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GUIDE DE L’ÉVALUATION

DES RISQUES
PROFESSIONNELS
EN AGRICULTURE ÉDITION 2014
ÉDITORIAL

Le mot de M. Gérard PASCO, Président de la Chambre d’agriculture


Les accidents du travail et les maladies professionnelles pénalisent les exploitants,
salariés agricoles et leurs familles. Les conséquences peuvent être humaines
(incapacité, perte d’autonomie, inaptitude au travail…), économiques (perte de
production, casse de matériel…) et juridiques (responsabilités civile et pénale de
l’employeur). La démarche à suivre pour réduire les risques d’accidents du travail
et de maladie professionnelle est basée sur l’évaluation des risques, à partir de
l’observation des situations de travail.

La Chambre d’agriculture, avec le soutien de la Direction du Travail et de l’Emploi


(DTE), s’est engagée à accompagner les agriculteurs dans l’élaboration de leur
dossier d’évaluation des risques professionnels, c’est l’objet de ce guide.

Ce guide vise plusieurs objectifs :


• fournir des informations sur les principaux risques professionnels en agriculture ;
• permettre aux exploitants agricoles d’évaluer les risques auxquels les personnes
travaillant sur l’exploitation sont exposées (salariés, conjoints collaborateurs,
saisonniers… et eux-mêmes !) ;
• apporter un appui à la rédaction du dossier d’évaluation des risques et du plan
d’action ;
• présenter les points essentiels de la réglementation sur les principaux risques
(synthèse et référence aux articles du code du travail).

L’évaluation des risques professionnels doit être considérée par la profession


Ce guide a été réalisé pour permettre aux agriculteurs
agricole comme une opportunité de faire un état des lieux de leur exploitation, afin
d’engager la démarche d’évaluation des risques
d’améliorer les conditions et la qualité de travail des salariés.
professionnels. La méthode décrite dans ce guide
permet d’identifier les risques, de les évaluer et de
prioriser des actions correctives afin de prévenir au
mieux les risques d’accidents du travail et les maladies
professionnelles.

Réaliser l’EVRP est une démarche de progrès. C’est


pourquoi la Direction du Travail et de l’Emploi et Le mot du Directeur
la Chambre d’Agriculture de Nouvelle-Calédonie Les accidents du travail n’arrivent pas qu’aux autres c’est pourquoi il est essentiel
de s’assurer que chaque tâche est exécutée de la manière la plus sécuritaire
souhaitent accompagner les agriculteurs dans la
possible. Chaque activité impose des pratiques et des techniques spécifiques et
démarche d’évaluation des risques professionnels. par conséquent une politique de prévention des risques particulière et adaptée.
C’est l’objectif visé par cet ouvrage conçu et réalisé pour le domaine agricole.
Les services de la DTE restent à votre disposition pour vous conseiller dans la
AVERTISSEMENT démarche d’évaluation des risques et je vous invite par ailleurs à participer aux
sessions d’information qu’ils organisent. La santé et la sécurité constituent un droit
fondamental pour tous les travailleurs, ne le perdons jamais de vue.
Ce document est un outil d’aide à l’élaboration
du dossier d’évaluation des risques professionnels.
Les informations contenues ne sont pas exhaustives,
l’utilisateur adaptera sa réflexion aux spécificités
de son exploitation.
Le modèle de grille proposé est un outil et n’a pas
de caractère réglementaire.
>05

SOMMAIRE
1. >06
LA PRÉVENTION
DES RISQUES PROFESSIONNELS

2. >07
LA RÉGLEMENTATION

3. >10
LES RISQUES PROFESSIONNELS
SUR LES EXPLOITATIONS
AGRICOLES

a.
Les risques liés à l’utilisation de produits chimiques
b.
Les risques liés à l’effort physique, notamment
les manutentions manuelles
c.
Les risques liés à l’utilisation de machines
et outils d’atelier
d.
Les risques liés à l’utilisation de petites machines agricoles
e.
Les risques liés à l’utilisation des engins agricoles
f.
Les risques liés aux déplacements routiers
g.
Les risques de chute de plain-pied et de hauteur
h.
Le risque de contamination et d’infection
i.
Les risques liés aux émissions sonores
j.
Les risques liés aux manipulations électriques
k.
Les risques spécifiques à l’élevage
l.
Les risques spécifiques à l’aquaculture et à la pisciculture

4. >43
LA DÉMARCHE D’ÉVALUATION
DES RISQUES

5. >47
LE DOSSIER D’ÉVALUATION

6. >52
FICHE DE POSTE SÉCURITÉ

7. >53
DÉFINITIONS
1. 2. 2.

LA PRÉVENTION DES RISQUES LA RÉGLEMENTATION >07


PROFESSIONNELS

ÉVALUER POUR MIEUX PRÉVENIR La loi du pays n°2009-7 du lorsque l’employeur avait ou
19 octobre 2009 relative à aurait dû avoir conscience
Intégrer la prévention des risques professionnels, c’est : la santé et à la sécurité au du danger auquel était
travail intégrée au code du exposé le salarié, et qu’il
• Préserver la santé, assurer la sécurité des salariés, en travail pose les principes de n’a pas pris les mesures
améliorant les conditions de travail. la santé et de la sécurité au nécessaires pour l’en
travail. préserver (négligence,
La santé et la sécurité des travailleurs représentent un gage absence de consignes de
de performance pour l’entreprise. En effet, un salarié en L’employeur est sécurité, insuffisance des
bonne santé, tant sur le plan physique que sur le plan mental, responsable de la équipements de protection
est plus motivé à la réalisation de ses tâches quotidiennes. individuelle ou collective).
santé et de la sécurité
de ses salariés Les obligations du
• Contribuer à la performance de l’entreprise.
L’employeur prend les
mesures nécessaires pour salarié
Une démarche de prévention réussie permet de réduire les Il incombe à chaque
assurer la sécurité et
coûts, directs et indirects, liés aux accidents du travail et aux travailleur de prendre
protéger la santé physique
maladies professionnelles. Elle a également une influence soin de sa santé et de
et mentale des travailleurs.
sur l’organisation du travail et la production ; elle améliore la sa sécurité, ainsi que de
(Lp 261-1 du CTNC)
productivité de l’entreprise. celles des autres personnes
Il met en œuvre les mesures concernées, notamment
Appréhender la prévention des risques comme une réelle en se conformant aux
prévues sur le fondement
stratégie d’entreprise améliore la qualité de la production et instructions données par
des principes généraux de
un ensemble de facteurs moins visibles comme l’image de l’employeur et celles
prévention. (Lp 261- 2 du
marque, les relations extérieures, etc. figurant au règlement
CTNC)
intérieur, le cas échéant.
L’évaluation des risques constitue la première étape de la (Lp 261-10 du CTNC)
Compte tenu des activités
démarche de prévention.
de l’établissement, il
évalue les risques pour la - Les machines, outils,
La démarche de prévention des risques professionnels, un substances dangereuses,
santé et la sécurité des
cycle en 5 étapes : équipements de
travailleurs.
transport, sont utilisés de
À la suite de cette manière correcte, c’est-
évaluation, l’employeur à-dire qu’ils ne doivent
PLANIFIER met en œuvre des actions compromettre la sécurité
LA DÉMARCHE
de prévention ainsi que d’une personne.
des méthodes de travail et
de production garantissant - Les équipements de
un meilleur niveau de protection mis à disposition
ÉVALUER protection de la santé et de sont effectivement portés
RÉÉVALUER LES RISQUES
la sécurité des travailleurs. et maintenus en bon état.
LES RISQUES
(Lp 261-3 du CTNC)
- Les dispositifs de sécurité
(notamment sur les
Une obligation de machines et outils) ne
résultat sont pas enlevés, ou mis
Cette obligation générale hors service.
METTRE
ÉLABORER de sécurité est en réalité
EN ŒUVRE
LES ACTIONS UN PLAN une obligation de résultat. - Toute défectuosité
D’ACTIONS
Dans certains cas, le constatée dans les
manquement à cette systèmes de protection
obligation a le caractère doit être signalée.
d’une faute inexcusable,
2.

LE DOSSIER D’ÉVALUATION >09


DES RIQUES PROFESSIONNELS

L’objectif de la démarche d’évaluation des risques


professionnels est de parvenir à une identification et à
une évaluation la plus exhaustive possible des risques liés
à l’activité de l’exploitation qui aboutiront à des actions
concrètes de prévention. Le résultat de cette évaluation est
formalisé dans un document propre à l’entreprise : le dossier
d’évaluation des risques.

