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Eleanore Weiler

S5L1FR
Test long français  :

Commentaire littéraire :

Emile Zola est un auteur naturaliste du XIXème siècle.


Le naturalisme est un mouvement littéraire qui consiste à décrire la réalité telle qu’elle est, elle
reproduit donc objectivement la réalité.
Pour chacun de ses livres, Zola a mené un réel travail d’investigation et de journalisme pour pouvoir
incorporer dans chacun de ses romans des détails précis sur la vie et l’environnement de ses
personnages, il va donc inclure dans tous ses romans, le naturalisme et ceci fera de lui l’instigateur de
cette innovation du XIXème siècle.
Lors de l’analyse du premier passage du 11 ème livre de la série de romans des Rougons-Maquart, nous
allons observer qu’il s’intègre parfaitement au naturalisme et que les personnages ne correspondent
pas forcément à leur environnement.

Les personnages ne correspondent pas au cadre qu’ils découvrent car, premièrement, ils arrivent à
Paris, la capitale à l’architecture harmonieuse et aux cheminement droits pour échapper à la misère
de leur village natale dans un wagon de 3 ème classe, ils ont dormi sur une banquette dure. Cela nous
indique qu’ils n’ont pas les moyens de s’acheter un billet dans un plus haute classe, ils sont donc
assez pauvres. Ils n’ont pas l’habitude de voyager et ils sont fatigués, ceci nous affirme que c’est
certainement l’une des premières fois qu’ils voyagent en train par faute de moyens.
Ensuite, quand ils sortent de la gare, ils sont complètement perdus et demandent leur chemin à
chaque coin de rue, ceci montre bien qu’ils ne sont pas de Paris et qu’ils ne connaissent pas la ville.
Pour terminer, ils ne sont pas adaptés physiquement à Paris, ils portent les vêtements de
l’enterrement de leur père, ils ont un air pauvre alors qu’ils se trouvent à Paris, l’une des villes les
plus sophistiqué de France. Plus tard ils vont arriver devant une boutique ou un commis plisse une
pièce de soie bleu, alors qu’eux ne sont que vêtus de vieux vêtements.

Cet incipit s’inscrit dans la tradition naturaliste pour trois raisons ;


La première étant que le narrateur s’efface. Nous constaterons qu’a plusieurs reprises, Zola vas
adapter sin langage en fonction d’où se trouvent ses personnages, on peut le voir quand le jeune
Jean utilise un langage familier comme « Fichtre » ou alors quand l’auteur lui-même dit «  en voilà un
magasin  !  »
Deuxièment, nous pouvons affirmer que l’auteur utilise dans son œuvre un discours indirecte libre, il
nous montre non seulement le point de vue interne à travers les yeux du personnage mais il nous
donne également accès à ses pensées et à ses réflexions les plus profonde. Par exemple lorsque qu’il
décrit avec précision ce que Denis ressent quand elle se trouve devant ce magasin qui lui parait
énorme.
Troisièmement, Zola a inclus l’effet de réel. Dans ce passage, nous pouvons observer que les noms et
surtout les surnoms des personnages comme Pépé, le nom des quartiers et des rues par exemple «  la
rue de la Michodière et de la rue Neuve-Saint-Augustin  », l’emplacement géographique très précis
intensifient cette idée d’ajouter un effet de réel. Toutes ces éléments importants qui paraissent pour
autant anodin, ajoutent clairement des détails ce qui renforce donc l’effet de réel.
Tous ces éléments ne font qu’affirmer que l’incipit est naturaliste ;
Eleanore Weiler
S5L1FR

Nous venons d’établir que les personnages ne correspondent pas au cadre qu’ils découvrent et que
l’incipit correspond bien à la tradition naturaliste.
Ce passage peut donc nous rappeler le chapitre 3 de l’assommoir, Gervaise elle aussi lors de son
escapade au Louvre ne correspondait pas du tout au carde qu’elle y découvrait et était
complétement perdue face à ces énormes peintures, les gens se moquaient d’elle et des gens qui
l’accompagnait.
Le naturalisme quant à lui est présent dans chacune des œuvres de Zola, c’est lui d’ailleurs qui est le
chef de file du mouvement naturaliste. En effet dans les 20 romans qu’Emile Zola a écrit il a fait de
vrai travaux de journalisme pour chacun des livre qu’il a écrit néanmoins le livre parlant de Denis
Baudu est l’un des seuls romans qui se termine bien contrairement à l’assommoir ou à tous les autres
romans écrit par Zola.

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