PHYSIOLOGIE ANIMALE
Régulations hormonales : Ces hormones peuvent avoir des origines diverses (ex :
insuline et glucagon libéré par le pancréas) et au niveau intestinale (CCK, GLP-1). Ces
hormones vont pouvoir agir au niveau de l'organe et du cerveau.
Deuxième type de besoin : les besoins non énergétiques. Pour un tissu donné c'est tout
ce qui concerne :
– Sa construction
– Son maintien
– Sa réparation
– Sa protection
On trouve aussi des glandes annexes qui participent à la régulation des processus
digestifs :
– Glandes salivaires
– Le foie
– Le pancréas
– La vésicule biliaire
Ces glandes annexes vont être reliées aux tubes digestifs par l'intermédiaire de canaux
qui vont permettre la libération de substances qui vont participer à la digestion.
Le tube digestif + les glandes annexes = l'appareil digestif.
Chez l'homme le tube digestif fait 11 mètres de long. Les aliments qui sont dans la lumière
du tube digestif vont être considéré comme à l'extérieur de l’organisme. Dans cette
lumière, les aliments vont être en contact avec différentes enzymes pour être dégradés en
nutriments. Cela fait intervenir des sécrétions qui proviennent de l'estomac, du pancréas
(des glandes annexes).
Les molécules qui vont être dans la lumière vont traverser la paroi de l'intestin pour
retrouver la circulation sanguine (glucides et protides). Certains vont aussi se retrouver
dans la lymphe (Lipides). Dans les deux cas on a un passage à travers la paroi
intestinale : absorption. On a un lien entre l’intestin et le système cardiovasculaire.
La digestion et l’absorption sont favorisés par le phénomène de motricité qui correspond à
des contractions du tube digestif (estomac, intestin). Ces contractions vont faire avancer le
continue luminale (dans la lumière du tube) et cela permettre de brasser (améliore
l’absorption des nutriments).
Régulation nerveuse :
A l'intérieur d'un plexus, les neurones peuvent être en contact les uns avec les autres. Des
neurones d'un plexus peuvent aussi communiquer avec les neurones d'un autre plexus.
Les neurones du plexus peuvent se projeter vers les cibles (muscles pour contrôler la
contraction et les glandes pour contrôler la sécrétion d'hormone). Cette régulation
nerveuse fait intervenir le SNE et aussi le SNA (ortho et para).
peut entrer en contact avec le SNE pour le contrôler. En contrôlant le SNE, il contrôle le
muscle lisse et les glandes. Le SNC en contrôlant le SNA permet de contrôler le SNE.
On a une régulation extrinsèque. Ce sont les neurones efférents du SNA qui vont se
projeter directement sur les muscles lisses ou les glandes. C'est une régulation
indépendante du SNE.
Certains mécanismes font intervenir uniquement les réflexes courts, d'autres uniquement
les réflexes longs et d'autres vont faire intervenir les deux.
Régulation hormonale :
L'épithélium intestinal comprend des cellules endocrines que l'on trouve essentiellement
dans l'estomac et l'intestin grêle. Ces cellules libèrent des hormones, elles ne sont pas
organisées en organe isolé mais elles vont être dispersés dans l'épithélium. Certaines
substances qui vont être retenues dans la lumière vont être détectées par des cellules
entéro-endocrines. Quand cette substance se fixe sur le récepteur il y a une libération
d'hormone.
- Deuxième possibilité : une libération paracrine c'est à dire qui va permettre une
action de l'hormone près de son lieu de synthèse ( sur les cellules voisines ). On
trouve la sécrétine, cholécystokinine ( CCK ), gastrine, gastric inhibitory polypeptide
(GIP), glucagon like peptide 1 ( GLP-1 ).
4 Digestion et absorption
4.1) Généralités sur l’absorption
Le but de l’absorption est d’obtenir des nutriments qui seront par la suite utilisables par
l’organisme. Ces nutriments vont :
• Pénétrer la paroi du tube digestif et vont ensuite être retrouvés dans la circulation
sanguine ou lymphatique.