R. 261-5 : L’évaluation des risques comprend :


- une identification des dangers ;
- une analyse des risques résultant de l’étude des conditions
d’exposition des travailleurs à ces dangers.

R.261-5 : L’évaluation des risques est révisée au moins tous


les 3 ans ainsi que lors de toutes décisions d’aménagement
ou lorsqu’une information supplémentaire est recueillie.

R.261-6 : L’employeur transcrit et met à jour dans un dossier


d’évaluation des risques constitué à cet effet, le résultat de
l’évaluation des risques.
Le dossier est réalisé sur tout support écrit garantissant la
conservation et la consultation du document.

R.261-7 : le dossier d’évaluation des risques est tenu à


disposition :
- des membres du CHSCT ;
- des délégués du personnel ;
- des personnes soumises à un risque pour leur santé ou leur
sécurité ;
- du médecin du travail ;
- de l’inspecteur ou du contrôleur du travail ;
- des techniciens de prévention de la CAFAT.
3. 3.a
LES RISQUES PROFESSIONNELS LES RISQUES LIÉS
SUR LES EXPLOITATIONS À L’UTILISATION
AGRICOLES DE PRODUITS CHIMIQUES

a. Produits phytosanitaires, Les intoxications chroniques 3.a


>11
Les risques liés à l’utilisation peintures, solvants, sont liées à l’absorption
de produits chimiques détergents, graisses… Vous progressive et répétée de
ou vos employés pouvez faibles quantités de produit. >11
être amenés à utiliser divers Les effets peuvent se
>16 b. produits chimiques au déclencher ultérieurement
Les risque liés à l’effort physique, cours de la journée. Même à l’exposition : eczéma,
notamment les manutentions manuelles si certains sont peu utilisés, asthme, troubles de la
il ne faut pas négliger leur fertilité, cancers broncho-
>19 c. aspect dangereux pour la pulmonaires, etc.
Les risque liés à l’utilisation de santé.
machines et d’outils d’atelier Ils se présentent sous Les modes
diverses formes : liquide, de contamination
d. en aérosol, à l’état gazeux
>21 Voie cutanée c’est sur
Les risques liés à l’utilisation de petites ou solide (particules, la peau que les irritants
machines agricoles poussières). C’est le cas et les corrosifs agissent
de l’engrais qui peut être localement et peuvent
irritant pour la peau. générer des lésions à
>24 e.
Les risques liés à l’utilisation l’endroit du contact.
des engins agricoles
Les effets sur la santé Voie respiratoire c’est la
Ils peuvent se déclarer voie de pénétration la
après une exposition de plus fréquente sur le lieu
>29 f. courte durée (intoxication de travail car les polluants
Les risques liés aux déplacements aiguë) ou suite à une peuvent être intimement
routiers exposition de longue durée mélangés à l’air que
(intoxication chronique). l’on respire. On inhale
>32 g. Les intoxications aiguës poussières, vapeurs ou
Les risques de chute de plain-pied sont provoquées par fumées bien souvent sans
et de hauteur l’absorption massive de aucune sensation de gène.
produit. Voie digestive l’ingestion
Les effets sont alors est souvent grave, elle
>35 immédiats : maux de tête,
h. provient surtout du
nausées, vomissement, non respect des règles
Le risque de contamination
brûlure, diarrhée, etc. d’hygiène.
et d’infection
>37
i.
Les risques liés aux émissions sonores

>39
j.
Les risques liés aux installations
électriques
>40
k.
Les risques spécifiques à
l’élevage
>42
l.
Les risques spécifiques
à l’aquaculture et à la pisciculture
Les pictogrammes Les pictogrammes
actuels SGH à venir

E Explosif

3.a

Réglementation
Délibération n°323/CP du 26 février 1999 relative aux F+ Extrêment F- Facilement >13
inflammable inflammable
règles générales de prévention du risque chimique et à
la fiche de données de sécurité
Quelques conseils
L’employeur doit avant tout évaluer le risque encouru pour pratiques :
la santé et la sécurité de ses travailleurs. • stocker les produits dans
Il doit mettre en place des mesures de protection O Comburant un endroit fermé et ventilé,
collective permettant l’évacuation des vapeurs, gaz, éloigné au minimum à 15
aérosols. Il met à disposition des salariés des moyens de mètres des habitations ;
protection individuelle adaptés aux risques encourus. • limiter la quantité de
Les salariés doivent avoir à leur disposition des fiches de produits à utiliser sur une
données sécurité des produits utilisés (FDS), en prendre journée de travail ;
connaissance et respecter les règles de prévention qu’elles • limiter le nombre de
préconisent. travailleurs exposés aux
produits ;
Prévention du risque • ne pas transvaser les
• Faire l’inventaire des produits présents produits dans un contenant
• Identifier le danger : lecture de l’étiquette et de la fiche autre que celui d’origine ;
de données de sécurité - les rubriques Identification des
Xi Irritant C Corrosif • mettre en place des
dangers, premiers secours, et stockage et manipulation mesures de protection
• S’assurer de détenir toutes les FDS collective comme le filtre à
• Organiser le stockage des produits cabines, ou sinon individuelle
(combinaison, masque
à cartouches filtrantes,
Xi Irritant Xn Nocif lunettes, gants et bottes
étanches) ;
• respecter les délais avant
entrée et avant récolte ;
• réaliser le traitement
pendant les périodes
fraîches de la journée (matin
ou fin de journée) ;
LES ÉLÉMENTS D’INFORMATION DE L’ÉTIQUETTE • tenir compte des conditions
T+ Très T Toxique Xn Nocif
toxique météorologiques lors de
1 l’application ;
• privilégier un produit
2 qui présente la plus faible
toxicité ;
• une bonne hygiène permet
d’éviter toute contamination ;
4 • informer et former les
T+ Très T Toxique Xi Irritant Xn Nocif
toxique travailleurs à l’utilisation des
produits chimiques.
5

Dangereux
pour l'environnement
LES QUESTIONS À SE POSER
OUI NON REMARQUES

Ai-je les FDS des produits utilisés ? FOCUS SUR


Le dosatron 3.a
Les principales informations de la FDS Le risque d’accident ou
sont-elles connues de tous les utilisateurs ? d’intoxication avec les
Les récipients contenant des produits produits phytosanitaires >15
chimiques possèdent-ils une étiquette intervient principalement
réglementaire ? lors de la phase de amélioration peut être
préparation de la bouillie. Les ajoutée, en mettant en
Les équipements de protection individuelle produits étant concentrés place un volucompteur
sont-ils mis à disposition du personnel ? et souvent néfastes pour pour que le système s’arrête
Les opérateurs sont-ils formés à l’utilisation la santé, il convient alors lorsque le pulvérisateur est
des produits phytosanitaires ? de se protéger au mieux, plein. Cette installation est
notamment lors du dosage pratique lorsqu’un produit
Avez-vous un local fermé à clé pour vos lorsque l’opérateur est est utilisé régulièrement
produits phytosanitaires ? en contact direct avec pour faire des traitements
le produit. Grâce à des par tâche. S’il est utilisé pour
Le sol est-il étanche, ou contient-il des bacs
équipements pratiques d’autres traitements, il faut
de rétention ?
et innovants tels que le que chaque salarié règle
L’affichage est-il suffisant ? (interdiction de dosatron – un système le dosatron en fonction de
fumer, dangers, etc.) de dosage automatisé – l’étalonnage de l’appareil.
vous pouvez désormais
Ce local de stockage est-il uniquement à
éviter toute exposition et 2- Le pulvérisateur est attelé
l’usage de ces produits ? (est-ce qu’on y
manipulation de produits directement sur le dosatron.
stocke d’autres types de produits ?)
dangereux et supprimer les Un mélange d’eau et de
Les ustensiles de dosage/mesure des pro- erreurs de dosage. produit phytosanitaire (pur
duits sont-ils utilisés uniquement pour les ou en solution concentrée),
produits phytosanitaires ? Deux exemples : est fait directement sur le
Existe-t-il des armoires spécifiques pour 1- Pour les appareils à dos pulvérisateur, au fur et à
ranger les EPI ? le dosatron est entreposé à mesure de la pulvérisation.
côté du local phytosanitaire. Le dosage du produit se
Le matériel de pulvérisation est-il Au préalable, le responsable fait alors grâce à un doseur
entretenu ? (présence de fuite éventuelle) des produits phytosanitaires proportionnel qui aspire le
calcule la dose à mettre produit dans le bidon et le
L’installation électrique de votre local
à l’hectare et règle mélange à l’eau claire juste
est-elle conforme à la norme NF C15-100 ?
l’appareil. Ensuite, lorsque avant les rampes. Il n’y a
Existe-t-il des sanitaires disponibles pour les les salariés doivent remplir qu’une cuve d’eau claire
utilisateurs (vestiaire, douche, lavabo leur appareil de traitement, puisque le mélange produit
avec savon) ? il suffit d’ouvrir le robinet ; + eau se fait juste avant la
Lors de la manipulation de semences c’est le bon dosage, et ils pulvérisation. Ainsi, vous
traitées, les EPI adéquats sont-ils portés ? n’ont pas à manipuler le avez toujours à disposition
produit concentré. Une de l’eau claire pour rincer
Lors de la manipulation d’engrais, les EPI les quelques éléments en
adéquats sont-ils portés ? contact avec la bouillie :
une petite partie du circuit,
NOTES le doseur et les rampes.
Dans ce cas, les salariés
doivent simplement installer
le bidon sur le dosatron,
l’arrimer correctement
et le régler. Une fois le
traitement terminé, il faut
rincer l’appareil et remettre
le bidon dans le local
phytosanitaire.
3.b
LES RISQUE LIÉS À L’EFFORT PHYSIQUE,
NOTAMMENT LES MANUTENTIONS MANUELLES

