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QU’EST CE QUE LA SOCIOLOGIE ?
-> Pas de réponse précise car la sociologie est plurielle dans ses théories et méthodes.
C’est une discipline assez jeune, traversée par des conflits internes à la discipline sur
comment la pratiquer et sa définition.
Il réfléchissait aux choses humaines, à ses yeux elles sont trop changeantes pour qu’on
en est une vérité absolue mais ont peut en avoir une idées raisonnables.
On peut penser avec humilité et réalisme scientifiques car on sait qu’on ne pourra jamais
avoir de certitudes réelles. Contrairement à la nature, les choses humaines sont très
changeantes.
Au 14e siècle, l’imprimerie joue un rôle crucial dans le savoir, contrairement à l’époque
d’Aristote, le savoir va être inscrit sur un support et pouvoir être diffusé dans toute
l’Europe. C’est une innovation qui va servir à diffuser les connaissances.
À l’époque la connaissance était entre les mains d’une petite partie de l’élite. L’église
catholique filtrait la connaissance. Ce qui était enseigné dans le cadre d’une étude
religieuse c’était ce savoir limité par le dogme chrétien. Seul les moines copistes savaient
lire et écrire. (Moyen âge)
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On est dans une société féodale, les connaissances voyage par la culture arabe jusqu’en
occident et qui a l’époque médiéval va atterrir dans les mains des moines.
Sous couvert d’une fiction il va faire une critique assez sévère de son temps.
Choqué par la mendicité qu’il rencontre, il va considérer que l’ordre social est mal
organisé mais à son époque critiquer le pouvoir religieux c’est se mettre en danger donc
critique sous couvert.
- 1. Critique de la société.
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Le mouvement des enclosures et le dévelopt des villes.
Marqué par ce mouvement. Diviser les territoires en parcelles qui appartiennent à des
gens. Début en Angleterre à l’époque de la propriété privée. Installe un climat pour que
grandisse l’idée du capitalisme industriel tel qu’on va le connaitre dans la modernité.
Dans ces villes, monté des artisans, les bourgeois vont eux aussi montés. Va travailler au
corps l’organisation sociale.
Une construction intellectuel qui repose sur une idée qui est un fantasme qui est
l’absence de société.
Thomas Hobbes.
Les voyageurs vont ramener des idées contradictoires, peuples sans âme, bestiaux,
anthropophage et parfois tout l’inverse.
Pour lui, l’état de nature est beau. Controverse de valadolid, est typique de cette
querelles, est ce que ces individus sont des hommes ou pas ? Est ce que les indiens
d’Amériques ont une âme ou non.
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Rousseau : Le mythe du « bon sauvage ».
Certaines permanence dans l’imaginaire collectifs occidental. Ces idées sont réanimes
selon les époques. Cette idée permet de mentalement faire le passage, de donner une
vision de la création de cette société.
Au départ état de nature et qu’après, il y a un contrat social qui vise à organiser la vie des
gens et d’atteindre la civilisation.
Pour Hobbes, contrat permet de pacifier les gens, pour Locke sert à préserver leurs biens
(propriete privé)
- L’âge divin : âge des sociétés ou elles commencent à organiser leurs religions, leurs
institutions primordiales.
- L’âge héroïque : Majeur partit des hommes sont sous le joug d’une classe dominantes
(époque féodale), les cerfs travaillent pour les seigneurs.
- L’âge humain : climat intellectuel qui va caractériser l’époque post médiévale. L’âge qui
serait le moment ou les hommes se libèrent et conquièrent leur liberté. Notamment
grâce à la connaissance.
Commence à élaborer des savoirs, savoir des encyclopedistes, ouvrer a ce que les
sciences se développent dans tout les domaines.
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Auguste Comte.
La sociologie est la fille des révolutions. Discipline moderne et la modernité voit le jour
grâce aux révolutions (politiques et industrielles)
Politique : 1789
Les bourgeois qui ont les moyens de se révolter contre la royauté, moment de grand
soulèvement populaire qui se terminera en bain de sang et par la décapitation du roi louis
16.
