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Généralités
1) Fonctions des fondations
2) Différents types de fondations
3) Les tassements différentiels
4) Facteurs de choix du type de fondation
5) Origines des accidents pouvant survenir aux fondations
FONDATIONS SUPERFICIELLES
1) Fondation superficielle
2) Généralités
3) Les semelles
4) Contrainte au sol
5) Récapitulatif des états de contrainte du sol sous semelle
6) Principe de dimensionnement
7) Calcul des semelles
8) Semelle supportant un effort normal et un moment de flexion
9) Semelle excentrée
10) Calcul des radiers
11) Condition de mise en œuvres des fondations superficielles
FONDATIONS PRONFONDE
1) Rappel & Définition
2) Utilisation
3) Terme de pointe – Frottement lateral
4) Différents types de fondations profondes
Sommaire
VII. Conclusion
I. Fonctions des fondations
C’est la partie de l’ouvrage en contact avec le sol auquel il va transmettre toutes les charges
permanentes et variables supportées par cet ouvrage. La fondation est donc une partie importante
de l’ouvrage car de sa bonne réalisation résulte de la tenue de l’ensemble.
Les fonctions des fondations sont essentiellement de deux ordres :
2. Transmettre ces charges et surcharges au sol dans de bonnes conditions, de façon à assurer la
stabilité de l’ouvrage ;
3. Reprendre les charges et surcharges supportées par la structure.
On recherchera des solutions qui seront les plus économiques en fonctions du type d’ouvrage, des
préconisations de l’étude de sols, de l’accessibilité au terrain (engins TP, de forage,…).
Réduire les coûts de mise en œuvre conduit à choisir avec prudence parmi les solutions
compatibles avec l'ouvrage et le sol celle qui sera la plus économique.
VII. Conclusion
Il est vivement conseillé de faire réaliser une étude de sol avant de commencer l'étude des
fondations. L'étude de sol peut faire faire des économies sur le type de fondations elle peut
préconiser le déplacement du bâtiment vers une zone plus saine du terrain. Il est bien entendu
cette étude sera faite avant même le dépôt de permis de construire et que la surface du terrain le
permet et la majorité des problèmes de sinistre des fondations est du :
— Bâtiment hors norme et construction anarchique ;
— Mauvais dimensionnement ;
— Nouveaux ouvrages adjacents ;
— Venue d’eau ; Remblai insuffisamment tassé…
FONDATIONS SUPERFICIELLES
Sommaire
I. Fondation superficielle
II. Généralités
II.1. Charge admissible sur le sol de fondation
II.2. Tassements admissibles
II.3. Charges à prendre en compte
II.4. vérification de la sécurité
III. Les semelles
IV. Contrainte au sol
X.1. La contrainte fixée à l’avance
X.2. La contrainte nom fixé à l’avance
X.3. Calcul des contraintes admissibles
V. Récapitulatif des états de contrainte du sol sous semelle
VI. Principe de dimensionnement
VII. Calcul des semelles
VIII. Semelle supportant un effort normal et un moment de flexion
VIII.1. Etude du diagramme des contraintes
VIII.2. Calcul des armatures
VIII.3. Dispositions constructives
IX. Semelle excentrée
X. Calcul des radiers
X.1. Problèmes de la réaction du sol ? de chargement ?
X.2. Hypothèses & Précautions
X.3. Dimensionnement
XI. Condition de mise en œuvres des fondations superficielles
XII. Drainage associe aux fondations
XIII. Joint de dilatation – Joint de rupture
XIV. Qualité des ciments et bétons. Précautions usuelles
XV. Cas spéciaux
XVI. Récapitulatif de la méthode de calcul des semelles
I. Fondation superficielle
Appelées aussi fondations directes, elles
transmettent les efforts directement sur les
couches proches de la surface. On les utilise
quand les couches géologiques surfaciques sont
capables de supporter la construction. Considéré
comme superficielle quand la profondeur D du D
niveau de fondation par rapport au niveau 0 est
inférieure à 4 fois la largeur B du massif de
fondation.
