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HISTORIQUE
L’Hygiène dérive du nom de la déesse grecque HYGIE qui était la déesse de
la Santé et de la Propreté. Hippocrate écrit un livre consacré à l’hygiène où il
préconise la pratique des Bains Thérapeutiques. A partir de la Renaissance, on fuit
l’eau, accusée de transmettre des maladies en ouvrant les pores de la peau, le parfum
camouffle alors les mauvaises odeurs.
CADRE RÉGLEMENTAIRE
En Algérie il y a une réglementation de vigueur qui ce traduit par des
instructions et directives relatives a l’application des normes d’hygiènes et
d’hygiènes hospitalières au niveau de chaque établissement de santé que ce soit
publique ou privé suivi par un comité de lutte contre les infections nosocomiales.
DÉFINITION
L’INFECTION
Le terme infection désigne l'invasion d'un organisme vivant par des germes, plus
précisément des micro-organismes pathogènes, comme des bactéries, des virus, des
champignons ou encore des parasites. Le terme pathogène désigne ce qui est susceptible
d'entraîner une maladie.
Une infection peut être générée par :
● Des micro-organismes provenant d'un environnement contaminé : l'infection est
dite EXOGÈNE
● Des germes hébergés par le patient : l'infection est dite ENDOGÈNE
INFECTION NOSOCOMIALE
ANTISEPTIQUES
DÉFINITIONS
Pour une souche donnée, l’antiseptique peut être « statique » s’il inhibe
temporairement l’action du microorganisme, ou « cide » s’il le détruit.
L'antiseptique est réservé à l'usage externe car toxique par voie générale.
ANTISEPSIE :
GÉNÉRALITÉS
o Des points d’eau qui doivent répondre à des normes (évite les éclaboussures,
doit être propres et équipé de préférence de commande au coude ou au pied,
…)
o Des distributeurs de savon liquide,
o Des distributeurs d’essuie-mains à usage unique,
o Des contenaires à déchets fermés et équipés de commande au pied facile à
ouvrir.
Le lavage simple,
Le lavage antiseptique ou hygiénique,
Le lavage chirurgical,
Le lavage par friction à solution hydro-alcoolique.
LE LAVAGE SIMPLE
Technique :
Technique :
La technique est la même que le lavage simple hormis qu’il dure une minute.
LE LAVAGE CHIRURGICAL
Le matériel utilisé :
1er temps :
2ème temps :
3ème temps :
Elle ne permet pas d’enlever les souillures de part la nature du produit utilisé.
Ses indications :
Recommandation :
Recommandation :
Selon les soins, réfléchir sur l’utilité
Surblouse non-ouverte :
~ Pour distribuer les repas, pour aider au repas,
~ Lors de soins considérés sales ou qui risque de souiller ;
Gants à usage unique :
~ Pour des soins contaminant ou en cas de micro-lésions aux mains,
Tablier :
~ Pour l’entretien des locaux,
Tablier de plomb :
~ Examen radiologique, …
Incontournable :
Porter un tablier ou une casaque pour protéger sa tenue de travail
lors de soins contaminant.
Porter un habillage stérile pour les soins réclamant une asepsie
rigoureuse (bonnet, masque, casaque, …).
Propreté corporelle,
Ongles courts, propres, sans vernis,
Maquillage discret, sans super flux,
Absence de bijoux aux mains et aux avants bras,
Eviter les vêtements de ville sous la tenue de travail.
F] Entretien des tenues professionnelles
Programme blanc,
Température 60°C,
Un peu de javel.
USAGE DES GANTS
DÉFINITIONS
Les gants médicaux sont des dispositifs à usage unique utilisés lors des
procédures de soins médicaux. Ils comprennent :
Les gants de soins (stériles et non stériles) ;
Les gants chirurgicaux, qui sont caractérisés par leur épaisseur, leur
élasticité et leur solidité, et qui sont stériles ;
Les gants pour chimiothérapie
L’usage des gants médicaux est recommandé pour deux raisons principales:
Réduire le risque de contamination des mains du personnel soignant par
du sang ou d’autres liquides biologiques,
DÉFINITIONS
DISPOSITIF MÉDICAL :
Tout instrument, appareil, équipement, matière, produit, y compris les accessoires
intervenant dans son fonctionnement, destiné à être utilisé chez l'homme à des fins
médicales.
