Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
et cas de conscience
Semestre: 2021-Automne
Intervenant: M. Hugues MOREL
LA CONFIANCE
Verbatims
Lui c’est hors de question de travailler avec lui, il m’a lâché sur un projet.
La confiance est une assurance qui permet à une personne de gérer le risque d’être en relation avec
une autre personne sans être sur ses gardes pour traiter un sujet à sa place.
Faire confiance entraı̂ne une prise de risque vis-à-vis de l’interlocuteur dans un contexte donné. Je
décide de prendre le risque de confier un sujet à quelqu’un d’autre.
Ma confiance est basée sur mes croyances et mes attentes concernant les attentions et la performance
de celui en qui je fais confiance. Plus le souvenir des expériences passées avec lui est positif plus le niveau
de confiance que je suis prêt à accorder est élevé. Plus il y a d’enjeux, plus le niveau de confiance qu’il
me faut accorder est élevé.
Est-ce une bonne idée de remettre toute votre confiance ?
Y a-t-il des choses que vous ne pouvez dire à personne ?
La confiance est affectée par le mensonge. Les mensonges produisent de la tristesse, de la déception, de la
colère, etc.
Est-ce une bonne idée de faire à nouveau confiance à quelqu’un qui vous a menti ?
En qui? en dieu, en ma famille, mes amis, mes proches, mon chef, mes collaborateurs, mes fournisseur,
ceux qui me veulent du bien, tous ceux sur qui je peux m’appuyer quelques soient les circonstances ou
à un moindre degré.
En quoi? en un outil, une marque commerciale, une banque, une compagnie d’assurances, une péda-
gogie, un système politique, en la justice, l’armée, le président (confiance en une entité). Il y a aussi la
confiance en moi , la confiance en mes capacités, mon intelligence, en ma force/résistance physique, en
mes aptitudes.
Ce n’est pas une bonne idée de donner trop de confiance en trop peu de temps. Le comportement des individus,
des entreprises, des partenaires, etc. doit être évalué dans le temps.
Les conséquences et les risques de l’octroi de la confiance doivent être pris en compte.
Exemple de sujets de la confiance : une personne fragile qui dépend de moi, moi
en tant que salarié d’une entreprise, je confie ma personne à l’entreprise (signature d’un contrat)
Quelles caractéristiques doit avoir une personne pour qu’on lui confie ce que je ne peux pas trater seul ?
Quelles sont les caractéristiques que doit posséder une personne pour qu’on lui confie une tâche spécifique
(par exemple, un projet) ?
D’où est venue votre confiance (donnée a priori ou acquise au fur et à mesure) ?
Qu’est ce que cette personne a fait pour échouer à obtenir votre confiance, ou pour la briser ? A quel
point connaissiez vous cette personne ?
Mettre des mots et exprimer ses émotions est important, il est aussi essentiel de pouvoir en parler avec
les personnes en qui en qui on a confiance.
La confiance n’est pas monobloc, on peut perdre seulement une partie de notre confiance.
À mon avis, il est important de parler directement à la personne s’il y a un problème lié à la confiance.
Il peut y avoir des cas où le problème survenu a une cause qui peut être pardonnée.
La perte d’une partie de la confiance peut être très anxiogène → ”mon chef ne me fait pas confianceı̈l faut
creuser pour identifier quel pôle, quel aspect de la confiance a disparu, ici c’est sans doute la fragilité en terme
de compétence qui est remise en cause.
LE CAS DE CONSCIENCE
Verbatims
Je suis contrôleur de gestion dans l’usine, le directeur m’a demandé de modifier les résultats pour embellir
la performance de l’usine et l’aider à obtenir de l’activité supplémentaire.
Je suis juriste, mon chef me demande de rédiger un contrat avec une clause de bas de page qui pénalise
le client quoiqu’il arrive et dont il prendra connaissance que pour se rendre compte qu’il s’est fait piéger.
Un collègue me parle en confidence de ses problèmes personnels mais cela affecte l’équipe et il refuse
d’en parler au chef. Je décide d’en parler à sa place; il l’apprend et il est furieux.
La bonne chose à faire est de résoudre chaque cas du point de vue de l’éthique du travail.
Si l’on vous demande de faire quelque chose de contraire à l’éthique, vous devez faire valoir votre point de vue
en mentionnant la question contraire à l’éthique en question.
S’ils insistent pour effectuer une tâche contraire à l’éthique, une option possible est de démissionner de leur
emploi.
Définition :
Cas de conscience: situation dans laquelle on est obligé de sacrifier soit la loyauté soit l’intégrité ou de
sacrifier une loyauté au profit d’une autre.
Dans le premier et le troisième verbatim, l’employé a deux choix : soit il dit oui et il sacrifie son intégrité au
profit de sa loyauté soit il dit non et sacrifie sa loyauté au bénéfice de son intégrité mais risque le licenciement.