Si la distance entre deux semelles voisines est trop
faible, on peut les associer et aboutir, dans le cas
ultime, à un fondations filantes ou encore à un
B L
radier général sous l'ouvrage.
Il s'agit du type de fondations le plus courant pour
les habitations, les murs de soutènement, les
réservoirs… . Cette solution ne nécessite pas de
qualification particulière.
— Semelle continue
— Semelle isolée
B h
Evidée
INC : nécessite plus de béton ; plus encombrante ; peut nécessiter un coffrage important.
Limon de plateau 1.5 à 3.0 bars ; Terre à meulière 3.0 à 4.5 bars ; Marne verte, argile 0.7 à 4.5
bars ; Alluvions anciennes, sables, graviers 6.0 à 9.0 bars ; Sables de beauchamp 7.5 à 15 bars ;
Craie 9.0 à 10 bars ; Marne + caillasse 7.5 à 15 bars ;Calcaire grossier 18 à 45 bars ; Roches peu
fissurées saines non désagrégées de stratification favorable 7.5 à 4.5 bars ; Terrain non cohérent à
bonne compacité 3.5 à 7.5 bars ; Terrain non cohérent à moyenne compacité 2.0 à 4.0 bars ;
Argile 0.3 à 3.0 bars
N Nq Nc
c. Coefficients de sécurité:
Les valeurs calculées à l’aide des fonctions de portance visées correspondent aux contraintes de
rupture du sol; ces valeurs doivent être affectées d’un coefficient de sécurité pour obtenir les
contraintes admissibles.
d. Hypothèses de calcul:
On admet que le sol, sous la largeur de la fondation se comporte comme un coin lié à celle-ci et
s’enfonçant dans le sol; la face latérale du coin faisant un angle de avec la sous face
4 2
horizontale de la semelle.
Inclinaison du
coin de sol
45°
e. Méthode de calcul:
Pour les sols à dominante sableuse, les calculs doivent être fait après consolidation, en partant des
caractéristiques C’ et ‘.
Pour les autres sols, on doit faire la double vérification concernant la pression de poinçonnement
admissible: avant consolidation en partant de Cu et u (nul pour les argiles saturées). En fin de
consolidation en partant de C’ et ‘.
— Contrainte admissible pour 0 sous semelles recevant des charges verticales centrées.
Pour la vérification avant consolidation, N, Nq, Nc sont pris avec la correspondance u
La cohésion est prise avec la valeur Cu.
a. Semelles continues:
a h D
h N h d Nq 1 C' Nc
F
h = Poids spécifique du sol humide au-dessus de la nappe d’eau.
F = Coefficient de sécurité
Si le terrain est immergé, h s 1
doit être déjaugé et remplacé par: d .
s
= paramètre appelé rayon moyen, rapport de la surface au périmètre de la fondation.
Pour une semelle rectangulaire de largeur B et longueur L, on obtient: B
B
Pour la semelle continue, on peut négliger B/L d’ou: B 2.1
2 L
D = hauteur de pénétration de la semelle dans le
sol B = largeur ou diamètre de la semelle
L = longueur de la semelle (B < L)
Contraintes admissibles du sol sou semelles recevant des charges verticales excentrées.
Si l’excentrement par rapport à l’axe de la semelle vaut la valeur e, remplacer dans les formules
précédentes B par B’ = B-2e
Sol rocheux
Semelle rigide : diagramme bitriangulaire
Semelle flexible : diagramme rectangulaire
Sol cohérent
Dans tous les cas : diagrammes rectangulaire
Sols pulvérulen
En outre, comme les semelles sont des pièces dont la hauteur est suffisamment comparable aux
autres dimensions, elles ne satisfont pas aux hypothèses de la résistance de matériaux.
