Vous êtes sur la page 1sur 2

dans le plus élégant

quartier de Dresde une très belle villa, remarquablement meublée et


ceinte d’un jardin bien entretenu. Dans le cercle des affaires, c'était un
homme en vue et important qui disposait d'énormes revenus financier.

Ce jour là, il était chez lui assis derrière son bureau qu'il contemplait
d’un air sombre. Il jouait avec un stylo en or. Son agitation était telle que
cette ambiance luxueuse ne parvenait même pas à le calmer.

Il s'était levé et arpentait la pièce, perdu dans ses pensées. Il avait


expressément demandé à ses domestiques de ne pas le déranger et de ne
laisser entrer personne.

Pour la première fois depuis des années, la chance l'avait


abandonné. Jusqu'à présent tous ses plans avaient réussi. Seul le cas
<< Frabato >> devenait pour lui une pesante obsession.

Il avait le pressentiment certain que derrière cet homme mystérieux se


cachait un pouvoir beaucoup plus fort que celui qui soutenait sa propre
Loge; les membres, d’ailleurs ne pouvaient réaliser leurs desseins par
leur propre pouvoir mais seulement en faisant appel aux forces du mal.

Un homme était plus puissant que lui ! C'était une réalité qui attisait
inexorablement sa haine et le poussait à persécuter Frabato par tous les
moyens.

Bien que cela lui fût difficile à admettre, il était bien obligé de
convenir que le Magicien avait repoussé toutes ses attaques. Aucun de
ceux qui n’avaient enfreint les strictes lois de la Loge et qui, à ce titre,
avait été punis, n'avaient jamais pu échapper au châtiment.

Sans exception, toutes les victimes, condamnées au tépaphone,


avaient été exécutées. Chaque homme porte en lui une faille grace à
laquelle il est possible de l'atteindre. Depuis que le Grand-Maître avait, en
vain, cherché a découvrir l'existence d’une quelconque faille chez Frabato,
il était plein de haine et animé d'un esprit de vengeance. Il savait déjà
que l’action menée parla police contre le Magicien, pour exercice illégal de
l’hypnose s'était révélée inefficace. Ce présent échec l'avait fortement
déprimé et ses pensées vindicatives Ie hantaient. Quoique capable, en
général, de se contrôler parfaitement, les derniers évènements avaient
tellement endommagés son système nerveux que cet état se lisait sur son

visage.

Vous aimerez peut-être aussi