Les dispositifs médicaux à retraiter sont repartis en trois classes selon leur risque
infectieux. Les mesures nécessaires pour le retraitement s'effectuent alors selon le niveau
de criticité.
A.Dispositifs non critiques Des dispositifs médicaux non critiques se distinguent lors
de l’utilisation par le fait que ceux-ci ont seulement un contact superficiel avec la
peau .
B. Dispositifs semi-critiques Les dispositifs médicaux semi-critiques entrent en
contact avec la muqueuse ou avec la peau non intacte pendant l’utilisation.
C. Dispositifs critiques Cette classe comprend les DM qui pénètrent la peau
respectivement la muqueuse pendant l'utilisation et qui entrent en contact avec le
sang, des tissus internes ou des organes ainsi qu'avec des blessures. Des DM prévus
pour l'application du sang, pour l'application des produits sanguins ainsi que d'autres
médicaments et dispositifs médicaux stériles sont donc inclus dans cette catégorie.
Tous ces dispositifs médicaux doivent être stériles au moment de l'utilisation.
Le matériel à stériliser est placé sur des grilles ou dans des conteneurs
perméables à la vapeur puis exposé à l’action de la vapeur d’eau saturée et sous
pression avec des paramètres temps/température déterminés.
"La désinfection est une élimination dirigée de germes, destinée à empêcher la transmission de
certains micro-organismes indésirables, en altérant leur structure ou leur métabolisme,
indépendamment de leur état physiologique".
La désinfection par la chaleur humide peut être recommandée chaque fois que possible, plutôt qu
l'utilisation d'un produit chimique, pour les objets inertes.
La température utile la plus basse est de 66° C pendant 30 minutes (pasteurisation).
La température généralement utilisée est de 80° C pendant 1 minute, ce qui tue tous les
germes sous forme végétative y compris les staphylocoques qui sont les plus résistants à ce
moyen de désinfection.
Les qualités requises pour un produit de désinfection varient selon le but qu'on lui assigne.
1. Loi de la durée
Il y a pour chaque procédé de désinfection un temps de contact minimum à exiger entre
leproduit et les micro-organismes.
Ce temps ne doit pas être raccourci par un rinçage prématuré ou par l'évaporation du
produit. Pour la plupart des produits en solution liquide, utilisés aux concentrations
recommandées, il faut 5 à 10 minutes de contact pour tuer les bactéries végétatives, mais
beaucoup plus pour tuer les spores bactériennes.
Le bacille de Koch et les virus des hépatites exigent un contact prolongé.
2) Loi de la température
La désinfection est toujours plus rapide lorsque la température est plus élevée. Dans
certains cas précis, on dilue le produit dans l'eau chaude.
La désinfection par les vapeurs de formol est une illustration de cette loi. Il est presque
impossible d'obtenir un résultat si la température n'atteint pas 24° C. Les vapeurs de
formol sont bien actives à 30° C. Pour espérer une action sur les spores bactériennes, il
faudrait travailler à une température de 40° C.
3) Loi de la concentration
Un produit de désinfection trop concentré entraîne la coagulation en surface des matières
organiques et interdit ainsi la pénétration du produit en profondeur. C'est le cas des dérivés
phénoliques par exemple.
Un produit trop concentré peut devenir irritant, corrosif. Il faut strictement respecter les
dilutions recommandées.
4) Loi relative au pH
Certains produits comme les phénols et les produits à base de chlore sont plus actifs en
milieu acide.
En ce qui concerne les ammoniums quaternaires, ils ne sont pas actifs en milieu alcalin.
LES ACCIDENTS EXPOSANT AU SANG
Définition
On définit comme accident avec exposition au sang tout contact percutané (piqûre,
coupure) ou muqueux (oeil, bouche) ou sur peau lésée (eczéma, plaie) avec du sang
ou un produit biologique contenant du sang pour lesquels le risque viral est prouvé.
En pratique de soins, il n’y a de risque de contamination par ces virus qu’en cas
d’AES, le risque individuel varie en fonction de la gravité de l’AES, et notamment de
l’importance de l'inoculum viral.