Pour le calcul des semelles, on utilise la méthode des bielles mise au point à la suite des essais et
qui consiste à admettre que les efforts provenant du mur ou de poteau sont transmit au sol par
l’intermédiaire des bielles du béton obliques et équilibrées par les armatures.
Lorsque l’importance des charges ou la faible valeur de pression admissible, conduisent à des
semelles dont la largeur est relativement importante par rapport à l’épaisseur des murs, on est
conduit à réaliser des semelles en béton armé. Les expériences ont montré que la pression sur le
terrain, n’et pas uniformément répartie. Selon la nature du sol d’assise, la pression maximale peut
être atteinte au centre de la semelle ou sur les bords.
Il apparaît donc que le problème, dans sa complexité ne peut être traité rigoureusement par le
calcul. Néanmoins, il fallait trouver une méthode qui permette d’établir aussi simplement que
possible de telles semelles, puisque le problème se pose journellement au constructeur.
La méthode de calcul utilisée est connue sous le nom de« méthodes des bielles », car la charge est
supposée transmise au sol par l’intermédiaire de bielles inclinées dans la hauteur de la semelle.
Soit une semelle de largeur B, située sous mur où voile continu de largeur b et soumise à une
charge P par unité de longueur
Hypothèses de calcul :
B
Notre semelle est rigide, c’est à dire d
b ce qui revient à dire que la bielle moyenne est
4
inclinée de 45°, donc on appliquera la méthode des bielles.
La réaction du sol sous la semelle est verticale et uniforme si la hauteur utile de la semelle est
verticale et uniforme si la hauteur utile de la semelle vérifie la condition de rigidité.
L’ensemble de deux bielles fictives (symétriques par rapport à l’axe de la semelle) et des armatures
inférieur, fonctionne à la manière d’une ferme chargé en son sommet, dont les armatures constituent le
tirant.
Figure 2 : Système équivalent
Pré dimensionnement :
N.B :
Avec Q
Q P 1..35 P2
Remarque :
L’ensemble de deux bielles fictives (symétriques par rapport à l’axe de la semelle) et des
armatures inférieur, fonctionne à la manière d’une ferme chargé en son sommet, dont les
armatures constituent le tirant
Donc l’effort de traction transmis par les bielles aux armatures P(B b)
est. F
8(h d ) 0
CC :
La section d’acier pour équilibrer cet effort est P(B b)
:. As
8(h d )
s
Dispositions constructives :
Dans ce cas il est inutile de prévoir un système d’armatures transversales pour équilibrer l’effort
tranchant et il n’y a pas de vérifications particulières pour le poinçonnement.
Pour déterminer la longueur des barres, on compare As à la longueur de scellement L F e
s 4
avec 0.6
s
2 s f c28 . Et s 1 pour les ronds lisses et vaut 1.5 pour les autres cas.
Si Ls
As alors les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la semelle
4
comportant des ancrages courbes.
As A
L s
Si 8 s alors les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la semelle,
4
mais pouvant ne pas comporter des crochets.
Si Ls
As
alors on n’utilise pas des crochets et on peut arrêter une barre par deux à la
8
Q A B
Les dimensions A et B sont données donnée par : et .
AB sol
a b
Les hauteurs utiles da et db sont données par la condition de rigidité :
da A a Bb a
et d (db ) 0.02m
b
da
b avec 2
4 4
Ou les sections d’acier Aa et Ab ont les diamètres a et b
8d 8d
Disposition constructive :
Les armatures disposées suivant le grand coté constitueront le lit inférieur du quadrillage, elles
doivent être munies de retours ou crochets pour équilibrer l’effort provenant des bielles. Ces
retours ou crochets doivent avoir un rayon de courbure suffisant pour satisfaire la condition de
nom écrasement du béton, ces retours se feront avec un angle au centre de 120° au minimum.
