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PLAN NATIONAL DE CONTINGENCE – Cyclones et inondations 2010-11

MINISTERE DE L’INTERIEUR

BUREAU NATIONAL DE GESTION


DES RISQUES ET DES CATASTROPHES

PLAN NATIONAL DE CONTINGENCE


SUR LES CYCLONES ET LES INONDATIONS

Pays Madagascar
Période couverte Saison cyclonique 2010_2011
Numéro de la version N° 04
Période couverte par le Plan 1 an
Contingences couvertes Cyclones, inondations
Liste des groupes d’acteurs BNGRC et Directions des Ministères Techniques
humanitaires impliqués de Tutelle en charge de la GRC
Clusters Humanitaires
Croix Rouge Malagasy
ONG nationales
Partenaires privés : Telma, Orange, Airtel

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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Sommaire

1. RÉSUMÉ EXÉCUTIF ................................................................................................................................. 3


1.1. CONTEXTE ................................................................................................................................................ 3
1.2. MISE A JOUR DU PLAN DE CONTINGENCE ........................................................................................................ 4
2. ANALYSE DU CONTEXTE ET ÉVALUATION DES RISQUES ......................................................................... 5
2.1. ANALYSE DU CONTEXTE ............................................................................................................................... 5
a) Contexte physique et climatique ................................................................................................... 5
b) Contexte politique ......................................................................................................................... 6
c) Contexte socio-économique .......................................................................................................... 6
d) Sécurité alimentaire ...................................................................................................................... 7
e) Facteurs de vulnérabilité ............................................................................................................... 8
f) Principales urgences connues récemment .................................................................................... 9
g) Grands risques identifiés (classés selon leur amplitude et fréquence) ........................................ 10
h) Capacité locale d’adaptation et de réponse ............................................................................... 11
2.2. RISQUES IDENTIFIES POUR LE PLAN DE CONTINGENCE ...................................................................................... 12
3. SCENARIO RETENU POUR LE PLAN DE CONTINGENCE ......................................................................... 13
3.1. CARTOGRAPHIE DU SCENARIO..................................................................................................................... 13
3.2. DESCRIPTION ET DETAILS SUR LE SCENARIO RETENU POUR 2010 - 2011 ............................................................. 15
4. OBJECTIFS DU PLAN ............................................................................................................................ 16
4.1. OBJECTIFS GENERAUX ............................................................................................................................... 16
4.2. OBJECTIFS OPERATIONNELS ........................................................................................................................ 18
5. GESTION D’ENSEMBLE ET COORDINATION ......................................................................................... 26
5.1. MECANISMES DE COORDINATION ................................................................................................................ 26
5.2. POINTS FOCAUX AU NIVEAU NATIONAL ......................................................................................................... 28
5.3. ACTEURS DANS LES DIFFERENTS SECTEURS D’INTERVENTION HUMANITAIRE () ....................................................... 29
5.4. INDICATEURS ET SEUIL DE DECLENCHEMENT D’UNE INTERVENTION GLOBALE ........................................................ 30
5.5. MATRICE DE REACTION RAPIDE ................................................................................................................... 30
5.6. MOBILISATION DES RESSOURCES ................................................................................................................. 32
5.7. DIFFERENTS TYPES D’EVALUATIONS DES DOMMAGES ET DES BESOINS ................................................................. 32
6. REPONSES SECTORIELLES .................................................................................................................... 35
6.1. PARTICIPATION DES GROUPES SECTORIELS/CLUSTERS DANS LES EVALUATIONS ...................................................... 35
6.2. REPONSES INITIALES PREVUES PAR LES GROUPES SECTORIELS/CLUSTERS .............................................................. 37
6.3. BUDGET ................................................................................................................................................. 39
6.4. MANQUES ET CONTRAINTES ....................................................................................................................... 40
7. MAINTENANCE DU PLAN .................................................................................................................... 41
8. ANNEXES ............................................................................................................................................ 42

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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

1. RÉSUMÉ EXÉCUTIF

1.1. Contexte

L’île de Madagascar est exposée à de nombreuses catastrophes naturelles telles que les cyclones,
les inondations, la sécheresse, les épidémes/pandémies et auxquels s’ajoutent les incendies et les
invasions acridiennes.

La dernière saison cyclonique la plus intense remonte à 2007-2008, avec un passage d’un cyclone
tropical de catégorie 4, ayant affecté directement environ 525.000 personnes et dont les dommages et
pertes ont été estimés à 333 millions de $USD.

Des études menées en 2008 par la Direction de la Météorologie Malagasy sur les changements
climatiques prévoient, pour les 50 prochaines années, une plus grande intensification des cyclones
dans le bassin Sud-Ouest de l’Océan Indien, dans lequel se trouve Madagascar.

En 2010, toutes les catastrophes naturelles ont simultanément affecté le pays, dont la tempête
tropicale modérée HUBERT ayant causé des inondations exceptionnelles dans le Grand Sud-Est du
pays. D’autre part, la sécheresse présente dans le Grand Sud depuis 2009 a persisté et s’est
aggravée, la grippe AH1N1 a touché plus de 1.000 personnes dont 3 décès. Les invasions
acridiennes menacent plus de 500.000 hectares de culture tandis que les incendies ravagent
régulièrement des petits villages dans le pays.

Pour la saison cyclonique 2010/2011 en particulier, les prévisions de précipitation émises par la météo
malagasy indiquent des pluies abondantes sur la bande centrale de Madagascar entre janvier et mars
2010. Ces conditions météorologiques, associées à une augmentation de la vulnérabilité des
populations, aggraveront les conditions de vie d’une proportion grandissante de personnes et de
ménages.

Conscient de la nécessité d’intégrer des stratégies de long terme à leurs exercices de planification
pour pouvoir répondre à une situation de plus en plus volatile, l’Etat malgache et ses partenaires
développent des mesures de réduction des risques et de prévention des catastrophes parallèlement
au renforcement des capacités en réponse, basées sur les contraintes majeures identifiées.

A travers la structure de coordination existante, le gouvernement malgache à travers le Bureau


National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) et ses partenaires a élaboré en 2007
pour la toute première fois un plan de contingence national sur les cyclones et les inondations.

Ce plan a montré son utilité en tant qu’outil de référence nationale pendant les saisons cycloniques
successives. La préparation, les évaluations et les réponses ont été coordonnées au niveau central
par le BNGRC avec l’appui du Comité de Réflexion des Intervenants en Catastrophe (CRIC) et
d’OCHA pour le Bureau du Coordonnateur Résident, et réalisées à travers les groupes sectoriels
opérationels : « Eau et assainissement », « Education », « Habitat », « Logistique », « Nutrition »,
« Santé », et « Agriculture & Sécurité alimentaire ». Le groupe sectoriel « Protection » est en cours de
mise en place. Chaque année, ce plan de contingence est mis à jour en prenant en compte les
leçons apprises des saisons précédentes ; les versions revisées sont alors testées par des exercices
de simulation.

Cependant, son application avait été assez limitée pendant l’année 2009 avec le début de la crise
politique à Madagascar, en particulier en ce qui concerne la collaboration avec les partenaires. La
version revisée de 2010-11 a pris en compte les contraintes identifiées ainsi que les leçons apprises
(leçons apprises au niveau des deux régions les plus affectées par la tempête HUBERT et leçons
apprises nationales) afin de beaucoup améliorer ce mode de partenariat malgré la situation socio-
politique encore instable.

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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

1.2. Mise à jour du Plan de contingence

Le processus de la mise à jour du plan de contingence national a été initié pendant l’atelier national du
26 et 27 octobre 2010. En se basant sur les exercices sur les leçons apprises de la dernière saison
cyclonique, menées respectivement dans les régions de Vatovavy Fitovinany, d‘Atsimo Atsinanana et
au niveau national ; et sur les prévisions météorologiques pour la saison cyclonique 2010/2011, sept
points essentiels ont été relevés:

1. L’hypothèse de planification n’a pas été modifiée, le nombre des personnes sinistrées a été
maintenu à 600.000 et celui des régions à risque à 13.
2. Le cas de l’inondation dans la plaine d’Antananarivo (dans la région d’Analamanga) où 20.000
personnes déplacées ont été recensées habituellement, a été aussi maintenu dans le plan de
contingence révisé (ce plan de réponse pour la plaine d’Antananarivo est porté dans l’Annexe 2.
3. Des définitions communes ont été adoptées pour quelques terminologies clés qui étaient
sources des différentes interprétations dans le passé ; il s’agit entre autre de « personnes
sinistrées », « personnes sans abris » et « personnes déplacées ». (voir Annexe 4g. Définitions
des terminologies clés).
4. L’utilisation de critères communs de vulnérabilité et de ciblage des bénéficiaires ( Voir Annexe
3a) a été adoptée comme base de planification aux assistances humanitaires.
5. Des appuis dans les régions et les districts ont été introduits dans le cadre de la coordination.
La concrétisation de ces appuis reste pourtant progressive et nécessite un fort engagement du
BNGRC et une volonté de partenariat des acteurs présents sur place. L’appui au niveau des
régions consiste à la coordination générale des activités alors que l’appui au niveau district est
plutôt opérationnel.
6. La standardisation des évaluations à caractère conjoint, notamment l’élaboration de Termes
de Référence pour les missions conjointes de survol et d’Evaluation Rapide Multi-sectorielle qui
décrit le processus de ces évaluations et les engagements des acteurs.
7. Grace à la couverture géographique accrue des réseaux de téléphonie mobile à Madagascar
et l’augmentation du nombre de téléphones mobiles (enviro six millions de puces actives dans le
pays pour quelques 20 millions d’habitants, avec 24% de taux de possession de téléphone
portable), la prise en compte des données issues des évaluations au moyen de SMS, a été initiée
sous la coordination du réseau de Relèvement Précoce, ceci pour accélérer la transmission des
premières données post-catastrophes alimentant la prise de décision.
Le groupe sectoriel « Protection » est en cours de mise en place au niveau de la partie nationale,
avec l’appui de l’UNICEF ; la sécurité alimentaire est fusionné avec le groupe sectoriel « Agriculture ».
Ces ajustements entrent dans le cadre de la mise en cohérence du plan de contingence national avec
le plan de contingence inter-agences de l’Equipe Pays Humanitaire.
Cette quatrième version mise à jour du plan de contingence national reprend les plans de réponse
sectoriels, lesquels plans sectoriels prévoient des réponses humanitaires conformément aux
différentes normes (SPHERE, etc) pendant la phase d’urgence. Avec les réponses prévues par les
groupes sectoriels, le plan est budgétisé à 7,157,000 $USD ; ce budget correspond au besoin non
couvert de prépositionnements (les pré-positionnements disponibles sont évalués à environ
2,035,000 $USD) et à la mobilisation des ressources humaines et des autres services de support.
Ce plan actualisé prend également en compte à part les activités prioritaires de préparation pré-
cyclonique (pré-positionnement de vivres et de non vivres), et les opérations clefs post-urgences sur
lesquelles reposent la qualité de la collecte des premières informations humanitaires et de la
logistique, la fourniture d’abris temporaire aux personnes déplacées, la distribution rapide de vivres et
de non vivres, le rétablissement des capacités en matière de santé, d’hygiène, d’assainissement et au
niveau des écoles, la relance du secteur agricole ainsi que les activités qui permettent de réduire les
risques d’insécurité alimentaire, et enfin le respect des besoins fondamentaux liés genre et aux
personnes les plus vulnérables.

Note sur les statistiques utilisées :

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Pour assurer une cohérence entre le plan actualisé et les plans sectoriels, les statistiques
proviennent des documents le plus récents possibles (EDS 2008/2009, Rapport mondial sur le
Développemen Humain Durable 2010, Cartographie censitaire dans le cadre de la RGPH 2009-10)

2. ANALYSE DU CONTEXTE ET ÉVALUATION DES RISQUES

2.1. Analyse du contexte

a) Contexte physique et climatique

Située entre 11° 57' et 25° 30' de latitude sud et entre 43° 14' et 50° 27' de longitude est, à cheval
sur le Tropique du Capricorne, Madagascar se trouve dans l’hémisphère Sud, dans le sud-ouest de
l’Océan Indien, séparé de la côte sud-est de l’Afrique par le canal de Mozambique, à 350 km des
côtes sud-est de l’Afrique.
Madagascar est la quatrième plus grande île du monde (superficie totale de 587.041 km²) et
compte de nombreuses petites îles périphériques. L’île s’étend sur environ 1.500 km dans sa plus
grande longueur et près de 500 km dans sa plus grande largeur. Un plateau central montagneux au
climat tempéré, de 800 m à 1.800 m d’altitude - les Hautes Terres -, domine l’île et occupe les deux
tiers de sa superficie. Partiellement volcaniques, les montagnes s’élèvent jusqu’à 2.876 m au
Maromokotro, dans le Massif du Tsaratanana au nord. La chaîne de l’Ankaratra, dont l’extrémité Nord
est située non loin de la ville d’Antananarivo, atteint 2.643 m d’altitude. À l’est, le terrain s’abaisse en
pente raide vers une étroite bande côtière au climat tropical chaud en bordure de l’Océan Indien,
tandis qu’à l’ouest, il décline doucement vers une plaine côtière plus large bordant le Canal de
Mozambique et au climat en général plus aride typique des régions situées sous le Tropique du
Capricorne. L’aspect massif du relief et la complexité du système hydrologique ne favorisent pas
l’établissement de voies de communication.
Selon le découpage administratif en vigueur, Madagascar compte 22 régions divisées en
119 districts. (Voir Annexe 1a : Carte administrative de Madagascar).
La situation géographique, le relief, l’influence maritime et le régime des vents sont à l’origine de
conditions climatiques très variées. On distingue principalement deux saisons séparées par deux
courtes inter-saisons d’un mois chacune : la saison chaude de novembre à avril, et la saison fraîche
de mai à octobre. La pluviométrie est très variable, pouvant aller de 400 mm à 2.300 mm selon les
régions. La côte Est demeure la plus arrosée; elle est aussi la région la plus exposée aux cyclones
tropicaux qui se forment dans l’Océan indien. Le sud du pays est moins arrosé et sujet à des périodes
de sécheresse.
Les aires cultivables du pays représentent environ 9.500.000 hectares dont seuls 24% sont
1
exploités par divers types de cultures spécifiques à chaque région. L’île compte plusieurs lacs
continentaux aux particularités biologiques propres mais qui sont actuellement menacées par la
pollution, l’ensablement et la surexploitation.
En saison cyclonique, du mois de novembre au mois d’avril, de très fortes pluies et des vents
extrêmes ont pour conséquences une mortalité directe ainsi que des inondations, la destruction des
cultures et des infrastructures, des crues soudaines et des glissements de terrain. Les effets
secondaires de ces cyclones et inondations sont une augmentation de l’insalubrité et une baisse de la
sécurité alimentaire entraînant une augmentation importante de la morbidité, en plus de la
dégradation de l’environnement.
Ses conditions physiques et climatiques font de Madagascar un pays fortement vulnérable aux
aléas (le premier pays le plus exposé au cyclone en Afrique et 25% de la population totale qui vit dans
les zones à risque), ce qui génère chaque année des situations de crise. Cette vulnérabilité déjà forte
est aggravée par un taux élevé de pauvreté (68,7% en 2006), une grande vulnérabilité sociale de la
population et des problèmes d’accès à certaines zones - en raison du manque d’infrastructures. La
combinaison de ces évènements, qui a pour conséquence une augmentation des taux de mortalité et
de morbidité, ralentit le développement du pays, et justifie les interventions de préparation, de