• Grâce à ces circulations, les nutriments sont distribués à tous les différents tissus
du corps pour être utilisés par ces tissus.
Les intestins ont une grande capacité d’absorption grâce à différentes adaptations :
La muqueuse est présente représente des grands replis appelés valvules conniventes qui
permet de multiplier par 3 la surface d’absorption. Ces valvules conniventes contiennent
elles aussi des replis/villosités qui vont multiplier par 10 la surface d’absorption. Les
villosités vont être séparées par des cryptes qui correspondent à des zones de
germinations des cellules intestinales. Le tissu intestinal est constamment renouvelé
régénération permanente des cellules de l’épithélium. Chaque villosité va être recouverte
par des couches de cellules qui sont des cellules épithélium appelées entérocytes. Ces
cellules au niveau apicale vont présenter des micro projetions qui sont appelées
microvillosités=bordure en brosse ainsi, la surface d’absorption est multipliée par 20.
Toutes ces adaptations morphologiques permettent de multiplier par 600 la surface
d’absorption par rapport à un simple tube. Ce qui fait que dans notre corps, on a une
surface d’absorption de 200m2.
L’entérocyte est une cellule polarisée avec une partie apicale qui
se trouve vers le haut donc vers la lumière où se trouvent des
villosités. C’est à cet endroit que les nutriments vont rentrer, ils
vont ensuite aller dans l’entérocyte pour aller à la partie basale et
enfin atterrir dans la circulation sanguine (ou lymphatique).
L’interaction physique :
- Passage paracellulaire : Passage des nutriments entre les vésicules qui sont
très lâches : A travers les cellules
- Trancytose : Les vésicules vont capter les nutriments et les absorber pour les
faire passer à travers la cellule
a) Digestion de l’amidon
La 1ère dégradation de l’amidon se fait au niveau de la bouche par l’amylase salivaire
celui-ci est dégradé dans l’estomac car l’acide détruit l’amylase.
La digestion de l’amidon continue ensuite dans le pancréas grâce à une enzyme appelée
amylase pancréatique qui va assurer la digestion la plus grande de l’amidon.
Après ces digestions, on obtient du glucose mais aussi du maltose (=2glucoses) et
différents oligosaccharides (ce sont des molécules de glucose avec des chaînes
ramifiées). Cette digestion va continuer au niveau de la bordure en brosse grâce à la
présence d’enzyme (disaccharidases) qui vont permettre de dégrader le glucose et la
maltose appelée disaccharides (avec la plus connue alphaglucosidase).
- Lactase : enzyme très présente chez le nourrisson, elle va agir sur le lactose pour
libérer du glucose et de galactose.
Ainsi une fois hydrolysées, ces substances vont pouvoir être absorbées par les cellules.
La cellulose est indigeste, une fois qu’elle arrive dans le gros duodénum, elle se trouve
fermentée par des bactéries. Les bactéries sont plus présentes vers la fin des intestins.
Ces bactéries vont transformer cette cellulose et libérer différents gaz ainsi que des acides
à chaîne courte. Les molécules libérées vont pouvoir être captées par l’organisme et ainsi
être utilisées.
c) Absorption des glucides
Voie d’absorption du fructose : Le Fructose présent au niveau de la lumière va traverser
la cellule par diffusion facilité utilisation d’un transporteur appelé GLUTS 5, ce transporteur
est une sorte de canal. Ce fructose va ressortir par la partie basale de la cellule par un
autre transporteur appelé GLUTS 2.
Voie d’absorption du glucose / galactose : Ces molécules vont utiliser un transport actif
appelé SGLP 1 ce transport se fait en présence de sodium. La concentration en sodium
est bcp plus élevée dans la lumière que dans l’entérocyte, cela signifie que le sodium va
rentrer selon un gradient de concentration. C’est donc un système de co-transport. C’est
un système symport (les deux molécules d’intérêt vont rentrer dans le même sens). Le
sodium va ensuite ressortir grâce à une pompe qui s’appelle Na+/K+. Cette pompe va
consommer de l’énergie (transport actif). Elle fait sortir du sodium pour faire enter du
potassium. Le glucose pour sortir va utiliser le même système que le fructose c’est à dire
par diffusion facilitée donc par GLUTS 2.