VIII. SEMELLE AVEC UN EFFORT NORMAL ET UN MOMENT DE
FLEXION
Ce cas se présente lorsque l’élément supporté par la semelle lui transmet une charge centrée et un
moment de flexion M, ce qui revient au même à une charge excentrée P située à la
distance e M . De l’axe du mur ou du poteau.
P
On suppose que la semelle étudiée est rectangulaire de dimension A et B.
- Répartition triangulaire des contraintes. Celle-ci est considérée comme le cas limite du
précèdent, la contrainte minimal étant égale a zéro, la contrainte maximal est alors :
M 1.33 sol .
Q
e
cas limite
pour e = B/6
B/
4
a
a/
3
Si e
B alors P tombe à l’intérieur du noyau central et le diagramme des contraintes sera
6
trapézoïdal.
B
Si e alors P tombe à l’intérieur du noyau central et le diagramme sera
triangulaire. 6
Une semelle est dite excentrée si la résultante des efforts verticaux ne coïncide pas avec le centre
de gravité de la semelle. Ce cas peut se présenter aux limites de propriété ou au droit de joints de
tassement ou à la proximité des poteaux prévus le long du mur mitoyen ou on n’a pas la
possibilité de trouver des semelles suffisamment étalées.
La solution la plus utilisée consiste à créer une poutre rigide dite poutre de redressement reliant la
semelle excentrée à la semelle voisine.
On détermine sous le poteau une semelle dont le centre de gravité se trouve le plus possible de
Bb
l’axe du poteau, soit e cette distance qui vaut forfaitairement . Les dimensions de la semelle
2
sont calculées en supposant la semelle rigide et la répartition uniforme des contraintes du sol. Le
moment à reprendre par la poutre de redressement est et le poteau ne doit pas alors être
Pe
vérifié pour supporter ce moment.
Si on appelle L la distance entre les deux semelles, on devra dimensionner la semelle excentrée
en fonction d’un effort P P e ,et on vérifie que le poteau n’est pas soulevé sous l’effet de la
l
composante P alors qu’il n’est soumis qu’aux charges permanentes.
e
l
e
X. CALCUL DES RADIERS
La solution de radier général st en principe adoptée quand la construction peut être fondée à une
profondeur généralement faible et Lorsque le sol de fondation ne peut supporter les contraintes
élevées résultant de fondations sur semelles isolées et qu’il n’est pas envisagé de se fonder sur
une couche profonde plus résistante, il est possible de réaliser une fondation par radier ajouré ou
plein. La construction ne doit pas être soumise à des surcharges présentant d’importantes
dissymétries pouvant provoquer des tassements différentiels trop élevés entre les différentes
zones du radier. La contrainte du sol sollicité doit être quasi uniforme.
Sol mauvais implique A et B grand donc chevauchement des fondations d’où la solution de radier
devient la solution la plus adéquates.
Problèmes de chargement ?
Il est très préférable d’avoir un chargement symétrique pour éviter la rotation du radier.
Hypothèses ;
- symétrie
- flexibilité
- proportionnalité des déplacements.
Précautions :
- éviter la rotation générale du radier.
- Eviter le poinçonnement.
- Vérifier le poinçonnement.
Dimensions:
Dans l’hypothèse où les tassements différentiels sont peu à craindre, les poutres du radier peuvent
être dimensionnées suivant les mêmes conditions de flexibilité que celles prévues pour les
planchers. Si les tassements différentiels sont à craindre, les poutres du radier devra être
dimensionnées de telle sorte que la rigidité des fondations s’oppose aux grandes déformations.
L’ensemble (radier + poutre) doit se comporter comme une structure indéformable, sur laquelle
pourra s’appuyer le reste de l’ouvrage. Des joints de rupture seront prévus lorsque la
compressibilité du sol varie d’une manière importante, ou lorsque le chargement en provenance
de la superstructure évolue brusquement.
