Vous êtes sur la page 1sur 152

CHAPITRE 3

Evolution des Réseaux


d’Accès filaire
Définition
Le réseau d’accès est l’ensemble des liaisons et équipements qui
permettent de relier les installations d’abonnés au réseau national de
transport.

Ing. MEYO Jean-Yves


Dans cette partie du cours nous allons étudier quelques techniques des 2
réseaux d’accès mises en œuvre sur paires métalliques et sur radioélectriques.
Les Réseaux locaux d’accès Ethernet
Un réseau local peut être défini comme l'ensemble des ressources
téléinformatiques permettant l'échange à haut débit de données entre
équipements au sein d'une entreprise, d'une société ou de tout autre
établissement.

Ing. MEYO Jean-Yves


Le type et le volume des informations à transmettre, ainsi que le
nombre d'utilisateurs simultanés, constituent la charge du réseau et
vont déterminer le débit minimum nécessaire, et donc les types de
supports possibles.

3
Les topologies des réseaux Ethernet
Etoile Etoile
Cette topologie permet d'ajouter aisément des
équipements. La gestion du réseau se trouve facilitée par
le fait que les équipements sont directement interrogeables
par le serveur. En revanche, elle peut entraîner des

Ing. MEYO Jean-Yves


longueurs importantes de câbles.

Bus
Cette topologie est économique en câblage et permet Bus
facilement l'extension du réseau par ajout d'équipement.
En cas de rupture du câble commun, tous les équipements
en aval par rapport au serveur sont bloqués.

Anneau Anneau
Dans cette topologie, les informations transitent
d'équipement en équipement jusqu'à destination. Un
double anneau permet d'éviter une panne en cas de 4
rupture de l'un des câbles.
Evolution des réseaux d’accès locaux
Date Standard Nom Débit Type de câble

1970 XEROX Ethernet expérimental 2.94Mbps Coaxial gros


standard
1983 Ethernet II 10 Base 5 10Mbit/s Coaxial gros

Ing. MEYO Jean-Yves


1985 IEEE 802.3a 10 Base 2 10Mbit/s Coaxial fin

1990 EEE802.3i 10 Base-T 10Mbit/s Torsadé catégorie 3 blindé


1995 EEE 802.3u 100 Base-TX 100Mbit/s Torsadé catégorie 5 blindé
1998 EEE 802.3z 1000 Bse-SX 1Gbit/s Fibre optique multimode
EEE 802.3z 1000 Bse-LX/EX Fibre optique monomode
1999 EEE802.3ab 1000 Base-T 1Gbit/s Torsadé catégorie 5 hautement blindé

2003 EEE802.3ae 10G Base-SR 10Gbit/s Laser-multimode optimisée


EEE802.3ae 10G Base-LR/ER Fibre optique monomode 5
2006 EEE802.3an 10G Base-T 10Gbit/s Torsadé catégorie 6A blindé
réseaux locaux Ethernet

Ing. MEYO Jean-Yves


6
Ethernet 10 Mbits
1. Le standard 10 Base 5 La rigidité du câble, son diamètre, et
son coût font qu'il n'est plus utilisé.
Un autre inconvénient est lors de la
Le premier média normalisé, en 1983, est rupture de celui-ci l'ensemble du réseau est
le câble 10 BASE 5. Les termes interrompu.
couramment utilisés pour le désigner sont: 2
- Gros coaxial.

Ing. MEYO Jean-Yves


1 - Thick Ethernet.
- Câble jaune.
La norme 10 BASE 5 définit complètement les
caractéristiques du câble pouvant être utilisé. Les
- La topologie physique employée est principales données sont les suivantes:
de type Bus. - Longueur maximum d'un segment:500 m
- Espacement entre deux transceivers: 2,5 m ± 5 cm
- Nombre maximum de transceivers: 100
Tranceiver
- Impédance caractéristique: 50 ± 2 Ω
- Chacun des segments doit être terminé à chacune de ces
extrémités par une résistance de terminaison de 50 Ω
connecté à la terre.
3
7

Exemple de câblage 10 BASE 5


2. le standard 10 Base 2 Ce type de câblage n’est plus utilisé il a été
remplacé par la paire torsadé.
Le câble 10 BASE 2 est aussi un câble coaxial.
, et il a donc le même inconvénient que le 10 BASE 5, à
Il a été créé pour palier aux inconvénients du
savoir qu'une rupture du câble entraîne l'interruption
câble 10 BASE 5. Les termes utilisés
du réseau. Par contre il ne nécessite pas de
couramment pour nommer ce câble sont:
transceiver externe puisque celui-ci est contenu dans
- Coaxial fin;
la carte adaptateur réseaux. sa connexion est réalisée
- Thin Ethernet;
1 à l'aide de connecteurs de type BNC et de type T -

Ing. MEYO Jean-Yves


- Topologie physique est du type bus.

2
BNC.
Exemple de câblage 10 BASE 2
résistance de
terminaison

L'extension du réseau Ethernet en coaxial fin sera étendu à l'aide de 4 La norme 10 BASE 2 définit complètement
les caractéristiques du câble pouvant être
répéteurs ou par des concentrateurs. utilisé. Les principales données sont:
Règle d'interconnexion d'un réseau Ethernet 10 BASE 2 (10 BASE 5) - Longueur maximum d'un segment: 185 m
-Nombre maximum de stations (ou noeuds) sur l'ensemble du réseau :1024 - Espacement minimum entre deux
stations transceivers est de 0,5 m et le nombre
- Nombre maximum de segments en série: 5 segments maximum de transceivers (stations) par
- Nombre maximum de répéteurs ou de concentrateurs : 4 répéteurs multi- segment: 30 stations 8
ports entre deux stations:
- Nombre maximum de segments peuplés entre deux répéteurs: 3 segments
-Impédance caractéristique de
terminaison de 50 Ω 3
Le standard 10 Base T 2 La caractéristique principale de la norme 10
BASE T est sa topologie physique en étoile. Sur un
Avant l'émergence des normes 10 BASE 5 et 10 BASE 2,
segment il n'y a que deux équipements qui sont
Il existait déjà un câblage réalisé pour le téléphone en
connectés aux extrémités. Mais le principe de
paires torsadées. Afin d'utiliser les paires torsadées pour
fonctionnement reste basé sur une topologie logique
les réseaux Ethernet, la norme 10 BASE T a été mie en
en bus. L'un des deux éléments, le Hub, va donc
point.
reconstituer cette topologie logique en bus.
Avantage d'être moins onéreux que le 10 BASE 2 et le
Grâce à sa topologie physique en étoile, lors
10 BASE 5, par contre il nécessite automatiquement
d'une coupure d'un segment il n'y a que la station

Ing. MEYO Jean-Yves


l'utilisation de concentrateurs, souvent nommés Hub
qui se trouve à son extrémité qui est déconnecté du
(moyeu). Le média utilisé est un câble en paires torsadées
réseau.
non blindées ou blindées, et des connecteurs RJ45.

1 Caractéristiques de la norme 10 BASE T sont: 3


- Longueur maximum d'un segment: 100 m
- Câble deux paires torsadées non blindées mono-brun
- Les catégories de câble pouvant être utilisées sont: cat3, cat4, cat5..
- Connecteurs RJ 45 - Impédance caractéristique:100Ω.

Il est possible de cascader des concentrateurs pour étendre le


réseau mais il faut respecter les règles suivantes.
- Nombre maximum de segments en série entre
- les deux stations les plus éloignées: 5 segments 4
- Nombre maximum de concentrateurs ou Hub entre deux 9
stations: 4 répéteurs
- Nombre maximum de segments peuplés entre deux répéteurs: 3
Exemple de câblage 10 BASE T segments
Le standard 10 Base F
Ce type de câblage utilise la fibre optique, il existe 3 spécifications différentes:

a) - Le 10 Base-FP (P = Passive)
Cette spécification définit une configuration en étoile passive. Le point central est
un coupleur passif, tout signal entrant par un segment est propagé sur tous les

Ing. MEYO Jean-Yves


autres segments sans amplification. La distance entre le Transceiver fibre optique
et l'étoile passive est limitée à 500 m.

b) - Le 10 Base-FB (B = Backbone)
Le but de cette spécification est de définir un standard afin de connecter un
répéteur au "Backbone". Les distances supportées sont au moins de 2.000 m.

C) - Le 10 Base-FL (Fiber-LAN)
Le 10 Base-FL est une spécification pour des liaisons de DTE (Data Terminal
Equipment à DTE ou de DTE à répéteur. C'est donc une configuration en étoile. Les 10
distances supportées sont d'au moins 2.000 m.
Le Fast Ethernet
Ce réseau Ethernet est basé sur la norme IEEE 802.3u
autrement nommé Fast Ethernet, il fut publié en 1995.
La topologie du réseau est la même que pour le 10 base T. La
longueur d’un segment ne peut excéder 100 mètres. On distingue

Ing. MEYO Jean-Yves


deux types de normalisation:
-La 100 Base TX
-La 100 Base T4

11
Le Fast Ethernet
Ce réseau Ethernet est basé sur la norme IEEE 802.3u
autrement nommé Fast Ethernet, il fut publié en 1995.
La topologie du réseau est la même que pour le 10 base T. La
longueur d’un segment ne peut excéder 100 mètres. On distingue

Ing. MEYO Jean-Yves


deux types de normalisation:
-La 100 Base TX
-La 100 Base T4
Le standart 100 Base TX 100 Mb/s base Twisted pair. Le 100 Base TX utilise normalement un câblage UTP catégorie 5 ou
supérieure, sur 2 paires seulement (une paire pour la transmission, et une paire pour la réception), comme les réseaux 10
Base T. La fréquence des signaux est de 125 MHz sur chaque câble.

