MINISTERE DE L’INTERIEUR
Pays Madagascar
Période couverte Saison cyclonique 2010_2011
Numéro de la version N° 04
Période couverte par le Plan 1 an
Contingences couvertes Cyclones, inondations
Liste des groupes d’acteurs BNGRC et Directions des Ministères Techniques
humanitaires impliqués de Tutelle en charge de la GRC
Clusters Humanitaires
Croix Rouge Malagasy
ONG nationales
Partenaires privés : Telma, Orange, Airtel
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
Sommaire
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
1. RÉSUMÉ EXÉCUTIF
1.1. Contexte
L’île de Madagascar est exposée à de nombreuses catastrophes naturelles telles que les cyclones,
les inondations, la sécheresse, les épidémes/pandémies et auxquels s’ajoutent les incendies et les
invasions acridiennes.
La dernière saison cyclonique la plus intense remonte à 2007-2008, avec un passage d’un cyclone
tropical de catégorie 4, ayant affecté directement environ 525.000 personnes et dont les dommages et
pertes ont été estimés à 333 millions de $USD.
Des études menées en 2008 par la Direction de la Météorologie Malagasy sur les changements
climatiques prévoient, pour les 50 prochaines années, une plus grande intensification des cyclones
dans le bassin Sud-Ouest de l’Océan Indien, dans lequel se trouve Madagascar.
En 2010, toutes les catastrophes naturelles ont simultanément affecté le pays, dont la tempête
tropicale modérée HUBERT ayant causé des inondations exceptionnelles dans le Grand Sud-Est du
pays. D’autre part, la sécheresse présente dans le Grand Sud depuis 2009 a persisté et s’est
aggravée, la grippe AH1N1 a touché plus de 1.000 personnes dont 3 décès. Les invasions
acridiennes menacent plus de 500.000 hectares de culture tandis que les incendies ravagent
régulièrement des petits villages dans le pays.
Pour la saison cyclonique 2010/2011 en particulier, les prévisions de précipitation émises par la météo
malagasy indiquent des pluies abondantes sur la bande centrale de Madagascar entre janvier et mars
2010. Ces conditions météorologiques, associées à une augmentation de la vulnérabilité des
populations, aggraveront les conditions de vie d’une proportion grandissante de personnes et de
ménages.
Conscient de la nécessité d’intégrer des stratégies de long terme à leurs exercices de planification
pour pouvoir répondre à une situation de plus en plus volatile, l’Etat malgache et ses partenaires
développent des mesures de réduction des risques et de prévention des catastrophes parallèlement
au renforcement des capacités en réponse, basées sur les contraintes majeures identifiées.
Ce plan a montré son utilité en tant qu’outil de référence nationale pendant les saisons cycloniques
successives. La préparation, les évaluations et les réponses ont été coordonnées au niveau central
par le BNGRC avec l’appui du Comité de Réflexion des Intervenants en Catastrophe (CRIC) et
d’OCHA pour le Bureau du Coordonnateur Résident, et réalisées à travers les groupes sectoriels
opérationels : « Eau et assainissement », « Education », « Habitat », « Logistique », « Nutrition »,
« Santé », et « Agriculture & Sécurité alimentaire ». Le groupe sectoriel « Protection » est en cours de
mise en place. Chaque année, ce plan de contingence est mis à jour en prenant en compte les
leçons apprises des saisons précédentes ; les versions revisées sont alors testées par des exercices
de simulation.
Cependant, son application avait été assez limitée pendant l’année 2009 avec le début de la crise
politique à Madagascar, en particulier en ce qui concerne la collaboration avec les partenaires. La
version revisée de 2010-11 a pris en compte les contraintes identifiées ainsi que les leçons apprises
(leçons apprises au niveau des deux régions les plus affectées par la tempête HUBERT et leçons
apprises nationales) afin de beaucoup améliorer ce mode de partenariat malgré la situation socio-
politique encore instable.
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
Le processus de la mise à jour du plan de contingence national a été initié pendant l’atelier national du
26 et 27 octobre 2010. En se basant sur les exercices sur les leçons apprises de la dernière saison
cyclonique, menées respectivement dans les régions de Vatovavy Fitovinany, d‘Atsimo Atsinanana et
au niveau national ; et sur les prévisions météorologiques pour la saison cyclonique 2010/2011, sept
points essentiels ont été relevés:
1. L’hypothèse de planification n’a pas été modifiée, le nombre des personnes sinistrées a été
maintenu à 600.000 et celui des régions à risque à 13.
2. Le cas de l’inondation dans la plaine d’Antananarivo (dans la région d’Analamanga) où 20.000
personnes déplacées ont été recensées habituellement, a été aussi maintenu dans le plan de
contingence révisé (ce plan de réponse pour la plaine d’Antananarivo est porté dans l’Annexe 2.
3. Des définitions communes ont été adoptées pour quelques terminologies clés qui étaient
sources des différentes interprétations dans le passé ; il s’agit entre autre de « personnes
sinistrées », « personnes sans abris » et « personnes déplacées ». (voir Annexe 4g. Définitions
des terminologies clés).
4. L’utilisation de critères communs de vulnérabilité et de ciblage des bénéficiaires ( Voir Annexe
3a) a été adoptée comme base de planification aux assistances humanitaires.
5. Des appuis dans les régions et les districts ont été introduits dans le cadre de la coordination.
La concrétisation de ces appuis reste pourtant progressive et nécessite un fort engagement du
BNGRC et une volonté de partenariat des acteurs présents sur place. L’appui au niveau des
régions consiste à la coordination générale des activités alors que l’appui au niveau district est
plutôt opérationnel.
6. La standardisation des évaluations à caractère conjoint, notamment l’élaboration de Termes
de Référence pour les missions conjointes de survol et d’Evaluation Rapide Multi-sectorielle qui
décrit le processus de ces évaluations et les engagements des acteurs.
7. Grace à la couverture géographique accrue des réseaux de téléphonie mobile à Madagascar
et l’augmentation du nombre de téléphones mobiles (enviro six millions de puces actives dans le
pays pour quelques 20 millions d’habitants, avec 24% de taux de possession de téléphone
portable), la prise en compte des données issues des évaluations au moyen de SMS, a été initiée
sous la coordination du réseau de Relèvement Précoce, ceci pour accélérer la transmission des
premières données post-catastrophes alimentant la prise de décision.
Le groupe sectoriel « Protection » est en cours de mise en place au niveau de la partie nationale,
avec l’appui de l’UNICEF ; la sécurité alimentaire est fusionné avec le groupe sectoriel « Agriculture ».
Ces ajustements entrent dans le cadre de la mise en cohérence du plan de contingence national avec
le plan de contingence inter-agences de l’Equipe Pays Humanitaire.
Cette quatrième version mise à jour du plan de contingence national reprend les plans de réponse
sectoriels, lesquels plans sectoriels prévoient des réponses humanitaires conformément aux
différentes normes (SPHERE, etc) pendant la phase d’urgence. Avec les réponses prévues par les
groupes sectoriels, le plan est budgétisé à 7,157,000 $USD ; ce budget correspond au besoin non
couvert de prépositionnements (les pré-positionnements disponibles sont évalués à environ
2,035,000 $USD) et à la mobilisation des ressources humaines et des autres services de support.
Ce plan actualisé prend également en compte à part les activités prioritaires de préparation pré-
cyclonique (pré-positionnement de vivres et de non vivres), et les opérations clefs post-urgences sur
lesquelles reposent la qualité de la collecte des premières informations humanitaires et de la
logistique, la fourniture d’abris temporaire aux personnes déplacées, la distribution rapide de vivres et
de non vivres, le rétablissement des capacités en matière de santé, d’hygiène, d’assainissement et au
niveau des écoles, la relance du secteur agricole ainsi que les activités qui permettent de réduire les
risques d’insécurité alimentaire, et enfin le respect des besoins fondamentaux liés genre et aux
personnes les plus vulnérables.
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
Pour assurer une cohérence entre le plan actualisé et les plans sectoriels, les statistiques
proviennent des documents le plus récents possibles (EDS 2008/2009, Rapport mondial sur le
Développemen Humain Durable 2010, Cartographie censitaire dans le cadre de la RGPH 2009-10)
Située entre 11° 57' et 25° 30' de latitude sud et entre 43° 14' et 50° 27' de longitude est, à cheval
sur le Tropique du Capricorne, Madagascar se trouve dans l’hémisphère Sud, dans le sud-ouest de
l’Océan Indien, séparé de la côte sud-est de l’Afrique par le canal de Mozambique, à 350 km des
côtes sud-est de l’Afrique.
Madagascar est la quatrième plus grande île du monde (superficie totale de 587.041 km²) et
compte de nombreuses petites îles périphériques. L’île s’étend sur environ 1.500 km dans sa plus
grande longueur et près de 500 km dans sa plus grande largeur. Un plateau central montagneux au
climat tempéré, de 800 m à 1.800 m d’altitude - les Hautes Terres -, domine l’île et occupe les deux
tiers de sa superficie. Partiellement volcaniques, les montagnes s’élèvent jusqu’à 2.876 m au
Maromokotro, dans le Massif du Tsaratanana au nord. La chaîne de l’Ankaratra, dont l’extrémité Nord
est située non loin de la ville d’Antananarivo, atteint 2.643 m d’altitude. À l’est, le terrain s’abaisse en
pente raide vers une étroite bande côtière au climat tropical chaud en bordure de l’Océan Indien,
tandis qu’à l’ouest, il décline doucement vers une plaine côtière plus large bordant le Canal de
Mozambique et au climat en général plus aride typique des régions situées sous le Tropique du
Capricorne. L’aspect massif du relief et la complexité du système hydrologique ne favorisent pas
l’établissement de voies de communication.
Selon le découpage administratif en vigueur, Madagascar compte 22 régions divisées en
119 districts. (Voir Annexe 1a : Carte administrative de Madagascar).
La situation géographique, le relief, l’influence maritime et le régime des vents sont à l’origine de
conditions climatiques très variées. On distingue principalement deux saisons séparées par deux
courtes inter-saisons d’un mois chacune : la saison chaude de novembre à avril, et la saison fraîche
de mai à octobre. La pluviométrie est très variable, pouvant aller de 400 mm à 2.300 mm selon les
régions. La côte Est demeure la plus arrosée; elle est aussi la région la plus exposée aux cyclones
tropicaux qui se forment dans l’Océan indien. Le sud du pays est moins arrosé et sujet à des périodes
de sécheresse.
Les aires cultivables du pays représentent environ 9.500.000 hectares dont seuls 24% sont
1
exploités par divers types de cultures spécifiques à chaque région. L’île compte plusieurs lacs
continentaux aux particularités biologiques propres mais qui sont actuellement menacées par la
pollution, l’ensablement et la surexploitation.
En saison cyclonique, du mois de novembre au mois d’avril, de très fortes pluies et des vents
extrêmes ont pour conséquences une mortalité directe ainsi que des inondations, la destruction des
cultures et des infrastructures, des crues soudaines et des glissements de terrain. Les effets
secondaires de ces cyclones et inondations sont une augmentation de l’insalubrité et une baisse de la
sécurité alimentaire entraînant une augmentation importante de la morbidité, en plus de la
dégradation de l’environnement.
Ses conditions physiques et climatiques font de Madagascar un pays fortement vulnérable aux
aléas (le premier pays le plus exposé au cyclone en Afrique et 25% de la population totale qui vit dans
les zones à risque), ce qui génère chaque année des situations de crise. Cette vulnérabilité déjà forte
est aggravée par un taux élevé de pauvreté (68,7% en 2006), une grande vulnérabilité sociale de la
population et des problèmes d’accès à certaines zones - en raison du manque d’infrastructures. La
combinaison de ces évènements, qui a pour conséquence une augmentation des taux de mortalité et
de morbidité, ralentit le développement du pays, et justifie les interventions de préparation, de
1
Source : Système des Nations Unies Madagascar. Présentation de Madagascar à la Session du
Conseil Economique et Social Assemblée générale des Nations Unies - Juillet 2000 - New York.
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
mitigation et de réponse aux urgences menées par le Gouvernement malgache à travers le BNGRC et
ses partenaires.
Pour cette saison cyclonique 2010-2011, les prévisions météorologiques montrent qu’il y a une
forte chance qu’il y ait des pluies inférieures à la normale entre la période d’octobre à décembre 2010
pour la grande partie de l’île sauf la côte Est et Nord-est où les précipitations prévues restent
normales. La bande centrale présente ensuite une forte chance de recevoir des pluies supérieures à
la normale voire abondantes entre janvier et mars 2011, précipitations inférieures à la normale pour la
partie nord et normales pour les trois régions du Grand sud.
b) Contexte politique
c) Contexte socio-économique
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La population malagasy est estimée à 20.097.000 habitants en 2010 , avec une croissance
3
démographique de 3,01%. La mortalité infantile s’élève à 48 pour 1 000 pour les enfants < 4 ans, et
plus de 9 femmes meurent par jour suite à des complications liées à leur maternité. Ll’espérance de
4 2
vie moyenne à la naissance est de 61 ans . La densité moyenne est de 34 habitants au km en 2010,
les Hautes Terres étant plus densément peuplées que les côtes. Madagascar est classée parmi les
pays les moins avancés, à faible revenu et à déficit vivrier. Le Taux d’incidene à la pauvreté est
5
provisoirement estimé à 76,5 % .
recettes. L’ancienne province d'Antananarivo regroupe plus des deux tiers des entreprises
6
industrielles du pays. La part du secteur tertiaire (52,4% du PIB en 2006 ) comprenant le secteur
informel est prépondérante à Madagascar. C’est le secteur qui contribue le plus au PIB, à travers ses
différentes branches d’activités (tourisme, transport, zones franches, télécommunications, sous-
traitance/saisie de données). Le secteur du tourisme est le troisième secteur national pourvoyeur de
devises après les épices (vanille et girofle) et la pêche maritime /aquaculture.
Les réseaux de transport sont faibles. La plupart des infrastructures importantes telles que les
voies ferrées, les ports et le réseau routier sont en phase de réhabilitation. De nombreuses régions du
pays sont isolées des routes principales, et parfois complètement coupées du reste du pays pendant
les périodes cycloniques. Madagascar dispose de six ports long courrier internationaux et de 12 ports
de cabotage qui permettent de répondre aux besoins de communication maritime avec l’étranger.
Cinquante-sept (57) aérodromes sont repartis de manière assez homogène sur l’ensemble du pays
(trois aéroports internationaux, 14 aéroports munis de bloc technique et 40 aérogares sans bloc
technique). (Annexe 6 : Cartes des ports, et des aéroports).
Parallèlement au démarrage des grands chantiers d’exploitation d’ilménite à Toalagnaro dans le
sud de l’île, un port maritime supposé être un des plus grands de la sous-région de la SADC est
opérationnel depuis 2009 pour servir dans un premier temps de port d’exportation de l’ilménite en
question, pour devenir ensuite un port commercial au service de l’économie nationale.
Une grande évolution a été enregistrée au niveau des télécommunications, avec quelques six
millions de puces téléphoniques activées dans le pays et une couverture de téléphonie mobile qui est
de plus en plus grande. Toutefois, une grande superficie du pays n’est joignable que par
communication radio BLU et, dans certains cas, par courrier pédestre entre les centres administratifs
et les villages environnants.
Les infrastructures sanitaires, scolaires, d’adduction d’eau potable et d’assainissement, restent
quant à elles très insuffisantes. En 2006, seulement 38 % de la population de Madagascar avait accès
7
à l’eau potable (avec une grande disparité entre le milieu rural et urbain) et 51 % à un système
d’assainissement de base. Cette situation a un impact négatif sur la santé de la population en général
ème
ainsi que sur ses capacités d’apprentissage et de production. Les maladies diarrhéiques sont la 2
cause de morbidité et elles atteignent 51% des enfants de moins de cinq ans. Du fait des maladies
diarrhéiques, il est estimé une perte de six millions de journées de travail par an et de 3,5 millions de
journées d’écoles (Source : UNICEF, 2004).
Depuis 2007, des efforts soutenus ont été effectués pour améliorer l'accès à l'eau et à
l'assainissement. Ces efforts ont été ensuite concrétisés par la création du Ministère de l’Eau en 2008.
Grâce à la politique de l’école obligatoire en cycle fondamental niveau 1 encouragée par la
dotation en kit scolaires, la construction de 2000 salles de classe par an, l’allocation de 2000 ariarys
par élève (1$USD) par le Fiarahamiombon’Antoka ho Fampandrosoana ny Fampianarana (FAFF) ou
caisse école, le taux brut de scolarisation est passé de 122 à 124% en 2008 sans différence majeure
entre les filles et les garçons.
d) Sécurité alimentaire
8
En 2008, Madagascar est considéré parmi les 30 pays les plus vulnérables à la flambée des prix
des denrées alimentaires en raison d'une forte dépendance vis-à-vis des importations de produits
pétroliers et de céréales. Par ailleurs, l'état nutritionnel de la population est fragilisé : 42% des enfants
9
de moins de cinq ans souffrent d’insuffisance pondérale et 48% de retard de croissance . Les aléas
climatiques deviennent de plus en plus fréquents, ont des conséquences importantes sur l’état
nutritionnel de la population, et sur celui des enfants et des femmes en particulier.
L'analyse globale de la sécurité alimentaire et de la vulnérabilité en milieu rural menée par le PAM
10
en 2005 rapporte que 25% de la population rurale est affecté par l'insécurité alimentaire chronique.
A ceux-là s'ajoutent 14% qui sont vulnérables à l'insécurité alimentaire liée aux catastrophes
naturelles, 6% vulnérables à l'insécurité alimentaire liée aux augmentations des prix, et 3%
vulnérables à l'insécurité alimentaire liée au décès du chef de ménage. Il n'y a que 15% de la
population rurale qui est en situation de sécurité alimentaire. Les 37% restants sont vulnérables à
l'insécurité alimentaire mais à de moindre degré et pour des causes surtout de perturbation de marché
ou d'échec de campagne agricole.
e) Facteurs de vulnérabilité
L’impact des catastrophes sur la population, surtout sur les personnes les plus vulnérables et
dans les zones vulnérables, est exacerbé par les facteurs de vulnérabilité suivants :
o l’impact de la crise politique sur les secteurs socio-économiques : perte d’emploi, rupture de
certains services sociaux de base (chaîne de froid, vaccination, approvisionnement en
médicaments essentiels, service de santé reproductive, etc).
11
o la pauvreté : le taux d’incidence de la pauverté atteint 76,5% ;
o une croissance démographique et une urbanisation rapides, faisant face à une forte dégradation
de l’environnement et des ressources forestières ;
12
o l’insécurité alimentaire : 50% des enfants souffrent de malnutrition chronique (24% modérée et
26% sévère) ;
o des infrastructures précaires : faute de moyens matériels et financiers, les pauvres vivent dans
des endroits exposés à des aléas et construisent des habitations qui n’offrent aucune sécurité en
cas de catastrophe ;
13
o un fort taux d’analphabétisme de 47% pour l’âge de 15 ans et plus ;
o un accès insuffisant aux centres de santé et à l’eau potable : 1/3 de la population rurale et 2/3 de
la population urbaine seulement ont accès à l’eau potable, et seuls 40% consultent un service
sanitaire en cas de difficulté ;
o un faible revenu des paysans dû, entre autres, à peu ou pas d’accès aux informations et aux
marchés, au faible niveau d’organisation de la filière agricole et à une faible productivité des sols
du fait de la dégradation de l’environnement.
10
Madagascar Comprehensive Food security and Vulnerability Analysis, WFP Madagascar 2005
(résultats de 2010 en cours de traitement).
11
Policy Brief – Enquête Permanente auprès des Ménages 2010
12
Enquête Démographique et Sanitaire (EDS) 2008.
13
Rapport national de suivi des OMD - 2007
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
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EM-DAT (Emergency Event Database) : The OFDA/CRED International Disaster Database
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
i. Aléas hydrométéorologiques
Même en l’absence de cyclones, des inondations surviennent, qui ne détruisent pas seulement les
récoltes sur pied mais des biens et infrastructures ainsi que l’ensablement également des aires
agricoles, exposant les ménages à différentes maladies diarrhéiques liées à la consommation et à
l’utilisation d’eau insalubre ainsi qu’au manque d’hygiène.
Les systèmes cycloniques se développent vers le milieu ou l’Est du Bassin de l’Océan indien, en
général dans une zone comprise entre 50 et Zéro degrés de longitude Est par Zéro à 15 degrés de
latitude Sud. Renforcés par les conditions de température de l’Océan, ces systèmes se développent
en tempêtes tropicales de plus en plus intenses, tout en se dirigeant vers l’ouest en fonction des
fronts.
Une étude conduite en 2008 par la Direction de la Météorologie prévoit les phénomènes suivants
pour les 50 prochaines années : (1) les températures augmenteront ; (2) les quantités de pluies
augmenteront sur une grande partie de Madagascar sauf sur les versants Est et Sud–Est ; (3) le
nombre de jours secs augmentera ; (4) le début des pluies connaîtra des retards ; (5) les fortes pluies
seront fréquentes ; et (6) l’intensité des cyclones touchant Madagascar augmentera avec un léger
déplacement des trajectoires vers le Nord.
ii. Sécheresse
La sècheresse est le deuxième facteur de risque de catastrophes à Madagascar. Depuis un
siècle, le service de la météorologique a avancé une petite élévation de la température, en général, à
Madagascar avec des perturbations du climat, qui pourraient être aggravées par les effets du
changement climatique.
Des périodes d’importantes sécheresses récurrentes touchent les communautés des zones
littorales et intérieures avec pour conséquence une forte aggravation des indicateurs de santé de la
population. Le très faible développement des infrastructures, la grande vulnérabilité des populations et
le manque de pratiques de protection augmentent encore plus l’impact des périodes de sécheresse.
Le Grand Sud de Madagascar est frappé par cette sècheresse qui devient de plus en plus
régulière ; en moyenne 600 mm de pluies seulement tombent dans cette zone annuellement. Depuis
2009, les précipitations annuelles sont descendues en dessous de 400 mm et quatre récoltes
15
successives ont été perdues depuis 2009. Ces faibles précipitations diminuent significativement la
production, et ont des impacts graves et prolongés sur la sécurité alimentaire. Les cours d’eau qui se
tarissent, privent la population d’une eau potable saine pour l’alimentation et la santé, accentuant
encore sa vulnérabilité.
Pour 2010 et 2011, d’après les prévisions du service de la météorologie national, les pluviométries
dans le Grand Sud ont plus de chance d’être en dessous de la normale entre octobre et décembre
2010 ; entre janvier et mars 2011, les précipitations sont prévues atteindre le niveau normal. Le
processus d’élaboration d’un plan de contingence sur la sécheresse est en cours de préparation.
iii. Epidémies
En plus du risque de choléra qui reste présent dans le pays, il y existe également des foyers de peste.
ème
Signalée dès la première moitié du 20 siècle, la peste reste présente sur les Hautes Terres sous
15
80% de perte moyenne en production céréalière en 2009-10 selon le Crop Assessment PAM-FAO
10
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Office National pour l’Environnement
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
Par ailleurs, si la crise politique de 2009-10 avait beaucoup handicapé les activités de préparation
et de réponses pendant la saison cyclonique 2009-10 (faible coordination des réponses au niveau des
régions et des districts, manque de formations en GRC, comités locaux de GRC non opérationnels,
très faible niveau de prépositionnements, manque de campagne de sensibilisations par voies
radiophonique et télévisuelle, etc), des bonnes initiatives ont été notées en 2010 pour renforcer la
coordination surtout au niveau local et améliorer la préparation à la saison cyclonique 2010-11 malgré
que la crise politique persiste et les comités locaux de GRC restent plus ou moins non opérationnels.
A l’issue des trois ateliers de leçons apprises successifs conduits en octobre 2010 (dont deux au
niveau des régions les plus affectées et un au niveau national), le BNGRC s’est engagé à assurer la
mise en place des comités locaux de GRC au moins dans les zones à risque aux
cyclones/inondations, identifier tous les membres potentiels de ces comités et commencer à les
redynamiser. Les partenaires ont manifesté de leur côté leur volonté d’appuyer la coordination
régionale. Les clusters humanitaires en appui aux groupes sectoriels du Gouvernement commencent
progressivement à se décentraliser ; le cluster Wash est présent dans 5 régions sur les 13 régions à
risque (Analanjirofo, Atsinanana, Sofia, SAVA, Diana)
Par ailleurs, l’utilisation des SMS pour la transmission des données post-catastrophes, même si
limitée à cinq régions sur les 13 régions à risque, va augmenter la capacité de réponse en accélérant
l’obtention des premières informations/tendances et faciliter la mise en place rapide de réponses
correspondantes.
Parmi les risques majeurs auxquels Madagascar pourrait être confronté pendant la saison
cyclonique 2010-2011, le cyclone est toujours placé en premier.
Probabilité Probabilité
globale chiffrée Aléa / catastrophe
d’occurrence d’occurrence
Probabilité de près - Cyclone
Très probable de 100% dans - Inondation
l’année
- Sécheresse qui touche assez régulièrement la partie
entre 10% et 100% australe de l’île.
de probabilité dans - Épidémies importantes (par le taux d’attaque et/ou la
l’année, et au létalité) touchant une grande ville ou s’étendant à une ou
Probable
moins une chance plusieurs régions du pays
dans les dix - Crise nutritionnelle qui même en absence d’aléa
prochaines années climatique, pourrait toucher une partie des régions
vulnérables à l’insécurité alimentaire.
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
Le présent plan traite des crises liées aux cyclones et aux inondations. Les zones identifiées
comme les plus vulnérables sont sur la côte Est (régions de Sava, d’Analanjirofo, d’Atsinanana, de
Vatovavy Fitovinany et d’Atsimo Atsinanana), au Nord-Ouest (régions de Diana, de Sofia, de
Betsiboka et de Boeny), la côte Ouest (régions du Melaky et du Menabe) et la partie centrale de l’île
(la région d’Analamanga - notamment la Plaine d’Antananarivo et celle d’Alaotra Mangoro). Le
scénario le plus probable a été élaboré à partir des prévisions des précipitations aux niveaux régional
et national en ce qui concerne la saison cyclonique 2010/2011 et des tendances des trajectoires des
cyclones depuis les 30 dernières années. Ce scénario est présenté dans la carte qui suit et détaillé
dans le tableau de la page suivante.
Bonne Pluviométrie
(Normale)
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Il s’agit d’un seuil estimatif au dessus duquel la capacité de réponse nationale serait dépassée.
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4. OBJECTIFS DU PLAN
Le présent plan de contingence, comme les plans de réponses sectoriels, a été élaboré
conformément à l’esprit de la Charte de l’action humanitaire qui réaffirme le droit des populations
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victimes de catastrophes à la protection, à l’assistance et à vivre dans la dignité . Ce plan a pour but
d’identifier les actions à mener :
o Dans le cadre de la préparation de la réponse : désignation des points focaux ; identification
des équipes d’évaluation ; identification des besoins et des manques, du stockage, du pré-
positionnement des moyens de réponse ; calcul de coûts initiaux ; identification des
bénéficiaires potentiels ; et actions d’information et de formation pour l’atténuation des
impacts.
o Dans le cadre de la gestion de la réponse :
Organisation des premières évaluations d’urgence puis de la réponse immédiate pour
restaurer des conditions de vie convenables aux populations (selon les normes nationales
et/ou internationales).