Transfert de l’autorité politique, des mains du roi au peuple. Le peuple devient souverain,
mise en place d’un représentants et de la république.
Industrielle :
Mécanisation des outils : métier à tisser et les ateliers à tisser vont être automatiser.
Ford et Taylor, le fordisme et taylorisme : chaîne de montage. Mais avant amélioration des
machines.
On commence à voir arriver la société qui a marque le 19 et 20e siecle. L'avènement des
masses et des métropoles.
Exode rurale, quitte les campagnes pour mieux vivre en ville. En Europe il y a cette idée
qui est même un dicton « l’air de la ville rend libre ». Idée qu’on sera à l’abri de la nature et
de ses changements, en devenant ouvriers dans les usines ils auront une garantie que
dans les usines le travail est toujours accessibles.
Les sociétés de masse avec tout ce que cela va apporte un bouleversement matériels et
culturel.
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PRÉCURSEURS ET PÈRES FONDATEURS DE LA
DISCIPLINE.
- Auguste comte (français, terme sociologie attribué à lui, évolution des sociétés
linéaires).
- Max Weber (Allemand, argent, capitalisme, pousse les individus a faire ce qu’ils font,
conflits, secret, mode, domination)
= pères fondateurs
À 19 ans il est le secrétaire de Saint Simon qui est le penseur du socialisme utopique et
concepteur des phalanstères (organisation dans lesquelles il y a toute les conditions pour
que ce microcosme soit autosuffisant).
Ils finissent par se séparer et il rencontrera plus tard sa première femme il confessera plus
tard que c’était une ancienne prostituée qui comptait sortir de sa condition et il lui
enseigner les maths
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En 1826 il commence a rédiger ses cours de philosophie positive (il va mettre en place de
positivisme) qu’il doit interrompre car il souffre de dépression, moment de sa vie qu’il
appellera épisode cérébrale. Il sera conduit en HP duquel il va ressortir avec la mention
NG (non guéri). Il fera une TS.
Entre 1830 et 1842 il achevé quatre volumes de ses cours de philo et deux ans plus tard il
rencontre une nouvelle femme avec laquelle il va entamer une relation passionnée mais
platonique de courte durée car elle décède d’une tuberculose. Elle marquera un tournant
dans la pensée d’Auguste Comte.
Élements bibliographique :
Les Opuscules vont décrire et interpréter un moment historique qui traverse toute
l’Europe au début du XIXéme.
Il s’agit du passage d’un type de société vers un nouveau type. L’orde sociétale qui était
déjà la et en train de changer c’était l’ordre médiéval qui est caractérisée par deux
grandes idées :
Les deux se soutenant, la société est placée sous l’autorité morale de l’église
catholiques, les prêtres catholiques qui sont ceux qui dispensent, l’organisation du temps
lui même c’est le temps de l’église. L’année est découpée selon les fêtes et les
cérémonies religieuses et la journée en fonction des heures ou il faut aller à la messe.
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L’objectif militaire, pour COMTE, la force active c’est les militaires qui visent a conquérir
ou sécuriser les frontières des pays, des seigneurs mais aussi qui consiste à aller
conquérir la ville Sainte de Jerusalem.
Passage à l’ordre moderne guidée par les objectifs scientifique et industriel. Il constate
que les scientifiques petit à petit remplace les prêtes d’un point de vue d’autorité moral. Il
deviennent figure de l’autorité et du savoir.
L’objectif industriel est le coeur battant de cette société, mise en place de fabrique,
d’usine et ce mode de production assez novateur qu’est l’industrie et qui remplace petit à
petit l’artisanat.
L’imprimerie de Gutenberg fait partie de ses innovations techniques qui vont contribuer
au fait que la connaissance ne soit plus iniquement au clergé. Certains spécialistes des
médias disent de l’imprimerie qu’elle ouvre l’air de paléo culture de masse.
La réforme protestante qui manifeste une crise dan l’ordre religieux catholique, participe
au passage d’un ordre à un autre. Le commerce des indulgences permettaient aux
personnes de racheter leur péché grâce à l’argent, cela va marquer un rattachement du
dogme chrétien, un séparatisme qui va créer le protestantisme qui va d’abord se diffuser
dans le nord de l’Europe.