Dans le dernier verbatim il y a un conflit de loyauté.
Un manager n’a pas le droit de mettre un de ses collaborateurs en face d’un cas de conscience, c’est une faute
impardonnable.
À mon avis, le courage ne peut exister sans la confiance. Je fais référence à une sorte de confiance
personnelle : confiance en soi, en ses compétences, en ses ressources, etc. La confiance en soi permet
d’atténuer la peur et, en même temps, de développer le courage.
“Un chef est d’abord un chef par l’exemplarité de son comportement en toutes circonstances et par sa
capacité à fonder la confiance autour de lui.”
Il est essentiel pour un chef de transmettre la confiance afin que les personnes qui le servent soient
sûres de leurs actions. De la même manière, le dirigeant doit faire confiance aux personnes avec
lesquelles il travaille, pour savoir si les tâches sont adaptées à son équipe. Ce type de confiance
provient de la connaissance des compétences et des capacités de chaque membre de l’équipe.
Cette phrase peut être étendue à de nombreux contextes liés à la confiance. En fin de compte, c’est
à l’individu de décider à quoi ou à qui faire confiance. C’est pourquoi il est si important de savoir à
qui faire confiance. A mon avis, il faut apprendre à délivrer la confiance : délivrer la confiance dans
le temps en tenant compte des caractéristiques et des actions des personnes concernées.
Je suis tout à fait d’accord avec cette phrase. La confiance que l’on accorde aux personnes doit
être analysée chaque jour, en tenant compte des actions de la personne concernée. Personnellement,
je pense qu’on n’arrive jamais à connaı̂tre complètement une personne. En effet, les réactions des
personnes sont imprévisibles, tout comme les multiples contextes auxquels elles peuvent être exposées.
Il est donc judicieux de réfléchir aux conséquences possibles avant d’accorder sa confiance.
“Et le fait que nous leur rendions confiance est très souvent le facteur déclenchant d’une inclusion
réussie.”
Cette phrase montre l’importance de l’inclusion. L’inclusion agit directement sur la confiance des
personnes : elle leur donne ce dont elles ont besoin pour pouvoir faire face à une situation. De nom-
breuses personnes ayant des talents cachés, des handicaps ou un faible niveau d’éducation pourraient
obtenir de grands résultats si on leur donnait confiance en elles.
J’aime beaucoup les programmes d’éducation inclusive car ils améliorent la vie des jeunes. En Améri-
que latine, il y a beaucoup de personnes talentueuses qui ne sont pas exploitées, tout simplement
parce que personne ne leur fait confiance.
Il est très probable et compréhensible que vous ne fassiez pas confiance à la société si elle ne vous fait
pas confiance. Dans cette situation, les membres d’une telle société ont de fortes chances d’échouer
sur le plan éducatif, professionnel et familial.
Ce manque de confiance conduit à la démotivation des personnes dans la société et les empêche
d’être capables de surmonter. Pour cette raison, il est très important d’avoir des opportunités et des
programmes inclusifs. Tout le monde a besoin d’aide à un moment donné et ce type d’aide peut faire
une grande différence pour les gens.
“ L’indiscipline des Français, leur égoı̈sme, leur oisiveté, leur jalousie, tous ces défauts dont le monde
entier les affuble aujourd’hui ne seraient-ils pas les effets pervers de l’État-providence?”
Je ne pense pas que ce soit seulement un produit de l’État-providence. Après tout, chacun a sa
propre conscience, c’est donc aussi une question d’éducation. Il est très important de développer le
pensée critique afin de réaliser ce qui est bien et ce qui est mal dans la société.
“ . . . pour que les Français retrouvent confiance dans l’hôpital, il faut simplifier drastiquement les circuits
de décision . . . ”
En général, pour que les gens regagnent confiance dans une entité aussi importante qu’un hôpital,
il est nécessaire d’apporter des changements dans l’intérêt de la population. Par example, il faut
simplifier drastiquement les circuits de décision, mettre fin aux dispositifs qui permettent d’abuser
de la gratuité du service public, et investir les moyens ainsi dégagés dans les soins et la recherche,
sont de bonnes mesures livrées dans le document.
De mon point de vue d’ingénieur, tout cela peut être résolu en posant des problèmes d’optimisation.
Confiance & Croissance Un enjeu national
“ La confiance est au coeur de la réussite des transformations d’entreprises engagées pour les années à
venir. ”
Les entreprises étant composées de personnes, le facteur humain est très important pour le succès.
Ainsi, je pense que le dialogue collectif est un bon moyen d’apprendre à connaı̂tre ses employés et
d’instaurer la confiance dans l’entreprise. Si les employés ont confiance en leurs managers et vice
versa, la communication dans l’entreprise sera plus efficace, et donc de meilleurs résultats seront
obtenus.