Planification et coordination du processus de relèvement précoce qui, en renforçant le
travail des humanitaires (en commençant dans la phase d’urgence) et en posant des
fondations solides pour le développement (en stabilisant la situation et en accélérant le
retour à la vie normale d’avant-crise), a pour but de :
suppléer aux opérations d’assistance humanitaire déjà en cours pour veiller à ce que
les ressources injectées favorisent une certaine autonomie et un développement
socio-économique chez les populations touchées ;
promouvoir les initiatives spontanées des populations touchées en s’assurant qu’elles
soient viables et qu’elles puissent éviter les futurs risques ; et
poser les bases d’un relèvement à long terme.
o Dans le cadre de la gestion de la situation d’après-crise : continuum, suivi et évaluation de la
qualité des programmes menés ; évaluations du niveau de relèvement.
Les huit plans sectoriels qui sont présentés en Annexe 3 visent à permettre la mise à disposition
immédiate de moyens de réponse aux besoins les plus urgents. Les secteurs couverts sont les
suivants : Eau et Assainissement, Education, Habitat, Logistique, Nutrition, Protection, Santé et
Sécurité alimentaire. Les objectifs communs des Groupes sectoriels (GS) sont :
o la coordination opérationnelle et stratégique des partenaires par secteur ;
o une bonne connaissance de la population vulnérable (avant et après la catastrophe selon les
différentes phases de l’urgence) et de ses besoins ;
o la mise en commun des ressources et informations pour les évaluations et les enquêtes ; et
o l’inventaire commun des capacités et ressources disponibles.
En plus de ces objectifs communs, chaque GS a identifié des objectifs spécifiques conformes à
ses activités propres :
- Le Groupe sectoriel EAU, HYGIENE et ASSAINISSEMENT assure l'accès des sinistrés à l’eau
et à l’assainissement et réduit les risques d’apparition et de propagation des maladies à
transmission vectorielles dans les zones touchées.
18
Charte Humanitaire SPHERE, basée sur les principes et les dispositions du droit humanitaire
international, du droit international, des Droits de l’Homme, du droit relatif aux réfugiés et du « Code
de conduite pour le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et pour les
organisations non gouvernementales (ONG) lors des opérations de secours en cas de catastrophe ».
16
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
- Le Groupe sectoriel EDUCATION assure la réalisation du droit à l’éducation basé sur les normes
fondamentales de l’Education en situation d’urgence en renforçant la sensibilisation et
l’information avant les crises, en supportant des interventions pour une continuité des
enseignements, un retour rapide de tous les élèves du préscolaire à l’enseignement primaire,
secondaire et technique dans les zones touchées par les catastrophes ou les crises. Il veille
encore à un accès équitable aux examens et au suivi et retour à l’école des enfants et jeunes en
difficulté en collaboration avec les partenaires de protection.
- Le Groupe sectoriel HABITAT veille à ce que les populations touchées aient, dans les meilleurs
délais, des abris adaptés aux contraintes climatiques existantes, en fournissant des logements
temporaires aux sans-abris et en soutenant les efforts menés par les populations touchées pour
reconstruire ou réhabiliter leurs habitations, tout en promouvant l’adoption de normes et
standards adaptés aux conditions climatiques spécifiques à chaque région.
- Le Groupe sectoriel Logistique appuie les autres groupes sectoriels pour que toutes les
opérations de secours d’urgence, provoquées par n’importe quelle crise, puissent optimiser
l’utilisation des moyens logistiques possibles et disponibles et la coordination des informations
sur l’état des infrastructures.
- Le Groupe sectoriel NUTRITION se prépare à éviter une détérioration du statut nutritionnel de la
population touchée par les cyclones/inondations, en répondant aux besoins alimentaires
immédiats des ménages qui n’ont plus accès à la nourriture et en renforçant la prise en charge
précoce de la malnutrition aigüe par les structures de routine.
- Le Groupe sectoriel PROTECTION veille à la mise en place de mesure de protection contre les
pratiques discriminatoires, la négligence, l'exploitation, la violence et les abus en particulier à
l’encontre des groupes les plus vulnérables et les personnes affectées par la crise humanitaire
(voir Annexe 3a. Critères de vulnérabilité).
- Le Groupe sectoriel SANTE réduit la mortalité, la morbidité et les incapacités évitables avec
emphase pour les groupes vulnérables tels que les femmes enceintes et les enfants de moins de
5 ans, suite aux catastrophes naturelles et minimise leur impact sanitaire sur la population en
général et celle des zones affectées en particulier.
- Le Groupe sectoriel AGRICULTURE et SECURITE ALIMENTAIRE relance le secteur de la
production alimentaire (élevage, pisciculture, infrastructures agricoles, équipement et outillages,
cultures de bas-fonds) des ménages après la catastrophe en réhabilitant les réseaux hydro-
agricoles et les circuits d’approvisionnement en intrants et de commercialisation des produits ;
afin de favoriser l'accès à la sécurité alimentaire et éviter une détérioration de la situation de
sécurité alimentaire de la population.
- Le réseau IEC est représenté au niveau de chaque groupe sectoriel, il a pour rôle de fluidifier les
échanges d’informations avant pendant et après les aléas pour que les intervenants de chaque
secteur puissent prendre les mesures adéquates en vue d’actions pertinentes.
- Le relèvement précoce a été également constitué en réseau et il a pour objectif d’augmenter les
opérations d'assistance en cours dans une situation d'urgence en renforçant les programmes
humanitaires, afin que leurs apports puissent devenir des ressources de développement à long
terme et favorisent ainsi l'autonomie des populations touchées en les aidant à rétablir leurs
moyens de subsistance ; soutenir les initiatives de relèvement spontanées de la part des
communautés touchées et modifier les risques et les dynamiques de conflits; poser les bases du
relèvement à plus long terme.
A noter que le cadre stratégique du relèvement précoce à Madagascar, cadre élaboré en 2008 pour la
période mai 2008/2009, formule l’objectif général de ce processus comme suit :
« L’objectif stratégique de relèvement précoce à Madagascar est de restaurer et de renforcer les
capacités des communautés et des autorités à mener une réponse humanitaire qui appuie le
développement sur le long terme. »
Cet objectif s’applique ensuite aux secteurs humanitaires existants pour la coordination du
relèvement précoce dans la réponse. Pour optimiser ces actions, les éléments suivants ont été
identifiés : capacités de pré-positionnement, infrastructures, moyens de transport, les fréquences radio
utilisées par les partenaires. (Voir : Annexe 6h - Carte des magasins de stockage ; Annexe 5b - Fréquences
radio ; Annexe 6 - Infrastructures : Aéroports, Ports, Axes routiers ; Transports : Offres ferroviaires, aériennes,
maritimes et routières).
17
PLAN NATIONAL DE CONTINGENCE – Cyclones et inondations 2010-11
Le tableau ci-après reprend les objectifs opérationnels ainsi que les actions pouvant être menées par chaque groupe sectoriel avant et après le cyclone et/ou
l’inondation. Les détails de ces actions sont fournis dans l’Annexe 3 – Plans de réponses sectorielles.
Eau et Satisfaire les besoins en eau potable de la population affectée - Coordination des intervenants. - Evaluation rapide.
Assainissement pendant 15 jours ; - Centralisation des données relatives - Coordination avec les
Approvisionner en eau en quantité suffisante pour satisfaire les aux lieux d’évacuation et aux capacités intervenants et programmes
besoins en hygiène et assainissement de la population affectée d’accueil. partenaires.
pendant 15 jours ; - Préparation logistique et stratégique. - Zonage des actions, cartographie
- Préparation des évaluations d’urgence. - Réponse : promotion de
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
Education Rendre disponible les premières informations sur les dégâts - Assurer l’envoi des informations par les - Communiquer les données
dans les 72 heures Services Techniques Déconcentrés statistiques sur les dégâts au
niveau CISCO
Assurer les petites réparations des salles de classe et des - Prévoir dans le programme d’emploi de - Réaliser les petites réparations
équipements la caisse école les petites réparations
(Directeurs des écoles, FAFF, FRAM)
- Vérifier l’état des salles de classe et
des équipements
Mettre à disposition des salles de classe temporaires - Pré -positionner les équipements et les - Installer les salles de classe
matériels pour les salles de classe temporaire
temporaire, identifier le lieu
d’implantation
Assainir rapidement les salles de classe et l’environnement - Intégrer dans les modules de formation - Procéder à l’assainissement, à la
scolaire en GRC le volet eau et assainissement désinfection avant la reprise des
cours.
- Mettre en place des kits Wash
Opérationnaliser le dispositif pour la pédagogie d’urgence - Consolidation des acquis des - Appliquer des classes
Accompagnement des élèves en déplacement ou accueillis enseignants en matière d’organisation multigrades : fonctionnement à
dans les familles pédagogique d’urgence. temps partiel, organisation des
Avec le soutien des partenaires de protection, assurer le cours de rattrapage.
suivi psycho-social des élèves en difficulté, dont ceux qui ne
reviendraient pas spontanément dans les centres
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
Mettre à disponibilité les kits scolaires d’urgence : kits scolaires - Pré-positionner des kits d’urgence - Identifier les élèves ayant perdu
et kits récréatifs pour l’amélioration des conditions de travail des scolaire (Fournitures scolaires, School leurs fournitures scolaires,
enfants in a Box, Recréation Kit…) distribuer les kits et en assurer le
suivi
Disposer des données statistiques de l’évaluation approfondie - Organiser la formation des acteurs - Traiter et consolider les
au plus tard un mois et demi après la catastrophe, incluant éducatifs sur la collecte des données informations puis les mettre à
celles sur le nombre de non-retour des élèves et / ou des spécifiques éducation. En assurer le disponibilité au niveau des
enseignants pré-positionnement des fiches de partenaires pour la réhabilitation
collecte. et la reconstruction.
Faire la préparation psycho - social pour le retour a la vie - Identifier les institutions spécialisées en - Assurer l’accompagnement
scolaire matière d’accompagnement psycho - psycho-social avec les mesures
social. de mise en œuvre : child friendly
space, soutien nutritionnel.
Poursuivre le renforcement des capacités en Réduction des - Organiser la formation des acteurs - Formation à mettre en œuvre
Risques de Catastrophes des acteurs éducatifs au niveau éducatifs en matière de GRC pour les zones OUEST, SUD
déconcentré : enseignants, chefs ZAPs, Equipe Cisco et DREN - Renouveler l’édition des manuels OUEST, CENTRE
élèves et les guides pour les maîtres - Assurer le dispatching des
- Initier les actions de reforestation. manuels et des guides au niveau
des écoles n’ayant pas encore
reçu leur part.
Plaidoyer la mise en place de la filière de GRC au niveau de - Mobiliser et sensibiliser les partenaires
l’enseignement supérieur du MEN (enseignement supérieur) pour
la mise en place de la filière et la
conception des modules de formation.
Faire le suivi et l’évaluation des activités réalisées - Planifier les actions - Assurer la mise en œuvre et
établir le rapport
Habitat Fournir des logements temporaires aux sans abris - Identifier structures en dur disponibles - Evaluer les dégâts en termes
Promouvoir les normes et standards adaptés aux conditions (Eglises, Mairies, maisons familiales, d’abris
climatiques spécifiques de chaque région (normes etc) ; - Appuyer les populations affectées
anticycloniques…). - Identifier les sites potentiels dans leur efforts de reconstruction
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
Nutrition Eviter une détérioration du statut nutritionnel de la population - Coordination des partenaires. - Evaluations.
affectée par le cyclone et/ou l’inondation Préparation des évaluations. - Listing des bénéficiaires.
Mettre en place ou renforcer les services de dépistage et prise - Pré- positionnement de vivres. - Coordination avec les autres GS
en charge de la malnutrition aigüe Création de bases de données impliqués dans le prestation de
Etablir à travers des enquêtes quantitatives l’état nutritionnel population. services.
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
Protection Assurer la protection contre la discrimination, la négligence, Prévenir l’impact négatif des désastres sur Assurer que l’assistance humanitaire
l'exploitation, la violence et les abus des groupes les plus les populations civiles, particulièrement soit gérée de façon équitable,
vulnérables affectés par la crise humanitaire. l’accroissement des risques sur les plus transparente et non-discriminatoire
vulnérables en mobilisant les différents Veiller à l’intégration des aspects
Mettre en place un système opérationnel de « protection » des partenaires pour la mise en place de relatifs à la « protection», dont celles
populations affectées, dont les victimes de violences et d’abus mesure de prévention et d’assistance liées au genre, dans les interventions
par une prise en charge respectueuse des standards immédiate mises en œuvre par les autres
humanitaires secteurs de réponse (clusters)
Plaidoyer pour et supporter la mise en Avec le secteur Education, mobiliser
Assurer que les besoins de protection spécifiques aux place de mesure de prévention des abus et les acteurs sociaux pour le soutien
personnes et groupes les plus vulnérables soient pris en l’exploitation sous toutes ses formes par des élèves et personnel éducatif ainsi
compte avant, pendant et après les catastrophes l’ensemble de la chaine d’assistance que pour le suivi des élèves ne
humanitaire (institutions étatiques, Nations revenant pas en cours pour prévenir
Assurer que toutes les populations affectées, particulièrement Unies, agences non gouvernementales) la déscolarisation et les situations
les femmes, les enfants et les plus vulnérables, bénéficient d’exploitation
d’une protection et assistance adéquates particulièrement dans Supporter la mobilisation des différents Avec le secteur Santé, veiller à la
les sites d’hébergement temporaires, établis et gérés dans le acteurs, dont les réseaux de protection de référence des personnes à risque aux
respect des normes internationales l’enfant, pour l’identification des plus structures de santé et au suivi des
vulnérables au niveau des fokontany en personnes souffrant de traumatismes
Surveiller, identifier, documenter, traiter, et dénoncer les abus et préparation à la saison cyclonique ou victimes d’abus , notamment de
violations des droits humains, particulièrement ceux affectant violences sexuelles et leurs
les groupes les plus vulnérables à l’impact des crises et Contribuer au renforcement des capacités références aux services spécialisés,
catastrophes des structures étatiques et de la société sociaux ou d’assistance juridique
civile pour prévenir l’impact des désastres Avec le secteur Nutrition, veiller à
naturels sur les plus vulnérables l’assistance immédiate et à la
surveillance des personnes et
Préparer un mapping des organisations groupes vulnérables depuis les
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
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PLAN NATIONAL DE CONTINGENCE – Cyclones et inondations 2010-11
Niveau national
Au niveau national, le Conseil National de Gestion des Risques et des Catastrophes (CNGRC),
présidé par le Premier Ministre et composé des différents Ministres comme membre, définit les
stratégies nationales de GRC. La Cellule de Gestion et de Prévention des Urgences (CPGU),
rattachée au niveau du Bureau du Premier Ministre, appui le Premier Ministre dans l’élaboration de
cette stratégie nationale, l’analyse et le suivi des activités de GRC.
La Gestion des Risques et Catastrophes (GRC) à Madagascar est sous la responsabilité du
Ministre de l’Intérieur. La structure de GRC est décentralisée jusqu’au niveau des Fokontany, le
découpage administratif le plus bas de Madagascar (voir Annexe 1d. Schéma de structure de GRC à
Madagascar).
Le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) est la structure
opérationnelle. Le BNGRC a donc pour mandat d’assurer la coordination de la GRC au niveau
national. Cette responsabilité comprend la prévention, la préparation, la planification stratégique ainsi
que la réponse humanitaire opérationnalisée à travers le Comité de Réflexion des Intervenants en
Catastrophes (CRIC).
L’Equipe Humanitaire du Pays, présidée par le Coordinateur Résident du Système des Nations
Unies, est la déclinaison du Comité Permanent Inter-Agences (IASC) au niveau du pays. Elle dispose
de l’Intercluster comme structure technique de coordination des clusters et de conseil/suivi.
L’Intercluster appuie le CRIC à travers des techniciens issus des clusters humanitaires. Le CRIC
fonctionne sous l’égide du BNGRC, entretient un lien actif avec les groupes sectoriels de l’Etat et les
clusters humanitaires issus de l’Equipe Humanitaire du Pays.
Au niveau opérationnel, l’ancienne structure est maintenue, c’est à dire les groupes sectoriels
travaillent en étroite collaboration avec les clusters humanitaires aussi bien au niveau national qu’au
niveau décentralisé, ce qui se traduit par l’unicité et la mise en œuvre conjointe des activités de
planification dans le domaine des catastrophes naturelles.
Ainsi, les groupes sectoriels et les clusters sont alignés par secteur, le plan national dispose
maintenant de sept groupes sectoriels opérationnels (Agriculture & Sécurité alimentaire, Eau et
assainissement, Logistique, Nutrition, Santé, Education, Habitat) ; un groupe sectoriel Protection sera
mis en place en 2011 ; jusqu’alors, le cluster Protection, opérationnel sous la coordination de l’Equipe
Humanitaire du Pays, appuiera les groupes sectoriels d’une manière transversale alors que ceux de
l’Information, de l'Education et Communication (IEC) et du Relèvement précoce gèrent un réseau de
points focaux issus des groupes sectoriels/clusters.
Le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA/BCAH) apporte un soutien à la
coordination, à la préparation et à la gestion des catastrophes au Bureau du Coordinateur résident
(BCR) du Système des Nations Unies, à l’Equipe Humanitaire du Pays, à l’Intercluster et au BNGRC.
En cas de crise, le BNGRC convoque une réunion du CRIC qui décide de l’activation du plan
national de contingence et active immédiatement la matrice de réaction rapide (cf. tableaux de matrice
de réaction rapide, pages 32 à 36).
L’état d’urgence est déclaré par le gouvernement au niveau national, à travers le Ministère des
Affaires Etrangères, sur proposition du BNGRC et après consultation de la CPGU. Au niveau
décentralisé, le Comité Local de GRC peut proposer à sa hiérarchie une situation de crise localisée à
l’intérieur de sa circonscription. Une situation de crise politique peut retarder voire empêcher ce
processus, et les partenaires doivent assumer leurs mandats et leurs responsabilités à défaut d’une
telle déclaration.
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 20
Pendant la phase d’urgence aigüe, les comités locaux de GRC au niveau des régions et des de
districts seront renforcés par des équipes centrales de BNGRC. Les partenaires les plus présents au
niveau région et district, en particulier pendant la phase d’urgence, pourront apporter des appuis à la
coordination locale selon leur convenance.
En cas d’urgence majeure, OCHA déploiera ces services « en stand-by » pour supporter la
coordination des réponses sur le terrain.
La figure ci-après montre la structure de coordination existante et les différents liens entre les
plateformes.
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclone et inondations 2010-11
Les techniciens points focaux humanitaires des ministères de tutelles des groupes sectoriels, des clusters/réseaux ainsi que ceux de l’équipe nationale
de coordination sont portés ci-après. Les points focaux de tous les partenaires humanitaires fournis dans l’Annexe 5a.
Président Agence
Point focal Téléphone Mail Coordonnateurs des clusters Téléphone Mail
Technique Cluster Lead
Eau et assainissement ME ANDRIAMAMONJY Mahavonjiniaina 032 40 160 37 mem-dea@moov.com Eau et assainissement UNICEF Evariste Ekouassikomlan 032 05 426 72 ekouassikomlan@unicef.org
Education MEN RANDRIAMIALIONA François 033 12 842 41 andriamialina@yahoo.fr Education UNICEF Margarita Focas Licht 032 05 426 39 mfocaslicht@unicef.org
033 11 449 71 _
Habitat MAT RABE Harimanana dat.mprdat@yahoo.fr;rabeharim@moov.mg Habitat IFRC/CRM Dr Razafindrakoto Josselyn 032 05 221 07 joss.razaf@yahoo.fr
034 02 143 04
MT RAZAFIMAHAFALY Aline Rumonge 032 07 137 40 Aline.Rumonge@wfp.org
Logistique RAMAROVELO Eloï 032 07 150 57 dr@mtpm.gov.mg;eloi.r-velo@mtpm.gov.mg Logistique PAM
MTPM Razafimahatratra Christian 032 41 124 92 Razafimahatratra.Christian@wfp.org
RAKOTOARIVO Jean M. 032 43 284 66 chsse@mt.gov.mg
Nutrition ONN RAJAOBELISON Josia 033 12 805 95 onn@blueline.mg, seecfs@moov.mg Nutrition UNICEF Paola Valenti 032 05 426 26 pvalenti@unicef.org
033 23 42 613 kristine_peduto@hotmail.com,
Protection en cours N/A Protection UNICEF Kristine Peduto (ProCAP)
cpeduto@unicef.org
Santé MSanP Dr RAJAOARIVELO 033 33 270 51 surecasan@gmail.com ou suca@sante.gov.mg Santé OMS Dr Lamina Arthur 032 03 303 15 Rakotonl@mg.afro.who.int
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclone et inondations 2010-11
19
Le BNGRC et la CPGU, en tant que structures nationales de GRC, ne sont pas considérés comme membres des Groupes Sectoriels. Les principaux
bailleurs interviennent sur tous les secteurs de l’urgence primaire. Ils sont mentionnés sur leurs principaux secteurs d’intervention.
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
Pour le cas de cyclone, le « nombre de personnes sans abris » a été choisi comme indicateur d’intervention
globale. Le seuil de 10.000 personnes sans abris a été fixé, et au dessus duquel une intervention globale
devrait être lancée. Par ailleurs, chaque groupe sectoriel/cluster a fait le même exercice pour identifier les
indicateurs sectoriels pertinents ainsi que les seuils respectifs correspondants. Quand ces seuils sectoriels sont
atteints, une intervention globale à l’intérieur du secteur sera activée pour apporter les réponses humanitaires.
NATIONALE
La matrice présente de manière succincte les actions clés à prendre pendant les deux premières semaines
après le passage d’un cyclone ou d’une inondation. C’est un outil de coordination et de partage de
responsabilités très important lors de l’activation du plan de contingence. La liste des activités n’est pas
exhaustive, mais au moins représente le minumum à faire.
20
TMB : Taux brut de mortalité
30
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
Dès l’annonce d’une crise ou en anticipation à une crise, les partenaires vont identifier des bailleurs de
fonds potentiels pour la mobilisation de ressources. Pour beaucoup de donateurs et de partenaires, les fonds
d’urgence et l’assistance extérieure ne pourront être alloués que suite à une déclaration d’état de crise et un
appel à l’aide internationale parla partie nationale.
Au cours de l’atelier annuel de mise à jour du plan de contingence nationale pour 2010-2011, la
communauté humanitaire n’a pas modifié les évaluations identifiées en 2009. Il est important de noter qu’il s’agit
d’une liste indicative des évaluations, chaque évaluation n’est pas obligatoire et deux évaluations pourraient
être combinées en fonction du contexte. Deux éléments majeurs ont été apportés :
1)
Une grande évolution a été introduite dans le mode de collecte et de transmission des informations post-
catastrophes. Ainsi, en collaboration avec l’ONG HNI (Humanitarian Network International), et sous la
coordination du réseau de relèvement précoce, les premières informations multisectorielles seront reçues dans
les 24 heures après la catastrophe par SMS, et traitées automatiquement à l’aide d’un programme informatique
installé au niveau du BNGRC.
Les données traitées sont soit cartographiées automatiquement soit présentées sous forme de tableau pour
être discutées au cours d’une première réunion du CRIC après la catastrophe. Parallèlement, les données sont
consultables sur internet en temps réel sur le site suivant : htttp://www.bngrc.mg/applicationsms
Les données sont collectées au niveau des fokontany (le découpage administratif le plus bas) à l’aide d’une
fiche d’évaluation sms (voir Annexe 4b.) et des agents de terrain qui habitent dans ces fokontany (voir Annexe
4f. Contacts des agents de transmission des données par sms), puis transmises immédiatement en temps réel
au niveau du BNGRC. Les trois opérateurs de téléphonies mobiles à Madagascar (Airtel, Orange et Telma)
travaillent étroitement avec le BNGRC dans le cadre de ce projet (voir Annexes 5e. 5f. et 5g. Cartes de
couverture des opérateurs de téléphonie mobile).
Pendant cette saison cyclonique 2010-11, cinq régions en plus de la plaine d’Antananarivo seront couvertes
par le projet.
D’autre part, l’utilisation de la fiche EIMA (Enquête Initiale Multi-aléas) reste valide pour toutes les régions,
le projet SMS n’en étant qu’à une phase expérimentale.
2)
Le processus des évaluations conjointes (survol et évaluation rapide multisectorielle) a été standardisé.
Ainsi, une équipe multisecotrielle a été créée et sera formée pour être disponible dés le premier jour d’une
catastrophe pour mener les évaluations à caractère multisectoriel et conjoint. Chaque secteur a fourni
10 techniciens (Voir Annexe 4e. Liste et contacts des techniciens pour les évaluations conjointes) qui seront
capables de conduire une évaluation conjointe c'est-à-dire capables de comprendre et de remplir l’outil
d’évaluation multisectorielle. Les Termes de Références de ces évaluations conjointes ainsi que les outils
conjoints développés sont fournis dans l’Annexe 4.
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
6. REPONSES SECTORIELLES
Le présent Plan de contingence a été élaboré sur la base des plans sectoriels, fournis et détaillés en
Annexe 3. La fonction de ce plan est de faciliter la coordination de la préparation, des évaluations et des
réponses de tous les acteurs humanitaires, sous l’égide du BNGRC.
Le projet de participation des groupes sectoriels, appuyés par les clusters, dans les différentes
évaluations conjointes et sectorielles est synthétisé dans le tableau qui suit, avec les noms des organismes qui
vont participer à ces évaluations. Les noms et les contacts des techniciens sont fournis dans l’Annexe 4e.
Il faut noter que le décalage en termes de temps est différent d’un secteur à l’autre, même s’il s’agit d’un
même type d’évaluation (évaluation approfondie par exemple).
BMH/CUA CRM
Eau et
CRM Medair
AQUASURE
ONG Manasoa
Evaluation sectorielle o Dans le cadre du groupe
approfondie Membres du Groupe sectoriel/cluster.
sectoriel
o Rapport d’évaluation à restituer
et à transmettre au CRIC
Evaluation Rapide MEN o Fiche EIMA : CLGRC (Chef
Educati
Aide et action
FID o Dans le cadre du CRIC en
IOGA utilisant la fiche conjointe d’ERM
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
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HeRAMS : Health Ressource Availability and Mapping System
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
6.3. Budget
La budgétisation du plan s’est basée sur les coûts opérationnels des plans sectoriels élaborés à partir des
différentes phases : la phase de préparation, la phase d’urgence aigüe qui s’étale jusqu’à 15 jours à 1 mois
selon le secteur, et la phase d’urgence/relèvement précoce qui s’étend sur une durée de 1 à 2 mois. Le budget
présenté ci-après constitue le budget conjoint des groupes sectoriels et des clusters de l’équipe humanitaire.
Pour chaque secteur, le calcul tient compte des deux éléments suivants :
o Les besoins identifiés qui incluent les vivres, les non-vivres, et les équipements. Ces besoins varient en
fonction de la population affectée, et sont basés sur les différents standards minimums définis dans les
normes SPHERE ou autres normes.
o Les coûts de fonctionnement liés au personnel requis pendant la durée de l’intervention, ainsi que les
coûts liés aux différents services transversaux tels que les transports, les assurances, la distribution, etc.