12
Le standard 100 Base TX
Le standard 100 Base TX (100 Mb/s base Twisted pair eXtended). Le 100
Base TX utilise normalement un câblage UTP catégorie 5 ou supérieure, sur
2 paires seulement (une paire pour la transmission, et une paire pour la
réception), comme les réseaux 10 Base T. La fréquence des signaux est de
125 MHz sur chaque câble.

Ing. MEYO Jean-Yves


13
Le standart100 Base T4
100 Mb/s base Twistedpair, 4 pairs . Le 100 Base T4 utilise un
câblage UTP catégorie 3 ou supérieure, sur 4 paires et non deux .
Cette norme peu utilisée permet de reprendre des réseaux câblés en
catégorie 3 sur 4 paires .

Ing. MEYO Jean-Yves


Il utilise 3 paires simultanément pour l'émission et la réception,
la quatrième pour la détection de collision. Ce mode ne peut donc pas
utiliser le FullDuplex (communication bidirectionnelle simultanée).
Le codage 8B6T (8 Bits pour 6 Transmissions) utiliséest très
évolué, puisqu’il permet d’atteindre un débit de 100Mb/s avec une
fréquence fondamentale des signaux de 12,5MHz. Chaque paire gère
33.33 Mb/s.
14
Méthode d’accès au support (topologie logique)
La méthode d'accès se base sur la couche physique du modèle OSI
(niveau 1), détermine comment les stations peuvent émettre sur le
câble. Deux méthodes principales sont utilisées:
 le broadcast ou diffusion (bus);

Ing. MEYO Jean-Yves


 le passage de jeton.
Les réseaux Ethernet utilise le broadcast (CSMA/CD), le token Ring
utilise le passage de jeton, chacun a le droit de communiquer à son
tour. Les deux méthodes sont normalisées par l'IEEE : 802.3 pour
Ethernet et 802.5 pour l'anneau à jeton.

15
Méthode d’accès CSMA/CD (Carrier Sense Multiple
Access/Collision Detect)
Cette méthode à accès est utilisé par le réseau local Ethernet.
La station qui veux transmettre ses données écoute préalablement le
canal, s’il est libre elle transmet puis elle continue d’écouter le réseau

Ing. MEYO Jean-Yves


pendant la transmission.
S’il se produit une collision, la station annule sa transmission et
envoie des signaux spéciaux appelés « bits de bourrage » afin que toutes
les stations soient prévenues de la collision et retentera son émission
ultérieurement.
Remarques :
Cette technique donne un gain
d’efficacité par rapport aux autres
méthodes d’accès, car il y a détection
immédiate des collisions. Dans le cas 16
du réseau Ethernet, quand on atteint
30 collisions, on abandonne.
Méthode d’accès passage de jeton
Cette méthode, l'accès au réseau est contrôlé en passant un jeton
électronique de manière séquentielle à chaque hôte.
Lorsqu' une station reçoit le jeton, cela signifie qu'il peut
transmettre des données sur le réseau.

Ing. MEYO Jean-Yves


Si une station n'a pas de données à transmettre, il passe le jeton à
la station suivante et le processus est répété.

17
Architecture des réseaux Ethernet
On distingue deux types d’architectures :
 architecture ‘’poste à poste’’ ou ‘’point à point’’ est aussi simple
que son nom l’indique: il s’agit de relier les postes entre eux (une
dizaine). Il n’y a pas de serveur dédié.

Ing. MEYO Jean-Yves


 architecture ‘client-serveur’’, un ordinateur (serveur) fournit des
services aux autres ordinateurs du réseau appelés clients.

Un serveur peut être un serveur:


• d’applications,
• de fichiers,
• de sauvegardes,
• de messagerie,
• de bases de données,
• d’impression, 18
• etc.

Architecture ‘’poste à poste’’ architecture ‘client-serveur’’


Adressage réseau Ethernet
Toutes les unités réseau disposent:
• d'une adresse MAC,
• d'une adresse de protocole de couche réseau: adresse IP pour le
protocole TCP/IP.
L'adresse MAC est semblable au nom d'une personne. L’adresse réseau

Ing. MEYO Jean-Yves


est comparable à son adresse postale.
Si un ordinateur est déplacé vers un autre réseau, il garde son adresse
MAC, mais une autre adresse réseau doit lui être attribuée.
L’adresse MAC (ou adresse
physique, se trouve sur la carte
réseau) comporte 48 bits exprimés
à l'aide de douze chiffres
19
hexadécimaux
Les adresses MAC utilisent un système d'adressage linéaire qui rend
difficile la localisation des unités dans d'autres réseaux. Les adresses
MAC n'ont aucune structure et sont considérées comme des espaces
d'adressage non hiérarchiques. Dès qu'un réseau comporte plusieurs
ordinateurs, cet inconvénient devient un véritable problème.
Un adressage hiérarchique permettant aux données de circuler dans

Ing. MEYO Jean-Yves


des réseaux multiples et de trouver leur destination de manière efficace
est donc nécessaire.
Le paquet/datagramme de couche 3 se transforme en données de la
couche 2. Le paquet IP est composé de:

20
Ing. MEYO Jean-Yves
21
Processus d’encapsulation des données
Si un ordinateur (hôte A) veut envoyer des données à un autre ordinateur (hôte
B), les données doivent d'abord être préparées grâce à un processus appelé
encapsulation.
Au cours de ce processus, le protocole de chaque couche assure l'échange
d'informations, appelées unités de données de protocole (ou PDU), entre les

Ing. MEYO Jean-Yves


couches homologues.

22
Conclusion sur l’évolution d’Ethernet

Ing. MEYO Jean-Yves


23
CHAPITRE 3

Evolution des Réseaux


d’Accès sans fil (WPAN,WLAN)
Introduction
Aujourd’hui, la majorité des ordinateurs et la quasi-totalité des appareils
«mobiles» (tels que les téléphones portables)disposent de moyens de connexion
à un ou plusieurs types de réseaux sans fil comme le Wifi, le Bluetooth ou
l'infrarouge. Ainsi, il est très facile de créer en quelques minutes un réseau
« sans fil » permettant à tous ces appareils de communiquer .

Ing. MEYO Jean-Yves


Définition
Un réseau sans fil est un ensemble d’appareils connectés entre eux et qui
peuvent s’envoyer et recevoir des données sans qu’aucune connexion «filaire»
physique reliant ces différents composants entre eux ne soit nécessaire.

25
Techniques de transmission dans les réseaux sans fil
Il existe principalement deux méthodes pour la transmission dans les réseaux
sans fil:
 Transmission par les ondes infrarouges
La transmission par les ondes infrarouges nécessite que les appareils soient
en face l'un des autres et aucun obstacle ne sépare l'émetteur du récepteur.

Ing. MEYO Jean-Yves


(la transmission est directionnelle). Cette technique est utilisée pour créer des
petits réseaux de quelques dizaines de mètres. (télécommande de télévision, les
jouets, voitures...).
 Transmission par les ondes radios.
La transmission par les ondes radios est utilisée pour la création des réseaux
sans fil qui a plusieurs kilos mètres. Les ondes radios ont l'avantages de ne pas
êtres arrêtés par les obstacles car sont émises d'une manière omnidirectionnelle.
Le problème de cette technique est perturbations extérieurs qui peuvent affecter
la communication à cause de l'utilisation de la même fréquence par exemple. 26
Les réseaux locaux sans fil
L e réseau local sans fil (noté WLAN pour Wireless Local Area Network)
est un réseau permettant de couvrir l'équivalent d'un réseau local
d'entreprise, soit une portée d'environ une centaine de mètres. Il permet de
relier entre-eux les terminaux présents dans la zone de couverture. Il existe
plusieurs technologies concurrentes :

Ing. MEYO Jean-Yves


 Le Wifi (ou IEEE 802.11): soutenu par l'alliance WECA (Wireless
Ethernet Compatibility Alliance) offre des débits allant jusqu'à
54Mbps sur une distance de plusieurs centaines de mètres.
 hiperLAN2 (HIgh Performance Radio LAN 2.0): norme
européenne élaborée par l'ETSI (European Telecommunications
Standards Institute). HiperLAN 2 permet d'obtenir un débit
théorique de 54 Mbps sur une zone d'une centaine de mètres dans la
27
gamme de fréquence comprise entre 5 150 et 5 300 MHz.
Evolution des réseaux d’accès locaux sans fil
Date Standard Nom Débit Fréquence d’émission
1994 IEEE 802.15.1 Bluetooth 2 Mbit/s 2400 et 2483.5 Mhz
1997 IEEE 802.11 Wifi 1 Mbit/s 2,4 GHZ
1999 IEEE 802.11b Wifi 11Mbit/s 2,4 GHZ

Ing. MEYO Jean-Yves


1999 IEEE 802.11a Wifi 6-54Mbit/s 5 GHZ
2001 EEE 802.11g Wifi 54 Mbit/s Mbit/s
2009 EEE 802.11n Wifi 150 Mbit/s 2,5 GHZ- 5 GHZ

2012 EEE802.11ad Wifi 1Gbit/s 60 GHZ

2013 EEE 802.11ac Wifi 96-200-433-866 5 GHZ


Mbit/s

28
Hiérarchie des réseaux sans fil

Ing. MEYO Jean-Yves


29
IEEE 802.11 : Fonctionnalités
 Architecture cellulaire : des stations mobiles utilisent des stations de
base (points d’accès) pour communiquer entre eux.
 Un réseau Wi-Fi est composé de un ou plusieurs points d’accès avec
plus ou moins de stations mobiles équipées de cartes Wi-Fi.

