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REMERCIEMENTS
Ma sincère gratitude s’adresse :
Au Doyen de la FMSB de l’UY I ainsi qu’au personnel administratif et aux enseignants qui assurent la
formation des futurs médecins du Cameroun
Aux encadreurs du département de Santé publique de la Faculté de Médecine et des Sciences
Biomédicales pour les efforts fournis pour nous avoir permis de mener à bien ce stage ;
Dr DJAMILA délégué régional de la santé publique, chirurgien- traumatologue
Dr ABOUBAKAR SADJO, Gastro entérologie, directeur de l’Hôpital régional de Garoua
Dr NENKAM spécialiste ORL, Conseiller Médical, responsable des étudiants en stage de médecine
intégrée.
Dr ALI ABAS, cardiologue
Dr SIMNOUE DANIELLE, pédiatre, chef service de pédiatrie.
Dr. TANKE D LEZIN, chirurgien, chef service de chirurgie
Dr ABDOUL AZIZ , chirurgien hépatobiliaire
Dr KEMEGNI GEORGES, urologue.
Dr ESSENE TITUS , neurochirurgien chef des urgences
Dr EYOKO, gynécologue-obstétricienne, chef service de gynéco-obstétrique
Dr DADAO gynécologue-obstétricien
Dr TAMO FOKAM STIVE, Dr ABOUBAKAR SALI, Dr MASSALE médecins dentistes
Dr SAMIRA AMADOU, pharmacienne
Dr MBOUTCHE LAURENT, radiologue, chef service d’imagerie médicale
Dr ZOUA, Dr MEFANG ANNIE, Dr SAQUINATOU, Dr DJOUMOU, Dr NGOULE médecins
généraliste
Tout le personnel de l’Hôpital Régional de Garoua
Tout le personnel du service de district de Garoua I et des centres de santé dudit district.
Les autorités administratives et forces de maintien de l’ordre de la ville de Garoua
La population de Garoua en général et celle du district de Garoua I en particulier, pour l’accueil
chaleureux et la confiance placée en nous.
Mes camarades, pour leur soutient et les bons moments passés pendant ce stage. Et surtout Nos familles,
pour le soutien indéfectible et permanent apporté tout au long du stage. Tous ceux que nous n’avons pu
citer, qui ont participé de près ou de loin à notre agréable séjour à Garoua.
A tous ceux que je n’ai pu citer, mais qui ont participé de près ou de loin à notre agréable séjour à
Garoua.
SERMENT D’HIPPOCRATE
- Je sauvegarderai par tous les moyens possibles l’honneur et la noble tradition de la profession
médicale ;
- Je ne permettrai pas que des considérations d’ordre religieux, national, racial politique ou social
aillent à l’encontre de mon devoir vis-à-vis du malade ;
- Même sous la menace je n’utiliserai point mes connaissances contre les lois de l’humanité ;
- Je m’engage solennellement sur l’honneur et en toute liberté à garder scrupuleusement ces promesses.
I-OBJECTIFS
Tout au long de son stage, l’étudiant devra atteindre des objectifs, à savoir :
1- Objectif général
Le stage de médecine intégrée a pour but de placer l’étudiant de M3 dans les conditions réelles d’exercice de sa
profession future, ce, tant à l’échelle de l’individu qu’à l’échelle communautaire. Pendant 4 mois, il devra
appliquer les connaissances théoriques et les aptitudes pratiques jusque-là acquises durant les précédentes années
de formation. Cet objectif sera atteint à travers la réalisation des objectifs spécifiques.
2- Objectifs spécifiques
- Mettre en évidence toutes les connaissances acquises dans la prise en charge complète du malade sous tous ses
aspects à travers l’accueil, l’examen clinique, le diagnostic, le traitement, le pronostic ainsi que son suivi en
hospitalisation et si nécessaire la référence.
En médecine communautaire :
- Participer à des activités de gestions des ressources humaines et matérielles au niveau du district ;
- Collecter, compiler, analyser et exploiter l’information sanitaire en vue d’améliorer les prestations; - Mener
une recherche opérationnelle sur un problème de santé identifié sur le lieu de stage.
➢ Situation
Nous avons effectué notre stage à Garoua, qui est la capitale de la région du Nord Cameroun et le chef-lieu du
département de la Bénoué. La ville est divisée en deux districts de santé à savoir, le district de Santé de Garoua I
et le district de santé de Garoua II.
Nous décrirons dans ce document uniquement le DS de Garoua I qui est le lieu de notre stage.
➢ Relief
Le département de la Bénoué doit son nom au fleuve qui le traverse. Il est essentiellement situé dans une cuvette
(Cuvette de la Bénoué) qui sert également de lit pour le dit fleuve.
➢ Climat
Le climat, de manière générale, est un climat tropical de type soudanien avec une tendance guinéenne au sud de
la ville. Il règne un vent chaud et sec appelé Harmattan, faisant alterner 2 saisons. Une très longue saison sèche
allant de 7 à 9 mois et une très courte saison de pluie de trois à cinq mois. La pluviométrie moyenne annuelle
varie de 750 mm à 1250 mm d'eau. Les variations de température à Garoua sont assez particulières. La chaleur
peut être torride en saison sèche ; les mois de Mars et Avril malgré l'ombre apportée par les arbres qui bordent
les grandes rues, les températures peuvent atteindre 42°C. Le climat peut être relativement doux pendant les
pluies tournant autour de 26 °C en août. Puis devenir froid et sec aux mois de Décembre et Janvier avec des
températures atteignant les 15°C.
➢ Végétation
Oasis de verdure au cœur de la savane, Garoua est la seule ville traversée par la Bénoué au Cameroun. Cet atout
majeur lui offre une végétation variée selon que l’on se trouve au nord de la ville, loin du fleuve Bénoué ou au
sud, plus proche.
- Au Sud de Garoua, c'est la savane arborée, parsemée des forêts de galeries - Au Nord de Garoua, c'est la steppe
dominée par des épineux.
➢ Cours d’eau
Un grand fleuve irrigue le département de la Bénoué. C’est le fleuve Bénoué, qui se déverse dans le fleuve
Niger. Ce fleuve abrite entre autre le somptueux barrage de Lagon qui permet l’alimentation en énergie
électrique de tout le septentrion voir de certains pays voisins. La rugosité du climat influence grandement le
rendement de ce cours d’eau car la très longue saison sèche modifie considérablement son débit.
Cette géographie particulière explique le très grand nombre de cas de paludisme sévère en saison pluvieuse car la
longue saison sèche détruisant les gites de reproduction d’anophèles.
➢ Démographie
La population de la ville de Garoua se caractérise par une grande hétérogénéité. En effet, la ville compte 357 000
habitants environ, repartis en 3 grands groupes, on distingue : les conquérants Peuls, les autochtones et les
groupes minoritaires.
- Les Peuls
Les Peuls sont arrivés dans la région du Nord et plus précisément dans la ville de Garoua au l9ème siècle. Ils
constituent la majorité de la population de la ville et les populations autochtones sont sous autorité de leur
administration. Le Fulfulde qui est leur langue a été imposée aux autochtones et reste la langue dominante de la
ville ; rendant l’anamnèse difficile pour tout personnel de santé qui ne maitriserait pas cette langue.
➢ Economie
Les revenus de la population de Garoua sont fonction de l’activité économique. A côté de la minorité des très
riches commerçants Peuls aux revenus assez importants, se trouve la très grande majorité des acteurs de la vie
économique constitué d’agriculteurs, de pécheurs du bord de la Bénoué. L’agriculture se concentre autour de la
production de maïs, riz, arachides, mil mais aussi d’importants vergers qui ravitaillent les marchés en fruits et
légumes. Malgré que le coton ne soit pas un des principaux produit cultivé, la ville de Garoua est le siège de 2
structures importantes qui utilisent le coton comme matière première ; il s’agit de la SODECOTON et la CICAM
qui emploient une bonne partie de la population au même titre qu’un autre acteur du secteur industriel de grande
importance, les Brasseries du Cameroun et quelques petites industries de transformation. Ce secteur emploie
environ 6.500 personnes (permanentes et temporaires) dont 3.800 pour la SODECOTON.
En effet, la SODECOTON (Société de Développement de la Coton Culture) est une société de développement à
capitaux mixte CFDT (30%) et Etat du Cameroun (70%).
La SODECOTON emploie un bon nombre croissant de personnes et joue un rôle très important dans l’économie
du septentrion ; elle emploie plus de 33.000 planteurs et génère plus de 35 milliards des revenus direct. Le
tourteau produit par cette société bénéficie aux élevages de la région de l’extrême nord ; de même la production
des huileries est exportée en dehors de la région et même du pays.
Parallèlement à ces industries se développe un secteur informel qui regroupe des jeunes gens exerçant des
activités de diverses natures (couture, broderie, menuiserie, cafétérias, brûlerie de soja, réparation d'appareils
électriques et électroménagers, forgerons, poterie, carrière, etc.). Ce secteur mobilise, selon les responsables
régionaux du Ministère du travail 50 à 60% de la population active. Il est important de noter le fort taux de
désœuvrement des jeunes avec pour conséquences la délinquance juvénile et la débauche sexuelle de plus en
plus croissantes, engendrant des IST, l’augmentation du taux de VIH / SIDA, des grossesses non désirées, la
prostitution,…
- Le réseau électrique assuré par ENEO de façon globale va croissant. Il est alimenté en énergie grâce à la
centrale hydroélectrique de Lagdo. Du fait que la ville soit sujette à des coupures intempestives de courant
surtout en saison pluvieuse pendant les pluies accompagnées de très forts orages, l’option des groupes
électrogènes dans les familles prend de l’importance. Malgré cela la ville de Garoua compte environ une
Vingtaine de milliers d’abonnés, chiffres qui restent néanmoins assez faible. Notons quand même que le projet
d’électrification de la ville entrant dans le Programme Spécial d'électrification suscite beaucoup d’espoir au sein
des populations.
- L’approvisionnement en eau potable est assuré de façon modeste par la CDE et borne-fontaine issues de
dons d’ONG, d’associations ou d’élites de la région. Malheureusement la pénurie en eau de boisson fournie par
la CDE du fait des débits très bas du fleuve Bénoué (principal pourvoyeur en eau potable ) en saison sèche, une
très grande partie des population est contrainte de se contenter des puits et des pompes hydrauliques à motricité
humaine ou forages. Toutes ces difficultés concourent grandement à l’augmentation des maladies du péril fécal.
b) Organisation sanitaire
• Aire de santé de Bangli avec pour formations sanitaires le CSI Bangli, le CSI de Nakong ;
• Aire de santé Djamboutou avec pour formation sanitaire le CS Islamique, Hôpital notre Dame des apôtres,
Cabinets des soins « SADJO », Infirmerie Huilerie SODECOTON ;
• Aire de santé de Kolléré avec pour formations sanitaires l’HRG, le CSI de Kolléré, l’Hôpital de la CNPS,
l’HRM, le Centre médical de la prison, le centre médical de la sureté nationale, le CPFF, le cabinet dentaire Dr
Ebongué, l’Infirmerie ENEO, l’Infirmerie de la CDE, l’Infirmerie Aéroport ;
• Aire de santé de Houro-Kanadi avec pour formations sanitaires le CSI de Ouro-Kanadi, le CS Eglise
Evangelique du Cameroun ;
• Aire de santé de Houro-Labbo avec pour formations sanitaires l’Hôpital de l’Espérance, le CSI de Garoua
10
On y dénombre un total de 22 formations sanitaires enregistrées au SSD de Garoua I soit : Un Hôpital Régional ;
3 Hôpitaux respectivement Notre Dame des Apôtres, CNPS, Esperance de Djamboutou ; 1 clinique ; 9 CSI ; 1
cabinet dentaire ; 2 centres médicaux ; 5 infirmeries.