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
Dont plaine
Nature des Disponibles (pré-positionnement) Besoins additionnels d’Antananarivo
Groupe sectoriel
besoins $ USD $ USD (besoins additionnels)
$ USD
Agriculture & Sécurité 1,103,000 6,380,000
alimentaire -
Eau/Assainissement 783,783 1,107,830.4 37,611.5
Education 133,121 936,969.6 -
Intrants Habitat (IDPs et NFIs) 1,567,400 391,850
requis Logistique 0 100,000
Nutrition
Protection
Santé 15,400 677,430
o Pas de couverture Thuraya. o L’incompatibilité des réseaux Tel Sat, filaires et mobiles
o Faible équipement des partenaires en pose parfois des problèmes de transmission de
téléphone satellite. l’information, et affecte la sécurité des opérations.
Sécurité
o Limitation des moyens de communication. o Difficulté à répondre rapidement à un accident/incident
Limitation des infrastructures hors des centres urbains
o Possible tension sociale et épisodes de o Nécessité de protection pour les stocks, les convois, les
violence dans certaines grandes villes biens et parfois les personnes.
Suggestion : Diffusion de sensibilisation préalable sur la
protection et de messages particuliers sur le droit à la vie, la
non-discrimination et sur la protection des personnels et
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
biens humanitaires
Accès / Logistique / Transport
o En saison cyclonique, l’accès par la mer aux o Difficulté de conduire les évaluations, d’apporter de
zones littorales est rendu impossible par la l’assistance et suivre les réponses humanitaires.
houle. o Coût financier élevé des réponses humanitaires
o En saison cyclonique, sur la cote Est,
l’accès par la Canal des Pangalanes (voie
de transport fluvial) présente beaucoup de
risques à cause de la prolifération des
jacinthes d’eau
o Aérodromes souvent inondés pour plusieurs o Impossibilité de poser des avions sur les zones sinistrées.
jours après un cyclone.
o Accès par train : réseau très parcellaire et o Transport de frêt peu opérationnel par le rail.
rendu inopérant en saison des pluies par les
glissements de terrain.
o Il n’y a que cinq hélicoptères à Madagascar. o Concurrence autour des équipements pour les
Aucun gros porteur, le plus gros appareil évaluations.
disponible étant une Alouette II. o Impossibilité d’utiliser ce mode de transport pour les
opérations
o Pour le cas de la plaine d’Antananarivo, la o Les sites identifiés ne remplissent pas le minimum des
disponibilité des endroits pour servir de sites conditions requises : accessibilité, sécurité, hygiène et
d’hébergement est très limitée. assainissement, etc.
Capacité des partenaires & capacité d’urgence
o Très fiable niveau des stocks de pré- o La capacité de réponse nationale risque d’être rapidement
positionnements par le BNGRC dépassée en cas de cyclones multiples ou en cas de
o La plupart des partenaires humanitaires cyclone particulièrement virulent
présents à Madagascar interviennent dans Suggestions :
le secteur du développement. o Aider au renforcement des interventions de prévention,
o Le nombre de partenaires est limité. (digues, habitations et équipements aux normes anti-
o La couverture du territoire est limitée cycloniques et aux capacités d’ajustement des
o En cas de d’aléas frappant simultanément populations capacités des ONG locales.
plusieurs endroits du pays, ni le BNGRC, ni o Favoriser l’implantation temporaire ou à long terme de
les partenaires humanitaires ne sont en nouveaux partenaires
mesure d’apporter une réponse suffisante. o Favoriser la mise en place de nouveaux programmes tels
que DIPECHO.
7. MAINTENANCE DU PLAN
Ce plan de contingence est par définition dynamique ; il est le fruit d’une réflexion commune basée sur des
éléments concrets. De ce fait, il sera régulièrement mis à jour pour l’enrichir avec les nouvelles informations qui
sont à la disposition du groupe. Le tableau ci-après présente un calendrier de mise à jour du Plan de
contingence. Cependant, en fonction des événements, des changements et des données disponibles, ce
calendrier pourra être revu.
41
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11
8. ANNEXES
42
Annexe 01a – Les pays de la SADC
Madagascar : Carte des Provinces, Régions, et des Districts
Antananarivo
Analamanga
101-Antananarivo RV
117-Antananarivo ATS
102-Antananarivo AVA
103-Ambohidratrimo
115-Andramasina
106-Manjakandriana
104-Ankazobe
107-Anjozorobe
Bongolava
119-Fenoarivo Afovoany
111-Tsinoanomandidy
Itasy
105-Arivonimamo
113-Soavinandriana
112-Miarinarivo
Vakinankaratra
108-Antsirabe I
118-Antsirabe II
114-Antanifotsy
116-Faratsiho
109-Betafo
110-Ambatolampy
Fianarantsoa
Haute Matsiatra
201-Fianarantsoa I
220-Fianarantsoa II
219-Ikalamavony
205-Ambalavao
208-Ambohimahasoa
Amoron’i Mania
202-Ambatofinandrahana
203-Ambositra
204-Fandriana
223-Manandriana
Vatovavy Fitovinany
207-Nosy varika
211-Ikongo
206-Ifanadiana
209-Mananjary
210-Manakara
212-Vohipeno
Atsimo Atsinanana
213-Farafangana
214-Vangaindrano
222-Befotaka
215-Midongy Atsimo
217-Vondrozo
Ihorombe
216-Ihosy
218-Ivohibe
221-Iakora
Toamasina
Betsiboka Analanjirofo
416-Kandreho 303-Maroantsetra
404-Maevatanana 315-Vavatenina
408-Tsaratanana 302-Nosy Boraha
304-Mananara Nord
305-Fenoarivo Est
Toliary 318-Soanierana Ivongo
Anosy Atsinanana
515-Taolagnaro
301-Toamasina I
517-Betroka
310-Toamasina II
519-Amboasary Atsimo
306-Vohibinany
Androy 307-Vatomandry
514-Tsihombe 309-Marolambo
513-Beloha 308-Mahanoro
518-Bekily 311-Antanambao -
516-Ambovombe Androy Manampotsy
Atsimo Andrefana Alaotra Mangoro
501-Toliary I 316-Andilamena
520-Toliary II 312-Amparafaravola
507-Ampanihy 313-Ambatondrazaka
512-Sakaraha 314-Moramanga
506-Betioky Atsimo 317-Anosibe An’Ala
521-Benenitra
503-Beroroha
504-Morombe Mahajanga
505-Ankazoabe Atsimo Boeny
Menabe 401-Mahajanga I
508-Morondava 415-Mahajanga II
511-Miandrivazo 407-Mitsinjo
510-Belo Tsiribihina 406-Marovoay
509-Mahabo 403-Soalala
502-Manja 405-Ambato Boina
Sofia
411-Analalava
Antsiranana 414-Bealanana
Diana 423-Mampikony
LEGENDE 715-Antsiranana I 409-Boriziny
713-Antsiranana II 410-Mandritsara
Limite Province 717-Ambilobe 412-Befandriana Nord
719-Ambanja 413-Antsohihy
718-Nosy Be Melaky
Limite Région Sava 417-Ambatomainty
711-Sambava 402-Besalampy
712-Andapa 422-Morafenobe
Limite District
716-Vohimarina 421-Maintirano
710-Antalaha 420-Antsalova
Annexe 1d. Schéma de la structure de GRC à Madagascar
Annexe 2a. Plan de réponse pour la Plaine d’Antananarivo.
Les problèmes de la plaine d’Antananarivo sont liés aux déplacements temporaires mais brusques
d’une frange de la population urbaine. Aussi, tous les secteurs ne sont pas systématiquement
concernés.
9 Une vingtaine d’écoles primaires non accessibles, suspension des cours pour
Hypothèse de environ 10.000 élèves.
planification
Eau, Assainissement 9 10 centres de santé sont inondés et s’arrêtent de fournir les services sanitaires
et Hygiène (WASH)
9 20.000 personnes sont accueillies dans des sites d’hébergement et ont besoin
Education d’assistance sanitaire immédiate pendant 1 mois.
Habitat
9 Vulnérabilité accrue des groupes vulnérables et de leurs besoins en assistance
Santé immédiate (personnes agées, femmes enceintes et jeunes enfants, personnes
Protection souffrant de handicap physique, de handicap mental et de maladies chroniques,
enfants non accompagnés)
9 Risque d’insécurité et de pillage
9 Risque de discrimination dans l’apport de l’assistance humanitaire
9 Risque de violences sexuelles et d’accroissement des situations d’exploitation,
particulièrement des enfants de familles démunies, des femmes et jeunes filles
2. ZONES HABITEES INONDABLES DANS LA PLAINE D’ANTANANARIVO
La gestion de l’inondation de la plaine d’Antananarivo a fait l’objet d’un mécanisme de réaction rapide
spécifique sous la responsabilité du Comité Régional de Gestion des Risques et des Crises (CRGRC)
de la région d’Analamanga, décrit dans le tableau ci-après.
PREMIERES 48 HEURES
15 Présenter les résultats de l’évaluation multisectorielle initiale à la Initié par la Région
Région / CRGRC, et transmettre au BNGRC/CRIC pour information. Analamanga CRGRC avec les
groupes sectoriels
16 Conduire le premier recensement des personnes deplacées Chefs des Fokontany appuyé
regroupées dans tous les sites d’hébergement par CRM et une personne
ressource parmi les déplacées
17 Centraliser toutes les informations et suivre l’évolution du nombre des District, puis Région, puis
personnes deplacées transmission au BNGRC.
21 Transmettre une note d’information concise aux différentes hiérarchies CRGRC au travers du
BNGRC
23 Mettre en place les réponses multi-sectorielles selon les priorités Groupes sectoriels
identifiées
25 Evaluer les besoins en matière de sécurité sur les sites d’hébergement Les Fokontany, qui
communiquent aux Districts
Police / Gendarmerie / CPC ?
4 PREMIERES SEMAINES
26 Réconciler les 3Ws, analyser les lacunes et le flux de l’assistance Groupes Sectoriels,
matérielle communication aux Districts et
puis à la Région
27 Poursuivre le recensement journalier des personnes deplacées Fokontany avec l’appui de la
CRM
28 Tenir des briefings et points de presse quotidiens / réguliers pour les CRGRC Région Analamanga
partenaires et les media Porte Parole
29 Mettre en œuvre des évaluations spécifiques et poursuivre les Groupes sectoriels et
réponses intervenants
30 Tenir une réunion de préparation sur la déclaration de la fin de la CRGRC Région et
situation d’urgence intervenants
DRS
Direction de l'Assistance Sociale et
RAHARINANDRASANA Hajatiana 033 07 077 50
de la Santé Publique
Secteurs Organisme Noms Téléphone E-mail
DREN Ramiaramanana Jean Claude 033 12 434 29 drenanalamanga@yahoo.fr
DRDR
Génie Rural
Justice
MinPop, DRPAS Razazatiana Louisette 032 40 129 09
CISCO
MI
METEO
IEC
APIPA RAZAFIMANANTSOA Mbolatiana 032 07 180 57 apipatana@yahoo.fr
APIPA RATELOSON Philippe 032 40 391 90 _ 033 12 528 31 rateloson_dat@yahoo.fr
APIPA ANDRIANASOLO Mahery 032 43 946 55 apipatana@yahoo.fr
OTU
TRAVAUX
DRTP Analamanga Rajaonarivelo Noel Aimé 032 07 754 02 drtp.aga@moov.mg
D’URGENCE
Génie Rural
JIRAMA
BPPAR Rakotonirina Rija 032 47 969 20 bppar@moov.mg
Prefet de Police
Centre de Sapeur Pompier RAKOTONIAINA Augustin 033 15 500 54
SECOURS
Corps de Protection Civile Ltn Faly ALITIANA Fabien 032 42 645 57 Aritiana23@yahoo.fr
D’URGENCE
BMH RAHARIMANGA Mbolatiana Ny Aina 033 14 084 55 m.annyaina@yahoo.fr
BMH RAKOTOARISOA Aristide 033 65 555 22
Randriamanantena Armand Colin 032 05 520 33 Randriamanantenacolin@yahoo.fr
CRM Ramisaharinoro Noeline 032 05 221 42
RM1
DRS
Annexe 3a. CRITERES DE VULNERABILITE & CIBLAGE DES BENEFICIAIRES
CRITERES Phase d’urgence Critères Observations
Avant la ‐ Femmes enceintes et allaitantes Critères de vulnérabilité
catastrophe ‐ Personnes âgées sans soutien familial d’ordre général en temps
‐ Enfants orphelins, « normal »
‐ Autres enfants isolés (sans supervision familiale /
tuteur) comme les enfants travailleurs ou Travail de préparation,
scolarisés loin de leurs familles sensibilisation et
‐ Enfants moins de 5 ans communication à renforcer
‐ Handicapés physiques afin que les personnes
‐ Handicapés mentaux vulnérables soient identifiées
VULNERABILES
1. OBJECTIFS
Objectifs généraux
Assurer l'accès des sinistrés à l’eau et à l’assainissement et réduire les risques d’apparition et de
propagation des maladies à transmission vectorielles dans les zones touchées.
Objectifs opérationnels
• Satisfaire les besoins en eau potable pour la population affectée pendant 15 jours ;
• Approvisionner en eau en quantité suffisante pour satisfaire les besoins en hygiène et
assainissement de la population affectée pendant 15 jours ;
• Doter des matériels de pompage pour éliminer les flaques d’eau et/ou eau stagnante ;
• Collaborer avec le groupe sectoriel « habitat » pour le nettoyage des canaux d’évacuation et
drainage d’eau usées et assainissement des villages (système HIMO) ;
• Faciliter l’élimination sans risques des excréments et déchets solides
• Assurer la mise en place des latrines provisoire pour l’ensemble des abris communs ;
• Assurer des meilleures conditions d'hygiène à la population affectée.
Expliquer et détailler quels standards (ou normes) utilisent le Groupe sectoriel dans ses réponses aux urgences.
Par phase : court terme (0 à 15 jours) – moyen terme (15 jours à 60 jours) – long terme (3 à 12 mois)
Par niveau : Abri commun (A) – Ménage individuel (B) – Centre de Soins (C) – Ecole (D)
Promotion de l’Hygiène1
Niveau A Diffusion des messages clés : Diffusion des messages clés : Diffusion des messages clés :
- Lavage des mains avec du savon - Lavage des mains avec du savon - Lavage des mains avec du savon
- Utilisation effective des latrines - Utilisation effective des latrines - Utilisation effective des latrines
- Préservation de la qualité de l’eau - Préservation de la qualité de l’eau - Préservation de la qualité de l’eau
- Consultation immédiate auprès des - Consultation immédiate auprès des - Consultation immédiate des centres de
centres de santé en cas d’apparition de centres de santé en cas d’apparition de santé en cas d’apparition de symptômes
symptômes liés aux maladies diarrhéiques symptômes liés aux maladies diarrhéiques liés aux maladies diarrhéiques
Niveau B Diffusion des messages clés : Diffusion des messages clés : Diffusion des messages clés :
- Lavage des mains avec du savon - Lavage des mains avec du savon - Lavage des mains avec du savon
- Utilisation effective des latrines - Utilisation effective des latrines - Utilisation effective des latrines
- Préservation de la qualité de l’eau - Préservation de la qualité de l’eau - Préservation de la qualité de l’eau
- Consultation immédiate auprès des - Consultation immédiate des centres de - Consultation immédiate auprès des
centres de santé en cas d’apparition de santé en cas d’apparition de symptômes centres de santé en cas d’apparition de
symptômes liés aux maladies diarrhéiques liés aux maladies diarrhéiques et en cas symptômes liés aux maladies diarrhéiques
et en cas fièvre fièvre et en cas fièvre
Niveau C Diffusion des messages clés : Diffusion des messages clés : Diffusion des messages clés :
- Lavage des mains avec du savon - Lavage des mains avec du savon - Lavage des mains avec du savon
- Utilisation effective des latrines - Utilisation effective des latrines - Utilisation effective des latrines
- Préservation de la qualité de l’eau - Préservation de la qualité de l’eau - Préservation de la qualité de l’eau
- Bonne application de la politique de - Bonne application de la politique de - Bonne application de la politique de
gestion des déchets médicaux gestion des déchets médicaux gestion des déchets médicaux
1
Affiche à concevoir et à diffuser à échelle nationale
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011
Niveau A - Fûts de 210 litres avec robinet : 1 unité/3-5 - Unité de traitement d’eau : suivant le
ménages cas/protocole d’utilisation des unités
- Unité de traitement d’eau2 : suivant le existantes
cas/protocole d’utilisation des unités - Sûr’Eau : 2 flacon/ménage/mois
existantes
- Sûr’Eau : 1 flacon/ménage/mois
Niveau B - Seau : 2 unités de 15 litres/ménage - Désinfection des sources - Réhabilitation des points d’eau détruits par
- Jerrycan ou Seau avec couvercle (si d’approvisionnement en eau les catastrophes
possible avec robinet): 1 unité de 10 - Réhabilitation des points d’eau détruits par - Réalisation de nouveaux points d’eau
litres/ménage les catastrophes
- Timbale : 2 unités/ménage - Sûr’Eau : 1 flacon/ménage/mois
- Sûr’Eau : 2 flacon/ménage/mois
- Savons: 2 barres/ ménage /mois
- Promotion de l’hygiène
- Outils IEC inclus dans le kit
Niveau C - Fûts de 210 litres : 1 unité/42 patients en - Désinfection des sources - Réhabilitation des points d’eau détruits par
consultation externe; ou 1 unité/18 d’approvisionnement en eau les catastrophes
patients en consultation externe et 3 - Réhabilitation des points d’eau détruits par - Réalisation de nouveaux points d’eau
patients en surveillance. les catastrophes
- Patients en consultation externe : 5 – 7% - Filtre à eau
des sinistrés - Unité de traitement d’eau
- Filtre à eau - Sûr’Eau : 6 flacons/mois/centre de soin
- Unité de traitement d’eau
- Sûr’Eau : 6 flacons/mois/centre de soin
Niveau D - Fut de 215 l : 2 unités/école - -
- Jerrycan : 5 unités/école
- Timbales : 5 unités/école
- Sûr’Eau: 14 unités/école
- Seau de 15 l : 10 unités
- Filtre : 02 unités/école
- Outil IEC et promotion a l’hygiène
2
Inventaire des unités de traitement d’eau existantes à faire avec précision sur leurs spécifications techniques, détenteurs - protocole d’utilisation harmonisé à
élaborer.
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011
Niveau A Cf. promotion de l’hygiène Cf. promotion de l’hygiène Cf. promotion de l’hygiène
Niveau B
Niveau C
3
Conception kit par SAGS – à pré positionner dans des zones stratégiques
4
Conception plan type par SAGS – à distribuer pendant les formations des responsables régionaux des urgences
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011
3.2. Besoins du Groupe sectoriel pour répondre aux scénarios (ou niveau de préparation requis)
Nombre total de
Coûts des
bénéficiaires à cibler
Bénéficiaires assistés besoins
Contingence (selon les Membres Niveau/type de stocks actuels Besoins additionnels requis
selon la capacité disponible additionnels
HYPOTHESES DE
($USD)
PLANIFICATION)
o Savons 15 936 barres
o Seau de 15litres 39 791 pièces
o Timbale de 1 litre : 20 170
o Sureau : 5 060
Réponse Immédiat o Jerrycan : 65 300 pièces Réponse immédiate et Tana
o 240 000 personnes o Fut de 215 litres :43 pièces ville : produit de purification
soit 48 000 familles Réponse
o Tablette Nadcc : 435 000 comprimes d`eau pour 17 000 familles et
ayant besoin d`une immédiate :
o Filtre a bougie : 7 424 bougies et outils IEC
distribution des Kits 516 886 .84$
6402 seaux
WASH dont 65 000 o 15 000 familles
o Bladder 5 m3 : 15 Réponse au niveau national :
personnes ayant UNICEF o 25 CSBs Tana ville :
o Bladder 10 m3 : 17 - 20 familles
besoin d`une o 50 écoles 53 253.26 $
o Unite de distribution capacité 1500 - 35 CSbs
assistance litres : 27 - 570 écoles
immédiat National :
o Unité de traitement capacité de
o 60 centres de santé 852 764.84 $
5m3/h : 12
o 620 écoles o Latrine provisoire (dalles) : 1051
o Outils IEC : 9 856
Réhabilitation et o Moto pompe : 8
reconstruction o Kit analyse d`eau : 9
9 400 points d`eau o Pompe submersible : 4
Cyclone et
(forage, puit, borne o Seau de 15 litres : 4 201
inondation
fontaine) o Timbales de 1 litres : 4 040
9 1000 latrines o Savons : 2 810 barres
communautaires et Medair o Motopompe : 6 2 000 familles Idem
publiques o Groupe : 2
9 100 infrastructures o HTH : 80
WASH scolaires o Kit analyse : 1
9 50 infrastructures
WASH au niveau des
CSBs
9 Canaux de drainage AQUASURE/CDA - 2 unités de traitement
bouché
9 Déchets solides
éparpillés
Nombre total de
Coûts des
bénéficiaires à cibler
Bénéficiaires assistés besoins
Contingence (selon les Membres Niveau/type de stocks actuels Besoins additionnels requis
selon la capacité disponible additionnels
HYPOTHESES DE
($USD)
PLANIFICATION)
o Jerrycan : 3100
CRS o Savons : 15 500 7 750 familles pour les savons
o Kit analyse d`eau : 4
Autres
o Dépend des financements reçus
partenaires
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2009/2010
4. PRE-REQUIS
GAP
GAP GAP Pré‐requis
TOTAL Réponse Pré‐requis Pré‐requis Pré‐requis
items/partenaires BESOIN Réponse Réponse GAP Total PU réponse
disponible TANA Tana Ville national total
immédiat national immédiate
ville
1. BESOINS EN EAU
seau de 15 litres 60,457 102,500 0 0 42,043 42,043 3.35 0.00 0.00 140,844.05 140,844.05
jerrycan de 10 litres 69,548 99,400 0 0 29,852 29,852 1.20 0.00 0.00 35,822.40 35,822.40
jerrycan 20 litres 0 0 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00
timbales de 1 litres 70,383 102,800 0 0 32,417 32,417 0.20 0.00 0.00 6,483.40 6,483.40
Tablette NaDCC
440,000
(purificateur d'eau) 957,000 0 52,000 465,000 517,000 0.01 0.00 655.20 5,859.00 6,514.20
Water maker ou PUR 0 957,000 423,750 68,250 465,000 957,000 0.25 106,630.60 17,174.13 117,010.57 240,815.30
Sureau 13,560 52,080 3,340 4,180 31,000 38,520 0.09 300.60 376.20 2,790.00 3,466.80
Bougie pour filtre 7,424 7,600 0 0 176 176 4.68 0.00 0.00 823.24 823.24
Seau pour filtre 6,402 3,800 0 0 0 0 8.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Robinet pour filtre 2,849 3,800 951 0 1,500 2,451 2.00 1,902.00 0.00 3,000.00 4,902.00
Fut (1 pour 5 ménages) 43 650 607 0 0 607 98.00 59,486.00 0.00 0.00 59,486.00
Bladder 5000litres ou
18
tank 88 8 0 62 70 1,396.00 11,168.00 0.00 86,552.00 97,720.00
Bladder 1500 litres ou
35
tank 300 265 0 0 265 524.00 138,860.00 0.00 0.00 138,860.00
Bladder de 10 000 litres 34 0 0 0 0 0 1,850.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Unité de traitement (1
30
pour 1000 ménages) 44 0 0 14 14 12,981.00 0.00 0.00 181,734.00 181,734.00
2. BESON EN ASSAINISSEMENT 0.00 0.00 0.00 0.00
Savon (barre de 800g) 64,590 99,280 0 0 34,690 34,690 0.08 0.00 0.00 2,919.74 2,919.74
Produit de désinfection
10,500
(fendona, DDT) 3,380 0 0 0 0 1.10 0.00 0.00 0.00 0.00
Latrine provisoire (1
1,636
pour 50 personnes) 3,700 964 400 1,550 2,914 46.79 45,105.56 18,716.00 72,524.50 136,346.06
Squatting plate 80*60 0.00 0.00 0.00 0.00
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011
5. MEMBRES ET 3W
Point focal
QUI ? Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
- Participation à toutes les missions d’évaluation
- Diffusion des messages clés par rapport à l’eau assainissement et
hygiène (au niveau ménage, abris communs, centre de santé)
- Distribution des kits WASH ménages (seau, jerrycan, timbale,
savon, sur’eau)
EVARISTE KOUASSI 033 40 20012 ekouassikomlan@unicef,org - Distribution des équipements pour les abris communs (fût, latrines
UNICEF RAKOTONIAINA Naina 033 23 42644 nrakotoniaina@unicef.org provisoires équipées de système de lave-main, bac à ordure) 22 régions
- Désinfection des abris communs
- Distribution des équipements et kits WASH pour les centres de soin
(filtre à eau, sur’eau, savon, produits de désinfection)
- Désinfection des puits
- Analyse de qualité de l`eau
- Jeanne Ella - 034 05 157 65 - jandrian@mg.saro.crs.org - Participation à toutes les missions d’évaluation
Andrianambinina - 034 17 344 02 - nrosanal@mg.saro.crs.or - Diffusion des messages clés par rapport à l’eau assainissement et
CRS 22 régions
- Nourbay Rosanaly g hygiène (au niveau ménage, abris communs, centre de santé)
- Distribution des kits WASH ménages (seau, jerrycan, savon,
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011
Point focal
QUI ? Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
sur’eau)
- Distribution des équipements et kits WASH pour les centres de soin
(sur’eau, savon)
- Désinfection des puits
- Analyse de qualité de l`eau
- Désinfection des puits (curage, HTH)
- Dotation de Filtre à eau au niveau CSB
- 032 41 52397 - nicolea@psi.mg - Fourniture de Sûr’Eau pour les kits WASH
PSI - Nicole
- Diffusion des messages clés par rapport à l’eau assainissement et
Madagascar Andriamampianina
hygiène (au niveau ménage, abris communs, centre de santé)
- 033 02 66159 - andriamitandaza@voila.fr - Désinfection des centres de soins
Toutaglos/Man - Désinfection des puits
- Andriamitandaza Eric
asoa - Distribution des équipements pour les abris communs (fût, latrines
provisoires équipées de système de lave-main, bac à ordure
- 033 11 209 43 - Zenyah2007@yahoo.fr - Fourniture du kit d’urgence AQUASURE pour la potabilisation de
- 033 14 162 80 - Rcfranco40@yahoo.fr l’eau (kit + palette de pastilles de traitement) et l’approvisionnement
des communautés en eau potables selon les normes internationales
- RASOAMAHEFA et malgaches
Zenyah - Fourniture de stocks de pastilles complémentaires
AQUASURE 22 régions
- RAKOTOARISOA - Formation des acteurs de l’urgence sur le kit
Fanco - Diffusion des messages clés par rapport à l’eau dans les
collectivités et formation sur ces messages
- Pour le relèvement précoce et le développement : mise en œuvre de
l’unité de traitement « Village/Développement » AQUASURE
- 032 07 579 48 - rakotosaminanana@voahary - Participation a toutes les missions d`évaluation Atsimo atsinanana,
VOAHARY -salama.org - Formation des acteurs pour les urgences V7V, haute
- RAKOTOSAMINANA
SALAMA - Distribution des kits WASH matsiatra, Amoron`i
Partenaires Techniques et Financiers
Andriamamonjy
rattachés
Point focal
QUI ? Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
souterraine et surface.