Prévention Les gestes répétitifs


des risques et postures
contraignantes
Le port de charges • S’équiper d’outils adaptés
• Privilégier la manutention pour faciliter la tâche :
mécanique : chariot moyens de préhension,
élévateur, palan électrique, sièges ergonomiques. 3.b
récolteuse, etc. • Adapter le niveau du plan
• Mettre à disposition des de travail à la hauteur du >17
Le fait de porter, pousser, tirer, lever, poser ou déposer des
équipements d’aide à la travailleur.
charges (même peu lourdes) implique des efforts physiques
manutention : chariot à • Instaurer des temps de
et parfois des positions de travail inconfortables.
roulettes, diable, fourches sur pause réguliers, ou des
tracteur, brouette, enfonce- rotations sur les postes dans
Ces situations peuvent entraîner des accidents de travail lors
pieux, etc. le but de limiter les gestes
d’un mouvement brusque : tours de reins, entorses, fractures
• Limiter le poids à transporter répétitifs.
ou déchirures musculaires.
pendant la récolte : préférer • Alterner les tâches
Mais elles sont également à l’origine de maladies
plusieurs allers/retours par physiques avec des tâches
professionnelles telles que les troubles musculo-squelettiques
petite quantité, plutôt qu’un qui le sont moins.
(TMS), qui sont liées à la répétitivité des gestes, aux mauvaises
seul avec une grande • Former le personnel à la
postures ou aux postures contraignantes.
quantité. Prévention des Risques liés à
Les TMS se traduisent par des affections au niveau des
• Limiter la distance à l’Activité Physique (PRAP).
articulations (poignet, coude, épaule, main, etc.) et
parcourir : rapprocher la
touchent les tissus mous, à savoir les muscles, les tendons, les
benne ou le plateau de
cartilages et les nerfs. Ils regroupent plusieurs pathologies,
transport du lieu à charger /
comme la tendinite ou encore le syndrome du canal
décharger.
carpien.

Réglementation LES QUESTIONS À SE POSER


Arrêté n° 2009-4271/GNC du 22 septembre 2009 relatif
aux prescriptions minimales de sécurité et de santé
OUI NON REMARQUES
concernant la manutention manuelle de charges
comportant des risques, notamment dorsolombaires
pour les travailleurs Les postes sont-ils adaptés pour travailler à
hauteur d’homme (taille des personnes) ?
Dans le cas d’un port répétitif, les limites des charges sont
fixées à : Le personnel a-t-il reçu une formation pour porter
• 25 kg pour le personnel masculin ; correctement les charges lourdes ?
• 12 kg pour le personnel féminin (de plus de 18 ans).
Est-il possible de mécaniser certaines
Dans le cas d’un port occasionnel, elles sont fixées à : manutentions manuelles ?
• 30 kg pour le personnel masculin ;
• 15 kg pour le personnel féminin (de plus de 18 ans).
Le personnel possède-t-il des EPI adaptés (gants
La détermination du poids d’une charge ou du tonnage de manutention, chaussures de sécurité) ?
journalier à porter est fonction des conditions de
Avez-vous la possibilité d’organiser les opérations
déplacement (de référence) :
de façon à limiter le port de charges ?
- homme adulte jeune (18/45 ans) ;
(utilisation de big bag de 500kg pour privilégier
- pas de contre-indication médicale ;
la manutention mécanique)
- charge rigide ;
- distance 10 mètres ; NOTES
- prise et dépose à une hauteur adaptée à la taille ;
- sol plat, non glissant, sans obstacle ;
- ambiance thermique neutre.
Lorsque la manutention s’effectue hors conditions de
référence, un coefficient de 0,5 est appliqué sur la masse
ou le tonnage.
3.c
LES RISQUE LIÉS À L’UTILISATION DE
MACHINES ET D’OUTILS D’ATELIER

FOCUS SUR Poste à souder, meuleuse,


perceuse, scie circulaire,
L’ergo siège
marteaux, tournevis…
L’ergo siège est un accessoire indispensable
ces outils utilisés pour
pour ceux qui travaillent en position assise
l’entretien des installations
ou à genou. Il permet d’éviter l’apparition
ou des véhicules présentent
de certains TMS et des ankyloses liées à une
généralement des parties
mauvaise circulation du sang.
mobiles, tranchantes ou
coupantes qui peuvent
Ses avantages : occasionner des blessures. 3.c
• simple d’utilisation ; L’accident peut survenir lors
• permet de se déplacer librement ; de :
• assure un confort unique et donc une meilleure capacité - contact direct entre une
>19
de travail ; partie du corps et la pièce
• bonne protection contre l’hygroma du genou ; en mouvement (coupure,
• soulage les talons et les chevilles ; happement de la main) ; 2°) des protecteurs de Les machines-outils doivent
• protège et soulage le dos, les épaules et le cou grâce à - démarrage accidentel machines ainsi que des être munies d’un système
une position idéale pour les hanches. pendant l’entretien ou la dispositifs, équipements d’arrêt placé en dehors de
réparation ; et produits de protection la zone dangereuse.
- contact avec les arêtes qui ne sont pas de nature
tranchantes de l’outil à à protéger les travailleurs Des visites générales
l’arrêt ; contre les dangers de tous trimestrielles pour chaque
- projection d’un fragment ordres auxquels ils sont machine.
d’une pièce ; exposés. • Toute meule tournant à
- retrait d’un objet pris dans grande vitesse doit être
une partie en rotation Délibération n° 34/CP du montée ou enveloppée
(entraînement de la main 23 Février 1989 relative de telle sorte qu’en cas
ou du bras). aux mesures générales de rupture, ses fragments
en matière de sécurité et soient retenus soit par les
Réglementation d’hygiène organes de montage, soit
Lp 261-14 du code du Tout ensemble mécanique par l’enveloppe.
travail : Les machines, comportant des pièces • Les dégauchisseuses sont
mécanismes, appareils de mobiles doit être conçu pourvues d’un arbre porte-
transmission, outils et engins ou protégé de telle façon lames à section circulaire.
sont installés et tenus dans que les travailleurs ne • Les scies circulaires à table
les meilleures conditions puissent entrer en contact sont munies d’un couteau
possibles de sécurité. avec un organe mobile en diviseur réglable fixé
mouvement. immédiatement en arrière
Lp 266-1 du code du Les opérations d’entretien de la scie et dans le plan de
travail : comportant des organes celle-ci.
Il est interdit d’exposer, de en mouvement (nettoyage,
mettre en vente, de vendre, graissage, etc.) doivent
d’importer, de louer, de être effectuées à l’arrêt
céder ou d’utiliser : et après avoir pris toutes
1°) des appareils, machines, précautions utiles pour
ou éléments de machines éviter une remise en
qui ne sont pas construits, marche inopinée.
disposés, protégés ou Tout ensemble mécanique
commandés dans des fait l’objet de vérifications
conditions assurant périodiques trimestrielles.
la sécurité et la santé
des travailleurs ;
3.d
LES RISQUES LIÉS À
L’UTILISATION DE PETITES
MACHINES AGRICOLES