1
Source : Système des Nations Unies Madagascar. Présentation de Madagascar à la Session du
Conseil Economique et Social Assemblée générale des Nations Unies - Juillet 2000 - New York.
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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

mitigation et de réponse aux urgences menées par le Gouvernement malgache à travers le BNGRC et
ses partenaires.
Pour cette saison cyclonique 2010-2011, les prévisions météorologiques montrent qu’il y a une
forte chance qu’il y ait des pluies inférieures à la normale entre la période d’octobre à décembre 2010
pour la grande partie de l’île sauf la côte Est et Nord-est où les précipitations prévues restent
normales. La bande centrale présente ensuite une forte chance de recevoir des pluies supérieures à
la normale voire abondantes entre janvier et mars 2011, précipitations inférieures à la normale pour la
partie nord et normales pour les trois régions du Grand sud.

b) Contexte politique

Madagascar a retrouvé son indépendance en 1960 après 64 ans de colonisation française. La


Première République a pris fin en 1972 et le pays, devenu la République Démocratique de
Madagascar, s’aligna sur le bloc soviétique. Après la fin de la Guerre Froide, le pays se démocratise à
nouveau.
Une crise politique a éclaté en 2001 suite à la contestation des résultats de l’élection
présidentielle. La Cour constitutionnelle a finalement déclaré Marc Ravalomanana vainqueur,
président et dont le mandant a été renouvelé lors de l’élection de 2006.
Au début de 2009, une nouvelle crise politique a frappé Madagascar. Cette crise a propulsé M.
Andry Rajoelina à la tête du régime de transition. Le 17 novembre 2010, un référendum
constitutionnel a été organisé. Les activités de GRC n’en n’ont pas été épargnées. Pour la saison
dernière 2009/2010, l’impact s’est traduit par une coordination affaiblie, des réponses sporadiques par
les acteurs humanitaires, des plaidoyers de mobilisation de ressources sans résultat. La crise a ainsi
révélé la limite du plan de contingence national et du Comité Permanent dont la mise en œuvre a été
fortement perturbée pendant les interventions en 2010. Les leçons apprises de cette saison ont
souligné ces lacunes. Le plan de contingence de la saison 2010/2011 en tient compte dans les mises
à jour adoptées.

c) Contexte socio-économique

2
La population malagasy est estimée à 20.097.000 habitants en 2010 , avec une croissance
3
démographique de 3,01%. La mortalité infantile s’élève à 48 pour 1 000 pour les enfants < 4 ans, et
plus de 9 femmes meurent par jour suite à des complications liées à leur maternité. Ll’espérance de
4 2
vie moyenne à la naissance est de 61 ans . La densité moyenne est de 34 habitants au km en 2010,
les Hautes Terres étant plus densément peuplées que les côtes. Madagascar est classée parmi les
pays les moins avancés, à faible revenu et à déficit vivrier. Le Taux d’incidene à la pauvreté est
5
provisoirement estimé à 76,5 % .

En 2010, l’Indicateur de Développement Humain (IDH) est de 0,435% (0,509 en 2007/2008),


Madagascar entre ainsi dans le groupe des pays à développement humain faible (IDH<0,5). Le taux
de croissance économique prévisionnel pour 2010 est de 0%.La crise socio-politique s’est traduite au
niveau de la vie quotidienne par l’accroissement du taux de chômage, environ 200.000 emplois
(directs et indirects) sont perdus depuis le début de la crise politique en 2009.
Le secteur primaire occupe une place essentielle dans l’économie malgache. Bien qu’il mobilise la
quasi majorité de la population active de Madagascar (75,4 % de la population active travaille dans le
secteur agricole) et contribue pour 80% aux exportations, il ne contribue que pour environ un tiers du
PIB. Les principales activités du secteur primaire sont : l’agriculture, avec principalement des cultures
vivrières (riz, maïs, patate douce, manioc), des cultures industrielles (coton, canne à sucre) et des
cultures d’exportation (notamment la vanille, le girofle et le café) - qui représentent plus du tiers des

2 INSTAT – Base de données censitaires – RGPH 2009/2010


3 Enquête démographique et sanitaire 2008-2009
4 Rapport Mondial sur le Développement Humain - PNUD 2010.
5 Enquête Permanente auprès des Ménages 2010 (version draft).
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recettes. L’ancienne province d'Antananarivo regroupe plus des deux tiers des entreprises
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industrielles du pays. La part du secteur tertiaire (52,4% du PIB en 2006 ) comprenant le secteur
informel est prépondérante à Madagascar. C’est le secteur qui contribue le plus au PIB, à travers ses
différentes branches d’activités (tourisme, transport, zones franches, télécommunications, sous-
traitance/saisie de données). Le secteur du tourisme est le troisième secteur national pourvoyeur de
devises après les épices (vanille et girofle) et la pêche maritime /aquaculture.
Les réseaux de transport sont faibles. La plupart des infrastructures importantes telles que les
voies ferrées, les ports et le réseau routier sont en phase de réhabilitation. De nombreuses régions du
pays sont isolées des routes principales, et parfois complètement coupées du reste du pays pendant
les périodes cycloniques. Madagascar dispose de six ports long courrier internationaux et de 12 ports
de cabotage qui permettent de répondre aux besoins de communication maritime avec l’étranger.
Cinquante-sept (57) aérodromes sont repartis de manière assez homogène sur l’ensemble du pays
(trois aéroports internationaux, 14 aéroports munis de bloc technique et 40 aérogares sans bloc
technique). (Annexe 6 : Cartes des ports, et des aéroports).
Parallèlement au démarrage des grands chantiers d’exploitation d’ilménite à Toalagnaro dans le
sud de l’île, un port maritime supposé être un des plus grands de la sous-région de la SADC est
opérationnel depuis 2009 pour servir dans un premier temps de port d’exportation de l’ilménite en
question, pour devenir ensuite un port commercial au service de l’économie nationale.
Une grande évolution a été enregistrée au niveau des télécommunications, avec quelques six
millions de puces téléphoniques activées dans le pays et une couverture de téléphonie mobile qui est
de plus en plus grande. Toutefois, une grande superficie du pays n’est joignable que par
communication radio BLU et, dans certains cas, par courrier pédestre entre les centres administratifs
et les villages environnants.
Les infrastructures sanitaires, scolaires, d’adduction d’eau potable et d’assainissement, restent
quant à elles très insuffisantes. En 2006, seulement 38 % de la population de Madagascar avait accès
7
à l’eau potable (avec une grande disparité entre le milieu rural et urbain) et 51 % à un système
d’assainissement de base. Cette situation a un impact négatif sur la santé de la population en général
ème
ainsi que sur ses capacités d’apprentissage et de production. Les maladies diarrhéiques sont la 2
cause de morbidité et elles atteignent 51% des enfants de moins de cinq ans. Du fait des maladies
diarrhéiques, il est estimé une perte de six millions de journées de travail par an et de 3,5 millions de
journées d’écoles (Source : UNICEF, 2004).
Depuis 2007, des efforts soutenus ont été effectués pour améliorer l'accès à l'eau et à
l'assainissement. Ces efforts ont été ensuite concrétisés par la création du Ministère de l’Eau en 2008.
Grâce à la politique de l’école obligatoire en cycle fondamental niveau 1 encouragée par la
dotation en kit scolaires, la construction de 2000 salles de classe par an, l’allocation de 2000 ariarys
par élève (1$USD) par le Fiarahamiombon’Antoka ho Fampandrosoana ny Fampianarana (FAFF) ou
caisse école, le taux brut de scolarisation est passé de 122 à 124% en 2008 sans différence majeure
entre les filles et les garçons.

d) Sécurité alimentaire
8
En 2008, Madagascar est considéré parmi les 30 pays les plus vulnérables à la flambée des prix
des denrées alimentaires en raison d'une forte dépendance vis-à-vis des importations de produits
pétroliers et de céréales. Par ailleurs, l'état nutritionnel de la population est fragilisé : 42% des enfants
9
de moins de cinq ans souffrent d’insuffisance pondérale et 48% de retard de croissance . Les aléas
climatiques deviennent de plus en plus fréquents, ont des conséquences importantes sur l’état
nutritionnel de la population, et sur celui des enfants et des femmes en particulier.

6 Rapport national de suivi des OMD 2007


7
BADEA 2006 et Enquête Permanente auprès des Ménages - INSTAT 2005
8
Note de référence concernant l’impact des prix mondiaux de produits alimentaires de base sur les
groupes de population les plus vulnérables de Madagascar _ Système des Nations Unies - 2008.
9
Enquête démographique et sanitaire 2004 (données à jour non disponibles dans EDS 2008)
7
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

L’insécurité alimentaire à Madagascar est également associée à la faiblesse de la capacité de


réponse locale qui est souvent entravée par le mauvais état des infrastructures (l’accès routier
constitue un problème majeur à travers le pays), et des stratégies de survie limitées accentuent la
vulnérabilité de la population face aux catastrophes naturelles. En période post-cyclonique, le risque
d’insécurité alimentaire atteint souvent des seuils critiques dans les régions les plus vulnérables
(Office National de la Nutrition, Enquête anthropométrique 2008). L’ensablement des rizières et des
réseaux hydroagricoles, la destruction de récoltes et semences, l’inaccessibilité accrue par la
destruction des infrastructures routières et l’augmentation des prix des denrées créent une situation
extrêmement défavorable aux ménages les plus vulnérables. L’insécurité alimentaire saisonnière est
beaucoup plus sévère entre le mois de novembre et le mois de mars, c’est-à-dire pendant la période
de soudure. Pendant cette phase on enregistre une diminution des stocks alimentaires des ménages,
une hausse saisonnière du prix des denrées de base et la chute de production des cultures de rente.
Comme la période de soudure coïncide avec la saison cyclonique, l’insécurité alimentaire saisonnière
est aggravée par l’impact des cyclones et des inondations.

L'analyse globale de la sécurité alimentaire et de la vulnérabilité en milieu rural menée par le PAM
10
en 2005 rapporte que 25% de la population rurale est affecté par l'insécurité alimentaire chronique.
A ceux-là s'ajoutent 14% qui sont vulnérables à l'insécurité alimentaire liée aux catastrophes
naturelles, 6% vulnérables à l'insécurité alimentaire liée aux augmentations des prix, et 3%
vulnérables à l'insécurité alimentaire liée au décès du chef de ménage. Il n'y a que 15% de la
population rurale qui est en situation de sécurité alimentaire. Les 37% restants sont vulnérables à
l'insécurité alimentaire mais à de moindre degré et pour des causes surtout de perturbation de marché
ou d'échec de campagne agricole.

e) Facteurs de vulnérabilité

L’impact des catastrophes sur la population, surtout sur les personnes les plus vulnérables et
dans les zones vulnérables, est exacerbé par les facteurs de vulnérabilité suivants :
o l’impact de la crise politique sur les secteurs socio-économiques : perte d’emploi, rupture de
certains services sociaux de base (chaîne de froid, vaccination, approvisionnement en
médicaments essentiels, service de santé reproductive, etc).
11
o la pauvreté : le taux d’incidence de la pauverté atteint 76,5% ;
o une croissance démographique et une urbanisation rapides, faisant face à une forte dégradation
de l’environnement et des ressources forestières ;
12
o l’insécurité alimentaire : 50% des enfants souffrent de malnutrition chronique (24% modérée et
26% sévère) ;
o des infrastructures précaires : faute de moyens matériels et financiers, les pauvres vivent dans
des endroits exposés à des aléas et construisent des habitations qui n’offrent aucune sécurité en
cas de catastrophe ;
13
o un fort taux d’analphabétisme de 47% pour l’âge de 15 ans et plus ;
o un accès insuffisant aux centres de santé et à l’eau potable : 1/3 de la population rurale et 2/3 de
la population urbaine seulement ont accès à l’eau potable, et seuls 40% consultent un service
sanitaire en cas de difficulté ;
o un faible revenu des paysans dû, entre autres, à peu ou pas d’accès aux informations et aux
marchés, au faible niveau d’organisation de la filière agricole et à une faible productivité des sols
du fait de la dégradation de l’environnement.

10
Madagascar Comprehensive Food security and Vulnerability Analysis, WFP Madagascar 2005
(résultats de 2010 en cours de traitement).
11
Policy Brief – Enquête Permanente auprès des Ménages 2010
12
Enquête Démographique et Sanitaire (EDS) 2008.
13
Rapport national de suivi des OMD - 2007
8
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f) Principales urgences connues récemment


En 1997, le cyclone Gretelle a fait 140 morts et touché environ 600.000 personnes, dont 80.000
se sont retrouvées sans abris ; en 2000, le cyclone Eline a fait 130 morts et touché environ 736.000
personnes, dont 10.000 se sont retrouvées sans abris. En mars 1999, une épidémie de choléra
provenant de l’Archipel des Comores a sévi à Madagascar depuis la province de Mahajanga au nord-
ouest du pays. L’épidémie s’est propagée dans l’ensemble du pays jusqu’en septembre 2001, avec
plus de 45.000 cas cumulés, et 2.638 décès. Au début de l’année 2004, les cyclones Elita et Gafilo
ont fait 363 morts et plus de 1.000 blessés, touché plusieurs centaines de milliers de personnes en
laissant 360.000 sans abris. Les infrastructures et les cultures agricoles ont été largement touchées
sur l’ensemble du pays.
La saison cyclonique 2006–2007 a été particulièrement sévère, avec le passage de six systèmes
dépressionnaires de type cyclonique ou tempête tropicale. Quatre d’entre eux ont directement frappé
le pays et touché au total plus de 2 millions de personnes dans le nord, le nord-ouest et l’ensemble de
la côte Est, faisant près de 180 morts et un très grand nombre de blessés et détruisant presque toutes
les infrastructures routières du nord du pays.
En 2008, trois systèmes dépressionnaires ont frappé Madagascar - dont Ivan qui était de degré 4
- et ont touché 525.000 personnes. Les dommages et pertes économiques engendrées ont été
évalués à 333 millions de dollars US. En 2009, 5 systèmes depréssionnaires ont touché 7 régions. Le
bilan a fait état de 121.819 sinistrés dont 29 morts, 43 blessés, 01 disparus, 8.102 sans abris, et
17.426 cases d’habitations endommagées.
14
Le tableau ci-après donne un aperçu des plus importants aléas climatiques qui ont frappé
Madagascar pendant ces 30 dernières années :

Crise Année Décès Blessés ou malades Affectés Observations


Essentiellement causé par
2010 86 183 -
la tempête HUBERT
2009 28 43 114 537
Les dommages et pertes
83 et 177 économiques sont estimés
2008 583 525 000 à 333 millions de dollars
disparus
US selon le JDLNA
Cyclone
Le nord, le nord-ouest et
2007 180 2 000 000
l’ensemble de la côte Est
2004 363 1 000 988 139 360 000 sans abris
2002 526 200
2000 736 937
1997 140 600 000 80 000 sans abris
1994 -
200.000 dans une
2010 - - 720 000 situation de difficulté
alimentaire aigûe
Sécheresse
2009 - - 381 000
(Grand sud du
pays) 2006 - - 232 690
Limitée à trois régions du
2002 - - 600 000
Sud du pays
1988 - - 950 000
1981 - - 1 000 000
Crise 14 000 Vangaindrano et
2005
nutritionnelle enfants Manantenina (Sud-est)
Epidémie 2009/2010 3 1028 Grippe AH1N1

14
EM-DAT (Emergency Event Database) : The OFDA/CRED International Disaster Database
9
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

2008 19 514 Fièvre de la Vallée du Rift


1999 2 638 45 000 Cholera

g) Grands risques identifiés (classés selon leur amplitude et fréquence)


Le pays fait face à une large gamme d’aléas hydrométéorologiques (fortes pluies, cyclones,
sécheresses). De par sa topographie très variée, il est également sujet à une géodynamique
particulièrement accentuée qui est à l’origine d’inondations, de glissements de terrain et
d’éboulements fréquents. Les principaux risques auxquels le pays fait face sont les suivants.