- Mise à disposition d’une base de données sur les coûts estimatifs de
chaque ouvrage
- 033 02 78207 - flambotal@yahoo.fr - Désinfection des centres de soins
SAGS/Min - minsags@moov.mg - Désinfection des puits
- Lanto Hery RALISON 22 régions
San - Distribution des équipements pour les abris communs (fût, latrines
provisoires équipées de système de lave-main, bac à ordure
033 02 28677 - cnsmira@netclub.mg, - Participation à toutes les missions d’évaluation
034 18 70119 basecns@yahoo.fr - Mise à disposition d’une base de données des magasins de
- Hanitriniaina
stockage et fournisseurs locales
Sahondramalala
BNGRC - Mise à disposition d’une base de données de nombre des sinistrées 22 régions
- RAMIARAMANANA
- Facilitation sur la gestion d`information
Hanitra
- Appui sur la coordination des réponses
Annexe 3c. Plan de Réponse Sectoriel
Groupe sectoriel EDUCATION
1. Objectifs
Objectifs généraux
Assurer de la réalisation du droit à l’éducation basé sur les normes fondamentales de l’Education en situation d’urgence en renforçant la
sensibilisation et l’information avant les crises, en supportant des interventions pour une continuité des enseignements, un retour rapide de tous les
élèves aux préscolaires à l’enseignement primaire, secondaire et technique dans les zones touchées par les catastrophes ou les crises Et en veillant
un accès équitable aux examens et un suivi des enfants et jeunes en difficulté avec les partenaires de protection.
Objectifs opérationnels
1 - Disposer des premières informations sur les dégâts dans les 72 heures
2 - Assurer les petites réparations au niveau des salles de classe et des équipements
3 - Mettre à disposition des salles de classe temporaires
4 - Assainir rapidement les salles de classe et l’environnement scolaire
5 - Opérationnaliser le dispositif pour la pédagogie d’urgence
*Accompagnement des élèves en déplacement ou accueillis dans les familles
* Avec le soutien des partenaires de protection, assurer le suivi psycho-social des élèves en difficulté, dont ceux qui ne reviendraient pas
spontanément dans les centres d’enseignement
* Assurer un suivi des examens qui étaient prévus pendant la période d’urgence et assurer une continuité pour les élèves affectés (report, transport,
etc…)
6 - Mettre à disposition les kits d’urgence : kits scolaires et kits récréatifs pour l’amélioration des conditions de travail des enfants
7 - Disposer des données statistiques de l’évaluation approfondie au plus tard un mois et demi après la catastrophe, incluant celles sur le nombre de non-retour
des élèves et / ou des enseignants
8 - Faire la préparation psycho - social des élèves et des professionnels de l’éducation pour le retour à la vie scolaire
9 - Poursuivre le renforcement des capacités en Réduction des Risques de Catastrophes des acteurs éducatifs au niveau déconcentré : enseignants, chefs ZAPs,
Equipe Cisco et DREN.
10 - Faire le suivi et l’évaluation des activités réalisées
PLAN SECTORIEL EDUCATION _ Madagascar Saison 2010_2011
2. Présupposés pour la planification
Contingence Eléments Conséquences humanitaires Hypothèse de planification (Population affectée/localisation, etc) Acteurs disponibles Contraintes/lacunes
déclencheurs Besoins
9 35 000 élèves sont privés de Dégâts humains :
Une dizaine d’écoles cours et sont o 600.000 personnes affectées dont 60.000 ont besoin d’assistance o Capacité locale et
non opérationnelles à psychologiquement affectés immédiate. Membres Groupe nationale affaiblie en
cause de la vitesse du o 100 000 enfants scolarisés : 80% pour le préscolaire et l’éducation sectoriel : termes de collecte et
vent ou de la montée 9 430 salles de classes fondamentale 15% pour le post-fondamentale (collèges), 5% lycées, Education : transmission
de l’eau complètement détruites enseignements techniques. d’information
9 Le droit des enfants à une MEN Central , DREN, (remplacement de la
Répartition : 10 000 enfants à Antananarivo et 90 000 dans les autres CISCO, ZAP, majorité des autorités
éducation est temporairement zones), UNICEF, Aide et décentralisées,
perturbé °Une soixantaine d’enseignants ne peuvent pas assurer momentanément les Action, Département budget de
cours. de la Météorologie, fonctionnement limité,
9 Augmentation des risques de 100 000 élèves sont privés de cours, 2000 salles de classe sont non Croix rouge, SAF etc)
violation des droits des enfants fonctionnelles FJKM ,CARITAS ,
IOGA(Institut
à l’éducation Dégâts matériaux Observatoire Cas de la plaine
Cyclone
° 600 établissements scolaires détruits ou endommagés (soit 1,800 salles Géophysique d’Antananarivo
+ Inondation Cas de la plaine d’Antananarivo de classe), incluant mobiliers, manuels et fournitures scolaires d’Antananarivo), o Capacité locale et
9 Augmentation du risque PNUD, BNGRC, nationale affaiblie en
épidémique de choléra, UNESCO, FID, SIF termes de collecte et
rougeole, maladies °Voies de communication (ponts, routes…) endommagées et détruites transmission
empêchent les élèves d’avoir accès aux écoles ou aux examens même si d’information
9 Déplacement temporaire de la celles-ci n’ont pas été touchées (remplacement de la
population majorité des autorités
°100 000 habitations d’enfants et d’enseignants détruites ou endommagées décentralisées,
9 Inaccessibilité aux services Localisation (régions concernées) budget de
sociaux (écoles, CSB) 13 régions déjà identifiées dans le plan national 2008 + plaine fonctionnement limité,
d’Antananarivo etc)
Période
De Décembre à Juin 2011
Cas de la plaine d’Antananarivo
Dégâts
o Une vingtaine d’écoles primaires non accessibles, suspension des
cours pour environ 10.000 élèves
Les normes minimales de l’éducation en situation d’urgence tenant comptent les nouveaux principaux engagements humanitaires permettant la
reprise de l’éducation dans les huit premières semaines après le passage de l’aléa ou de la catastrophe sont les suivantes :
PLAN SECTORIEL EDUCATION _ Madagascar Saison 2010_2011
- Une salle de classe provisoire dispose d’une capacité d’accueil d’au moins 50 élèves; pourtant l’organisation des classes à mi-temps ou classes
multigrades peut doubler cette capacité.
- La salle de classe doit disposer un tableau noir et les possibilités d’assise pour les élèves selon les moyens disponibles sur place.
- Les élèves ayant perdu leurs fournitures scolaires bénéficient de cahier, stylos, crayon, gomme pour l’amélioration de leur condition de travail
- Les enseignants de l’établissement bénéficient des outils pédagogiques tels que globe terrestre, équerre, rapporteur et compas.
- Les préscolaires et les élèves participent aux divers jeux tels que les sports collectifs ou individuels. L’appui pour une école correspond à un kit récréatif
contenant les éléments mentionnés auparavant.
- Le soutien psychosocial est appliqué pour le retour à la normale de la concentration des élèves.
- Chaque école doit disposer le kit WASH.
- Tous les élèves doivent réintégrer l’enseignement après la période d’urgence
3.2. Besoins du groupe sectoriel pour répondre aux scénarios (ou niveau de préparation requis)
Les besoins du groupes sectoriel sont calculés par scénario de crise et sur la base des ses standards et ses hypothèses de planification.
2. Organisation des actions au UNICEF, MEN, membres du Groupe sectoriel A partir du 2ème
niveau terrain national et déconcentrés DREN, Cisco, ZAP, jour jusqu’à la
Directeurs d’Etablissement, membres d’Autres huitième semaine
Groupe sectoriels : WASH, Protection, Logistique,
Agriculture, Santé et Nutrition
3. - Disposer des premières UNICEF, MEN, AeA, FID département de la 3 jours après le
informations sur les dégâts Météorologie, IOGA (Institut Observatoire Géophysique passage de l’aléa
dans les 72 heures d’Antananarivo), BNGRC, SAFFJKM, CARITAS, SIF, FID
4. - Assurer les petites FRAM, Cisco, ZAP, Directeurs d’Etablissement et 3 à 7 jours après
réparations au niveau des Enseignants le passage de
salles de classe et des l’aléa
équipements
5. - Mettre à disposition des UNICEF, FRAM, MEN Cisco, ZAP, Directeurs 3 à 7 jours après
salles de classe temporaires d’Etablissement et Enseignants le passage de
l’aléa
6. - Assainir rapidement les FRAM, MEN Cisco, ZAP, Directeurs 3 à 7 jours après
salles de classe et d’Etablissement et Enseignants le passage de
l’environnement scolaire l’aléa
7 - Opérationnaliser le Directeurs d’Etablissement et Enseignants 3 à 7 jours après
dispositif pour la pédagogie le passage de
d’urgence l’aléa
8. - Mettre à disponibilité les kits UNICEF, SAF FJKM, DREN, Cisco, ZAP, A partir du 3ème
d’urgence Directeurs d’Etablissement et Enseignants, FRAM jour jusqu’à la
huitième semaine
PLAN SECTORIEL EDUCATION _ Madagascar 2010-2011
1. Pré-requis
Les pré-requis seront élaborés sur la base des besoins quantifiés à couvrir et disponibles identifiés dans la partie 3.2. et les activités avant et pendant la
crise qui nécessitent une mobilisation des ressources internes ou externes.
Situation d’Urgences
Identifier les Groupe 4 Communicati
intervenants dans le sectoriel on par e-mail
domaine de niveau
l’Education central et
groupe
sectoriel
régional
Pré positionnement UNICEF 4 Stockage
des stocks pour les dans les
réponses magasins à
Antananarivo
et
Toamasina
UNICEF, 20 43 580
Renforcement des MEN
capacités des DREN, (Cellule
CISCO, ZAP et d’Urgences
Enseignants en ),AeA,
matière de RRC et de Départeme
PLAN SECTORIEL EDUCATION _ Madagascar 2010-2011
25 tentes à
ossature
métallique
Tables Pour 1800 131 412,58
bancs salles de
classe
- Assainir rapidement FRAM, 500 1 000 Kits Wash au Kits Wash 176 223
les salles de classe et FAFF, niveau des
l’environnement Directeurs salles de
scolaire d’écoles, classe
personnels
santé
- Opérationnaliser le Enseignant 700
dispositif pour la s
pédagogie d’urgence
- Mettre à disponibilité DREN, 36 Déplacement 36 3619 367 school in a 77 070
Box
les kits d’urgence Cisco, ZAP, frais des
Dir écoles, agents sur 371 tableaux 7 791
ONGs et place noirs
association
10 000 manuels
s School in a 1254 218 695 5 000
GRC
box
2. Membres et 3W
Partenaires
Financiers
SAF FJKM
22 régions
vonjy voina
Solomampiandra 0331493734 ralisaona_solo@yahoo.fr
RALiSAON
MEN RAVELONALOHOTSY 0324599347 - Participation à des séances de renforcement des capacités 22 régions
Charles rivorabetrano@yahoo.fr
1. OBJECTIFS
Objectifs généraux
Permettre aux populations affectées de retrouver un habitat adapté aux contraintes climatiques dans
les meilleurs délais.
Objectifs opérationnels
o Fournir des logements temporaires aux sans abri et aux personnes déplacées
o Assurer la disponibilité d’un minimum de « basic living ustensils » (lit, couverture,
ustensiles de cuisine) pendant le séjour des sinistrés dans les sites d’hébergement.
o Appuyer les populations affectées dans leurs efforts de reconstruction et/ou de
réhabilitation de leurs habitats.
o Promouvoir l’application des normes et standards adaptés aux conditions climatiques
spécifiques à chaque région (normes anticycloniques).
Dégâts matériaux
Cyclone et - 125.000 cases locales endommagées dont
inondation 5.000 détruites.
Cas de la plaine Cas de la plaine Cas de la plaine d’Antananarivo - CRM Cas de la plaine
d’Antananarivo d’Antananarivo - Parmi ces 60.000 personnes, 20.000 (4.000 - CPC d’Antananarivo
o Appel de la Mairie. o Terrain d’installation des familles) ont besoin des abris temporaires sur - BNGRC Incapacité financière
o Nombre de famille tentes. la plaine d’Antananarivo. - UN Habitat des familles à
atteignant 500 o Tentes. - OIM réhabiliter les maisons
o Kit cuisine. - CARE détruites.
o Couverture (à cause du - FID
froid) - BM
o Sensibilisation pour la - UNICEF
réhabilitation et la
réintégration.
PLAN SECTORIEL HABITAT _ Madagascar 2010/2011
Renforcement des
catastrophe
Relocation des cases à
Abris
CYCLE
Reconstruction des
Foncier
Norme
A é t Réhabilitation bâtiments publics
PLAN SECTORIEL HABITAT _ Madagascar 2010/2011
3.2. Besoins du Groupe Sectoriel pour répondre aux scénarios (ou niveau de préparation
requis)
Française 62 m3 2
Française 4 familles 20
CPC 2 familles 6
- Elaboration (ou mise à jour) par les Autorités, de plans d’aménagement communaux en
précisant les zones à risque (Inondations, glissements de terrains, vents…) pour les rendre
inconstructibles et en élaborant des plans de restructuration des zones sensibles aux
catastrophes (accès aux infrastructures et équipements).
PLAN SECTORIEL HABITAT _ Madagascar 2009/2010
4. PRÉ-REQUIS
Personnel requis
Besoins Coût
Contingence Activités
Désignation Quantité Coût ($USD) Désignation additionnels additionnel
(quantité) ($USD)
Réunion de coordination Chef Groupe Sectoriel et tous 0
membres
Evaluation survol Perdiem membre 2x2j 200 Matériel de mission 2 50
Evaluation rapide Perdiem membre 5x4j 1.000 Location de voiture 5x4j 2.000
Perdiem volontaire Carburant 2.000
400 1.000 Kit mission 5 1.000
Evaluation sectorielle Perdiem membre 5x7j 1.750 Location de voiture 5x7j 3.500
Cyclone et inondation
Hébergement des sinistrés Perdiem volontaires CRM 500x30j 37.500 Transport tentes 8 régions 8.000
Kit famille 8.000 120.000
Bois de chauffe, eau 40 sites 6.000
Fonctionnement 5.000
Suivi des normes et des Membres 5x10j 2.500 Location de voiture 5x14j 7.000
besoins Carburant 3.000
5. MEMBRES ET 3W
Point focal
Partenaires Domaine Zone
Nom Téléphone Email
Secourisme, mise à disposition des tentes et des Dans tout
CRM/IFRC Dr Joss Razafindrakoto 032 05 221 07 grc@crmada.com équipements électriques, gestion des sites Madagascar
d’hébergement, recensement des sans abris
Pré-positionnement et distribution des Tarpolin, Dans tout
CARE Didier Young 032 07 810 46 didier@care.mg
réhabilitation post cyclonique, recensement Madagascar
Supervision et Gestion des sites d’hebergement Dans tout
Equipe Humanitaire
Financier
d’habitation Madagascar
USAID RANAIVOJAONA Riri 033 12 422 84 sranaivojaona@usaid.gov
es et
es
dat.mprdat@yahoo.fr ;
MAT RABE Harimanana 033 11 449 71 rabeharim@moov.mg ; Suivi, Données
Ministères et Services Techniques
rabeharim@yahoo.fr
- Réhabilitation et/ou reconstruction post Dans tout
catastrophes d'infrastructures sociales Madagascar
(sanitaire ou scolaire) bâtiments administratifs,
FID RAKOTOSAMIMANANA 032 07 579 48 rpst@fid.mg déblocages, productives, ...
- Renforcement de capacités
- Travaux HIMO contrat cash pour la "sécurité
alimentaire"
Mise à disposition des tentes, Transport et Dans tout
bngrc@bngrc.mg
BNGRC RAONIVELO Nianja 033 11 658 32 prépositionnement des tentes, évaluation des Madagascar
rattachés
sp.bngrc@bngrc.mg
besoins en Habitat
Secourisme, Dégagement, Electricité, appui au Dans tout
CPC FALY Aritiana Fabien 032 42 645 57 aritiana23@yahoo.fr montage des tentes, évaluation, déblayage pour la Madagascar
construction
PLAN SECTORIEL LOGISTIQUE _ Madagascar 2010/2011
1. OBJECTIFS
Objectifs généraux
Le Groupe sectoriel Logistique appuie les autres Groupe sectoriels pour que toutes les opérations de
secours d’urgence, provoquées par n’importe quelle crise, puissent optimiser l’utilisation des moyens
logistiques possibles et disponibles et la coordination des informations sur l’état des infrastructures. Il
est à noter que ce plan peut changer ou être modifié selon l’ampleur de l’urgence. Il vise à assurer le
déploiement de l’assistance humanitaire dans les délais les plus brefs permettant une assistance
d’urgence aux populations affectées dont celles vivant dans des zones isolées ou coupées des circuits
de communication.
Objectifs opérationnels
• Coordination et partage des informations sur l’aspect logistique avec l’équipe humanitaire ;
• Mobilisation des ressources ou appui externe au cas où le « Groupe sectoriel Logistique » est
activé entièrement ;
• Inventorier et actualiser un maximum d’offres commerciales en matière de logistique, selon les
disponibilités et les capacités de rendre des services ;
• Mettre à la disposition de tous les autres secteurs les informations les plus actualisées possibles
sur les offres existantes ;
• Participer aux évaluations après désastres;
• Appuyer et faciliter l’acheminement des moyens humains et matériels sur le terrain en temps
opportun, en qualité et en quantité, au meilleur coût, et au bon endroit ; avec un minimum de
risque possible. (procédure de dédouanement,…) ;
• Rétablir dans un meilleur délai l’énectricité, la télécommunication et les voies de communication
(routières, aériennes, ferroviaires, fluviales) coupées ou endommagées par l’aléa.
Le secteur logistique joue plutôt un rôle transversal pendant les activités pré cyclone et inondation qui consistent au rassemblement de toutes les données
nécessaires à la facilitation de la prise de décision et des interventions des autres Groupe sectoriels après le passage du cyclone et de l’inondation. Ces données
sont régulièrement mises à jour et seront mises à la disposition de tous les utilisateurs pendant la période d’urgence.
La seconde responsabilité majeure du secteur logistique estd’organiser et/ou de faciliter les activités nécessitant la mobilisation des grands moyens logistiques
incombent à la responsabilité du Groupe sectoriel logistique.
3.2. Besoins du Groupe sectoriel pour répondre aux scénarios (ou niveau de préparation requis)
Nombre total de
Coûts des
bénéficiaires à cibler
Bénéficiaires assistés besoins
Contingence (selon les Membres Niveau/type de stocks actuels Besoins additionnels requis
selon la capacité disponible additionnels
HYPOTHESES DE
($USD)
PLANIFICATION)
o Coûts de
mission de
survol ;
o Production de
cartes pour le
PAM ou
support aux autre
Toutes crises missions ; membre
o N/A o N/A o N/A 100,000
confondues o Missions par du Groupe
sectoriel
route ;
logistique
o Coûts d’un
expert pour la
coordination du
Groupe
sectoriel
PLAN SECTORIEL LOGISTIQUE _ Madagascar 2010/2011
2. Mise à jour de l’état des principaux axes routiers vulnérables à des MTPM/ARM/ Mi
coupures : villes reliées, charges maximales supportées, etc. BNGRC/MT/NGOs Novembre
3. Réapprovisionnement en pont Bailey par région : 3Km de pont Bailey MTPM
4. Révision du recensement des ports maritimes et des pistes BNGRC/OCHA/MT/ Mi
d’atterrissage : capacité respective, disponibles locales (fuel, etc.), ACM Novembre
5. Optimisation des moyens de transport via coordination des acteurs BNGRC/PAM/CPC/ Mi
humanitaires par zone géographique ONGs/Autorités Novembre
locales
6. Mise à jour du recensement des outils de support logistique : Groupe sectoriel Mi
communication, générateur, fuel disponible, espace de travail Novembre
disponible, etc.)
7. Coordination des activités de pré positionnement de vivres et de non Groupe sectoriel Mi
vivres Novembre
8. S’assurer de la disponibilité en fuel au moins pour 1 mois de Tous les Avant
fonctionnement intervenants intervention
9. Mapping des entrepôts disponibles et potentiels entrepôts PAM et membres
du Groupe sectoriel
10. Clarifier et faciliter les procédures de dédouanement des biens Démarche collective Mi
humanitaires pour les interventions d’urgence de l’équipe Novembre
humanitaire
11. Définir les critères d’identification des bénéficiaires Mi
Novembre
12. Mise à jour des fournisseurs nationaux de non-vivres Groupe sectoriel Mi
Novembre
13. S’assurer que les procédures de réquisition existent, sont BNGRC
communiquées et bien comprises par les autorités locales
4. MEMBRES ET 3W
Fidy Randrianasolo 034.05.157.17 fnrandria@mg.saro.crs.org - Réhabilitation des pistes par le système HIMO/VCT ou ACT Analanjirofo,
CRS
Fafa Razakaboay 034.05.157.34 frazakab@mg.saro.crs.org - Réhabilitation des infrastructures communautaires Androy, Atsimo
- Ces deux dernières activités dépendront les ressources disponibles Atsinanana,
Vatovavy Fitovinany
- Stocks de repositionnement.
CARE Didier Young 034.05.157.17 didier@care.mg - Appui aux missions de reconnaissance. Cote Est
- Appui à la distribution et au stockage.
Dans tout
sranaivojaona@usaid.gov.o - Participation à des missions d’évaluation
USAID Riri Ranaivojaona Madagascar
rg - Requête de financement
- Renforcement des stocks régionaux d’intervention (PIROI Réunion)
- Mise en place des stocks régionaux décentralisés (tous pays
membres)
LOGISTIQUE
Route d’Intérêt
et services
Ministères
provinciale
MTPM Ramarovelo Eloi 034 05 560 79 Dr-iel@mtpm.gov.mg - Mise à disposition de locaux disponibles pour stockage des
Dans chaque
matériels et vivres
Direction Régionale
des Travaux Publics
PLAN SECTORIEL LOGISTIQUE _ Madagascar 2010/2011
SECTEUR SANTE
Organisation Mondiale de la Santé
Ministère de la Santé Publique
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
1. OBJECTIFS
Objectifs généraux
Réduire la mortalité, la morbidité et les incapacités évitables suite aux catastrophes naturelles,
troubles sociopolitiques, et minimiser leur impact sanitaire sur la population en général et celle des
zones affectées en particulier.
Objectifs opérationnels
1. Orienter les stratégies d’intervention sur la base des évaluations et du suivi de la situation
sanitaire selon les différentes étapes de la crise humanitaire.
2. Assurer la surveillance, la prévention et la riposte aux maladies à potentiel épidémique et
autres risques sanitaires majeurs en situation d’urgence dans les zones affectées.
3. Assurer la disponibilité et l’accès gratuit aux services essentiels de santé aux populations
affectées : soins de santé primaire, santé de la reproduction (MISP), maladies chroniques et
santé mentale.
4. Établir une structure de coordination efficace des intervenants en matière de santé pour
permettre une action coordonnée et efficiente vers les priorités et besoins identifiés.
5. Assurer la coordination avec les autres Groupes Sectoriels (WASH, Nutrition, Logistique,
Abris, Protection…)
1
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
Acteurs
Hypothèse de planification disponibles Contraintes/lacunes
Eléments déclencheurs Conséquences humanitaires (Population affectée/localisation,
dégâts matériels, etc.) (liste non
exhaustive)
Un ou plusieurs des o Déplacement temporaire de 600.000 personnes affectées dont Membres du - capacités locales
éléments suivants : la population affectée ; 60.000 personnes (dont 10 800 Groupe Sectoriel affaiblies en termes de
o Pertes ou destructions de enfants moins de 5 ans et 2700 Santé : collecte et transmission
- Destruction post biens, produits et champs ;
femmes enceintes en situation de des informations ;
cyclonique de (ou coupure o Tensions sociales
(manifestation pour détresse) ont besoin d’assistance
des accès à) 50 CSB immédiate (40.000 hors Tana et - coordination des
accessibilité à la - MSanP
desservant au moins nourriture) ; 20.000 à Tana) : actions défaillante d’où
600 000 habitants dont (SURECa, SMI de un ralentissement de la
o Coupure des axes routiers région touchée)
108 000 enfants moins de 5 avec enclavement de - 40.000 hébergés dans les sites - MFA (DCSSM, réponse entraînant la
ans et 27 000 femmes certaines localités ; de sinistrés : 20.000 hors Tana CPC) nécessité de reprendre
enceintes et/ou o etc et 20.000 à Tana - BNGRC (santé) le renforcement de
- OMS capacité,
- Destruction suite à -10.000 hors Tana ayant - UNICEF
l’inondation de (ou coupure également perdu leur maison et - UNFPA - acteurs
des accès à) 10 CSB autres biens, sont néanmoins - ASOS communautaires
Besoins (non quantifiés) - CRM
desservant au moins hébergés dans des familles également affectés par
20 000 habitants dont 3600 o Abris temporaires (tentes, parents ou proches la crise.
enfants moins de 5 ans et …) ;
900 femmes enceintes o Aliments thérapeutiques et -10.000 hors Tana se trouvent
de supplémentassions, dans des localités totalement
ou les mêmes types de o Distribution alimentaire isolées pendant la phase aigue
CSB dépourvu de gratuite ciblée ; (coupure de route et autres
personnels suite au sinistre o Reconstitution des moyens accès physiques aux centres
de subsistance (bétail,
de santé).
semences,
o Besoins essentiels non
2
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
Acteurs
Hypothèse de planification disponibles Contraintes/lacunes
Eléments déclencheurs Conséquences humanitaires (Population affectée/localisation,
dégâts matériels, etc.) (liste non
exhaustive)
- Prévalence de la
Cas de la plaine d’Antananarivo
malnutrition supérieure à Dégâts matériaux
15% (en collaboration avec Idem
le Groupe Sectoriel Sur un total de 300 CSB et
Nutrition) 20CHD/CHR (dont 5 CHD2/CHR):
• 5 complètement détruits
nécessitent une
reconstruction totale et ne
sont plus fonctionnels ;
• le reste fonctionnels mais
nécessite des
réhabilitations légères à
moyennes ;
• 10 inondés dont 5 ont
1
TMB : Taux brut de mortalité
2
TMM5 : Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans (Taux de mortalité infanto-juvénile)
3
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
Acteurs
Hypothèse de planification disponibles Contraintes/lacunes
Eléments déclencheurs Conséquences humanitaires (Population affectée/localisation,
dégâts matériels, etc.) (liste non
exhaustive)
leurs stocks de
médicaments
complètement avariés du
fait des inondations du
magasin (PHAGECOM) ;
• 5 ont leurs réfrigérateurs
détériorés et non
fonctionnels
- 2 CHD endommagés mais
fonctionnels
Période
4
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
1. Niveau communautaire :
• 3 agents communautaires de santé par fokontany, formés en secourisme
• 1 secouriste communautaire par fokontany.
2. Niveau structure sanitaire (fixe ou mobile) :
• 1 structure sanitaire pour 10 000 personnes
- au moins deux Agents techniques
- taux d’utilisation des formations sanitaires dans une période déterminée: 4 fois à la normale
3. Niveau de référence
1 hôpital de référence (centre hospitalier) pour 50 000 personnes avec :
- 1 technicien de laboratoire.