niveau de duodénum qui va faire intervenir une enzyme pancréatique appelée lipase
pancréatique. Cette enzyme va également dégrader les TG pour obtenir deux acides gras
et un monoglycéride. Cette lipase est une enzyme hydrosoluble qui va donc pouvoir
uniquement agir sur la surface des gouttelettes, elle n’ont pas accès à l’intérieur de la
gouttelette lipidique. Pour avoir accès à l’intérieur de la gouttelette lipidique, il faut qu’une
émulsion ait lieu. Cette émulsion se fait en présence de sels biliaires.
Dans le duodénum il va y avoir une mise en contact des gouttelettes lipidiques avec les
sels biliaires. Les sels biliaires sont les principaux constituants de la bile. Ce sont des
molécules qui sont formées à partir du cholestérol et sont des molécules amphipatiques
cad qu’elles sont deux parties : une polaire qui va être hydrosoluble et une partie non
polaire qui va être liposoluble. La partie liposoluble va très facilement pouvoir interagir
avec les lipides.
Les sels biliaires sont en fait des détergents qui vont pouvoir agir grâce à leur partie
polaire. Ils vont pouvoir se distribuer. Cela favorise donc la fragmentation des gouttelettes
lipidiques en suspension dans l’eau, c’est l’émulsion. On obtient donc des particules qui
ont un diamètre compris entre 0.5-1mm.
Les sels biliaires vont intervenir à un deuxième niveau pour éclater les vésicules lipidiques
en microparticules, appelées micelles. Les micelles font environ 3+10µm, cette solution
est claire. Ces micelles sont hydrosolubles cela signifie qu’on va augmenter l’interaction
huile/eau. Cela va donc permettre l’intervention de la lipase pancréatique et va donc
pouvoir continuer la digestion des triglycérides qu’elle avait commencé.
Les micelles grâce à leur charge électrique vont pouvoir générer des charges
électrostatiques répulsives, ce qui va donc empêcher la reformation de gouttelettes
lipidiques.
La lipase pancréatique va pouvoir continuer à digérer grâce à une enzyme appelée
colipase. Cette colipase permet la fixation de la lipase pancréatique sur les gouttelettes.
Ces micelles vont rentrer en contact avec la bordure en brosse mais elles ne seront pas
absorbées. Mais elles vont participer à l’absorption des lipides en les maintenant sous
forme hydrosoluble. Les micelles vont se briser et se reformer. En se brisant elles vont
libérer des acides gras qui vont rentrer dans l’entérocyte soit par un système de diffusion
soit par transport.
Il y a deux cas :
- Les acides gras à chaîne longue : ils vont être emmener vers le réticulum
endoplasmique et vont être emmener grâce à une protéine de transport : la FABP.
Au niveau du réticulum endoplasmique, les AG vont être re estérifiés pour donner
des TG. De ce fait, au niveau de l’appareil de golgi, on va avoir un assemblage de
TG et autres qui vont se faire sous forme de particules qui sont des chylomicrons.
Ces chylomicrons vont pouvoir se fixer à des apoprotéines ce qui va leur permettre
de sortir de l’entérocyte pour rejoindre la circulation lymphatique ou sanguine. La
circulation lymphatique résulte de la filtration de la circulation sanguine au niveau
des capillaires sanguins.
- Les acides gras à chaines courtes (moins de 6 carbones) : ils ne sont pas ré
estérifiés mais vont directement être diffusés ou transportés pour aller dans la
circulation sanguine. Ils vont se trouver dans la veine porte et sont souvent dirigés
vers le foie.
L’eau : les mouvements d’eau à travers les épithéliums intestinaux sont des mouvements
passifs. Les membranes sont extrêmement perméables à l’eau. Les mouvements d’eau
vont suivre les mouvements d’ions et de nutriments dans le but de maintenir l’équilibre
osmotique. L’intestin grêle est celui qui absorbe la majorité de l’eau qui provient soit de
l’alimentation soit des sécrétions digestives. Il va y avoir très peu d’eau qui arrive au
niveau du colon.