Ing. MEYO Jean-Yves


 Taille du réseau : dépend de la zone de couverture du point d’accès,
aussi appelé cellule.
 Une cellule unique constitue l’architecture de base de Wi-Fi, appelée
BSS (Basic Service Set), ou ensemble de services de bases.
 Roaming : Déplacement d’une cellule (BSS) à une autre
 Handover : Mécanisme qui permet de se déplacer d’une cellule à 30
l’autre sans interruption de la communication
IEEE 802.11 : Topologies
Il existe deux types de topologies :
- Le mode ad-hoc
En mode ad-hoc, ne comporte pas de points d’accès, ce sont les stations (avec
cartes Wi-Fi) qui entrent elles mêmes en communication.

Ing. MEYO Jean-Yves


31
IEEE 802.11 : Topologies
-Le mode infrastructure, avec BSS et ESS
En mode infrastructure BSS, le réseau est composé d’un point d’accès qui permet
aux différentes stations qui se trouvent dans sa cellule d’échanger des informations.
• En mode infrastructure ESS, le réseau comporte plusieurs points d’accès reliés
entre eux par un DS

Ing. MEYO Jean-Yves


ESS (Extended Service Set)
Mode INFRASTRUCTUR

Caractéristiques principales : 32
Caractéristiques principales : - Nom de réseau (SSID) unique
- 1 seul point d'accès - Plusieurs points d’accès
- Nom de réseau (SSID) Service Set IDentifie - Mécanisme de handove
Couches
A l’instar des autres normes 802.x, 802.11 couvre les couches physique et liaison de
données. Le schéma suivant présente les couches en question, positionnées par
rapport au modèle de référence OSI de l’ISO :

Liaison de LLC 802.2


données
MAC 802.11

Ing. MEYO Jean-Yves


Physique FHSS DSSS IR

Situation de la norme 802.11

Couche physique
La couche physique est chargé du véhiculer les bits de l’émetteur au récepteur. La porteuse est
donc l’onde hertzienne. Deux sous-couches ont été définies :
 PLCP (Physical Layer Convergence Protocol), qui écoute le support et indique ainsi à la couche
MAC via un CCA (Clear Channel Assessment) si le support de transmission est libre ou non 33
 PMD (Physical Medium Dependeur), qui s’occupe de l’encodage des données
Couche physique (2)
Par ailleurs, la norme de base spécifie trois modes de transmission différents :
- FHSS (Frequency Hopping Spread Spectrum) dans la bande des 2,4 GHz
- DSSS (Direct Sequence Spread Spectrum) dans la bande des 2,4 GHz
- IR (InfraRouge), seulement pour la communication entre stations proches

Ing. MEYO Jean-Yves


1- En FHSS, une technique plus sophistiquée qui consiste à faire changer de
fréquence de l'émetteur après quelques millisecondes, ce qui accroît l'immunité au bruit,
l'atténuation n'étant pas constante en fonction de la fréquence.
2- En DSSS, on envoi des données sur une large bande qui permet un débit élevé,
mais qui rend le système peu résistants aux perturbations.

Deux nouveaux modes de transmission ont été ajoutées au modèle suite à la


publication de l’IEEE 802.11b, à savoir une quatrième couche qui permet d’atteindre des
débits de 5,5 et 11 Mbit/s et une cinquième couche dans la bande des 5,2 GHz dont le
mode de transmission OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing) donne des 34
débits de 6 à 54 Mbit/s (norme 802.11e).
Couche liaison de données
La couche liaison de données en 802.11 est composée, à l’instar d’autres normes de
la familles 802.x, des deux sous-couches LLC 802.2 et MAC 802.11.

La couche LLC (Logical Link Control) normalisée 802.2 permet de relier un WLAN
802.11 à tout autre réseau respectant l’une des normes de la famille 802.x.

Ing. MEYO Jean-Yves


La couche MAC 802.11 est comparable à la couche MAC 802.3 : elle implante la
politique d’accès. Cependant, cette couche MAC est spécifique à l’IEEE 802.11 car elle
offre d’avantages de fonctions par rapport à une couche MAC classique (allocation du
support, adressage, formatage des trames).

35
Méthodes d’accés des WLAN(1)
 Le principe général de la méthode CSMA/CA est donc : une station qui souhaite
émettre explore les ondes
 Si aucune activité n'est détectée, attend un temps aléatoire (appelé DIFS,
Distributed Inter Frame Space), vérifie à nouveau si le support est libre
transmet.

Ing. MEYO Jean-Yves


 Les stations en écoute constatent détecte une émission elles déclenchent pour
une durée fixée leur indicateur de Virtual Carrier Sense (appelé NAV pour
Network Allocation Vector) et utiliseront cette information pour retarder toute
transmission prévue.
 Si le paquet est intact à la réception (calcul d’un CRC), la station réceptrice émet
une trame d’acquittement (ACK) qui, une fois reçue par l'émetteur, met un terme
au processus.
 Si la trame ACK n'est pas détectée par la station émettrice, une collision est
supposée et le paquet de données est retransmis après attente d'un autre temps
aléatoire. 36
Méthodes d’accés des WLAN(2)

Ing. MEYO Jean-Yves


37
Mobilité dans les réseaux d’accés WLAN (2)
2- Association : en fonction de la puissance du signal émis, du taux
d’erreurs de paquets ou de la charge du réseaux, un terminal va
demander à s’associer à un point d’accès (AP). Deux manières
d’association existent, l’une dite écoute passive dans laquelle la station
attend de recevoir une trame balise de la part de l’AP, l’autre dite écoute

Ing. MEYO Jean-Yves


active, dans laquelle un station utilisera une trame Probe Request Frame
pour demander à s’associer à un point d’accès

3- Ré-association : lorsque un terminal passe d’un BBS à un autre


(en d’autres termes change de cellule), il est nécessaire de ré-associer le
terminal à un autre point d’accès. Un autre cas de ré-association est
prévue par la norme et consiste à équilibrer la charge (Load Balancing)
au sein des BBS ou des l’ESS pour éviter des ré-associations trop
fréquentes 38
Mobilité dans les réseaux d’accés WLAN (1)
Le fait qu’un terminal doive pouvoir se déplacer et donc passer d’une cellule
à une autre a conduit à la mise en place d’une technique de handover.

Au contraire des réseaux de mobiles pour lesquels le handover se fait au


milieu d’une conversation, dans le monde 802.11, la handover se fait entre

Ing. MEYO Jean-Yves


deux transmissions de données.

L’IEEE 802.11 ne fournit pas une norme à respecter pour la réalisation du


handover. Seuls les principes suivants sont mis en avant :

1- synchronisation : les stations doivent synchroniser leur horloge avec un


AP pour pouvoir communiquer. Pour garder la synchronisation, l’AP émet
de manière périodique des trames de synchronisation appelées Beacon
39
Frames
Résumé du réseau d’accés WLAN

Réseaux locaux sans fil (WLAN:Wireless Local Area Network)


 De 50 à quelques centaines de mètres
 couvrent une localisation fixe
 station relais

Ing. MEYO Jean-Yves


 IEEE 802.11(standards de USA) (entre 4 et 54 Mbps, bande 2.4GHZ à 2,4835
GHz).
 HiperLan (High Performance LAN, European Telecommunications
Standards Institute ).
 (HiperLan1:débit 20 Mbps, portée:100metres, bande de fréquences=5.3Ghz,
 HiperLan2: débit 54Mbps).