3.2. Besoins du Groupe Sectoriel pour répondre aux scénarios (ou niveau de préparation requis)
Les besoins du Groupe Sectoriel sont calculés par scénario de crise et sur la base de ses standards et ses hypothèses de planification.
5
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
o Assurer la réponse aux besoins Groupe o 0 Kits IEHK 0 personne o 2 Kits IEHK 175,000
sanitaires urgents de 20 000 Sectoriel/OMS o DOT, PCT
Inondation personnes (sinistrées et sans o PEC gratuite des 20 sinistrés
(plaine de abris). hospitalisés (0,1%)
Tanà) o Assurer l’accès continu à des 4,000
soins préventifs et curatifs de
santé incluant la SR aux 100 Groupe 0 0 personne Vaccins, MII, autres intrants pour PEC 135,000
000 personnes servies par les Sectoriel/UNICEF enfants (18% des 100 000 habitants
CSB non fonctionnels des dans les zones affectées et les sites
zones affectées par l’inondation
3
Niveau/type de stock disponible : stock physique non disponible, mais ressources financières et techniques mobilisables immédiatement.
6
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
o Assurer la prévention, la
surveillance et la riposte aux
épidémies dans les zones Groupe 0 0 personne
affectées. Sectoriel/OMS
Groupe 1500 kits 1500 femmes Kits SR d’urgence et Kits hygiène, 58,500
Sectoriel/UNFPA individuels enceintes et venant dépend résultats rapide (23% des
(accouchements d’accoucher 100 000 habitants dans les zones
et hygiène) affectées et les sites)
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
Redynamiser et revaloriser la plate Groupe Sectoriel Santé (GS) D’ici décembre 2010
1 forme de coordination du Groupe
Sectoriel santé à chaque niveau.
Partager aux membres du cluster BNGRC (Santé) D’ici décembre 2010
2. santé la cartographie des partenaires
présents dans tout Madagascar.
Mettre à jour les outils de gestion : Groupe Sectoriel Santé (OMS, D’ici décembre 2010
3. Fiche d’évaluation approfondie du SURECa)
cluster santé
Tenir un atelier d’élaboration du Groupe sectoriel santé D’ici Décembre 2010
curriculum de formation en matière de
santé pour les Comité GRC au niveau
région, district, commune.
4
Former les comités GRC et les SMI SURECa, avec l’appui des Juillet 2011
de la région d’Analanjirofo et partenaires (OMS)
Atsinanana sur la GRC en matière de
santé.
Impliquer les comités GRC des Groupe sectoriel santé Aout 2011
5. régions et district dans la formation
des comités GRC des communes.
Partager aux 22 DRS et 111 Districts SURECa, avec l’appui des D’ici Décembre 2010
le canevas de surveillance partenaires (OMS, UNICEF, CRM)
6 épidémiologique spéciale (avec
guide) à appliquer en cas de
catastrophes naturelles.
Reconstituer l’Equipe Médicale SURECa D’ici décembre.2010
d’Intervention Rapide (EMIR) pour la BNGRC
ville d’Antananarivo DRSP Analamanga
7
Santé Militaire/CPC
SDSP Tana Ville
CRM
Renforcer le système de PEC des MSanP(SURECa, Sce SR), continue
8 urgences obstétricales UNFPA, ONGs
Pré-positionner des stocks d’urgence Membres du Cluster Selon la crise
9
Centraliser les informations sur les SURECa, tous les membres du D’ici Décembre 2010
stocks de médicaments et Cluster
10
consommables médicaux des
membres du Cluster au SURECa
Former les prestataires de service MSanP (SURECa, Sce SR) Dès décembre 2010
des régions exposées sur le MISP UNFPA, ONUSIDA, ( Collab
11 (DMU), la PEC médicale de la Groupe Sectoriel Nut)
malnutrition sévère, la prise en charge
IST/VIH/SIDA et violences sexuelles.
Former les coordonnateurs DMU MSanP(SURECa/Sce SR) Novembre 2010
12
(Equipe Pays) UNFPA, CRM, FISA,
Former en DMU les Coordonnateurs MSanP (SURECa/ Sce SR) Mi novembre 2010-
13 régionaux de CRM, Chefs SMI, FISA, UNFPA, CRM, FISA, Début Décembre 2010.
dans 22 Régions
Partager aux membres du cluster BNGRC (Santé) Fin Novembre.
14 Santé les échantillons de support IEC
disponibles au niveau du BNGRC.
Inventorier les messages et supports Membres du Cluster santé D’ici mi Décembre
IEC en matière de Santé, disponibles
15
au niveau de chaque membre du
Cluster Santé, et les centraliser au
8
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
SURECa.
Reproduire et diffuser des messages Groupe Sectoriel Santé Période pré cyclonique
16 IEC sur les risques sanitaires liés aux
cyclones
Designer les 10 représentants du Chef de file GS (SURECa),
17 Mi Décembre ou Janvier
Cluster qui participeront a la formation Cluster Lead (OMS), BNGRC et
sur l’évaluation rapide multisectorielle. Partenaires
Tenir un atelier d’harmonisation du Groupe Sectoriel Santé Mi Décembre
cadre de collaboration entre les Dr Arthur (OMS), Chef SURECa
18
intervenants dans le Cluster santé
(Ministères- SNU -ONGs)
3.4.
9
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
10
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
Fiche
conjointe
d’ERM
Evaluation sectorielle
Evaluation sanitaire approfondie Membres du Groupe Sectoriel Questionnaire OMS
Santé standard
Evaluation pré-crise des besoins Membres du Groupe Sectoriel Questionnaire OMS
de santé Santé spécifique
Evaluation des ressources et Membres Groupe Sectoriel Formulaire UNICEF
services sanitaires des zones Santé HeRAMS4
affectées adapté
Evaluation de la performance du Membres du Groupe Sectoriel Formulaire UNFPA
système de santé dans les zones Santé spécifique
affectées
Surveillance hebdomadaire des MSanP(SURECa/SMI,SSEpi), Système
maladies à risque épidémique OMS, ONGs d’alerte OMS
épidémique
Enquête de mortalité OMS, UNICEF Formulaire OMS
spécifique
Evaluation des besoins en santé OMS, UNICEF Guides et UNFPA
maternelle questionnaires
spécifiques
4
HeRAMS : Health Ressource Availability and Mapping System
11
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
4. PRE REQUIS
Equipement/intrants requis
Coût unitaire Coût total ($)
Désignation Unite Quantité Durée (j) Montant ($)
($)
Dose de vaccin unité 15 000 0,02 1 300 300
1 200 0 0
13
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
9 600 0 0
Kit Chirurgical (kit A et kit B) pour 100 personnes 1 22 000 22 000,00 22 000,00
14
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
5. MEMBRES 3W
Point focal
Partenaires Quoi ? Où ?
Nom Téléphone Email
15
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011
Point focal
Partenaires Quoi ? Où ?
Nom Téléphone Email
0320522102
22
TATA Venance d’hébergement et gestion des déchets de soins au
niveau des formations sanitaires régions
033 14 797 71 minsansags@moov.mg
16
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11
OBJECTIFS
OBJECTIF GENERAL
L'objectif global est d'assurer la protection contre la discrimination, la négligence, l'exploitation, la violence et
les abus pour les groupes les plus vulnérables touchées par la crise humanitaire.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Volet assistance
9 Mettre en place un système opérationnel de « protection » des populations affectées, dont les
victimes de violences et d’abus par une prise en charge respectueuse des standards humanitaires
Assurer à ce que l’assistance humanitaire soit gérée de façon équitable, transparente et non-
discriminatoire
Assurer que les besoins de protection spécifiques aux personnes et groupes les plus
vulnérables soient pris en compte avant, pendant et après les catastrophes
Assurer que toutes les populations affectées, particulièrement les femmes, les enfants et les
plus vulnérables, bénéficient d’une protection et assistance adéquate particulièrement dans
les sites d’hébergement temporaire, établis et gérés dans le respect des normes
internationales
Veiller à l’intégration des aspects relatifs à la « protection», dont celles liées au genre, dans
les interventions mises en œuvre par les autres secteurs de réponse (clusters), dont, mais pas
exclusivement…
- Avec le secteur Education, mobiliser les acteurs sociaux pour le soutien des élèves et personnel
éducatif ainsi que pour le suivi des élèves ne revenant pas en cours pour prévenir la
déscolarisation et les situations d’exploitation
- Avec le secteur Santé, veiller à la référence des personnes à risque aux structures de santé et au
suivi des personnes souffrant de traumatismes ou victimes d’abus , notamment de violences
sexuelles et leurs références aux services spécialisés, sociaux ou d’assistance juridique
- Avec le secteur Sécurité alimentaire, veiller à l’assistance immédiate et à la surveillance des
personnes et groupes vulnérables depuis les premières heures de l’alerte
- Avec le secteur Sécurité alimentaire, évaluer les besoins en soutien des groupes vulnérables par
la prise en charge des besoins de survie, dont celle des stocks, du petit bétail et volailles
- Avec le secteur Eau et Assainissement, assurer que les points d’eau, douche et toilettes
provisoires soient placés dans des lieux sécurisés pour l’utilisation par les femmes, adolescents
et enfants, particulièrement à proximité des écoles et des Espaces Amis des Enfants
- Avec le secteur Habitat, supporter la mise en place d’abris temporaires respectueux de l’intimité
(prévention de la promiscuité) des personnes et familles, ainsi que d’hébergements particuliers
pour les femmes et jeunes filles isolées
- Avec le secteur Logistique, veiller à ce que les lieux et personnes isolées puissent être
désenclavées dans les délais les plus brefs pour bénéficier de l’assistance d’urgence
- Avec les partenaires du secteur de communication, assurer que les informations, dont celles
relatives à l’assistance humanitaire et de reconstruction soient mises à la disposition de tous, par
les moyens appropriés dont la mobilisation des média et des réseaux d’organisations
gouvernementales et de la société civile
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11
Mobiliser et mettre à disposition les soutiens techniques et services appropriés pour garantir
une référence et prise en charge adéquate et dans les plus courts délais des victimes de
violence et abus, notamment dans les domaines médical, psychosocial et légal et pour le
renfort des structures d’accueil des plus vulnérables, dont les jeunes enfants, les personnes
souffrant de handicaps ou de maladies chroniques
9 Surveiller, identifier, documenter, traiter, et dénoncer les abus et violations des droits humains,
particulièrement ceux affectant les groupes les plus vulnérables à l’impact des crises et catastrophes
Plaidoyer pour que des enquêtes indépendantes soient diligentées sur tous les cas d’abus et de
violation des droits et que les abus et violations soient dénoncés par les autorités compétentes
Assurer que les victimes de violence et de violation aient accès à une assistance rapide et appropriée
(traitement médical, abri, assistance juridique, etc.) dont un accès à la justice le cas échéant
Supporter la documentation et le suivi des abus et violations des droits humains et de l’assistance aux
victimes
Mise en place de mécanismes de feedbacks des communautés aux réponses de catégories 4 par
exemple, car c’est lourd et couteux et il faut que les ONGs soient intéressées.
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11
Hypothèse de planification
Eléments déclencheurs Conséquences humanitaires (Population affectée/localisation, Acteurs disponibles Contraintes/lacunes
dégâts matériels, etc)
Conséquences humanitaires Dégâts humains :
Un ou plusieurs des Manque de capacité au
éléments suivants : Détérioration / perte d’un environnement protecteur, 200 000 sinistrés dont 100 000 de Administrations niveau national en
9 600 000 sinistrés dont particulièrement pour les enfants et groupes 0 à 18 ans et 36 000 enfants de décentralisées (CUA, matière de protection,
340 morts, 150 vulnérables, dégradation de la cellule familiale avec moins de 5 ans communes, districts, notamment en situation
blessés, 100 disparus, des risques accrus de violences intrafamiliales fkt, personnels de d’urgence, d’assistance
enfants séparés /non 10 % de sans abris de plus d’une police et de pour les victimes de
accompagnés Séparations familiales, fugue, disparitions d’enfants semaine = 20 000 dont 10 000 de gendarmerie) violence et d’abus
moins de 18 ans et 3 200 de
- Messages Conditions d’hébergement des déplacements moins de 5 ans Congrégations Capacités insuffisantes
discriminatoires émis par propices aux abus et violations religieuses en protection au sein
les leaders, les autorités Les enfants sont séparés de leurs des agences
ou véhiculés par les média Augmentation des vols, pillages et d’actes de familles et les enfants sans Associations de onusiennes
violence impliquant les enfants et les jeunes supervision de leurs familles femmes
- Demande d’assistance (orphelins, enfants travailleurs, Manque de partenaires
par les partenaires des Augmentation des violences commises contre les étudiants) privés d’assistance Foyers sociaux et internationaux et
zones affectées groupes les plus vulnérables, plus particulièrement d’urgence. centres nationaux de protection
les femmes et les enfants d’hébergement
Région Les groupes vulnérables et les (orphelinats, centres Accès difficile aux
Conditions d’hébergement dans les sites groupes minoritaires font face à d’accueil, centres de personnes affectées
District d’hébergement temporaires propices à une discrimination, sont négligés, jour) par les désastres
5000 personnes sans l’augmentation des violences faites aux femmes, victimes d'exploitation, de violence naturels
abris dans la même zone notamment de nature sexuelle et d’abus. Réseaux de protection
dans les 48h qui suivent de l’enfant Manque d’approche
l’alea Besoins (non quantifiés) Dégâts matériels et impacts sur les protection transversale,
Prévention, identification, surveillance, dénonciation services Travailleurs sociaux, résultant en l’absence
et documentation des cas d’abus et de violations de l’état et du secteur de données
(dont les violences sexuelles et les situations Habitations endommagées ou non-gouvernemental compréhensives et
d’exploitation) détruites ; écoles et centres de dont SPDTS multisectorielles
santé non fonctionnels ; forces de (genre, âge, etc.)
Soutien psycho social, prise en charge médicale et l’ordre inopérantes et justice non Centre d’Ecoute et de
assistance juridique pour les victimes fonctionnelle Conseil Juridique Absence de
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11
Hypothèse de planification
Eléments déclencheurs Conséquences humanitaires (Population affectée/localisation, Acteurs disponibles Contraintes/lacunes
dégâts matériels, etc)
CRM mécanismes de
Prévention des séparations familiales et aide à la Institutions accueillant des enfants référence.
réunification familiale des enfants séparés. places détruites ONGs dont ENDA OI,
SAGE, VS, SPDTS, Manque de données
Manque de connaissance et/ou de compréhension Circuits d’assistance insuffisants Groupe de base
des droits humains et des obligations légales ou dysfonctionnels Développement
correspondantes par la population et l’Etat. Peu de programmes et
Biens personnels détruits affectant financements pour
Forces de sécurité en incapacité de protéger la les possibilités de relèvement renforcer l’état de droit.
population dans la situation de crise rapide des familles et groupes les
plus vulnérables Acteurs, gouvernement
Manque d’institutions et mécanismes indépendants et autres clusters peu
pour défendre les droits humains (CNDH et Documentations perdues ou de notion sur la
services de réclamations) et accès difficile à la détruites (papiers d identité, protection
justice pour les victimes d’abus et de violations des certificats de naissance ou de
droits de l’homme nationalité, carnets de santé, effets
scolaires…)
Non compatibilité des lois nationales applicables
pendant des urgences avec les normes Secteur économique local
internationales et/ou non application des durablement affecté
dispositions légales
Localisation (régions concernées)
13 régions
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11
Standard minimum
Les partenaires humanitaires s’appuieront sur le principe énoncé par le Secrétaire Général des Nations Unies selon lequel les risques et le potentiel de
catastrophes liés aux dangers naturels sont fortement influencés par les niveaux de vulnérabilité préexistant et par l’efficacité des mesures entreprises pour
prévenir, atténuer et préparer à ces catastrophes.
Les normes minimales pour la protection des personnes affectées par les situations d’urgence, dont celles affectées par les désastres naturels s’appuieront sur les
recommandations du …
- IASC sur La protection des personnes affectées par les catastrophes naturelles, Les directives opérationnelles sur les droits de l’homme et les catastrophes
naturelles de l’IASC, 2006
- Rapport du Secrétaire Général à l’Assemblée Générale « Sur la coopération internationale en termes d’assistance humanitaire dans le domaine des
catastrophes naturelles, du secours jusqu’au développement », A/60/227
- Rapport du Représentant du Secrétaire Général sur les Droits de l’Homme des Personnes Déplacées dans leur Propre Pays, E/CN.4/2006/71
- Engagements principaux pour les enfants (CCC)
Besoins du cluster pour répondre aux scénarios (ou niveau de préparation requis)
1. Disposer d’un mapping des services disponibles et des partenaires pouvant être mobilisés pour la réponse dans les urgences
2. Besoin d’outils d’évaluations des besoins en protection et de documentation des abus et violations commis dans le contexte d’urgence.
3. Besoin d’un système standard d’identification des personnes et des groupes vulnérables au niveau national pouvant être mis en œuvre au niveau
décentralisé
4. Avoir un système de recherche familiale pour retrouver les personnes disparues, en particulier les enfants particulièrement en cas de déplacement interne
soudain
5. Renforcer les acteurs de protection au niveau communautaire pour la mise en œuvre des activités de sensibilisation sur les risques accrus d'exploitation et
les abus sexuels dans le contexte d'urgence.
6. Avoir des mécanismes de réponse et des capacités de déploiement rapide des intervenants (travailleurs sociaux, personnels juridiques, médical etc.) sur
les zones affectées pour assurer une assistance rapide des groupes les plus vulnérables et les victimes de violence, d’abus et d’exploitation
7. Assurer les liens avec les autres secteurs/clusters
8. Disponibilité des ressources financières, ressources matérielles et humaines
9. Disponibilité des fournitures et du système logistique en place pour la distribution rapide
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11
Défraiements des
ressources humaines à
Travailleurs sociaux au niveau
Surveillance de 40 000 enfants de UNICEF / 10 000 familles dont 40 000 mobiliser et
central et régional ; animateurs
moins de 18 ans SPDTS enfants éventuellement déplacer
communautaires
pour le suivi des
populations affectées
Défraiements des
Prise en charge médicale, juridique et UNFPA / Réseaux de protection de l’enfant,
Victime de violations et professionnels mobilisés
sociale des victimes d’abus et de PNUD / centres d’écoute, cliniques
d’abus pour le traitement et le
violences UNICEF juridiques et avocats
suivi des dossiers
Budgétisé
Assistance spécifiques pour les : kits PEP par NOMBRE de districts Toute victime de violence
sous le volet
victimes de violences sexuelles UNFPA affectés sexuelle
santé
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11
10. Développer et multiplier les outils d’évaluation Membres sous cluster Juin 2011
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11
16. Formation de points focaux sur les aspects relatifs au UNFPA 31 janvier
genre dans les différents clusters 2011
18. Mobiliser les réseaux de jeunes pour la mise en UNICEF Jeune Février 2011
œuvre d’activités de prévention des actes de
délinquance pendant les urgences et les actes de
violences contre les enfants
22. Mener des séances d’information auprès des équipes Cluster Protection / Sous En 2011
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11
Disposer des premières informations sur les dégâts dans Cluster Protection 3 jours après le
les 72 heures (évaluation rapide) (lien avec évaluation avec le MinPAS et le passage de l’aléa
rapide multisectorielle) BNGRC
Tenir une réunion spéciale pour l’organisation de la Membres du Cluster 3 jours après le début
réponse Protection de l’urgence
En fonction des résultats de l’évaluation rapide, organiser Membres du Cluster 1 à 7 jours après le
la réponse avec les partenaires opérationnels dont ceux Protection début de l’urgence
du sous cluster GBV et du sous cluster Protection de
l’Enfant
Planifier l’organisation des actions au niveau terrain avec Cluster Protection A partir du 2ème jour
les partenaires institutionnels, dont le MinPAS et le avec le MinPAS et le jusqu’à la huitième
BNGRC BNGRC en lien avec semaine
les communes ou
districts concernés
Assurer la mise à l’abri des personnes les plus Responsables des 1 à 7 jours après le
vulnérables, dans le respect de l’intimité et avec des abris (Communes, passage de l’aléa
espaces particuliers pour les femmes et jeunes filles BMH, BNGRC si
isolées opérationnel)
Déployer du personnel spécialisé dans les zones MinPAS / Cluster Maximum A partir de 7
affectées Protection jours l’aléa
Activation du système de signalement et de références Partenaires
des cas de violences sexuelles opérationnels UNFPA
Mettre à disposition des espaces pour les Espaces Amis Communes, FKT Maximum A partir de 7
des Enfants/ « sahan’ny ankizy » dans les zones touchés jours l’aléa
affectées
Assainir et mettre aux normes les espaces rendus UNICEF gouvernance Au fur et a mesure de
disponibles et WASH + la mise à disposition
communauté
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11
PRÉ-REQUIS
Travailleurs 9,000
sociaux +
Idem
Réunification familiale autorités locales
De 5 à 10
3000 par mois
pour trois mois
Prévenir, identifier, surveiller, Travailleurs
sociaux + Mobilisation d un
dénoncer et documenter tous
autorités locales maximum d
les cas de mauvais traitements,
acteurs
de violence et d’exploitation
Capacity building Volontaires et 10 000
partenaires
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11
MEMBRES ET 3W
Point focal
Partenaires Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
Lead
Syndicat des
Norotiana vulnérables dont les Boeny, Anosy
Professionnels
femmes et les enfants Haute Matsiatra
diplômés en Travail
Diana, Atsimo Andrefana
Social (SPDTS)
Betsiboka, Sofia
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11
Point focal
Partenaires Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
Sava, Androy
Lutte contre
groupedeveloppement@blueli l'exploitation sexuelle
ONG Groupe Fabiene 22 613 98 Antananarivo, Nosy Be
ne.mg des enfants
développement ARNOULD 032 503 97 47 Mahajanga
Réinsertion de jeunes
prostituées
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11
Point focal
Partenaires Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
Dr Mathilde
ONG SOS Victimes mrabary@yahoo.fr Centre d'écoute, de
RABARY 032 02 419 01 Chefs lieu des régions
du non droit conseils et d'action
Maitre Maria acatmadagascar@yahoo.fr Lutte contre les Tana, Mahajanga,
ONG ACAT 033 12 118 77
RAHARINARIV violations des droits de Sambava, Toliara,
Madagascar
ONIRINA l’homme Manakara, Toamasina
Scolarisation des
Villages d'Enfants de Mme Jeanne 033 11 578 48
enfants démunis et Antananarivo et régions
Madagascar RAVAOARISOA 06 60 63 18 59
soutien familial
Handicap Suivi des personnes
International souffrant de handicap
RALAITAFIKA 032 04 069 04 ralaitafikahanitra@yahoo.fr Suivi des enfants des
Association Lakana Antananarivo
HANITRA 020 24 554 15 rues
Réseau de protection
Dr Aristide et Dr celltaiza@yahoo.fr Promotion et protection
des enfants Antananarivo
Paul des enfants
Tana TAIZA
Identification des
Ministère de la
personnes et groupes
Population et des National
vulnérables, facilitation
Affaires Sociales
de leur prise en charge
Analamanga, Haute Matsiatra,
Jerry Dominique Vakinankaratra, Atsimo
PACTE Ministère du pactemada@yahoo.fr
Gouvernement
Point focal
Partenaires Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
A Véronique
Ministère de la v.rabodoniaina@yahoo.fr
RABODONIAIN 033 117 30 78 National
Justice
M. Francia
Action sociale dans la
Tolotra Commune Urbaine
CUA/BMH 033 12 642 41 commune urbaine
Nomenjanahary Antananarivo
d'Antananarivo
BNGRC Gestion des Risques et
M. Raymond 034 05 480 02 /
Secrétaire Exécutif Catastrophes, Point National
Andriatahina 034 05 580 04
Adjoint Focal Secteur Protection
PLAN SECTORIEL Agriculture et Sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011
1. OBJECTIFS
Objectifs généraux
o Relancer l'Agriculture (Agriculture, Elevage, Pêche, Infrastructures Agricoles) et ;
Objectifs opérationnels
o Rétablir les réseaux des aménagements hydro agricoles, en priorisant les réseaux
traditionnels endommagés (barrages et canaux en terre, siphon en bois, etc.)
o Rétablir les principales pistes rurales d’approvisionnement des marchés pour la reprise
des circuits des produits agricoles, essentiellement de rente (litchi, banane, vanille,
poivre et café)
o Rétablir les capacités matérielles de production pour la saison suivante (semences,
intrants, petit matériels agricoles)
o Rétablir les étangs de pisciculture ; disponibilité d’alevins et équipements de pêche
o Rétablir le cheptel de base (ovins, caprins, bovins, porcins) et du petit élevage (volailles,
petits mammifères, apiculture)
o Faire une enquête sur la production agricoles et un diagnostic sur la sécurité alimentaire
afin de prévoir une éventuelle crise ou difficulté alimentaire dans les prochains mois
o Surveiller la sécurité alimentaire à travers une évaluation rapide initiale de la sécurité
alimentaire.
o Répondre aux besoins alimentaires immédiats des ménages ayant perdu leurs moyens
d’accès à la nourriture
1
PLAN SECTORIEL Agriculture et sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011
Cas de la plaine d’Antananarivo et de l’Aloatra Cas de la plaine d’Antananarivo Cas de la plaine d’Antananarivo Cas de la Cas de la plaine d’Antananarivo
9 Présence d’un cyclone à partir de catégorie 4 9 Déplacement de 9.000 personnes vivant de plaine 9 Capacité locale et nationale
(vitesse de vente > 210 km/h), l’équivalent du 9 Destruction des champs de cultures – l’agriculture urbaine d’Antananarivo affaiblie en termes de
cyclone tropicale intense, qui traverse la bande agriculture urbaine (vivrières et de 9 30 – 40 % des champs de cultures (riziculture, 9 MinAgri collecte et transmission
centrale de Madagascar. rente) cultures vivrières) inondées ou détruites 9 FAO d’information (remplacement
9 Présence de plus de 2 cyclones successifs en 9 Augmentation du risque épidémique de 9 PAM de la majorité des autorités
espace de quelques jours, qui traversent la bande choléra, rougeole, maladies 9 CRS décentralisées, budget de
centrale de Madagascar 9 Déplacement temporaire de la 9 CARE fonctionnement limité, etc)
9 Positionnement de la zone de convergence population 9 ADRA
intertropical (ZCIT) pendant plus de 10 jours Inaccessibilité aux services sociaux de base 9 RTM
9 Atteinte du seuil d’alerte de l’APIPA 9 GRET
9 CRM
2
PLAN SECTORIEL Agriculture et sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011
Dans l’établissement des standards, chacun des intervenants du secteur s’est assuré de la prise en
compte des principes généraux du projet Sphère, assurant ainsi la compréhension des différents
besoins, vulnérabilités, intérêts, capacités et stratégies d’adaptation des hommes et des femmes et des
différents effets de la catastrophe sur les populations affectés.
Densité Product
Quantité de Rendeme
Spéculati Superfic de ion
semence nt moyen
on ie (are) semis estimée
nécessaire (g) (kg/are)
(g/are) (Kg)
Pomme
0,25 4000
de terre
Carotte 0,25 7,5 30 200 50
Choux
0,25 2 8 200 50
pommé
Choux
0,25 2 8 150 37,5
fleur
Aubergine 0,25 1 4 200 50
Petsai 0,25 2 8 200 50
Poireau 0,25 3,75 15 200 50
Poivron 0,25 2 8 200 50
Salade/La
0,25 1,25 5 70 17,5
itue
Tomate 0,25 0,5 2 150 37,5
Oignon 0,25 12,5 50 200 50
Pour une superficie totale de 136,5 ares, les paysans peuvent cultiver des plantes sources
d’énergie (riz, maïs), de protéines (haricot) et d’oligo-éléments (potagers) pouvant éviter une éventuelle
crise de malnutrition après le passage du désastre. Toutes ces plantes sont de cycle court allant de 2 à 4
mois.