“. . . lorsque la confiance est insuffisante à cet échelon (les cadres), elle est défaillante dans l’ensemble
de l’organisation.”
Il fallait s’y attendre. Si la confiance est insuffisante au niveau de la direction, les travailleurs sont
susceptibles de se sentir méfiants. Pourquoi travailler s’il n’y a pas de sécurité dans ce que vous faites
?
La confiance et les cas de conscience - Hugues MOREL
Cette situation est contraire à l’éthique. Tout d’abord, le travailleur doit faire son travail à tout
moment. Il aurait pu proposer le crédit d’une manière formelle et objective, mais sans essayer de
faire appel aux sentiments du client.
“En conduite de projet, il est indispensable, de consulter, d’associer ceux qui subissent les conséquences”
Je suis d’accord avec cette phrase. Ceux qui subissent les conséquences d’un projet peuvent être les
utilisateurs, les clients ou des personnes externes qui ne sont pas liées au projet. Pour cette raison, le
projet doit être aussi transparent que possible avec toutes les parties prenantes et tous les contrats
doivent être passés conformément à la loi.
(b) Loyauté
En ce qui concerne les compétences techniques, il est bon d’être sûr des professionnels , par exemple :
Je fais confiance au plombier pour réparer une fuite s’il a les compétences techniques pour le faire
correctement.
Je confie mon argent à un conseiller en gestion de patrimoine. Il m’a fait des propositions très intéres-
santes, il a plus de clients qui sont des gens que je connais. Donc, je pense que sur le plan technique,
c’est quelqu’un qui fait bien son travail.
→ Il a la capacité de gérer mes investissements, donc je lui fais confiance quand je vois ses compétences
techniques (compétences de gestion).
À quel domaine cette phrase fait-elle référence selon le professionnel qui l’a prononcée ? Est-ce un problème
de loyauté ou de capacité pour lui ?
Du point de vue du chef, il s’agit certainement d’un problème de capacité. Il lui a confié un certain nombre
de tâches et, pour l’instant, c’est le chef qui contrôle ces tâches. Il est normal que le chef ne soit pas sûr que
le nouvel employé soit capable de faire le travail.
De cette façon, le travailleur peut avoir l’impression d’être surveillé de près. L’important dans ce cas est de
gagner la confiance du chef par vos actions et vos résultats au travail.
“Qui est coupable ? Le vendeur ou le processus d’objectifs déconnecté du réel qui incite le personnel à tricher.”
Commentaire : L’anecdote décrite précédemment invite à juger moralement le vendeur, à critiquer son manque
d’intégrité et d’exemplarité. Pourtant, peut on vraiment lui jeter la pierre ? N’est il pas de manière quasi
constante mis devant un cas de conscience, à savoir sa loyauté envers ses chefs VS son intégrité ? La faute
revient alors aux chefs car nous l’avons vu plus haut, un manager ne doit pas mettre ses collaborateurs devant
un cas de conscience.
L’employé doit mentionner l’inconduite à son supérieur. Si le patron continue d’encourager son personnel
à tricher, une bonne solution consiste à démissionner de son poste.
“En conduite de projet, il est indispensable, de consulter, d’associer ceux qui subissent les conséquences.”
Commentaire : Pour que l’entreprise soit fonctionnelle, il faut rétablir les liens de confiance entre chefs et
collaborateurs, ne pas laisser les agents sur le terrain seuls pour endosser les responsabilités des décisions N+1
et N+2. Il doit y avoir collaboration, sinon on renforce le climat de défiance déjà évoqué.
La transparence dans la gestion des projets est essentielle pour renforcer les liens de confiance entre les chefs
et collaborateurs. Les deux parties doivent être tenues informées afin de créer une harmonie et d’obtenir
en même temps de bons résultats pour le projet.
→ Un manager ne doit jamais tenter un collaborateur en exigeant par loyauté un choix contraire à son intégrité .
→ Votre responsabilité de future manager de mettre vos futurs collaborateurs dans des situations qui les
poussent à choisir l’intégrité en toutes circonstances.
→ Votre responsabilité de collaborateur si vous êtes pousse à la faute est d’alerter la hiérarchique supérieure
ou de démissionner si elle est corrompu.
→ Tôt ou tard, votre conscience vous poussera à ne pas éteindre votre conscience.
→ A l’embauche, consultez la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) et questionnez votre interlocuteur
à ce sujet, sur les points qui vous paraissent clairs et ceux qui vous paraissent ambigus.
Si vous n’êtes pas satisfait des réponses, coupez le contact!
Ce cas de conscience montre les problèmes de loyauté qui peuvent exister entre amis. Walid a fait preuve
d’un manque d’intégrité car sa décision de ne pas signaler ses symptômes de Covid pouvait affecter de
nombreuses personnes. Il n’a pas tenu compte du fait que sa décision pourrait nuire à de nombreuses
personnes âgées ou malades chroniques.