i. Aléas hydrométéorologiques
Même en l’absence de cyclones, des inondations surviennent, qui ne détruisent pas seulement les
récoltes sur pied mais des biens et infrastructures ainsi que l’ensablement également des aires
agricoles, exposant les ménages à différentes maladies diarrhéiques liées à la consommation et à
l’utilisation d’eau insalubre ainsi qu’au manque d’hygiène.
Les systèmes cycloniques se développent vers le milieu ou l’Est du Bassin de l’Océan indien, en
général dans une zone comprise entre 50 et Zéro degrés de longitude Est par Zéro à 15 degrés de
latitude Sud. Renforcés par les conditions de température de l’Océan, ces systèmes se développent
en tempêtes tropicales de plus en plus intenses, tout en se dirigeant vers l’ouest en fonction des
fronts.
Une étude conduite en 2008 par la Direction de la Météorologie prévoit les phénomènes suivants
pour les 50 prochaines années : (1) les températures augmenteront ; (2) les quantités de pluies
augmenteront sur une grande partie de Madagascar sauf sur les versants Est et Sud–Est ; (3) le
nombre de jours secs augmentera ; (4) le début des pluies connaîtra des retards ; (5) les fortes pluies
seront fréquentes ; et (6) l’intensité des cyclones touchant Madagascar augmentera avec un léger
déplacement des trajectoires vers le Nord.

ii. Sécheresse
La sècheresse est le deuxième facteur de risque de catastrophes à Madagascar. Depuis un
siècle, le service de la météorologique a avancé une petite élévation de la température, en général, à
Madagascar avec des perturbations du climat, qui pourraient être aggravées par les effets du
changement climatique.
Des périodes d’importantes sécheresses récurrentes touchent les communautés des zones
littorales et intérieures avec pour conséquence une forte aggravation des indicateurs de santé de la
population. Le très faible développement des infrastructures, la grande vulnérabilité des populations et
le manque de pratiques de protection augmentent encore plus l’impact des périodes de sécheresse.
Le Grand Sud de Madagascar est frappé par cette sècheresse qui devient de plus en plus
régulière ; en moyenne 600 mm de pluies seulement tombent dans cette zone annuellement. Depuis
2009, les précipitations annuelles sont descendues en dessous de 400 mm et quatre récoltes
15
successives ont été perdues depuis 2009. Ces faibles précipitations diminuent significativement la
production, et ont des impacts graves et prolongés sur la sécurité alimentaire. Les cours d’eau qui se
tarissent, privent la population d’une eau potable saine pour l’alimentation et la santé, accentuant
encore sa vulnérabilité.
Pour 2010 et 2011, d’après les prévisions du service de la météorologie national, les pluviométries
dans le Grand Sud ont plus de chance d’être en dessous de la normale entre octobre et décembre
2010 ; entre janvier et mars 2011, les précipitations sont prévues atteindre le niveau normal. Le
processus d’élaboration d’un plan de contingence sur la sécheresse est en cours de préparation.
iii. Epidémies
En plus du risque de choléra qui reste présent dans le pays, il y existe également des foyers de peste.
ème
Signalée dès la première moitié du 20 siècle, la peste reste présente sur les Hautes Terres sous

15
80% de perte moyenne en production céréalière en 2009-10 selon le Crop Assessment PAM-FAO
10
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

forme endémo- épidémique ou sporadique. Le paludisme, les arboviroses de type « dengue » et


« chikungunya » demeurent des causes majeures de morbidité et de mortalité. Les ICAM (Intoxication
par consommation d’animaux marins) collectives sont surtout présentes dans les villages côtiers du
littoral Est et sont en nette diminution depuis les années 1990. La fièvre de la Vallée du Rift,
réapparue en 2008 après sa dernière apparition en 1979, a fait 20 morts. Les grippes
pandémiques font partie des risques encourus par le pays, et cette menace a été analysée et prise en
compte dans un plan de contingence spécifique. Après la grippe aviaire H5N1 en 2006, le pays a été
aussi touché par la grippe AH1N1 en 2009/2010.
Un plan de contingence sur les pandémies et les épidémies majeures est en cours de mise à jour
dans le cadre de l’approche « société toute entière ». Il s’agit d’une approche qui intègre les réponses
des autres secteurs essentiels (Transport, Finance, Energie, Commerce, Justice, Eau,
Télécommunication, Communication, Sécurité et Défense) en dehors du secteur santé. Ces secteurs
assurent la continuité de leurs services, en s’équipant des Plans de Continuité d’Activités et en
s’intégrant dans les Plans de Contingence.

iv. Risques de catastrophes anthropiques


Les incendies détruisent parfois des marchés entiers dans les grandes villes du pays mais leur
impact – fort heureusement – ne va pas au-delà des dégâts matériels. En 1998 par exemple, un
incendie s’est déclaré à l’usine de Höechst dans la capitale, incendie suivi d’une explosion chimique
16
dans les entrepôts. Il ressort d’un rapport émis par l’Office National pour l’Environnement (ONE) en
mai 1999 que les populations voisines ont montré des signes d’empoisonnement toxique. L’incendie a
eu également des impacts considérables sur l’environnement, du fait des pesticides produits par
l’usine. Pour Hoechst et l’Etat malagasy, le coût économique des pertes a été évalué à environ six
milliards de francs malagasy (un million de dollars US à l’époque). En 2008 encore, des incendies
sont survenus dans 13 régions du pays - tout le littoral Est, les Hautes Terres et le Sud -,
incendies qui ont affecté directement 3.331 personnes.
Les feux de brousse, qui sont parfois volontairement déclenchés, en raison de l’insécurité rurale et
de certaines pratiques culturales traditionnelles, sont un phénomène destructeur sur les hauts
plateaux. Ils fragilisent les sols, les rendent plus vulnérables à l’érosion, augmentent la fréquence des
glissements de terrain et la disparition des terres arables, et enfin contribuent, sur le long terme, aux
changements climatiques.
Pour ce qui est du transport, de la manutention et du stockage de matériaux et produits
dangereux, les écoulements d’hydrocarbures (« marées noires ») sont pris en compte par un office
spécialisé – l’OLEP (Organe de Lutte contre l'Evénement de Pollution marine par les hydrocarbures
en mer) – et lors des accidents enregistrés, des réponses ont été apportées avec les moyens
disponibles à Madagascar ou des moyens que les pays voisins ont mis à la disposition de
Madagascar. Le principe du « pollueur payeur » a été en outre adopté.

h) Capacité locale d’adaptation et de réponse


La capacité d’adaptation de la population se mesure à son aptitude à atténuer l’impact d’un aléa.
Cette capacité varie énormément en fonction du niveau de préparation de la population locale, de la
fragilité de l’environnement, de la diversité des activités génératrices de revenus et de l’état des
infrastructures sociales et routières. Les capacités d’adaptation sont évaluées sur une échelle allant
de « très faible » à « très importante » et permettent d’identifier les populations qui n’ont pratiquement
pas les moyens de faire face aux chocs externes et celles qui au contraire peuvent adapter facilement
leur modes de consommation pour compenser les pertes. Dans son ensemble, Madagascar reste très
vulnérable aux chocs. Si les impacts directs sont relativement limités (mortalité directe plutôt faible en
comparaison à d’autres pays et reconstruction/réhabilitation rapide des habitations), les impacts
indirects à moyen et long terme influent cependant grandement sur la vulnérabilité des ménages déjà
en situation de précarité.
Depuis 1996 et les débuts de la réflexion sur une stratégie nationale de gestion des risques et des
catastrophes à Madagascar, l’Etat malagasy et ses partenaires opèrent suivant une logique de

16
Office National pour l’Environnement
11
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

prévention et de préparation pour optimiser la réponse aux catastrophes naturelles. La Primature et le


Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation en sont aujourd’hui les points d’ancrage décisionnel et
sont chargés de la coordination des actions des partenaires. Certains ministères ont développé leurs
propres capacités de réponse (le Service d’Urgence et des Catastrophes du Ministère de la Santé
Publique, le Corps de la Protection Civile (CPC), l’Office des Travaux d’Urgence et la Direction des
entretiens routiers du Ministère des Travaux Publics, les Forces de développement du Ministère de la
Défense, la Cellule d’Urgence du Ministère de l’Education nationale, le Fonds de contingence du
Ministère des Finances).
La capacité de réponse du Gouvernement est parfois limitée par le contexte économique et
géographique, bien qu’il y ait une volonté politique de mobiliser plus de ressources et d’optimiser
l’action humanitaire.

Par ailleurs, si la crise politique de 2009-10 avait beaucoup handicapé les activités de préparation
et de réponses pendant la saison cyclonique 2009-10 (faible coordination des réponses au niveau des
régions et des districts, manque de formations en GRC, comités locaux de GRC non opérationnels,
très faible niveau de prépositionnements, manque de campagne de sensibilisations par voies
radiophonique et télévisuelle, etc), des bonnes initiatives ont été notées en 2010 pour renforcer la
coordination surtout au niveau local et améliorer la préparation à la saison cyclonique 2010-11 malgré
que la crise politique persiste et les comités locaux de GRC restent plus ou moins non opérationnels.

A l’issue des trois ateliers de leçons apprises successifs conduits en octobre 2010 (dont deux au
niveau des régions les plus affectées et un au niveau national), le BNGRC s’est engagé à assurer la
mise en place des comités locaux de GRC au moins dans les zones à risque aux
cyclones/inondations, identifier tous les membres potentiels de ces comités et commencer à les
redynamiser. Les partenaires ont manifesté de leur côté leur volonté d’appuyer la coordination
régionale. Les clusters humanitaires en appui aux groupes sectoriels du Gouvernement commencent
progressivement à se décentraliser ; le cluster Wash est présent dans 5 régions sur les 13 régions à
risque (Analanjirofo, Atsinanana, Sofia, SAVA, Diana)

Par ailleurs, l’utilisation des SMS pour la transmission des données post-catastrophes, même si
limitée à cinq régions sur les 13 régions à risque, va augmenter la capacité de réponse en accélérant
l’obtention des premières informations/tendances et faciliter la mise en place rapide de réponses
correspondantes.

2.2. Risques identifiés pour le plan de contingence

Parmi les risques majeurs auxquels Madagascar pourrait être confronté pendant la saison
cyclonique 2010-2011, le cyclone est toujours placé en premier.
Probabilité Probabilité
globale chiffrée Aléa / catastrophe
d’occurrence d’occurrence
Probabilité de près - Cyclone
Très probable de 100% dans - Inondation
l’année
- Sécheresse qui touche assez régulièrement la partie
entre 10% et 100% australe de l’île.
de probabilité dans - Épidémies importantes (par le taux d’attaque et/ou la
l’année, et au létalité) touchant une grande ville ou s’étendant à une ou
Probable
moins une chance plusieurs régions du pays
dans les dix - Crise nutritionnelle qui même en absence d’aléa
prochaines années climatique, pourrait toucher une partie des régions
vulnérables à l’insécurité alimentaire.

12
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

3. SCENARIO RETENU POUR LE PLAN DE CONTINGENCE

Le présent plan traite des crises liées aux cyclones et aux inondations. Les zones identifiées
comme les plus vulnérables sont sur la côte Est (régions de Sava, d’Analanjirofo, d’Atsinanana, de
Vatovavy Fitovinany et d’Atsimo Atsinanana), au Nord-Ouest (régions de Diana, de Sofia, de
Betsiboka et de Boeny), la côte Ouest (régions du Melaky et du Menabe) et la partie centrale de l’île
(la région d’Analamanga - notamment la Plaine d’Antananarivo et celle d’Alaotra Mangoro). Le
scénario le plus probable a été élaboré à partir des prévisions des précipitations aux niveaux régional
et national en ce qui concerne la saison cyclonique 2010/2011 et des tendances des trajectoires des
cyclones depuis les 30 dernières années. Ce scénario est présenté dans la carte qui suit et détaillé
dans le tableau de la page suivante.

3.1. Cartographie du scénario

Octobre à décembre 2010 Janvier à mars 2011


Prévision régionale (SARCOF - zone SADC)
Zone IV: Western Zone VII: Bulk of Malawi,
parts of Madagascar. northern Mozambique and bulk
Increased chances of Madagascar.
of normal to above- Increased chances of above-
normal rainfall normal to normal rainfall
Zone VII: Most of Zone VIII: Southern
Madagascar. Madagascar.
Increased chances Increased chances of normal
of normal to below- to above-normal rainfall
normal rainfall

Octobre à décembre 2010 Janvier à mars 2011


Prévision nationale (METEO MALAGASY)

Bonne Pluviométrie Pluviométrie


(Normale) insuffisante
(déficitaire)
Pluviométrie
insuffisante Pluviométrie
(déficitaire) abondante
(excédentaire)

Bonne Pluviométrie
(Normale)

13
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Modélisation des trajectoires cycloniques


Scénario 2010 – 2011
pendant 30 ans

Le scénario le plus probable a été élaboré à partir


des prévisions des précipitations aussi bien au
niveau régional que national en ce qui concerne la
saison cyclonique 2010-2011 et les tendances des
trajectoires des cyclones depuis 30 dernières
années. Ce scénario est présenté dans la carte qui
suit et détaillé dans le tableau de la page suivante.

14
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

3.2. Description et détails sur le scénario retenu pour 2010 - 2011


Niveau des risques Description de chaque niveau de risqué appliqué aux cyclones
Peu probable o Peu de cyclone à faible intensité
o Environ trois ou quatre cyclones, dont un au moins très puissant, qui
Plus probable touchent Madagascar pendant la saison
o Passage de cyclones très puissants et successifs en l’espace de
Possible quelques semaines/mois
o Description: Environ trois ou quatre cyclones, dont au moins un très puissant, affectent 13 régions
vulnérables de Madagascar pendant la saison, suivis d’inondations plus fortes que la normale sur
les Hautes Terres (plaine d’Antananarivo et plaine d’Alaotra Mangoro)
Présence d’une forte tempête tropicale menaçant une des côtes de
Indicateurs d’alerte
Madagascar (vitesse de vent entre 100 et 120km/h)
17
Indicateurs de déclenchement Déplacement temporaire (10.000 personnes ) de la population
Durée de la phase d’urgence 1 mois
Conséquences humanitaires
Hypothèses de planification
et sur les infrastructures
 Augmentation de la mortalité  600 000 personnes sinistrées, dont 340 morts, 150 blessés, et 100
à court terme et de la disparus
morbidité dans les jours et  Assistance multisectorielle immédiate pour 65.000 personnes sur
semaines suivant la crise une durée de deux fois 15 jours.
Education :
 Augmentation des  600 infrastructures scolaires endommagées
populations vulnérables  Enfants privés d’éducation, certains à risque de déscolarisation
(blessés, nfants Non permanente, d’exploitation ou d’abandon
Accompagnés, (ENA), Habitat :
ménages déstructurés,  220.000 sans abris de tous types
malades, handicapés,)  114.000 cases endommagées
Logistique :
 Accès restreints aux  100 ponts (toute catégorie) endommagés et temporairement non
services de base (eau fonctionnels
potable, nourriture, abris,  5% des routes nationales et 30% des routes secondaires
écoles, centres de santé) impraticables
 Réseau ferroviaire interrompu
 Augmentation du risque  Quelques aéroports impraticables pendant trois jours à une
épidémique de choléra, semaine dans les zones affectées et vulnérables
rougeole, maladies Protection :
diarrhéiques, méningite,  Vulnérabilité accrue des groupes vulnérables et de leurs besoins
fièvres, etc. en assistance immédiate
(personnes agées, femmes enceintes et jeunes enfants, personnes
 Dégradation des souffrant de handicap physique, de handicap mental et de
infrastructures et des maladies chroniques, enfants isolés et non accompagnés)
moyens économiques de la  Dispersion des familles avec risque d’enfants séparés de leurs
population locale : route, parents
piste, ponts, électricité,  Risque de discrimination dans l’apport de l’assistance
ports, etc humanitaireRisque de violences sexuelles et d’accroissement des
situations d’exploitation, particulièrement des enfants de familles
 Inondation et ensablement démunies, des femmes et jeunes filles
des terrains agricoles Santé :
 Inondation des grandes  50 infrastructures sanitaires endommagées
agglomérations (plaine  Services de soin interrompus dans les zones les plus affectées
d’Antananarivo) et des  Incapacité d’assurer les soins aux blessés et malades chroniques
agglomérations du versant
ouest du Lac Alaotra, Sécurité alimentaire :
entraînant plusieurs milliers  30 à 40% des pertes en agriculture
de sans abri.  Perte de bovins : environ 1.100