8 Sécrétions digestives
1) La sécrétion salivaire
a) Production
Il y a trois paires de glandes qui produisent la salive :
Les glandes salivaires sont drainées par des canaux appelés canaux excréteurs, ces
glandes salivaires sont formées d’acini où l’on trouve deux types cellulaires : le mucus
(aspect gluant) et les cellules séreuses.
Les cellules séreuses contiennent des ions, de l’eau mais surtout des enzymes. Les acini
vont être entourés par des cellules myoépithéliales qui peuvent se contracter, en se
contractant ils favorisent la libération de la salive vers le canal excréteur.
b) Composition de la salive
- Eau
- Ions : Na+, Cl-, K+, HCO3-
- Mucoprotéines (mucines permettent de lubrifier les aliments)
- Immunoglobines (IgA participent à la phagocytose des bactéries)
- Enzymes : : alpha amylase (amylase salivaire) , lipase linguale (lipase salivaire),
lysozyme.
Sécrétion moyenne environ 0.5mL par min. Les parotides ne sécrètent que
lorsqu’elles sont stimulées alors que les sublinguales sécrètent en permanence de
la salive.
c) Les rôles de la salive
Il y a différents facteurs extérieurs à la bouche qui vont envoyer des infos au système
nerveux central pour contrôler la sécrétion salivaire. Cette information arrive au centre de
commande bulbaire (=bulbe rachidien). Ce bulbe rachidien va pourvoir recevoir des infos
visuelles, olfactives mais aussi des infos provenant de la bouche : les chémorécepteurs
mais aussi des mécanorécepteurs. C’est un système réflexe d’infos qui arrive au cerveau
et qui va redescendre par le para et orthosympathique.
9 La sécrétion gastrique
a) L’estomac
L’estomac est une poche extensible et contractile qui va former un réservoir. L’estomac va
avoir deux fonctions essentielles :
- Rôle de brassage : brassage du bol alimentaire. On obtient donc un chyme, le
débit de l’arrivée du chyme dans l’intestin est contrôlé par l’estomac.
c) Le suc gastrique
Mécanisme :
Les ions H+ proviennent de la dégradation d'une molécule d'eau. Il y a une réaction C02-
HO2 sous l’influence de l'amylase carbonyle des ions bicarbonates et H + sont obtenus. La
sécrétion des ions H+ s'accompagne de la sortie des ions Cl-. Ils sortent grâce à un canal
(canal chlore) qui est localisé en partie apicale. Le Cl- provient du compartiment sanguin. Il
rentre dans la cellule par un système antiport ce qui permet de maintenir l'électroneutralité
entre chaque élément.
Il y a donc une sortie H+ dans la lumière et une sortie de bicarbonates dans la circulation
sanguine (augmente le pH). La sortie des ions H+ s'accompagne d'une alcalinisation locale
du plasma (pH a augmenté). La sortie des ions H+ est un mécanisme qui nécessite de
l'énergie sous forme d'ATP. On a consommation au niveau d'une pompe (H +/K+).
Phase céphalique
Prépare l'estomac à la digestion. Phase d'origine
nerveuse qui va être activé par la vue,
l'odorat, la pensée et la mastication. On fait
alors intervenir des chémorécepteurs et de mécanorécepteurs. Le signal redescend
par le nerf vaque qui va libérer de l’acétylcholine. Le nerf vague va stimuler les
cellules principales qui va augmenter la production de pepsinogène. Il va stimuler
les cellules pariétales, les cellules à histamine et les cellules à gastrine.
Phase Gastrique
Essentiellement régulé par la gastrine (petit peptide 17 AA). Cette production de gastrine
est stimulée par la distension de l'estomac. Elle est stimulée également par la présence de
nutriments : surtout les peptones. Un pH très bas va inhiber la sécrétion gastrique. Les
peptones sont chargées négativement et ils vont tamponner les ions H+. S’ils tamponnent
les ions H+ on a une diminution de l'acidité et le pH va augmenter. Si le pH augmente on a
une levée d’inhibition de la sécrétion de gastrine. Cela va agir sur les cellules principales =
libération d'HCl qui diminue le pH et donc on a une diminution de la sécrétion de gastrine.