Le matériel portatif ou les outils à main sont couramment


Prévention des risques utilisés pour l’entretien du sol et des espaces verts, tels
Vérifier périodiquement l’état des machines et des outils que débroussailleuses, tronçonneuses, etc.
• S’assurer de la présence des protecteurs au niveau Les risques d’accident sont principalement liés aux
des parties en mouvement mouvements de l’outil ou à des parties de l’outil, mais
• Utiliser l’outil adapté au travail aussi à l’environnement de travail : état du terrain,
• Séparer et condamner les sources d’énergie avant présence de travailleurs aux alentours, etc.
d’intervenir sur la machine L’utilisation de ce type de matériel implique d’autres
• Empêcher le redémarrage involontaire après coupure risques, qu’ils soient liés à des postures contraignantes,
de l’énergie électrique, hydraulique ou pneumatique à la charge de l’outil supporté, aux projections d’objets
• Porter les équipements de protection individuelle ou encore aux vibrations émises par les outils motorisés.
adaptés : gants anti-coupure, visière, lunettes,
masque, etc.
• Former ou informer les travailleurs à l’utilisation Prévention des risques 3.d
des équipements de travail Vérifier périodiquement l’état des machines et des outils :
• s’assurer de la présence des protecteurs au niveau
des parties en mouvement ; >21
• utiliser l’outil adapté au travail ;
LES QUESTIONS À SE POSER • porter les équipements de protection individuelle
adaptés : gants, visière, lunettes, masque, etc. ;
• former ou informer les travailleurs à l’utilisation
OUI NON REMARQUES des équipements de travail.

Faites-vous l’entretien de votre matériel


vous-même ?

Avez-vous une zone de travail rangée ?


FOCUS SUR
Le personnel est-il informé/formé à la bonne La débroussailleuse
utilisation de ces outils ?
Les connecteurs électriques sont-ils dénudés 1 : Démarrer la machine en
ou rafistolés ? position stable.
Les EPI adaptés aux risques encourus sont-ils 2 : S’assurer que la gâche de
disponibles ? sécurité fonctionne
3 : Régler correctement le
Les déversements sont-ils absorbés harnais
immédiatement ? 4 : Utiliser un entonnoir pour le
remplissage du carburant.
Vérifiez-vous que le matériel soit calé ou stabilisé
5 : Vérifier que le protecteur du
avant d’intervenir dessus ? dispositif de coupe est en bon
état et qu’il est solidement fixé.
L’outil est-il bien adapté à la tâche à effectuer ? 6 : Porter des équipements
de protection individuelle,
Le personnel est-il amené à utiliser les outils sur notamment des vêtements à
une longue durée ? manches longues, des lunettes
et des chaussures de sécurité.
Avez-vous un extincteur à proximité ? 7 : En cas d’usage intensif
porter une protection auditive.
NOTES
FOCUS SUR
La motobineuse LES QUESTIONS À SE POSER
OUI NON REMARQUES
Vous protégez-vous des éclats /
projections, ou des coupures quand vous
utilisez ce type de matériel ?

Le matériel est-il en bon état de marche ?


Est-il vérifié à chaque fois qu’on l’utilise ?

Prenez-vous le temps de dégager les


branches au sol au cours de la taille ?

3.d
Le personnel est-il informé des risques ?
>23
Les outils à mains coupants sont-ils affûtés
régulièrement ?

Les opérateurs sont-ils amenés à utiliser les


outils motorisés pendant plusieurs heures
sans interruption ?
Ces outils sont-ils équipés d’accessoires
permettant d’améliorer le confort de
l’utilisateur ? (harnais…)

NOTES :
FOCUS SUR
Le sabre d’abattis

Risque de coupure °

Prévention
• Bien choisir le sabre en prenant en compte : le poids, la
forme et la longueur
• Ranger l’outil dans son protecteur après chaque utilisation
• Se positionner correctement pour éviter qu’en cas de
dérapage la lame ne vienne pas s’arrêter sur une jambe.
• Veiller au bon état du manche.
• Veiller à ce que personne ne soit dans le rayon d’action
du sabre.
3.e
LE RISQUE LIÉ
À L’UTILISATION
DES ENGINS AGRICOLES

Les engins agricoles et L’aptitude médicale à la La date de vérification, le


autres types de véhicules conduite doit être certifiée nom, l’adresse et la qualité
comme les quads sont par le médecin du travail. de la personne ayant
couramment utilisés sur les effectuée la vérification
exploitations : tracteurs, Pour les chariots automo- sont consignées dans le
machines portées ou teurs à conducteur porté : registre de sécurité.
tractées. La conduite d’un chariot
Ils peuvent être à l’origine ne doit être confiée qu’à Le marquage CE n’est
de nombreux accidents, un conducteur âgé de plus pas imposé par la
tels que les écrasements, de 18 ans qui aura subi réglementation locale,
happements, chutes, un examen organisé par mais il est fortement
etc, mais peuvent aussi l’employeur prouvant qu’il recommandé. En effet, il
provoquer, sur le long est capable de s’acquitter atteste de la conformité
terme des maladies de ses fonctions en toute d’un appareil aux
professionnelles comme sécurité. dispositions en matière
l’affection de l’audition, En plus des visites de sécurité (exigences
les troubles musculo- réglementaires annuelles, essentielles et procédures
squelettiques, etc. chaque chariot doit : d’évaluation).
3.e
- faire l’objet de visites
Réglementation générales périodiques au
Délibération n° 56/CP du moins semestrielles ; >25
10 mai 1989 relative aux - être inspecté dans ses
mesures particulières de différents éléments
sécurité applicables aux au moins une fois par
véhicules, appareils et quinzaine.
engins de toute nature Leurs résultats doivent être
mis à la disposition consignés sur le registre de
des travailleurs pour sécurité.
l’accomplissement de
leurs tâches Délibération n°36/CP du
23 février 1989 relative
Chaque véhicule ou aux mesures particulières
engin mis à disposition de sécurité applicables
du personnel fait l’objet aux appareils de levage
d’un contrôle périodique
annuel, et d’un contrôle Le chef d’établissement est
journalier avant toute tenu, sous sa responsabilité,
utilisation. de faire examiner
Un registre d’observation journellement l’état des
est mis à disposition dispositifs de sécurité et
dans chaque véhicule de faire constater que les
afin de pouvoir relever appareils fonctionnent
les dysfonctionnements correctement.
observés. Il est également tenu de
Tout conducteur de faire procéder à l’entretien
véhicule et d’engin et au graissage régulier des
automobile à conducteur appareils, d’en faire vérifier
porté doit être titulaire les câbles et chaînes de
d’une « autorisation de levage et les organes de
conduite » délivrée par sécurité une fois l’an au
l’employeur. moins.
Utilisation du quad qui modifient la stabilité. Le Prévention des risques
Le quad est un engin port des EPI est également • Entretenir de manière régulière et vérifier le matériel avant toute utilisation
peu stable, qui réagit indispensable : casque, • Atteler sur une surface plane
brutalement. Il peut se vêtements de protection • S’assurer d’être visible par tous : feux de croisement en état, dispositif
retourner facilement lors couvrant les jambes et les réfléchissant à l’arrière du véhicule, avertisseur sonore efficace
de montées, descentes, bras, gants résistants et • Utiliser l’appareil adapté aux charges à lever, aux hauteurs à atteindre, ou aux
virages, ou démarrages en chaussures de sécurité. zones d’évolution
côte. Il devient d’autant plus • Respecter les caractéristiques de l’engin lors du chargement
instable quand on y ajoute • Equiper les véhicules pour le transport de charges
des outils de travail : cuve Les vibrations • Pour l’accès à la cabine avec marchepied ; ne pas sauter et descendre face
de traitement, distributeur Outre les problèmes de à la cabine
de produit, etc. dos, les vibrations sont à • Vérifier que le personnel a la compétence nécessaire pour la conduite
Avant d’investir dans un l’origine d’autres effets sur (formation)
quad, il est important de la santé : fatigue, troubles • Vérifier l’état des accessoires de manutention (élingues, palonnier, etc.)
connaître les utilisations digestifs (constipation, • Entretenir les pistes : niveler les nids de poule dans les chemins d’accès
auxquelles on le destine. douleurs abdominales) • L’élévation de personnes avec un appareil non prévu à cet effet est interdite
Pour effectuer des tours et troubles visuels (perte
de plaine ou surveiller un d’acuité, diminution de LES QUESTIONS À SE POSER 3.e
troupeau, un engin de base la notion de relief). Elles
suffit. En revanche, pour sont principalement
réaliser des déplacements générées par le moteur
OUI NON REMARQUES
>27
fréquents à plusieurs ou avec d’une machine ou d’un Le tracteur est-il vérifié à chaque fois qu’il va être
une charge utile importante engin et fortement utilisé ?
(ballots de fourrages, piquets accentuées par un
de clôture…), mieux vaut mauvais état du sol. Est-il équipé de marchepieds ?
se tourner vers le confort
et la capacité de charge Y a-t-il un système d’éclairage suffisant (tracteur
d’un quad à plate-forme, et machine attelée) ?
couramment appelé "mule".
Le système de freinage fonctionne-t-il
Pour une sécurité maximale,
correctement ?
il faut adapter sa conduite
à l’état du terrain et prendre Le cardan est-il équipé d’un protecteur ?
en compte tous les éléments
Le moteur est-il éteint quand il faut vérifier la
machine portée ?