Cette ordre moderne est aussi guidées par les savants. L’un des grand contributeurs c’est
René Descartes.
Cela va devenir une valeur centrale dans les idées occidentales, la raison va « éclipser » la
foi.
Les savants se substitue aux prêtres, pendant ce temps les banquiers, les patrons
d’entreprises prennent la place des hommes de guerre. Ils vont représentés la part active
des sociétés modernes.
La loi des trois États qui fait écho à ce que Vico avait défini.
La classification des sciences qui pour lui va permettre de confirmer et de soutenir la loi
des trois États.
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Dans cette loi, c’est mettre en avant « le devenir nécessaire de l’Histoire » qui correspond
au parcours des sociétés dans le temps. L’ordre est amené à s’installer par le progrès
(faites d’arriver toujours plus près de l’ordre).
- l’âge théologique
- Métaphysique
- Positif.
Théologique : l’esprit humain va expliquer les phénomènes en les attribuant à des êtres ou
à des forces qui sont comparables à l’Homme lui même.
Métaphysique : L’esprit humain commence à invoquer des entités abstraite comme par
exemple la nature.
Positif : l’esprit humain se contente d’observer les phénomènes et remarques les liaisons
qui se répètent entre ces phénomènes. Cela correspond à une pensée scientifiques. Cela
consiste à élucider les lois de la nature.
Le passage d’un état à un autre ne s’opère pas de manière simultanée dans toutes le
sociétés ni dans toutes les disciplines de la pensée humaine.
Il faut articuler avec la classification des sciences, COMTE va s’évertuer à classifier les
sciences pour montrer l’évolution de l’esprit dans le domaine des sciences sur la pensée
positive.
Il est plus facile de penser de manière positive dans les mathématiques selon lui puis
l’astronomie puis la physique, puis la chimie, … progressivement l’esprit devient positif.
Il explique ainsi que c’est plus simple de penser de manière positive dans les sciences
analytiques (on peut comprendre une partie des nombres, des chiffres de manière isolés)
que dans les sciences synthétiques (on ne peut pas comprendre une partie de leur objet
sans le replacer dans le tout de l’objet).
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La société industrielle comme accomplissement de l’esprit positif et finalité de
toutes les sociétés humaines.
Comte est héritier des humanistes, il pense qu’il y a une progression dans l’histoire. Il y a
une fatalité modifiable : ce qui est sûr c’est qu’il y a une nature sociale, un ordre de
société qui est à l’image de la nature humaine qui est universel et qui à un devenir sur
mais elle est modifiable dans la mesure ou on peut soit la freiner soit on l’accélère.
La société industrielle c’est l’organisation scientifique du travail (OST) càd la division des
taches (chaîne de montage). On exploite rationnellement les resources naturelles . C’est
aussi l’apparition des masses ouvrières concentrées à la fois dans les fabriques mais
aussi dans les faubourgs
Le sentiment est l’impulsion qui mène à l’action et l’action doit être guidée par
l’intelligence.
La nature sociale.
• La propriété (action)
• Le langage (intelligence)
• La famille (sentiment
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Il n’y a pas de propriété sans langage qui le contrôle, qui le dirige.
Pour Comte, il n’y de progrès dans la civilisation que parce que les conquêtes matériels
(propriété) les conquête intellectuelles (langage) ne disparaissent pas avec ceux qui les
ont réalisé. Il y a un caractère de transmission entre les générations.
La famille va constituer l’unité affective, le modèle privilégié par Comte est le modèle de
la famille occidentale, pour lui les autres formes sont des pathologies qui devront se
résoudre dans le devenir nécessaire de l’histoire.
Dans la doctrine positiviste de Comte, les relations familiales sont diverses par ex : il y a
théoriquement l’égalité au sein de la fratrie, iil y a une sorte de révérence/vénération des
enfants pour leurs parents (une obéissance), il y a une forme de bonté/bienveillance des
parents envers leurs enfants et de manière globale il y a des relations assez complexe de
commandement et d’obéissance qui font que la famille fonctionne.