17
Il s’agit d’un seuil estimatif au dessus duquel la capacité de réponse nationale serait dépassée.
15
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

4. OBJECTIFS DU PLAN

Le présent plan de contingence, comme les plans de réponses sectoriels, a été élaboré
conformément à l’esprit de la Charte de l’action humanitaire qui réaffirme le droit des populations
18
victimes de catastrophes à la protection, à l’assistance et à vivre dans la dignité . Ce plan a pour but
d’identifier les actions à mener :
o Dans le cadre de la préparation de la réponse : désignation des points focaux ; identification
des équipes d’évaluation ; identification des besoins et des manques, du stockage, du pré-
positionnement des moyens de réponse ; calcul de coûts initiaux ; identification des
bénéficiaires potentiels ; et actions d’information et de formation pour l’atténuation des
impacts.
o Dans le cadre de la gestion de la réponse :
 Organisation des premières évaluations d’urgence puis de la réponse immédiate pour
restaurer des conditions de vie convenables aux populations (selon les normes nationales
et/ou internationales).
 Planification et coordination du processus de relèvement précoce qui, en renforçant le
travail des humanitaires (en commençant dans la phase d’urgence) et en posant des
fondations solides pour le développement (en stabilisant la situation et en accélérant le
retour à la vie normale d’avant-crise), a pour but de :
 suppléer aux opérations d’assistance humanitaire déjà en cours pour veiller à ce que
les ressources injectées favorisent une certaine autonomie et un développement
socio-économique chez les populations touchées ;
 promouvoir les initiatives spontanées des populations touchées en s’assurant qu’elles
soient viables et qu’elles puissent éviter les futurs risques ; et
 poser les bases d’un relèvement à long terme.
o Dans le cadre de la gestion de la situation d’après-crise : continuum, suivi et évaluation de la
qualité des programmes menés ; évaluations du niveau de relèvement.

4.1. Objectifs généraux

Les huit plans sectoriels qui sont présentés en Annexe 3 visent à permettre la mise à disposition
immédiate de moyens de réponse aux besoins les plus urgents. Les secteurs couverts sont les
suivants : Eau et Assainissement, Education, Habitat, Logistique, Nutrition, Protection, Santé et
Sécurité alimentaire. Les objectifs communs des Groupes sectoriels (GS) sont :
o la coordination opérationnelle et stratégique des partenaires par secteur ;
o une bonne connaissance de la population vulnérable (avant et après la catastrophe selon les
différentes phases de l’urgence) et de ses besoins ;
o la mise en commun des ressources et informations pour les évaluations et les enquêtes ; et
o l’inventaire commun des capacités et ressources disponibles.

En plus de ces objectifs communs, chaque GS a identifié des objectifs spécifiques conformes à
ses activités propres :
- Le Groupe sectoriel EAU, HYGIENE et ASSAINISSEMENT assure l'accès des sinistrés à l’eau
et à l’assainissement et réduit les risques d’apparition et de propagation des maladies à
transmission vectorielles dans les zones touchées.

18
Charte Humanitaire SPHERE, basée sur les principes et les dispositions du droit humanitaire
international, du droit international, des Droits de l’Homme, du droit relatif aux réfugiés et du « Code
de conduite pour le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et pour les
organisations non gouvernementales (ONG) lors des opérations de secours en cas de catastrophe ».
16
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

- Le Groupe sectoriel EDUCATION assure la réalisation du droit à l’éducation basé sur les normes
fondamentales de l’Education en situation d’urgence en renforçant la sensibilisation et
l’information avant les crises, en supportant des interventions pour une continuité des
enseignements, un retour rapide de tous les élèves du préscolaire à l’enseignement primaire,
secondaire et technique dans les zones touchées par les catastrophes ou les crises. Il veille
encore à un accès équitable aux examens et au suivi et retour à l’école des enfants et jeunes en
difficulté en collaboration avec les partenaires de protection.
- Le Groupe sectoriel HABITAT veille à ce que les populations touchées aient, dans les meilleurs
délais, des abris adaptés aux contraintes climatiques existantes, en fournissant des logements
temporaires aux sans-abris et en soutenant les efforts menés par les populations touchées pour
reconstruire ou réhabiliter leurs habitations, tout en promouvant l’adoption de normes et
standards adaptés aux conditions climatiques spécifiques à chaque région.
- Le Groupe sectoriel Logistique appuie les autres groupes sectoriels pour que toutes les
opérations de secours d’urgence, provoquées par n’importe quelle crise, puissent optimiser
l’utilisation des moyens logistiques possibles et disponibles et la coordination des informations
sur l’état des infrastructures.
- Le Groupe sectoriel NUTRITION se prépare à éviter une détérioration du statut nutritionnel de la
population touchée par les cyclones/inondations, en répondant aux besoins alimentaires
immédiats des ménages qui n’ont plus accès à la nourriture et en renforçant la prise en charge
précoce de la malnutrition aigüe par les structures de routine.
- Le Groupe sectoriel PROTECTION veille à la mise en place de mesure de protection contre les
pratiques discriminatoires, la négligence, l'exploitation, la violence et les abus en particulier à
l’encontre des groupes les plus vulnérables et les personnes affectées par la crise humanitaire
(voir Annexe 3a. Critères de vulnérabilité).
- Le Groupe sectoriel SANTE réduit la mortalité, la morbidité et les incapacités évitables avec
emphase pour les groupes vulnérables tels que les femmes enceintes et les enfants de moins de
5 ans, suite aux catastrophes naturelles et minimise leur impact sanitaire sur la population en
général et celle des zones affectées en particulier.
- Le Groupe sectoriel AGRICULTURE et SECURITE ALIMENTAIRE relance le secteur de la
production alimentaire (élevage, pisciculture, infrastructures agricoles, équipement et outillages,
cultures de bas-fonds) des ménages après la catastrophe en réhabilitant les réseaux hydro-
agricoles et les circuits d’approvisionnement en intrants et de commercialisation des produits ;
afin de favoriser l'accès à la sécurité alimentaire et éviter une détérioration de la situation de
sécurité alimentaire de la population.
- Le réseau IEC est représenté au niveau de chaque groupe sectoriel, il a pour rôle de fluidifier les
échanges d’informations avant pendant et après les aléas pour que les intervenants de chaque
secteur puissent prendre les mesures adéquates en vue d’actions pertinentes.
- Le relèvement précoce a été également constitué en réseau et il a pour objectif d’augmenter les
opérations d'assistance en cours dans une situation d'urgence en renforçant les programmes
humanitaires, afin que leurs apports puissent devenir des ressources de développement à long
terme et favorisent ainsi l'autonomie des populations touchées en les aidant à rétablir leurs
moyens de subsistance ; soutenir les initiatives de relèvement spontanées de la part des
communautés touchées et modifier les risques et les dynamiques de conflits; poser les bases du
relèvement à plus long terme.
A noter que le cadre stratégique du relèvement précoce à Madagascar, cadre élaboré en 2008 pour la
période mai 2008/2009, formule l’objectif général de ce processus comme suit :
« L’objectif stratégique de relèvement précoce à Madagascar est de restaurer et de renforcer les
capacités des communautés et des autorités à mener une réponse humanitaire qui appuie le
développement sur le long terme. »
Cet objectif s’applique ensuite aux secteurs humanitaires existants pour la coordination du
relèvement précoce dans la réponse. Pour optimiser ces actions, les éléments suivants ont été
identifiés : capacités de pré-positionnement, infrastructures, moyens de transport, les fréquences radio
utilisées par les partenaires. (Voir : Annexe 6h - Carte des magasins de stockage ; Annexe 5b - Fréquences
radio ; Annexe 6 - Infrastructures : Aéroports, Ports, Axes routiers ; Transports : Offres ferroviaires, aériennes,
maritimes et routières).

17
PLAN NATIONAL DE CONTINGENCE – Cyclones et inondations 2010-11

4.2. Objectifs opérationnels

Le tableau ci-après reprend les objectifs opérationnels ainsi que les actions pouvant être menées par chaque groupe sectoriel avant et après le cyclone et/ou
l’inondation. Les détails de ces actions sont fournis dans l’Annexe 3 – Plans de réponses sectorielles.

Contribution des partenaires à l’objectif


Secteur
Objectif opérationnel Avant le cyclone et/ou l’inondation Après le cyclone et/ou
d’intervention
l’inondation
Agriculture Relance Agricole suite à aléa (Elevage, Pisciculture, - Coordination des partenaires. - Evaluation et analyse.
et Sécurité Infrastructures Agricoles, Equipement et outillages, Cultures de - Calcul des besoins. - Distribution des intrants pré-
alimentaire Bas), et réhabilitation des réseaux hydro agricoles (traditionnels), - Approche relationnelle avec les positionnés et implémentation du
des circuits d’approvisionnement en intrants et de commercialisation bailleurs, les fournisseurs. programme de relance.
des produits. - Préparation logistique et opérationnelle. - Enquête de diagnostic de
 Rétablir les réseaux des aménagements hydro agricoles, en - Formation des techniciens. production.
priorisant les réseaux traditionnels endommagés (barrages et - Préparation des actions et évaluations. - Enquête sécurité alimentaire
canaux en terre, siphon en bois, etc.) - Capitalisation des données et
 Rétablir les principales pistes rurales d’approvisionnement des informations.
marchés pour la reprise des circuits des produits agricoles,
essentiellement de rente (litchi, banane, vanille, poivre et café)
 Rétablir les capacités matérielles de production pour la saison
suivante (semences, intrants, petit matériels agricoles)
 Rétablir les étangs de pisciculture ; disponibilité d’alevins et
équipements de pêche
 Rétablir le cheptel de base (ovins, caprins, bovins, porcins) et
du petit élevage (volailles, petits mammifères, apiculture)
 Faire une enquête sur la production agricole et un diagnostic
sur la sécurité alimentaire afin de prévoir une éventuelle crise
ou difficulté alimentaire dans les prochains mois
 Surveiller la sécurité alimentaire à travers une évaluation rapide
initiale de la sécurité alimentaire.
 Répondre aux besoins alimentaires immédiats des ménages
ayant perdu leurs moyens d’accès à la nourriture

Eau et  Satisfaire les besoins en eau potable de la population affectée - Coordination des intervenants. - Evaluation rapide.
Assainissement pendant 15 jours ; - Centralisation des données relatives - Coordination avec les
 Approvisionner en eau en quantité suffisante pour satisfaire les aux lieux d’évacuation et aux capacités intervenants et programmes
besoins en hygiène et assainissement de la population affectée d’accueil. partenaires.
pendant 15 jours ; - Préparation logistique et stratégique. - Zonage des actions, cartographie
- Préparation des évaluations d’urgence. - Réponse : promotion de
18
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Contribution des partenaires à l’objectif


Secteur
Objectif opérationnel Avant le cyclone et/ou l’inondation Après le cyclone et/ou
d’intervention
l’inondation
 Doter des matériels de pompage pour éliminer les flaques d’eau - Identification des ressources l’hygiène, approvisionnement en
et/ou eau stagnante ; mobilisables. eau potable et sensibilisation sur
 Collaborer avec le groupe sectoriel « habitat » pour le nettoyage le VIH SIDA
des canaux d’évacuation et drainage d’eau usées et - Evacuation des excréments,
assainissement des villages (système HIMO) ; - Gestion des déchets.
 Faciliter l’élimination sans risques des excréments et déchets - Elimination des flaques d’eau et
solides eau stagnante
 Assurer la mise en place de latrines et de douches provisoires - Assainissement du village et/ou
pour l’ensemble des abris communs dans le respect des quartier
normes permettant une sécurité optimale, particulièrement des
femmes et des enfants ;
 Assurer de meilleures conditions d'hygiène à la population
affectée.

Education  Rendre disponible les premières informations sur les dégâts - Assurer l’envoi des informations par les - Communiquer les données
dans les 72 heures Services Techniques Déconcentrés statistiques sur les dégâts au
niveau CISCO
 Assurer les petites réparations des salles de classe et des - Prévoir dans le programme d’emploi de - Réaliser les petites réparations
équipements la caisse école les petites réparations
(Directeurs des écoles, FAFF, FRAM)
- Vérifier l’état des salles de classe et
des équipements
 Mettre à disposition des salles de classe temporaires - Pré -positionner les équipements et les - Installer les salles de classe
matériels pour les salles de classe temporaire
temporaire, identifier le lieu
d’implantation
 Assainir rapidement les salles de classe et l’environnement - Intégrer dans les modules de formation - Procéder à l’assainissement, à la
scolaire en GRC le volet eau et assainissement désinfection avant la reprise des
cours.
- Mettre en place des kits Wash
 Opérationnaliser le dispositif pour la pédagogie d’urgence - Consolidation des acquis des - Appliquer des classes
 Accompagnement des élèves en déplacement ou accueillis enseignants en matière d’organisation multigrades : fonctionnement à
dans les familles pédagogique d’urgence. temps partiel, organisation des
 Avec le soutien des partenaires de protection, assurer le cours de rattrapage.
suivi psycho-social des élèves en difficulté, dont ceux qui ne
reviendraient pas spontanément dans les centres

19
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Contribution des partenaires à l’objectif


Secteur
Objectif opérationnel Avant le cyclone et/ou l’inondation Après le cyclone et/ou
d’intervention
l’inondation
d’enseignement
 Assurer un suivi des examens qui étaient prévus pendant la
période d’urgence et assurer une continuité pour les élèves
affectés (report, transport, etc…)

 Mettre à disponibilité les kits scolaires d’urgence : kits scolaires - Pré-positionner des kits d’urgence - Identifier les élèves ayant perdu
et kits récréatifs pour l’amélioration des conditions de travail des scolaire (Fournitures scolaires, School leurs fournitures scolaires,
enfants in a Box, Recréation Kit…) distribuer les kits et en assurer le
suivi
 Disposer des données statistiques de l’évaluation approfondie - Organiser la formation des acteurs - Traiter et consolider les
au plus tard un mois et demi après la catastrophe, incluant éducatifs sur la collecte des données informations puis les mettre à
celles sur le nombre de non-retour des élèves et / ou des spécifiques éducation. En assurer le disponibilité au niveau des
enseignants pré-positionnement des fiches de partenaires pour la réhabilitation
collecte. et la reconstruction.
 Faire la préparation psycho - social pour le retour a la vie - Identifier les institutions spécialisées en - Assurer l’accompagnement
scolaire matière d’accompagnement psycho - psycho-social avec les mesures
social. de mise en œuvre : child friendly
space, soutien nutritionnel.
 Poursuivre le renforcement des capacités en Réduction des - Organiser la formation des acteurs - Formation à mettre en œuvre
Risques de Catastrophes des acteurs éducatifs au niveau éducatifs en matière de GRC pour les zones OUEST, SUD
déconcentré : enseignants, chefs ZAPs, Equipe Cisco et DREN - Renouveler l’édition des manuels OUEST, CENTRE
élèves et les guides pour les maîtres - Assurer le dispatching des
- Initier les actions de reforestation. manuels et des guides au niveau
des écoles n’ayant pas encore
reçu leur part.
 Plaidoyer la mise en place de la filière de GRC au niveau de - Mobiliser et sensibiliser les partenaires
l’enseignement supérieur du MEN (enseignement supérieur) pour
la mise en place de la filière et la
conception des modules de formation.

