M.S.S.T.

OBJECTIFS DU COURS

• Comprendre ce qu’est la “Directive MSST”

• Comment déterminer les dangers dans votre entreprise

Comment appliquer la directive MSST dans votre entreprise

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 LES 5 GRANDS THÈMES

Introduction

§1 : Quelques informations générales sur la directive MSST

§2 : Appliquer la directive MSST dans une entreprise sans

danger particulier

§3 : La détermination des dangers en 4 étapes

§4 : Les questions sur la directive msst n° 6508

( Les réponses aux questions les plus fréquemment posées )

§5 : Quelques informations particulières sur la directive MSST

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INTRODUCTION

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Depuis le 1er Janvier 2000, les entreprises suisses sont tenues d’appliquer une
nouvelle directive fédérale appelée « Directive MSST ».
Cette obligation complète les exigences légales existantes en matière de santé
et sécurité au travail dans la loi sur l’assurance Accidents, et la loi sur le travail.

Qu’est-ce que la directive MSST ?

Son nom complet est « Directive relative à l’appel à des Médecins du Travail et
autres Spécialistes de la Sécurité au Travail ». Elle s’applique en CH depuis 2000.
L’objectif de la MSST est de prévenir les atteintes à la santé qui trouvent leur origine
dans un contexte professionnel. Il s’agit de limiter les accidents du travail, les
maladies professionnelles et autres atteintes, dues à des conditions de travail
défavorables.
Les entreprises sont tenues d’acquérir certaines connaissances, de s’organiser, de
dresser un inventaire de tout ce qui pourrait porter atteinte à la santé des employés
(détermination des dangers) et prendre des mesures concrètes pour limiter au
maximum ces atteintes, avec la participation du personnel et être documenté.

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§1 QUELQUES INFORMATIONS
GÉNÉRALES SUR LA DIRECTIVE MSST

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Quelques informations générales sur la directive MSST

Toutes les entreprises doivent-elles appliquer la directive MSST?

Seules ne sont pas tenues d’appliquer cette directive les entreprises qui répondent
simultanément aux deux critères suivants:
1. Avoir un taux de prime Assurance Accidents Professionnels < 0,05%
( Taux proportionnel à la dangerosité de l’activité )
2. Occuper moins de 5 employés (moins de cinq postes à plein temps)
( En cas de fluctuation importante => moyenne sur l’année )
Dans chaque entreprise, une personne au moins doit acquérir des connaissances
de base en matière de santé et sécurité au travail.
Toute entreprise même non soumise à la directive MSST à intérêt d’appliquer les
principes qu’elle contient.

Qu’est ce qu’une entreprise « sans dangers particuliers » ?

La directive MSST contient une liste de dangers particuliers qui nécessitent
l’intervention de spécialistes reconnus. (Ex. machines industrielles, liquides
inflammables en grande quantité, manutention de charges lourdes, etc.)
Par conséquent, « sans dangers particuliers » ne veut pas dire “sans dangers”
mais plutôt avec “tous les dangers ordinaires”. Même familiers et ne nécessitant
pas l’intervention de spécialistes, les dangers sont présents à des degrés divers.

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§2 APPLIQUER LA DIRECTIVE MSST DANS
ENTREPRISE SANS DANGER PARTICULIER

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“ MODE D’EMPLOI ” DÉCRIVANT LES GRANDES
ÉTAPES D’APPLICATION DE LA DIRECTIVE MSST

LA DÉMARCHE PEUT ÊTRE RÉSUMÉE DANS CE SCHÉMA

1ère Etape 2ème Etape 3ème Etape

S’organiser Se former et agir Documenter et améliorer
• La direction s’implique • Acquérir des connaissances • Garder une trace écrite
• Le personnel participe • Etablir une liste des dangers • Vérifier
• Les rôles et les taches • Prendre les mesures périodiquement
de chacun sont définis adéquates

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S’ORGANISER

LA DIRECTION DE L’ENTREPRISE S’IMPLIQUE CLAIREMENT

L’employeur est responsable devant la loi. Il reste quoiqu’il arrive, le seul
répondant des incidents qui se produisent dans son entreprise.
Les règles de sécurité et santé au travail peuvent être mentionnées dans une
charte ou un document remis à tous les employés (sans oublier les nouveaux
et les temporaires). Quelque soit la manière choisie, gardez en une trace écrite.