Dans l’ensemble, la décision de ses amis était la bonne. Dans ce cas, la loyauté envers la communauté
devrait être plus grande que la loyauté envers un ami.
Les amis de Whalid devraient essayer de lui expliquer pourquoi c’était une bonne décision, mais si Whalid
ne comprend pas, leur amitié devrait être remise en question.
Le cas évoqué par Victor revient à discerner et évaluer ce qui est le plus important : l’esprit d’une règle
(l’objectif) plutôt que la lettre (les modalités pratiques) : peut on sacrifier la lettre d’une règle si l’on en
respecte l’esprit.
À mon avis, dans un cas comme celui-ci, il faut penser aux conséquences. Cependant, outre le cas de santé,
le respect de mes collègues de l’association doit également être pris en compte.
En tant que communauté, les décisions doivent être prises ensemble. Si je pense qu’il n’est pas nécessaire
de demander un laissez-passer médical, j’en parle à mes supérieurs ou à mes collègues et nous prenons
une décision tous ensemble. Pour moi, prendre une décision sans tenir compte de l’avis des autres est un
manque de respect pour mes collègues.
RIPE: le cas de conscience que vous avez rédigé comment bien le décrire aux autres ? Tour de table: partagez
les expériences, sélectionnez le cas le plus significatif
Dans les quatre cas analysés, les auteurs ont regretté leur décision.
Deux cas liés à la pandémie sanitaire ont été analysés, ceux impliquant l’intégrité et la loyauté envers
les autres.
Deux cas liés à l’université et au travail ont été analysés. Dans les deux cas, il y a eu des regrets et un
apprentissage de la situation. En général, ils travaillent sur des affaires liées à l’intégrité et à la capacité.
Qu’est-ce qui est si important dans l’éducation pour être une personne intégrée ?
Nous sommes responsables de nos actes (sauf les petits enfants et les handicapés moteurs de tous âges).
L’acte posé vient d’une décision que nous prenons, en choisissant parmi les options possibles. Dès que
ces options touchent à l’intégrité et à la loyauté, notre conscience est en jeu.
Être responsable est la capacité de répondre de ses actes, la capacité de prendre des décisions pour
soi-même. C’est l’engagement que nous devons prendre pour nos actions.
Lorsque nous agissons librement, nous assumons l’entière responsabilité de nos actes et des
conséquences qu’ils peuvent entraı̂ner, et nous décidons de les réaliser ou non.
Lorsqu’on agit librement, on doit faire un choix conscient, responsable et éthique dans diverses situa-
tions, en considérant les alternatives disponibles et les conséquences possibles de son comportement.
Les seuls cas où l’on peut casser son intégrité (mentir en conscience) sont
Illustration de l’intégrité
Dans toute entreprise, la transparence est essentielle pour instaurer la confiance et de bonnes relations.
En fin de compte, un cas de conscience se résumera toujours à une question binaire : dois-je ou non
accomplir l’action? Si la réponse est correctement liée à l’éthique, la confiance dans l’entreprise continuera
de prévaloir. Si, en revanche, la réponse est contraire à l’éthique, il convient de s’efforcer d’atténuer
l’action en faisant preuve de transparence, afin que la confiance puisse être rétablie.
Illustration de la loyauté
La loyauté, dans ce cas, est directement liée au partenariat, c’est-à-dire au bien-être et à la transparence
de chaque membre de l’entreprise. Il est important que cette loyauté s’adresse à tous de la même manière,
mais que les individus sachent comment agir de manière appropriée lorsqu’ils sont confrontés à un cas
de conscience.
Illustration de l’intégrité
Tout d’abord, l’enseignant ne doit pas forcer un élève à mentir. Comme indiqué ci-dessus: “un manager
ne doit pas mettre ses collaborateurs devant un cas de conscience”. Ainsi, on peut voir un problème dans
l’intégrité tant de l’enseignant, pour avoir forcé son élève à mentir, que de l’élève, qui n’a pas analysé la
situation et a menti à son ami.
Illustration de la loyauté
Dans ce cas de conscience, il y a deux cas de loyauté : d’élève à professeur et d’ami à ami. Il est normal
que l’élève ait pensé qu’il devait privilégier la loyauté envers son professeur plutôt que celle envers son
ami. C’est ce qu’on nous a appris depuis que nous sommes enfants. C’est pourquoi il est très important
d’analyser chaque situation indépendamment. L’esprit critique doit être développé afin de prendre de
bonnes décisions face à un cas de conscience.
Illustration de l’intégrité
L’intégrité du vendeur est affectée par la commercialisation du médicament, sachant qu’il s’agit d’un
acte illégal. Bien que l’action ait été menée à des fins positives, elle constitue une infraction à la loi.