 Faire le suivi et l’évaluation des activités réalisées - Planifier les actions - Assurer la mise en œuvre et
établir le rapport
Habitat  Fournir des logements temporaires aux sans abris - Identifier structures en dur disponibles - Evaluer les dégâts en termes
 Promouvoir les normes et standards adaptés aux conditions (Eglises, Mairies, maisons familiales, d’abris
climatiques spécifiques de chaque région (normes etc) ; - Appuyer les populations affectées
anticycloniques…). - Identifier les sites potentiels dans leur efforts de reconstruction

20
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Contribution des partenaires à l’objectif


Secteur
Objectif opérationnel Avant le cyclone et/ou l’inondation Après le cyclone et/ou
d’intervention
l’inondation
d’hébergement sécurisés et disponibles / réhabilitation de leurs habitats.
sur lesquels des tentes peuvent être - Recenser les abris à
montées (espace sportifs, espaces non réhabiliter /reconstruire
inondables…) ; - Réaliser des projets de
- Inventorier les stocks d’abri temporaires relèvement précoce en Abris
disponibles au niveau local, national
voire régional.
Logistique Soutien et appui pour que toutes les opérations d’évaluation et - Inventaire des moyens de transport - Coordination des partenaires
de secours d’urgence puissent optimiser l’utilisation de tous les disponibles et relation avec les logistiques.
moyens logistiques possibles. fournisseurs par zone géographique. - Evaluation de l’impact et des
 Coordination et partage des informations sur l’aspect - Inventaire de la capacité routière par besoins.
logistique avec l’équipe humanitaire ; zone géographique. - Mise à jour des capacités
 Mobilisation des ressources ou appui externe au cas où le - Coordination des opérations de pré- logistiques par zone
« Groupe sectoriel Logistique » est activé entièrement ; positionnement. géographique
 Inventorier et actualiser un maximum d’offres - Inventaire des capacités de stockage - Partage d’un bulletin d’information
commerciales en matière de logistique, selon les de fuel par zone géographique. (capacités logistiques, publication
disponibilités et les capacités de rendre des services ; - Faire une convention de prix avec les des états de stocks…)
 Mettre à la disposition de tous les autres secteurs les fournisseurs de biens et services - Facilitation de la coordination des
informations les plus actualisées possibles sur les offres (transport, …). opérations logistiques.
existantes ; - Solliciter les autorités compétentes - Support au BNGRC pour
 Participer aux évaluations après désastres; locales à recourir à la réquisition en cas coordonner les demandes d’aides
 Appuyer et faciliter l’acheminement des moyens humains de nécessité. extérieures.
et matériels sur le terrain en temps opportun, en qualité et
en quantité, au meilleur coût, et au bon endroit ; avec un
minimum de risque possible. (procédure de
dédouanement,…) ;
 Rétablir dans un meilleur délai l’électricité, les
télécommunications et les voies de communication
(routières, aériennes, ferroviaires, fluviales) coupées ou
endommagées par l’aléa.

Nutrition  Eviter une détérioration du statut nutritionnel de la population - Coordination des partenaires. - Evaluations.
affectée par le cyclone et/ou l’inondation Préparation des évaluations. - Listing des bénéficiaires.
 Mettre en place ou renforcer les services de dépistage et prise - Pré- positionnement de vivres. - Coordination avec les autres GS
en charge de la malnutrition aigüe Création de bases de données impliqués dans le prestation de
 Etablir à travers des enquêtes quantitatives l’état nutritionnel population. services.

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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Contribution des partenaires à l’objectif


Secteur
Objectif opérationnel Avant le cyclone et/ou l’inondation Après le cyclone et/ou
d’intervention
l’inondation
des enfants de moins de 5 ans - Définition des paquets minimum - Acheminement et distribution des
 Organiser et mettre en œuvre la distribution d’aliments (farines) d’intervention. Identifier les partenaires. vivres.
enrichis pour les femmes enceintes et allaitantes et les enfants - Préparation logistique et stratégique. - Enquête Nutritionnelle. Mise en
en état de malnutrition modérée - Mise en place de protocoles d’accord. place d’activités de secours et de
 Equiper les centres de santé, en personnel formé, aliments - Cartographie des zones d’interventions relèvement.
thérapeutiques et médicaments pour la prise en charge de la et de vulnérabilités. Inventaires des
malnutrition aigüe sévère commodités disponibles.

Protection  Assurer la protection contre la discrimination, la négligence, Prévenir l’impact négatif des désastres sur Assurer que l’assistance humanitaire
l'exploitation, la violence et les abus des groupes les plus les populations civiles, particulièrement soit gérée de façon équitable,
vulnérables affectés par la crise humanitaire. l’accroissement des risques sur les plus transparente et non-discriminatoire
vulnérables en mobilisant les différents Veiller à l’intégration des aspects
 Mettre en place un système opérationnel de « protection » des partenaires pour la mise en place de relatifs à la « protection», dont celles
populations affectées, dont les victimes de violences et d’abus mesure de prévention et d’assistance liées au genre, dans les interventions
par une prise en charge respectueuse des standards immédiate mises en œuvre par les autres
humanitaires secteurs de réponse (clusters)
Plaidoyer pour et supporter la mise en Avec le secteur Education, mobiliser
 Assurer que les besoins de protection spécifiques aux place de mesure de prévention des abus et les acteurs sociaux pour le soutien
personnes et groupes les plus vulnérables soient pris en l’exploitation sous toutes ses formes par des élèves et personnel éducatif ainsi
compte avant, pendant et après les catastrophes l’ensemble de la chaine d’assistance que pour le suivi des élèves ne
humanitaire (institutions étatiques, Nations revenant pas en cours pour prévenir
 Assurer que toutes les populations affectées, particulièrement Unies, agences non gouvernementales) la déscolarisation et les situations
les femmes, les enfants et les plus vulnérables, bénéficient d’exploitation
d’une protection et assistance adéquates particulièrement dans Supporter la mobilisation des différents Avec le secteur Santé, veiller à la
les sites d’hébergement temporaires, établis et gérés dans le acteurs, dont les réseaux de protection de référence des personnes à risque aux
respect des normes internationales l’enfant, pour l’identification des plus structures de santé et au suivi des
vulnérables au niveau des fokontany en personnes souffrant de traumatismes
 Surveiller, identifier, documenter, traiter, et dénoncer les abus et préparation à la saison cyclonique ou victimes d’abus , notamment de
violations des droits humains, particulièrement ceux affectant violences sexuelles et leurs
les groupes les plus vulnérables à l’impact des crises et Contribuer au renforcement des capacités références aux services spécialisés,
catastrophes des structures étatiques et de la société sociaux ou d’assistance juridique
civile pour prévenir l’impact des désastres Avec le secteur Nutrition, veiller à
naturels sur les plus vulnérables l’assistance immédiate et à la
surveillance des personnes et
Préparer un mapping des organisations groupes vulnérables depuis les

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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Contribution des partenaires à l’objectif


Secteur
Objectif opérationnel Avant le cyclone et/ou l’inondation Après le cyclone et/ou
d’intervention
l’inondation
oeuvrant dans le secteur de la protection, premières heures de l’alerte
dont les centres d’hébergement pour Avec le secteur Sécurité alimentaire,
personnes vulnérables (enfants, malades, évaluer les besoins en soutien des
personnes souffrant de handicaps, etc…) groupes vulnérables par la prise en
charge des besoins de survie, dont
Mettre en place des mesures prévenant celle des stocks, du petit bétail et
l’accroissement des violences basées sur le volailles
genre en situation d’urgence et de post- Avec le secteur Eau et
urgence dont assainissement, assurer que les
- Les violences sexuelles pendant et points d’eau, douche et toilettes
immédiatement après la crise, provisoires soient placés dans des
notamment dans les sites lieux sécurisés pour l’utilisation par
d’hébergement provisoire les femmes, adolescents et enfants,
- Les violences intrafamiliales particulièrement à proximité des
- L’exploitation sexuelle en lien avec écoles et des Espaces Amis des
l’assistance humanitaire et Enfants
l’accroissement de la prostitution des Avec le secteur Habitat, supporter la
groupes vulnérables mise en place d’abris temporaires
Intégrer les questions de protection dans respectueux de l’intimité (prévention
les évaluations pour assurer la prise en de la promiscuité) des personnes et
compte des besoins de protection des familles, ainsi que d’hébergements
personnes et groupes les plus vulnérables particuliers pour les femmes et jeunes
et des problématiques liées au genre et à filles isolées
l’enfance Avec le secteur Logistique, veiller à
ce que les lieux et personnes isolées
puissent être désenclavées dans les
Assurer que les messages de prévention, délais les plus brefs pour bénéficier
l’information sur l’impact de la crise sur les de l’assistance d’urgence
services et la disponibilité de l’assistance Avec les partenaires du secteur de
humanitaire soient diffusés au travers des communication, assurer que les
média traditionnels et les vecteurs de informations, dont celles relatives à
communications communautaires ; une l’assistance humanitaire et de
attention particulière sera portée sur des reconstruction soient mises à la
messages de non discrimination, de disposition de tous, par les moyens
prévention de la séparation des enfants et appropriés dont la mobilisation des
de prévention des actes de violence média et des réseaux d’organisations

23
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Contribution des partenaires à l’objectif


Secteur
Objectif opérationnel Avant le cyclone et/ou l’inondation Après le cyclone et/ou
d’intervention
l’inondation
gouvernementales et de la société
civile

Mobiliser et mettre à disposition les


soutiens techniques et services
appropriés pour garantir une
référence et prise en charge adéquate
et dans les plus courts délais des
victimes de violence et abus,
notamment dans les domaines
médical, psychosocial et légal et pour
le renfort des structures d’accueil des
plus vulnérables, dont les jeunes
enfants, les personnes souffrant de
handicaps ou de maladies chroniques
Plaidoyer pour que des enquêtes
indépendantes soient diligentées sur
tous les cas d’abus et de violation
des droits et que les abus et
violations soient dénoncés par les
autorités compétentes
Assurer que les victimes de violence
et de violation aient accès à une
assistance rapide et appropriée
(traitement médical, abri, assistance
juridique, etc.) dont un accès à la
justice le cas échéant
Supporter la documentation et le suivi
des abus et violations des droits
humains et de l’assistance aux
victimes
Santé  Assurer les soins d’urgence pour les victimes ; - Sensibilisation et formation. - Assurer les éventuelles
 Orienter les stratégies d’intervention sur la base des évaluations - Coordination des partenaires. évacuations sanitaires.
et du suivi de la situation sanitaire selon les différentes étapes - Inventaire des moyens existants. - Evaluations initiales.
de la crise humanitaire. - Formation et remise à niveau des - Déparasitage des enfants, prise
 Assurer la surveillance, la prévention et la riposte aux maladies personnels de santé. en charge des sinistrés,

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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Contribution des partenaires à l’objectif


Secteur
Objectif opérationnel Avant le cyclone et/ou l’inondation Après le cyclone et/ou
d’intervention
l’inondation
à potentiel épidémique et autres risques sanitaires majeurs en - Pré- positionnement de kits d’urgence. désinfection, désinsectisation.
situation d’urgence dans les zones affectées. de kits individuels (accouchements et - Mise en place des COINTRO et
 Assurer la disponibilité et l’accès gratuit aux services essentiels hygiène) de la surveillance
de santé aux populations affectées avec une attention - Activation, maintien du système épidémiologique.
particulière portée aux groupes vulnérables et aux personnes à d’alerte épidémique. Mapping des - Vaccination rougeole 100% pour
risques : soins de santé primaire, santé de la risques. les enfants >6 mois à <15 ans.
reproduction (MISP), maladies chroniques et santé mentale. - Préparation des équipes médicales - Distribution de moustiquaires.
 Établir une structure de coordination efficace des intervenants d’urgence. - Mise en œuvre d’activités pour
en matière de santé pour permettre une action coordonnée et - Intégration d’une prise en compte du les populations vulnérables.
efficiente vers les priorités et besoins identifiés. VIH/Sida dans les plans de réponse, y - Mise à disposition de préservatifs
 Assurer la coordination avec les autres Groupes Sectoriels compris l’approvisionnement et le - Assurer la continuation des
(WASH, Nutrition, Logistique, Abris, Protection…) prépositionnement d’antiretroviraux traitements et
(ARV) approvisionnements en ARV des
- Pré stockage de PEP Kits. personnes à risque.
- Rétablissement des services
essentiels de SR

25
PLAN NATIONAL DE CONTINGENCE – Cyclones et inondations 2010-11

5. GESTION D’ENSEMBLE ET COORDINATION

5.1. Mécanismes de coordination

Niveau national
Au niveau national, le Conseil National de Gestion des Risques et des Catastrophes (CNGRC),
présidé par le Premier Ministre et composé des différents Ministres comme membre, définit les
stratégies nationales de GRC. La Cellule de Gestion et de Prévention des Urgences (CPGU),
rattachée au niveau du Bureau du Premier Ministre, appui le Premier Ministre dans l’élaboration de
cette stratégie nationale, l’analyse et le suivi des activités de GRC.
La Gestion des Risques et Catastrophes (GRC) à Madagascar est sous la responsabilité du
Ministre de l’Intérieur. La structure de GRC est décentralisée jusqu’au niveau des Fokontany, le
découpage administratif le plus bas de Madagascar (voir Annexe 1d. Schéma de structure de GRC à
Madagascar).
Le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) est la structure
opérationnelle. Le BNGRC a donc pour mandat d’assurer la coordination de la GRC au niveau
national. Cette responsabilité comprend la prévention, la préparation, la planification stratégique ainsi
que la réponse humanitaire opérationnalisée à travers le Comité de Réflexion des Intervenants en
Catastrophes (CRIC).
L’Equipe Humanitaire du Pays, présidée par le Coordinateur Résident du Système des Nations
Unies, est la déclinaison du Comité Permanent Inter-Agences (IASC) au niveau du pays. Elle dispose
de l’Intercluster comme structure technique de coordination des clusters et de conseil/suivi.
L’Intercluster appuie le CRIC à travers des techniciens issus des clusters humanitaires. Le CRIC
fonctionne sous l’égide du BNGRC, entretient un lien actif avec les groupes sectoriels de l’Etat et les
clusters humanitaires issus de l’Equipe Humanitaire du Pays.
Au niveau opérationnel, l’ancienne structure est maintenue, c’est à dire les groupes sectoriels
travaillent en étroite collaboration avec les clusters humanitaires aussi bien au niveau national qu’au
niveau décentralisé, ce qui se traduit par l’unicité et la mise en œuvre conjointe des activités de
planification dans le domaine des catastrophes naturelles.
Ainsi, les groupes sectoriels et les clusters sont alignés par secteur, le plan national dispose
maintenant de sept groupes sectoriels opérationnels (Agriculture & Sécurité alimentaire, Eau et
assainissement, Logistique, Nutrition, Santé, Education, Habitat) ; un groupe sectoriel Protection sera
mis en place en 2011 ; jusqu’alors, le cluster Protection, opérationnel sous la coordination de l’Equipe
Humanitaire du Pays, appuiera les groupes sectoriels d’une manière transversale alors que ceux de
l’Information, de l'Education et Communication (IEC) et du Relèvement précoce gèrent un réseau de
points focaux issus des groupes sectoriels/clusters.
Le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA/BCAH) apporte un soutien à la
coordination, à la préparation et à la gestion des catastrophes au Bureau du Coordinateur résident
(BCR) du Système des Nations Unies, à l’Equipe Humanitaire du Pays, à l’Intercluster et au BNGRC.
En cas de crise, le BNGRC convoque une réunion du CRIC qui décide de l’activation du plan
national de contingence et active immédiatement la matrice de réaction rapide (cf. tableaux de matrice
de réaction rapide, pages 32 à 36).
L’état d’urgence est déclaré par le gouvernement au niveau national, à travers le Ministère des
Affaires Etrangères, sur proposition du BNGRC et après consultation de la CPGU. Au niveau
décentralisé, le Comité Local de GRC peut proposer à sa hiérarchie une situation de crise localisée à
l’intérieur de sa circonscription. Une situation de crise politique peut retarder voire empêcher ce
processus, et les partenaires doivent assumer leurs mandats et leurs responsabilités à défaut d’une
telle déclaration.