LE PERSONNEL PARTICIPE À LA DÉMARCHE

La participation des employés est un élément essentiel de toute démarche
de prévention. Il s’agit par ailleurs d’une obligation légale.
Faire participer les employés implique de les tenir au courant régulièrement de tout
ce que l’entreprise met en œuvre en matière de prévention des accidents et de
protection de la santé et surtout de les inviter à jouer un rôle actif.
Des structures de dialogue doivent donc être clairement constituées.

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RÔLES ET TACHES SONT DÉFINIS

En règle générale, une personne va être désignée pour s’occuper du dossier

“ Santé et Sécurité au travail ”
Si vous déléguez cette tâche à un employé, inscrivez le dans son cahier des
charges et surtout donnez lui les moyens d’accomplir sa mission (temps,
budget, documents nécessaires…)
Gardez une trace écrite de votre décision et informez en le personnel
Il est important de veiller à la continuité du système en nommant un remplaçant du
chargé de sécurité (vacances absences, etc.)

N’imposez pas cette tâche à quelqu’un qui n’en veut pas !

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SE FORMER ET AGIR
ACQUÉRIR DES CONNAISSANCES
Pour cela vous avez trois solutions

1° La solution individuelle
Vous pouvez appliquer la directive MSST par vous même (par internet, SUVA
OCIRT…par des cours sont dispensés par des professionnels reconnus)

2° La solution de branche
Formation : Les cours permettent aux participants d’acquérir les connaissances
adaptées à leur branche d’activité.
Documentation : Des informations sur les tâches à effectuer et le fonctionnement
des solutions de branche est fournie aux participants. Cette documentation contient
des conseils, et surtout des listes de contrôle relatives aux dangers typiques de la
branche considérée.
Groupe de spécialistes : Un groupe de spécialistes de la sécurité au travail est
associée à chaque branche. Ces spécialistes sont à la disposition des
entreprises pour les accompagner dans leurs démarches.

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3° Le modèle subsidiaire

Si une entreprise ne se résout pas à appliquer des mesures contraignantes

peuvent être prises, entre autres, l’application forcée du modèle subsidiaire de
la directive MSST, qui établit en fonction du niveau de risque et de la branche
d’activité, le nombre d’heures d’intervention de spécialistes que l’entreprise doit
assumer.
En cas de non respect des dispositions légales, diverses mesures administratives
allant de l’augmentation du taux des primes d’assurance à la fermeture de
l’entreprise, en passant par l’exécution forcée de travaux.
Acquérir des connaissances de base est un passage obligé. Mais il ne suffit
pas d’archiver de la documentation pour justifier de l’application de la directive
MSST !

La solution de branche doit être mise en pratique réellement pour

que votre entreprise réponde aux exigences légales.

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ETABLIR UNE LISTE DES DANGERS OU
DÉTERMINATION DES DANGERS
Chaque entreprise doit effectuer un inventaire des dangers présents, c’est
sur la base de cet inventaire que des mesures seront prises.
Il est indispensable d’associer tous les employés à la réflexion sur
l’environnement de travail.
Qui mieux que le travailleur connait les risques de son environnement?
De la documentation, et des listes de contrôle adaptés à des secteurs
économiques ou à des risques particuliers sont disponibles (Voir les sites de
la CFST, de la SUVA, de l’OCIRT)

PRENDRE DES MESURES DE PRÉVENTION

Une fois les aspects défavorables, à la santé et à la sécurité, mis en évidence,
Il s’agit de prendre les mesures pour en limiter la portée ou mieux les éliminer.
Tout comme la détermination des dangers, la discussion des mesures de prévention
se doit d’être une démarche collective. (Acceptation par l’ensemble des employés)
La liste des dangers et des mesures prises pour y remédier doit être conservée
et tenue à jour.