Pour un total de 221 156 habitants répartis comme suit : Aire santé de Bangli : 13573 Aire santé de
Djamboutou : 45399 Aire de santé de kolléré : 38723 Aire de santé de Houro kanadi : 46993 Aire de Santé de
houro Labo :
13182 Aire de Santé de Souari : 63286.
Le SSDGI a ses locaux situés dans la ville de Garoua, au quartier administratif, partageant les murs de sa clôture
avec la Délégation Régionale de la Santé du Nord et l’Hôpital Régional de Garoua.
Il y dispose de 4 bureaux, 1 magasin pour le matériel, 1 salle de froid pour la conservation des vaccins, les
toilettes. Son équipement, bien que modeste comprends quand même le minimum permettant son bon
fonctionnement, chaque bureau est équipé d’un ordinateur de bureau avec imprimante un téléphone et un fax
pour les communications et 3 véhicules tout terrain dont un seul est fonctionnel, ainsi qu’une des motocyclettes
tout terrain pour les déplacements en zones très enclavées.
➢ Fonctionnement
Le SSDGI est placé sous l’autorité d’un Chef de Service de Santé de District(CSSD) assisté dans sa tâche par un
Chef de Bureau Santé et un Chef de Bureau des Affaires Administratives et Financières.
Les fonctions attribuées au SSDGI sont les suivantes :
11
- La viabilisation du DSGI.
➢ Historique
Avant son transfert au site actuel en 1937, l’Hôpital régional de Garoua, anciennement dénommé Hôpital
départemental de la Bénoué, fut créé en 1932 et implanté dans l’actuel bâtiment abritant les services de
l’Environnement et de la Forêt non loin du carrefour de la poste.
Sur le nouveau site étaient alors construits quelques bâtiments de style colonial qui ont résisté aux temps et
abritent aujourd’hui certains services tels que la Médecine, le Centre de dépistage et de traitement de la
Tuberculose (CDT), la Kinésithérapie et les anciens services de Psychiatrie.
Chronologiquement la succession des quelques Directeurs ayant dirigé cet établissement depuis son
transformation en Hôpital provincial (aujourd’hui Hôpital régional) jusqu’à nos jours est la suivante : 1- Mr
MBARGA (Administrateur de la Santé)
2- Dr TIKELA TAO
3- Dr OUSMANOU DAWAYE
4- Dr SOULEYMANOU
5- Dr HAMADOU BÂ
6- Dr ABOUBAKAR SADJO
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- la mise en œuvre d’un système de recouvrement des coûts des médicaments essentiels (génériques)
➢ Environnement
L’Hôpital régional de Garoua est situé en plein cœur de la ville de Garoua, chef-lieu de la Région du Nord ; c’est
un hôpital de 2ème niveau de référence. Il est un ensemble constitué de quelques bâtiments de style colonial
pour certains d’entre eux. Il a évolué dans le temps par la construction d’autres bâtiments modernes abritant les
services comme :
- Le Bloc Opératoire
- La Réanimation Chirurgicale
13
- La Réanimation Médicale
- La Pédiatrie
-la pharmacie
-le bloc administratif
L’Hôpital régional de Garoua dessert une population d’environ 600.000 âmes (Garoua et environs) sur un total
estimé à 1 700 000 habitants (ensemble de la Région du Nord). Ces populations sont d’ethnies diverses parmi
lesquelles on cite les principales telles que les Peulhs, les Fali, les Guidar, les Bamiléké, les Laka, les Bata, les
Moundang, les Massa, les Mafa, les Toupouri,…
Le dialecte le plus parlé considéré comme langue de communication entre ces différentes ethnies est le Fulfulde.
• Les infrastructures :
14
- Un logement pour étudiants doté en Octobre 2013, d’une chambre et d’une douche, en plus d’une autre
chambre, d’une autre douche et d’une toilette.
• Les équipements
Les équipements proviennent pour l’essentiel des BIP (2005, 2006, 2008 et 2009) mais aussi d’importants dons
offerts par des organisations caritatives (ROTARY, Fondation Samuel Eto’o) des associations (ASMIR) et de 2
Hôpitaux de France (CHR Bordeaux, CHR Fontaine bleu).
Ces équipements (neufs ou en bon état de fonctionnement) sont constitués notamment de:
- Couveuses ;
- Extracteurs d’oxygène ;
- Fauteuils roulants ;
- Groupe électrogène ;
- Echographe ;
- Tables d’opération ;
- Appareil d’hémodialyse ;
15
- Aspirateurs électriques.
- Ambulances
- l’électrocardiographe
- fauteuil dentaire
✓ Le personnel :
L’Hôpital régional de Garoua emploie au total 180 personnes tous grades, tous corps et tous statuts confondus
(Fonctionnaires, Agents de l’Etat et Temporaires) répartis ainsi qu’il suit :
16
Il faut noter qu’à ce personnel s’ajoute environ un bon nombre d’Infirmiers bénévoles qui renforcent les équipes
de soins dans les différents services hospitaliers.
✓ Partenariat :
La qualité des soins et donc la sécurité des malades passant nécessairement par la fiabilité des moyens
diagnostiques, l’Hôpital régional de Garoua a signé en Janvier 2005 avec le Centre Pasteur du Cameroun une
convention de partenariat en matière d’examens biologiques.
b) Organisation administrative
L’Hôpital régional de Garoua a à sa tête un Directeur nommé par Arrêté du Ministre de la Santé Publique. Il a
pour principaux collaborateurs :
-Le directeur
- le Conseiller Médical ;
17
- le Surveillant Général ;
- l’Econome ;
- le Comptable Matières ;
- le Régisseur Spécial ;
✓ Le Comité de Gestion :
Il est l’organe suprême et a pour rôle d’étudier le rapport annuel de gestion présenté par le Directeur de
l’Hôpital. Il est composé de 11 membres qui se réunissent quatre fois paran. Ce sont :
- Le représentant du Ministre de la Santé Publique qui est le Délégué régional de la Santé Publique du Nord ;
18
Le comité fixe les objectifs à atteindre, détermine la stratégie à suivre et adopte le budget des recettes affectées
de l’Hôpital régional de Garoua.
✓ Le Conseil de l’Hôpital :
Présidé par le Directeur de l’Hôpital, il a pour mission d’appliquer le plan d’action arrêté par le Comité de
gestion, de discuter des problèmes d’ordre disciplinaire et d’ordre général. Il est composé :
- Du Directeur (Président) ;
✓ Le Conseil médical :
Présidé par le Conseiller médical, il s’occupe des problèmes d’ordre technique et éthique, des qualités de soins et
de l’organisation technique des services.
Il est composé de tous les Médecins de l’Hôpital.
19
Directeur de l’HRG
Conseil Médical
Agents de surface
c) Problèmes
En dépit de toutes les rénovations citées plus haut, l’HRG se trouve confronté à certains problèmes tant sur le
plan humain que sur le plan matériel :
On note l’insuffisance du personnel dans sa globalité (Médecins généralistes, Médecins spécialistes. Internistes,
Urgentiste, Psychiatre, Infirmiers tous grades confondus, agents d’entretien)
Le laboratoire de l’HRG ne dispose pas suffisamment de réactifs ; les malades doivent se déplacer avec les
prélèvements pour le Centre Pasteur Annexe de Garoua.
20
Planning médecin
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
08h- 11h Ronde + Ronde + Ronde + Ronde + Ronde +
consultation consultation consultation consultation consultation
11h-12h30 Bloc Bloc Bloc Bloc Bloc
opératoire opératoire opératoire opératoire opératoire
13h-15h30 Consultation Consultation Réunion Santé Radiologie +
scientifique publique laboratoire
18 h-7h30 Garde ou Garde ou Garde ou Garde ou Garde ou Garde ou
contre visite contre visite contre visite contre visite contre visite contre visite
Un accent particulier est mis sur la protection de la santé maternelle et infantile par l’organisation :
• Des séances d’IEC avec les mamans et les femmes enceintes sur l’importance des CPN dans le
suivi de la grossesse avec l’administration du VAT ; distribution des moustiquaires imprégnées ;le
TPI et la prévention de l’anémie.
• Les séances d’IEC avec les femmes allaitantes sur l’hygiène ;les techniques d’allaitement et
l’importance de l’allaitement maternel exclusif jusqu’à l’âge de 6 mois.
L’HRG est un acteur dans la mise en application du programme national de lutte contre les maladies
endémiques (paludisme, tuberculose, fièvre jaune, rougeole.) au Cameroun.
21
L’HRG par son service de CDT participe au PNLT par le dépistage des cas de tuberculose ;leur prise en
charge adéquate et gratuite avec un personnel formé à cet effet.
L’HRG à travers le CPDV contribue à la sensibilisation des populations contre cette pandémie. Par ailleurs,
la PTME est aussi pratiquée via le dépistage des femmes enceintes et la prise en charge des femmes et de
leurs bébés.
Le CPDV ayant à sa tête un coordonnateur qui est un infirmier supérieur diplômé d’état ; dans le souci de
mieux prendre en charge les PVVS organise un mercredi sur deux une réunion pour décider de la PEC des
nouveaux cas et le réajustement du traitement des patients non compliants.
22
A-Médecine hospitalière
Après avoir pris 01 jour pour nous installer ; nous avons pris contact avec Dr Nenkam Ebenezer qui nous a
expliqué le déroulement de notre stage et les moyens les plus adéquats pour y parvenir ; par la suite nous
avons été confiés aux soins du Dr Nafissatou pour la visite guidée des différents services. Ensuite nous nous
sommes repartis dans les différents services après avoir établi le programme des gardes.
23
Du 18/10/2019 au NGBANGUE
22/11/2019
Du 25/11/2019 au NGBANGUE
27/12 /2019
Du 30/12/2019 au NGBANGUE
17/01/2020
Du 20/01/2019 au NGBANGUE
09/02/2019
Nos activités quotidiennes, à quelques exceptions près se résumaient à visiter les malades en compagnie du
médecin et de tout le personnel infirmier à partir de 07h30. En cas d’indisponibilité du médecin nous
dirigeons la ronde et les cas jugés « difficiles » lui étaient présentés pour discussion et d’éventuelles
modifications de la prise en charge. Ensuite, nous nous dirigions soit en consultations externes,au bloc
opératoire ou en planning familial dépendamment du programme de la journée et du service dans lequel on
se trouvait.
A partir de 14h30 ; nous faisions des contre visites pour voir les nouvelles admissions ; les résultats des
examens puis nous nous dirigions en service de radiologie pour interprétation des clichés radiologiques.