40
CHAPITRE 3

Evolution des Réseaux


d’Accès sans fil (WMAN-WIMAX)
Introduction
Après l’arrivée du WiFi (WLAN), un nouveau standard est amené à faire
son apparition sur le marché de l’internet sans fil haut débit : le WiMax
(Worldwide Interoperability for Microwave Access).
C’est une norme de IEEE de communication sans fil basée sur la famille

Ing. MEYO Jean-Yves


802.16x qui a aussi pour dénomination WiFi métropolitain. Celle-ci est
adaptée à la gestion du dernier kilomètre de la Boucle Locale Radio (BLR).
La boucle locale radio désigne les infrastructures de transmission d’un
réseau de télécommunications ouvert au public reliant directement les clients
aux équipements de commutation auxquels ils sont rattachés. Les technologies
radio dans la boucle locale constituent aujourd’hui une solution de substitution
aux moyens filaires pour le raccordement direct de clients et de la fourniture
de services de télécommunications fixes.
42
Evolution du standard(1)

Ing. MEYO Jean-Yves


43
Evolution du standard(2)
Deux sous standards de 802.16 sont les plus utilisés à savoir:
 802.16d;
 802.16e.

Ing. MEYO Jean-Yves


802.16d
Appelée le WIMAX fixe, La norme 802.11d est ratifiée par l’IEEE le 24
juin 2004 sous le nom : 802.16-2004. Elle décrit les protocoles désormais
utilisés pour le WiMAX dans les fréquences entre 2GHz et 10GHz.
La sous norme 802.16d donne la possibilité aux entreprises de réaliser des
applications WiMAX. Elle intègre les différentes sous normes 802.16a,
802.16b, 802.16c révisées.
44
Applications du Wimax 802.16d (1)
- Architecture de type point-multipoints

Ing. MEYO Jean-Yves


- Fonctionne en mode de communications
LOS (Line Of Sight ) (Ligne de vue).
- Bandes de fréquences de 2,5GHz et
3,5GHz (licences), 5GHz (sans licence)

45
Applications du Wimax 802.16d (2)
Système de transmission OFDM
La sous norme WIMAX 802.16d (Wimax fixe) utilise un système de Transmission
numérique de données OFDM (Orthogonale Frequency Division Multiplexing) pour
transmettre les données en parallèle. Elle consiste à:
 Codage des données utilisateurs

Ing. MEYO Jean-Yves


 diviser la bande de fréquence en plusieurs sous porteuses séparées par un
intervalle de garde pour lutter contre l'interférence entre symboles résiduelle.
 un algorithme de Transformée de Fourier Inverse est implémenté à l’émission,
son inverse est réalisé à la réception pour recomposer le message
 Une opération de modulation.

46

Bloc de transmission OFDM


Applications du Wimax 802.16d (3)
système de transmission OFDM
Les avantages de la transmission multi-porteuse OFDM :
Ŕ robustesse aux canaux multi-trajets,
Ŕ complexité faible du modulateur et du démodulateur (IFFT et FFT),

Ing. MEYO Jean-Yves


Ŕ allocation souple (grâce à l'OFDMA),
Ŕ éfficacité spectrale (la modulation et le codage peuvent être adaptés
par sous-porteuse),
Ŕ adaptation aisée à différentes bandes de fréquence (grâce au
SOFDMA- 128 s.porteuse (1.25 MHz), 256 (2.5 MHz), 512 (5 MHz), 1024 (10 MHz), 2048
(20 MHz)).

47
Applications du Wimax 802.16d (4)
Technique de codage
La sous norme WIMAX 802.16d (Wimax fixe) utilise la technique de codage Reed
Solomon (RS) pour le mécanisme de correction d’erreurs FEC (Forward Error
Correction). Le codage RS est concaténé avec un codage convolutionnel pour
transmettre de manière robuste les données de contrôle.

Ing. MEYO Jean-Yves


Technique de modulation
La sous norme WIMAX 802.16d (Wimax fixe) utilise une modulation
dynamique et adaptative (DAM Dynamic Adaptive Modulation) qui consiste à
appliquer la modulation qui fournit le plus de débit dans les zones où la liaison
radio est meilleure.
Les différente modulations utilisées en Wimax fixe sont: BPSK, QPSK,
16QAM et 64QAM.
48
Applications du Wimax 802.16d (5)
Technique d’accès TDMA
La sous norme WIMAX 802.16d utilise méthode d’accès TDMA (TIME Division
Multiples Accès) au réseau WIMAX. Cette technique permet à chaque
utilisateur a un intervalle de temps durant lequel toutes les sous-porteuses

Ing. MEYO Jean-Yves


OFDM lui sont allouées.
La modulation et codage porte sur toutes les sous-porteuses suivant les
conditions du canal.

49
Applications du Wimax 802.16d (6)
Technique de duplexage d’émission et réception
La sous norme WIMAX 802.16d (Wimax fixe) utilise la technique de duplexag
émission et réception simultanée sur un canal de transmission. Deux techniques
de duplexages sont appliquées:

Ing. MEYO Jean-Yves


 Duplexage TDD;
 Duplexage FDD,
Le duplexage TDD (Time Division Duplex : 1 canal)
- Le Wimax fixe point à point utilise la technique TDD, dans un canal de
fréquence unique utilisé pour transmettre des signaux dans les deux
directions en aval et en amont.
- TDD fonctionne en basculant sens de transmission sur un intervalle de
temps. Ce basculement a lieu très rapidement et est imperceptible pour
l'utilisateur. 50
- la méthode de duplexage TDD est utilisée dans la bande sans licence.
Applications du Wimax 802.16d (7)
Le duplexage FDD (Frequency Division Duplex : 2 canaux)

En mode Wimax fixe point à point qui utilisent FDD, 2 canaux sont utilisés:
- une fréquence pour l’émission;
- une fréquence pour la réception.

Ing. MEYO Jean-Yves


Pour atténuer l'auto-interférence entre la transmission en amont et en aval, une
quantité minimale de séparation de fréquence doit être maintenue entre la paire de
fréquences.
- dans les bandes avec licence, c’est le FDD qui est utilisé comme mode de
duplexage.

51
Duplexage FDD
Applications du Wimax 802.16e (1)

Ing. MEYO Jean-Yves


- Fonctionne en mode de communications
LOS (Line Of Sight ) (Ligne de vue)
et NLOS (Non Line-of-Sight) (Sans ligne de
vue) certains objets comme des arbres viennent
interférés.
- Bandes de fréquences de 2,5GHz et
52
3,5GHz (licences), 5GHz (sans licence)
Applications du Wimax 802.16e (1)
802.16e
 La norme 802.16e (IEEE 802.16-2005) ou encore appelée WiMAX Mobile est validée
et publiée par l’IEEE le 7 décembre 2005.

 Elle définit les protocoles à utiliser dans le cas des bandes larges pour une

Ing. MEYO Jean-Yves


couverture radio point multi point.

 Elle se limite aux bandes de fréquences de 2,5GHz et 3,5GHz (licences), 5GHz (sans
licence).

 L’amendement 802.16e permet de réaliser une communication entre la station de


base et un ou plusieurs CPE (terminaux mobiles) dans le cas d’une mobilité jusqu’à
60Km/h.

53
Applications du Wimax 802.16e (2)
Système de transmission OFDM
La sous norme WIMAX 802.16e mobile (Wimax mobile) utilise un système de
Transmission numérique de données OFDM (Orthogonale Frequency Division
Multiplexing) à 1024 sous canaux.
Technique de codage

Ing. MEYO Jean-Yves


- codage Reed Solomon (RS);
- codage convolutif.
Technique de modulation
Système de modulation dynamique et adaptative (DAM Dynamic Adaptive
Modulation) BPSK, QPSK, 16QAM et 64QAM.
Technique d’accès TDMA
La sous norme WIMAX 802.16e utilise méthode d’accès TDMA (TIME
Division Multiples Accès).
54
Technique de duplexage d’émission et réception
Utilisé est la technique de duplexag TDD
Achitecture du Wimax 802.16

Ing. MEYO Jean-Yves


Architecture point multipoint Architecture point à point
Le réseau Wimax est formé d’un ensemble d’équipements (deux
types d’équipements) connectés au backbone Internet ou à un
réseau privé IP ou un réseau mobile. Le réseau d’accès représente la liaison radio entre une
- La station de base (Wimax Base Station ou BS) BS et l’ensemble des SS qui lui sont connectées. Cette
- L’équipement d’abonné (Wimax Subscriber Station ou SS ou liaison est généralement qualifiée de point à
encore appelé Common Premises Equipement CPE ou même multipoint, mais une communication point-à-point
Subscriber Terminal ST). entre une BS et une SS est possible. Ce sous réseau
Le réseau peut être subdivisé en deux sous réseaux permet l’accès des abonnés dans le réseau global.
- Le backhaul constitue le réseau formé par l’ensemble des BS 55
interconnectées point à point entre elles. Une visibilité directe est
nécessaire pour faire communiquer deux BS.
Architecture en couches
L’architecture de IEEE 802.16 est formée de deux couches. Une couche
physique communément nommée PHY, et une couche Medium Access Control
notée MAC.