C’est le cœur de la directive MSST!

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DOCUMENTER ET AMÉLIORER
GARDER UNE TRACE ÉCRITE DE CE QUI A ÉTÉ FAIT !
Une trace écrite ne veut pas dire être noyé sous le papier…En effet dans une
entreprise sans danger particulier quelques pages suffisent voire quelques
paragraphes…
A l’occasion d’un contrôle de l’inspection du travail, vous devez être en mesure
de présenter les documents qui attestent que votre entreprise a mené une
réflexion en y associant son personnel et débouchant sur des mesures de
prévention concrètes.

PENSEZ À LES METTRE À JOUR ET À LES VÉRIFIER

PÉRIODIQUEMENT !
Cela vous permettra de vous constituer un historique utile afin d’assurer un suivi
et d’évaluer l’efficacité des mesures.

Pensez à vérifier que l’organisation que vous avez mise en place

est toujours fonctionnelle et adaptée au changements éventuels !

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§3 DÉTERMINATION DES DANGERS
EN 4 ÉTAPES

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QU’EST CE QUE LA DÉTERMINATION DES DANGERS ?

C’est un examen attentif sur le lieu de travail, de ce qui peut nuire aux
personnes et à leur environnement.
Vous devez tenir à jour une liste des dangers présents dans votre entreprise.
Vous devez déterminer pour chaque point sensible si le danger est important
(c’est à dire si plusieurs personnes peuvent y être confrontées avec des
conséquences graves) et si des mesures adéquates ont été prises pour qu’il
devienne raisonnablement faible.
En suivant les 4 étapes suivantes
Etape 1 Repérer les dangers

Etape 2 Evaluer si les mesures existantes sont adéquates,

ou s’il faut les renforcer
Etape 3 Garder une trace écrite du résultat de vos
évaluations
Etape 4 Revoir périodiquement la détermination des dangers
et la mettre à jour.

L’objectif est d’éviter toute blessure ou atteinte à la santé !

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Etape 1 Repérer les dangers

Ne cherchez pas " Midi à Quatorze Heures " !

Dans la plupart des entreprises de service, les dangers sont faciles à appréhender…
Prenez la peine de vous rendre aux différentes places de travail et demandez l’avis
des employés… Ils connaissent parfaitement les particularités de leur travail…
D’autres éléments peuvent vous aider à mettre en évidence les dangers présents :
• Les données techniques données par les fabricants ou fournisseurs
• L’analyse de l’absentéisme et des accidents dans votre entreprise
• Les publications de la CFST “L’accident n’arrive pas par hasard”
• Les listes de contrôle de la SUVA (www.suva.ch/listesdecontrole)

Dans votre liste de dangers, n’oubliez pas ceux inhérents au trois catégories de
personnes ci-après :
• Du fait de leur état: Les jeunes travailleurs, les futures mères ou celles qui
allaitent.
• Du fait de leur statut, les travailleurs temporaires, ou sans poste de travail fixe.
• Du fait de leur environnement: Les clients, les employés partagent un poste
de travail.

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 Etape 2 Evaluer si les mesures existantes sont
adéquates, ou s’il faut les renforcer

Décidez pour chaque danger significatif si le risque résiduel (restant)

est acceptable.
L’employeur est tenu d’entreprendre tout ce qui est raisonnablement réalisable pour
limiter les risques au travail et protéger la santé du personnel.
Fixez des priorités d’action en fonction de l’importance du risque et du nombre de
personnes concernées.
Au moment de choisir des mesures de prévention respectez la hiérarchie
ci-dessous:
1. Elimination totale du danger
2. S’il ne peut être éliminé, en limiter l’exposition par des mesures collectives
3. S’il ne peut être atténué informez vos employés et distribuez des EPI (Equipements
de Protection Individuels)

Il est toujours préférable d’éliminer le danger à la source.