Issu d’une famille de rabbins, dans les années 1835 il étudie le droit et en 41 il obtient
titre de docteur en philosophie mais renonce à sa carrière universitaire et s’engage dans
le journalisme. Il s’installe à Paris avant d’en être expulsé à cause de ses opinions
révolutionnaires. Il part alors à Bruxelles et s’engage dans une ligue clandestine « lique
des communistes ». Il va travailler pour créer une association internationales des
travailleurs avec Friedrich Engels.
Il va faire la chronique jour après jour de ce qu’il se passe dans la capitale mais qui va
s’achever par le retour de Napoleon 3. C’est une révolution manquée.
« L’histoire de toute société jusqu’à nos jours c’est l’histoire de la lutte des classes.
Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, en un mot : oppresseur et
opprimé, ils ont mené une lutte sans répit »
Unité sociale qui aspire à la prise de pouvoir et transformer les rapports sociaux.
Pour Marx la révolution du prolétariat sera une révolution inédite, elle sera différente dans
sa nature du fait que jadis les révolutions étaient menées par des minorités aux profits de
minorités, alors que la révolution du prolétariat devra être menée par la majorité aux
profits de tous. Cette révolution mèneraient à la fin des conflits de classe, à la fin du
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caractère antagonique de la société, elle aboutirait à la suppression de toutes classes
sociales et du capitalisme, l’idée plus subtile est que le capitalisme court à sa propre
perte car c’est sa structure même qui va contribuer à la révolution du prolétariat.
• Les hommes entrent dans des rapports déterminés, indépendants de leur volonté.
Rapports supra-individuels. Les individus des qu’ils naissent sont placés dans des
catégories, des rapport déterminés qui leurs échappent.
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• théorie des révolutions : Les révolutions ne sont pas des accidents politiques, elles
sont l’expression d’une nécessité historique. Les forces de production qui doivent se
developper au sein de la société capitaliste et les rapports de productions socialistes
qui sont en train d’être pensée dans les milieux révolutionnaires, comment on pourrait
s’organiser pour produire des riches sous la forme des rapports socialistes.
- Antique
- Féodal
- Bourgeois
- Asiatique
Mode de production Antique : l’esclavage, exploitation des esclaves par les maitres.
Mode de production Féodal : le servage, exploitation des serfs (et des serves) par les
seigneurs.
Mode de production Bourgeois : le salariat, exploitation des ouvriers par les capitalistes.
Le capital : Les lois économiques sont l’expression abstraites des relations sociales.
1 tome publié de son vivant les deux autres publié par Engels.
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L’essence première du capitalisme c’est la recherche du profit, le profit d’abord, le profit
avant tout.
- échange indirect de l’argent par le moyen des marchandises. Pour lui, permet à la fin
du processus d’ échange de posséder une quantité d’argent supérieure à celle du
départ. C’est le capitalisme moderne.
théorie de la valeur des marchandises -> théorie du salaire -> théorie de la plu value.
- théorie de la valeur
- théorie du salaire
Quantité de travail nécessaires => force de travail. L’ouvrier vend sa force de travail
comme une marchandise. Le salaire équivaut à la quantité travail nécessaire pour
produire la marchandise. Le travail humain est payé à la valeur, conformément à loi
économique, de toutes les autres marchandises.
Le « taux d’exploitation » est défini par le rapport entre la « plus value » (les profits) et le
« capital variable » (le salaire des ouvriers).
Plus la « plus value » est grande par rapport au salaire, plus le taux d’exploitation est
important. Dans le capitalisme moderne, l’ouvrier est représenté comme l’oppressé, il
travail pour lui mais aussi pour l’entrepreneur.
C’est pour toute ces raisons que le capitalisme court à sa perte. Le capitalisme va
absorber les classes moyennes. Les pauvres deviennent encore plus pauvre. Pour Marx,
une fois le capitalisme auto-détruit ce sera la fin des conflits, fin des guerres de classes,
ce sera l’achèvement de l’histoire.