Ing. MEYO Jean-Yves


56
Architecture en couches
La couche physique (PHY) :
Dans les spécifications de 802.16-2004, des bursts sont utilisés pour une
modulation multi porteuse OFDM (Orthogonale Frequency Division Multiplexing).
La couche PHY, réalise les mécanismes de modulation et démodulation, le codage et
le décodage des informations, les mécanismes de détection et de correction

Ing. MEYO Jean-Yves


d’erreurs.
La couche Medium Access Control (MAC):
La couche MAC comporte trois sous-couches différenciées par leurs rôles
spécifiques :
 La sous-couche de convergence de couches supérieures (convergence de IP ou
ATM par exemple) : Service Specific Convergence Sublayer;
 La sous-couche des services communs : Common Part Sublayer;
 La sous-couche de protection des données et de la liaison : Privacy Sublayer.
57
Résumé de IEEE 802,16d et IEEE 802,16e

Ing. MEYO Jean-Yves


58
LES RÉSEAUX D’ACCÈS
CELLULAIRES
Ing. MEYO Jean-Yves
PRINCIPES DE BASE DES RÉSEAUX CELLULAIRES

60
GÉNÉRATION DES RÉSEAUX MOBILES (2)

Ing. MEYO Jean-Yves


61
EVOLUTION DES RÉSEAUX MOBILES

Ing. MEYO Jean-Yves


62
ELÉMENTS DE BASE D’UN RÉSEAU CELLULAIRE (1)

Ing. MEYO Jean-Yves


63
ELÉMENTS DE BASE D’UN RÉSEAU CELLULAIRE (2)
 Station de base BTS (Base Transceiver Station) ou BS (Base
Station)
 Un système de radiotéléphonie utilise une liaison radioélectrique entre le
terminal portatif et le réseau téléphonique.
 Le téléphone mobile doit toujours être à quelques kms d'une station de base

Ing. MEYO Jean-Yves


pour avoir une liaison radio de qualité suffisante
 Cellule
 Cellule = surface avec laquelle une BTS peut établir une liaison avec un
téléphone mobile (MS).
 Principe = diviser une région en un certain nombre de cellules desservies par
une BTS de faible puissance, émettant à des fréquences différentes de celles
utilisées sur les cellules voisines.
 Allocation des fréquences = le nombre de fréquences accordées étant
restreint, l'opérateur est obligé de réutiliser les mêmes fréquences sur des
cellules suffisamment éloignées de telle sorte que deux communications 64
utilisant la même fréquence ne se brouillent pas.
NOTION DE CELLULE
 Les cellules
 chaque cellule a sa fréquence de
communication

Ing. MEYO Jean-Yves


 Réutilisation des fréquences dans des
cellules non voisines

 Space Division Multiple Access


(SDMA)
 Schéma d’attribution des fréquence
 But : les cellules adjacentes ne doivent
pas avoir la même fréquence de
65
communication
PROBLÉMATIQUES DE LA MOBILITÉ
 Localisation des utilisateurs
 Pour établir une communication, il faut savoir dans quelle cellule l'abonné se
trouve.
 Transfert inter-cellulaire (Handover)

Ing. MEYO Jean-Yves


 Il doit y avoir continuité de la communication lorsque l'abonné passe d'une
cellule à une autre
 Roaming
 Si la mobilité d'un abonné s'étend à plusieurs pays, des accords de roaming
doivent alors être passés entre les différents opérateurs pour que les
communications d'un abonné étranger soient traitées et aboutissent.
 Sécurité
 Pour éviter les écoutes frauduleuses des communication (authentification,
cryptage, identité temporaire). 66
HANDOVER (1)
 Pendant la communication l’utilisateur transite entre plusieurs cellules 
besoin du réseau d’assurer la continuité du signal

Ing. MEYO Jean-Yves


 Besoin de réduire le degré d’interférences sur le canal radio pour une meilleure
utilisation des ressources  besoin d’optimisation de la liaison radio.

 Certaines cellules n’ont presque pas d’utilisateurs et d’autres en sont pleines 


le Handover est le moyen de redistribution du trafic de façon équitable.

 2 types:
 Hard Handover
 Soft Handover
67
HANDOVER (2)
 Hard Handover
 Se produit lorsque le canal radio de la cellule source est libéré et
le canal dans la cellule cible est engagé. Ainsi, la connexion à la

Ing. MEYO Jean-Yves


cellule source est rompue avant ou au même moment de
l'établissement de la liaison avec la cellule cible (GSM, 4G LTE).
 Soft Handover
 Se produit lorsque le canal de la cellule source est maintenu
pendant un certain laps de temps pendant que la liaison avec la
cellule cible est engagée. Dans ce cas, la connexion avec la
cellule cible est établie avant la rupture du lien avec la cellule
source (3G WCDMA).
68
RÉSEAU GSM
(Global System for Mobile communication)
GÉNÉRALITÉS
GSM = Global System for Mobile communications

Ing. MEYO Jean-Yves


 Norme adoptée en juin 1986
 Mise en place dès le début des années 90
 Débit max. de 9600 bits/s
 Mode de commutation de circuit
 un téléphone = un terminal + une carte à puce
 Succès international : présence dans de nombreux
pays.... 70
LES SERVICES GSM
 La voix
 Les données
 le WAP (Wireless Application Protocol), le Fax ou bien les fonctions d'un modem filaire
classique

Ing. MEYO Jean-Yves


 Les messages
 Les messages écrits courts (SMS)
 Le MMS (Multimedia Messaging Service)
 Le Cell Broadcast (diffusion dans les cellules)
 Permet d'envoyer le même SMS à tous les abonnés à l'intérieur d'une zone
géographique
 Les services supplémentaires
 renvois d'appels, présentation du numéro, etc.
 Les services à valeur ajoutée
 Les services de localisation (Location Based Services), d'information à la demande
(météo, horoscope), de banque (consultation de compte, recharges de compte 71
prépayées)
ARCHITECTURE DU RÉSEAU GSM (VUE 1)

Ing. MEYO Jean-Yves


72
ARCHITECTURE DU RÉSEAU GSM (VUE 2)

Ing. MEYO Jean-Yves


73
ARCHITECTURE DU RÉSEAU D'ACCÈS BSS

Ing. MEYO Jean-Yves


 Le MS assure les communications sans fil entre le o Le BSS assure les communications sans fil 74
mobile et le réseau d'accès BSS entre le mobile et le réseau de cœur NSS
STATION MOBILE (MS)
 Téléphone
Contient les composants matériels pour l'encodage et la transmission des
données par onde radio
IMEI(International Mobile Equipment Identity), identité internationale
unique de l'équipement mobile
 Carte SIM (Subscriber Identity Module)

Ing. MEYO Jean-Yves


 Contient un microcontrôleur et de la mémoire
 Contient les identifiants de connexion au réseau sans fil
 IMSI (International Mobile Subscriber identity)
Numéro unique, qui permet à un réseau mobile d'identifier un usager. Ce
numéro est stocké dans la carte SIM ou USIM et n'est pas connu de
l'utilisateur (IMEI de la puce).
MSISDN (Mobile Subscriber Integrated Service Digital Network Number) :
Numéro de téléphone mobile Protégée par un code
MSISDN CC ou Country Code. C'est l'indicatif du pays d'origine (exemple, +41 pour la
Suisse, +33 pour la France, +223 pour le Mali, …).
NDC ou National Destination Code. C'est l'indicatif déterminant
principalement (attention à la portabilité) l'opérateur du réseau (79 75
pour Swisscom Mobile, 76 pour Sunrise, 78 pour Orange…).
SN ou Subscriber Number. C'est le numéro de l'abonné attribué par l'opérateur
du réseau GSM.
BSS (BASE STATION SUBSYSTEM)
 BSS = BTS + BSC
 BTS (Base Transmission Station)
 L'antenne ( émetteurs-récepteurs gérant la
transmission radio)

Ing. MEYO Jean-Yves


 Gère la liaison radio antenne Ŕ mobile
 Gère la couche physique et liaison de donnée
 BSC (Base Station Controller)
 Organe intelligent du BSS
 Gère plusieurs BTS
 Allocation des canaux de communication
 Surveillance de la puissance des MS et des BTS
 Gestion itinérance et transfert communication
 Interagit avec le réseau de cœur NSS 76
ARCHITECTURE DU RÉSEAU DE CŒUR NSS

Ing. MEYO Jean-Yves


 NSS = MSC, VLR, HLR
 Commutation et routage
 Établit les appels
 Gère la mobilité 77
 Achemine les communications vers les réseaux fixes (RTC, Internet, etc.)
MSC (MOBILE SWITCHING CENTER)

 Centre de commutation radio mobile


 Prend en charge plusieurs BSC

Fonctionnalités

Ing. MEYO Jean-Yves



 Gestion des appels
 Gestion du Handover
 Interconnexion avec le réseau fixe (RTC, RNIS, Internet) via le GMSC
 Gestion des terminaux visiteurs

 GMSC (Gateway MSC)


 Effectue le routage des appels du MSC vers le réseau fixe et inversement
78
LES BASES DE DONNÉES
 HLR (Home Location Register)
 Registre des informations des mobiles locaux (IMSI, MSISDN)
 Adresse du VLR où le mobile est localisé
 Peut être associé à une région, un pays, un opérateur…

 VLR (Visitor Location Register)

Ing. MEYO Jean-Yves


 Base de données temporaire contenant des informations sur tous les utilisateurs (MS) d'un réseau, et qui est parfois
intégré dans le Mobile service Switching Center(MSC)
 Registre des terminaux visiteurs
 Informations précises sur la position actuelle du visiteur mobile et de son déplacement dans une zone de localisation
 Zone de localisation (location area) = ensemble de cellules gérées par un même MSC/VLR

 EIR (Equipment Identity Register)


 Registre des identifiants des équipements mobiles (conditions d'abonnement)
 Base de données contenant le numéro international de l'équipement IMEI (International Mobile Equipement
Identity) permettant ainsi son identification
 Echange d’information entre HLR et VLR

 AuC (Authentification Center)


 Registre contenant les informations confidentielles destinées à l'authentification de l'abonné 79
MODÈLE OSI
 La structuration en couches reprend le modèle OSI pour les 3 premières couches

 Couche physique
 Définit l’ensemble des moyens de transmission et de réception physique de l’information (A bis : MIC,