Niveau décentralisé (Région et District)


La coordination opérationnelle locale se fait au niveau des districts, sous la coordination des
Comités de District de Gestion des Risques et des Catastrophes (CDGRC) ; le Comité Régional de
GRC (CRGRC) assure la coordination générale des CDGRC, la centralisation des informations et la
prise des décisions majeures.

26
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 20

Pendant la phase d’urgence aigüe, les comités locaux de GRC au niveau des régions et des de
districts seront renforcés par des équipes centrales de BNGRC. Les partenaires les plus présents au
niveau région et district, en particulier pendant la phase d’urgence, pourront apporter des appuis à la
coordination locale selon leur convenance.
En cas d’urgence majeure, OCHA déploiera ces services « en stand-by » pour supporter la
coordination des réponses sur le terrain.
La figure ci-après montre la structure de coordination existante et les différents liens entre les
plateformes.

27
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclone et inondations 2010-11

5.2. Points focaux au niveau national

Les techniciens points focaux humanitaires des ministères de tutelles des groupes sectoriels, des clusters/réseaux ainsi que ceux de l’équipe nationale
de coordination sont portés ci-après. Les points focaux de tous les partenaires humanitaires fournis dans l’Annexe 5a.

Président Agence
Point focal Téléphone Mail Coordonnateurs des clusters Téléphone Mail
Technique Cluster Lead

Groupes sectoriels du Gouvernement Clusters humanitaires


Agriculture et Sécurité 034 04 175 20 randriana-victor@caramail.com Sécurité alimentaire et PAM Nicolas Babu 032 07 137 27 nicolas.babu@wfp.org
MinAgri RANDRIANA Victor
Alimentaire dsa@maep.gov.mg moyens de subsistance FAO Louis Muhigirwa 032 64 598 99 Louis.Muhigirwa@fao.org

Eau et assainissement ME ANDRIAMAMONJY Mahavonjiniaina 032 40 160 37 mem-dea@moov.com Eau et assainissement UNICEF Evariste Ekouassikomlan 032 05 426 72 ekouassikomlan@unicef.org

Education MEN RANDRIAMIALIONA François 033 12 842 41 andriamialina@yahoo.fr Education UNICEF Margarita Focas Licht 032 05 426 39 mfocaslicht@unicef.org
033 11 449 71 _
Habitat MAT RABE Harimanana dat.mprdat@yahoo.fr;rabeharim@moov.mg Habitat IFRC/CRM Dr Razafindrakoto Josselyn 032 05 221 07 joss.razaf@yahoo.fr
034 02 143 04
MT RAZAFIMAHAFALY Aline Rumonge 032 07 137 40 Aline.Rumonge@wfp.org
Logistique RAMAROVELO Eloï 032 07 150 57 dr@mtpm.gov.mg;eloi.r-velo@mtpm.gov.mg Logistique PAM
MTPM Razafimahatratra Christian 032 41 124 92 Razafimahatratra.Christian@wfp.org
RAKOTOARIVO Jean M. 032 43 284 66 chsse@mt.gov.mg
Nutrition ONN RAJAOBELISON Josia 033 12 805 95 onn@blueline.mg, seecfs@moov.mg Nutrition UNICEF Paola Valenti 032 05 426 26 pvalenti@unicef.org
033 23 42 613 kristine_peduto@hotmail.com,
Protection en cours N/A Protection UNICEF Kristine Peduto (ProCAP)
cpeduto@unicef.org

Santé MSanP Dr RAJAOARIVELO 033 33 270 51 surecasan@gmail.com ou suca@sante.gov.mg Santé OMS Dr Lamina Arthur 032 03 303 15 Rakotonl@mg.afro.who.int

Réseau transersal Réseau transersal


Information, Education,
BNGRC Dia Styvanley Soa 034 01 225 99 com.bngrc@bngrc.mg Relèvement précoce BCR/BCPR
Communication
Relèvement Précoce BNGRC Col RAMBOLARISON Charles 032 45 570 33 protimamo@yahoo.fr

Coordination nationale Coordination nationale


Secrétaire Exécutif BNGRC RAKOTONIRAINY Louis de G. sp.bngrc@bngrc.mg Appui au Coordonnateur OCHA/BCR Rakotoson Rija 032 05 076 93 rakotoson@un.org
Secrétaire Exécutif Adjoint BNGRC RANDRIATAHIANA Raymond sp.bngrc@bngrc.mg Résident du SNU OCHA/BCR Pierre Gelas 254 733 721 051 gelas@un.org
Direction Opération BNGRC Col Elack Olivier Andriakaja 032 49 736 35 bngrc@bngrc.mg Coordonnateurs FAO Alexandre Huynh 032 04 737 20 alexandre.huynh@fao.org
Direction Protection Civile BNGRC Col Miha 032 43 654 82 mihanfn@yahoo.fr d'urgence UNICEF Dominique Stolarow 033 40 411 22 dstolarow@unicef.org
Partenariat BNGRC Col RAMBOLARISON Charles 032 45 570 33 protimamo@yahoo.fr

Suivi-Evaluation BNGRC Col Edmond Randriamanantsoa 033 12 121 42 edmondmad@yahoo.fr

Information, webmaster BNGRC RANDRIANARIVELO Nianja 033 11 658 32 web.bngrc@bngrc.mg

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PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclone et inondations 2010-11

5.3. Acteurs dans les différents secteurs d’intervention humanitaire (19)

Agriculture & Sécurité


Eau et assainissement Education Habitat Logistique Nutrition Protection Santé
alimentaire
MTPM MIinPOP
Ministères ME MEN MAT ONN MSanP MinAgri
MT
Direction des routes (DR) Min Justice Direction des Urgences, de
Direction de Service de la Gestion de
Directions/Services au Riposte et de Lutte contre les
Direction de l'Eau (DEPA) DPFEA l'Aménagement du Direction des Entretiens Routiers Service de la Nutrition (SNUT) PACTE Ministère du Catastrophe et Urgence
sein des Ministères Maladies Negligées
Territoire (DAT) (DER) Travail (SGCU)
(DURLMN)
ANDEA (MEM) FID (Primature) FID (Primature) OTU (MTPM) FID (Primature) CPC SURECA (MinSanP) GENIE RURAL (MinAgri)
SAGS MinSanP BNGRC CPC OLEP (MEEFT) BNGRC SNUT (MinSanP) ONN (Primature)
Structures attachées au WASH (MEM) METEO FID (Primature) BMH/CUA PSDR (MinAgri)
Gouvernement/Ministères APIPA CPC FID (Primature)
BMH/CUA

UNICEF UNICEF IFRC / CRM PAM UNICEF UNICEF OMS FAO


BCR/OCHA BIT OIM UNICEF PAM PNUD DHH UNICEF PAM
CRM/IFRC UNESCO UNHABITAT BCR/OCHA OMS UNFPA ONU SIDA BCR/OCHA
BCR/OCHA BCR/OCHA PNUD IFRC/CRM BCR/OCHA BCR/OCHA FNUAP
Système des Nations
IFRC/CRM BCR/OCHA IFRC/CRM UNHABITAT IFRC/CRM
Unies et Associations
BCR/OCHA
Internationales (clusters MEDAIR AIDE ET ACTION CARE International CARE Interntional CARE International CICR MDM ADRA
humanitaires) CRS CRS CRS HCDH SIF CRS
CARE International ADRA MSF CARE International
CARITAS SIF SIF
SIF CARITAS
ONG St Gabriel - FSG CRF SAF FJKM HI TANY MAITSO SPDTS ASOS SAF FJKM
ONG Miarintsoa AQUALMA CRF-PIROI ASOS ONG ManaoDE CRM AAA
SOMECA SAFFJKM SALFA Manda/PFSCE RTM 2H
PSI Madagascar CIC/CMT CDA Groupe Développement SALFA ASOS
PAMOELA CDA AAA SOS Victime non Droit SFC RTM
ASOS GRET ACAT Madagascar SDC
AQUASURE SAFFJKM SOS Village d'Enfants SPC
Associations, ONG SAFFJKM RTM Village d'Enfants
nationles, Société Civile BUSHPROOF ASERN Association LAKANA
CDA CSA TAIZA
VOAHARY SALAMA CDD SAGE
Toutaglos/Manasoa AZAFADY AMU
SPC Justice et Paix
2H SAMPATI
MONDOBIMBI ONG ManaoDE
TAMAFA Handicap International
ECHO BAD BANQUE MONDIALE USAID ECHO USAID BANQUE MONDIALE
USAID JICA ECHO USAID ECHO ECHO
Donateurs
France
USAID

19
Le BNGRC et la CPGU, en tant que structures nationales de GRC, ne sont pas considérés comme membres des Groupes Sectoriels. Les principaux
bailleurs interviennent sur tous les secteurs de l’urgence primaire. Ils sont mentionnés sur leurs principaux secteurs d’intervention.
29
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

5.4. Indicateurs et seuil de déclenchement d’une intervention globale

Pour le cas de cyclone, le « nombre de personnes sans abris » a été choisi comme indicateur d’intervention
globale. Le seuil de 10.000 personnes sans abris a été fixé, et au dessus duquel une intervention globale
devrait être lancée. Par ailleurs, chaque groupe sectoriel/cluster a fait le même exercice pour identifier les
indicateurs sectoriels pertinents ainsi que les seuils respectifs correspondants. Quand ces seuils sectoriels sont
atteints, une intervention globale à l’intérieur du secteur sera activée pour apporter les réponses humanitaires.

Clusters Cyclone, inondation


o Nombre de personnes qui n’ont plus accès à l’eau potable dans les jours qui
Eau et assainissement suivent la catastrophe, dans une même région > 5,000
o Nombre de salles de classe non opérationnelles à cause de la vitesse du
Education vent ou de la montée de l’eau >10
National :
o Nombre de sans abris > 2.000 familles (environ 10.000 personnes), y
Habitat compris le cas de la plaine d’Antananarivo

o Absence d’accès à 10.000 personnes suite au cyclone/inondation ou d’autres


Logistique crises
Nutrition MAG >10%
o Plus de 20 disparus dans une ville et/ou 200 dans un district aux premières
heures d’un désastre naturel
o Plus de 30 enfants non-accompagnés
o Plus de 5 cas de violences sexuelles rapportées dans une ville / 10 dans un
district
o Plus 5.000 personnes hébergées dans des sites des zones affectées durant
Protection plus de 72h qui suivent l’alea
o Cas de plusieurs pillages rapportés dans une ville ou un district
o XX cas de violences / actions de bandes criminelles observées
o Dénonciation de détournement de l’aide humanitaire rapportée et
documentée par des acteurs crédibles
o Pratique discriminatoire pour l’accès à l’assistance d’urgence et/ou
humanitaire et/ou de reconstruction documentée par des acteurs crédibles
o Destruction (ou coupure des accès à) d’1 CSB desservant au moins 10,000
habitants ou dépourvu de personnels suite au sinistre
Santé o Flambée épidémique d’une maladie grave :
o TBM20 supérieur à 1/10000 hab/j ;
o TMM5 supérieur à 2/10000 enfants de moins de 5a /j
o 5000 personnes sans abris dans la même zone dans les 48h qui suivent
l’alea
Agriculture et Sécurité alimentaire o Personnes menacées d’insécurité alimentaire sur zone d’impact du passage
>10.000
o 30% de cultures vivrières détruites

5.5. Matrice de réaction rapide

NATIONALE

La matrice présente de manière succincte les actions clés à prendre pendant les deux premières semaines
après le passage d’un cyclone ou d’une inondation. C’est un outil de coordination et de partage de
responsabilités très important lors de l’activation du plan de contingence. La liste des activités n’est pas
exhaustive, mais au moins représente le minumum à faire.

N° Activités Par qui ?

AVANT L’ENTREE DU CYCLONE (24 ou 48 HEURES)

1 Convoquer une réunion du CRIC si la menace est importante BNGRC


Partager les informations clés pour une mobilisation régionale (détails
2 spécifiques, zones vulnérables à prévenir, information par les médias, dont les BNGRC/METEO
radios,…)
Assurer que les mécanismes de coordination locale de tous les intervenants (au BNGRC
3
niveau des régions, districts, communes) sont activés

20
TMB : Taux brut de mortalité
30
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

N° Activités Par qui ?


PREMIERES 24 HEURES
Collecter et traiter les premières informations générées dans les régions BNGRC
3
affectées Et tous les intervenants
Réunir les membres du CRIC pour :
i) partager les informations sur la situation,
4 BNGRC
ii) prendre des décisions sur la première évaluation conjointe (survol ou autre),
iii) et ainsi activer le plan de contingence
Conduire des réunions sectorielles de mise au point en vue de la préparation Chefs de file Groupes
5
des évaluations sectoriels / Clusters
Produire l’information nécessaire pour permettre la prise de décision du
Gouvernement en ce qui concerne la déclaration de l’état d’urgence. Si une
déclaration d’état d’urgence est jugée nécessaire par un consensus des BNGRC
6
partenaires mais n’est pas émise suffisamment tôt par le Gouvernement, le CRIC
se mobilise pour apporter des suppléments d’informations et aider le
Gouvernement dans sa prise de décision.
Assurer que la coordination locale de tous les intervenants (au niveau des
7 BNGRC
régions, districts, communes) soit activée
Faire une première communication à l’endroit des populations affectées, du
8 BNGRC
public, et des medias.
Déclencher les premiers secours d’urgence sur la base des informations
9 Tous les intervenants
disponibles (zones affectées, intensité de l’aléa…)
PREMIERES 72 HEURES
CRIC
10 Déclencher la première evaluation conjointe (le cas échéant)
Tous les intervenants
11 Débloquer les fonds d’urgences
Renforcer la coordination générale de la réponse : nationale, décentralisée, BNGRC
12
sectorielle et inter-sectorielle
Poursuivre l’effort d’information à l’endroit des populations affectées, du public et
13 BNGRC
des médias, y compris la publication d’un rapport de situation
Restituer les résultats de la première évaluation conjointe (généralement le
14 Chef de l’Equipe conjointe
survol s’il y a lieu)
15 Déclencher la mission d’Evaluation Rapide Multisectorielle (si justifiée) CRIC
DEUX PREMIERES SEMAINES
Présenter les résultats et partager le rapport de la mission d’Evaluation Rapide
16 Equipe d’évaluateurs
Multisectorielle au CRIC
Poursuivre les efforts de coordination à tous les niveaux (réunir les réseaux IEC,
17 Relèvement Précoce à intervalle plus rapproché). BNGRC

Lancer le processus d’un appel à l’aide internationale (si nécessaire)


18 BNGRC et Gouvernement
Réconcilier l’information (3Ws), analyser les lacunes et le flux de l’assistance
19 BNGRC et CRIC
matérielle
Conduire des évaluations humanitaires plus approfondies et planifier
Groupes sectoriels et
20 l’intervention sur les 6 prochains mois, identification des conséquences
clusters
immédiates et effets induits
Réunir le CRIC pour faire le bilan sommaire de l’évolution de la situation et des
21 BNGRC
réalisations et le diffuser
22 Tenir des briefings et points de presse pour les partenaires et les medias BNGRC

31
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

5.6. Mobilisation des ressources

Dès l’annonce d’une crise ou en anticipation à une crise, les partenaires vont identifier des bailleurs de
fonds potentiels pour la mobilisation de ressources. Pour beaucoup de donateurs et de partenaires, les fonds
d’urgence et l’assistance extérieure ne pourront être alloués que suite à une déclaration d’état de crise et un
appel à l’aide internationale parla partie nationale.