Phase intestinale
Le chyle va arriver au niveau du duodénum ( riche
en aa et en lipide ). Il va provoquer la sécrétion de toutes ces hormones. Ces
hormones on un rôle inhibiteur. La sécrétine peut stimuler les
cellules D et va donc stimuler la libération de
somatostatine ( rôle inhibiteur ).
Le GIP ( gastic inhibitory peptine ) il va stimuler les cellules D et activer la
libération de somatostatine.
Les ulcères sont des trous qui vont se former sur la paroi et pour éviter cette formation on
a de systèmes de protection de la paroi.
Formations de l’ulcère :
2) La sécrétion pancréatique
Le pancréas est l’organe qui secrète la plus grosse quantité d'enzyme par rapport à sa
masse. Ses enzymes sont indispensables à la digestion. 86% des cellules du pancréas
constituent le tissu exocrine. 2% de tissu endocrinien (insuline, glucagon).
a) Morphologie du pancréas
Le pancréas à la même structure de base que toutes les glandes. Il est constitué de
lobules formés d'acini qui vont être drainés par des canaux. Les cellules qui forment les
acini sont les cellules zymogènes. Elles contiennent des grains de zymogènes qui sont
des granules qui contiennent des enzymes. Ces enzymes sont sous forment de
précurseurs pas actifs. Ces cellules ne secrètent pas de mucus.
Il y a des cellules canalaires responsables de la sécrétion d'ions bicarbonates.
Le canal principal du pancréas = canal de Wirsung qui va se jeter dans le duodénum par
une structure = ampoule de Vater. La partie finale est commune aux voies hépatiques, les
voies biliaires et au pancréas via le canal hépatique et cholédoque.
Cette partie commune est
contrôlé au niveau d'un
sphincter = sphincter d'Oddi.
Caractéristique de la Bile :
La bile c'est un liquide jaune- vert qui est isotonique avec un pH neutre. Il est
majoritairement constitué d'eau ( 97% ). Les 3% représentent les électrolytes (beaucoup
de cations, sels biliaires qui vont disperser les lipides dans l'eau, on trouve aussi un
pigment biliaire = bilirubine qui donne l'aspect jaune à la bile.
La bilirubine provient de l'hémoglobine qui va être libérer lors de la destruction des
globules rouges. C'est un neurotoxique qui peut passer la barrière hémato-encéphalique.
Cette bilirubine quand elle arrive dans l'intestin elle est modifiée par des enzymes
bactériennes qui donnent un pigment marron c’est ce qui donne la couleur marron aux
matières fécales. Il y a également du cholestérol dans la bile, ce cholestérol participe au
maintien du stock de cholestérol dans l’organisme, il y a aussi la présences de
phospholipides avec par exemple de la lécithine.
b) Régulation de la sécrétion biliaire
La bile est sécrétée en permanence et s'écoule dans
les voies biliaires principales. La sécrétion dans la
lumière intestinale va être intermittente (essentiellement au
moment du repas). Entre les repas on a un stockage dans
la vésicule biliaire. Au cours du repas le sphincter
d'Oddi va se relâcher = permet l'écoulement de la
bile dans le duodénum.
c) Pathologies associées
Les calculs biliaires sont des petits cristaux qui vont se former quand la composition
chimique de la bile est perturbée. Dans 80% des cas elle est composée de cristaux de
cholestérol calcifiés et peuvent avoir des formes, de nombres et taille très variable.
Il est possible d’avoir des calculs pigmentaires liés à la bilirubine, comme dans les
maladies du foie ou du sang.
La plupart du temps, les calculs sont indolores et on ignore leur présence. Mais au bout
d’un moment, ils s’agglutinent ce qui forme une lithine. Il y a ensuite le passage de calcul
dans le canal cholédoque donnant lieu à une obstruction et c’est très douloureux, elle peut
disparaître ou persister. Plus le temps est long plus le risque d’inflammation de la vésicule
biliaire est important. Ou alors on peut avoir une inflammation du canal cholédoque :
cholécystite ou alors canal du pancréas : pancréatite. Lors de calculs biliaires, le risque de
récidives est de 60%.