Ce cas de conscience pose un problème social et économique mondial : il existe des médicaments très
coûteux qui sont indispensables à la survie de nombreux malades. Est-il préférable d’enfreindre la loi ou
de laisser mourir les personnes impliquées ?
Illustration de la loyauté
Le vendeur fait preuve de loyauté envers les personnes qui consomment le médicament plutôt que de
”loyauté.envers la loi ou l’État. S’il l’a d’abord commercialisé à profit, il l’a ensuite vendu même à perte.
Cela démontre la loyauté susmentionnée.
TEST DES 7 ATTITUDES
→ Cas numéro un
Personnellement, je pense que son besoin est d’être inclus dans le groupe. Je pense que la réponse choisie est
la plus empathique et la plus motivante.
En outre, je lui donnerais quelques conseils pour qu’il puisse apprendre à connaı̂tre ses collègues et en même
temps être accepté par l’équipe.
L’interlocuteur peut adopter une position pessimiste ou positive, mais l’objectif est de le rassurer et de le
conseiller afin que son malaise disparaisse.
Donner des conseils et écouter l’autre personne augmente la confiance mutuelle, ce qui est nécessaire au travail.
cas n°1 cas n°2 cas n°3 cas n°4 cas n°5 cas n°6 cas n°7 cas n°8 cas n°9 cas n°10
1 X
2
3 X X
4 X X X
5 X
6
7 X X X
cas n°1 cas n°2 cas n°3 cas n°4 cas n°5 cas n°6 cas n°7 cas n°8 cas n°9 cas n°10
soutien
questionnement X X X X X
évaluation
ordre
conseil X
interprétation
reformulation X X X X
En termes d’influence immédiate sur les attitudes, il est important que la décision soit prise de manière
logique et rationnelle. Tout ce qui est en faveur et tout ce qui est contre doit être pris en compte.
La décision prise doit tenir compte de la moralité de la situation. Il ne devrait pas y avoir de manquement
à l’éthique, sauf s’il s’agit de l’un des cas exceptionnels que nous étudions en classe.
En revanche, en ce qui concerne les attitudes de consultation, il convient de poser des questions successives
afin que l’interlocuteur trouve la solution par lui-même.
Souvent, nous avons nous-mêmes la solution dans notre cerveau, il nous suffit de l’analyser en profondeur.
1. 2. Ordre ou Conseil
Effet: institue un décideur et un assisté : peu de personnes apprécient durablement d’être prises pour
quelqu’un qui complique tout, qui est incapable de décider simplement, et dont les états d’âme perturbent
la capacité à agir.
Avantages: montre de l’intérêt pour l’interlocuteur, donne une solution (directe ou indirecte), sécurise,
donne un éclairage, assure un résultat rapide et efficace.
Inconvénients: déresponsabilise l’interlocuteur, certains sont allergiques aux conseils, le conseil peut ne
pas être suivi par le sujet car il ne le veut ou peut pas.
Réactions possibles: refuser la solution, s’opposer au décideur qui n’a pas pris le temps de l’écouter
jusqu’au bout.
3. Évaluation
Effet : Appréciation, évaluation, positive ou négative sur autrui, ses sentiments, ses opinions, donner son
accord ou non. Institue un juge et un jugé : peu de personnes apprécient d’être soumises durablement à
l’évaluation, à la critique, au jugement d’autrui.
Avantages : Encourage, conforte, sécurise, valorise, donne des repères. Sécurisant, stimulant, Fait pro-
gresser
Inconvénients : Complexe de supériorité. Amène un laisser aller. Perfectionniste, jusqu’au boutiste.
Introduit l’inquiétude : si on peut dire c’est bien, on peut aussi dire c’est mal ! Dévalorise, bloque.
Manque de confiance. Découragement, humiliation
Réactions possibles : Éviter le dialogue pour éviter d’être évalué. Critiquer son juge. S’opposer à lui.
Continuer à recevoir une évaluation positive (rester à la hauteur)
4. Soutien
Effet : Rassurer, dédramatiser, consoler, encourager, materner, calmer, aider, être une béquille. Institue
un aidant (souteneur) et un aidé (soutenu) : peu de personnes apprécient durablement d’être dans une
position d’assistance
Avantages : Compréhension, accueil, chaleur, présence, compassion. Partage, convivialité. L’interlocuteur
se sent soutenu, encouragé. Il se calme, il est soulagé
Inconvénients : Déconnecter de la réalité : on n’en vient pas aux faits, on repousse le problème. Transfert
affectif. Impression de non-compréhension
Réactions possibles : Se sentir humilié, dévalorisé. Refuser l’aide. S’opposer au donateur trop intrusif.