Nous avons participé et assisté aux réunions scientifiques qui avaient lieu tous les deuxièmes mercredis de
chaque mois ; aux présentations sur la prise en charge des morsures de serpents; prise en charge des
traumatisés crâniens
Accueil et urgences
Médecine interne
Pédiatrie
24
Chirurgie
Gynéco-obstétrique
Radiologie
Laboratoire
25
La journée de jeudi a été choisie pour mener des activités de santé publique principalement dans le district de
santé.
Dans ce cadre, nous avons eu plusieurs rencontres avec le chef du district de santé de Garoua I Dr
NAFISSATOU qui nous a encadrés et avec qui nous avons eu à discuter sur les déterminants de la santé,
pyramide de sante , prévention en santé, méthodologie de recherche, les lois statistiques , couverture sanitaire.
Nous avons participé aux IEC sur l’importance des CPN au centre intégré de Souari, campagne de depistage et
de prise en charge des pathologies cardiovasculaires à l’HRG
Ces activités nous ont permis de mieux nous imprégner du fonctionnement global et de l’importance de la santé
publique.
1) CONSULTATIONS
I. SERVICE DES URGENCES
Nombre de patients reçus au total : 1139 reparti ainsi qu’il suit :
26
SEXE
47,3%
52,7%
Masculin Feminin
11% 6%
14%
24% 6%
8%
31%
27
APRES CONSULTATIONS
4,20% 1,60%
30,47% Hospitalisation
50,84% Mise en observation
Cas externes
SCAM
12,86%
Décès
5% 3%
23% 39%
30%
28
SEXE
51,8% 48,2%
Masculin Féminin
Tranches d'ages
6%
24%
37%
14%
19%
29
1,93%
19,28%
Guéris
DCD
SCAM
39,75%
CDT
16,66%
30
3) HAUT STANDING
Au total 44 malades
SEXE
53% 47%
Masculin Féminin
Tranches d'ages
24% 30%
7%
17% 22%
31
PATHOLOGIES
29%
38%
8%
11% 9% 2%3%
92%
64 hospitalisés
32
SEXE
43%
57%
MASCULIN FEMININ
TRANCHE D'AGES
5%
40% 26%
12%
17%
MOINS DE 20 20 - 35 36 - 45 46 - 55 PLUS DE 55
33
47% 44%
9%
5) SERVICE DE GYNECOLOGIE
Au total nous avons admis 184 parturientes parmi lesquelles 152 accouchements normaux soit 82,79% et 31
césariennes soit 17,21%
34
INDICATONS
19%
34%
11%
1%
8%
14%
13%
29,32%
30,00% AVORTEMENTS
DECHIRURES
HEMORRAGIES
25,00%
21,72% DYSTOCIE
SAIGNEMENT SUR GROSSESSE
20,00%
RPM
16,90%
MFIU
15,00% 13,79% HTA
11,38% 11,72%
AP
9,31% ANEMIES
10,00%
HPP
4,83% 4,83% IU
5,00% 3,45%
2,63% MYOMES
3,10% 2,76%
1,53% 2,07% ENDOMETRITE
0,00% AUTRES
PATHOLOGIES
35
6) SERVICE DE CHIRURGIE
SEXE
28%
72%
MASCULIN FEMININ
TRANCHE D'AGES
16% 12%
8% 16%
13%
35%
36
1%
18%
4%
77%
7) SERVICE DE PEDIATRIE
NOMBRE DE CONSULTATION
37
36
,06%
,08%
22
26
,12%
5 ,21% ,69%
,55%
1 ,43% ,59%
12
11
,76%12
,50%
,90%
,33%
,59%
7
0 ,46%
0 ,00%
,84%
0 ,83%
,43%
0 ,80%
5 ,15%
6,05%
00 ,16%
,00%
,10%
0 ,90%
0 ,88%
3,90%
,90%
0 ,60%
0 ,66%
,60%
0 ,40%
,47%
0 ,50%
,43%
,30%
1 ,30%
0 ,38%
6
5
2
2
3
0%
0%
2
0
%
5
5
0
3
0
,28%
11%
15%
74%
38
Moins de 1 mois
,70%
11
0% ,02%
,66% 8 10,30%
0 1%
,97%
19
1 mois - 1 an
,53%
39
,45%
2 an - 5 ans
,18%
11 ,63%
2
,26%
,26%
0
00 ,79%
,31%
6 - 15 ans
,,
53%
,
00 39%
0 92%
16 - 19 ans
2,
10%
2,
10%
TOTAL
,90%
RAPPORT DE STAGE DE MEDECINE INTEGRE 2019-2020 A L’HOPITAL REGIONAL DE GAROUA
0 ,50%,90%
1,70%
1
0 ,91%
5
2018-2019
RAPPORT DE STAGE DE MEDECINE INTEGRE 2019-2020 A L’HOPITAL REGIONAL DE GAROUA
4%
4% 7%
16% 2%
7%
22%
8%
9%
7%
7%
2% 5%
40
41
0 à 5 ans 6 à 45 46 ans et
N TOTAL
Pathologies ans +
°
M F M F M F
1 paludisme 245 482 326 292 35 36 1416
2 sepsis 123 103 107 89 58 30 510
3 AVP 39 12 253 33 40 9 386
4 pneumonie 93 48 70 47 38 39 335
5 INN 175 146 0 0 0 0 321
6 Tuberculos 0 5 129 94 39 36 303
e
7 Gastrite 33 44 33 58 27 20 215
8 sd 0 0 62 107 17 20 206 Les
principales
infectieux causes de décès
9 AnemieN° 14 27 28 100 13 TOTAL
PATHOLOGIES 16 198
1 Paludisme 104
10 HTA 2 0
HTA/Diabete 0 24 21 76 62 183
108
3 Sepsis 98
4 décès neonat 76
5 traumatisme 59
6 synd infectieux 51
7 pneumonie 48
8 anemie 45
9 HIV 30
10 malnutrition 17
42
SERVICE DE PEDIATRIE
43
SERVICE DE MATERNITE
44
2 Anemie 0 68 68
3 Pre-eclampsie 0 42 42
4 Eclampsie 1 38 39
5 MAP 0 30 30
6 Menace avortement 1 22 23
7 Avortement 0 16 16
8 Endometrite 0 11 11
9 Infection 0 10 10
10 Saignement 0 10 10
1 Anemie sévère 0 7 7
2 Eclampsie 0 4 4
Hemorragie paratonie
3 0 2 2
uterine
4 Syndrome infectieux 0 2 2
45
5 Pneumonie 0 2 2
CONSULTATION PRENATALE
Nombre de femmes enceintes de moins de 15 ans recus 0
Nombre de femmes enceintes qui ont leur premiere CPN avant 16 semaines 90
Nombre de femmes enceintes ayantreçu au moins deux doses de VAT au cours de leur
grossesse
126
Nombre total de femmes reçus en CPN dont la pressions sanguine a été mesurée 596
46
SERVICE DE CHIRURGIE
47
CENTRE D’HEMODIALYSE
48
DECES 0 0 0 1 8 4 1 4 12 8 21 17 38
SURVEILLANCE DES MALADIES A POTENTIEL EPIDEMIQUE ET AUTRES EVENEMENTS DE
SANTE PUBLIQUE
MALADIES CAS DECES MALADIES CAS DECES
Meningite 22 12 Varicelle 0 0
Fievre Rage
Typhoide 85 0 0 0
Fievre Dengue
hemorragique
virales
0 0 0 0
Hepatites Variole
virales B 2 1 0 0
Charbon 0 0 Chikungunya 0 0
PFA 8 0 Rougeole 6 0
49
V- RECHERCHE OPERATIONNELLE
INTRODUCTION
La recherche opérationnelle est une des composantes de la santé publique dans son volet
participatif. Elle a pour but d’identifier un problème majeure de santé, d’en préciser les
déterminants et de trouver des solutions à ces problèmes dans lesquelles la population aura à jouer
un rôle important ; tant au niveau de l’identification du problème qu’à la mise en œuvre des
50
solutions. Elle est essentielle à l’approche communautaire de la résolution des problèmes de santé
et de ce fait, constitue une des aptitudes à acquérir par un médecin en devenir.
1- CONTEXTE ET JUSTIFICATION
La césarienne est un acte obstétrical qui permet de sauver le nouveau-né et sa mère dans des
situations de souffrance fœtale ou de dystocie. C’est un accouchement artificiel après l’ouverture
chirurgicale de l’utérus. Cette définition exclus l’extraction d’un fœtus de la cavité abdominale
après rupture utérine, ou en cas de grossesse abdominale.
Les indications de la césarienne varient non seulement entre les pays, mais aussi d’un
Hôpital à l’autre et d’une équipe à l’autre au sein du même hôpital. C’est un acte résultant d’une
démarche intellectuelle propre à chaque obstétricien et non d’un consensus universellement
Adopté. Cette démarche devrait, de façon optimale, adopter des méthodes d’analyse décisionnelle.
Les indications de la césarienne ont beaucoup évolué et cette évolution n’est pas terminée.
Malgré l’amélioration des gestes d’asepsie, les techniques d’anesthésie réanimation, on note
encore des complications de gravités variables inhérentes à l’état gravido- puerpéral d’une part
et les techniques utilisées d’autre part. C’est pour autant de raison qu’on a choisi de faire cette
étude .
2- OBJECTIFS
3 – METHODOLOGIE
A. TYPE D’ETUDE
Notre étude est une analyse rétrospective.
51
B- CADRE D’ETUDE
L’étude s’est déroulée dans le service de gynécologie et obstétrique de hôpital régionale de
Garoua
C- DUREE DE L’ETUDE
Entre le 1 janvier 2019 et le 31 décembre 2019.
4. RESULTATS ET DISCUSSIONS
➢ LE PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE :
• LE TAUX DE CESARIENNE :
Dans notre série d’étude, nous avons recensé 328 césariennes durant une période allant du 1ér
Janvier 2019 jusqu'au 31 Décembre 2019, sur un total de nombre d’accouchements de 1151
effectués au service de Gynéco- Obstétrique soit un taux de 28,5%. L’évolution du nombre de
Césarienne est illustrée par le graphique ci-dessous :
52
Nous remarquons que le taux de césarienne a augmenté par rapport au chiffre de EDS
2011 qui faisait état d’un taux de 25% dans la région du nord. Ce qui pourrait s’expliquer
par le fait que HR de Garoua étant le centre par excellence de référence de toute la
région du nord beaucoup de patientes référées arrivent à un stade tardif qui impose une
césarienne d’urgence d’une part, d’autres part le nombre de structure hospitalière étant
insuffisante rendent la plus part des grossesse peu ou mal suivie mais aussi le manque de
moyens de surveillance du travail.
53
9,45%
Nous remarquons que la plupart des césariennes sont réalisées chez les patiente dont âge varie
de 21 à 29 ans ceci en rapport avec la fertilité maximal en rapport avec cette tranche d’âge, en
deuxième position viennent les patiente de moins de 20 ans du aux conditions sociaux culturel
notamment le mariage précoce et analphabétisations des femmes.