Mesures d’hygiène :
Personnel :
Lavage des mains avec une solution hydro-alcoolique (SHA)
Port de gants pour tout geste contaminant
Port de sur blouse / lunettes / masque si risque de projection
Matériel à usage unique et conteneur adapté / Matériel stérilisé
Locaux : nettoyage et désinfection des surfaces souillées, entretien des locaux
et des circuits d’aération
Hôpital : Maîtrise des circuits de linge / de déchets / d’alimentation, …
Mesures d’isolement :
Isolement protecteur : protéger un patient fragile
Isolement septique (éviter dissémination d’un germe) : précaution « air
» (BK), « gouttelette» (Méningocoque), « contact » (SARM)
Chambre seule (ou regroupement si septique) / filtration de l’air, etc.
Circulation des personnes limitée (visites, transport du patient)
Lavage des mains par SHA +++ / matériel de soins adapté ou dédié /
Utilisation de protections jetables : blouses + gants + masques
ISOLEMENT
Limiter la transmission des germes à toute autre personne (patients,
soignants).par L'isolement des malades a risque infectieux ; elle comporte des
mesures géographiques et des mesures techniques.
Objectif principal
Maîtriser la transmission des agents infectieux dans les établissements de
santé En particulier la transmission croisée
L’EAU A L’HÔPITAL
DEFINITION
L’eau potable est une eau destinée à l’alimentation humaine, agréable à consommer et qui
n’est pas susceptible de porter atteinte à la santé dans ses usages courants. Elle doit respecter
les normes de qualité fixées par la réglementation
TYPOLOGIE
1/ Eaux potables
Eaux destinées à l’alimentation humaine, répondant aux normes de qualité en vigueur, que l’on
peut classer en : - eau du réseau d’adduction - eau embouteillée - eau des fontaines réfrigérées
2/ Eaux bactériologiquement maîtrisées
Eaux destinées aux soins, parmi lesquelles on distinguera deux niveaux de qualité :
- l’eau «propre»
- l’eau «ultra propre»
3/ Eaux stériles conditionnées
Eaux exemptes de micro-organismes vivants, répondant aux normes de la pharmacopée. On
distingue :
- l’eau purifiée stérile
- l’eau stérilisée pour préparation injectable
4/ Autres eaux à usage de soins
Nous classerons dans cette catégorie :
- l’eau pour hémodialyse
- l’eau des piscines de rééducation ou de balnéothérapie
5/ Eaux techniques ce sont
- l’eau chaude sanitaire
- l’eau et la climatisation
- l’eau pour la production de glace
L’AIR A L’HOPITAL
L’importance de la qualité de l’air intérieur dans les établissements de santé est une
préoccupation croissante, qui résulte de l’évolution des pratiques de soin, du vieillissement
du parc immobilier et de la présence de personnes fragiles.
La surveillance de l’air c’est pour maintenir le confort et la sécurité des patients et des
soignants Pour protéger les patients des contaminations aéroportées
La conception, l’organisation et l’entretien des locaux doivent être cohérents avec le degré
d’asepsie requis ainsi qu’avec les risques septiques possibles (3). Les locaux seront classés
selon leur risque de bio-contamination en fonction des spécificités de l’établissement. On
pourrait adopter la classification suivante :
Zone 2 (risque modéré) : regroupe les secteurs des malades non infectieux ou non
hautement sensibles ;
Le tri.
La collecte.
Le stockage.
Le transport.
Le traitement.
o L'étanchéité.
o La résistance à la traction.
o La présence d’un système de fermeture et préhension efficace et sûre.
o La capacité adaptée à la production.
o Le code couleur ou le pictogramme jaune : différenciation obligatoire.
Le stockage
Les déchets doivent être stockés dans un local réservé à cet usage, local propre et
nettoyé tous les jours.
Les pièces anatomiques identifiables ou de grande taille sont à exclure des DASRI. Elles
sont incinérées en crématorium.
* Déchets à risques : la collecte est très encadrée, avec des véhicules réservés uniquement
aux DASRI et qui sont nettoyés et désinfectés après chaque transport. Ces déchets doivent
être incinérés à 1200° C.
* Déchets liquides : soit inactivés avec de l'eau de javel puis éliminés dans le circuit
public ; soit incinérés dans des bacs hermétiques spécifiques à 1200° C.