Rompre la relation
5. Interprétation
Effet : Diagnostic, expliquer ce qui s’est passé, ce qui vient d’être dit, ce qui est ressenti, mais à partir
de soi. Institue un expliquant (celui qui (( sait ))) et un interprété (celui qui (( ne sait pas ))) : peu
de personnes apprécient d’être dévoilées en continu, se sentir l’objet d’insinuations, de supposition, de
tentatives d’explication par autrui
Avantages: Rassure. Permet de trouver la solution. Montre de l’intérêt
Inconvénients : Ne respecte pas le rythme du sujet. Peut faire peur, conduire à prendre des décisions
erronées. Conséquences désastreuses
Réactions possibles : Éviter le dialogue pour éviter d’être mis à nu. S’opposer à celui qui cherche à
l’interprète.
6. Investigation (questionnement)
Effet : chercher des infos sur ce qui est dit, vécu, les personnes. Poser des questions pour en savoir plus,
pour vérifier des intuitions.
Avantages : Ouvre la porte à la conversation, à des perspectives, fait préciser la pensée, creuser les sujets,
décrire des alternatives, les comparer, puis trouver une solution
Inconvénients : Être indiscret, curieux, agressif. Mettre sur la sellette.
Réactions possibles : couplée avec la reformulation, permet à l’interlocuteur de se prendre au jeu, pen-
ser à haute voix, exprimer le processus de réflexion, l’enrichir, améliorer son discernement, pousser sa
créativité, trouver par soi-même, progresser
L’idée est de poser des questions afin que le patron et l’employé puissent mieux comprendre la situation
et trouver des solutions.
Le patron doit manifester son désir d’en savoir plus sur le problème et ne pas sembler trop intrusif en
posant des questions.
7. Reformulation
Effet : Compréhension sur ce que le sujet vit, on explicite l’implicite, on rend conscient l’inconscient.
Percevoir comme il perçoit, de voir comme il voit, de dire ce qu’il ressent. Garder une juste distance
Avantages : Vérifier que l’on a bien compris. Accueil du sujet comme il est : lui permet de s’accepter
comme il est. Peut affiner, préciser la pensée. Le sujet se sent exister.
Inconvénients : En cas d’urgence, elle ne sert à rien. Peut être vécue comme une dérobade pour quelqu’un
qui attend une solution. Le sujet se sentant compris pense que l’on est d’accord.
Réactions possibles : couplée avec l’investigation, permet à l’interlocuteur de se prendre au jeu, pen-
ser à haute voix, exprimer le processus de réflexion, l’enrichir, améliorer son discernement, pousser sa
créativité, trouver par soi même, progresser
La reformulation implique la compréhension de l’implicite. Ce faisant, vous démontrez que vous avez
compris la situation.
Faites comprendre à votre interlocuteur que reformuler le problème n’implique pas d’être d’accord ou non
avec la situation.
Le manager a pour mission principale de faire progresser ses collaborateurs pour qu’ils contribuent par
eux-mêmes à rendre le meilleur service possible au client. Faire progresser, c’est leur permettre de trouver
par eux-mêmes des solutions, ce n’est pas de trouver la soution avec eux, sauf au début, quand ils sont en
apprentissage.
→ Faire progresser, c’est les écouter sans interpréter ce qu’ils disent, c’est prendre en compte leur point de
vue sans essayer de le voir à travers son prisme. Vouloir interpréter n’est donc jamais opportun, puisque
cela déforme ce qui a été dit.
→ Faire progresser, c’est ne juger que si c’est l’objectif du dialogue, et c’est rarement le cas.
→ Faire progresser, c’est ne rassurer (materner, soutenir) que si c’est l’objectif du dialogue, et c’est rarement
le cas.
→ Faire progresser, c’est ne commander (donner un ordre) que si c’est l’objectif du dialogue, et c’est
rarement le cas.
→ Faire progresser, c’est les laisser résoudre un problème et décider comment mettre en oeuvre la solution
dès qu’ils sont en compétence, ce n’est pas le faire à leur place.
Les attitudes d’influence immédiate sont rarement appropriées : elles infantilisent en posant comme postulat
que le manager est celui qui sait et le collaborateur celui qui exécute.
Les attitudes de consultation sont presque toujours appropriées : elles font progresser en posant com-
me postulat que le collaborateur est intelligent, apte, souhaite parvenir à l’autonomie et qu’on lui fasse
confiance pour décider dans son domaine de responsabilité.
Le dialogue ne se termine pas avec cette réponse, surtout si vous utilisez une attitude de consultation La
reformulation semble artificielle En fait, il s’agit d’inviter l’interlocuteur à creuser sa pensée Vous pouvez
conclure la reformulation par “est ce bien cela ou”peux tu préciser
Bien que dans la plupart des cas, dans les attitudes d’influence immédiate, l’interlocuteur dépende de moi,
il doit être clair qu’il est possible que mon aide ne soit pas la bonne, c’est-à-dire que je puisse ne pas avoir
raison.