54
Paucipare 97 29,57%
Multipare 94 28,65%
5% Primipare
Multipare
Grande multipare
30%
Les primipares sont exposées aux anomalies de l’activité utérine, aux anomalies cervicales et
celles des parties molles d’autant plus que le bassin n’a jamais fait sa preuve, alors que les
multipares sont exposées à des problèmes de grossesse et de travail telles que les présentations
vicieuses, les hémorragies de délivrance par inertie utérine.
55
Imprécis 5,48%
56
- Causes maternelles
- Causes fœtales
Césariennes d’urgence
12%
Césariennes électives
88%
57
SFA 94 22,65%
UC 53 16,15%
Défaut engagement en dilatation complète 7 2,13%
Syndrome de pré-rupture 12 3,65%
Travail stationnaire 53 16,15%
Présentation transverse 7 2,13%
Présentation de siège 21 6,4%
Autres présentation 5 1,52%
Pré-éclampsie 15 4,57%
Éclampsie 3 0,9%
Placenta prævia 8 2,43%
HRP 5 1,52%
Macrosomie 10 3,04%
1er jumeaux en siège 3 0,9%
1er jumeaux en transverse 2 0,6%
Rétention du 2em jumeaux 2 0,6%
Triplet 2 0,6%
Procidence du cordon battant 7 2,13%
Post date post terme 5 1,52%
RPM de plus de 24h 4 1,21%
Rupture utérine 7 2,1 3%
Malformation 3 0,9%
Total 328 100%
58
Nous remarquons que le taux de césarienne pour SFA est le plus élève ceci dû aux moyens de
moyens de surveillance du travail mais aussi utilisation des méthodes peu fiables.
59
80,00% 74,69%
70,00%
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
21,64%
20,00%
10,00% 3,65%
0,00%
Anesthésie générale Rachi anesthésie Rachi anesthésie + sédation
profonde
La rachi anesthésie est la technique la plus utilisées suivie de anesthésie générale, fort est de
constaté que dans certains cas de rachi anesthésie la patiente est agité qui nuis au confort du
chirurgien d’où ajout d’une sédation profonde.
• LA VOIE D’ABORD
Les césariennes sont faites par les deux gynécologues ainsi que deux chirurgiens de l’hôpital
lorsqu’ils sont de garde. L’incision de Pfannestiel était la technique d’ouverture pariétale la plus
utilisée par les gynécologues tandis que la médiane par les chirurgiens.
60
60,00%
51,21%
50,00% 46,64%
40,00%
30,00%
20,00%
10,00%
2,10%
0,00%
Pfannestiel Médiane Joel Cohen
A HR de Garoua les césarienne sont réalisées par les gynécologues qui préfère la pfannestielle et
les chirurgiens qui préfère la médiane .
➢ COMPLICATIONS
• MATERNELLE
- Per opératoire : Dans notre série, nous avons noté que 4 patientes soit un taux de 1,2%
ont présentés une hémorragie per- opératoire dû à l’inertie utérine traité par les utéro
tonique (ocytocines) en IVD avec ou sans restauration de la masse globulaire par la
transfusion de sang total en fonction des chiffres de l’hémoglobine. Le traitement d’un cas
a nécessité la réalisation d’une hystérectomie d’hémostase.
61
- Post opératoire : Nous avons pu révéler 93 cas de complications post- opératoires soit
un taux de 28,35% ; elles comportent :
25,00%
20,00%
14,32%
15,00%
10,00%
6,09%
5,00% 2,74% 2,13% 3,04%
0,00%
Suppuration Sepsis sévère Fistule Endométrite Prééclampsie Total
de la plaie vésicale du post
partum
Dans notre étude, nous avons noté 11 décès sur 328 cas de césariennes soit un taux de
3,35%, les causes de décès sont dû essentiellement aux pathologies gravidiques : 5 cas de
prééclampsie, 2 cas d’éclampsies compliquées d’AVC, 1 cas de Hellp Sd, 3 cas de choc
septique.
• FŒTALE
62
Dans notre d’étude nous avons trouvé 42 décès péri natals, soit un taux de 3,94%, essentiellement
dû à :
Décès péri natals Nombre de cas Fréquence
Asphyxie néo natales 9 2,74%
MFIU 6 1,82%
Total 22 6,7%
Tableau VII : Taux de césarienne en fonction des complications fœtales péri natals
Conclusion
L’analyse des résultats de notre étude, nous a permis de déduire que : la césarienne est
considérée comme une intervention chirurgicale courante, mais elle se caractérise par la
multiplicité des indications ayant abouti au geste opératoire. L’absence ou l’insuffisance du suivi
de la grossesse, ainsi que la consultation conduit à poser la décision de césarienne tardivement et
parfois dans un état critique et expose ainsi à des risques aussi bien maternels que fœtaux. Les
premières causes de césarienne sont la souffrance fœtale aiguë, l’utérus cicatriciel et le travail
stationnaire. le pronostic materno-fœtal est non seulement conditionné par la césarienne, mais
aussi par la pathologie ayant motivé l’acte opératoire.
63
RECOMMANDATIONS
• Promouvoir l’épreuve utérine sur utérus cicatriciel sous une bonne surveillance chaque fois que
c’est possible.
• Faciliter l’accès des parturientes aux consultations prénatales pour promouvoir l’éducation
sanitaire de la population.
• sensibiliser les populations sur les risques de la grossesse chez l’adolescente et la nécessité du
suivie de la grossesse
➢ Aux populations
64
• de faire suivre les femmes enceintes en générale mais particulièrement les adolescentes dans les
hôpitaux de référence afin de bénéficier des soins adéquat.
- Difficulté à respirer
- Toux grasse
HDMA
Début il y a plusieurs semaines par l’installation progressive d’une toux grasse avec expectoration
muqueuse a prédominance matinale non positionnelle associée, a une dyspnée d’effort d’intensité
progressivement croissante puis au repos. Qui va motiver une consultation dans un centre de santé ou le
patient est mis sous Lasilix cp et broncalene sirop. L’évolution est marquée par la persistance de la
symptomatologie d’où la présente consultation.
Antécédents
Chirurgicaux : RAS
65
Familiaux : RAS
Signes généraux : asthénie (+) anorexie (-) amaigrissement (+) fièvre (-)
Examen Physique
SCV : TVJ, Choc de pointe dévie en bas et en dehors. Signe de Harzer positif, . Assourdissement des bruits
du cœur, frottement péricardique
S Respi : Thorax symétrique mobile avec la respiration,, léger TIC, diminution des VV a hémithorax
gauche, matité a gauche, Murmure vésiculaire audible aux deux champs sans bruits surajoute..
S Digestif : Cavite buccale propre et humide, abdomen normal, souple, hépatomégalie homogène
douloureuse, a bord mousse, avec reflux hépato jugulaire surface régulière. Présence des bruits du
péristaltisme.
RESUME
Patient de 60 ans, venu en consultation pour difficulté respiratoire et toux grasse évoluant depuis plusieurs
semaines en contexte a fébrile, prise en charge depuis deux mois pour TBC péricardique. L’examen
clinique fait permet de mettre en évidence :
- AEG
- Signes épanchement péricardique (assourdissement des bruits du cœur)
- Sd épanchement pleurale gauche
- Signe de tamponnades (palpitation, FC élevé, hypotension) Discussion diagnostique
Examens complémentaires
66
i. But
1) Diminuer la surcharge volumique
2) Soulager le patient
3) Prévenir les complications
Suivie
Cas 2 : Identification
Mr H, âgée de 58 ans, résident a yelwa, célibataire, musulmane, ethnie peuls,
Motif de consultation
Douleur thoracique
67
HDMA
Début remonterait a 2 jours par installation progressive d’une douleur thoracique a type de serrement médio
thoracique gauche irradiant vers épaules gauche aggravé par effort physique et calmé par le repos associée
a des palpitations permanentes évoluant contexte a fébrile. C’est ce qui motive la présente consultation
Antécédents
Médicaux : RAS
Immunoallergique : RAS
Chirurgicaux : RAS
Toxicologique : RAS
Familiaux : RAS
S Neuro : RAS
S Respi: RAS
S Digest: RAS
Examen Physique
SCV : Choc de pointe non visible, pas de TJV, Bruits du cœur B1 et B2 audibles aux 4 foyers
d’auscultations sans souffle.
S Respi : Thorax symétrique, mobile avec la respiration, VV bien transmise, Poumons clairs
S Digestif : Cavité buccale propre et humide, abdomen plat, souple, pas d’organomégalie, présence des
bruits du péristaltisme
RESUME
Patiente de 58 ans, emmenée en consultation POUR douleur thoracique a type de serrement médio
thoracique gauche irradiant vers épaules gauche aggravé par effort physique et calmé par le repos associée
a des palpitations, sans antécédent contributif chez qui l’examen clinique permet de mettre en évidence :
- BEG
- Paramètres vitaux : fébricule
68
Discussion diagnostique
Bilans
A visée diagnostique :
- ECG : rythme sinusale infarctus antéro-septal (V1 V2 V3, complexe ventriculaire prématuré
- Echo cœur : normale
- Rx thorax F : normale
- CPK-MB non disponible
- Troponine I et C non disponible
A visée de comorbidité
A visée de retentissement
- NFS : normale
- Ionogramme sanguin : normale
TRAITEMENT
I) BUT
- Traiter la douleur
- Prévenir les complications
69
EVOLUTION
Plainte : aucune
CAT
J2 : Paramètres : stables
J3 : IDEM
J4 : sortie continuer avec Acide acétylsalicylique, Rosuvastatine, Aténolol, Oméprazole 20mg 1Cp/jr
Cas 3 : Identification
Mr A A, âgé de 30 ans, residant a Marouaré, commerçant, musulman d’ethnie Guidar,
Motif de consultation
Altération de la conscience
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début remonte a 3 heures ou la patiente aurait été retrouver inconscient dans sa chambre puis
directement conduit a l’aide d’un véhicule non médicalisé au urgence de HR Garoua ou nous la
consultons.
ANTECEDENTS
Personnels
Médicaux: VIH depuis 1 an sous traitement sous traitement compliante
70
Chirurgicaux: aucun
Immunoallergiques: GSRH inconnu, Electrophorèse de l’hémoglobine inconnue, pas d’allergie
Toxicologue: aucun
REVUE DES SYSTEMES
EXAMEN PHYSIQUE
RESUME
Patient de 40 ans, PVVS sous TARV amené en consultation pour altération de la conscience chez qui
l’examen Clinique retrouve :
- Coma stade 2
- Des paramètres hémodynamiques stables
- Signes de déshydratation modérée
- Hyperglycémie aléatoire
71
DIAGNOSTIC
Facteur de décompensation : - Infection urinaire ? Accès Palustre mal traité ? infection pulmonaire ?