Pour une famille composée de 6 personnes, la production en riz est suffisante pour 3 mois et
celle en maïs pour 2 mois. Elles assurent donc au total une d’autosuffisance alimentaire de 5 mois.
Toutefois, les paysans peuvent commencer déjà à reconstituer leurs cultures en plantes à tubercules
comme la patate douce qui est aussi de cycle moyen, en utilisant les boutures déjà existantes sur place.
Environ 45 kg de légumes par famille pourraient être produites sur une parcelle de 2,5 ares.
Selon les tableaux ci-dessus, le paquet minimum par famille est composé de :
- semence de riz : 4,5Kg, ce qui donne une dose de 20 kg/ha
3
PLAN SECTORIEL Agriculture et sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011
- semence de haricot : 3Kg, ce qui donne une dose de 75 kg/ha
- semence de maïs : 3Kg, ce qui donne une dose de 20 kg/ha
- et semence de cultures potagères : 5g par spéculation, et pour 3 spéculations par ménage, soit
au total 15g de ménage.
Le rendement en VCT d’une personne par jour est de 15 mètres linéaire. L'effectif des
bénéficieras est constitue de 40% du sexe masculin et 60% du sexe opposé)
e. Ouverture des pistes rurales, traitement des points de coupure (éboulement, ponts en bois, etc.)
Le rendement d’une personne (homme ou femme) par jour est de 3 mètres linéaires.
A. Activités en Agriculture
Les activités sont donc constituées par les six composantes suivantes :
1. Fourniture en semences de riz, maïs, haricot, pomme de terre (pour la Région d'Analamanga) et
de maraîchage. Pour le manioc, les expériences passées ont montré que les gens n’ont pas
besoin de boutures, ils peuvent toujours se servir des restes de boutures locales.
2. Réhabilitation post-catastrophe : curage des canaux d’irrigation et de drainage par VCT et/ou
Argent Contre Travail (ACT)
3. Ouverture des pistes rurales utilisées pour l’approvisionnement des marchés en produits
agricoles, par VCT et/ou ACT)
4. Approvisionnement en alevins
5. Remplacement des pirogues, des filets et accessoires et ;
6. Remplacement petit matériel agricole
Semences
Toutes les superficies totales sont issues des chiffres officiels du dernier recensement agricole en
2005, mené par le MAEP. Le calcul se limite aux 12 régions concernées cités et retenus pour le
scénario
Pour les cultures maraîchères, en général ces cultures ne subissent pas de pertes, car soient
elles ne sont pratiquées que très peu dans les régions concernées, soit elles se trouvent sur des endroits
non vulnérables aux inondations. L’intervention ne consiste pas donc à compenser les pertes, qui
n’existent pas évidemment, mais plutôt à approvisionner les ménages affectés en semences potagères
qui vont leur permettre pour les prochains mois à la fois à satisfaire les besoins en oligo-éléments
(Sécurité alimentaire) et surtout à améliorer la trésorerie des ménages dans un court laps de temps.
4
PLAN SECTORIEL Agriculture et sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011
Distribution ciblée ou distribution générale de ration familiale composée de 450 g de céréales, 100 g de
légumineuse et 35 g d’huile par personne par jour pendant une durée minimum de 15 jours,
préférablement 4 semaines.
La superficie totale où des réseaux hydro-agricoles traditionnels sont supposés existants a été
prise toujours à partir du dernier recensement agricole
Avec 2kg de riz blanc et 300g de légume sec par homme-jour, les besoins s’élèvent donc à :
L’estimation de cette longueur se base sur l’hypothèse suivante : 65 districts concernés, les
expériences passées ont montré 40km en moyenne de longueur totale de piste ayant présenté des points
noirs par district. Soit donc 2 600 km de pistes coupées, et avec la présupposée de 20% de tronçons
représentant des points noirs, on retrouve 520 km de longueur à traiter.
Avec 2kg de riz blanc et 300g de légume sec par homme-jour, le besoin s’élève pour les activités
de VCT de réhabilitation des pistes :
Type de Besoins en
Quantité/jour
ration vivres (t)
Riz blanc 2 kg/hj 350
Légume sec 0,3 kg/hj 52
a. Alevins
Besoin en
Nombre total d’alevins Eleveurs % perte
alevins
135 994 9 651 80% 108 795
Pourcentage
Nombre total de filets Besoin
de perte
Filet senne : 15 394 20% 3 788
5
PLAN SECTORIEL Agriculture et sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011
A priori, aucun stock d’intrants (semences) et de matériel de pêche n’est disponible. Pour les stocks
de vivres, ils existent mais leur destination finale est orientée aux sinistrés regroupés dans des sites.
C’est à dire que les autres secteurs (nutrition, etc.) vont les prendre en charge.
6
PLAN SECTORIEL Agriculture et sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011
Evaluation sectorielle :
Evaluation de la situation Fiche
PAM, FAO, CARITAS, CARE,
alimentaire en situation spécifique PAM/FAO
CRS, ADRA
d’urgence (EFSA) EFSA
Diagnostic des Récoltes Fiche de
PAM, FAO, CARITAS, CARE,
diagnostic de PAM/FAO
CRS, ADRA, RTM
récolte
7
PLAN SECTORIEL Agriculture et sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011
4. PRE-REQUIS
Personnel requis Equipement ou intrants requis
Besoins Coût Disponible Coût stock
Activités
Désignation Quantité Coût ($USD) Désignation additionnels additionnel en stock disponible
(quantité) ($USD) (quantité) ($USD)
Distribution familiale Ressources 100 144,000 Vivres PAM 3,540MT 3,800,000 1400 MT 1,065,000
ciblée DCF internes et
externes Biscuits HEB - 22 MT 38,000
Réhabilitation Ressources 60 90,000 Semences et intrants 80 000
internes et agricoles
externes
Vivres (VCT) PAM 3,300 MT 2,500,000
Total 160 234,000 6,380,000 1,103,000
D. MEMBRES ET 3W
Point focal
Qui ? Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
MinAgri Randriana Victor 033 11 272 87 - -
Ralph Andrianiaina 22 416 41 cneagr@cneagr.mg - Evaluation des dégâts par les DRDR : sur les cultures et les infrastructures agricoles
MinAgri GENIE RAZAFINJATO - Identification des intrants nécessaires
22 régions
RURAL - Distribution des semences et des outils agricoles selon leur disponibilité
- Encadrement technique : cultures et infrastructures
Mamisoa Rapanoelina 22 361 50 ucs@fid.mg - Reconstruction ou réhabilitation d’infrastructures sociales (sanitaires ou scolaire), de
032 07 233 30 déblocage ou productives, dans le cadre de réponses aux chocs ou de la décentralisation
FID - Renforcement de capacité 22 régions
Achille Razakatoanina 0 32 02 277 11 rfdc@fid.mg - Travaux HIMO contre cash en protection sociale dans le cadre de réponses aux chocs
- L’évaluation et la surveillance des dégâts subis par les récoltes.
FAO Louis Muhigirwa 032 71 008 06 Louis.muhigirwa@fao.org - La mobilisation et la coordination du soutien des donateurs pour la relance agricole. 22 régions
- La coordination des activités agricoles
- Evaluation et analyse de vulnérabilité
Maherisoa.Rakotonirainy
Maherisoa Rakotonirany 032 07 136 92 - VCT : ration de protection de semences, réhabilitation des réseaux hydro agricoles
PAM @wfp.org 22 régions
Nicolas Babu 03 207 137 27 traditionnels, réhabilitation de pistes rurales
Nicolas. Babu@wfp.org
- Enquête, évaluation et analyse des données après les aléas
CARITAS 22 271 78 - Distribution des semences, couplée à la distribution alimentaire (cf. Nutrition)
BODOSOA Lakermance caritasm@moov.mg 22 régions
032 04 148 33
CRS -
ADRA -
RTM -
CARE Didier Young 032 07 81046 didier@car.mg -
Ranaivojaona Riri 033 12 422 84 sranaivojaona@usaid.gov - Participation à des missions d’évaluation
USAID .mg - Requête de financement
8
PLAN SECTORIEL NUTRITION _ Madagascar 2009/2010
1. OBJECTIFS
Objectifs généraux
Eviter une détérioration de l’état nutritionnel des populations affectées
Objectifs opérationnels
• Conduire une évaluation rapide pour estimer la sécurité alimentaire des ménages et l’état
nutritionnel des enfants de moins e 5 ans
• Répondre aux besoins alimentaires immédiats des ménages ayant perdu leurs moyens
d’accès à la nourriture
• Mettre en place ou renforcer les services de dépistage et prise en charge de la malnutrition
acute
• Quantifier à travers enquêtes quantitatives l’état nutritionnel des enfants de moins de 5 ans
• Organiser et mettre en œuvre distribution des aliments (farines) enrichis pour les femmes
enceintes et allaitantes et les enfants en Malnutrition Modérée
• Equiper les centres de santé, en personnel formé, aliment thérapeutique, et médicaments
pour la prise en charge de la malnutrition aigue sévère
Evolution temporelle
o 3 mois-
PLAN SECTORIEL NUTRITION _ Madagascar 2009/2010
3.2. Besoins du Groupe Sectoriel pour répondre aux scénarios (ou niveau de préparation requis)
Nombre total de
Coûts des
bénéficiaires à cibler
Bénéficiaires assistés besoins
Contingence (selon les Membres Niveau/type de stocks actuels Besoins additionnels requis
selon la capacité disponible additionnels
HYPOTHESES DE
($USD)
PLANIFICATION)
o Assurer les o Equipements anthropométriques et staff o 27.000 enfants 6-59 mois
suffisants pour conduire un dépistage dépistés pour malnutrition
besoins o Aliments thérapeutiques et
actif aigue
alimentaires de médicaments pour le
o 2 000 enfants avec Malnutrition
traitement systématique pour
base à 80.000 UNICEF o Aliments thérapeutiques et équipements Aigue Sévère (MAS) 350,000
2.000 enfants avec MAS
enfants 6-59 anthropométriques suffisants pour fréquentant les services
conduire couvrir les besoins de prise en CRENAS aux centres de santé
mois et 27 000
charge 2.00 enfants avec Malnutritions de base
femmes sévère
enceintes et
allaitantes Aliments de supplémentassions
Cyclone et pendant 2 pour 10,000 enfants avec MAM et
PAM 0 MT 1,000,000
inondation 39,000 FE/FA (882 MT de CSB et
semaines 110 MT d’huile)
o Assurer la prise
(hypothèse :
600.000 en charge de la
personnes malnutrition
affectées) aigue chez les
enfants 6-59
mois
NGO à
o Prévenir la
spécifier
malnutrition
aigue chez les
femmes
enceintes et
allaitantes
PLAN SECTORIEL NUTRITION _ Madagascar 2009/2010
Evaluation sectorielle
Enquête nutritionnelles
Méthodologie
Révision données des sites de UNICEF
SMART
surveillance sécurité nutritionnelle
PLAN SECTORIEL NUTRITION _ Madagascar 2009/2010
4. PRÉ-REQUIS
énergétiques) enfants
<5 ans, femmes
enceintes et allaitantes
Mise en œuvre service Equipe des 50 80.000 RUTF 2.200 cartons 136.000 1.000 56.000
pour prise en charge Centre de
malnutrition aigue Santé de Médicament 2.000 15.000 500 3.750
sévère chez les base traitements
enfants <5 ans systématiques
Matériel 50 sets 10.000 10 2.000
Anthropomét
rique :
Balance et
Toise
Mise en place système Nutritionniste 1 6.000 Ordinateur 1 2.000 0 0
de suivi et évaluation Staff national
Matériel de 50 sets 5.000 0 0
des activités
gestion
Total 151,000 917,000 65,050
PLAN SECTORIEL NUTRITION _ Madagascar 2009/2010
5. MEMBRES ET 3W
Point focal
Partenaires Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
Paola Valenti pvalenti@unicef.org - Evaluation et surveillance état nutritionnel Mobilisation et
Dans les zones
Humanitaire
EU - - - -
- - - -
GRET
Techniques
-
- - - - Participation mission d’évaluation et suivi des activités au niveau de
Dans les zones
ONN la communauté
affectées
-
CARTE DES PREPOSITIONNEMENTS 2010-2011 (SITUATION 17 DECEMBRE 2010)
HABITAT
SANTE DIANA SANTE SAVA
UNICEF
5 tentes rectangulaires, 24m² SURECa/SMI SURECa/SMI
114 ropes 220 m Médicaments, consommables et Médicaments, consommables et matériels médicaux d'urgence
5 caisses corde (kit 100 familles)
matériels médicaux d'urgence WASH
7 kits corde
200 rope, all purpose, polyprop, coil of 220m CRM/FICR
CRM/PIROI Kit WatSan pour 3 400 familles
- 504 lampes tempete
SANTE BOENY HABITAT
- 504 réchaud
- 842 plastic sheeting 4x6 SURECa/SMI CRM/FICR
- 8 plastics sheeting 4x60 Médicaments, consommables et matériels médicaux
- 227 tentes 4x6 Kit cuisine pour 3 400 familles
d'urgence
- 6 générateurs
SANTE HABITAT
SIRECa/SMI CRM/FICR HABITAT
Médicaments, consommables et matériels Kit cuisine pour 2 347 familles CARE
médicaux d'urgence WASH - 1860 kit urgence ménage (marmites, couverts, drap….)
SANTE BOENY
UNICEF - 1860 sacs étanches
SURECa/SMI CRM/FICR
-10 pump, electric, sbmr, bh, - 2000 kits habitat
-27 cbm/hr@130m tmh Médicaments, consommables et Kit WatSan pour 2 347 familles
-2 500 gloves, exam,latex,large,disp/box-100 matériels médicaux d'urgence FOOD SECURITY
-5 340 net, ln, polyeth, w/b/g,190x180x150cm PAM/CARE FAO
-1 620 nystatin oral sus 100,000iu/ml/bot-30ml
HABITAT
CRM/FICR 130 t vivres (riz, légumes secs, huile) 10 T de semence de riz
-390 erythromycin 250mg tabs/pac-100
-52 paracetamol 500mg tabs/pac-1000 Kit cuisine pour 71O familles SANTE BOENY
-340 paracetamol 1000mg tabs/pac-1000 SURECa/SMI
WASH FOOD SECURITY
-4217 sul.met.+trim.pdr/o.s.240mg/5ml/bot100ml
-1 088 zinc 20mg tablets/pac-100 CRM/FICR Médicaments, consommables et PAM/MEDAIR
-5900 sulfameth.+trimeth.100+20mg tabs/pac-100 Kit WatSan pour 710 familles matériels médicaux d'urgence 150 t de vivres (riz, légumes secs, huile)
-26 oral reh.salts,new formula,1l s/car-1000 HABITAT
-700 tetracycline eye ointment 1%/tbe-5g
WASH
CRM/FICR MEDAIR
-80 erythromycin 250mg tabs/pac-100
-10 midwifery kit,2-equipment Kit cuisine pour 1 105familles
SANTE BOENY 2000 Kits wash
-10 000 net,ln,110-150d,w/b/g 190x180x150cm WASH
CRM/PIROI SURECa/SMI
CRM/FICR
Matériels de premiers secours Médicaments, consommables et Kit WatSan pour 1 105 familles HABITAT
WASH matériels médicaux d'urgence CARE
UNICEF HABITAT - 1 860 kit urgence ménage (marmites, couverts, drap ….)
- 33 futs de 215 litres
CRM/FICR - 1 860 sacs étanches
- 4 portable bacteriological field tst kits 1
- 2 moto-pompes 3 m 3 Kit cuisine pour 72O familles - 2 000 kits habitat
- 15 tuyaux de refoulement de 50m WASH FOOD SECURITY
- 2 649 robinets pour filtre PAM/CARE FAO
CRM/FICR
- 7170 timbales 1litre 130 t de vivres (riz, légumes secs, 20 t de semence de riz
- 19 495 seaux 15litres, Kit WatSan pour 720 familles
huiles)
-2 280 seaux 20l pour filtre (set de 2) SANTE
- 5 051 Sureau SURECa/SMI
- 27 water tank, collapsible, 1500l, w/dist.kit
- 4 350 water cont, pvc/pe, collapsible, 10l, 1m tst Médicaments, consommables et matériels médicaux
SANTE ALAOTRA
- 3 930 water cont, pvc/pe, collapsible, 20l, 1m tst d'urgence
SURECa/SMI
- 600 water cont, pvc/pe, 10l, collaps, w/o logo
- 16 reagents pack for water quality assessment kit Médicaments, consommables et
- 16 water quality assessment kit,basic matériels médicaux d'urgence
- 5 water quality assessment kit,basic
HABITAT
- 600 guide wash - fahalalana mahavonjy SANTE UNICEF
- 4 pump,electric,sbmr,bh,27cbm/hr@130m tmh -50Tentes rectangulaires 24M²
SURECa/SMI
- 12water pur. unit, skid, 5m/3hr@20mtmh.diesel -11 tarpaulins, reinforc, polyeth, roll, 4x50m
SANTE BONGOLAVA
CRM/PIROI Médicaments, -330 Blankets
SURECa/SMI consommables et matériels -10 tarpaulins, reinforc, plastic, sheet 4x5 M
- 1 142 Jerrycans + robinets
- 4 unités de traitement d’eau (12m3/j chacun) Médicaments, consommables et médicaux d'urgence CRS/SALOHI
NUTRITION matériels médicaux d'urgence -2 500 Cuvettes en plastique
UNICEF -2 500 Moustiquaires imprégnées
3 500 Biscuits, high energy /protein, CAR/20x400g -2 500 Seaux en plastique de 15 litres
HABITAT -3 750 Bougies Maronjana (paquet de 10)
EDUCATION
UNICEF
CARE -2 500 Verres en plastique de 1,5 litre
SANTE 458 rouleaux de plastic sheeting -2 500 Couvertures 10 points
- 367 school in a box
SURECa/SMI -2 500 Allumettes (paquet de 10)
- Equipements pour 420 tarp tentes FOOD SECURITY -2 500 Jerrican en plastique de 20 litres
- 371 tableaux noirs Médicaments, consommables et CARE/SALOHI -12 500 Savons Nosy 300g
- 10 000 manuels
matériels médicaux d'urgence - 242 533 Kg de riz
- Recreation kit FOOD SECURITY
MEN - 6 975 Kg de CSB
- 23 980 Litres d’huile CRS/SALOHI
25 tentes scolaires
- 62 960 Litres d’huile
FOOD SECURITY FOOD SECURITY - 671 300 Kg de riz
CRS/SALOHI PAM/CARITAS - 261 725 Kg de CSB
- 391 100 Kg de riz 122 t de vivres (riz, FOOD SECURITY
- 396 Litres d'huile légumes secs, huiles) CARE/SALOHI WASH
- 866 Kg de CSB SANTE - 52 450Kg de riz UNICEF
SURECa/SMI - 1 719 Litres d’huile 16 300 water cont, pvc/pe, collapsible, 10l,1m tst
Médicaments, - CSB 12 070 water cont, pvc/pe, collapsible 20l,1m tst
consommables et 200 squatting plate, plastic, w/o pan,120x80cm
matériels médicaux 115 squatting plate, plastic, 80x60cm
200 pan and goose neck for 5007335
d'urgence FOOD SECURITY 215 pan and goose neck trap for squatting plate
ADRA/SALOHI 3500 filter candles, spare, set of 4
- 1 777.33 Kg d’huile 20 water tank, collapsible, 10000l, w/dist.kit
SANTE - 3 454.12 Kg de CSB 10 water tank, collapsible, 5000l,w/dist.kit
SURECa/SMI - 1 512.2 Kg de riz SANTE EDUCATION
Médicaments, consommables et matériels SURECa/SMI UNICEF
médicaux d'urgence Médicaments, 50
SANTE consommables Recreation
et matériels médicaux Kits
SURECa/SMI
d'urgence
FOOD SECURITY Médicaments, consommables et
PAM/RTM matériels médicaux d'urgence
120 t de vivres (huiles, riz, légumes secs) FOOD SECURITY
FAO PAM/RTM FOOD SECURITY
43.5 t de semences de sorgho 100 t de vivres (riz, légumes secs, CRS/BDEM ADRA/SALOHI
SANTE huile) - 8 163 Kg de riz - 145 926.9 Kg de riz
SURECa/SMI SALOHI/LOL - 4 672 Litres d'huile - 4 920.43 Kg d'huile
Médicaments, consommables et matériels - 629 000 Kg de riz - 87 462.50 Kg de CSB - 29 601.3 Kg de CSB
médicaux d'urgence - 44 000 Kg de VO FAO
- 58 000 Kg de CSB 34 t de semence de riz
PAM/RTM
SANTE
SANTE FOOD SECURITY SANTE 120 t de vivre (riz, huiles, legumes secs)
SURECa/SMI
SURECa/SMI PAM/CARITAS SURECa/SMI
Médicaments, consommables et matériels
Médicaments, consommables et 120 t de vivres (riz, Médicaments,
médicaux d'urgence
matériels médicaux d'urgence huile, légumes sec) consommables et matériels
FOOD SECURITY médicaux d'urgence
CRS/SALOHI FOOD SECURITY
- 48 275 Kg de riz CRS/BEDM
- 1 414.6 Litres d'huile - 140 120 Kg de sorgho SANTE FOOD SECURITY
- 3 352 Kg de CSB - 3 640 Litres d'huile SURECa/SMI ADRA/SALOHI
- 7 625 Kg de CSB Médicaments, - 68 474.42 Kg d’huile
consommables et matériels - 179 675.7 Kg de CSB
médicaux d'urgence - 199 654.9 Kg de riz
LEGENDE
SANTE FOOD SECURITY
FOOD SECURITY
CARE/SALOHI
SURECa/SMI PAM/CARE Zones à risque de passage de cyclones
Médicaments, consommables et 130 t de vivres (riz, légumes
- 48 Mt de sorgho
matériels médicaux d'urgence secs, huiles)
et d’inondation
- 2 438 Litres d’huile
A. CONTEXTE
Madagascar disposait depuis 1962 un organe national de secours qui s’appelait Conseil National de
Secours (CNS). Depuis 2003, cet organe a été transformé en Bureau National de Gestion des
Risques et des Catastrophes (BNGRC) dont les mandats sont élargis à la préparation et à la réponse
aux catastrophes naturelles. Ce bureau, qui maintient toujours son mandat de secours d’urgence,
coordonne à la fois au niveau national, régional, district, communal et fokontany toutes les activités de
préparation et de réponses.
L’approche de responsabilité sectorielle a été adoptée dans le pays depuis 2007 et des groupes
sectoriels dirigés par les services techniques des ministères ont été mis en place. Les partenaires
humanitaires, regroupés au sein du Comité de Réflexion des Intervenants en Catastrophe (CRIC) se
sont ainsi intégrés dans ces groupes sectoriels. Les clusters humanitaires, selon les directives du
Comité Permanent Inter-agence (IASC1), existent également et sont activés selon la nature de la crise
Depuis 2007, des évaluations à caractère conjoint, en particulier le Survol et l’Evaluation Rapide
Multisectorielle, ont été organisées au sein du CRIC et des groupes sectoriels, avec l’appui des
clusters. Cependant, les outils utilisés n’étaient pas toujours conjoints, chaque secteur avait favorisé
leurs propres outils respectifs et le processus de ces évaluations conjointes (engagement des
participants, reporting, etc) n’a pas été clairement défini.
En 2009, un premier outil commun d’évaluation conjointe a été développé, aussi bien pour le survol
que pour l’Evaluation Rapide Multisectorielle, et une première équipe conjointe a été constituée
préalablement. Les leçons apprises de la saison cyclonique 2009-2010 ont montré des faiblesses en
termes d’évaluation conjointe, y compris le processus. Les présents Termes de Référence visent donc
à adresser cces déficiences.
B. OBJECTIFS
1
Inter‐Agency Standing Committee
2
C. PROCESSUS ET ENGAGEMENT
o La décision de conduire des évaluations conjointes est prise à l’issue d’une réunion du CRIC,
dirigée par le BNGRC avec l’appui de l’OCHA/BCR, des clusters et des groupes sectoriels.
o Tout autre initiative d’évaluation serat partagé dans ce forum afin d’optimiser les moyens
(financiers et logistiques), la mobilisation des ressources humaines et la meilleure couverture
géographique.
o Les zones à visiter et la durée de la mission sont déterminées de commun accord, soit
pendant la réunion du CRIC, soit par une réunion regroupant seulement les coordonnateurs
des clusters, les chefs de file sectoriels, le représentant du bailleur qui finance l’évaluation,
sous la coordination du BNGRC.
o L’équipe d’évaluateurs travaille pour l’ensemble de la communauté humanitaire et non pour
son organisme. Ainsi, l’équipe est engagée pour participer effectivement à toute la durée de
l’évaluation jusqu’à la présentation du rapport d’évaluation selon le délai décidé.
o L’équipe est constituée au moment de la prise de décision, parmi les techniciens des groupes
sectoriels/clusters préalablement désignés et formés. Leur nombre et leur composition
(homme, femme, logisticien, etc) sont décidés selon le contexte, la nature de la crise et les
besoins spécifiques de la mission. Des journalistes et représentants des bailleurs feront partie
de la mission selon les besoins et les capacités de transport.
o Un chef de mission sera désigné, responsable de compiler les contributions de chaques
secteurs (état des dégats, des besoins et recommandations pour action). Le Chef de mission
est le point focal de toute la communauté humanitaire pendant le processus et assure
l’organisation de l’équipe pour le bon déroulement de la mission.
o Le cluster/groupe sectoriel logistique assure un rôle important pour supporter les évaluations
conjointes : facilitation dans la mise à disposition des gros moyens de déplacement,
coordination technique des mouvements des appareils aériens, etc.
o Le BNGRC désignera un point focal pour faciliter les évaluations : fourniture d’autorisation
spéciale pour les déplacements de l’équipe (en cas de besoin), organisation des rencontres
diverses avec les Comités locaux dans les zones à visiter, et tout autre besoin selon la
circonstance.
o L es résultats de l’évaluation seront présentés au CRIC ; d’autres présentations pourront être
effectuées pour des besoins/groupes spécifiques.
3
PARITE I. SURVOL
La mission de survol sera menée dans les premières 24 heures, ou au plus tard dans les 48 heures,
après l’entrée d’un cyclone, d’une tempête ou d’un début d’une inondation. Sa durée doit être le plus
courte possible, 1 à 2 jours. Toutefois, en fonction des différentes contraintes (mobilisation des
moyens, conditions climatiques, etc), une mission de survol retardée ou prolongée pourrait être
combinée directement avec une mission d’Evaluation Rapide Multisectorielle.