Ing. MEYO Jean-Yves


Um gestion du multiplexage, codage correcteur d’erreur, mesures radio)

 Couche liaison de données


 fiabilise la transmission entre deux équipement par un protocole LAPD et LAP mobile

 Couche réseau
 établit, maintient et libère des circuits commutés avec un abonné du réseau fixe et est divisée en 3
sous-couches
 Radio Ressource management RR
 Mobility Management MM
 Connection Management CM
80
ARCHITECTURE DE PROTOCOLES (1)
 Les protocoles des différentes couches dépendent des interfaces
réseau entre les composants (MS, BTS, BSC, MSC)

Ing. MEYO Jean-Yves


81
ARCHITECTURE DE PROTOCOLES (2)
Principaux protocoles GSM :

Ing. MEYO Jean-Yves


 CM : Connection Management
 MM : Mobility Management
 RR : Radio Ressource Management
 LAPD : Link Access Protocol / canal D
 MTP : Message Transfer Part
 SCCP : Signaling Connection Part
 BSSAP : BSS Application part 82
MISE EN ŒUVRE DE L’APPEL SORTANT
 Identification du mobile par son TMSI
 Vérification locale au MSC/VLR du profil (et récupération du
MSISDN)
 Traitement de l’appel comme un appel fixe-fixe (pas de pb de

Ing. MEYO Jean-Yves


routage)

83
MISE EN ŒUVRE DE L’APPEL ENTRANT
 Transfert de l’appel vers le plus proche MSC de l’opérateur de l’abonné appelé qui agit en
tant que passerelle : GMSC, Gateway MSC.
 Consultation du HLR pour connaître la localisation de l’abonné mobile
 Allocation d’un numéro dont les premiers chiffres sont liés à la localisation du demandé :
MSRN, Mobile Station Roaming Number

Ing. MEYO Jean-Yves


 Problème d’effet trombone dans les appels internationaux

84
HANDOVER DANS LE GSM

Ing. MEYO Jean-Yves


 Hard Handover : une liaison radio à la fois pour un MS en communication

85
GSM : SUCCÈS ET LIMITATIONS
Succès du GSM
 Succès européen grâce à la normalisation
 Portée par une industrie télécom forte (Nokia, Ericsson)
 A l'origine du développement des mobiles
 Succès des SMS

Ing. MEYO Jean-Yves


 Aujourd’hui, le monde compte 838 réseaux GSM représentant 4,4 milliards d’abonnés
 Limitations du GSM
 Mauvaise gestion des ressources radio
 Commutation de circuit
 Ligne monopolisée dans tout le réseau pour un trafic de données de nature très sporadique
 Coût des communications :
 Tarif en fonction de la durée, et non à la quantité de la donnée
 Infrastructure lourde, peu flexible
 Amélioration des débits avec HSCSD (High-speed circuit switched data) jusqu'à up 57.6
kbit/s.

86
RÉSEAU GPRS
General Packet Radio Service
PRINCIPES
 GPRS : General Packet Radio Service
 Basé sur GSM, peuvent coexister
 2.5G
 Navigation sur internet via un mobile
Données en mode non connecté, par paquets

Ing. MEYO Jean-Yves



 Compatible avec IP
 Plus adapté à la transmission de données
 Plus économique car ressources allouées en fonction des données Échangées
 Plus rapide car aucun délai de connexion
 Caractéristiques
 Débit théorique 160 kbit/s (en pratique plutôt 30 kbit/s) comparable à un modem
 Facturation au volume ou au contenu
 Connexion permanente possible
 Qualités de service
 Priorité
 Fiabilité
 Délai
 Débit 88
ARCHITECTURE GPRS

Ing. MEYO Jean-Yves


89
IMPACT DE GPRS SUR LES ENTITÉS GSM (1)
 Intégration du GPRS (General Packet Radio Service) dans l'architecture
GSM existante:
 nouveau type de nœud appelé GSN (GPRS Support Node)
Extension logicielle des entités GSM

Ing. MEYO Jean-Yves


 Rajout de nouveaux matériels:


 PCU (Packet Control Unit) dans l’entité BSC
 Introduction des nœuds de commutation de paquets GPRS
 SGSN (Serving GPRS Support Node)
 GGSN (Gatway GPRS Support Node)
 CG Charging Gateway pour la taxation GPRS
 OMC-G (Operations and Maintenance Centre - GPRS) pour l'exploitation
des équipements de réseau GPRS 90
IMPACT DE GPRS SUR LES ENTITÉS GSM (2)

Ing. MEYO Jean-Yves


91
ARCHITECTURE GPRS: ENTITÉS ET INTERFACES
 le SGSN (Serving GPRS support node):
 Gestion des paquets liés à une zone géographique
 Gestion des utilisateurs GPRS
 Gestion de la sécurité et contrôle d’accès
 Équivalent au MSC mais pour les communications en mode paquet
 le GGSN (Gateway GPRS support node)
 Interopérabilité avec Internet

Ing. MEYO Jean-Yves


 Routage de paquets vers les SGSN en fonction des zones de destination
 Gestion de sécurité
 Gestion de la localisation des mobiles
 Gestion des handovers
 Facturation…
 PCU (Packet Control Unit)
 cet équipement gère les fonctions de couches basses, c'est-àdire les protocoles RLC (Radio Link Control), MAC
(Medium Acces Control), contrôle de puissance, adaptation des débits, … pour envoyer sur le réseau « GPRS ». Il gère
les fonctions de transmissions et d’acquittements.
 SMS-GMSC (Short Message Service – Gateway Mobile Services Switching Center) SMS-IWMSC (Short
Message Service – InterWorking MSC) : ces deux MSC sont des commutateurs dédiés au service des
messages courts;
 SMS-SC (Short Message Service – Service Center) : cette entité est très importante dans le traitement
92 des
messages courts;
EVOLUTIONS DE L’INTERFACE RADIO (1)
 Interface Um : interface radio entre le MS et le sous-système radio.
 Interface A bis : relie BTS et BSC.
 Interface A : relie le BSS via la BSC, et le NSS du GSM via le MSC/VLR.
 Interface Gb : définie entre le BSS du GSM et NSS du GPRS.

Ing. MEYO Jean-Yves


 Interface Gn : cette interface est définie entre deux nœuds GPRS (SGSN ou GGSN) appartenant au même
réseau PLMN GPRS. Les messages IP ou X.25 sont transportés entre les nœuds GPRS, par tunnelling
grâce au protocole GTP (GPRS Tunnelling Protocol).
 Interface Gs : cette interface, définie entre le SGSN et le MSC/VLR, est optionnelle. Elle permet au SGSN
d’envoyer par exemple des informations de localisation au MSC/VLR et d’éviter des échanges redondants
de signalisation liés à la gestion de la mobilité entre le terminal mobile et le SGSN, puis entre le terminal
mobile et le MSC
 Interface Gd : cette interface est définie entre les entités fonctionnelles qui permettent respectivement
d’acheminer des SMS à destination d’un terminal mobile et de relayer des SMS émis par un terminal
mobile (appelés SMS-GMSC et SMS-IWMSC), et le SGSN pour offrir à un terminal mobile GPRS la
possibilité d’émettre et de recevoir des SMS via des canaux radio GPRS.
93
EVOLUTIONS DE L’INTERFACE RADIO (2)
 Interface Gr : cette interface est définie entre le SGSN et le HLR
pour des échanges de données liés aux profils des abonnées et à la
gestion de la mobilité.

 Interface Gc : cette interface, définie entre le GGSN et le HLR, est


optionnelle et sert au GGSN pour demander au HLR des
informations de localisation concernant un terminal mobile.

Ing. MEYO Jean-Yves


 Interface Gf : cette interface relie un SGSN et un équipement de
type EIR pour les échanges liés à l’identification du terminal.

 Interface Gi : cette interface, définie entre le GGSN et les réseaux


de données par paquets externes, permet les échanges entre le
réseau GPRS et le monde extérieur.
 Interface Gp : cette interface définie entre deux PLMN différents
est équivalente à
 Interface Gn avec, en plus des fonctions de sécurisation entre les
deux PLMN (Public Land Mobile Network)réseau mobile
terrestre public .

94
AVANTAGES ET LIMITES DU GPRS
Avantages
 Débit : le GPRS a un débit supérieur à celui du GSM. On peu atteindre
théoriquement un débit de 171,2 kbit/s.
 la commutation de paquets : cette méthode permet de ne pas monopoliser les
ressources radios lors de la consultation sur Internet, consultation d’email, … etc.

