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PROCEDURE DE FABRICATION DES CITERNES

Les cuves sont fabriquées sur une ligne d’assemblage selon un processus
séquentiel dont les étapes sont les suivantes,
Coupe à longueur des tôles

 Les tôles sont prélevées sur un stockage à plat, à l’aide d’un palonnier à
ventouse et sont disposées sur une table à butées pour un cisaillage à la
longueur voulue, correspondant à la circonférence déterminée par le diamètre de
la citerne.

Cintrage des tôles coupées

 La tôle à longueur est envirolée au diamètre requis sur un équipement à


commande numérique permettant de croquer les extrémités automatiquement.

Raboutage des extrémités

 La virole est alors fermée par un cordon de soudure intérieur réalisé au


procédé SAW sur une machine spécialisée dite « Rabouteuse »

 Soyage des bords

 Extraite de la rabouteuse, la virole est alors présentée à une enviroleuse à


galets dite « Soyeuse » qui pratique un bord tombé circonférentiel sur une des
extrémités, lequel permettra ultérieurement l’emboitage des viroles successives
et des fonds bombés.

Accostage des viroles

 L’emboîtement des viroles est effectué sur une ligne d’accostage à l’aide
d’anneaux spéciaux qui agrippent chacune des deux pièces et les forcent à
l’emboitement par rapprochement sous l’effet de vérins hydrauliques. Un
opérateur effectue alors des points de soudure au procédé GMAW pour conforter
l’assemblage.

Soudage des joints

 La citerne assemblée est transportée à l’aide du pont roulant et déposée sur


des vireurs automoteurs, sous le bras de la potence de soudage. La cuve est
mise en rotation et le soudage du joint au procédé SAW, s’effectue en continu. La
potence est mobile en translation pour atteindre la localisation de chacun des
joints et la vitesse de rotation des vireurs est réglée de sorte à délivrer la vitesse
de déplacement tangentiel réclamée par le procédé de soudage.

Tests d’étanchéité des soudures


 Deux tests sont alors pratiqués à ce stade, un ressuage et une épreuve
pneumatique.

Travaux de finition, accessoires, piquages

 Si la citerne a vocation à être enterrée, la double peau dont les éléments ont
été fabriqués séparément est installée et soudée avec la potence tandis que les
trous d’homme et les supports de chambre étanche sont mis en place et soudés
manuellement.

Traitement de surface

 Conformément aux spécifications, la citerne subit alors les traitements


suivants.  
 Un grenaillage en cabine de type SA 2.5 selon la norme ISO 8501-1 à l’issue
duquel la rugosité Rz dʼenviron 80 microns est mesurée pour vérification selon la
norme ISO 8503-4 . Cette opération s'effectue sous le contrôle APAVE qui délivre
un certificat.
 Un revêtement ENDOPRENE en cabine à manipulateur rotatif, déposé au
pistolet alimenté par un système mélangeur AIRLESS XP70 GRACO. Un contrôle
de l’épaisseur du film sec et des caractéristiques diélectriques est effectué après
durcissement avec un équipement électronique adéquat, sous contrôle APAVE
qui délivre un autre certificat.

Fabrication et pose du châssis-dalle

 Les citernes à enterrer sont livrées arrimées sur des châssis qui servent de
berceaux à la citerne et de ferraillage aux fondations. La fondation en fosse se
résume à couler purement et simplement une dalle béton assurant le lestage de
la citerne après enfouissement.

QMOS - QUALIFICATION DES MODES OPERATOIRES DE


SOUDAGE
 

Trois procédés de soudage sont retenus dans nos fabrications


Procédé SAW – SUBMERGED ARC WELDING

 Ce procédé est dit à arc submergé sous flux solide. Il a été qualifié selon les
exigences de la norme EN 15614 par l’organisme APAVE. Il est utilisé à la fois
pour le soudage des cordons longitudinaux sur la Rabouteuse et des cordons
circulaires sur la Potence de soudage

Procédé SMAW – SHIELDED METAL ARC WELDING

 Ce procédé est dit à électrode enrobée. Nos soudeurs sont qualifiés à ce


procédé de soudage par l’organisme APAVE selon les exigences de la norme EN
287 relatives à la qualification des soudeurs.

Procédé GMAW – GAS METAL ARC WELDING


 Ce procédé est dit semi-automatique à fil plein sous atmosphère gazeuse. Il
est utilisé pour réaliser les points de soudure qui confortent l’assemblage par
emboitement. Il ne fait l’objet d’aucun contrôle, cependant nos opérateurs, pour
d’autres tâches, sont aussi qualifiés à ce procédé.

