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(Complément de cours)
Définitions :
Une marque : un nom ou un symbole qui caractérise ou identifie une entreprise ou un produit
déterminé.
Une licence : contrat aux termes duquel le propriétaire d’un bien, d’un procédé, d’un brevet ou
d’une marque accorde un droit d’utilisation à une personne ou une entreprise.
Une franchise : un accord commercial et juridique par lequel une entreprise appelée «
franchiseur » s'engage à fournir à une seconde entreprise, dite « franchisée », une marque, un
savoir-faire et une assistance permanente en contrepartie d'une rémunération.
Un brevet : un titre de propriété qui permet de protéger une invention. Il confère à son titulaire
un droit exclusif d’exploitation pendant une durée déterminée.
Un fonds commercial acquis : les éléments incorporels du fonds de commerce qui ne font pas
l’objet d’une évaluation et d’une comptabilisation séparées au bilan et qui concourent au
développement du potentiel d’activité de l’entreprise.
Les principales divergences entre le référentiel tunisien (normes 06, 10, 20) et celui
international (IAS 38) sont :
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- La valeur résiduelle ne doit pas, selon la norme tunisienne, être ultérieurement relevée
pour tenir compte des augmentations de prix.
- La comptabilisation de l’échange d’actifs se base sur la distinction entre les actifs
similaires et les actifs de natures différentes.
- Un actif corporel complètement amorti continue à figurer parmi les éléments d’actifs.
- Les marques générées en interne constituent un actif incorporel s’ils ont fait l’objet de
dépôt auprès de l’organisme de protection compétent.
- Le goodwill est amortissable.
2
Les frais internes afférents au développement et à l’exploitation du propre site web d’une entité
doivent être comptabilisés selon IAS 38. La nature de chaque activité au titre de laquelle des
frais sont engagés (par exemple, formation des employés et maintenance du site web) et l’étape
du développement ou postérieure au développement du site web doivent être évaluées pour
déterminer le traitement comptable approprié.
Par exemple :
(a) l’étape de planification est d’une nature similaire à la phase de recherche dans IAS
38, paragraphes 54 à 56. Les frais engagés lors de cette étape doivent être
comptabilisés en charges lorsqu’ils sont engagés ;
(b) l’étape de développement des applications et de l’infrastructure, l’étape de la
conception graphique et l’étape du développement du contenu, dans la mesure où ce
contenu est développé à des fins autres que celles d’assurer la publicité et la promotion
des propres produits et services de l’entité, sont d’une nature similaire à la phase de
développement traitée dans IAS 38, paragraphes 57 à 64. Les frais engagés dans ces
étapes doivent être inclus dans le coût d’un site web comptabilisé en tant
qu’immobilisation incorporelle selon la présente interprétation, lorsque ces frais
peuvent être directement imputés et sont nécessaires à la création, la production ou la
préparation du site web pour lui permettre d’être exploité de la manière prévue par la
direction. Par exemple, les frais d’achat ou de création du contenu (autre que le contenu
qui assure la publicité et la promotion des propres produits et services d’une entité)
consacrés spécifiquement à un site web, ou les frais destinés à permettre l’utilisation du
contenu (par exemple, une redevance pour acquérir une licence de reproduction) sur le
site web, doivent être inclus dans le coût du développement lorsque cette condition est
remplie. Toutefois, selon IAS 38, paragraphe 71, les frais relatifs à un élément
incorporel, qui étaient initialement comptabilisés en charges dans des états financiers
antérieurs ne doivent pas, à une date ultérieure, être comptabilisés comme faisant partie
du coût d’une immobilisation incorporelle (par exemple, si les coûts d’un droit d’auteur
ont été pleinement amortis et si le contenu est ultérieurement fourni sur un site web) ;
(c) les frais engagés à l’étape du développement du contenu, dans la mesure où ce
contenu est développé pour assurer la publicité et la promotion des propres produits et
services de l’entité (par exemple, photographies numériques de produits) doivent être
comptabilisés en charges lorsqu’ils sont engagés selon IAS 38 paragraphe 69(c). Par
exemple, lors de la comptabilisation de frais relatifs à des services professionnels pour
prendre des photographies numériques des propres produits d’une entité et améliorer
leur affichage, les frais doivent être comptabilisés en charges au cours du processus au
fur et à mesure de l’obtention des services professionnels et non lorsque les
photographies numériques sont affichées sur le site web ;
(d) la phase d’exploitation commence dès l’achèvement du développement du site web.
Les frais engagés à cette étape doivent être comptabilisés en charges au moment où
ils sont engagés, sauf s’ils satisfont aux critères de comptabilisation d’IAS 38,
paragraphe 18.
Un site web comptabilisé en tant qu’immobilisation incorporelle selon la présente interprétation
doit être évalué après la comptabilisation initiale en appliquant les dispositions d’IAS 38,
paragraphes 72 à 87. La meilleure estimation de la durée d’utilité d’un site web doit être courte.
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Applications
1- Questions de réflexion
La réévaluation d’un actif incorporel consiste à remplacer sa valeur comptable par sa juste
valeur déterminée par expertise / en se référant à un marché actif / par sa valeur actuelle des
cash-flows futurs.
Début juillet 2003, Delta Télécom a réalisé l’acquisition d’un brevet dans les conditions
suivantes :
L’inventeur n’est pas assujetti à la TVA. Delta Télécom a comptabilisé en charges de l’exercice
2003, dans le compte « redevances pour brevets », la somme globale de 15 300 UM constituée
en versement initial et des frais d’inscription.
T. A. F : Préciser les corrections qu’il faut apporter aux états financiers annuels de Delta
Télécom arrêtés au 31/12/2003 conformément aux normes comptables internationales sachant
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que le taux d’intérêt est de 8 % et que sa juste valeur au moment de l’acquisition est 70 000
UM.
Le logiciel a été mis en exploitation le 01/10/N. sa durée d’utilisation est estimée à 5 ans.
Face à la détérioration de la part de marché de cette société, ses actionnaires ont accepté l’offre
de la société Z qui consiste à acquérir toutes les actions de la société.
Le 01/05/N+1, la société Z a engagé 100 000 DT pour terminer la phase de recherche à l’issue
de laquelle elle a décidé d’entamer le développement du nouveau médicament.
Les dépenses engagées jusqu’à fin N+1 s’élèvent à 300 000 DT. Des dépenses supplémentaires
ont été engagées en N+2 pour 200 000 DT.
La société n’a respecté les 6 conditions de capitalisation des frais de développement qu’à partir
de N+2.
Quelles sont les écritures à passer par Z et relatives aux dépenses de recherches et
développement pour les exercices N+1 e N+2
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La société X a procédé au cours de l’exercice clos le 31/12/N au développement en interne d’un
site Web sur internet. Ce site devrait servir à promouvoir ou à promouvoir des produits, à vendre
des produits (passation de commandes clients) ou à combiner ces deux possibilités.
Durant l’exercice N, les coûts suivants ont été encourus par la société X :
Le lancement du site Web a eu lieu au début du mois octobre N. les frais payés d’avance au
fournisseur de services internet pour l’hébergement du site Web sur un serveur relié à internet
au titre de la période allant du 1er octobre N au 30 septembre N+1 se sont élevés à 12 000 DT.
Questions :