Y a-t-il un extincteur dans la cabine ?

Si le tracteur est sans cabine, est-il équipé


d’arceaux de sécurité ?
Avez-vous un siège permettant de limiter les
vibrations ?
Vos engins sont-ils contrôlés régulièrement ?
Le notez-vous dans un registre ?

Vos pistes sont-elles facilement praticables ?

NOTES :

°
3.f
LE RISQUE ROUTIER

FOCUS SUR
3. L’achat du matériel
LES OPÉRATIONS
À part les critères de
D’ATTELAGE ET performance et de prix,
DE DÉTELAGE le choix du matériel devra
L’attelage et le dételage également dépendre des
sont des opérations dispositifs de sécurité liés
complexes qui nécessitent aux conditions d’utilisation,
l’acquisition de bonnes à l’ergonomie et à la
pratiques. compatibilité avec le
matériel existant.
1. Le remisage
Réaliser un bon remisage 4.L’information et
permet de garantir de la formation
bonnes conditions pour Lors de l’achat d’une
l’attelage suivant. Les machine, exiger la notice
facteurs à prendre en d’utilisation en français,
compte pour le remisage Le véhicule, même défavorables, entrée du
et veiller à sa bonne
sont : personnel, utilisé à titre site mal située ;
compréhension de tous
- l’accessibilité au lieu du professionnel pour des - aux véhicules : inadaptés,
les utilisateurs. De plus, les
remisage ; livraisons ou autres missions, non aménagés au
nouvelles machines ont
devient un véritable outil chargement, avec
des techniques avancées,
de travail. Néanmoins, un défaut d’entretien 3.f
il est donc nécessaire
la route est la première ou des équipements
de remettre à jour ses
cause d’accidents mortels manquants ;
pratiques.
Former un nouveau salarié,
au travail en Nouvelle- - à l’organisation : horaires, >29
Calédonie. préparation des livraisons,
ou former un salarié à
Les accidents qui utilisation du téléphone ;
une nouvelle activité,
surviennent sur la route sont - au conducteur : non
c’est l’accompagner à
multifactoriels ; ils peuvent respect des règles,
l’utilisation correcte et
être dus : fatigue, capacité à la
en toute sécurité des
-à l’environnement : conduite, manque de
engins agricoles. Une
connaissance et état des vigilance, état d’ivresse ;
démonstration vaut mieux
- l’état du sol (stabilité, nivel- qu’une simple explication ! itinéraires, des travaux non - à la vitesse excessive (non
lement) et l’environnement signalés, des conditions respect de la signalisation
(arbres, broussailles) ; météorologiques, et des règles).
5. L’entretien
- l’état du matériel : calage Une machine entretenue
efficace, présence d’une régulièrement offre non
Prévention des risques
béquille de parc. seulement une durée de vie La prévention du risque routier professionnel est établie
plus longue, mais garantie selon 4 axes :
2. L’utilisation de l’attelage également de bonnes
Pour effectuer le travail conditions d’utilisation. Pour 1) L’organisation des 2) La gestion du parc de
dans les meilleures condi- cela, il est nécessaire de : déplacements véhicules
tions possibles, il convient : - nettoyer, laver : c’est Préparer un planning des S’assurer dès l’achat des
- de respecter les recom- déplacements et le délivrer équipements de sécurité
l’occasion de détecter
mandations du construc- au salarié 48h à l’avance. et de confort (ABS, airbag,
les fuites ou l’usure de
teur ; Limiter le temps de climatisation, direction
certaines pièces ;
- d’utiliser le matériel appro- - graisser, huiler les pièces ; conduite journalier. assistée). Aménager les
prié à la tâche ; Prévoir des temps de pause véhicules utilitaires légers
- remplacer si nécessaire les
- d’éviter de modifier des pour les longs trajets (10mn (VUL) pour le transport
éléments de liaison ;
pièces de machines ser- - vérifier la présence des toutes les 2 heures). de charges : cloison de
vant à leur attelage. Si possible, prévoir un séparation, rangement
cales, béquilles, freins de
accompagnateur. intérieur, support d’outils.
parc, etc.
Définir des règles d’entre- 4) Les compétences FOCUS SUR La cloison de séparation
tien et la périodicité des du salarié pleine :
contrôles de chaque véhi- S’assurer que le salarié
L’AMÉNAGEMENT DES
- limite la pollution du poste
cule. possède un permis de VÉHICULES UTILITAIRES de conduite ;
Mettre en place des re- conduire en cours de vali- LÉGERS - permet d’arrêter les plus
gistres d’observation pour dité, adapté au type de Le transport de matériel ou petites pièces ;
le signalement par les sa- véhicule. de marchandises se réalise - contribue à réduire le
lariés des dysfonctionne- Disposer d’une autorisa- le plus souvent grâce à des niveau sonore dans
ments constatés. tion de conduite délivrée véhicules utilitaires. l’habitacle ;
par l’employeur. Mais, comme pour tous - améliore les performances
3) Les pratiques S’assurer que les conduc- les espaces de travail, de climatisation.
de communication teurs ne sont pas sous l’ordre et la propreté sont
Proscrire l’usage du télé- l’emprise de l’alcool ou indispensables pour éviter L’aménagement intérieur
phone portable au volant. d’autres stupéfiants. des erreurs et des accidents ! comporte :
Basculer les appels sur la Faire suivre des stages de Lors d’un freinage, les objets - du mobilier de rangement ;
messagerie. perfectionnement à la transportés peuvent être - des points d’ancrage pour
Téléphoner pendant les conduite. projetés à l’avant, traverser fixer les charges.
pauses. l’habitacle du conducteur et
le heurter. Chaque véhicule possède
ATTENTION : lors d’un freinage un poids maximal de
à 50 km/h, un objet fait à chargement au-dessus
LES QUESTIONS À SE POSER l’impact 40 fois son poids duquel la conduite peut
initial. s’avérer dangereuse : c’est 3.f
la charge utile.
OUI NON REMARQUES L’équipement des véhicules
utilitaires permet de sécuriser Une surcharge peut >31
Le personnel est-il amené à se déplacer dans le la charge utile. C’est-à-dire, entraîner une dégradation
cadre de son activité ? la retenir en cas de choc de la conduite, une usure
Avez-vous défini des règles internes (temps de par : prématurée et un risque
conduite, utilisation du téléphone portable, - un système d’arrimage ; d’éclatement des pneus.
itinéraires à privilégier…) pour l’utilisation des - une cloison de séparation
véhicules ? entre l’habitacle et la zone
de chargement.
Les véhicules font-ils l’objet d’une maintenance
régulière ?

Existe-t-il un système d’arrimage des charges ?

Existe-t-il un carnet de bord attribué à chaque


véhicule (date de révision, vidange, réparations)
Les livraisons sont-elles préparées à l’avance (liste
et contacts des clients, adresses, etc.) ?
Les informations concernant l’état du véhicule
(anomalies, dysfonctionnements) sont-elles
systématiquement remontées vers l’employeur ?
Chaque véhicule est-il équipé d’un kit de sécurité
(chasuble - trousse de sécurité - triangle) ?
NOTES :

°
3.g
LE RISQUE DE CHUTE
3.