Calculs biliaires : ils peuvent se traiter par ultrasons car ils vont permettre de les
fragmenter, de les casser. La deuxième possibilité est la chirurgie ou l’on va faire une
ablation de la vésicule biliaire et du canal cystique. Diminuer la quantité de lipides dans
leur alimentation, régime spécial.
IV/- Mobilité-motricité digestive
1) Déglutition et motricité de l’œsophage
Mélanger mise en contact avec les cellules sécrétrices
Faire passer les aliments de la bouche vers l’œsophage sans interférence avec les voies
respiratoires. Cette déglutition est favorisée par la salive. Cette déglutition est contrôlée
par le centre de déglutition qui se situe au niveau du bulbe rachidien. La déglutition est
composée de deux étapes : la première est volontaire : les aliments sont poussés par les
mouvements de la langue vers l’œsophage et vers le pharynx. L deuxième étape est une
étape réflexe. Mais avant cette étape il y a une phase de transition : au niveau du pharynx,
se trouvent des mécanorécepteurs qui vont envoyer des informations au bulbe rachidien
(canal riche en nerfs). L’étape réflexe est une étape involontaire qui va être coordonnée
par le centre de la déglutition. Ce centre de la déglutition va projeter des voies nerveuses
efférentes vers le muscles du pharynx et vers les muscles de l’œsophage. Grâce à cela,
les aliments vont être projetés vers l’œsophage et vers l’estomac.
2) Motricité gastrique
a) Principe
Le pylore est une région très étroite qui va servir de filtre. En période de répression
gastrique, l’onde qui va jusqu’au pylore permet de l’ouvrir, dans ce cas, seuls les liquides
et petites particules vont pouvoir passer. Les plus grosses vont rester dans l’antre et vont
continuer à être brassées. Au bout d’un moment le système va se refermer, lorsqu’il se
referme, il y a un phénomène de rétropropulsion, les aliments vont subir un retour en
arrière.
Seules les particules de moins d’un mm peuvent passer le pylore, c’est ce qu’on appelle le
chyme gastrique, le phénomène qui permet de vider l’estomac est appelée vidange
gastrique, elle dure environ 20 min pour les liquides et plusieurs heures pour les aliments
solides.
3) Motilité intestinale
a) Intestin grêle
L’intestin grêle est constitué de 3 parties : le duodénum, jéjunum, iléon.
Sa fonction principale est de terminer la digestion et d’absorber les produits de la
digestion.
Au niveau de l’intestin, on trouve deux types d’ondes :
- Activité péristaltique : musculature longitudinale qui intervient, elle permet de faire
progresser le chyme de façon très lente (1 à 2 cm par min)
Cela signifie donc que même en période de jeun, l’intestin grâce travaille quand même ; il
entretient cette activité.
Période post-prandiale : le CMM cesse de fonctionner, il y a une activité péristaltique qui
va en quelques sortes le remplacer. L’activité segmentaire va permettre le brassage du
chyme.
b) Gros intestin
Constitué de plusieurs sous-parties :
Le caecum, c’est une sorte de poche situé sous l’appendice.
Le colon divisé en trois segments : le colon
transverse, le colon descendant, le colon sigmoïde qui se
dirige vers le rectum.
Le gros intestin va avoir un rôle secondaire dans la régulation des processus digestifs. 3
rôles différents :
- Il va servir à la réabsorption d’eau et d’électrolyte.
- Stockage du contenu intestinal qui n’est pas digestible
- Sécrétion d’ions bicarbonate, production de gaz, production d’acides gras volatiles
- Intervient dans l’élimination des déchets non digestibles et dans la fermentation
bactérienne des nutriments non absorbés.
- Accélérer le transit : constipation. En plus de jouer sur l’aspect des sels, on peut
directement jouer sur la stimulation des contractions et donc sur les nerfs
- Ralentir le transit : diarrhée : perturbation de l’activité mécanique
La diabète de type 2 :
3 phases :
NC : régime normal
VII/-
Conclusion