Je suis peut-être intrinsèquement responsable. Si quelque chose ne va pas, vous entendrez peut-être : ”Le
patron m’a dit ça, mais ce n’était pas le cas”.
Un accord préalable sur l’ordre du jour et les objectifs de chacun pour cet entretien (incluant la durée
et le respect de la durée)
Un dialogue, pas un monologue : une écoute active avec toutes les caractéristiques correspondantes
Une prise de hauteur : donner du sens, de la perspective, expliquer le ((pourquoi)) de chaque sujet confié
Une bonne connaissance de la personnalité du collaborateur (ex. DISC) et de sa situation pour adapter
son style de management
Une attitude de consultation et non d’influence immédiate (si c’est adéquat)
Une transmission de savoir / savoir faire / savoir être (si c’est demandé)
Un accord sur les attendus respectifs pour chaque sujet confié (qualitatifs et quantitatifs)
Un retour factuel sur l’avancée de chaque sujet et un retour sur la confiance donnée
Un procès-verbal en fin d’entretien (sujets, décisions, actions, moyens, dates butoir, résultats, contrôle,
prochain rendez-vous)
La conversation doit véhiculer la confiance dans les deux sens. Les informations ne doivent pas être retenues,
c’est-à-dire que la conversation doit être aussi transparente que possible. Cela contribue à instaurer la
confiance.
Il est important d’avoir une structure lors de la tenue des réunions : définissez les objectifs, les horaires et
rédigez un procès-verbal à la fin de la réunion, accessible à tous les membres.
Enthousiaste et optimiste
Aime collaborer et persua-
der
L’Influent est soucieux d’avoir de bonnes relations per-
sonnelles. Généralement positif et extraverti, il prend N’apprécie pas d’être ig-
plaisir à la compagnie des autres et estime que la vie noré
doit être amusante. Rayonnant et amical, il aborde les Délègue facilement
autres de façon convaincante et démocratique.
A du mal à finir les tâches
Suit la mode et les tendan-
ces
Le CONDUCTEUR est attiré par les résultats et les Le MOTIVATEUR montre une attitude extravertie.
défis. Prend des décisions fermes, expéditives et ra- Bon communiquant, il suscite l’enthousiasme dans
pides. Fait valoir ses responsabilités. Aime les cha- son équipe et sa famille. Se projette vers le futur.
llenges. Audacieux et volontaire. Exige beaucoup des Utilise son intuition pour initier des projets. Prend
autres et de lui-même. Parfois rude. des risques.
Le PROMOTEUR est attiré par les contacts hu- Le FACILITATEUR est orienté vers les personnes.
mains. Possède un vaste réseau. Optimiste et con- Favorise le travail d’équipe et un environnement har-
vivial. Influence son entourage. Va de l’avant. monieux. À l’écoute des autres. Privilégie l’aspect hu-
S’exprime avec aisance. Parfois bavard. main.
La motivation(Maslow, Herzberg)
Un manager ne motive pas ses collaborateurs : il met en place un environnement de travail qui permet aux
collaborateurs de semotiver
Le sens : donner, servir, partager, améliorer le monde plutôt que prendre, se servir, avilir, duper, écraser
Progresser : grandir en compétences et en qualités humaines, exprimer ses talents ; voir plus loin, plus
grand, plus beau
Une relation de confiance avec le manager dans les trois domaines ; le respect de l’intégrité (pas de cas
de conscience)
De la stimulation par lui ou par une saine concurrence ; surmonter les difficultés et relever les nouveaux
défis
De la maı̂trise : le plaisir de prouver qu’on est capable, qu’on a relevé des défis, qu’on a atteint les
objectifs
De l’autonomie : liberté et responsabilité avec une bonne marge de manoeuvre et d’initiative
De la reconnaissance : être respecté pour ce qu’il est et valorisé pour ce qu’il accomplit
Une bonne ambiance et un esprit d’équipe : heureux de vivre et de travailler ensemble : confiance,
complémentarité et solidarité
De la nouveauté, de la diversité : s’ouvrir et découvrir, changer, loin de la routine
Être à sa juste place, aimer son travail et le fruit de son travail, se sentir utile
Une rémunération juste, un environnement sûr et confortable ne sont pas de vrais facteurs de motivation;
cependant leur absence est un grand facteur de démotivation
En général, il est important de maintenir la motivation des employés afin de garantir une production
adéquate. Un environnement de travail harmonieux est essentiel pour maintenir la motivation de chacun.
Cela peut se faire par des espaces de travail propres, des lieux de repos confortables, une nourriture
appétissante, etc.