Chute de hauteur
Lorsque du personnel travaille ou circule près d’un vide, que
ce soit au-dessus du sol ou au bord d’un gouffre, il s’expose
à un risque de chute.
Chute de plain pied
Réglementation Il s’agit d’une chute pendant le déplacement d’une
Délibération n° 34/CP du 23 Février 1989 relative aux personne due à une glissade, un trébuchement, un faux-pas,
mesures générales en matière de sécurité et d’hygiène etc. Cet accident peut se produire sur des surfaces planes
ou présentant des ruptures de niveaux (petite marche, plan
Les passerelles, baies ou ouvertures donnant sur le vide, incliné). C’est le cas par exemple d’un sol boueux dans un
planchers en encorbellement, plate-forme en surélévation, parc à cochons.
ainsi que leurs moyens d’accès, doivent être construits,
installés ou protégés de façon telle que les salariés appelés
à les utiliser ne soient pas exposés à des risques de chute. Prévention des risques
• S’assurer que les espaces de travail et les passages sont bien
Les escaliers doivent être solides et maintenus en parfait rangés et dégagés de tout objet
état. Ils doivent être munis des deux côtés de rampes ou • Mettre à disposition des absorbants en cas de déversement
mains courantes. accidentel d’un liquide
• Vérifier l’état du sol (absence de trous, de dénivelés, de zones
Prévention des risques glissantes)
• S’assurer du bon état des échelles, escabeaux et autres • Signaler les zones de danger : marquer les marches de
dispositifs d’accès. manière voyante, mettre un panneau signalant le sol glissant
• Prévoir des installations permanentes pour l’accès et la • Veiller à ce que l’éclairage des zones de circulation soit suffisant
zone de travail : plates-formes, passerelles, garde-corps, • Vérifier que les moyens d’accès sont correctement utilisés.
etc.
• Utiliser des équipements de protection collective
temporaires : échafaudages, nacelles, garde-corps, etc.
LES QUESTIONS À SE POSER 3.g
• Utiliser des équipements de protection individuelle (harnais
de sécurité) OUI NON REMARQUES
• Former le personnel au travail en hauteur
>33
• Informer le personnel sur l’utilisation correcte des dispositifs Les espaces de travail sont-ils dégagés ?
d’accès
L’éclairage est-il suffisant ?
Effectuez-vous des travaux sur toiture ou
Les échelles sont considérées comme un moyen d’accès,
d’autres travaux en hauteur ?
non pas comme un poste de travail. Elles doivent être
suffisamment calées à la base, et dépasser de 1m au- Utilisez-vous des moyens d’accès tels que des
dessus du niveau atteint. échelles, des escabeaux, etc. ?
Un godet de tracteur ne doit pas être utilisé pour Le personnel dispose-t-il d’équipements de
l’élévation de personnes. protection individuelle (harnais avec longe) ?
Pour les zones de travail en hauteur, existe-t-il
des points d’ancrage testés ?
Les engins agricoles sont-ils tous équipés d’un
marchepied ou d’un appui ?

NOTES :

°
3.h
LE RISQUE
DE CONTAMINATION
ET D’INFECTION

FOCUS SUR Les agents biologiques ne sont pas visibles, mais ils peuplent
LE TRAVAIL SUR ÉCHASSES le milieu, tant chez les êtres vivants (animaux, plantes,
Sur les exploitations agricoles, le travail en hauteur est hommes) que dans l’environnement (eau, terre, air).
occasionnel sauf pour les exploitations maraîchères hors sol La transmission de maladies infectieuses ou parasitaires
et en arboriculture. Dans ce cas, les salariés utilisent le plus peut être :
souvent des escabeaux pour réaliser leurs travaux. - directe, par contact entre l’animal et l’homme
Une solution alternative est d’utiliser des échasses, - indirecte, par les produits d’origine animale ou par les
équipement plus maniable et de hauteur réglable. Pratique, éléments naturels (air, eau, poussières…)
il réduit les efforts nécessaires à monter / descendre et
déplacer l’escabeau. Le travail sur échasses doit se faire sur Les modes de contamination
un sol plat, non encombré ou ne présentant aucun obstacle. Voie respiratoire inhalation de poussières contaminées, 3.h
Il est possible d’utiliser les échasses sous serre mais aussi en d’aérosols de produits ou de gouttelettes émises lors de la
plein champ. toux par un animal
Voie cutanée contact avec du matériel souillé par les >35
déjections, contact avec des déchets et eaux souillées par
des urines de rongeurs (cas de la leptospirose)
Voie digestive contact entre la bouche et les mains
contaminées (en fumant ou en mangeant)
Voie sanguine par morsure ou griffure d’un animal ; ou
piqûre d’une tique (maladie de Lyme)
3.i
LE RISQUE LIÉ AU BRUIT
3.

Prévention Protéger individuellement :


des risques • mettre en place des règles
La prévention consiste d’hygiène strictes : se laver
à rompre la chaîne de les mains à l’eau propre
transmission entre l’agent et au savon, désinfecter
biologique et l’homme. toute plaie et couvrir d’un
Protéger collectivement : pansement, changer de
• nettoyer régulièrement les tenue après le travail ;
locaux et le matériel utilisé, • utiliser des protections
et désinfecter ; respiratoires (masque).
• aérer et ventiler les locaux ;
• dératiser, désinsectiser ; Le personnel exposé doit
• isoler les animaux suspects être informé du risque L’utilisation d’outils portatifs, d’engins agricoles, ou encore
ou malades ; de contamination et l’environnement de travail génèrent un niveau de bruit
• stocker les déchets et des maladies générées : souvent inconfortable, voire dangereux.
cadavres d’animaux sur (leptospirose notamment) Le niveau sonore sur les lieux de travail, qu’il soit émis de
l’emplacement réservé à des règles d’hygiène à façon continue ou instantanée, peut provoquer une perte
l’équarrissage. respecter et des mesures de l’audition irréversible. L’exposition constante au bruit peut
de protection collective et également avoir des impacts secondaires et être à l’origine
individuelle. de fatigue, de stress, d’insomnies, etc.
LES QUESTIONS À SE POSER
Réglementation
Arrêté n° 8015-T du 2 décembre 1991 relatif à la protection
OUI NON REMARQUES des travailleurs contre le bruit
Les végétaux manipulés sont-ils piquants ou
saillants ? Seuil d’exposition Seuil du niveau
Après une blessure, avec du matériel agricole, le moyenne de crête
personnel se désinfecte-t-il ? Mise à disposition de
Existe-t-il une trousse à pharmacie accessible ? protecteurs individuels
Information du personnel
Le personnel est-il vacciné ?
85 dB(A) 135 dB
sur les risques liés au bruit
Si oui, quels vaccins ont été délivrés :
et les actions de réduction
• vaccin contre le tétanos
• vaccin contre la leptospirose mises en œuvre.
3.i
Port de protecteurs
Le personnel utilise-t-il des produits vétérinaires ?
individuels obligatoires .
Les cadavres d’animaux morts sont-ils évacués 90 dB(A) 140 dB Plan d’action visant la >37
du site ?
réduction de l’exposition
Existe-t-il dans l’exploitation un registre d’élevage au bruit.
(encadrement sanitaire et médical de chaque
espèce, soins aux animaux, interventions Les seuils ci-dessus, bien que réglementaires, n’excluent pas le port
vétérinaires) ? de protections auditives dès lors qu’il y a gêne (60 dB).

Y a-t-il à disposition une trousse de secours ? Discussion (30 à 40 dB)


Moteur diesel (70 à 80 dB)
Son contenu est-il vérifié régulièrement ? Outils percussion (80 à 100 dB)
NOTES :

°
3.j
LE RISQUE ÉLECTRIQUE
3.