L’aliénation, étymologiquement vient du latin « alienus » qui veut dire étranger. Dans
certaines société, dans certaines conditions, l’homme se rend étranger à lui même, il ne
se reconnait plus ni dans son activité, ni dans ses œuvres. C’est l’expression d’un
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processus psychologique par lequel les hommes créent des organisations collectives
dans lesquelles ils se perdent. C’est une critique historique, morale et sociale de l’ordre
sociale, de la modernité chez Marx.
Dans le régime capitaliste les hommes sont aliénés, la racine de toutes les aliénations
c’est l’aliénation économique.
L’entrepreneur devient lui même esclave d’un marché imprévisible et assez anarchique, ils
sont donc eux aussi aliénés, ils exploitent les ouvriers oui mais lui même ne se réalise pas
dans son activité, il perd aussi ses qualités humaines.
Les idées-images. Les idées, les images et toutes les créations de la conscience sont
intimement liées aux activités pratiques des individus. Elles sont le « langage de la vie
réelle ».
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ÉMILE DURKHEIM (1858-1917).
Issu d’une famille de rabbin sur huit générations il refusera le dogme, cette tradition
religieuse et s’inscrira à l’ENS ou il obtient l’agrégation de philosophie.
Vers 1898 il devient professeur à bordeaux ou il donnera des cours d‘éducation morale. Il
créera une revue scientifique « l’année sociologique ». Il va être un des rares a publier de
texte de Zimmel.
À partir de 1914 il publie de nombreux articles anti-allemand, en 1916 c’est une période
tragique pour lui car il perd son fils sur le front puis il apprend l’assassinat de Jean Jaures
qu’il avait rencontrer quelques années auparavant et en qui il avait placer de grand
espoirs pour l’avenir de la France, il meurt en 1817 à l’âge de 59 ans.
Bibliographie :
Holisme : Emprunté à l’anglais « holism », forgé en 1826 par le biologiste sud-africain J.C.
Smuts dans son ouvrage Holism and evolution.
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« The whole is more than the sum of it’s part » - Aristote.
Il considère que les normes ne sont pas imposées par un dieu mais produites par la
société.
La conscience collective pour lui c’est ce qui guide la société. On pourrait rapprocher ce
terme aux « superstructures ».
Pour lui il faut se méfier des préjugés, des pré-notions que nous avons sur les choses
humaines étant donnes que nous sommes nous mêmes des individus nées dans une
société, nous sommes influencés par les consciences collectives qui guident la société
au moment de notre vie.
Il faut déconstruire se pensée, sa vision du monde pour construire une vision scientifique.
Il faut regarder les choses sociales d’un regard neuf. Il reprend cette idée de Descartes
grand nom des sciences humaines.
« manières d’agir, de penser et de sentir, extérieures à l’individu, et qui sont douées d’un
pouvoir de coercition en vertu duquel elles s’imposent à lui. »
L’individu est dominé par la collectivité, Durkheim part alors du tout pour comprendre une
partie.
La mentalité de la collectivité diffère de celle des individus, elle a ses lois propres. La
sociologie durkheimienne vise à élucider les « lois de l’idéation collective ».
Les lois de l’idéation collective. Pour expliquer un fait social il va proposer une approche
causale, c’est l’idée qu’un fait social est explicable par un autre fait social.
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Il recommande de considérer les faits sociaux comme des choses, cela permettrait de
mettre de l’ordre. Il faut donc faire un effort d’objectivation, sa sociologie est objectiviste,
il faut faire des choses humaines de véritables objets scientifiques à décortiquer.
Il faut donc faire de l’expérimentation, il essaye de mettre en avant des concepts qui
permettrait de faire de cette science une science scientifique.
Mécanique :
Elle fonctionne sur le principe de similitude.
Quand cette forme domine dans une société, les individus qui la compose ne diffère que
très peu les uns des autres. Les individus se ressemblent du fait qu’ils partagent les
mêmes sentiments, ils adhèrent aux mêmes croyances, ils reconnaissent et croient au
même sacré, et c’est cela qui permet de maintenir une connexion sociale forte.
Organique :
Elle fonctionne sur le principe de « différenciation ».