Si le radier est soumis à une sous-pression hydrostatique, le calcul doit en tenir compte. En aucun
cas la sous-pression ne doit dépasser le poids de l’ouvrage (risque de soulèvement). Dans le cas
contraire, il est nécessaire de prévoir soit un ancrage, soit un lestage supplémentaire, soit la
liberté à l’eau de circuler au dessus du radier (afin de diminuer les pressions hydrostatiques).
FONDATIONS PRONFONDE
Sommaire
1) RAPPEL DEFINITION
2) UTILISATION
3) TERME DE POINTE - FROTTEMENT LATERAL
4) DIFFERENTS TYPES DE FONDATIONS PROFONDES
a. Les puits
i. Diamètre des puits
ii. Poids propre
iii. Transition entre le poteau et le puits
b. Une extrapolation des puits : Les barettes
c. Les pieux
i. Approche conceptuelle
ii. Les modes de fonctionnement des pieux
iii. Les principales dispositions constructives
d. Les micro pieux
i. Définition
ii. Mise en œuvre
iii. Cheminement des charges
iv. Capacités habituelles
v. Utilisation de la technique micro pieux.
vi. Principaux défauts courants.
e. Les colonnes ballastées
i. Présentation de la technique
ii. Mise en œuvre
iii. Capacité portante, intérêt économique.
1) RAPPEL DEFINITION
Conformément à ce que l'on a vu plus haut, les fondations sont dites "profondes" lorsque le
rapport H/B > 6.
Les fondations profondes permettent de reporter les charges au-delà des couches de surface
lorsque celles-ci sont incompétentes, en sollicitant des formations plus profondes. Elles peuvent
être massives (puits) ou élancées (pieux).
2) UTILISATION
Se type de fondation est à utiliser lorsque les fondations superficielles ne sont plus possibles, ce
qui peut provenir des raisons suivantes :
Défaut de portance du terrain en surface ou en qualité trop médiocre.
Implantation au-dessus des carrières, non reconnues donc non consolidables.
Implantation au dessus des zones de dissolution de terrain
Ainsi dans tout ces cas soit en arrive a atteindre les couches consolider ou en laisse les fondations
flotter et assurer la stabiliser de la structure par le biais des frottement.
Lorsque la fondation présente une dimension verticale importante, la surface de contact entre les
flancs de la fondation et le terrain peut être le siège de frottements. Suivant le mode de réalisation
ce frottement peut être significatif. Les efforts mobilisés au niveau de ce contact constituent le
frottement latéral.
A. Les puits
Les puits se placent en limite des deux domaines de fondations. Ils se rattachent, par le principe
de réalisation, aux fondations profondes, mais sont généralement calculés suivants les règles des
fondations superficielles.
Autrefois, la réalisation des puits était systématiquement manuelle. Couramment, les puits sont
réalisés au tractopelle pour des profondeurs n'excédant pas 5 m.
Ils sont bétonnés pleine fouille et ne comportent pas d'armature. On retiendra que l'assise d'un
puits et rarement plane du fait de l'action de rétro du godet et que le curage du fond du puits
demeure un exercice quelque peu illusoire.
Compte tenu du mode de mise en oeuvre et des profondeurs relativement faibles, le frottement
latéral est généralement négligé.
On ne considèrera que le terme de pointe. Eléments techniques concernant les puits :
- Ils sont bien adaptés à des descentes de charges ponctuelles (poteaux...)
- Ils sont fréquemment reliés par un réseau de longrines BA qui supportent les murs et
retransmettent les charges vers les puits.
- En zone sismique, ils doivent être butonnés dans les deux directions.
- La technique du puits est fréquemment employée, notamment dans le cadre de chantiers de
faible à moyenne envergure.