Examens complémentaires
Diagnostic : bandelette urinaire (leucocytes ++), ECG (non disponible), GE(-), WIDAL (-), ECBU
non disponible, RX pulmonaire : sans particularité
72
EVOLUTION
J-3 d’hospitalisation
Evolution favorable, équilibre glycémique atteint, stop insulinothérapie relais avec Glucophage 500mg 1Cp
fois deux /Jr Education thérapeutique fait
Motif de consultation
HDMA
Début il y a 24 heures de temps par la survenue brutale de d’une chute de sa hauteur avec perte de
connaissance initiale d’environ 15 minutes puis une aphasie, motivant une consultation dans l’hôpital de
district de Lagdo d’où il nous est référé pour suite de prise en charge
Antécédents
Médicaux : HTA(+) non suivie non compliant, Diabète(-), pas d’autres pathologies connue
Immuno allergique : Pas d’allergie médicamenteuse ni alimentaire connue, Sero LAV inconnue, AgHBs
inconnue, Acanti HCV inconnue
: RAS
S Cardio: RAS
73
EXAMEN PHYSIQUE
S Neuro :
- Disparition du plis naso génien droit, a la manœuvre de Pierre Marie et Foix. Pas de signes
d’atteinte du III IV VI IX
- Babinski Positif
- Reflexes myotactiques :
Réflexes G D
BICIPITAL ++ +
TRICIPITAL ++ +
ROTULIEN ++ +
ACHILEEN ++ +
S Cardio : Pas de TVJ, Choc de pointe visible, palpé au 5eme EICG ligne medio claviculaireantérieure non
étalé, Pas de signe de Harzer, pas de reflux Hépato jugulaire, Bruits du cœur B1B2 perçu au 4 foyers sans
souffle
S Respi : Thorax symétrique, mobile avec la respiration, bonne transmission des vibrations vocales,
Murmur vésiculairesprésents aux deux champs normaux
S Digest : Cavite buccale propre et humide, Abdomen non distendu, mobile avec la respiration. Souple,
sans masse palpable, présence des bruits du péristaltisme
RESUME
74
Patient de 78 ans, emmené en consultation pour chute brutale de sa hauteur avec altération de la conscience
évoluant depuis environ 24 heures de temps, avec comme ATCD une HTA chronique non suivie non
compliant depuis plus de 3 ans. L’examen physique fait ce jour permet de mettre en évidence :
Discussion diagnostic
Examens complémentaires A
visée diagnostic
TDM cérébral :
Plage d’hypodensité é intéressant la zone de la cérébrale moyen profond faisant évoquer une
ischémiecérébrale
A visée de retentissement
A visée de comorbidité
- FO : Non fait
- Ur ée/Creat : Normal
- Profil lipidique : Dyslipidémie, TG, CT, LDL
- ECG : Non fait
- Echo cœur : Non fait
75
Traitement
But :
1) Limiter le saignement
2) Permettre une reperfusion cérébrale précoce
3) Prévenir les complications
Moyens et méthodes :
1) Mesures générales
i) Hospitalisation en réanimation médicale
ii) VV + SS 0,9% 500cc/ 6h iii)
Mobilisation toutes les 3 heures iv)
SNG pour gavage v) SU à demeure
vi) Kinésithérapie
2) Moyens pharmacologiques
i) Nicardipine 5mg/6h inj ii) Rosuvastatine
1mg /12h PO iii) Acide acétylsalicylique Cp
500mg : 1Cp/jr iv) Paracétamol 1g/6h inj
Systématique v) Acide tranexamique 0,5g/ 8h
3) Surveillance : Paramètres toutes les 6heures
Evolution
Plainte : Agitations
J2-J5 : TA=146/88mmHg
Plaintes : Aucune
76
Paramètres satisfaisants
Cas 5 : Identification
Mr I M, âge de 55ans, commerçant, residant a Poumpoumre, marie, d’ethnie peulh
Motif de consultation
- Fièvre
- Douleur abdominale
- Diarrhée
HDMA
Début remonterait a une semaine par la survenue d’une fièvre intermittente surtout vespérale non mesurée
sans frissons associée a des céphalées en casque intermittente, intense, sans facteur associes motivant la
prise en automédication de paracétamol cp. L’évolution sous ce traitement est marquée par la persistance de
la fièvre avec survenue de douleur abdominale généralisée de survenue progressive intense sans irradiation
augmente lors d’effort de défécation associée a l’émission de plusieurs épisodes en grande quantité de
selles liquides glaireuse non sanguinolentes. Le patient aurait prit du Métronidazole au vu des de ces
symptômes, mais la persistance après 4 jours motive la présente consultation.
Antécédents
Médicaux : RAS
Chirurgicaux : RAS
Toxicologique : RAS
Familiaux : RAS
77
Examen physique
S Digest : Cavite buccale propre et humide, abdomen non distendu mobile avec la respiration, souple a la
palpation, légère sensibilité diffuse. Pas d’organomegalie. Présence des bruits du péristaltisme.
TR : Marge anale propre, sphincter anal tonic, prostate normale non douloureux, ampoule rectale vide et le
doigtier non souillé
S Respi : Thorax symétrique, mobile avec la respiration, bonne transmission des VV, MV audible aux
quatre foyers sans bruits surajoutés
SCV : Pas de TVJ, Choc de pointe non visible, palpé au 5eme EICG ligne medio claviculaire antérieure
non étalé, pas de signe de Harzer, pas de reflux hepatojugulaire. Bruits du cœur B1B2 audible aux foyers
sans souffle.
S Neuro: Normal
Résumé
Patient de 55 ans, venu en consultation pour fièvrevespérale, céphalée en casque intense et douleur
abdominale diffuses associée a une diarrhée fait de grande quantités de selles liquidiennes glaireuse non
sanguinolent le tout évoluant depuis environ 2 semaines. Le antécédents sont sans particularité. L’examen
clinique fait ce jour permet de mettre en évidence :
- AEG
78
- SIRS
- Syndrome diarrhéique
Discussion diagnostic
Examens complémentaires
A visée diagnostic :
- Serologie WIDAL: TO(+), BO(+), AO(+), CO(-), TH(+), BH(+), AH(+), CH(-)
A visee de comorbidité
Traitement
1) BUT
i) Arrêter la diarrhée ii) Stopper
la fièvre iii) Stopper les céphalées iv)
Prévenir les complications
79
2) MOYENS ET METHODES
i) VV + SS 0,9% 500cc/ 6h a
alterner avec ii) RL 500cc/ 8h iii)
Paracétamol : 1g/ 6h iv iv)
Ciprofloxacine : 500mg/ 12h iv
v) Artesun : 15cc / H0, H12, H24 iv
vi) Smecta sch : 1sch/ 8h vii)
Surveillance : T°, FC, FR, TA
Evolution
i) Spasfon : 1amp/ 8h
CAT:
80
Motif de consultation
Mécanisme
Le début remonte a environ 30min par la survenue d’une agression ou le patient aurait reçu un coup de
poignard sur le thorax. Il s'en est suivi un saignement abondant, une vive douleur thoracique et une
dyspnée. Le patient est emmené par des moyens non médicaux quelques minutes plus tard pour
consultation.
Antécédents
Immunoallergique: RAS
Familiaux: RAS
S Abdo: Vomissements (-), hematemèse (-), douleur abdo (-), diarrhée (-)
Examen physique
Bilan primaire
Bilan secondaire
Examen local
Plaie ponctiforme en regard de la deuxième espace intercostal gauche ligne medical I u l'aire antérieur,
environ 2 cm de grand axe et 4 cm de profondeur avec saignement actif
81
Examen general
Thorax symétrique peu mobile avec la respiration. Un tirage intercostal franc. Diminution des VV, et
absence du murmure vésiculaire au champ pulmonaire gauche.
Coeur tachycarde, régulier. B1B2 audible aux 4 foyers d ' auscultation sans bruits sur ajouté.
Abdomen non distendu mobile avec la respiration, souple sans anomalie. Présence des bruits du
péristaltisme.
Résumé
Patient de 27 ans, emmené en consultation pour plaie thoracique profonde post agression par arme blanche,
sans antécédents contributif chez qui l'examen clinique fait ce jour permet de mettre en évidence:
• Syndrome anémique
• Choc hypovolemique
Discussion diagnostic
1) Hemothorax massif compliqué d'un choc hypovolemique post plaie thoracique par arme blanche
Examen complémentaires
Bilans en urgence
Traitement
1. Buts
• Lever le choc
• Décompression du thorax
2. Moyens et méthodes
82
• Geloplasma 1000th
• SS 0.9% 50cc en VV
• Pose d'un drain thoracique à la septième espace intercostal gauche ligne axillaire moyen ramenant
600cc de liquide hematique
• Tramadol 100mg/8h in
• Diclofenac 75mg/12h in
Évolution
• Ablation du drain
• Fedate sp 15ml/jr
Cas 2 :IDENTIFICATION
L G agée de 19 ans, élève, célibataire, réside à TAKASKO ,de religion catholique.
MOTIF DE CONSULTATION
Douleur abdominale depuis 24h.
HISTOIRE DE LA MALADIE
83
Le début remonte à 24h, par l’installation progressive d’une épigastralgie d’intensité croissante a
type de crampes permanente sans facteurs déclenchant ou d’accalmie, ne cédant pas a la prise
tramadol injectable sans autres signes associées évoluant en contexte a fébrile. Qui va motiver
cette consultation aux urgences de HR Garoua.
ANTECEDENTS Chirurgicaux:
ras .
Médicaux: ulcère gastrique depuis 2ans traité par la prise régulière de diclofénac.
Immuno-allergiques: GsRH? EHb? N’a jamais reçu de transfusion sanguine, pas d’allergie
médicamenteuse ou alimentaire connue.
Familiaux :Pas de pathologie chronique héréditaire connue à ce jour chez les collatéraux et les
descendants.
L’abdomen : non distendu, peu mobil a la respiration défense généralise, cri de ombilic
84
RESUME
Il s’agit d’un patient de 19ans, élève amené en consultation pour épigastralgie évoluant depuis 24
heures a type de crampes aux antécédent de plusieurs crises d’ulcère gastrique traité par la prise de
diclofénac. Chez qui l’examen clinique révèle :
DIAGNOSTIC
Diagnostic positif : péritonite aigue généralisé d’étiologie :
- Perforation gastrique ? -
Appendicite ?
EXAMEN COMPLEMENTAIRES
➢ Diagnostique :
- ASP : non disponible
- Echographie abdomino- pelvienne : conclusion = infiltration avec sensibilité
péritonéale diffuse associé a un épanchement péritonéale de moyenne abondance
compatible avec un abdomen aigue : péritonite généralisée sur perforation digestive
( a confronter avec reste du bilans ).
➢ Pré thérapeutique :
- Nfs : hyperleucocytose a prédominances granulocytaires
- TP/TCK : normal
- GS/RH : B+
- Sérolav
TRAITEMENT
But :
- soulager la douleur
- Traiter l’étiologie
- Traiter et prévenir les complications
Moyens et méthodes
➢ Médicaux
Non médicamenteux
85
4) Rien per os
5) Consultation pré anesthésie
Médicamenteux
Surveillance
➢ Chirurgicaux
CRO : Sous AG laparotomie médiane dans abdomen permettant le drainage environ 4500 ml de
liquide purulent, exploration permet de mettre en évidence une perforation a la région pylorique
diamètre environ 0,7 cm. Nous réalisons une suture de la région perforatrice en deux plans.
Appendicectomie de principe, lavage abondant de la cavité abdominale, pose de deux drains et
fermetures de la paroi plan par plan
1) Evolution de J7 à J10 favorable sur ce traitement. Sortie prévue J12 sous relais oral.