En cas de catastrophe naturelle ou de situation de crise, il arrive que le processus de mobilisation de


ressources soit retardé par une déclaration tardive de cet état de crise. Afin de pallier à ce problème, il est
possible que la partie nationale émette une déclaration spécifique ou limitée géographiquement. A défaut d’une
telle déclaration, L’Equipe Humanitaire du Pays active le processus de lancement d’un appel rapide à
financement ou « Flash Appeal » quand l’amplitude de la crise le justifie.

5.7. Différents types d’évaluations des dommages et des besoins


Les groupes sectoriels, sous la coordination du BNGRC et appuyés par les clusters humanitaires, prévoient
des évaluations des dommages et des besoins depuis le début d’une crise jusqu’à la phase de relèvement.

Au cours de l’atelier annuel de mise à jour du plan de contingence nationale pour 2010-2011, la
communauté humanitaire n’a pas modifié les évaluations identifiées en 2009. Il est important de noter qu’il s’agit
d’une liste indicative des évaluations, chaque évaluation n’est pas obligatoire et deux évaluations pourraient
être combinées en fonction du contexte. Deux éléments majeurs ont été apportés :

1)
Une grande évolution a été introduite dans le mode de collecte et de transmission des informations post-
catastrophes. Ainsi, en collaboration avec l’ONG HNI (Humanitarian Network International), et sous la
coordination du réseau de relèvement précoce, les premières informations multisectorielles seront reçues dans
les 24 heures après la catastrophe par SMS, et traitées automatiquement à l’aide d’un programme informatique
installé au niveau du BNGRC.

Les données traitées sont soit cartographiées automatiquement soit présentées sous forme de tableau pour
être discutées au cours d’une première réunion du CRIC après la catastrophe. Parallèlement, les données sont
consultables sur internet en temps réel sur le site suivant : htttp://www.bngrc.mg/applicationsms

Les données sont collectées au niveau des fokontany (le découpage administratif le plus bas) à l’aide d’une
fiche d’évaluation sms (voir Annexe 4b.) et des agents de terrain qui habitent dans ces fokontany (voir Annexe
4f. Contacts des agents de transmission des données par sms), puis transmises immédiatement en temps réel
au niveau du BNGRC. Les trois opérateurs de téléphonies mobiles à Madagascar (Airtel, Orange et Telma)
travaillent étroitement avec le BNGRC dans le cadre de ce projet (voir Annexes 5e. 5f. et 5g. Cartes de
couverture des opérateurs de téléphonie mobile).

Pendant cette saison cyclonique 2010-11, cinq régions en plus de la plaine d’Antananarivo seront couvertes
par le projet.

D’autre part, l’utilisation de la fiche EIMA (Enquête Initiale Multi-aléas) reste valide pour toutes les régions,
le projet SMS n’en étant qu’à une phase expérimentale.

2)
Le processus des évaluations conjointes (survol et évaluation rapide multisectorielle) a été standardisé.
Ainsi, une équipe multisecotrielle a été créée et sera formée pour être disponible dés le premier jour d’une
catastrophe pour mener les évaluations à caractère multisectoriel et conjoint. Chaque secteur a fourni
10 techniciens (Voir Annexe 4e. Liste et contacts des techniciens pour les évaluations conjointes) qui seront
capables de conduire une évaluation conjointe c'est-à-dire capables de comprendre et de remplir l’outil
d’évaluation multisectorielle. Les Termes de Références de ces évaluations conjointes ainsi que les outils
conjoints développés sont fournis dans l’Annexe 4.

32
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Echéance après Moyens de Demande expertise


Durée Conjointe / Non
Nom Objectifs l’entrée du déplacement Outils utilisés technique ou équipe
probable conjointe
cyclone probables mixte
1. Obtenir les données préliminaires
- Par terre : à 1. Fiche EIMA
partielles, dont celles relatives au CONJOINTE entre les
Pré-évaluation pied, motos, 2. Téléphones
nombre de morts, de blessés, du nombre 24h - différents acteurs Non
(Diagnostic Initial) en vedette mobiles
des premières personnes hébergées dans régionaux
- Par sms 3. BLU
les sites communaux, etc
1. Délimiter la zone géographique
affectée 1. Camera
Des que
2. Apprécier les besoins urgents pour CONJOINTE : entre les 2. Appareils
possible,
sauver des vies Autorités nationales, photos
souvent dans
EVALUATION PAR 3. Identifier l'état des infrastructures Quelques Aérien : ULM, les représentants des 3. Cartes FTM
les premières
SURVOL (voir TDRs d’accès heures à 1 hélicoptère, bailleurs, les 4. Fiche de Non
72 heures après
en Annexe 4a) 4. Apprécier l'ampleur des dégâts jour petit avion techniciens des survol
le feu vert de
(maisons détruites/décoiffées, étendu clusters, les 5. cartes de la
l'Aviation Civile
des rizières inondées, etc), journalistes cartographie
de Madagascar
5. Permettre de décider si une évaluation censitaire et GPS
rapide s’impose
1. Fiche
conjointe
1. Quantifier les dégâts (bilan chiffré mais d’Evaluation
provisoire) et les besoins urgents pour Rapide
EVALUATION Aérien ou en CONJOINTE : entre
sauver des vies Multisectorielle
RAPIDE MULTI- partie par techniciens qui
2. Orienter les futures évaluations à 2. Ordinateur
SECTORIELLE 3 à 4 jours 3 à 4 jours terre : motos, constituent une Non
conduire par les différents secteurs et logiciel pour
(voir TDRs en voiture, en équipe
3. Identifier les besoins d'urgence pour l’analyse des
Annexe 4a) vedette multisectorielle
permettre de produire un Flash Appeal données
et/ou un CERF en cas de besoin 3. cartes de la
cartographie
censitaire
1. Fiche
EVALUATIONS 1. Déterminer les dégâts spécifiques par Par terre : en CONJOINTE : équipes Non expertise par
Une semaine à 4 jours à 1 sectorielle : déjà
SECTORIELLES secteur et les besoins à court termes (1- voiture, en nationales et secteur mais équipe
15 jours semaine disponible au
INTEGREES 2 mois) vedette régionales mixte
niveau de tous les

33
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Echéance après Moyens de Demande expertise


Durée Conjointe / Non
Nom Objectifs l’entrée du déplacement Outils utilisés technique ou équipe
probable conjointe
cyclone probables mixte
clusters
2. cartes de la
cartographie
censitaire
1. Déterminer les impacts à moyen terme
(3-6 mois), par exemple sur l’agriculture, 1. Fiche
NON CONJOINTE
sur la nutrition, sur les prix, etc sectorielle : déjà
EVALUATIONS 6ième - 10ième 1 à 2 Par terre : en (sectorielles) mais
2. Evaluer les réponses sectorielles disponible au Expertise sectorielle
APPROFONDIES semaine semaines voiture, arrangement
initiales pour une éventuelle niveau de tous les
intersectoriel possible
réorientation clusters
3. Permettre la révision du Flash Appeal
1. Evaluer tous les besoins de relèvement
2. Quantifier les coûts des pertes et des
Nouvelle
Post Disaster Needs dommages et leurs effets sur l’économie Entre 2ième et Aérien et par Expertise d’une
1 à 2 mois CONJOINTE Méthodologie
Assessment nationale 3ième mois terre équipe d’économistes
PDNA
3. Formuler un appel pour la
réhabilitation
Dépend de
EVALUATION DE LA l'exercice (ne Outils
1. Evaluer l'efficacité du plan de
QUALITE ET DE nécessite pas Par terre : en multiples (selon Oui pour une
contingence national, RTE, Peer reviews, Multidimensionnelle
L'IMPACT DE LA forcément voiture les options meilleure recevabilité
exercice de leçons apprises;
REPONSE d'attendre la fin retenues)
de la réponse

34
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

6. REPONSES SECTORIELLES

Le présent Plan de contingence a été élaboré sur la base des plans sectoriels, fournis et détaillés en
Annexe 3. La fonction de ce plan est de faciliter la coordination de la préparation, des évaluations et des
réponses de tous les acteurs humanitaires, sous l’égide du BNGRC.

6.1. Participation des groupes sectoriels/clusters dans les évaluations

Le projet de participation des groupes sectoriels, appuyés par les clusters, dans les différentes
évaluations conjointes et sectorielles est synthétisé dans le tableau qui suit, avec les noms des organismes qui
vont participer à ces évaluations. Les noms et les contacts des techniciens sont fournis dans l’Annexe 4e.

Il faut noter que le décalage en termes de temps est différent d’un secteur à l’autre, même s’il s’agit d’un
même type d’évaluation (évaluation approfondie par exemple).

Secteur Types d’évaluation Partenaires participants Rapporte à qui et comment


Evaluation rapide Partenaires choisis en o Dans le cadre du CRIC en
multisectorielle (ERM) fonction de la zone utilisant la fiche conjointe d’ERM
concernée
Evaluation sectorielle : MinAgri, DRDR o Dans le cadre du groupe
Enquête de sécurité alimentaire FAO sectoriel.
Agriculture et Sécurité alimentaire

PAM o En utilisant le manuel


CARE d’évaluation de la sécurité
ONN alimentaire en situation
SAFFJKM d’urgence du PAM.
AAA o Utilisation des fiches d’enquête
CRS focus groupe et ménage
CARITAS spécifiques à l’Agriculture et à la
sécurité alimentaire.
o Recommandation pour les
réhabilitations d’urgence
Diagnostic de production et MAEP/DRDR o Dans le cadre du groupe
diagnostic approfondi (3 mois à 5 FAO sectoriel.
mois après l’aléa) PAM o Rapport de diagnostic à restituer
ONN et à transmettre au CRIC pour
SIRSA validation
CARE o Recommandations pour les
SAFFJKM réhabilitations structurelles
CRS
AAA
CARITAS
Evaluation Rapide Antananarivo National
Multi-sectorielles (ERM) UNICEF UNICEF o Dans le cadre du CRIC en
Mineau MinEau utilisant la fiche conjointe d’ERM
assainissement

BMH/CUA CRM
Eau et

CRM Medair
AQUASURE
ONG Manasoa
Evaluation sectorielle o Dans le cadre du groupe
approfondie Membres du Groupe sectoriel/cluster.
sectoriel
o Rapport d’évaluation à restituer
et à transmettre au CRIC
Evaluation Rapide MEN o Fiche EIMA : CLGRC (Chef
Educati

Multi-sectorielles (ERM) UNICEF ZAP, Chef Fokontany)


on

Aide et action
FID o Dans le cadre du CRIC en
IOGA utilisant la fiche conjointe d’ERM
35
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Secteur Types d’évaluation Partenaires participants Rapporte à qui et comment


BNGRC
SAFFJKM
CARITAS
SIF
Evaluation sectorielle Membres du Groupe o Fiche de collecte de données
approfondie sectoriel spéciales MEN

Evaluation Rapide MSanP : SURECa + Santé o Questionnaire d’évaluation


Multi-sectorielles (ERM) Environnement sanitaire initiale rapide (IRA)
BNGRC o Fiche conjointe d’ERM
DCSSM / MFA
OMS
CRM
ASOS
Evaluation sectorielle Membres du Groupe o Questionnaire standard
approfondie : Sectoriel Santé o OMS
Evaluation sanitaire approfondie
Evaluation pré-crise des besoins Membres du Groupe o Questionnaire spécifique
Santé

de santé Sectoriel Santé o OMS


Evaluation des ressources et Membres Groupe Sectoriel o Formulaire HeRAMS21 adapté
services sanitaires des zones Santé o UNICEF
affectées
Evaluation de la performance du Membres du Groupe o Formulaire spécifique
système de santé dans les zones Sectoriel Santé o UNFPA
affectées
Surveillance hebdomadaire des MSanP(SURECa/SMI,SSE o Système d’alerte épidémique
maladies à risque épidémique pi), OMS, ONGs o OMS
Enquête de mortalité OMS, UNICEF o Formulaire spécifique
o OMS
Evaluation des besoins en santé OMS, UNICEF o Guides et questionnaires
maternelle spécifiques
o UNFPA
Evaluation Rapide ONN o Dans le cadre du CRIC en
Multi-sectorielles (ERM) SNUT utilisant la fiche conjointe
UNICEF d’ERM, le volet nutrition est
intégré dans le volet santé.
Evaluation sectorielle ONN o Dans le cadre du groupe
Nutrition

approfondie : SNUT sectoriel/cluster.


Enquête nutritionnelle PNSAN o En utilisant le protocole et
méthodologie SMART
UNICEF
(Standardized Methodology for
Assessments in Relief and
Transition)
o Rapport d’enquêtes à restituer
au GS et au CRIC
Recensement des personnes CRM o Fiche de recensement de la
déplacées CRM
Evaluation Rapide CRM o Dans le cadre du CRIC en
Habitat

Multi-sectorielles (ERM) CPC utilisant la fiche conjointe d’ERM


OIM
CARE
Evaluation sectorielle MAT
approfondie CPC
FID

21
HeRAMS : Health Ressource Availability and Mapping System
36
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Secteur Types d’évaluation Partenaires participants Rapporte à qui et comment


CRM
OIM
BM
CARE
Evaluation Rapide UNICEF o Fiche d’ERM
Protection

Multi-sectorielles (ERM) PNUD o Matrice d’évaluation Protection


UNFPA o Représentant du Cluster
Membres des sous cluster Protection
formés CPiE, GBV,
autorités locales
Evaluation sectorielle

6.2. Réponses initiales prévues par les groupes sectoriels/clusters


Les groupes sectoriels, appuyés par les clusters, prévoient de participer ou de mener les activités
suivantes, avec les besoins en termes de moyens, dans la première phase de l’urgence.

Secteur Réponse initiale Ressources nécessaires


Agriculture et o Participation à la mission de survol et de diagnostic Chef de mission : 1
Sécurité initial Hydraulicien : 1
alimentaire Carte (1/50000) : 24
o Participation à la mission d’Evaluation Rapide Chef de mission : 1
Multisectorielle Chef d’équipe : 5
Equipe agriculture : 10 personnes
Superviseur : 25
Agent enquêteur : 50
Véhicule 4x4
Kit d’enquête : 50
o Mission de diagnostic en sécurité alimentaire Chef de mission : 1
Chef d’équipe : 5
Equipe agriculture : 10 personnes
Opérateurs de saisie : 10
o Création d’emplois temporaires sous forme VCT Chef de mission : 1
au ACT HIMO Chef d’équipe : 5
o Collecte des données secondaire auprès des Equipe agriculture : 10 personnes
entités concernées, Stocks d’urgence (vivres,
o Identification des travaux de réhabilitation des médicaments pour le traitement
infrastructures hydro-agricoles traditionnelles systématique, aliments
endommagées et des pistes rurales thérapeutiques et de
d’acheminement des produits agricoles supplémentation)
approvisionnant les marchés.
o Distribution des semences de riz, de maïs, de Fond pour transport semences
haricot, des cultures potagères et des filets selon Fond pour distribution semences
la disponibilité financière et physique. Assurance pour transport
semences par bateau
Eau et o Participation à la mission de survol 1 chef de mission
assainissement 3 techniciens spécialisés en
Secteur WASH

o Intervention pour réponses immédiates 5 chefs de missions


10 techniciens WASH
60 agents distributeurs
distribution des paquets minimums
en WASH
o Participation à la mission d’Evaluation Rapide
Multisectorielle
o Mission d’évaluation approfondie 1 chef de mission

37
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Secteur Réponse initiale Ressources nécessaires


o pour l’identification des zones ayant besoin 10 techniciens WASH
d’intervention de secours 25 superviseurs
200 enquêteurs
Véhicules 4*4
Fiches d’évaluation spécifique
WASH
o Intervention de secours : auprès des ménages, 5 chefs de missions
des abris communs et des centres de soins Véhicules 4*4
10 techniciens WASH
60 agents distributeurs
distribution des paquets minimums
en WASH
o Intervention de secours : auprès des ménages, 5 chefs de missions
des abris communs et des centres de soins Véhicules 4*4
10 techniciens WASH
60 agents distributeurs
distribution des paquets minimums
en WASH
Logistique o Appui à l’organisation d’une première mission de Fiche de survol
survol en fournissant tous les besoins en Fiche conjointe d’ERM
information. 01 spécialiste en logistique
o Participation à la mission d’Evaluation Rapide
Multisectorielle
o Fourniture des mapping des différentes situations
d’accessibilité des régions touchées par l’aléa.
o Fourniture de toutes les informations nécessaires
pour faciliter et rendre rapide avec le minimum de
coût possible l’acheminement des matériels, des
intrants, des vivres et des non-vivres.
Education o Participation à la mission d’Evaluation Rapide Equipe d`évaluation
Multisectorielle Fiche conjointe d’ERM
Fiche de collecte de données
spéciales MEN
o Mise en application de la stratégie d`urgence Kits scolaire
o Remise en fonction priorisée des écoles Tente école
sélectionnées Réponses aux chocs
Nutrition o Collecter le nombre des groupes vulnérables
(enfants < 5 ans, femmes enceintes et allaitante)
sinistrés
o Enquête sur la situation nutritionnelle Equipe d`évaluation
o Estimation des besoins de moyen terme et Fiche de collecte de données en
création des stratégies et programmes de réponse. nutrition.
Outils de gestion (fiche de
distribution, registre…)
Matériels anthropométriques
Protection o Participation à la mission d’Evaluation Rapide
Multisectorielle
o Fourniture des mapping des différents acteurs des
régions touchées par l’aléa.