Dans tous les cas la discussion autour des mesures de prévention doit être
menée avec les employés concernés

Si vous pensez que la sécurité coûte cher, essayez l’accident !

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Etape 3 Garder une trace écrite du résultat de vos
évaluations

Toutes les entreprises soumises à la directive MSST sont tenues de garder

une trace écrite de la détermination des dangers, des mesures prises et des
mesures à prendre (planning) et d’informer les employés du résultat des
investigations… Tenir a disposition des l’inspecteur du travail de l’OCIRT.
Si vous possédez déjà des consignes en cas d’urgence bien rodées, il est inutile
de tout reprendre. Appuyez vous sur l’existant, et concentrez vous sur ce qui n’a
pas ou peu été traité…

Etape 4 Revoir périodiquement la détermination des dangers

et la mettre à jour.

Immanquablement, votre entreprise va évoluer…

Mettez à jour périodiquement (au moins une fois par an) la détermination des
dangers en tenant compte des changements techniques et organisationnels
qui sont intervenus.

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§4 QUESTIONS SUR DIRECTIVE MSST N° 6508
Réponses aux questions les plus fréquemment posées

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Quels sont les aspects à prendre en compte
dans une entreprise sans danger particulier ?

Votre approche doit tenir compte non seulement des aspects techniques,
organisationnels ou liés à l’environnement de travail, mais aussi des facteurs
dits psychosociaux…
Sans faire une liste complète des dangers qui peuvent être rencontrés dans une
entreprise « sans dangers particuliers », voici quelques aspects qui doivent être
pris en compte

1. Organisation générale
• Bâtiments et locaux de travail (escaliers, sol, fumées, éclairage, etc.)
• Incendie et premiers secours (formation, trousse de secours, extincteurs…)
• Poste de travail (disposition, espace, posture, éclairage…)
• Machines et installations particulières
• Produits et substances toxiques (quantité, stockage, mode d’emploi…)
• Durée de travail et de repos (horaires, travail de nuit…)
• Organisation et méthodes de travail.

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2. Facteurs psychosociaux
• Charge mentale et physique (posture forcée, travail répétitif…)
• Marge de responsabilité et de décision (degré d’autonomie…)
• Ambiance de travail (pression, harcèlement psychologique ou sexuel…)
• Agression de la clientèle
• Surveillance des travailleurs (caméras, enregistrements des conversations…)

Pour identifier les risques de manière optimale, il faut clarifier les responsabilités
et les rôles de chacun.
Pour limiter les risques une formation continue du personnel, des évaluations
régulières et une hiérarchisation des problèmes et des mesures correctives sont
nécessaires.

Peut-on déléguer la responsabilité de l’application de la

directive MSST à des spécialistes ou à des employés ?
Il est important de savoir que l’employeur et l’exploitant restent dans tous
les cas co-responsables de la santé et de la sécurité de leurs employés,
et ce même s’ils font appel à des spécialistes ou adhèrent à des solutions de
branche.

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Quelle différence entre un danger et un risque ?

Le danger désigne tout ce qui peut causer une atteinte à la santé physique ou
psychique
Le risque induit la probabilité faible ou forte que quelqu’un soit lésé par un danger

DANGER RISQUE
Fumée de cigarette Incommodations par la fumée d’autrui
Sol glissant Chutes
Relations humaines Harcèlement physique ou psychique
Machine de découpes Coupures

Courant d’air Eternuements, Torticolis

Eau Glissades, noyades

Port de lourdes charges Fatigue physique, lombalgies

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Quelle différence entre un danger physique et
un danger psychique ?
Le danger physique peut causer une atteinte à la santé de votre corps.
Le danger psychique induit une atteinte à la santé mentale d’un individu.
Or le corps physique et le mental sont étroitement liés. Lorsqu’un est atteint,
l’autre l’est aussi à un certain degré. Quelques exemples de dangers :