Ing. MEYO Jean-Yves


 la tarification au volume: Cela permet à un utilisateur de ne plus se soucier du
temps de téléchargement des données, il payera seulement la taille de ce
téléchargement et non sa durée.
Limites
 Débit insuffisant pour le contenu multimédia (photo, video, visiophonie, télévision
…)
 Zone de couverture
 le coût de la mise en place de l’infrastructure GPRS, bien que GPRS utilise une
partie de l’architecture GSM, la mise en place des équipements GPRS est coûteuse. ..
95
CONCLUSION: DE GPRS VERS UMTS
Le GPRS est lui-même susceptible d'évoluer vers la technologie EDGE
(Enhanced DataRates for GSM Evolution). Cette dernière propose
un débit supérieur (en pratique 100 kbit/s) et nécessite une modification

Ing. MEYO Jean-Yves


technique moindre que pour l'UMTS (Elle est qualifiée à ce titre de
technologie 2,75 G). Elle est en revanche beaucoup plus onéreuse que la
migration GSM/GPRS car elle nécessite une nouvelle technologie de
modulation. Potentiellement l'EDGE pourrait s'intégrer aux réseaux
GSM/GPRS en Europe 96
EDGE
 Enhanced Data rates for the GSM Evolution

 Utilisation d’une modulation plus efficace (8-PSK)

Ing. MEYO Jean-Yves


 Multiplication du débit par 3 mais sur une couverture plus réduite
(69,2kbit/s par intervalle de temps au lieu de 22,8)

 Débits prévus : jusqu’à 384 kbit/s pour piétons (microcellules) et


véhicules lents jusqu’à 144 kbit/s pour véhicules rapides

97
LE RÉSEAU UMTS
Universal Mobile Telecommunications System
IMT-2000, UMTS, 3G (1)
 Trois sigles pour la même chose
 IMT-2000 (International Mobile Telecommunication) terme utilisé par l’ITU-T pour la
normalisation lITU-T pour la normalisation
 UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) : terme utilisé par les opérateurs les fora

Ing. MEYO Jean-Yves


3GPP et 3GPP2
 3G (Third generation) : terme utilisé par les utilisateurs et grand public

UMTS : solution européo-japonaise pour les systèmes 3G


 une interface radio basée sur le WCDMA avec du FDD : UTRA-FDD
 une interface radio basée sur le TDMA-CDMA avec du TDD : UTRA-TDD
 CDMA2000 : solution américaine dérivée d’IS-95
 UWC136 : évolution de GSM (EDGE, Enhanced data for the Global Evolution) choisie par les
opérateurs qui ont numérisé leur réseau analogique AMPS (DAMPS) 99
IMT-2000, UMTS, 3G (2)
 Débits du GSM, GPRS… : trop faibles pour les besoins des
applications multimédia mobiles dans Internet

Ing. MEYO Jean-Yves


 Besoin d’une nouvelle technologie

Exigence de l’IMT-2000 (élaborboré par l’ITUT-T)


 2 Mb/s pour les abonnés immobiles ou à l’intérieur des
bâtiments
 384 kb/s pour les piétons et mobiles en zones urbaines
 144 kb/s pour les usagers se déplaçant à vitesse élevée (<=
500 km/h)
 Débits variables pour les zones très vastes (irriguées par
100
satellite)
Ing. MEYO Jean-Yves
101
NORMALISATION
OBJECTIFS DE UMTS

Ing. MEYO Jean-Yves


102
APPORTS DE L’UMTS
 Offrir une qualité de voix et vidéo similaire aux réseaux fixes

 Améliorer la sécurité par rapport au GSM et GPRS

Ing. MEYO Jean-Yves


 Permettre le développement de nouveaux services (nouveaux business)

 Permettre la couverture de zones isolées (via des connexions satellites


ou WiMax)

 Spectre de fréquences de l’UMTS : 1885-2025 MHz et 2110-2200


MHz.
103
SERVICES OFFERTS PAR UN RÉSEAU UMTS

Ing. MEYO Jean-Yves


104
ARCHITECTURE UMTS RELEASE 3 (R3) (1)
 Constituée de 2 parties principales:
 Partie radio appelée RNS (Radio Network Subsystem)
 Partie réseau de base appelée CN (Core Network)

Ing. MEYO Jean-Yves


 Les trois releases de l’architecture UMTS (R3, R4, R5)
considèrent une même partie radio (RNS) Par contre, la partie
réseau de base (CN) est différente d’une release à l’autre.
 La Release 3 (Aussi appelée Release 99)
 Le domaine de commutation de circuits (CS, Circuit Switched),
 Le domaine de commutation de paquets (PS, Packet Switched)

105
ARCHITECTURE TYPIQUE 3G

Ing. MEYO Jean-Yves


106
ARCHITECTURE UMTS RELEASE 3 (R3) (2)

Ing. MEYO Jean-Yves


107
ARCHITECTURE UMTS RELEASE 3 (R3) (3)

Ing. MEYO Jean-Yves


108
ARCHITECTURE UMTS R3 (4)
 UMTS = 3 parties (UE + UTRAN + CN)

Ing. MEYO Jean-Yves


109
ACHITECTURE GSM VS UMTS

Ing. MEYO Jean-Yves


110
TDMA CDMA
PARTIE UE (USER EQUIPMENT) DE L’UMTS (1)
 Se compose:
 Mobile Equipment (ME) correspondant au combiné téléphonique (terminal
mobile)
 Carte USIM (UMTS Subscriber Identity Module)
Le rôle de l'USIM est semblable à celui de la carte SIM en GSM.

Ing. MEYO Jean-Yves



 Elle enregistre les identités de l'abonné telles que IMSI, TMSI, P-TMSI, les
données de souscription, la clé de sécurité (Ki) et les algorithmes
d'authentification et de génération de clé de chiffrement.

 L'UE peut se rattacher simultanément aux domaines circuit (MSC) et


paquet (SGSN) et peut alors disposer simultanément d ’un service GPRS
et d ’une communication téléphonique, comme un terminal GPRS Classe
A
111
PARTIE UE (USER EQUIPMENT) DE L’UMTS (2)
 UE assure les fonctions suivantes:
 Support d’appel d’urgence sans USIM

Ing. MEYO Jean-Yves


 IMEI (Id de l’équipement)

 Mise à jour de la position du mobile

 Gestion de services connectés ou non connectés

 Algorithmes d’authentification et cryptage

 Services et applications spécifiques à l’utilisateur 112


LE RÉSEAU D’ACCÈS UTRAN (1)

Ing. MEYO Jean-Yves


113
LE RÉSEAU D’ACCÈS UTRAN (2)
 Rôle : gestion de la ressource radio
 Equivalant du BSS du GSM

 Structure

Ing. MEYO Jean-Yves


 UTRAN = 1 ou plusieurs RNS
 RNS (Radio Network Subsystem) = 1 ou n Nœud B + 1 RNC
 RNC : Radio Network Controller
 Nœud B = Station de base

 La différence majeur entre GSM/GPRS et UMTS:


 TDMA et FDMA : GSM/GPRS
 WCDMA: UMTS 114
UTRAN

 UTRA-FDD :
 système CDMA à étalement de spectre
 sans multiplexage temporel

Ing. MEYO Jean-Yves


 duplexage fréquentiel (FDD, Frequency Division Duplex)

 UTRA-TDD :
 Système CDMA à étalement de spectre
 Avec multiplexage temporel
 Duplexage temporel (TDD, Time Division Duplex)

 Etalement variable de 4 à 512 en FDD et de 1 à 16 en TDD


 Pour 384 kbit/s en FDD, on utilise un étalement de 8 115
PRINCIPAUX PARAMÈTRES UTRAN

Ing. MEYO Jean-Yves


116
LE SOUS-SYSTÈME RADIO RNS
 RNS Radio Network Subsystem
 Se compose de deux éléments distincts
 le nœud B (node B)
 le contrôleur de réseau radio (RNC, Radio Network
Controller)

Ing. MEYO Jean-Yves


 Node B
 Équivalent à la BTS du réseau GSM
 Gère une ou plusieurs cellules
 inclut un récepteur CDMA qui convertit les signaux de
l'interface Uu (Interface Air) en flux de données
acheminés au RNC sur l'interface Iub et vis versa
 Il existe 3 types de Node B correspondant aux deux
modes UTRA
 Node B UTRA-FDD
 Node B UTRA-TDD 117
 Node B mode dual
RNC (RADIO NETWORK CONTROLER ) (1)
 Le RNC Contrôle les ressources radio des Node B auxquels il est connecté
 Point d’accès au service pour tous les services que l’UTRAN fournit au réseau de base
 L’interface Iu connecte chaque RNC au réseau de base et peut être de 2 types:
 IuCs (Iu Circuit Switched) pour le domaine circuit,

Ing. MEYO Jean-Yves


 IuPs (Iu Packet Swiched) pour le domaine paquet
 Le RNC assure les mécanismes de Handover et de macro-diversité
 Le handover est la capacité du réseau à maintenir une communication lorsqu'un mobile change de
cellule
 La macro-diversité est la phase pendant laquelle la station mobile maintient plusieurs liens radio
avec des cellules différentes
 RNC gère le handover et la macro-diversité à travers:
 l'interface Iub, lorsqu'il s'agit d'un déplacement entre cellules de différents Node B sous le contrôle
du même RNC
 l'interface Iur, lorsque les deux cellules sont contrôlés par des RNCs différents
118
 l'interface Iu, lorsque par exemple l'interface Iur est absente
COUCHES PROTOCOLAIRES DU RÉSEAU CŒUR (CN)

Ing. MEYO Jean-Yves


119
SERVICES UMTS (1)
 Classification des services en fonction de la QoS

Ing. MEYO Jean-Yves


120
SERVICES UMTS (2)
 Exemples de services conversationnels et interactifs

Ing. MEYO Jean-Yves


121
SERVICES UMTS (3)
 Exemples de services Streaming

Ing. MEYO Jean-Yves


122
COMPARAISON ENTRE LES TECHNOLOGIE

Ing. MEYO Jean-Yves


123
CONCLUSION
L ’UMTS permet :
 un accès plus rapide à Internet depuis les téléphones portables, par un
accroissement significatif des débits des réseaux de téléphonie mobile

Ing. MEYO Jean-Yves


 une amélioration de la qualité des communications en tendant vers une
qualité d’audition proche de celle de la téléphonie fixe
 de concevoir une norme compatible à l’échelle mondiale, contrairement
aux technologies actuelles (les normes utilisées aux États-Unis et au
Japon ne sont pas toutes compatibles avec le GSM)
 de répondre au problème croissant de saturation des réseaux GSM,
notamment en grandes villes
124
ÉVOLUTION DU RÉSEAU D’ACCÈS
3GPP SPECIFICATIONS RELEASES

Ing. MEYO Jean-Yves


La R99 prépare donc l’évolution vers la solution cible tout IP en introduisant dès les débuts
de l’UMTS un transport convergent des flux voix et données.