I.2. DEROULEMENT
a. Préparation
o Identifier et réunir l’équipe d’évaluation, parmi les techniciens préalablement identifiés, avec
un ou deux représentants du cluster/groupe sectoriel Logistique.
o Rassembler et analyser les premières informations/données collectées, notamment par sms.
o Elaborer le plan de vol avec la compagnie aérienne : zone d’atterrissage, zone à survoler
seulement, endroit de ravitaillement en carburant, etc.
o Contacter tous Comités locaux de GRC concernés.
o Rassembler tous les matériels et les outils nécessaires (GPS, cartes papiers et électroniques,
bloc-notes, appareil photo, camera, etc).
b. Terrain
L’équipe suit la fiche de survol (Annexe 2). Entre autre, il s’agira d’évaluer le pourcentage des
maisons détruites, apprécier la gravité des inondations, vérifier si les voies d’accès sont indemnes ou
non (route, chemin de fer, port, aéroport), vérifier s’il y a des gens en position dangereuse (entourés
d’eau, sur le toit, sous les éboulements, en mouvement…), rapporter les informations clés sur une
carte, avoir des entretiens avec les autorités locales, en priroité des comités locaux de GRC , les
femmes, les notables, responsables religieux, responsables d’ONGs, de la Croix Rouge les enfants,
prendre le maximum de photos et de films dans le respect de la dignité des personnes.
c. Rapport et conclusions
o Si le contexte le permet, l’équipe peut envoyer à une personne au niveau BNGRC, pendant la
mission, des photos prises sur le terrain. Elle peut recommander le déploiement de secours
d’urgence au cas où des vies seraient directement menacées.
o Au retour, une restitution est conduite au niveau du CRIC 1 jour au plus tard avec une
présentation au format PowerPoint, avec des photos, des cartes et des films en appui.
o Une version électronique complète sera remise aux coordonnateurs des clusters et aux chefs
de file sectoriels.
o L’équipe doit recommander, en précisant les zones concernées et les moyens logistiques les
plus appropriés, si : i) des éventuelles actions de sauvetage doivent être menées, ii) une
Evaluation Rapide Multisectorielle doit être déclenchée.
4
PARTIE II. EVALUATION RAPIDE MULTISECTORIELLE
La mission d’Evaluation Rapide Multisectorielle devrait être menée idéalement dans les premières
3 jours après l’entrée d’un cyclone ou la survenue d’une inondation, pour une durée de 3 à 4 jours.
Les informations/données obtenues de cette évaluation pourrait servir de base d’un appel à l’aide
internationale et de mobilisation de ressources si la situation le justifie.
o Affiner et compléter les statistiques sur les dégâts pour obtenir les données les plus complètes
et fiables possibles.
o Quantifier les dégâts multisectoriels (bilan chiffré mais provisoire) et les besoins urgents
(désagrégés par genre), pour sauver des vies.
o Déterminer les dégâts spécifiques par secteur ainsi que les conséquences à caractère
transversal et évaluer les impacts de ces dégâts dans le court et moyen termes (1 à 3 mois).
o Orienter les futures évaluations en fonction de l’amplitude des dégâts par secteur.
I.2. DEROULEMENT
a. Préparation
b. Terrain
o Affiner avec les Comités locaux de GRC au niveau district la liste des communes les plus
affectées, en plus des communes chefs lieu des districts et identifier les moyens à utiliser pour
y aller (hélicoptère, vedette rapide, moto et voiture)
o Faire participer au maximum les membres des Comités Locaux de GRC, les sinistrées, les
notables, les Mpanjaka, les religieux, les ONGs locales, groupes de femmes, personnels de
santé, de l’éducation et du secteur social etc dans les visites de terrain et pour la collecte des
données.
o Evaluer en commençant par le chef lieu de district
o Se réunir périodiquement avec le chef d’équipe
o Débriefer les résultats préliminaires de la mission à chaque Comité Local de GRC concerné.
o Tenir une réunion de synthèse finale entre toutes les équipes pour sortir les conclusions et les
recommandations de la mission.
o Chaque membre de l’équipe tiendra un carnet personnel de notes répertoriant les personnes
rencontrées et les résultats des entretiens conduits
5
c. Rapport et conclusions
o Si le contexte le permet, l’équipe peut envoyer au point focal BNGRC, pendant la mission, des
données préliminaires et des photos prises sur le terrain.
o Au retour, une première restitution sera conduite au niveau du CRIC dans le 1 jour après
l’arrivée avec une présentation au format PowerPoint (photos, cartes et films en appui).
o Une version électronique complète, y compris la base de données brute issue des fiches
d’évaluation, doit être remise aux coordonnateurs des clusters et aux chefs de file sectoriels.
o Un rapport final sous format Word est produit dans les 3 jours après l’arrivée de l’équipe.
o L’équipe doit recommander si : i) un appel à l’aide international est opportun, ii) le même type
d’évaluation devrait être conduit dans d’autres zones non couvertes, iii) des évaluations
sectorielles approfondies sont nécessaires, iv) la coordination des réponses doit être
renforcée pour certaines zones.
Annexes
• Termes de Références
• Listes des communes survolées / affectées
• Données secondaires clés
• Photos
6
Annexe 1. Critères de vulnérabilité et de ciblage des bénéficiaires (à insérer une fois validés)
7
Annexe 2. Fiche de survol (version 2009)
EVALUATION CONJOINTE DES DEGATS : FICHE DE SURVOL
1‐ EN VOL LOGISTIQUE
Trajet du survol : 2. Praticabilité des ports et aéroports
Nb appro des maisons
X : < 10% < 10% inhabitables < 10% Important (> 50%) Détruit Détruite
10 à 25% 10 à 20% inhabitables 10 à 25% Décoiffé Décoiffée
25 à 50% 20 à 40% inhabitables 25 à 50% Moyen (25 à 50%) Inondé Inondée
50 à 75% 40 à 60% inhabitables 50 à 75% Isolé Isolée
> 75% 60 à 80% inhabitables > 75% Faible (< 25%) Intact Intacte
Y : > 80% inhabitables
Nb appro des maisons
X : < 10% < 10% inhabitables < 10% Important (> 50%) Détruit Détruite
10 à 25% 10 à 20% inhabitables 10 à 25% Décoiffé Décoiffée
25 à 50% 20 à 40% inhabitables 25 à 50% Moyen (25 à 50%) Inondé Inondée
50 à 75% 40 à 60% inhabitables 50 à 75% Isolé Isolée
> 75% 60 à 80% inhabitables > 75% Faible (< 25%) Intact Intacte
Y : > 80% inhabitables
Nb appro des maisons
X : < 10% < 10% inhabitables < 10% Important (> 50%) Détruit Détruite
10 à 25% 10 à 20% inhabitables 10 à 25% Décoiffé Décoiffée
25 à 50% 20 à 40% inhabitables 25 à 50% Moyen (25 à 50%) Inondé Inondée
50 à 75% 40 à 60% inhabitables 50 à 75% Isolé Isolée
> 75% 60 à 80% inhabitables > 75% Faible (< 25%) Intact Intacte
Y : > 80% inhabitables
8
Questionnaire guide en cas d'aterrissage
Nombre approximatif de maisons détruites ?
Nombre approximatif de personnes rassemblées au même endroit ?
Y a‐t‐il un endroit dégagé pour établir un site d’hébergement ?
Disponibilité des matériaux locaux pour la reconstruction ?
Accessibilité de la zone : situation des routes, ponts, ports, aéroports,…
Variation des prix des PPN par rapport à ceux de l'avant cyclone
Situation générale de la campagne agricole : stade de développement végétatif du riz,
Nombre délèves sinistrés (cours suspendus)
Pourcentage des matériels pédagogiques détruits (livres scolaires, tableau blanc, etc)
Nombre de salles de classe potentiellement ou totalement inutilisables, dont détruits
Liste des grands barrages (obligatoirement à visiter s'ils sont inclus dans la zone affectée)
B. DEGATS HABITAT
5. Nombre total de maisons avant catastrophe ……………………………….
6. Nombre de maisons inhabitables post-catastrophe ………………………
7. Nombre de personnes déplacées (regroupées dans des centres) ………
C. ACCES / LOGISTIQUE
8. Est-ce que la voie d’accès habituelle est praticable ?
Si Oui, inscrire : 1 - Si Non, inscrire : 2 ….…………….
E. INFRASTRUCTURES
5. Où sont regroupées les personnes déplacées ?
Si Pas de personnes déplacées, inscrire : 0 Si Ecole, inscrire : 1
Si Tentes, inscrire : 2 Si Eglise, inscrire : 3
S’il y a plusieurs Lieux de regroupement à la fois, Inscrire successivement chacun des numéros correspondant à
chaque lieu dans la case (ex : 2345 si Eglise et Maison Commune et Autres Bâtiments administratifs à la fois) –
Pour le SMS, saisir le nombre exactement tel qu’il apparait dans la case (Ex : 2345)
F. COMMENTAIRES
6. Quel est le besoin le plus urgent ?
Trajet du survol : 2. Praticabilité des ports et aéroports
Nb appro des maisons
X : < 10% < 10% inhabitables < 10% Important (> 50%) Détruit Détruite
10 à 25% 10 à 20% inhabitables 10 à 25% Décoiffé Décoiffée
25 à 50% 20 à 40% inhabitables 25 à 50% Moyen (25 à 50%) Inondé Inondée
50 à 75% 40 à 60% inhabitables 50 à 75% Isolé Isolée
> 75% 60 à 80% inhabitables > 75% Faible (< 25%) Intact Intacte
Y : > 80% inhabitables
Nb appro des maisons
X : < 10% < 10% inhabitables < 10% Important (> 50%) Détruit Détruite
10 à 25% 10 à 20% inhabitables 10 à 25% Décoiffé Décoiffée
25 à 50% 20 à 40% inhabitables 25 à 50% Moyen (25 à 50%) Inondé Inondée
50 à 75% 40 à 60% inhabitables 50 à 75% Isolé Isolée
> 75% 60 à 80% inhabitables > 75% Faible (< 25%) Intact Intacte
Y : > 80% inhabitables
Nb appro des maisons
X : < 10% < 10% inhabitables < 10% Important (> 50%) Détruit Détruite
10 à 25% 10 à 20% inhabitables 10 à 25% Décoiffé Décoiffée
25 à 50% 20 à 40% inhabitables 25 à 50% Moyen (25 à 50%) Inondé Inondée
50 à 75% 40 à 60% inhabitables 50 à 75% Isolé Isolée
> 75% 60 à 80% inhabitables > 75% Faible (< 25%) Intact Intacte
Y : > 80% inhabitables
Questionnaire guide en cas d'aterrissage
Nombre approximatif de maisons détruites ?
Nombre approximatif de personnes rassemblées au même endroit ?
Y a‐t‐il un endroit dégagé pour établir un site d’hébergement ?
Disponibilité des matériaux locaux pour la reconstruction ?
Accessibilité de la zone : situation des routes, ponts, ports, aéroports,…
Variation des prix des PPN par rapport à ceux de l'avant cyclone
Situation générale de la campagne agricole : stade de développement végétatif du riz,
Nombre délèves sinistrés (cours suspendus)
Pourcentage des matériels pédagogiques détruits (livres scolaires, tableau blanc, etc)
Nombre de salles de classe potentiellement ou totalement inutilisables, dont détruits
Liste des grands barrages (obligatoirement à visiter s'ils sont inclus dans la zone affectée)
Impact humain
Nombre de décès : |__|__|__| Causes principales de décès ? …………………………………………………………………………………………………….………….
Par âge? 0‐4 ans 5‐18 ans 19‐55 ans 56 ans et +
Nombre total de blesses : |__|__|__|
Par âge? 0‐4 ans 5‐18 ans 19‐55 ans 56 ans et +
Nombre total de blesses graves : |__|__|__|
1
4. Habitats et besoins non alimentaires
4.1 Nombre total d’édifices publics détruites: a. totalement…… b. partiellement : ……..
4.2 Nombre de case d’habitation locale : a. détruite …….. b. décoiffée ……. c. inondée ……….
4.3. Nombre de site d’hébergement : a. en dur ……… b. tente …………….
4.4 Nombre de personnes hébergées : a. Total ……. b. Femmes enceintes ……… c. Enfants < 5ans
…………
4.3 Besoins non alimentaire a. Couverture ?
OUI
NON b. Lit ?
OUI
NON c. Ustensiles de cuisine
OUI
NON
4.4 Quels sont les besoins prioritaires identifiés par la communauté ?
4.4.1…………………………………………………………..
4.4.2………………………………………………………………………4.4.3…………………………………………………………
4.4.3. Combien de pourcentage de ménages ont perdu leurs ustensiles de cuisine ? ……………
4.4.4. Parmi les maisons endommagées/détruites, combien de pourcentage ont été réhabilité/reconstruite :
……………..
Recommandation pour les abris et les besoins non alimentaire
1.)
2.)
3.)
5. Sécurité alimentaire et moyens de subsistance
5.1 Les ménages ont‐ils accès à leur terre ?
OUI
NON 5.2 Les ménages ont‐ils accès au
marché ?
OUI
NON
MARCHE MENAGE
Denrées Disponibilité sur Origine : Changement de Variation Rétention de Existence de Si Stock : pour P
le marché 1‐ production de la prix sur le des prix stock par les stock chez les combien de
OUI ou NON commune, marché en % commerçants ? ménages ? semaines
ou 2‐ ailleurs OUI ou NON OUI ou NON OUI ou NON
(
Riz
Maïs
Manioc
Sucre
Huile
Farine
Patate
douce
Fruit à pain
5.3 Quels sont les trois principales sources de revenu des ménages de la commune et leur proportion?
5.3.1……………… (……%), 5.3.2 ………………….. (……%) 5.3.4 …………………. (……%)
5.4 Qui d’entre eux sont les plus affectés par le cyclone ? ……………………...
5.5 Le nombre journalier des repas a‐t‐il changé ?
OUI
NON
5.6 Si Oui combien de fois la majorité des ménages prenaient‐ils de repas par jour avant ?………….. et
maintenant ?……………………
2
5.7 La quantité (ration) de repas consommé par jour a‐t‐elle changé ?
OUI
NON Si oui comment
……………..
5.8 Le principal aliment de base a‐t‐il changé ?
OUI
NON
5.9 Si Oui quel était le principal aliment de base avant ?............................ et
maintenant ?.........................................
5.10 Quel est le pourcentage de la population pour lequel la situation alimentaire est affectée depuis le choc ?
……%
5.11 Comment jugez‐vous la situation d’insécurité alimentaire dans votre commune
Faible
Modérée
Sévère
5.12 Quelles stratégies l’ensemble des ménages adoptent actuellement pour faire face à cette
situation ?..................................................
5.13 Si des difficultés alimentaires ont été rencontrées suite au choc, selon vous combien de temps cette
situation persisteront‐elles ?.................... mois
5.17 Pourquoi ? ……………………………………………………………………………………………….
5.14 Est‐ce que votre commune a reçu de l’aide alimentaire au cours des deux dernières semaines ?
OUI
NON Si oui, pour combien de ménages ?...........................
5.15 Y a‐t‐il dans votre commune des associations / groupements communautaires exerçant des travaux
collectifs ?
OUI
NON Si Oui, quels types d’activités communautaires ……………………………………………
5.16 Agriculture
Speculation Superficies estimatives Superficies Pourcentage de Possibilité de Si oui, date limite
cultivées avant la estimatives détruites destruction relance de replantation
tempête après la tempête 1 : oui ; 2 :
(Ha) (Ha) non
Riz
Maïs
Haricot
Manioc
Patate douce
Igname
Banane
Fuit à pain
Jaquier
Girofle
Vanille
Café
Autres (à préciser)……..
5.17 Calendrier cultural
Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Aou Sept Oct Nov Dec
Culture Vivriere
Riz 1er (Hosy)
Riz 2eme
(Vatomandry)
Patate douce
Maïs
Manioc
……………………….
3
Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Aou Sept Oct Nov Dec
……………………….
Culture de Rente
Café
Banane
Letchis
Vanille
……………………….
……………………….
Période de Soudure
Code: P = Préparation sol S = Semis R = Repiquage M = Moisson/Récolte
Principales recommandations pour la sécurité alimentaire /aide alimentaire et agriculture
1.)
2.)
3.)
6. Eau et assainissement
6.1 Sources actuelles d’approvisionnement en eau
Sources Pompe Puits Puits Source Source non Robinet Borne
aménagé traditionnel aménagée aménagée fontaine
Nombre total
Nombre
fonctionnel
Nombre non
fonctionnel
Boisson/
Cuisson*
Bain/vaisselle*
* (cote 1 = utilise toujours ; 2 = utilisation moyenne ; 3 = ne l’utilise pas)
6.2. La quantité d’eau disponible est elle suffisante ?
OUI
NON
6.3 Quantité d’eau (en litre) utilisée par personne et par jour est estimée : 0‐5
6‐10
11‐15
> 15
6.4 La qualité de l`eau disponible est‐elle potable ? OUI NON
6.5 Est‐ce que la population a –t‐ elle accès aux produits de purification ou autre materiels de traitement
d`eau ? OUI NON lequel ?.....
6.6 Type de récipient utilisé pour la collecte et la conservation de l’eau : bassine/seau non couvert
bassine/seau couvert
Jerrycan
autre à spécifier ……………
6.7 Estimation du nombre du nombre d’habitant par source d’approvisionnement en d’eau ……………………………
6.8 Elimination des excrétas
Type A l’air libre Simple trou Latrine Toilette Toilette Autre à
traditionnel avec dalle moderne spécifier
lavable (fosseptique)
4
Nombre des
ménages
Nombre Non
fonctionnel applicable
Nombre non Non
fonctionnel applicable
6.9 Estimation du nombre de personnes par latrine = ……………/…………..
6.10 Le sol est il adapté à la construction des latrines ?
OUI
NON, Partiellement
Ne sait pas
6.11 La population a‐t‐elle accès aux matériels pour l`EAH ? (dalle sanplat, buse, …) OUI NON
6.12 La population a‐t‐elle accès au savon ?
OUI
NON
6.13 Quels sont les besoins prioritaires de la communauté ?
6.13.1………………………………………………………………………
6.13.2………………………………………………………6.13.3………………………………………………………………………..
Principales recommandations pour l’eau et l’assainissement
1.)
2.)
3.)
7. Santé /Nutrition
7.1. Existe‐t‐il des maladies épidémiques en train d’affecter ou de menacer la population ? suivre le nombre
total de consultants externes et le nombre de cas pour les 3 maladies ou syndromes à risque épidémique ci‐
après au cours de la semaine précédant le cyclone (semaine du 1er mars) et les semaines qui l’ont suivi
< 5 ans 5 ans et +
1 - 7 mars 8 - 14 mars 15 - 21 mars 1 - 7 mars 8 - 14 mars 15 - 21 mars
Maladies diarrhéiques
IRA
Total consultants
De plus, demander et/ou vérifier dans le registre de consultation si des cas de rougeole ou des cas ou décès
anormalement groupés d’autres maladies sont apparus au cours de la période dans le secteur.
7.2 Combien de centres de santé et d’hôpitaux ont été affectés par le sinistre ? à demander dans un premier
temps au niveau SSD avec vérification éventuelle au niveau des Communes silencieuses ou à information
douteuse. Utiliser le tableau de données Santé par District
Nb CSB affectés :____/ ; Nb Hôpitaux affectés : _____/ ; Nb CSB affectés non fonctionnels (NF) : _____/ ; Nb
CSB NF faute de personnel : ___/ ; Nb total des populations couvertes par les CSB NF : ______/ ; Nb total
population n’ayant pas un accès géographique à un CSB : ______/ ;
7.3 Le District sanitaire ou le centre de santé ou l’hôpital n’est‐il pas en rupture de stock de médicaments ou
autres intrants essentiels ou menacé de l’être dans les prochaines semaines ?
Etat des stocks des médicaments et des équipements médicaux (cocher si insuffisant ou non disponible)
5
Antibiotiques orales
; Antibiotiques injectables
Antipaludiques
; SRO
; Consommables et intrants
pour OCs
; Autres Médicaments essentiels
; TDR palu
; Consommables (gants, bande de gaz,
antiseptiques…)
VitA
; Vaccin
; Equipement pour la vaccination
; Chaîne de froid
; Kit
d’accouchement individuel
; lait thérapeutique
; Aliment thérapeutique
Moustiquaires Imprégnées
Sang testé
boites de sécurité
Ringer lactate
perfuseurs
Vitamine K1 injectable
Nb CSB avec arrêt de vaccination : ____/ ; Nb CSB avec arrêt du TPI femmes enceintes : _____/ ; Nb CSB avec
arrêt autres prestations préventives ou promotionnelles (préciser) : _____/.
7.4 La population n’est‐elle pas en difficulté d’accéder géographiquement ou financièrement aux prestations
de santé curatives, préventives ou promotionnelles ?
Poser la question à des informateurs clés (prestataires de santé, éducateurs, animateurs communautaires, …)
ou carrément à la population. Ou apprécier à travers le suivi sur les trois semaines du nombre d’utilisateurs (voir
tableau Suivi Fréquentation)
Principales causes de la non utilisation des services de santé
/nutrition ;……………………………………………………………...
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
7.5 Nombre de cas de malnutrition……………..7.51 Nombre de cas de marasme………………7.5.2 Nombre de cas de
kwashiorkor/œdème……… 7.5.3 Nombre des femmes enceintes présentant la malnutrition
Est‐ce que le fonctionnement des CRENI et CRENA a été affecté par le sinistre ?........................................
7.6 Quels sont les besoins prioritaires identifiés par la communauté 7. 6.1
……………………………………………………………….
7.6.2…………………………………………………………………….7.6.3……………………………………………………………..
Principales recommandations pour santé /nutrition
1.)
2.)
3.)
8. Protection
Comment l’assistance humanitaire est‐elle gérée ?
………………………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………………
…………………………………………
Y a t‐il eu une identification des personnes / groupes prioritaires ?
Quels critères ont été utilisés pour la distribution de l’aide de première urgence ?
Y a‐t‐il eu une publicité sur les critères de distribution de l’aide ? (média, affichage, réunion publique, etc…)
Y a‐t‐il des allégations de discrimination dans l’attribution de l’aide ?
Selon l’appartenance religieuse, l’appartenance familiale, l’appartenance politique, la localisation
géographique, l’origine ethnique ?
Détails ……………………….
6
Des personnes se sont‐elles vues refuser de l’assistance à cause de l’absence de papiers d’identification ?
Les personnes non enregistrées ont‐elles reçues de l’assistance humanitaire ?
Y‐a‐t‐il des structures d’assistance pour les personnes et groupes vulnérables ?
Structure 1 Structure 2 Structure 3
Personnes âgées
Handicapés mentaux
Handicapés physiques
Malades chroniques
VIH‐SIDA
Lépreux
Diabétiques
Tuberculeux
Autre (spécifier)
Orphelins
Prostitué(e)s
Familles vivant dans les rues
Enfants vivant dans les rues
Nombre d’orphelins avant la crise ……..
Nombre d’enfants dont les deux parents sont morts pendant la crise
Nombre d’enfants dont le père est mort pendant la crise
Nombre d’enfants dont la mère est morte pendant la crise
Nombre d’enfants dont les deux parents ont disparu pendant la crise
Nombre d’enfants dont le père a disparu pendant la crise
Nombre d’enfants dont la mère a disparu pendant la crise
Qui s’occupe des enfants ? Frère/Sœur
autres membres de la famille
Voisins
Autre enfants dans les
rues
Centre / ONGs (spécifier ……..)
Autres à préciser………..
Nombre d’enfants séparés de leur parent du fait de la crise……….
Qui s’occupe des enfants ? Frère/Sœur
autres membres de la famille
Voisins
Autre enfants dans les
rues
Centre / ONGs (spécifier ……..)
Autres à préciser………..
Y a‐t‐il eu recherche des familles ?
Comment / par qui les enfants sont‐ils pris en charge ?
Principales cause de séparation ?
.....................................................................................................................................................
Y a‐t‐il eu des vols pendant / après la crise ?
Y a‐t‐il eu des pillages pendant / après la crise ?
7
Si oui,
8.8 Les enfants ou adolescents sont‐ils soupçonnés d’avoir pris part aux vols ou pillages ?
OUI
NON
8.9 Si oui que font ils ? Repérage
Prise d’arme
Surveillance
Vol / Pillage
Revente
Autre à
préciser …………………………………………….
Y a‐t‐il eu des violences autres ? menaces, attaques contre les personnes, meurtres,
OUI
NON
Si oui, détails
Des plaintes ont‐elles été déposées ?
OUI
NON
Y a‐t‐il eu des personnes arrétées ou poursuivies ?
OUI
NON
Les victimes disposent‐elles d’une assistance juridique ?
OUI
NON
Gratuite
Payante
8.10. Y a‐t‐il eu des viols ou des violences à l’égard des femmes ?
OUI
NON
Si oui qui sont les auteurs ?..........................................
Des plaintes ont‐elles été déposées ?
OUI
NON
Y a‐t‐il eu des personnes arrétées ou poursuivies ?
OUI
NON
Les victimes disposent‐elles d’une assistance juridique ?
OUI
NON
Gratuite
Payante
8.13 Existent‐ils des espaces sécurisés pour les loisirs des enfants ?
OUI
NON
Existent‐ils des espaces sécurisés pour les loisirs des jeunes ?
OUI
NON
Y avait‐il des personnes se livrant à la prostitution ?
OUI
NON
Détails sur les prostituées (age / lieu) ……………………………………………………………………..
Y a‐t‐il une augmentation de la prostitution depuis la crise ?
OUI
NON
Détails ……………………………………………………………………..
8. 14 Quels sont les besoins prioritaires identifiés par la communauté
8.14.1…………………………………………………………….
8.14.2………………………………………………………………………
8.14.3…………………………………………………………
Principales recommandations pour la protection
1.)
2.)
3.)
9. Education
9.0 Y‐a‐t‐il des établissements préscolaires
OUI
NON si oui, combien sont ils ? .....................................
9.1Y a‐t‐il des écoles primaires
OUI
NON si oui, combien sont ‐elles ? ………………………………………………………
Sont‐elles fonctionnelles ?
OUI
NON Sont elles permanentes ou temporaires ?.....................................
9.2 Combien d’enseignants sont présents ?.........................
Population hôte : Hommes…………….Femmes……….. Population déplacée : Hommes…………… Femmes…………..
8
9.3. Combien y a‐t‐il d’élèves sinistrés ?
Préscolaire …G……F Primaire G……F….. Secondaire …G……….F TOTAL G………. F…….
9.4 Les cours ont été suspendus depuis combien de jours? ……………
9.5 Y a‐t‐il des fournitures scolaires en quantité suffisante pour les enseignants
OUI
NON et les élèves ?
OUI
NON
9.6 La communauté scolaire a‐t‐elle accès à l’eau potable
OUI
NON aux latrines ?
OUI
NON
9.7 Quels sont les besoins prioritaires identifiés par la communauté éducative (enseignants, FRAM, FAFF,
ELEVES, ZAP)?
*9.7.1 ………………………………………………………..
*9.7.2…………………………………………………………..
*9.7.3…………………………………………………………..
Principales recommandations pour l’éducation à remplir par l’évaluateur
1.)
2.)
3.)
10. Logistique (chek list)
Logistique ‐ Accessibilité des sites identifiés
(District/Communes/Fokontany) ;
‐ Existence de moyens de transport entre magasin
et site ;
‐ Etat général des routes ; distances, capacités
‐ Existence du personnel en charge d’organiser
l’assistance humanitaire ;
‐ Existences des transporteurs sur places, flottes,
capacités, contact des propriétaires
Communication ‐ Existence de moyens de communication fiable ;
(Equipements) ‐ Personnel formé pour utilisation des radios ;
‐ Existence d’autres moyens d’alerte ;
‐ Couverture réseaux mobiles
Infrastructures ‐ Existence d’espace de stockage (Vivres et Non
vivres) ;
‐ Magasin de l’Etat
‐ Magasin privé, contact propriétaire
‐ Capacité de stockage ;
‐ Emplacement ;
‐ Personnel forme pour la gestion de l’assistance.