PHYSIQUE
• Coupures, brûlures, chutes
• Postures forcées, lombagos
• Sciatique, tendinites, fourmillement
• Fatigue physique
• Agressions corporelles
• Harcèlement sexuel par des
attouchements
• Produits et substances toxiques
• Port de charge trop lourde
• Température trop froide, trop chaude
• Crise cardiaque, AVC
• Toutes douleurs ressenties dans le
corps
PSYCHIQUE
• Stress dû à une surcharge de travail
• Burn out ou born out
• Monotonie, travaux répétitifs
• Fatigue psychique
• Agressions verbales
• Mauvaise ambiance de travail, conflits
• Être dans l’incertitude, le doute
• Manque d’informations, de
reconnaissances
• Mobbing ou harcèlement psychique
• Harcèlement sexuel par la parole
• Surveillance des travailleurs

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Quelle est la différence entre stress, burnout,
et dépression…?
Quelles sont les mesures à mettre en place ?

Le stress C’est un état de surcharge sérieuse, permanente et /ou récurrente.

Il y a le “bon stress” (quand il nous paraît être un défi positif) et un “mauvais
stress” quand la situation nous paraît impossible à résoudre…
Chercher à en déterminer les causes et prendre les mesures adéquates pour le
réduire (meilleure répartition des tâches).

Le Burnout C’est un symptôme d’épuisement professionnel en réaction à un

stress permanent. Il touche fréquemment les personnes qui s’investissent
beaucoup dans leur travail.
Il faut chercher à supprimer ou à éviter les surcharges permanentes de travail.
De même il faut éviter le manque de travail (on parle alors de born out)

La dépression C’est un état pathologique, qui apparaît comme “la vérité

inversée du désir (plus envie de rien…Le désir c’est l’effort pour persévérer
dans l’être selon Spinoza)
Des traitements médicaux existent pour soulager le déséquilibre émotionnel.

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Quels sont les différents types de harcèlements
et les mesures préventives ?

La loi oblige l’employeur à veiller à ce que personne ne porte atteinte à la

dignité des membres de son personnel.

Le harcèlement sexuel est un comportement discriminatoire répété,

importun de caractère sexuel ou fondé sur l’appartenance sexuelle et qui porte
atteinte à la dignité de la personne sur son lieu de travail.

Le harcèlement psychologique ou mobbing est un phénomène par

lequel un ou des collaborateurs sont la cible, de façon systématique ou
prolongée de tracasseries d’un ou de plusieurs autres membres de l’entreprise.

Il est primordial pour un employeur d’être attentif aux tensions sociales internes.

N’attendez pas que la situation s’envenime !

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Sous quelles conditions puis-je demander
l’autorisation d’exploiter un fumoir ?
Le fumoir au sein des établissements publics doit, entres autres, respecter
• Etre désigné comme tel.
• Etre séparé hermétiquement des pièces contiguës.
• Etre sans service.
• Disposer d’un système de ventilation mécanique séparé.

L’application de la directive MSST est-elle contrôlée ?

La directive MSST relève du droit public. Son application est contrôlée par les
inspections cantonales du travail, ou dans les entreprises présentant un risque
plus élevé par la Caisse Nationale Suisse d’Assurance en cas d’accident (SUVA).
A Genève, dans les entreprises de service, les contrôles (ou audits MSST) sont
généralement effectués par l’Office Cantonal de l’Inspection et de la Relation au
Travail (OCIRT).

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QUELLES SONT LES 10 PARTIES DU CLASSEUR ?

1. Volonté de la direction: La direction doit s’engager sous forme

d’objectifs clairement définis en terme de sécurité et santé au travail
pour ses employés. Cette volonté doit faire l’objet d’une information du
personnel.
2. Création d’une structure: La direction doit désigner une personne de
contact responsable des aspects santé et sécurité. (ce peut être
l’employeur lui même…)
3. Formation, Information: La personne de contact doit avoir acquis une
formation de base en matière de sécurité et santé au travail. Le
personnel nouvellement engagé, les travailleurs temporaires, et le
personnel d’entreprises tierces doivent bénéficier de formation.
4. Règles de sécurité: Toutes les règles doivent être regroupées dans un
classeur, celui-ci doit contenir les instructions obligatoires sur la santé et
la sécurité.
5. Détermination des dangers: La détermination des dangers doit être
faite à priori. Il s’agit d’un « catalogue » d’équipements et de conditions
de travail susceptible de porter atteinte à la santé physique et psychique
des salariés.