126
ARCHITECTURE 3GPP R3 (1)
L’architecture UMTS release 99 du 3GPP (R3) s’appuie sur une nouvelle interface radio, l’UTRAN,
et une évolution des coeurs réseaux GSM et GPRS (adaptation des équipements existant ou
nouveaux équipements) pour gérer les flux des domaines circuit et paquet.

Ing. MEYO Jean-Yves


127
ARCHITECTURE 3GPP R3 (2)
 Les interfaces de l’UTRAN avec le coeur de réseau sont basées sur un transport
ATM (AAL2 pour la voix, AAL5 pour les données).
 Le transport dans le coeur de réseau peut ensuite être effectué (au choix de
l’opérateur) soit en ATM pour l’ensemble des flux, soit en ATM puis TDM pour les
flux circuit et en IP pour les flux paquet. La signalisation à l’interface avec

Ing. MEYO Jean-Yves


l’UTRAN est transportée soit dans des circuits virtuels ATM, soit avec le
protocole de transport de SS7 sur IP appelé SIGTRAN.
 Les appels multimédias sont supportés, mais de manière transparente. En effet,
les messages de signalisations multimédias sont transportés de manière
transparente dans une connexion circuit ou dans un contexte PDP (tunnel GTP
entre SGSN et GGSN), ce qui évite d’introduire des fonctions multimédias dans
les équipements GSM et GPRS, limitant les impacts aux terminaux et à l’ajout de
serveurs multimédia (gatekeepers).
 La R99 prépare donc l’évolution vers la solution cible tout IP en introduisant dès
128
les débuts de l’UMTS un transport convergent des flux voix et données.
ARCHITECTURE 3GPP R4 (1)
La release R4 (ex-R99) est la première étape vers un cœur de réseau tout IP, et la release R5
finalise cette évolution

Ing. MEYO Jean-Yves


129
ARCHITECTURE 3GPP R4 (2)
 UMTS R4 introduit de nouveaux éléments réseaux
 MSC Server: Gestion de la Signalisation
 Media Gateway (MGW): Gestion des données utilisateur
UMTS R4 met aussi en œuvre de nouvelles interfaces

Ing. MEYO Jean-Yves



 Nc: interface entre MSC server et GMSC server
 Transporte les informations de signalisation réseau Ŕ réseau et implémente un nouveau
protocole appelé BICC (Bearer Independent Call Control)
 la technologie de transport peut être IP, ATM ou FR…

 Mc: interface entre (G-)MSC server and a CS-MGW

 Nb: interface entre 2 CS-MGW


130
ARCHITECTURE 3GPP R4 (3)
 La R4 de la norme UMTS prévoit une évolution optionnelle du
domaine circuit, sous la forme d’une restructuration fonctionnelle des MSC pour
introduire une séparation des couches transport (Media Gateway) et contrôle d’appel
(MSC server). En effet, la station mobile est inchangée; elle offre les mêmes services
et les mêmes capacités que dans la R3. La R4 présente des avantages pour le réseau

Ing. MEYO Jean-Yves


de base en termes de réduction des coûts, de flexibilité et d’évolution.

 La réduction des coûts provient d’IP ou d’ATM qui sont des technologies de
transport multiservice ignorant les limites des réseaux TDM (Time Division
Multiplexing) à 64 kbit/s et qui permettent donc d’optimiser les débits en fonction
du service. Dans la R4, la voix est transportée sur IP dans le réseau de base
uniquement. C’est la R5 qui traite de cette évolution qui permet l’établissement
de sessions multimédia et pas seulement de voix, un transport de bout en bout
sur IP, et une offre de services associée.
131
DIFFÉRENCE ENTRE R99 ET R4

Ing. MEYO Jean-Yves


132
ARCHITECTURE 3GPP R5 ŕIP MULTIMEDIA

Ing. MEYO Jean-Yves


133
EVOLUTION DANS UMTS R5
 Introduction d’un nouveau domaine :IP Multimédia (IM) Subsystem
s’appuie sur les services du domaine paquet pour fournir des services de
communications convergents (voix sur IP, données, multimédia…) en IP natif
 Les communications multimédias deviennent le mode de communication cible de

Ing. MEYO Jean-Yves


l’UMTS
 Conservation du domaine circuit (MSC servers et MGW associées) uniquement
pour des raisons de compatibilité avec les réseaux GSM/GPRS et UMTS R99
et avec les terminaux non IP multimédia
 En terme de gestion de la mobilité:
 le HSS UMTS est chargé de la mise à jour du profil utilisateur, et peut intégrer ou
coopérer avec des entités standards dans le monde IP, comme un serveur distant
d’authentification et d’autorisation (RADIUS) ou un serveur gérant la résolution
d’adresse et l’allocation dynamique d’adresse IP (fonctions DNS et DHCP) 134
UMTS R6
 MBMS: Multimedia Broadcast/Multicast Service

Ing. MEYO Jean-Yves


135
RELEASE DE 3GPP R6
 IMS (IP Multimedia Services), phase 2
 „Messagerie IMS

Ing. MEYO Jean-Yves


 Interconnexion avec les WLAN
 Reconnaissance distribuée de la voix

 Portabilité de numéros

 Autres améliorations

136
ÉVOLUTION DE L’INTERFACE RADIO
 Release 4: TD-SCDMA
 Release 5: HSDPA (valable à la fois pour le FDD et le TDD)

Ing. MEYO Jean-Yves


 Release 6: HSUPA (pour le mode FDD)

 Release 7: HSPA+

 Release 8: 3G LTE

137
ÉVOLUTION DE L’INTERFACE RADIO (2)

Ing. MEYO Jean-Yves


138
HSDPA

High Speed Downlink Packet Access


INTERFACE RADIO DE HSDPA

Ing. MEYO Jean-Yves


140
CANAUX INTRODUITS POUR LE SUPPORT DU HSDPA

Ing. MEYO Jean-Yves


141
STRUCTURE DE LA SOUS-TRAME HS-PDSCH

Ing. MEYO Jean-Yves


142
FONCTIONS DÉPLACÉES

Ing. MEYO Jean-Yves


 En HSDPA, l’ordonnancement des paquets est placé dans le Node B
afin d’assurer une rapidité de gestion des ressources radio 143
L’ORDONNANCEMENT RAPIDE (FAST SCHEDULING) (1)

Ing. MEYO Jean-Yves


144
ADAPTATION DU LIEN : ADAPTIVE MODULATION AND CODING(AMC)

Ing. MEYO Jean-Yves


145
HSUPA

High Speed Uplink Packet Access


CONCEPTS
 Le HSUPA reprend un certain nombre de concepts développés dans le
cadre du HSDPA
Un lien radio haut débit, dédié à un utilisateur dans le sens montant ;

Ing. MEYO Jean-Yves



 Un mécanisme de sélection améliorée de combinaison format de
transport (sélection E-TFC) ;
 Un établissement rapide du lien radio sur la voie montante ;
 Une attribution de ressources absolue (absolute grant) et relative
(relative grant) ;
 Un intervalle de temps (ou TTI) de 10 ms ou, plus court, de 2 ms afin de
réduire les délais de transmission ;
 Un support possible de la macrodiversité (soft handover) ;
147
 2 nouvelles couches protocolaires : MAC-e et MAC-es
CANAUX INTRODUITS POUR LE SUPPORT DU HSUPA

Ing. MEYO Jean-Yves


148
STRUCTURE DE LA TRAME E-DPDCH ET E-DPCCH

Ing. MEYO Jean-Yves


149
SCHEDULER POUR HSUPA

Ing. MEYO Jean-Yves


1. UE transmet une demande d’ordonnancement (scheduling request) à
l’ordonnanceur de paquets.
2. le Node B transmet une attribution de ressources SG au terminal mobile
afin de lui indiquer la quantité de ressource qu’il peut utiliser.
3. Cette indication est ensuite utilisée par l’entité de sélection E-TFC du 150
terminal mobile pour sélectionner le format de la transmission des donnée
ADAPTATION DE LIEN

Ing. MEYO Jean-Yves


151
HYBRID-ARQ/ MACRO-DIVERSITÉ

Ing. MEYO Jean-Yves


152

Vous aimerez peut-être aussi