2) Amoxicilline + AC cp 500mg : 2cpx3/j pdt 7j
3) acéclofénac + paracétamol cp 100/500mg 1cpx2/j pdt 7j
4) Oméprazole Cp : 1cp/j pdt 7j
5) Consultation hépato gastro entérologue
6) Rendez-vous dans une semaine
Cas 3 : IDENTIFICATION
Motif de consultation :
86
Début des symptômes il ya 1h par l’apparition brutale d’une tuméfaction inguinale gauche
douloureuse survenue d’un effort physique intense limitant toute activité associée à des sueurs
profuses qui va motiver la présente consultation.
3- Antécédents :
Enquête de systèmes :
5- Examen physique :
Abdomen non distendu, souple sans masse palpable, masse inguinale gauche de consistance molle,
impulsive et expansive à l’effort de toux, irréductible et douloureuse, bruits du péristaltisme
perçus.
Diagnostic:
87
Résultats disponibles : sérologie VIH négative ; taux d’hémoglobine à 13,4g/dl ; groupe sanguin O
rhésus + ; TP 98% ; TCK 26s
Examen physique sans particularité, la plaie oblique de la fosse iliaque gauche propre
Ciprofloxacine 500mg 1cp x 3/j x 5j et Paracétamol 500mg 2cp x 2/j si douleurs Pansement
Cas 4 : IDENTIFICATION
YA,sexe féminin,âgée de 10ans, réside à Poumpoumre,élève
88
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début remonte à environ 1 mois de la présente consultation par une chute, avec réception sur le
membre supérieur gauche. Il s’en est suivi une déformation puis une impotence fonctionnelle du
dit membre associé à une plaie du bras laissant voire l’humérus et des saignements.Devant ce
tableau,les parents décident de consulter un tradipraticien où une prise en charge orthopédique
avec des attelle de fortune a était faite.L’évolution est marquée par la surinfection de la plaie puis
l’extension de celle-ci à tout l’avant-bras gauche avec signe de nécrose.Ceci motive donc la
présente consultation.
ANTECEDENTS
Chirurgie: elle n’a jamais subi d’intervention chirurgicale.
EXAMEN PHYSIQUE
Paramètres: T=36,5°C TA= 120/60 mm Hg FC=85 bpm FR = 21cpm Pds= 22kg
Tête et cou : Conjonctives rosées pas d’ictère des sclérotiques ni d’adénopathie cervicale.
RESUME
Il s’agit d’une patiente de 10ans,sans antécédents particuliers,emmenée en consultation pour plaie
du membre supérieur gauche évoluant depuis 1 mois compliquant une fracture ouverte du
bras.Chez qui l’examen clinique révèle :
89
DIAGNOSTIC
Diagnostic positif : Gangrène du membre supérieur gauche mi brachio-antibrachiopalmaire
compliquant une fracture ouverte du bras gauche négligée.
EXAMEN COMPLEMENTAIRES
NFS : normale, VIH -, AgHBs-, Radiographie du bras gauche : fracture 1/3 distal de l’humérus
avec début d’une dyaphisite
TRAITEMENT But
:
Moyens et méthodes :
- Chirurgie :
post-opératoire :
Evolution
90
Cas 5 : IDENTIFICATION
AK, sexe masculin, âgé de 60 ans, de religion musulmane, ancien commerçant, réside à Lagdo
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début remonte à environ 2 semaines par des difficultés à uriner à type du retard du jet
mictionnel,et de pollakiurie. Ceci sans notion d’automédication. L’aggravation de ces symptômes
avec incapacité totale à uriner, il y’a 5 jours motive la présente consultation.
ANTECEDENTS
Chirurgie: pas d’opération chirurgicale connue
Médicaux: diabétique de type 2 depuis 10ans, suivi sous glucophage 500mg (2cpx3/j),
Daonil(1cpx2/j)
Tête et cou :Les conjonctives sont rosées, pas d’ictère des sclérotiques ni d’adénopathie cervicale.
Au Toucher Rectal : la prostate est augmentée de taille, rénitente, avec absence du sillon médian.
91
RESUME
Il s’agit d’un patient de 60ans,diabétique suivi et contrôlé sous glucophage et daonil.Il a été amené
en consultation pour difficulté à uriner évoluant depuis environs 2 semaines.Chez l’examen
clinique revèle :
DIAGNOSTIC Diagnostic
positif : hypertrophie bénigne de la prostate
Echographie vésico-prostatique :HBP énorme 100,44 cc et ECG : rythme sinusal avec bradycardie
TRAITEMENT Buts
:
- Traiter la cause
- Soulager la douleur
- Eviter les complications
Moyens et méthodes :
- Cat en urgence :
1) Hospitalisation dans le service de Chirurgie +
2) Mise en place d’une sonde urinaire
3) puis préparation pour une intervention chirurgicale pour prostatectomie
- chirurgie : Trouvailles per opératoire
92
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début remonte à environ 5 quelques semaines, par la survenue progressive d’un déficit moteur
des 2 membres inférieurs sans notion de traumatisme antérieure,de rhinorrhée ni d’hyperthermie.
Ceci motive une consultation 2 mois plutard dans un centre de santé intégré de Kolofata où il
aurait était prise en charge.L’évolution sera marquée par la persistance du déficit et une
amyotrophie des 2 membres inférieurs. D’où la présente consultation.
93
ANTECEDENTS
Médicaux: pas de pathologies chroniques connues chirurgicaux:
pas d’antécédents chirurgicaux
Immunoallergique : Bon état vaccinal selon sa mère ?GSRh ? ELHb ? Sérologie HIV? Allergie?
EXAMEN PHYSIQUE
Patient conscient, bien orienté dans le temps et dans l’espace. Il présente un bon état général.
Tête et cou : les conjonctives sont rosées, les sclérotiques sont anictériques, pas de cernes
oculaires, pas d’encombrements nasal.Bon hygiène dentaire et la cavité buccale est propre et
humide.Pas d’adénopathies cervicomandibulaires.
Membres :les membres supérieurs sont normaux tandis que les membres inférieurs ont une
amyotrophie asymétriques des jambiers antérieurs, des hamstring et du grand fessier plus marquée
à gauche.On note une déformation en varus ,pied bot du côté gauche.
Examen neurologique :
94
RESUME
Il s’agit d’un patient de 12 ans, dont l’état vaccinal n’est pas documenté,amené en consultation
pour faiblesse des 2 membres inférieures et difficulté à marcher évoluant depuis quelques
semaines.Chez qui l’examen clinique révèle :
DIAGNOSTIC
Diagnostic positif : Poliomyélite aigue antérieure Diagnostic
différentiel :
EXAMEN COMPLEMENTAIRE
- NFS,
- LCR avec analyse virologique non disponible, - Prélèvement des selles et analyse au
CPC Garoua, - L’électromyographie non disponible.
TRAITEMENT But
:
Moyens et méthodes :
- Non médicamenteux
1) Hospitalisation dans une chambre individuelle
2) positionnement adéquat du corps
3) mobilisation active
95
Evolution :
J1 à J5, on note une évolution favorable et transféré dans le service de réadaptation fonctionnelle.
Cas 2 : IDENTIFICATION
HM,de sexe feminin, âgée de 2 ans,non scolarisée, réside à Mangavé.
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début remonterait à 2 semaines par la survenue des selles liquides environ 3 épisodes par jour
motivant une automédication à base des potions traditionnelles.L’évolution sera marquée par
l’amendement momenté. La recrudescence une semaine plutard motive une réhydratation par du
SRO dans un CSI avec une évolution favorable.Quelques jours après,la survenue d’une asthénie
profonde et une anorexie totale motive la présente consultation.
ANTECEDENTS
Médicaux: pas de pathologie chronique connue, pas d’hospitalisation antérieure.
Immuno-allergique: GSRh ? ELHb? Elle est bien vaccinée selon le programme élargi de
vaccination mais n’a pas eu de rappel vaccinal, pas d’allergie médicamenteuse connue
Autres : dors sous moustiquaire imprégnée d’insecticide et le dernier déparasitage est inconnu
Familiaux : les 2 parents sont infectés par le VIH, découverts il y’a 5ans, suivi sous TARV. Elle
est 2ème d’une fratrie de 2 dont l’ainé est décédé à l’âge d’un an de cause inconnue.
Signes négatifs : pas de vomissement, pas de constipation, pas de douleur abdominale, pas de
diarrhée ni de convulsion.
96
Tête et cou : Les yeux sont enfoncés. Les conjonctives sont rosées, les sclérotiques anictériques, la
cavité buccale humide. Il n’y’a pas d’adénopathies cervicales ni de raideur de la nuque et
l’examen ORL est normale.
Thorax : les côtes sont saillantes, pas de déformation du thorax bonne ampliation thoracique pas
de signes de détresse respiratoire. L’examen pulmonaire et cardiaque est normal.
Abdomen : il est plat pas de cicatrice et mobile avec la respiration. Pas HMG et ni de SMG. On
note une bonne sonorité et les BHA sont audibles et normaux.
Membres: pas déformation des membres, pas d’adénopathies périphériques. Les pouls
périphériques sont filant, le TRC < à 3s, pas de pâleur palmoplantaire et les extrémités sont
chaudes. On ne note pas de signe de Kernig ni d’œdème de membres inférieurs.
RESUME
Il s’agit d’une patiente de 2ans,issue d’une famille dont les 2 parents sont infectés par le VIH sous
traitement et dont un frère ainé est décédé à l’âge d’un an, de cause inconnue.Elle a était amenée
en consultation pour fatigue et refus de manger évoluant depuis 2semaines.Chez qui l’examen
clinique révélé :
DIAGNOSTIC
Diagnostic positif : malnutrition aigüe sévère sur probable terrain d’immunodépression par le VIH
DIAGNOSTIC DE TRAVAIL
SIDA pédiatrique compliqué de malnutrition sévère
97
TRAITEMENT
But :
- Améliorer la qualité de vie et l’état
nutritionnel de la patiente Moyens et
méthodes :
1) F75 130cc/kg en 8 repas soit 104 cc/3h
2) résomal 100cc/2h, puis boire à volonté
3) cotrim 480mg cp : 1cp/j
4) ampi inj : 250mg/08h
5) nystatine sirop : 1mlx4/j
6) vitamine A 200000ui : j1, j2, j14
7) vitamine B complexe : 1cp/j
Evolution :
Paramètres : Pds=6,5kg ;PB=9,5cm ; T=78cm ;pas d’oedeme des membres inférieures CAT
- Ampi 250mg/08h
- Nystatine sirop 1mlx4/j
- Cotrim cp 480mg :1cp/j
- ATPE 2 sachets/j
- Bouillie enrichie
Paramètres : Pds=6,5kg ;PB=9,7cm ;taille=74cm ;pas d’œdème des membres inférieurs CAT
1) TARV(confert UPEC)
2) Amoxicilline cp 500mg: 1cpx2/j
3) Nystatine sirop : 1mlx4/j
4) Cotrim 480mg: 1cp/j
5) Mébendazole 100mg cp : 1cpx2/j
6) ATPE plus bouillie enrichie
7) Transfert dans un CNA
98
Cas 3 : IDENTIFICATION
K M B, 13jours de vie, de sexe masculin,
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début remonte à 24 heures par la survenue des pleurs incessants sans vomissements ni trouble
du transit en contexte de fièvre. Ceci sans notion d’automédication. La persistance des pleurs
motive la présente consultation.