PROTECTION CONTRE LA CORROSION


 

L'ENDOPRENE  868.06 que nous appliquons en revêtement des cuves à enterrer


est un liant polyuréthanne sans solvant.
Il est applicable à la machine "Airless" chauffante à deux composants. Sa grande
réactivité permet une manipulation très rapide des pièces ainsi revêtues. Sa
formulation a été spécialement mise au point pour obtenir en une seule couche, une
bonne adhérence sur métaux ferreux et une grande dureté alliée à une bonne
résistance aux chocs. Le revêtement polymérisé se caractérise aussi par sa
résistance chimique, en particulier à l'eau.

 Nombre de composants : 2
 Couleur du film sec : Havane
 Aspect du film sec : Brillant
 Masse volumique à 23°C : 1,4 g/ml
 Extrait sec volumique : 100%

L'ENDOPRENE  868.06 satisfait aux exigences des Pétroliers et répond aux Normes
NFE 86-900, DIN 6607, DIN 4681 Teil 3 et EN 12285-1.
Il est conçu pour sʼappliquer en plusieurs passes, humide sur humide, dans une
plage dʼépaisseur nominale de film sec comprise entre 500 et 1500 microns, le choix
final de lʼépaisseur etant déterminé par la spécification dʼutilisation.
LʼENDOPRENE  868.06 sʼapplique par pulvérisation airless à la pression de 120
bars minimum en plusieurs passes humides. L'équipement utilisé assure dʼune part,
un dosage et un mélange automatique et contrôlé des deux constituants, 75% pour
la partie A et 25 % pour la partie B et dʼautre part, leur maintien en température,
50°C à 60°C pour la partie A,15°C à 35°C pour la partie B et ce, depuis les cuves
dʼalimentation jusquʼau pistolet de pulvérisation. En cours dʼapplication, le contrôle
de lʼépaisseur du film humide doit être mesurée en utilisant par exemple la norme
ISO 2808 méthode 1A ou 1B
Lorsque le film a atteint un état de séchage suffisant (8 h minimum à 20°C), les
contrôles prévus doivent être réalisés.
 
Une fiche technique complète est disponible en téléchargement.

CONTRÔLES EN COURS DE FABRICATION


 

En cours de fabrication, des contrôles sont opérés systématiquement. Ils visent


principalement,
L’étanchéité des joints. - Deux types de contrôle non destructif sont pratiqués
 L'essai de réssuage qui a pour but de révéler la présence de défauts
débouchant à la surface du cordon de soudure qui ne peuvent généralement pas
être décelés par un simple examen visuel. L'essai de ressuage utilise un produit
pénétrant à faible tension superficielle administré de l'intérieur, qui transite par
capilarité et fait ainsi apparaître les microfissurations éventuelles.
 Un autre contrôle d'étanchéité s'effectue par la mise en pression de la citerne.
Ce test est fait à l’aide d’une station d’épreuve pneumatique prévue à cet effet.
Après mise en pression de la cuve, l'observation d'une éventuelle chute des
indications manométriques va pouvoir déceler un défaut d’étanchéité.

La rugosité des surfaces à peindre

 L’extérieur des cuves subit un traitement de surface par projection d’abrasifs.


La qualité SA 2.5 pour la rugosité, réclamée par les conditions d'application
ultérieure du revêtement, en conformité avec la norme ISO 12944-5, est obtenue
du traitement. Elle est testée systèmatiquement à l’aide d’un équipement
spécialisé sous le contrôle d'un bureau extérieur type APAVE qui délivre un
certificat.

La qualité du revêtement - Trois types de contrôles sont opérés,

 Controle visuel - Lʼaspect, la continuité, la couleur doivent être uniformes et


exempts de défauts apparents.
 Mesure de l'épaisseur - Lʼépaisseur est mesurée en application de la norme
EN ISO 2808 méthode 7C ou 7D. Elle devra être conforme aux exigences du
cahier des charges et conditions particulières du client.
 Caractéristiques diélectriques - La non-porosité du revêtement est vérifiée
avec un instrument de mesure type ELCOMETER. La tension appliquée est celle
requise par la spécification utilisée, elle sera au minimum de 5 volts par micron
dʼépaisseur de film sec.
 Ces opérations ont lieu sous la surveillance d'un bureau extérieur agréé
type APAVE qui délivre un certificat.

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