C’est parce que les individus sont différents les uns des autres que les consensus se
réalise, par complémentarité. Les individus se complètent entre eux.
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Chaque époque, chaque société est dominé par l’une ou l’autre. Dans les sociétés dites
primitives les individus se ressemblent, ils croient et pensent de la même manière, dans la
conscience de l’individu domine la conscience du collectif. C’est donc une solidarité
mécanique.
« Chacun est ce que sont les autres » dans les sociétés archaïques. Dans la conscience
de chacun domine la conscience des autres.
Dans les sociétés dites segmentèrent, les sociétés sont isolées les unes des autres, elles
sont auto-suffisantes.
De l’autre côté il y a les société ou est apparu la « division du travail sociale » donc le
processus de différenciation des individus qui la composent. C’est le cas de nos sociétés
modernes. L'organisation segmentaire est incompatible avec la différenciation
La CC est forte et imprègne tout les individus, par contre les sociétés dites organiques la
CC sera plus souple, elle ne s’impose pas avec autant de vigueur que dans les sociétés
mécaniques.
On peut voir si la CC est forte ou faible en fonction de la rudesse des châtiments qui sont
imposés à ceux qui transgressent les normes.
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La mentalité de la collectivité diffère de celle des individus, elle a ses propres lois.
Le suicide :
Dans cet ouvrage, la question posée par Durkheim concerne le lien social, la manière
dont la cohésion sociale se maintient ou non selon les variables suivantes : intégration et
régulation.
Lorsqu’un individu est désespéré au point de se suicider c’est la société qui est dans la
conscience de l’individu. Il va proposer sa propre explication, il va tout d’abord définir le
suicide en tant que fait social.
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Le suicide est défini par Durkheim (=/ du dictionnaire) :
« tout cas de mort qui résulte directement ou indirectement, d’un acte positif ou négatif,
accompli par la victime elle-même et qu’elle savait produire ce résultat »
Cette définition englobe toutes les formes de suicide. Elle prend en compte les morts
volontaires qu’elles soient héroïques ou non.
Pour lui il y a un soucis dans cette condition psychologique, tout les « psychopathes » ne
se suicident pas et tout les suicides n’en sont pas. Alors qu’est ce qu’il fait que l’individu
passe à l’acte, pour lui cette force qui pousse l’individu à se suicider c’est une force
sociale.
Pour lui il y peut-être une prédisposition psychologiques mais surtout une force sociale
qui poussent le passage à l’acte.
- intégration
- régulation (mesurer le poids des règles et des normes qui régissent une société).
Il va analyser les stats et faire des rapports. Il remarquera que dans les régions dominées
par le catholicisme il y a moins de suicide que dans les régions protestantes.
- égoïste
- altruiste.
- anomique.
ALTRUISTE
- fataliste.
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INTÉGRATION
ÉGOÏSTE
Manque ou défaut d’intégration. Les individus ressentent une sorte d’abandon, livrés à
des désirs qui sont potentiellement infinis. Leurs désirs ne sont pas freiner par ces cadres
intégrateurs (famille, religion, …).
Les règles du jeu social sont chamboulées alors qu’en période de guerre il y a une forte
régulation. C’est le type de suicide qui caractérise la société moderne.
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Le type de suicide dit « fataliste » :
Il développe une hypothèse, il pense que la science sociologique permettra peut être de
révéler que la religion n’est que la transfiguration de la société elle même.
Trans (idée de dépassement) + figure (forme) = « qui prend une apparence supérieure, qui
est vu sous un jour surnaturel ou nouveau » source : CNRTL
Pour le croyant le monde se divise en deux grandes sphère, on parle alors de « bipartition
du monde »
Le monde du sacré est contradictoire, il repose sur l’impur et le pur, le sain et le souillé, le
faste et le néfaste. Basé sur l’attrait et la répulsion.
Dés qu’un individu pense que quelque chose est impur ou souillé il pense de manière
religieuse, c’est une catégorie de penser qui ne prend sens que dans le monde du sacré.
Roger C. Le sacré peut charger des lieux, des individus, des objets d’une charge de sacré
mais peut aussi se décharger, c’est pour ça que, quand quelque chose qui appartient au
monde du sacré est en contact avec le monde profane alors il est désacralisé.