ANTECEDENTS
Mère est G1P2 002, elle est décédée à J1 par hémorragie du post-partum, après accouchement à
domicile d’une grosse gémellaire non suivie. Elle a donné naissance à des faux jumeau, dont la
sœur jumelle ayant un poids de 2430g en bonne santé apparente et lui a 2400g.Les deux ont une
alimentation artificiel et pas encore vaccinés.
Abdomen :il est non distendu, souple sans masse palpable, les bruits du péristaltisme sont présents
et normaux.
OGE : ils sont de type masculin sans ambiguïté sexuelle, orifice anal est perméable.
Examen neurologique :
RESUME
Il s’agit d’un nouveau-né jumeau de 13 jours de vie,de petit poids de naissance, orphelin de mère
dès la naissance, d’une grossesse gémellaire non suivie. Il est sous une alimentation artificielle et
99
il n’a pas encore était vacciné. Il a été amené en consultation pour pleurs incessants depuis 24h.
Chez qui l’examen physique révèle :
- Un état général altéré
- Un syndrome inflammatoire à réponse systémique
- Le tonus actif et les réflexes archaïques légèrement émoussés
DIAGNOSTIC Diagnostic
positif: Infection néonatale tardive chez un jumeau hypotrophe,
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
NFS : hyperleucocytose à 30000/mm3 à prédominance granulocytaire avec thrombocytose à
350/mm3.
GE/TDR : négatif
ECBU : négatif
TRAITEMENT
Liquides : 100cc/Kg/24h
- Lait : 50cc/Kg/24h soit 20cc/4h à répartir en 6 repas à augmenter par palier de 20cc (max :
200cc/Kg/24h)
- Voie veineuse : SG 5% 50cc/kg/24h soit 120cc/24h en garde veine
Evolution :
Conclusion : apyrexie
CAT : sortie ce jour avec un poids de 2679g, BCG et POLIO 0 reçus relais Fuclocloxaciline sirop
dose poids fois 2/jr pendant 7 jours
100
Cas 4 : IDENTIFICATION
R, sexe feminin, âgée de 7ans, non scolarisée, réside à Dogaré, Peuhl et de réligion musulmane
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début remonterait à 2 jours par des douleurs abdominales diffuses, d’intensité modérée, sans
irradiations, sans facteurs déclenchant ni d’accalmie associé à des selles liquides. Quelques jours
plutard la survenue des céphalées frontales, très intenses accompagnées d’un épisode de
vomissements en jet en contexte fébrile, motive une automédication à base du paracétamol
(2cpx2/j pdt 3j). La persistance de ces céphalées en contexte de fièvre motive une consultation a
HD de Gashiga où une prise en charge non documentée a était faite. L’évolution sera marquée par
la persistance de la fièvre avec une altération de la conscience. D’où la présente consultation.
ANTECEDENTS
Médicaux: pas de pathologie chronique connue, plusieurs hospitalisations antérieures pour
paludisme non documenté.
Immuno-allergique: GSRh ? ELHb? Elle n’a jamais été vaccinée, pas d’allergie médicamenteuse
ni alimentaire connue
Autres : ne dors pas sous moustiquaire imprégnée d’insecticide et le dernier déparasitage est
inconnu
Familiaux : les parents sont en bonne santé apparente. Elle est 1ère d’une fratrie de 3, dont le
dernier est le seul garçon, âgé de 13 mois, jamais vacciné tout comme ses 2 deux grandes sœurs.
101
Tête et cou : les conjonctives sont rosées etles sclérotiques sont anictériques. La cavité buccale
humide et langue saburale, pas d’adénopathies cervicale, présence d’une raideur de la nuque et
l’examen ORL est normale
Thorax : pas de déformation du thorax, on note une bonne ampliation thoracique, une sonorité
pulmonaire normale et ainsi que l’auscultation pulmonaire. Les bruits B1 et B2 sont audibles,
réguliers et tachycarde sans souffle.
Abdomen : Il est plat pas de cicatrice et mobile avec la respiration. Pas d’HMG ni de SMG, on
note une sonorité normale et le BHA audible et normal.
Membres: pas déformation de membre, pas d’adénopathie périphérique. Les pouls périphériques
sont filant, le TRC < à 3s.IL n’y’a pas de pâleur palmoplantaire et les extrémités sont chaudes.
Pas d’œdème de membres inférieurs.
Examen neurologique : Les signes de Brudzinski et Kernig sont absents . Les réflexes sont
normaux.
RESUME
Il s’agit d’une fille de 7 ans, non scolarisé, jamais vaccinée amené en consultation pour fièvre
avec altération de la conscience depuis 2 jours. Chez qui l’examen clinique revèle :
- Coma stade I
- un syndrome inflammatoire a réponse systémique
- un syndrome d’irritation méningé
DIAGNOSTIC
Diagnostic positif : Méningite bactérienne (AEG, altération de la conscience, SIRS, signes
d’irritation méningé)
Diagnostic différentiel :
102
- BU : sans particularité
TRAITEMENT But
:
Moyens et méthodes :
- Non médicamenteux :
1) Voie veineuse SS 0,9% 500/12heures a alterner avec SG 5%
2) Mise en place d’une Sonde urinaire à demeure et d’une sonde nasogastrique pour
alimentation
- Médicamenteux :
1) Dexaméthasone 4mg : 2,55mg/06h jusqu’à J4 (15 minutes avant l’antibithérapie)
2) Ceftriaxone 2g/24h
3) Gentamycine injec 80mg/24h
4) Paracétamol inj 250mg/8heures si T°≥38,5°C et mesures physiques 5) Surveillance : état
de conscience, les paramètres
Evolution :
J9 : sortie ce jours relais cefixime 200mg 1Cp fois 2/Jr transfert au CPC Garoua pour vaccination
103
Cas 5 : IDENTIFICATION
A A, âgée de 02 ans, moundang, résident a Soweto
MOTIF DE CONSULTATION
HISTOIRE DE LA MALADIE
ANTECEDENTS.
Personnels
Médicaux : RAS
Chirurgicaux : jamais opéré
Immunologiques : GSRH ? EPHB ? Vaccins du PEV faits selon la mère.
Aucune sérologie connue, Pas d’allergie connue.
Alimentaires : Nourrit au plat familial
Environnementaux : dors le plus souvent sous MILDA.
Toxicologiques : RAS
Développement psychomoteur : bon pour l’age
Familiaux : RAS
REVUE DES SYSTEMES.
EXAMEN PHYSIQUE.
Nourrisson éveillé
104
RESUME.
DISCUSSION DIAGNOSTIQUE.
Diagnostic étiologique :
EXAMENS COMPLEMENTAIRES.
TRAITEMENT.
Buts :
Corriger la déshydratation
Traiter la cause Eviter les complications
105
- MOYENS MEDICAUX :
Réhydratation plan B : SRO à osmolarité réduite à 75ml/kg/4H soit environ
500ml/02h.
Genta 40mg/24H
EVOLUTION.
CAT :
106
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début remonte à 3 jours, correspondant au 15e jour du postpartum, par la survenue des douleurs
abdominopelviennes, insidieuses, à type de brulure, d’intensité modérée, sans irradiation, sans
facteurs déclenchant ni d’accalmie et associée à des lochies fétides de faible abondance. Ceci en
contexte a fébrile et sans notion d’automédication. L’augmentation de l’intensité de la douleur et
des lochies plus fétide motive la présente consultation.
ANTECEDENTS Obstétricaux
: G1P1001 ; DDR= ?
107
Signes négatifs : pas de vomissements, pas de constipation ni diarrhée, pas de céphalée, pas de
dysurie
Tête et cou : Les conjonctives sont rosées, les sclérotiques anictériques et la cavité buccale est
propre et humide.
Abdomen : L’abdomen est légèrement distendu, l’utérus est non globuleux avec une HU à 15 cm.
On note une douleur hypogastrique à la palpation.
A l’examen du spéculum : la muqueuse vaginale est peu rosée, le col est non érythémateux,
laissant couler un filet de lochies.
Toucher vaginal : la garniture est souillée de lochi serosanguinolants et fétides ainsi que la vulve.
Le col est long et fermé, sensible à la mobilisation et les annexes sont libres. L’utérus est
augmenté de taille. Le doigtier ramène beaucoup de lochi nauséabondes.
Membres : Il y’a pas d’œdèmes des membres inférieures. Et le reste de l’examen est sans
particularité.
RESUME
Il s’agit d’une patiente de 24ans, mariée, G1P1001, au 15 jour post partum d’un accouchement
normale à terme sans autres antécédents particuliers. Elle a été amenée en consultation pour
douleur pelvienne, lochi fétide depuis 3 jours. Chez qui l’examen clinique retrouve :
DIAGNOSTIC
Diagnostic positif : Endométrite du post partum
Diagnostics différentiels :
- Infection urinaire
EXAMEN COMPLEMENTAIRES
- Echographie pelvienne : utérus vide et les annexes intacts
108
TRAITEMENT But
:
- Soulager la douleur
- Stériliser le foyer infectieux
- Prévenir les complications
Moyens et méthodes :
- Non médicamenteux
Hospitalisation
Voie veineuse sérum salé 0,9% 500cc/12h
- Médicamenteux
1) ofloxacine inj : 200mg / 8h en IV
2) Gentamicine : 160 mg / 24h en IV
3) Métronidazole inj : 500 mg /8h en IV
4) Spasfon 80mg inj : 2 amp en IM
5) Paracétamol 500mg cp : 2-2-2
6) Tardyféron B9 : 1cp/jour
Evolution :
- Apyrexie à J5
- J7 pas de douleur abdominale et sortie sous :
1) Amoxicilline cp 500mg : 2cpx3/j
2) Métronidazole cp 500 mg : 2cpx3/j
3) Tardyféron B9 : 1cp/jour
Cas 2 : IDENTIFICATION
Madame L A âgée de 25 ans,mariée,G2P1001,DDR=02/10/19, de religion musulmane et réside à
Galbidjé
109
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début remonte à environ 9 jours, par la survenue d’une douleur abdominale, insidieuse, à type
de compression, non irradiante sans facteur déclenchant, aggravant ni d’accalmie accompagnée
des saignements per vaginal de faible abondance non fétide de faible abondance. Ceci motive une
automédication à base de paracétamol 500mg 3cp/j pendant 4 jours. L’évolution sera marquée par
une légère amélioration. Une semaine plus tard, la persistance de saignements et l’exacerbation de
la douleur abdominale motive la présente consultation.
ANTECEDENTS
Obstétricaux : G2P1001 ; DDR=02/10/19 (aménorrhée de 10 semaine) ; trouble de fertilité durant
6 ans.
Tête et cou : les conjonctives sont rosées, les sclérotiques anictériques et la cavité buccale est
propre et humide.
Abdomen :il est légèrement distendu, on note une défense abdominale avec une masse à la fosse
iliaque droite.