11. Dimensions transversales
Quelques questions à poser aux administrations mais également aux OSC pour comparer:
‐ Comment sont coordonnées les activités des acteurs de votre district/commune depuis le début des
inondations ? (Réunions, bulletin d’informations, etc…)
9
‐ Comment l’information sur l’évolution de la situation (ex. : dégats, ouverture des routes, récessions
des eaux, etc…) est‐elle collectée dans votre district/commune? Par voie orale, fiche EIMA, lors d
eréunion de cooridnation, etc….
‐ Quelle sont les principales sources de cette information ? OSCs, Chef Fokontany, populations, etc…
‐ Que faites‐vous des données collectées à votre niveau ?
‐ Recevez‐vous des informations de la part de la région (pour les districts), du district (pour les
communes)
‐ Etes‐vous satisfait avec la coordination de la réponse aux inondations ? (en termes de gestion de
l’information, structure de cooridnation, action de réponses menées, etc.)
o Si non, quelles seraient vos propositions pour améliorer cet aspect de la réponse ?
‐ Pensez‐vous avoir informé les populations de manières suffisantes et régulières ?
o Si oui, quels moyens avez‐vous utilisé pour les informer ?
Questions pour les populations :
‐Considérez‐vous, que le public, c'est‐à‐dire vous, est bien informé de ce qui s’est passé ou ce qui se passe en
terme de réponse aux inondations ? oui/non
‐ Si oui, comment et par qui avez‐vous été informé ?
‐ Si non, qui pensez‐vous devrait vous donner ces informations
‐ Quelles types d’informations voudriez‐vous en fait recevoir ?
10
Annexe 4e. LISTE DES EVALUATEURS POUR LES EVALUATIONS CONJOINTES
Yves Suter
4 Medair
Tianaharivelo Andry 033 01 034 34 andry@medair.mg
RAKOATOARISOA Franco
5 Aquasure
Zenyah RASOAMAHEFA
Nourbay Rosanaly
6 CRS
Jeanne ella Andrianambinina
Tata Venance
7 SAGS/Min San
Lanto Hery Ralison
8 Rosa UNHABITAT
5 MTPM
Ramarovelo Eloi
8 MTPM
Rabestimahafotsy
Secteur N° Nom Fonction Organisme Tél Mail
9 Dider Young CARE International 032 07 810 46 didier@care.mg
14 CARE International
Hory Rakotozanany
15 UNICEF
Laetichia Rakotoarison
6 RAMANITRARIVO Onisoa Technicien génie sanitaire Santé Environnement / MSanP 032 02 154 83
Margarita Focas Licht 0332342639 mfocaslicht@unicef.org o L’évaluation et l’élaboration des dossiers relatifs aux actions
entreprises
UNICEF RANDIMBIARISON Jacky Roland 0332342660 jrandimbiarison@unicef.org o La mobilisation et la coordination du soutien des donateurs 22 régions
o
o La coordination au sein du Groupe sectoriel
RAKOTONDRAZAFY Jocelyne 0324001616 aea.cagpc@moov.mg o
Aide et Action
Norohanta
Raveloarijaona Rado
Irène RANAIVOZANANY 0330783537 ji.ranaivozanany@unesco.org o
UNESCO
PNUD Louisette RANOROVOLOLONA 0331108551 louisette.ranorovololona@undp.org o
SECURIT
LTURE
MAEP o Evaluation des dégâts par les DRDR : sur les cultures et les National
infrastructures agricoles
o Identification des intrants nécessaires
FID Mamisoa Rapanoelina Tél 22 361 50 - ucs@fid.mg o Reconstruction ou réhabilitation d’infrastructures sociales National
032 07 233 30 (sanitaires ou scolaire), de déblocage ou productives, dans
le cadre de réponses aux chocs ou de la décentralisation
Achille Razakatoanina 0 32 02 277 11 rfdc@fid.mg o Renforcement de capacité
o Requête de financement
NT
SNUT - Ministère de la o Participation mission d’évaluation et suivi des activités au Dans les zones
Santé niveau du système sanitaire affectées
o Collaboration dans la gestion des intrants
ONN o Participation mission d’évaluation et suivi des activités au Dans les zones
niveau de la communauté affectées
o
PROCAP National
dat.mprdat@yahoo.fr ;
MAT RABE Harimanana 033 11 449 71 rabeharim@moov.mg ; o Suivi, Données
rabeharim@yahoo.fr
Secteur QUI ? Point focal Tél Mail FAIT QUOI ? OU ?
o Réhabilitation et/ou reconstruction post catastrophes Dans tout
d'infrastructures sociales (sanitaire ou scolaire) bâtiments Madagascar
FID RAKOTOSAMIMANANA 032 07 579 48 rpst@fid.mg administratifs, déblocages, productives, ...
o Renforcement de capacités
o Travaux HIMO contrat cash pour la "sécurité alimentaire"
o Mise à disposition des tentes, Transport et Dans tout
bngrc@bngrc.mg prépositionnement des tentes, évaluation des besoins en
BNGRC RAONIVELO Nianja 033 11 658 32 Madagascar
sp.bngrc@bngrc.mg Habitat
o Secourisme, Dégagement, Electricité, appui au montage des Dans tout
CPC FALY Aritiana Fabien 032 42 645 57 aritiana23@yahoo.fr tentes, évaluation, déblayage pour la construction Madagascar
Radios à manivelle pour 400 Fokontany
Radios BLU avec groupes électrogènes
pour 23 Communes
Formation des animateurs radios de
proximité dans 05 Régions
CSP Review, Madagascar – Octobre 2007/PD/DO/HA
NOM PRENOM NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT COMMUNE FOKONTANY
MARIE JOCELYNE 034 10 528 42 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO IVATO VOASARY
RANDRIAMIHAJA RICHARD SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO IVATO VOASARY
RAJAONARISON CYRIAQUE 033 02 781 36 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO IVATO TANANDAVA
RANDRIARISON SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO IVATO TANANDAVA
NARCIS 034 17 789 65 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO IVATO IVATO
LEON PAUL SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO IVATO IVATO
MAMPITSANGA SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA VOHITROMBY
MIHEVERAMANA SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA VOHITROMBY
TSITAPANY REMI SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA TODIA
LEMANETSAKA FELIX SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA TODIA
JEAN FRANÇOIS SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA TENIMASY
ALDA FELICE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA TENIMASY
RAMBELSON ADOLPHE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA MAROHANKA II
RAVELOMANANA PIERRE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA MAROHANKA II
TANINA GEORGE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA MAROHANKA I
BERNARDETTE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA MAROHANKA I
TSABOTO JEAN PIERE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA MAHAZOARIVO
BOTOMANDROSOARIVO SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA MAHAZOARIVO
BOTO FELIX SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA MAHANORO
BOTOTSIRERAKA SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA MAHANORO
MAHATOMBO SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA VOHIMALAZA
SAMUEL SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA SARILASY
ZAFINDRAMENA PIERROT RICHARD SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA SARILASY
DONA ROBERTIN SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA SAHAROANGA
JUSTIN GEORGES SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA SAHAROANGA
REGIS SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA NOSOA
GERARD SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA NOSOA
VELOMILA SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA MAHASOA
FERDINAND SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA MAHASOA
RAZAFINDRATERA GUY STANISLAS SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA BEZAVO
ANDRIANAMELANTSOA KOTONIAINA LALANIRINA 034 29 566 73 / 032 43 743 31 SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA BEZAVO
NABOTOSON GUY ALAIN SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA AMBIA
RAMANKEVITTRA FIDEL SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA AMBIA
LEZOMA SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA VOHITSIRIKA
RABE JEAN SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA VOHITRAPALY
NOM PRENOM NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT COMMUNE FOKONTANY
ZAKOLIZA SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA VOHIMENA
DONNE SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA VOHIMARY
TSARAFAVY SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA TAVIVOLA
ROGER SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA TANATANA
RATSIMIDISO ALEXANDRE SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA MAROFOTOTRA
FRANCK SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA MANDRITSARA
GERARDIN SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA MAHAVELO
JOJIANY SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA FAPIRA
BETOZY AUGUSTIN SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA BEVALEVY
RABENANDRASANA FREDERIC SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA AMBATOMITIO
MAZOTOMILA LOSTEN SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA AMBALENGO
ARNEST SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA TANAMBAO
BRUNO SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA TANAMBAO
ZOANY SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA MAROSALALA
MAHATOMBO SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA MAROSALALA
ALEXANDRE EDOUARD SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA ISAHARA
JEAN GOLBERT SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA ISAHARA
GENOIT VICTOR SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA ANEZANDAVA
RANDRIAMANANTENA SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA ANEZANDAVA
JEAN ALPHONSE SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA ANDRAREZO
GARISON SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA ANDRAREZO
TATA FELIX SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA AMPASITSIRIRY
JEAN DELPHONSE SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA AMPASITSIRIRY
ZOARISON SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA AMBALASAVOA
REARA JEAN LOUIS SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA AMBALASAVOA
DETSY SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO VOHIDRANAHY
JEAN CLAUDE 034 13 311 11 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO VOHIDRANAHY
RANDRIATSOTSO ROGER 034 46 770 76 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO MASIAKAKOHO
TSABOTO JOSEPH SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO MASIAKAKOHO
ZAFIGNANARA LEONARD 032 56 863 30 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO MAHATSINJORIAKA
EVARISTE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO MAHATSINJORIAKA
SOZA ALPHONSE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO ANDROMBA
RAMILSON SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO ANDROMBA
RAZAFY ANDRE 032 58 553 40 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO ANALABE
JEAN LOVITSOA SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO ANALABE
NOM PRENOM NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT COMMUNE FOKONTANY
RANDRIANAIVO JEAN BAPTISTE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO AMBOHIMANDROSO
MANEVALAHY EVARISTE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO AMBOHIMANDROSO
RAHARISON SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO AMBODIMANGA
RANDRIANJOBILY JEAN OBERLIN SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO AMBODIMANGA
LEONOS EDWIN SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY MIDEBOKA
SIKARA SIMONE JULLIETTE 034 84 421 16 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY MAROFARIHY
MARTIN JEAN CLAUDE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY AMBOTAKA
FAUSTIN BERGE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY AMBOTAKA
RAKAMISY JEAN LOUIS 032 08 555 58 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY AMBOHIMANDROSO
RAMARO 033 72 787 13 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY AMBOHIMANDROSO
LAIZAFIMAMONJY SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA VOHILAVA
JEAN CLAUDE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA TAMBORO EST
RAMANGASON JEAN SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA TAMBORO EST
RATIARIMANANA JOACHIN 034 60 146 17 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA MANDROSOVELO
CLARISSE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA LOHARANO
RAVELO SYLVAIN SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA BERETRA
BOTO MARTIAL SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA BEANANA
RAKOTOARISON DELPHIN SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA AMBILA
TIANAIVO JUSTIN 033 16 300 54 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA AMBILA
RAZAFINJATO CHARLIN 033 72 787 24 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA AMBAROLAVA
GEORGES 033 28 731 86 SALOHI ANALANJIROFO FENERIVE EST MIORIMIVALANA AMBINANIVOLOSY
RAMIMY JEAN CLAUDE 032 78 592 14 SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA MAHASOA
AIME SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA MAHASOA
TATA ERNEST 034 03 588 34 SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA ANDRANOMAKOKO
MAHEZA PIERRE SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA ANDRANOMAKOKO
ROBINAIVO EVARISTE 032 56 096 07 SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA AMBOANIO
BOTANIVO CONSTANT 032 58 655 37 SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA AMBOANIO
VELOMILA ERNEST SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO VOLOTARA
ALEXIS SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO VOHILAVA
RESARY JEAN THEOPHILE SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO TOMBATAFIKA
JEAN FELIX SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO RANOLAVA
RANDRIANANTENAINA RICHARD SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO MAZAVATSIOTRA
RABENASY BERGER SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO MAROLAVA
VELOMIARY SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO MANDATSA
RALAIVAO JEAN SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO LOKANDAMBO
NOM PRENOM NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT COMMUNE FOKONTANY
ELIEN SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO ENIFAPA
TATA ROBERT SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO ANOSIVELO
RAZAFISON SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO ANAKATRIKA
TSABOTO AUGUSTIN SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA VOHIPANANY
TSABOTO RAMITENY 033 12 739 78 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA ANDRAINA
RANDRIANAMANY BERNARD SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY MIDEBOKA
JEAN MARCEL SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY ALAKAMISY
RAHARIVONY RODIN SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY ALAKAMISY
TATASOLO CELESTIN SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY MAROFARIHY
FITANAMILA SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA ANDEMAKA CENTRE
RAZAFIASY GEORGE SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO ANDEMAKA ANDEMAKA CENTRE
ZAFITODIARIVO SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO MANAMBOTRA NORD
RAVELOJAONA JEAN NOEL SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO AMBALAVONTAKA
RAZAFITSIRY ALBERT SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO BAKAKA
MAHITAVELO CHARLES SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO FIERENA
SOLANGE VARIALIARISOA SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA MAHATSARA NORD
LALA NICOLETTE 032 07 993 82 SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA MAHATSARA NORD
SERGENT RATISBONNE SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA ANOSINAKOHO
JEAN GASTON 033 11 766 39 SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA ANOSINAKOHO
AUGUSTE SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO MANAMBOTRA
BARNIA JULIEN SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO MANAMBOTRA
MAHATOMBO SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO MAHAVELO
BEZARY SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO MAHAVELO
MANANGA EDSON SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO MAROMPANAHY
MAMPIONONA GEORGE 032 82 154 75 SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO MAROMPANAHY
TATAFERENA SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO BEKARAOKA
RAVANOMANANA ROBIN SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO BEKARAOKA
EDVIN 032 55 748 09 SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO MAROROKA
FELIX SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO MAROROKA
BOTOHARSON SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA MATANGY CENTRE
ZAOZAO SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA AMBATSIPAKY
JIKITERA JEROME SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA ANEZANDAVA
RAJONSON DAMIEN 033 09 567 24 SALOHI ANALANJIROFO VAVATENINA AMPASIMAZAVA AMPAHIBE
TOTOMARO ALEXIS SALOHI ANALANJIROFO VAVATENINA AMPASIMAZAVA AMPASIMBOLA
RAZAFINDRAMENA JAONINA SALOHI ANALANJIROFO VAVATENINA AMPASIMAZAVA CR AMPASIMAZAVA
NOM PRENOM NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT COMMUNE FOKONTANY
CLEBERT 033 01 196 72 SALOHI ANALANJIROFO VAVATENINA AMPASIMAZAVA AMBODIHAZOVOLA
PASCAL 033 07 740 54 SALOHI ANALANJIROFO FENERIVE EST MIORIMIVALANA CR MIORIMIVALANA
VONY BRUNO 033 06 238 77 SALOHI ANALANJIROFO VAVATENINA MIARINARIVO ANDRORANGABE
VONA STEPHAN 033 01 347 90 SALOHI ANALANJIROFO MANANARA‐AVARATRA IMORONA ANTSERANAMBE
RABE VICTOR 033 03 152 23 SALOHI ANALANJIROFO MANANARA‐AVARATRA IMORONA ANTSERANAMBE
MIFALIA 033 07 601 97 SALOHI ANALANJIROFO MANANARA‐AVARATRA ANTANAMBE AMBODIMANGA
EMMA 033 20 990 96 SALOHI ANALANJIROFO MANANARA‐AVARATRA ANTANAMBE AMBODIMANGA
BE PLACIDE 0325069702 MEDAIR ANALANJIROFO MAROANTSETRA MAROANTSETRA ANDAVANIO
BE JORSON LOUIS 0324312709 MEDAIR ANALANJIROFO MAROANTSETRA MAROANTSETRA ANKIAKABE
RAKOTO REMI 0337192981 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO ANDROKA
23 ANALALAVA 113° / 293° 105 TWO H 1 200 x 22 160x 85 x 93 - - - - TD CAP Société EGMA lot 123 AZB
14°38’ S / 047°46’ E (*) 170° / 350° 1 030 x 26 15 Anosizato - ANATNANARIVO
24 ANDAPA
14°39’ S / 049°37’ E (*) 020° / 200° 473 DC3 B 1 250 x 30 - 75 x 35 - - - - TD CAP Sans Assistance
25 ANDILAMENA
17°01’ S / 048°32’ E (*) - - - H 900 x 40 - - - - - - TD Restreint DISTRICT ANDILAMENA
26 ANDRANOMANGATSIAKA
MAMPIKONY 130° / 310° 51 MTOW ≤ H 950 x 60 - - - - - - TD Restreint DISTRICT MAMPIKONY
16°03’ S / 045°38’ E (*) 5 700 kg
27 ANDRANOMAVO MTOW ≤
16°35’ S / 045°33’ E (*) 030° / 210° 350 5 700 kg T 1 000 x 40 - - - - - - TD Restreint DISTRICT SOALALA
28 ANDRIAMENA MTOW ≤
17°27’ S / 047°31’ E (*) 161° / 341° 792 5 700 kg T 850 x 50 - - - - - - TD Restreint DISTRICT TSARATANANA
29 ANIVORANO NORD MTOW ≤
12°47’ S / 049°15’ E (*) 075° / 255° 340 5 700 kg T 1 000 x 30 - - - - - - TD Restreint DISTRICT ANIVORANO NORD
MAF Madagascar – BP 132 Ivato
Aéroport – ANATANANARIVO
30 ANJABETRONGO 030° / 210° 60 MTOW ≤ H 1 000 x 20 - - - - - - TD Privé Tél. 22 582 79 – Fax 22 453 22 –
22°31’36’’ S / 043°31’04’’ E 5 700 kg BLU 7036 KHz LSB
(**) Mafm-mad@iris.mg
GROUPE L’HOTEL
31 ANJAJAVY 116° / 296° 14.94 MTOW ≤ T 1 025 x 25 - Accolé à - - - - TD Privé BP 445Nosy Be Tél. 86 612 49 –
15°01’15’’ S / 047°14’14’’ E 5 700 kg la piste Fax 86 616 13 –
(**) airhotel@simicro.mg
AERODROMES DIMENSIONS [m] SERVICES
ALT Portance Situation
N° COORDONNES QFU [m] Ou PCN NAT PISTE TWY AST Carbu SLIA AFIS CTR Juridique USAGE EXPLOITANTS
rant Terrain
LE MARTIN PECHEUR – BP 216
32 ANKARAMANY 050° : 230° 15.24 MTOW ≤ H 385 x 20 - Accolé à - - - - TP LMP Privé – Tél. 92 213 64 / 92 211 55 –
24°24’52’’ S / 047°18’02’’ E 5 700 kg la piste Fax 92 214 73 / 92 214 60
(**) TOLAGNARO
ANKASETRA (NOSY Michel PAIN
33 VALIHA) 010° / 190° 3.5 MTOW ≤ H 520 x 20 - Accolé à - - - - TP Privé Avocat à la cour d’appel – BP 3
14°09’24’’ S / 047°48’07’’ E 5 700 kg la piste M PAIN Tél.. 22 209 84 – Fax 22 223 68
(**) m.pain@simicro.mg
34 ANKAVANDRA Société EGMA lot 123 AZB
18°48’ S / 04517’ E (*) 162° / 342° 130 TWO H 1 000 x 30 - - - - - - TD CAP Anosizato - ANATNANARIVO
35 ANKAZOABO
22°18’ S / 044°32’ E 146° / 326° 430 TWO H 1 070 x 45 78 80 x 60 - - - - TD CAP Sans Assistance
ANKIBANIVATO NOSY BE 472.5 kg MARCO POGNANTE
36 ( HYDROBASE) 010° / 190° 00 ULM 912S E 250 x 30 300x - - - - - TD Privé Sté CAPOC NOSY BE
13°19’08’’ S / 04810’10’’ E 30 Tél. 032 07 210 79
(***)
UNIMA
1ere étage Immeuble IKOPA
37 ANKOKOAMBO 060° / 240° 2 MTOW ≤ T 975 x 60 - Accolé à - - - - TD Restreint CENTER – Tanjombato –
16°36’ S / 044°26’ E (**) 5 700 kg la piste Tél. 22 478 80 – Fax 22 478 88
ANTANANARIVO
ANDRY DEVELOPPEMENT
418 route de Vohémar
38 ANTALAHA 174° : 354° 6 12/F/B/Z/T B 1 193 x 27 - 80 x 65 - - x - TD CAP Tél. 032 07 161 01 – BP 165 -
15°00’ S / 050°19’ E (***) Fax 032 08 161 03
Mhkz41@sat.blueline.mg
ANTALAHA
Société COLAS MADAGASCAR
39 ANTANAMBE 070° / 250° 1.54 MTOW ≤ T 800 x 30 - Accolé à - - - - TD Privé BP 133 – Tél. 22 204 16 – Fax
16°26’19’’ S / 049°51’34’’ E 5 700 kg la piste 22 327 21 - ANATANANARIVO
(**)
40 ANTANIMORA MTOW ≤
24°50’ S / 045°41’ E (*) 178° / 358° 176 5 700 kg T 1 500 x 60 - - - - - - TD Restreint DISTRICT AMBOVOMBE
JACQUES CAUVIN
41 ANTANIMALANDY 110° / 290° 65 MTOW ≤ T 900 x 40 - - - - - - TP Privé Lodge des Terres Blanches
15°08’57’’ S / 047°04’45’’ E 5 700 kg CAUVIN Antanimalandy - ANALALAVA
(**)
PATRICK ROCHET
42 ANTANIMALANDY 2 Les Jardins d’Ambatobe
15°08’53’’ S / 047°04’50’’ E 105° / 285° 18 MTOW ≤ T 355 x 26 - - - - - - TP Privé Appartement 35 D – Tél. 033
(**) 5 700 kg CAUVIN 14 255 96 - Ambatobe
ANTANANARIVO
43 ANTSALOVA Société EGMA lot 123 AZB
18°42’ S / 044°37’ E (*) 046° : 226° 168 TWO H 920 x 30 - - - - - - TD CAP Anosizato – ANATNANARIVO
TRANSIT ANDRIANINA
Lot VA 33 IC route de l’Université
44 ANTSIRABE 049° / 229° 1 533 ATR42 H 1 500 x 30 - - - - - - TD CAP Tsiadana – Tél. 22 022 51 –
19°50’05’’ S / 045°04’01’’ E Fax 22 665 10 –
(***) transni@simicro.mg
ANTANANARIVO
AERODROMES DIMENSIONS [m] SERVICES
ALT Portance Situation
N° COORDONNES QFU [m] Ou PCN NAT PISTE TWY AST Carbu SLIA AFIS CTR Juridique USAGE EXPLOITANTS
rant Terrain
AEROPORTS DE
JET MADAGASCAR (ADEMA)
45 ANTSIRANANA 133° / 313° 114 28.2/F/B/X/T B 1 500 x 30 75 140 x 70 A1 / X x x TD CAP BP 5271 – Tél. 22 440 42 / 41 –
12°21’04’’ S / 049°17’39’’ E AVGA Fax 22 440 42 – adema@dts.mg
(***) S Mandrosoa Ivato
ANTANANARIVO
ANTSOHAMAMY Sté MAGRAMA sa
46 IANAPERA 002° / 182° 502 MTOW ≤ T 1 000 x 30 - - - - - - TD Privé BLU LSB 7030 KHz
23°53’45’’ S / 045°10’13’’ E 5 700 kg Tél. 22 300 42
(**)
47 ANTSOHIHY AMBALABE JET
14°54’11’’ S / 047°59’37’’ E 014° / 194° 28 11/F/B/Z/U B 1 500 x 30 115 80 x 75 A1 - x - TD CAP Ex SECAERO
(***)
48 BEALANANA ANKAIZINA 40 x 30
14°33’ S / 048°42’ E (*) 178° / 358° 1 120 TWO H 1 215 x 30 - Accolé - - - - TD CAP Sans Assistance
49 BEFANDRIANA NORD
15°12’ S / 048°29’ E (*) 173° / 353° 250 TWO H 1 270 x 50 - - - - - - TD CAP Sans Assistance
50 BEHARA MTOW ≤
24°59’ S / 046°235’ E (*) 167° / 347° 44 5 700 kg T 1 190 x 65 - - - - - - TD Restreint DISTRICT AMBOASARY
ONG MANDROSO
Lot C 23 Cité des Assureurs Itaosy
51 BEKILY 030° / 210° 387 TWO H 1 280 x 40 94 70 x 50 - - - - TD CAP Tél. 22 048 91 / 032 04 377 78
24°14’ S / 045°18’ E (*) 136° / 316° 780 x 35 naryklaudius@yahoo.fr
ANTANANARIVO
MAF Madagascar – BP 132 Ivato
Aéroport – ANATANANARIVO
52 BEKODOKA 030° / 210° 270.3 MTOW ≤ H 850 x 30 - Accolé à - - - - TD Privé Tél. 22 582 79 – Fax 22 453 22 –
16°58’ S / 045°05 E (**) 5 700 kg la piste BLU 7036 KHz LSB
Mafm-mad@iris.mg
RICHARD D. FIENENA
53 BELO SUR TSIRIBIHINA 146° / 326° 47 TWO T 1 350 x 30 25 50 x 50 - - - - TD CAP AERO SUR-OUEST
19°41’ S / 044°32’ E (*) BP 8261 – Tél. 22 681 06
Fax 22 680 45
MAF Madagascar – BP 132 Ivato
BEMANA MTOW ≤ Aéroport – ANATANANARIVO
54 21°43’13’’ S / 045°09’14’’ E 140° / 320° 210 5 700 kg T 850 x 30 - - - - - - TD Privé Tél. 22 582 79 – Fax 22 453 22 –
(**) BLU 7036 KHz LSB
Mafm-mad@iris.mg
55 BENENITRA MTOW ≤
23°25’ S / 042°02’ E (*) 131° / 311° 128 5 700 kg T 1 050 x 60 - - - - - - TD Restreint DISTRICT BETIOKY
56 BERAKETA 100° / 280° MTOW ≤ 800 x 30
25°00’29’’ S / 046°18’07’’ E 142° / 322° 540 5 700 kg H 850 x 30 - - - - - - TD Restreint DISTRICT BEKILY
(*)
SHTM : Sté HOTELIERE ET
TOURISTIQUE DE MCAR
57 BERENTY 150° / 330° 51.82 MTOW ≤ H 1 000 x 45 - Accolé à - - - - TP Privé ET DEHEAULME - BP 37
25°00’29’’ S / 046°18’07’’ E 5 700 kg la piste SHTM Bd Galliéni – Tél. 92 211 32
(**) TOLAGNARO
58 BEREVO MTOW ≤ DISTRICT BELO SUR
19°43’ S / 045°00’ E (*) 150° / 330° 10 5 700 kg H 900 x 35 - - - - - - TD Restreint TSIRIBIHINA
59 BEROROHA ANTSOHA 30 x 30
21°36’ S / 045°08’ E (*) 018° / 198° 250 TWO H 950 x 30 - Accolé - - - - - CAP Sans Assistance
AERODROMES