« Le sacré est l’idée-mére de la religion : les mythes et les dogmes en analysent à leur
manière le contenu, les rites en utilisent les propriétés, la mentalité religieuse en dérive, les
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sacerdoces l’incorporent, les sanctuaires et monuments religieux, la fixent au sol et
l’enracinent : La religions est l'administration du sacré »
Henri Hubert, cité par Roger C.
Étude des hypothèses animiste et naturiste (deux interprétations classiques des religions
élémentaires).
Il n’est pas satisfait par ces interprétations car elles réduisent le fait social religieux à une
simple hallucination collective. Lui est rationaliste, ce n’est pas possible que cette force
dans laquelle puise les sociétés depuis si longtemps ne soit que des tissus d’illusions. Il
faut redonner sa réalité authentique au fait religieux.
Il étudie donc le totémisme, ce sera un écran à travers lequel il pourra analyser son objet.
clan = groupe de parenté qui n’est pas constitué à partir de lien consanguin. Il définit son
identité en se rattachant à une plante ou un animal.
Le sacré c’est une force anonyme et impersonnelle qui se retrouve dans chacun de ces
êtres sans pour autant se confondre avec eux. Cette force la nul ne la possède mais tous
y participe. On va tenter qu’elle nous soit favorable par certains rituels, certains
comportements et dans d’autres manières faire de minimiser ses aspects défavorables.
Puisque le sacré est ambivalent on va faire en sorte d’avoir des comportements qui limite
les aspects néfastes et augmentent les effets fastes.
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Quelque soit la forme (force consciente ou abstraites), l’individu pensent être tenu d’agir
d’une certaines manières sous l’influence du sacré. Mais cette force au fond c’est la force
du collectif.
C’est dans ces moments qu’ils éprouvent cette force collective, une force qui n’est
aucunement possible d’atteindre sans.
L'effervescence collective ne s’exprime pas uniquement dans les cadres d’une religion
instituée, on en fait potentiellement l’expérience à chaque moment « con-sacré » (festif,
sportif, police, etc…) à chaque fois que l’individu se dissout dans le tout collectif.
Pour Durkheim :
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MAX WEIBER (1864-1920).
• Compréhensives
• Historiques
• Culturelles
« Comment éviter de proposer une explication totale ou établir des lois sociales tout en
élaborant des outils d’investigation qui aboutissent à des résultats acceptables ? »
« Nous appelons sociologie une science qui se propose de comprendre par interprétation
l’activité sociale et par là d’expliquer causalement son déroulement et ses effets. Nous
entendons par « activité » un comportement humain quand et pour autant que l’agent ou
les agents lui communiquent un sens subjectif. Et par activité « sociale », l’activité qui,
d’après son sens visé par l’agent ou les agents, se rapporte au comportement d’autrui,
par rapport auquel s’oriente son déroulement »,
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Exemple : le cas d’un crash aérien
L’accident en lui-même est le résultat d’une activité dans la mesure où les agents lui
confère un sens (qui se traduit par exemple) dans l’idée que c’est une catastrophe.
L’imitation est souvent à la limite et au-delà d’une activité dont le sens est subjectivement
visée.
La notion de « sens subjectivement visé » par l’acteur ou les acteurs se comprend selon
trois niveaux possibles :
Une activité sociale peut être déterminée (ou initiée, impulsée) selon différents motifs
(intentions ou déterminants) :
- Rationnelle en finalité
- Rationnelle en valeurs
- Traditionnelle
- Émotionnelle / Affectuelle
L’action est motivée selon des fins, des moyens et des conséquences subsidiaires.
C’est-à-dire selon des calculs rationnels qui mettent en concurrence les différents
moyens et conséquences subsidiaires possibles pour atteindre une finalité rationnelle.
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Exemples :
L’activité est motivée selon des « impératifs » ou « exigences » dont l’agent croit qu’ils lui
sont imposés. Ici, les moyens sont considérés comme rationnels et la finalité est liée à un
système de valeurs.