S6: Le management situationnel(Hersey)
Le test des 4 styles
Directif
→ Opérationnel fort : le manager manoeuvre ((bride courte)) : il expose et impose la mission et comment
la réaliser. il discerne, décide, dirige, contrôle de près
→ Relationnel faible: le manager donne ses instructions : l’information n’est que descendante
Résultat: Le collaborateur entend, obéit, exécute, observe, apprend. Il ne peut décider de rien. Tout
repose sur le manager.
Ce style n’est pas très approprié car il ne tient pas compte de l’opinion de ses collaborateurs. Elle n’établit
pas la confiance entre les deux parties concernées.
Persuasif
→ Opérationnel fort : le manager manoeuvre (( bride courte )) : il discerne, décide, dirige, contrôle de
près
→ Relationnel fort : le manager explique, donne du sens et invite à questionner : l’information descend
et monte
Résultat: le collaborateur interagit, questionne, comprend, trouve du sens et se motive. Il exécute avec
le sentiment d’être utile, d’ajouter de la valeur
Il est utilisé lorsque les performances de l’équipe sont mauvaises : lorsque vous estimez que le personnel
n’est pas prêt pour un projet, que ses résultats ne sont pas très bons, que les délais ne sont pas respectés.
La façon de procéder est de rencontrer chacun des collaborateurs, de faire une analyse détaillée de leurs
performances personnelles, de clarifier les obligations et les responsabilités, et de négocier des objectifs et
des délais réalistes.
Participatif
→ Opérationnel faible : le manager manoeuvre ((bride longue)) : il laisse discerner, décider. Il contrôle
de loin
→ Relationnel fort: le manager invite à discerner et décider : l’information descend et monte
Résultat: le collaborateur participe à la décision et exécute avec le sentiment d’être à la manoeuvre, de
contribuer
Il est utilisé lorsque les collaborateurs font un bon travail, sont efficaces, mais qu’il reste des choses à
améliorer ou à maintenir : certains membres de l’équipe ont des difficultés, il y a un manque de motivation,
ou la situation productive doit être maintenue.
Il est possible de ne pas intervenir et d’investir du temps dans d’autres activités, mais vous devez être
disponible pour les réunions : recevez ou donnez des idées et félicitez les tamiseurs pour leurs performances.
Offrez également votre soutien si quelqu’un en a besoin.
Délégatif
→ Opérationnel faible : le manager manoeuvre (( bride longue )) : il confie la mission et expose les
résultats attendus
→ Relationnel faible : le manager contrôle a posteriori, sur les résultats (pas sur le comment). Il est un
recours
Résultat: le collaborateur est autonome. Il a le pouvoir de décider seul. Les attendus respectifs sont
clairs. Il n’informe pendant le projet que si le projet dérape et nécessite le recours du dmanager. Il rend
compte en fin de projet.
Elle est utilisée lorsque chaque employé comprend son rôle personnel au travail. En outre, le climat
et les résultats sont excellents. La supervision n’est nécessaire que pour confirmer l’avancement des
travaux.
L’équipe s’occupe du travail et le manager peut s’occuper d’autres questions. Les interventions
peuvent être informelles en fonction des réactions, des besoins et des dangers quotidiens.
Travail en groupe
Résumé de 5 choses que nous avons apprises dans le cours.
Tout dábord, jái appris quı́l est très important d’établir une confiance mutuelle afin de créer un environnement
de travail harmonieux. Toutefois, il faut savoir à qui faire confiance et comment le faire. Pour cela, il faut
prendre en compte les trois domaines de la confiance : lı́ntégrité, la loyauté et la capacité.
Deuxièmement, jái appris que lorsque je suis confronté à un cas de conscience, il est très important dágir de
manière éthique. Dans de nombreux cas, la loyauté doit être mise de côté afin de suivre la voie éthique.
Troisièmement, dans un dialogue, je dois toujours tenir compte de la personne à qui je mádresse. Nous
sommes tous des personnes différentes et il est nécessaire de converser de différentes manières, en fonction de
la personnalité de lı́nterlocuteur. Pour cela, les 7 attitudes, le test DISC et les 4 styles de management sont
essentiels et permettent de comprendre la personnalité de láutre.
Quatrièmement, en termes de gestion situationnelle, jái appris quı́l est bon d’écouter et de prendre en compte
les opinions des employés, ainsi que dı́nstaurer la confiance entre lémployé et le chef. Ainsi, un style Directif
nést pas très approprié, alors que les styles Persuasif, Participatif et Délégatif pourraient l’être, en fonction
de la capacité et du statut des employés.
Enfin, jái appris que dans toute communauté de personnes, quı́l ságisse de votre travail, de votre maison ou
du quartier dans lequel vous vivez, chaque personne est différente et doit être respectée. Vous devez tenir
compte de la personnalité des gens, de leurs expériences et toujours écouter les autres. Cependant, vous devez
également développer votre propre esprit critique, afin de ne pas croire tout ce quón vous dit ou faire tout ce
quón vous dit.