Prévention des risques Les installations électriques des bâtiments Prévention


• Séparer la source du bruit du poste de travail. peuvent être à l’origine d’accidents graves, des risques
• Encoffrer la source d’émission sonore. tels que des brûlures, des électrisations ou • Faire vérifier périodique-
• Limiter la propagation du bruit par traitement acoustique des électrocutions. De plus, dans certaines ment les installations par
des parois. conditions, elles peuvent être à l’origine un personnel compétent
• Limiter le temps d’exposition au bruit continu. d’incendies ou d’explosions. • Avant toute intervention
• Équiper le personnel de protection individuelle : casque sur les installations, mettre
anti-bruit, bouchons d’oreille. Réglementation les circuits concernés hors
• Réparer tous les échappements défectueux (moteurs Délibération n° 51/CP du 10 Mai 1989 relative tension et les consigner
diesel). aux mesures particulières de protection des • Remplacer le matériel dé-
travailleurs dans les établissements qui fectueux (câbles, prises
mettent en œuvre des courants électriques de courant, luminaires)
• Ne faire intervenir sur les
Norme NF-C 15100 relative aux installations installations que des per-
électriques à basse tension (Arrêté 2007- sonnes habilitées.
2027 GNC du 3 mars 2007).
LES QUESTIONS À SE POSER
LES QUESTIONS À SE POSER
OUI NON REMARQUES
OUI NON REMARQUES
Le personnel utilise-t-il des appareils « bruyants » ?
Quand vous discutez avec un collègue à 1m de Possédez-vous une armoire électrique
la source de bruit, arrivez-vous à entendre ce qu’il avec un schéma de l’installation ?
vous dit ? Si oui, est-elle abritée, protégée et
A la fin d’une journée de travail, le personnel en bon état ?
ressent-il Est-elle fermée à clé ?
• des bourdonnements d’oreille ?
• des maux de tête importants ? Les interrupteurs, les prises de courant
et les luminaires sont-ils en bon état ?
Avez-vous indiqué par des panneaux les zones
de bruit intense et les équipements à porter Les câbles de l’installation sont-ils
obligatoirement ? en ordre (fixés aux parois) ?
Les cabines des tracteurs, ou autres engins sont- Existe-t-il des ampoules nues sur
elles équipées pour réduire au maximum le bruit ? des douilles ?
Le personnel porte-t-il des équipements de Les locaux à risque (stockage de
protection individuelle (casque, bouchons) dans carburant, de fourrages, de grains)
les zones à risque ? sont-ils protégés contre l’incendie ?

Est-il sensibilisé aux risques liés au bruit ? Des vérifications périodiques sont-elles 3.j
réalisées chaque année ?
NOTES : Existe-t-il des lignes électriques aériennes >39
sur la zone d’évolution des engins ?
Les bâtiments sont-ils protégés contre
la foudre ?
° NOTES :

°
3.k
LES RISQUES SPÉCIFIQUES LES QUESTIONS À SE POSER
LIÉS À L’ÉLEVAGE
OUI NON REMARQUES
Avez-vous un quai d’embarquement
En plus des risques communs que l’on peut retrouver dans protégé par des garde-corps ?
le secteur agricole, les activités de l’élevage présentent Existe-t-il des systèmes de contention
des particularités principalement liées au contact et à la (coulisse, chaînes, cordes, harnais) pour
manipulation des animaux. Il est possible de distinguer deux le déplacement et trier les animaux ?
types d’élevage ; l’élevage hors sol et l’élevage extensif. Les
Disposez-vous d’une formation
risques ne sont pas les mêmes.
à la manipulation du bétail
Sur un élevage hors sol, les risques sont les chutes (sol glissant,
en toute sécurité ?
marche, …), le bruit, les odeurs, et bien entendu tous les
risques liés à la manipulation des animaux. Les risques vont Existe-t-il des cages de retournement pour
surtout être liés aux bâtiments d’élevage. contenir les animaux lors des soins ?
Sur un élevage extensif, les risques sont l’écrasements, les Le matériel d’équitation est-il vérifié
coups de cornes et de sabots, mais aussi les risques liés à périodiquement ?
l’utilisation des chevaux et des quads pour regrouper le
Le personnel a-t-il l’aptitude nécessaire
bétail.
pour la manipulation du bétail à cheval ?
Dans tous les cas, la manipulation des animaux demandent
un savoir-faire ; les accidents sont souvent des réactions La manipulation du bétail se fait-elle en
inattendues et peuvent provoquer des accidents lourds de quad ?
conséquences. Le personnel a-t-il à disposition un chariot
ou autre moyen de déplacer les seaux ?
Prévention des risques Le personnel a-t-il été formé aux opérations
• La prévention passe par l’immobilisation des animaux de soins aux animaux ?
lors des opérations de soin. Il est impératif que l’animal Les outils électroportatifs sont-ils en bon
ne puisse bouger et afin de limiter les risques de coup état ? (tondeuse, écornage…)
de sabots, de cornes. Ceci est encore plus important lors
Le personnel a-t-il à disposition les EPI
d’utilisation d’outil ou d’appareil électroportatif (pince de
nécessaires ?
bouclage, couteau, tondeuse, appareil d’écornage…).
• Il est aussi indispensable de vérifier et remplacer lorsque Avez-vous, si nécessaire, du matériel
ceci est nécessaire les équipements de sécurité, ou le adapté aux gauchers et aux droitiers ?
matériel défectueux. Vos outils tranchants sont-ils affûtés ?
(couteaux, tondeuse…)
Le personnel s’est-il blessé lors des
opérations de soins aux animaux
(débecquage et dépointage,
écornage, tonte…)
Les fosses à lisier sont-elles sécurisées ?
Le personnel s’est-il plaint de gêne liée
aux odeurs ?
NOTES :

3.l

>41
3.l 4.
LES RISQUES SPÉCIFIQUES LA DÉMARCHE
À L’AQUACULTURE D’ÉVALUATION DES RISQUES
ET À LA PISCICULTURE

Ces types d’activités amènent hyperbare à risque. Même L’évaluation des risques professionnels doit être 4.
les opérateurs à travailler près si l’eau est peu profonde, le considérée comme un véritable projet d’entreprise,
d’un plan d’eau les exposant risque de noyade est tout aussi dont la réussite dépend en grande partie de
au double danger de élevé qu’en eau profonde. l’implication de tous les travailleurs de l’entreprise.
noyade et de contamination Il convient donc de garder >43
par l’eau polluée. Travailler une vigilance accrue à Méthodologie synthétique
en milieu humide est propice chaque activité de plongée,
aux glissades et les chutes notamment au niveau des 1 Préparer
peuvent s’avérer graves si moines de sortie des bassins Informer les salariés, définir les unités de travail,
elles se produisent à proximité (risque d’aspiration). créer des groupes de travail
des bassins.
Les installations électriques 2 Évaluer
L’entretien des bassins et doivent également faire Identifier les situations à risques
la détection d’individus l’objet d’une attention Apprécier le niveau de risque
malades font fréquemment particulière du fait Classer les risques identifiés
appel à la plongée, qui d’équipements immergés.
représente une activité 3 Agir
Définir les actions correctives et préventives
Établir un plan d’action concerté
LES QUESTIONS À SE POSER Mettre en œuvre le plan d’actions

OUI NON REMARQUES 1 Définir les unités de travail


La première étape consiste à découper l’entreprises en
Avez-vous la qualification requise pour
plusieurs ensembles : par zone géographique, par activité
les opérations hyperbares pratiquées ?
ou par métiers.
Le matériel de plongée est-il vérifié
périodiquement et correctement rincé Exploitation végétale
après utilisation ? • Préparation du sol
• Semis
Réalisez-vous l’activité de plongée seul ?
• Protection des cultures et entretien
Êtes-vous à jour dans vos visites • Récolte
médicales (aptitude à l’hyperbarie) ? • Entretien du matériel et des installations
Les accès au plan d’eau sont-ils stables,
pratiques et régulièrement entretenus ?
Exemples d’unités
Les moines des bassins aquacoles sont-ils
de travail par zone
protégés par des grilles?
géographique : CHAMPS
L’installation électrique est-elle vérifiée
périodiquement ?

Atelier
stockage
matériels
Stockage
marchandise
SERRE
Salle de
reconditionnement

Local administratif
Carré de bétail
Couloir de
contention

Pâture

Classer les risques et hiérarchiser 4.