Exemples :
Le déterminant « traditionnel » :
L’activité correspond à une réaction habituelle qui répond à des stimuli eux-mêmes
habituels
Le déterminant « affectuel » :
L’activité correspond à une réaction inhabituelle qui répond à des stimuli eux-mêmes
inédits.
Exemples :
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Il y a sublimation nous dit Weber, lorsqu’une activité motivée de manière affectuelle
apparaît comme un « effort conscient » pour soulager un sentiment.
Ce qu’il faut comprendre cependant, c’est que l’activité sociale est déterminée « plus ou
moins » selon ces déterminants, et le plus souvent, elle combine plusieurs motifs.
Exemples :
- l’activité boursière peut être motivée de manière rationnelle en finalité et pourtant, par
moment, se laisser envahir par des motifs affectuels.
- l’action des supporters d’une équipe de foot peut être initiée par des motifs rationnels
en valeurs (aller au stade comme moyen rationnel de faire gagner son équipe), mais
aussi traditionnels (par habitude), ou encore affectifs (dans des grands moments de
ferveur collective). On peut même envisager ici l’idée de sublimation puisque le motif
affectif peut être sublimé par une rationalité en valeurs.
Toute « relation sociale » repose sur le principe de réciprocité. Bien entendu, la réciprocité
n’est jamais tout à fait équilibrée ou exactement équitable des deux côtés de la relation.
Une relation sociale qui reposerait intégralement et sans réserve aucune sur une attitude
significativement congruente de part et d’autre ne serait en réalité jamais qu’un cas limite.
Ici comme ailleurs, l’existence de toutes sortes de transitions est en réalité la règle.
Celui qui ne se plie pas à la norme sociale, aux conventions, à l’usage ou à la coutume,
risque de subir des désagréments, des inconvénients
qu’il n’avait pas souhaité ni même envisagé.
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Le « paradoxe des conséquences » : Conséquences inattendues et parfois non voulues
qui contrarient un projet initial d’acteurs dont l’objectif recherché, même s’il a été atteint,
perd sa grandeur, son importance, son utilité et sa raison.
Max Weber définit la domination comme étant la « chance » pour des ordres spécifiques
de trouver obéissance de la part d’un groupe déterminé d’individus.
Weber propose trois types de domination selon le type de légitimité revendiquée par le ou
les détenteur(s) du pouvoir :
- Rationnelle (légale)
- Traditionnelle
- Charismatique
Dans le cadre d’une domination rationnelle (légale), le motif de l’obéissance repose sur la
croyance en la légalité des règlements et du droit de donner des directives de ceux qui
sont amenés à détenir le pouvoir.
La domination exercée dans une organisation mafieuse peut être comprise selon le motif
traditionnel. Le Parrain est un seigneur et ses serviteurs sont des fidèles. + recrutement
intra et extra patrimonial.
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Dans le cadre d’une domination charismatique, le détenteur du pouvoir est un leader, un
führer, un être perçu comme exceptionnel. Le motif de l’obéissance implique une
soumission extraordinaire au caractère sacré, à la vertu héroïque ou encore à la valeur
exemplaire du souverain.
C’est le type de domination exercée par les mages, les prophètes et les faiseurs de
religion. Pour Max Weber, Joseph Smith, le fondateur de l’église des mormons constitue
un exemple de « charlatanisme raffiné »
Les élus, les empereurs et les führers dont l’élévation et l’accès au pouvoir ont été permis
par la révélation mais dont la chute également repose sur l’abandon de leur caractère
exceptionnel. Abandonné par ce, précisément, qui les avait portés.
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Pour Max Weber, l’une des caractéristiques majeures de la Modernité repose sur le
processus de rationalisation (// « intellectualisation » chez Durkheim).
« le fait de savoir ou de croire que, si on le veut, on peut à tout moment l’apprendre ; qu’il
n’y a donc en principe aucune puissance imprévisible et mystérieuse qui entre en jeu et
que l’on peut en revanche maîtriser toute chose par le calcul ».
« l’existence d’entreprises dont le but est de faire le maximum de profit et dont le moyen
est l’organisation rationnelle du travail et de la production »
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