110
Spéculum : muqueuse vaginale est rosée, col est violacée,laissant couler un filet de sang noirâtre
de l’endocole.
Toucher vaginal : la vulve est souillée de sang noirâtre; col long fermé, sensible à la mobilisation,
masse annexielle droite. Le cul de sac est bombé et douloureux. L’utérus est légèrement augmenté
de taille. Le doigtier rama de trace de sang noirâtres non fétide.
RESUME
Il s’agit d’une patiente de 34 ans,mariée,G2P1001, avec uneaménorrhée de 8 semaines et un
antécédent d’infertilité secondaire ayant duré 6 ans.Elle a été amenée en consultation pour douleur
abdominale diffuse et saignement pervaginal évoluant depuis 15jours.Chez qui l’examen clinique
retrouve ce jour :
DIAGNOSTIC Diagnostic
positif : grossesse extra-utérine droite rompue
Diagnostics différentiels :
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
- NFS : normale pour la ligné blanche et plaquettaire, un HB=9g/dl normocytaire
normochrome
- TEST DE GROSSESSE : positif
- Echographie abdominopelvienne : présence d’une masse solide annexielle droit de 9-10cm
de diamètre et d’un épanchement minime dans le cul de sac de Douglas: GEU non rompue
- Echographie endo vaginale : vacuité utérine
- β HCG : 2000 UI/L
- TP/TCK : 90%, 36S sec
- PCV +ATB : non disponible
TRAITEMENT But
:
- Soulager la douleur
- Prévenir et traiter les complications
111
Moyens et méthodes :
➢ Non médicamenteux :
Hospitalisation
Pose d’une voie veineuse, SS 0,9% 500cc/12h
Pose d’une sonde urinaire
➢ Médicamenteux :
1) Une voie veineuse, SS 0,9% 500cc/12h
2) Ceftriaxone inj : 2g/24h
3) Tramadol inj :100mg/08h
4) Transfusion d’une poche de sang entier isogroupe isorhésus
➢ Chirurgicaux
1) Laparotomie médiane sous ombilicale d’urgence sous anesthésie générale 2)
Trouvaille per opératoire et gestes:
- épanchement péritonéale de sang noirâtre de 300cc qui a était aspiré, une masse
faite d’agglomération des anses et des adhérences dans la fosse iliaque droite,
- identification et séparations des différentes structures anatomiques,
- une grossesse extra-utérine ampullaire, droite anciennement rompue avec le corps
jaune ipsilatérale,
- salpingectomie totale et appendicectomie de principe .
- Lavage abdominale au sérum physiologique plus de la Bétadine.
- Puis fermeture de la paroi abdominale
-
Evolution :
Cas 3 : IDENTIFICATION
N.R âgée de 33 ans, sécrétaire, G3P2002, habitant à petit paris , mariée, de religion
catholique, d’ethnie haoussa. DDR : 02.09.2019.
MOTIF DE CONSULTATION
112
ANTECEDENTS.
Personnels.
Gynécologiques. K13 4-5/28 régulier
-Cycle menstruel : ---DDR : 02.09.2019. Ménarches : 13 ans.
113
RESUME.
Gestante de 26 ans G3P2002 ; dont la DDR remonte au 15-01-2019, soit 17 semaines et 03
jours de gestation au moment de la consultation ; référée d’un dispensaire de la place pour
vomissements un contexte de fièvre avec frissons et hypersudation, évoluant depuis 05
jours. L’examen clinique retrouve ce jour :
- Des signes sympathiques de grossesse.
- Des céphalées
- Un syndrome de réponse inflammatoire systémique ;
- TV : un col fermé, postérieur et ferme, long avec un utérus augmenté de
taille, sans douleur ni masse du CDS de douglas ou des annexes.
DIAGNOSTIC
Diagnostic positif : Paludisme gravidique sur grossesse de 17 semaines 3 jours.
Diagnostics différentiel : Infection urinaire.
EXAMENS COMPLEMENTAIRES.
114
TRAITEMENT
Buts :
Baisser la fièvre
- MOYENS MEDICAUX :
• Antipyrétique : Paracétamol injectable à 1G toutes les 08 heures.
• antipaludique : Quinine injectable 600 mg en 04 heures toutes les 08 heures dans SG 5%
500 cc à 42 gouttes par minute.
• Surveillance FC, FR, T°, vomissements, céphalées/ 12 heures.
EVOLUTION.
Evolution favorable : Régression des céphalées ; amendement des vomissements ; apyrexie à J2
d’hospitalisation, Paramètres obstétricaux normaux durant toute l’hospitalisation. Sortie autorisée
à J4 sous artémether + luméfantrine 1Cp* 2/ jr pendant 3jours avec counseling sur les
consultations prénatales.
Cas 4 : IDENTIFICATION
Madame A, âgée de 17ans,ménagère, G1P000,DDR ? AG(9mois),DPA ?, de religion musulma, ne
réside à Morouaré.
HISTOIRE DE LA MALADIE
Le début remonte à 2 jours par la survenue des douleurs lombaires d’intensité moyenne, irradiant
en région pelvienne à type de contraction utérine sans notion d’hydrorrhée en contexte apyrétique
sur aménorrhée gravidique de 9 mois. Motivant une consultation dans le CMA de Kolléré où elle
a été admise en salle de travail et les contractions ont été stimulées durant les 48 heures avec de
115
l’ocytocine 10 UI. Le travail dystocique a été diagnostiqué puis elle nous est référée pour méilleur
prise en charge
HISTOIRE DE LA GROSSESSE
- G1P0000, 2 CPN faits dans le CMA de Kolléré ; DDR ? AG (9mois ?),DPA ?,
- Bilans : VIH- ; AgHBs- ; ToRCH ? PCV ? BU? Glycémie à jeun? taux d’hémoglobine ?
- Prophylaxie : 2 doses de VAT ; 3doses de TPI ; Fer acide folique prises ; MILDA+ ;
ANTECEDENTS Gynécologique:
DDR ? DPA? AG (9mois), Cycle régulier.
Chirurgicaux : aucun
Familiaux : les parents non pas de pathologies chroniques connues, pas de notion de césariennes
chez la mère ni les sœurs
Examen obstétricale
116
Les mensurations
- La HU=33 cm la CA=90cm
- Le PFE =2970g +/- 250g (mbu)
RESUME
Parturiente de 17ans, primipare à terme reféré pour meilleure prise en charge d’un travail
dystocique évoluant depuis 48 heures aux Antécédents de grossesse mal suivie Chez l’examen
physique met en évidence :
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
- NFS : anémie sévère à 7,9 g/dl ; groupe sanguin rhésus=O+
- TP/TCK : 80%, 32 sec
- BU : sans particularité
- Uréé /Créat : non disponible
TRAITEMENT
But :
➢ Non médicamenteux :
Hospitalisation
Pose d’une voie veineuse SG 10% Pose
d’une sonde urinaire
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➢ Chirurgicaux
Césarienne d’urgence indiquée pour DCP
CRO : sous rachi anesthésie incision pfannestiel, hystérectomie segmentaire transverse basse ,
extraction podalique d’un fœtus vivant pesant 3000mg sexe masculin APGAR 6,7,9,
hystérorarphie en un plan , fermeture pariétal plan par plan .
CAT Post OP :
2. VVp : 2500cc/24h
Cas 5 : IDENTIFICATION
Madame A D,âgée de 34ans, enseignante à,G3P2001, DDR=11/02/2019, AG=40SA
DPA=18/12/2019, réside à Poli de religion chrétienne protestante.
118
MOTIF DE CONSULTATION
Référée de l’hôpital de distict de Poli pour césarienne élective indiquée pour position de siège sur
utérus cicatriciel chez patiente infectée par le VIH.
- G1 : 2008, ANAT d’un bébé de sexe masculin, poids de naissance 3500g, APGAR inconnu,
dans une clinique à Yaoundé, suites simples.
- G2 : 2009, ANAT d’un bébé de sexe masculin, poids de naissance 4000g, APGAR
inconnu,mais notion de réanimation néonatale, à l’hôpital central de Garoua, suites
simples.Décédé à 1ans de vie de cause inconnue.
- G3 : grossesse actuelle : 7 CPN faits dans le l’hôpital de district de Poli :
• Bilan : VIH+ ;AgHBs- ; ToRCH ?PCV=pas de flore pathologique, BU=pas d’albuminurie
ni de glycosurie ;Glycémie à jeun=0,7 à la 25 SA, taux d’hémoglobine=13g/dl,BW-,
• Prophilaxie : 5 doses de VAT ;4 doses de TPI ; Fer acide folique prises ;MILDA+ ;
• Pathologies durant la grossesse : paludisme traité par la quinine par voie parentérale
• 2 échographies : la première 11/04/19 à 37SA+5j et la deuxième 15/12/19,montrant une
GIUMFE,de sexe masculin en position de siège,placenta fundique antérieur bien fixé.
Familiaux les parents non pas de pathologies chroniques connue pas de notion de césariennes
chez la mère ni les sœurs.
Examen obstétricale
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Les mensurations
- La HU=34cm la CA=101cm
- Le PFE =3468g +/- 250g (Mbu)
Auscultation
RESUME
Patiente de 34ans, G3P2001, infectée par le VIH et suivi sous trithérapie, venue pour césarienne
élective sur grossesse bien suivie, post-datisme sur utérus cicatriciel avec fœtus en position de
siège. Chez qui l’examen clinique fait état :
TRAITEMENT
Intervention chirurgicale : césarienne élective indiquée pour position de siège sur utérus cicatriciel
chez patiente infectée par le VIH
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CRO : sous rachi anesthésie incision pfannestiel, hystérectomie segmentaire transverse basse ,
extraction podalique d’un fœtus vivant pesant 3300mg sexe masculin APGAR 6,7,10
hystérorarphie en un plan , fermeture pariétal plan par plan .
CAT postopératoire :
CAT du bébé:
121
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
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Nos recommandations
-Assurer un bon suivi des étudiants aussi bien en phase préparatoire du stage (avec notamment la dispensation
des cours de Santé Communautaire) que sur le terrain, dans les différentes AS.
-Assurer une meilleure organisation de stage de santé communautaire en informant les structures d’accueil
dans un délai raisonnable avant l’arrivée des étudiants
- D’organiser des ateliers de formation pour le personnel de santé sur la prise en charge des urgences
obstétricales, chirurgicales et néonatales
- D’assurer le recyclage du personnel de santé concernant la prise en charge des complications sur
grossesse et en post opératoires
- D’assurer une meilleure supervision du personnel de santé
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ANNEXES
-Age : o < de 20 an o 21-29 ans o 30-39 ans o 40-45 ans o >45 ans o Imprécis
Examen obstétricale :
o Rachianesthésie
o Imprécis
o Médiane
o Joël Cohen
o Imprécis
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-Complications
❖ Maternelle
Peropératoires : Si oui préciser :
o plaie vésicale
• Autres………………………….
Post
opératoires : o
Suppuration de la plaie o
Sepsis sévère o Fistule
vésicale o Endométrite
o Prééclampsie du post partum
o autres………………………………
❖ Néonatales :
* Mortalité néonatale o Oui o Non
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