Cette étape permet de définir les risques les plus
Local importants et donc sur lesquels il va falloir donner une
Administratif priorité d’action.
La méthode de cotation du risque est définie selon
>45
Atelier 2 paramètres :

LA GRAVITÉ DES DOMMAGES POTENTIELS


Local administratif GRAVITÉ
Local administratif 4 Très grave Accident ou maladie mortel/
Incapacité permanente
Exploitation animale
• Entretien de la propriété 3 Grave Accident avec incapacité
et des pâturages temporaire
• Alimentation 2 Moyenne Accident avec arrêt de travail
• Manipulation
• Soins vétérinaires 1 Faible Accident sans arrêt de travail
• Entretien du matériel
et des installations
LA FRÉQUENCE D’EXPOSITION DES SALARIÉS
2 Identifier Évaluer le risque AUX DANGERS
Cette étape consiste à FRÉQUENCE
les situations
donner une valeur aux
dangereuses risques identifiés, dans le 4 Très fréquente Plusieurs fois par jour
Pour chaque unité de travail, but de prioriser les actions
recenser les dangers ou correctives à réaliser.
3 Fréquente 1 fois par jour
les situations dangereuses 2 Moyenne 1 fois par semaine ou plus
auxquels sont exposés Il existe plusieurs méthodes
les salariés. L’important 1 Faible 1 fois par mois ou plus
de cotation, celle décrite
est de collecter toutes les est simple et cohérente
informations nécessaires La valeur du risque est obtenue par le produit de la gravité
quelle que soit la taille ou par la fréquence : R = G x F
afin de pouvoir apprécier le le domaine d’activité de
degré du risque. l’entreprise.
Pour ce faire, on dresse
une liste de toutes les Il détermine la priorité d’action selon cette matrice :
Le niveau du risque est
activités, des procédés, évalué selon 2 critères : 4
des équipements mis à la - la fréquence d’exposition priorité 1
disposition des travailleurs. du travailleur au danger ; Gravité des
3
dommages
- la gravité des dommages
causés par le risque. 2 priorité 2
1 priorité 3
1 2 3 4
Fréquence d’exposition

Remarques : les échelles de gravité et de fréquence sont


données à titre indicatif et peuvent être adaptées en
fonction de l’activité et de la taille de l’entreprise.
5.
LE DOSSIER D’ÉVALUATION
PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE

3 Définir un plan 6. Remplacer ce qui est Les clés pour réussir


d’actions dangereux par ce qui ne
l’est pas ou l’est moins Nom de l’exploitation
C’est définir, planifier et Communiquer la
réaliser des actions correctives volonté d’entreprendre la
selon les principes généraux 7. Planifier la prévention démarche à l’ensemble
de prévention. Le but est de Prévoir un calendrier du personnel. 5.
fixer des objectifs techniques d’intervention et le suivre. Il s’agit d’un projet
et organisationnels visant à d’entreprise. Nom et prénom
réduire le risque au niveau le 8. Prendre des mesures de
protection collective Expliquer les finalités de
de l’exploitant >47
plus faible possible.
Donner la priorité aux mesures cette évaluation : au-delà
de protection collective du respect réglementaire,
Principes généraux avant les équipements de elle vise à améliorer les
de prévention ? protection individuelle. conditions de travail de
La détermination des actions Adresse
tous.
visant à réduire le niveau 9. Donner des instructions
du risque se fera selon les appropriées aux salariés Impliquer les travailleurs
principes généraux de Former et informer les salariés à la démarche, les faire
prévention : sur les risques et leur prévention participer : recueil des
avis, des problèmes Numéro de téléphone
1. Éviter les risques Certaines actions correctives rencontrés, des
Supprimer le risque, ou peuvent demander un suggestions, etc.
l’exposition à celui-ci. investissement conséquent
et une durée de réalisation Informer le personnel des
2. Évaluer les risques qui ne importante. résultats de l’évaluation
peuvent être évités D’autres, même déterminées des risques et des mesures Adresse électronique
Apprécier leur nature et par une priorité faible, ne prises.
leur importance afin de demandent par contre que
déterminer les actions à peu de dépenses ou un
mener pour assurer la santé et temps de mise en oeuvre
la sécurité des travailleurs. plus court (c’est le cas par
exemple pour l’écriture d’une Type de production
3. Combattre le risque à la procédure, d’une consigne et surface associée
source de sécurité). Il convient donc
Intégrer la prévention dès la d’agir en priorité sur celles-ci
conception des équipements, avant l’accomplissement des
des lieux de travail, des mesures prioritaires théoriques.
procédures. Nombre de salariés
à temps plein
4. Adapter le travail à
l’homme
Concevoir le poste de travail
et choisir les équipements
en fonction des capacités
physiques des personnes.

5. Tenir compte de l’évolution


de la technique
Remplacer le matériel ou les
équipements obsolètes.
FICHIERS RESSOURCES* * Les fichiers sous format excel
sont disponibles sur le site internet
Produits phytosanitaires vétérinaires et autres produits de la CANC : www.canc.nc

Les produits phytosanitaires, vétérinaires et autres produits chimiques

Nom Matière Symbole Date fin


Type FDS Observations
commercial active de toxicité d’homologation
5.

>49

POUR LE MILIEU VÉGÉTAL


Réalisé le :

Les tracteurs, les automoteurs, les outils

Puis- Porté Hydrau- Largeur


Type Marque Année Cabine Clim Route Animé Observation
sance attelé lique de travail
LE PLAN D’ACTION

Unité de travail :

Mesures
Activité Risques G F R P correctives Délai Observations
et préventives

5.

>51

LA GRAVITÉ DES DOMMAGES POTENTIELS LA FRÉQUENCE D’EXPOSITION DES SALARIÉS AUX DANGERS

GRAVITÉ EXPLICATION FRÉQUENCE


4 Très grave Accident ou maladie mortel ou incapacité permanente 4 Très régulièrement Plusieurs fois par jour
3 Grave Accident avec incapacité temporaire (déclaration) 3 Régulièrement 1 fois par jour
2 Moyenne Accident avec arrêt de travail 2 Souvent 1 fois par semaine ou plus
1 Faible Accident sans arrêt de travail 1 Occasionnellement 1 fois par mois ou plus
6. 7.
FICHE DE POSTE SÉCURITÉ DÉFINITION

La fiche de poste permet


d’informer le travailleur sur
les risques liés à une tâche
(utilisation d’une machine,
opération spécifique, etc.),
et de décrire les instructions
appropriées pour garantir sa
réalisation en toute sécurité.

Exemple 1

Utilisation du taille-haie 6.
Risques Prévention Danger
C’est une source potentielle de dommage, de préjudice ou
Porter vos EPI d’effet nocif à l’égard d’une chose ou d’une personne dans >53
certaines conditions.

Exemples de dangers et de leurs effets


Exemple
Dangers liés à Exemple
de préjudice
Coupure
une chose un couteau la coupure
le cancer des
une matière de l’amiante
poumons
l’électrocution,
une source d’énergie l’électricité
électrisation
Bruits et vibrations
travail en espace
une situation la mort
confiné

S’assurer que les dispositifs


de sécurité fonctionnent Risque
correctement : poignées, Le risque est défini par la probabilité de survenance d’un
Chute de plain-pied commandes à action événement et par l’ampleur de ses conséquences. Il résulte
maintenue, commande de la combinaison d’un danger et de l’exposition à ce
d’arrêt du moteur danger.

Démarrer le taille-haie à Dommage


l’aide des 2 mains, en Blessure physique ou atteinte à la santé.
position stable
Situation dangereuse
En cas de bourrage, Situation dans laquelle sont présents simultanément la
arrêter le moteur personne et le danger.

Dégager la zone travail en Fréquence


enlevant les branchages C’est la quantification de l’exposition du ou des salariés
Manutention manuelle
au fur et à mesure ramenée à une échelle de temps.

Remettre le fourreau
Gravité
protecteur après chaque
C’est l’importance des dommages provoqués par
utilisation
l’exposition au danger et par le risque qui en découle.
PRINCIPALES Pour toute information
complémentaire, vous
VÉRIFICATIONS pouvez contacter :

PÉRIODIQUES
RÉGLEMENTAIRES

Objet de
Périodicité 3 rue Alcide Desmazures
la vérification
BP 111
Journalière 98845 Nouméa CEDEX
Contrôle de
(avant son
fonctionnement Tél. 24 31 60 - Fax 28 45 87
Véhicules utilisation)
servicestechniques@canc.nc
et engins www.canc.nc
> 2 tonnes
Vérification
Annuelle
périodique

Dispositifs
de sécurité,
Journalière
contrôle de
Appareils fonctionnement
de levage 12 rue de Verdun
BP 141
Vérification
Annuelle 98 845 Nouméa CEDEX
périodique
Tél. 27 55 72 - Fax 27 04 94
dtenc@gouv.nc
Accessoires État de www.dtenc.gouv.nc
Annuelle
de levage conservation

Vérification
Électricité périodique
Annuelle

Machine Visite générale Tous les 3 mois 4 rue du général Mangin


BP L 5 - 98849 Nouméa Cedex

Tél. 25.50.05 - Fax 25.58.76


prevention@cafat.nc

2, rue Martial Danton,


Normandie - Nouméa

Tél. 35 23 52 - Fax 35 23 50
www.smit.nc

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