29
QUELLES SONT LES 10 PARTIES DU CLASSEUR ?
(SUITE)

6. Réalisation des mesures: Lorsque les dangers sont identifiés, des

mesures doivent être prises. Elles sont consignées dans le classeur
MSST avec un délai de réalisation et un budget.
7. Organisation en cas d’urgence: Le correspondant de sécurité définit
les procédures en cas d’urgence, informe le personnel, contrôle le
matériel de premiers secours, et les moyens de lutte contre le feu.
8. Information et consultation: Le personnel doit être associé à
l’identification des dangers et à la planification des mesures de correction.
9. Protection de la santé: Ce point recouvre toutes les questions ayant trait
à la durée du travail et du repos (Loi fédérale sur le travail), la protection
des jeunes travailleurs, des femmes enceintes, ainsi qu’à la protection de
la santé physique et psychique.
10. Contrôle interne: Le correspondant de sécurité doit régulièrement
contrôlé que les objectifs sont atteints et les règles suivies. Il doit
également mettre à jour le classeur, si de nouvelles machines ou de
nouveaux procédés sont mis en place.

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COMMENT SE DÉROULE UN CONTRÔLE ?

L’audit est suivi par une visite de l’entreprise destiné à vérifier la concordance
des éléments vus dans le classeur et la réalité de l’entreprise. A cette occasion
le personnel peut être questionné au hasard sur l’un des points…

ET SI JE NE FAIS RIEN…?
La Loi Fédérale sur l’Assurance Accidents prévoit en cas de non respect
des dispositions légales, diverses mesures administratives…
• Augmentation des taux de primes LAA
• Exécution forcée de travaux
• Fermeture de l’entreprise
• Poursuites judiciaires…

31
§5 QUELQUES INFORMATIONS PARTICULIÈRES
SUR LA DIRECTIVE MSST

32
LES TRAVAILLEUSES ENCEINTES

1. Loi sur le travail et ses ordonnances d’exécution (art 35 et ss LTr)

Cette loi protège la santé des travailleuses enceintes, ou accouchées et qui

allaitent.
Dès lors l’employeur doit occuper les femmes enceintes de telle sorte que leur
santé ainsi que celle de leur enfant ne soient pas compromises.
Il doit donc aménager les conditions de travail en conséquence. (Art. 35 al. 1 LTr)
Dès le 4ème mois de grossesse les femmes travaillant debout ont droit à un
repos quotidien de 12 heures. Elles ont droit de prendre une pause de 10 minutes
après chaque tranche de 2 heures de travail (en plus des pauses prévues par la
loi)
Dès le 6ème mois de grossesse, elles ne peuvent travailler debout plus de 4
heures par jour.

33
LES TRAVAILLEUSES ENCEINTES
(SUITE)

2. Travaux interdits avant l’accouchement

Les travaux dangereux ou pénibles :

• Déplacements manuels de charges (régulièrement + de 5 Kg,
exceptionnellement + de 10 Kg).
• Les mouvements ou postures fatigantes.
• Les travaux avec chocs, secousses ou vibrations.
• Les travaux au froid (<-5°), à la chaleur (>+28°) ou à l’humidité.
• Les expositions à des radiations nocives ou au bruit (> ou = 85 dB(A)).
• Les expositions à des substances ou micro-organismes nocifs.
• Les conditions de travail très contraignantes (travail d’équipe en rotation
inversée, plus de 3 nuits consécutives, etc.).