- Certaines entreprises ont développé des techniques spécifiques permettant de remplacer le
béton des puits par du ballast compacté. Il s’agit alors de puits ballastés, fondés sur le
principe de substitution du matériau « sol » incompétent par un matériau de meilleure
qualité et compacté en place.
i. Diamètre des puits
Le diamètre de ces colonnes dépends de la contrainte admissible du béton mis en œuvre et on
admet pour : du gros béton b0 ' j / 6 ; du béton armé 0,3 ' j
b0
le calcul s’effectue sans se soucieux du problème de flambement compte tenu de la présence du
terrain environnant.
ii. Poids propre
On admet souvent que le poids de la colonne n’est pas à prendre en compte dans les vérifications
des contraintes du sol et du béton.
iii. Transition entre le poteau et le puits
La transition est réalise par une semelle en béton de hauteur Ht, Q
inférieures ou égale au diamètres. Cette semelle n’est pas armée
lorsque le débord d est inférieur à Ht/2 et dans le cas contraire. Avec
un ferraillage réaliser par des cerces :
Cerces à la partie basse : Q( ) h
A
6h a
Cerces réparties sur la hauteur h Q( )
A
: 3h a
i. Approche conceptuelle
Le pieu est la réponse technique à l'éloignement en profondeur du sol porteur. Au-delà d'une
certaine profondeur, les moyens mécaniques classiques ne sont plus opérants et il faut utiliser du
matériel spécifique. La technique de pieux est plus adaptée des chantiers d'envergure. La mise en
oeuvre est plus facilement adaptable à des conditions variées, et, enfin, la technique de pieux
autorise, dans de nombreux cas, l'utilisation des forces de frottement latéral. Le principe est de
concentrer les charges sur des points singuliers, où l'on met en œuvre des ouvrages spéciaux, et
de les transmettre vers le sol d'assise de bonne résistance. On note que la trame d’infrastructure
doit être en accord avec l’organisation de l’ossature en élévation, afin que les points de descente
de charges coïncident avec les lieux d’implantation des pieux.
On retiendra deux catégories principales de pieux :
1. Les pieux battus. Pour les plus simples, il s'agit d'éléments préfabriqués (acier, béton ou bois)
qui sont enfoncés dans le sol au moyen d'un dispositif de battage. Le battage est poursuivi jusqu'à
obtention d'un couple de valeurs (enfoncement, énergie) correspondant à la résistance recherchée.
2. Les pieux forés. Ce sont des ouvrages mis en place à l'intérieur d'un trou réalisé préalablement
par technique de forage.
ii. Les modes de fonctionnement des pieux
Comme on l'a vu plus haut concernant les puits, la force portante des pieux peut provenir de deux
domaines différents; le frottement sur le fût (ou frottement latéral) et l'appui direct par la section
du pieu sur le fond du forage (pointe).
a) Le terme de pointe :
La capacité portante apportée par le terme de pointe peut être très importante si les conditions
d'encastrement dans le bon sol sont respectées. Des abaques calculés permettent de déterminer
cette valeur en fonction des caractéristiques du sol.
b) Le frottement latéral :
Dans certain cas, le terme de frottement peut devenir prépondérant sur le terme de pointe,
notamment lorsque le pieu ne rencontre pas d'horizon réellement compact. On parle dans ce cas
de pieux flottants. Il convient de se souvenir que la mobilisation du frottement latéral nécessite un
déplacement relatif pieu – terrain.
iii. Les principales dispositions constructives
Dispositions constructives :
— Diamètre minimum d'ancrage dans le bon sol
— Technique de bétonnage permettant le lavage du trou
— Possibilité d'armer les pieux par mise en place d'une cage après bétonnage.
— Recépage de tête : Cette tâche correspond au curage des bétons pollués remontés du fond
et qui se trouvent en partie supérieure du pieu. Le recépage permet la mise à jour des
armatures du pieu pour reprise dans le massif de tête de pieux ou dans un autre ouvrage.
— Butonnage en tête dans les zones sismiques.
Défauts courants :
- Défaut d'implantation (très courant)
- Défaut de verticalité (plus rare)
- Lacune de bétonnage (grave et difficile à détecter).
D. Le micro pieux
i. Définition
Les micros pieux sont définis dans le DTU comme des pieux forés de diamètre inférieur à 250
mm.