34
 LES TRAVAILLEUSES ENCEINTES
(SUITE)

2. Travaux interdits avant l’accouchement (suite)

• Analyse de risques :
Si l’entreprise effectue des travaux pouvant être dangereux ou pénibles pour les
travailleuses enceintes, elle doit faire effectuer une analyse de risques par un
spécialiste pour identifier les dangers, évaluer les risques, et proposer des mesures
de prévention pour éliminer ou maitriser ces risques.
• Travaux du soir et de nuit :
Pendant les 7 derniers mois de la grossesse, la travailleuse occupée entre 20h et
6h peut demander à être occupée de jour à un poste équivalent. (Art 35b Al.1 LTr).
• Activité de remplacement et paiement du salaire :
L’employeur doit si possible proposer aux femmes enceintes qui exercent un
travail dangereux ou pénible, un travail équivalent sans risque.
Si l’employeur ne peut proposer d’emploi équivalent, les travailleuses ont le
droit de ne pas travailler et de toucher 80% de leur salaire.

35
LES TRAVAILLEUSES ENCEINTES
(SUITE)
3. Autres limitations à l’emploi
• Accord pour être employée
Les femmes enceintes ne peuvent être occupées sans leur accord ( Art. 35a al.1
et 3 LTr. )
Les travailleuses enceintes doivent pouvoir s’allonger ( couchette local séparée ).
• Absence du travail
Les femmes enceintes peuvent sur simple avis ne pas aller à leur travail ou le
quitter ( par contre le salaire n’est pas forcément payé si absence de certificat
médical ).
• Durée du travail:
La durée du travail ne peut en aucun cas dépasser 9 h / jour

• Principe du paiement du salaire en cas d’incapacité de travailler

De même qu’en cas de maladie ou d’accident, l’employeur doit payer son
salaire à une femme qui ne peut pas travailler à cause de sa grossesse
pendant une durée limitée. (Art 324a, al.3 CO)

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PROTECTION DES JEUNES TRAVAILLEURS

Activités autorisées pour tous les jeunes selon leur âge.

• Certains travaux dangereux sont interdits.
• Le travail de nuit et du dimanche est interdit (sauf régions touristiques.)
• L’interdiction peut être levée notamment pour la formation professionnelle
(autorisation du SECO) ou avec autorisation cantonale (pour les + de 16 ans).

Pour les + de 16 ans: Tout emploi autorisé sauf le service dans les cabarets,
boîtes de nuit, dancing et bars. Le service des clients dans les hôtels, restaurants
et cafés est autorisé.
• Travail du jour et du soir jusqu’à 22 heures (23 heures en région
touristique)
• Travail de nuit et du dimanche possible uniquement pour la formation
professionnelle (autorisation obligatoire du SECO) ou cantonale (OCIRT)
• Travail supplémentaire possible uniquement les jours ouvrables (6h à 22h)
mais interdit pendant la formation professionnelle sauf cas de force
majeure.
• Travail du dimanche=> 26 dimanches maximum dans l’année.

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CONTACTS ET RÉFÉRENCES UTILES…

Pour contacter votre inspecteur du travail :

Office Cantonal de l’Inspection et de Relations au Travail (OCIRT) Rue
des Noirettes 35, Case Postale 125S, 1211 Genève 26, La Praille
Tel : 022.388.29.29 Fax : 022.388.29.30

Sites internet sur la directive « MSST » :

• l’OCIRT : www.geneve.ch/ocirt
• la Caisse nationale en cas d’accident (SUVA) : www.suva.ch/msst
• la commission fédérale de coordination pour la sécurité au travail (CFST) :
www.cfst.ch
• Les solutions de branche : www.cfst.ch/industry-fr.php
• Les solutions types : www.cfst.ch/models-fr.php
• Société Suisse de Médecine du Travail (SSMT) : www.sgarm.ch
• Société Suisse de Sécurité au Travail (SSST) : www.sgas.ch
• Société Suisse d’Hygiène au Travail : www.sgah;ch
• Fédération Suisse des Psychologues (FSP) : www.psychologie.ch
• Société Suisse pour l’Ergonomie (swissergo) : www.swissergo.ch
• Association Suisse des Infirmières de Santé au Travail (ASIST) : www.asist.ch

A commander gratuitement auprès de la SUVA sur le site : www.suva.ch/waswo-fr

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