Du fait de leur petit diamètre, ils ne travaillent pas en pointe. Leur portance ne dépend que du
frottement latéral.
La réalisation commence par la confection d'un forage réalisé avec des machines de petites
dimensions. Une armature de forte section est mise à poste dans le trou. On laisse le tube
dépasser du trou pour mettre en oeuvre la tête de pieux. Ce tube est ensuite utilisé pour injecter
dans le forage un coulis de ciment. Selon les charges et le type de sol, le coulis est injecté à faible
pression, ou à haute pression.
Les charges sont transmises par la superstructure à la tête de micro pieux. Le tube fait transiter les
charges vers le coulis qui frotte contre les parois du forage, et dissipe ainsi les charges dans le
terrain.
Le mode d'injection influe sur les capacités de frottement. Plus le contact entre coulis et terrain
est irrégulier et intime, plus le frottement est élevé. Dans le cas des injections haute pression, on
peut arriver à "claquer" le terrain, c'est à dire à ce que le sol se "déchire" et que des excroissances
de coulis s'immiscent dans le sol et augmentent d'autant les possibilités de frottement.
Les charges habituellement reprises par des micros pieux de 140 mm (diamètre le plus courant)
peuvent atteindre 50 à 80 tonnes. On les maintient, dans les projets, à des niveaux plutôt
inférieurs par soucis de sécurité (30 à 40 tonnes).
Certaines entreprises ont développé des techniques spécifiques permettant de remplacer le béton
des puits par du ballast compacté. Il s’agit alors de puits ballastés, fondés sur le principe de
substitution du matériau « sol » incompétent par un matériau de meilleure qualité et compacté en
place.
i. Présentation de la technique
La technique de colonnes ballastées se situe exactement sur la frontière entre traitement de sol et
fondations profondes.
Il s'agit d'obtenir une amélioration des caractéristiques du sol par une alliance entre des zones
résistantes (les colonnes) et le terrain en place ayant subi une forte compression lors de la
réalisation des colonnes. Cet effet est induit par le compactage intensif d'un matériau choisi
(ballast) dans un forage.
On réalise une excavation par tout moyen adapté (benne preneuse, vibrofonçage...). On remplit
cette excavation de matériaux de type ballast, que l'on compacte grâce à un pilon introduit dans le
trou. Ce matériau repousse le terrain et compacte à son tour le sol encaissant.
Le diamètre de la colonne dépend donc de la capacité du sol encaissant à se déformer lors de la
phase de compactage.
Une fois le chantier de colonnes achevé, le sol est en fait composite, avec une alternance de
colonnes et de sol en place, compacté par l'action des colonnes.
Le maillage de colonnes est déterminé par les caractéristiques du terrain et les charges à
reprendre.
L'ouvrage est ensuite fondé, soit sur les colonnes suivant une technique de fondation
superficielles de type ponctuel, soit sur cette alternance de matériau en place recompacté et de
colonnes par un système type radier (réservoir, dallage).
Les colonnes ballastées classique offrent des portances de l'ordre de 20 à 30 tonnes par unités
pour des diamètres de 0,60 à 1,20 m.
Il s'agit d'un système intéressant dans le cadre de chantiers d'une certaine importance. Le coût est
relativement faible mais le coût de l'installation est très élevé.
ANNEXE
Les fondations en zone sismique :
double radier, avec une semelle amortissante .Les mouvements sont absorbés par les semelles
amortissantes et les joints glissants permettent de désolidariser le double radier.
fondation combinée:dans certains sols, la mise en place de pieux en béton armé, superposés
par une structure en radier commune, permet une légère compaction du sol et ainsi de réduire
l'action sismique de 25 à 30 %.
Fondation sur pieux d'après la méthode Chilienne : les bâtiments lourds sont installés sur des
semelles amortissantes lesquelles reposants sur un cadre très rigide composé par des pieux en
béton armé.