Habitat o Recensement régulier des personnes déplacées Fiche de recensement


Equipe de recensement
o Participation à la mission de survol Un représentant du secteur Habitat
Appareil photo, fiche évaluation
Déplacement en avion
o Intervention pour réponses immédiates Carte géographique
Carte de la population par Région
20 volontaires pour la mise en
place des tentes.
38
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Secteur Réponse initiale Ressources nécessaires


o Participation à la mission d’Evaluation Rapide Un représentant du secteur Habitat
Multisectorielle par zone,
Appareil photo
Fiche évaluation
Déplacement en voiture
o Intervention de secours : auprès des ménages, Mise à jour des normes
des abris communs et des centres de soins anticycloniques
Formation des acteurs locaux sur
la mesure à prendre
avant/pendant/après.
Formation en sécurisation foncière
Intégration dans le plan de
développement du plan de
relèvement précoce
Site planning
IEC : norme anticyclonique, texte
de loi (réforme foncière et gestion
du sol)
Sécurisation : avant la prévention
Appui aux initiatives
communautaires (reconstruction et
réduction des risques)
Mise en place de comité de
pilotage et comité de secours
Mise en place des communes
pilotes
Santé o Participation à la mission d’Evaluation Rapide Equipe d`évaluation
Multisectorielle Fiche conjointe d’ERM
o Support au MiSanP pour le fonctionnement des Fiche de collecte de données
services d’urgence spéciales
o Renforcement des outils de collecte d’information Emergency Health Kits
de santé Coordinateur des actions de
o Mise à disposition des stocks et moyens d’urgence santé : 1 Chefs d’équipe
o Estimation des besoins de moyen terme et Mobilisation de l’équipe SURECa
création des stratégies et programmes de réponse. PEP kits et préservatifs
o Mise en œuvre des activités de prévention Kits individuels (accouchement, et
VIH/Sida et distribution de préservatifs hygiène)
o Mise en place du DMU (Dispositif Minimum
d’Urgence) en santé reproductive

6.3. Budget
La budgétisation du plan s’est basée sur les coûts opérationnels des plans sectoriels élaborés à partir des
différentes phases : la phase de préparation, la phase d’urgence aigüe qui s’étale jusqu’à 15 jours à 1 mois
selon le secteur, et la phase d’urgence/relèvement précoce qui s’étend sur une durée de 1 à 2 mois. Le budget
présenté ci-après constitue le budget conjoint des groupes sectoriels et des clusters de l’équipe humanitaire.

Pour chaque secteur, le calcul tient compte des deux éléments suivants :
o Les besoins identifiés qui incluent les vivres, les non-vivres, et les équipements. Ces besoins varient en
fonction de la population affectée, et sont basés sur les différents standards minimums définis dans les
normes SPHERE ou autres normes.

o Les coûts de fonctionnement liés au personnel requis pendant la durée de l’intervention, ainsi que les
coûts liés aux différents services transversaux tels que les transports, les assurances, la distribution, etc.

39
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

Dont plaine
Nature des Disponibles (pré-positionnement) Besoins additionnels d’Antananarivo
Groupe sectoriel
besoins $ USD $ USD (besoins additionnels)
$ USD
Agriculture & Sécurité 1,103,000 6,380,000
alimentaire -
Eau/Assainissement 783,783 1,107,830.4 37,611.5
Education 133,121 936,969.6 -
Intrants Habitat (IDPs et NFIs) 1,567,400 391,850
requis Logistique 0 100,000
Nutrition
Protection
Santé 15,400 677,430

2,035,304 10,769,630 429,461.5


Sous-total des besoins en intrants
Agriculture & Sécurité 234,000
Personnel alimentaire -
requis ou Eau/Assainissement 315,074 15,642
services
Education 36,039 -
divers
Habitat (IDPs et NFIs) 116,600 29,150
- 701,713 44,792
Sous-total des services divers

2,035,304 11,471,343 474,253.5


TOTAL GENERAL

6.4. Manques et contraintes

Risques, manques et contraintes Conséquences ou suggestions (si possible)


Situation politique
o Possible changement de certaines o Besoin de sensibilisation et de formation accrue sur la
personnes en charge de présider les GRC
comités locaux de GRC structures étatiques o Bouleversement des activités de préparation
(chefs de région, chefs de district, maires, o Affaiblissement des leçons apprises et des réponses
chef fokontany) qui sont les interlocuteurs
privilégiés du BNGRC et des membres du
CRIC
Communication et télécommunication
o Le réseau HF (BLU) ne couvre pas tout le o Limitation du transfert d’information par voie hertzienne.
territoire national o Partage d’information sur les opérations limitée.
o Le système réseau téléphonique ? ou autre o Long délais dans la remontée des informations sur les
chose ? peut être affecté par les dégâts humains et matériels dans les zones non
intempéries. couvertes encore par la transmission par sms
Suggestion : élargissement du nombre des régions pour le
transfert de données par sms

o Pas de couverture Thuraya. o L’incompatibilité des réseaux Tel Sat, filaires et mobiles
o Faible équipement des partenaires en pose parfois des problèmes de transmission de
téléphone satellite. l’information, et affecte la sécurité des opérations.
Sécurité
o Limitation des moyens de communication. o Difficulté à répondre rapidement à un accident/incident
Limitation des infrastructures hors des centres urbains
o Possible tension sociale et épisodes de o Nécessité de protection pour les stocks, les convois, les
violence dans certaines grandes villes biens et parfois les personnes.
Suggestion : Diffusion de sensibilisation préalable sur la
protection et de messages particuliers sur le droit à la vie, la
non-discrimination et sur la protection des personnels et
40
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

biens humanitaires
Accès / Logistique / Transport
o En saison cyclonique, l’accès par la mer aux o Difficulté de conduire les évaluations, d’apporter de
zones littorales est rendu impossible par la l’assistance et suivre les réponses humanitaires.
houle. o Coût financier élevé des réponses humanitaires
o En saison cyclonique, sur la cote Est,
l’accès par la Canal des Pangalanes (voie
de transport fluvial) présente beaucoup de
risques à cause de la prolifération des
jacinthes d’eau
o Aérodromes souvent inondés pour plusieurs o Impossibilité de poser des avions sur les zones sinistrées.
jours après un cyclone.
o Accès par train : réseau très parcellaire et o Transport de frêt peu opérationnel par le rail.
rendu inopérant en saison des pluies par les
glissements de terrain.
o Il n’y a que cinq hélicoptères à Madagascar. o Concurrence autour des équipements pour les
Aucun gros porteur, le plus gros appareil évaluations.
disponible étant une Alouette II. o Impossibilité d’utiliser ce mode de transport pour les
opérations
o Pour le cas de la plaine d’Antananarivo, la o Les sites identifiés ne remplissent pas le minimum des
disponibilité des endroits pour servir de sites conditions requises : accessibilité, sécurité, hygiène et
d’hébergement est très limitée. assainissement, etc.
Capacité des partenaires & capacité d’urgence
o Très fiable niveau des stocks de pré- o La capacité de réponse nationale risque d’être rapidement
positionnements par le BNGRC dépassée en cas de cyclones multiples ou en cas de
o La plupart des partenaires humanitaires cyclone particulièrement virulent
présents à Madagascar interviennent dans Suggestions :
le secteur du développement. o Aider au renforcement des interventions de prévention,
o Le nombre de partenaires est limité. (digues, habitations et équipements aux normes anti-
o La couverture du territoire est limitée cycloniques et aux capacités d’ajustement des
o En cas de d’aléas frappant simultanément populations capacités des ONG locales.
plusieurs endroits du pays, ni le BNGRC, ni o Favoriser l’implantation temporaire ou à long terme de
les partenaires humanitaires ne sont en nouveaux partenaires
mesure d’apporter une réponse suffisante. o Favoriser la mise en place de nouveaux programmes tels
que DIPECHO.

7. MAINTENANCE DU PLAN

Ce plan de contingence est par définition dynamique ; il est le fruit d’une réflexion commune basée sur des
éléments concrets. De ce fait, il sera régulièrement mis à jour pour l’enrichir avec les nouvelles informations qui
sont à la disposition du groupe. Le tableau ci-après présente un calendrier de mise à jour du Plan de
contingence. Cependant, en fonction des événements, des changements et des données disponibles, ce
calendrier pourra être revu.

Type de changement Dates ou fréquence Par Qui?


Mise à jour du répertoire des contacts d'urgence et du BNGRC
Mensuelle
personnel spécialisé dans chaque organisation dans le pays OCHA/BCR
Webmaster du BNGRC
Actualisation du niveau des stocks pré-positionnés Mensuelle
OCHA/BCR
Actualisation régulière des fiches et documents annexes,
Janvier 2011
particulièrement les inventaires (matériel du BNGRC, BNGRC
Mars 2011
équipements de communication et procédures Groupes sectoriels
Mai 2011
administratives/ financières d’urgence) Clusters

Processus d’actualisation et Révision annuel du Plan de


Septembre 2011 CRIC
Contingence

41
PLAN DE CONTINGENCE NATIONAL – Cyclones et inondations 2010-11

8. ANNEXES

Annexes 1. Informations générales


1a. Carte administrative de Madagascar
1b. Carte démographique de Madagascar
1c. Nombre de toits par districts
1d. Noms des cyclones pour 2010-2011
1e. Schéma de structure de GRC à Madagascar
Annexes 2. Plaine d’Antananarivo
2a. Plan de réponse du Comité Local GRC Analamanga
2b. Carte des réseaux d’annonce des crues sur la plaine d’Antananarivo
2c. Carte des zones inondables sur la plaine d’Antananarivo (Nord et Sud)
Annexes 3. Activités de préparation, Plans Sectoriels et Critères de Vulnérabilité
3a. Critères de vulnérabilité de ciblage des bénéficiaires
3b. Plan sectoriel Eau et assainissement
3c. Plan sectoriel Education
3d. Plan sectoriel Habitat
3e. Plan sectoriel Logistique
3f. Plan sectoriel Nutrition
3g. Plan sectoriel Protection
3f. Plan sectoriel Santé
3h. Plan sectoriel Sécurité alimentaire
3i. Carte de pré-positionnements 2010-11
3j. Carte des activités de préparation à la saison cyclonique 2010-11
Annexes 4. Evaluations conjointes
4a. Termes de Référence des évaluations conjointes
4b. Fiche d’évaluation par SMS
4c. Fiche de survol
4d. Fiche d’Evaluation Rapide Multisectorielle
4e. Liste et contacts des techniciens pour les évaluations conjointes
4f. Contacts des agents de transmission par SMS des données post-catastrophes
4g. Définitions des terminologies clés
Annexes 5. Contacts et télécommunications
5a. Qui fait Quoi Où au niveau National
5b. Liste des fréquences radio BLUs
5c. Carte de BLUs opérationnelles du BNGRC
5d. Fréquence Téléphone satellite
5e. Couverture téléphonique d’AIRTEL 2010
5f. Couverture téléphonique de TELMA 2010
5g. Couverture téléphonique d’ORANGE 2010
Annexe 6. Infrastructure et logistique
6a. Fiches techniques des aéroports
6b. Fiche technique des ports maritimes et fluviaux
6c. Fiche technique des axes routiers
6d. Offres de transport diverses : offres ferroviaires, aériennes, maritimes, et routières
6e. Carte des aéroports
6f. Carte des ports : maritimes et fluviaux
6g. Carte de vulnérabilité des routes
6h. Carte des magasins de stockage fonctionnels
6i. Carte de présence des stations JOVENNA en province
6j. Carte de présence des stations JOVENNA à Antananarivo
6k. Circuits de transports alternatifs
6l. Présence nationale des Stations GALANA
6m. Présence nationale des stations TOTAL
Annexe 7. Acronyme

42
Annexe 01a – Les pays de la SADC
Madagascar : Carte des Provinces, Régions, et des Districts
Antananarivo
Analamanga
101-Antananarivo RV
117-Antananarivo ATS
102-Antananarivo AVA
103-Ambohidratrimo
115-Andramasina
106-Manjakandriana
104-Ankazobe
107-Anjozorobe
Bongolava
119-Fenoarivo Afovoany
111-Tsinoanomandidy
Itasy
105-Arivonimamo
113-Soavinandriana
112-Miarinarivo
Vakinankaratra
108-Antsirabe I
118-Antsirabe II
114-Antanifotsy
116-Faratsiho
109-Betafo
110-Ambatolampy

Fianarantsoa
Haute Matsiatra
201-Fianarantsoa I
220-Fianarantsoa II
219-Ikalamavony
205-Ambalavao
208-Ambohimahasoa
Amoron’i Mania
202-Ambatofinandrahana
203-Ambositra
204-Fandriana
223-Manandriana
Vatovavy Fitovinany
207-Nosy varika
211-Ikongo
206-Ifanadiana
209-Mananjary
210-Manakara
212-Vohipeno
Atsimo Atsinanana
213-Farafangana
214-Vangaindrano
222-Befotaka
215-Midongy Atsimo
217-Vondrozo
Ihorombe
216-Ihosy
218-Ivohibe
221-Iakora

Toamasina
Betsiboka Analanjirofo
416-Kandreho 303-Maroantsetra
404-Maevatanana 315-Vavatenina
408-Tsaratanana 302-Nosy Boraha
304-Mananara Nord
305-Fenoarivo Est
Toliary 318-Soanierana Ivongo
Anosy Atsinanana
515-Taolagnaro
301-Toamasina I
517-Betroka
310-Toamasina II
519-Amboasary Atsimo
306-Vohibinany
Androy 307-Vatomandry
514-Tsihombe 309-Marolambo
513-Beloha 308-Mahanoro
518-Bekily 311-Antanambao -
516-Ambovombe Androy Manampotsy
Atsimo Andrefana Alaotra Mangoro
501-Toliary I 316-Andilamena
520-Toliary II 312-Amparafaravola
507-Ampanihy 313-Ambatondrazaka
512-Sakaraha 314-Moramanga
506-Betioky Atsimo 317-Anosibe An’Ala
521-Benenitra
503-Beroroha
504-Morombe Mahajanga
505-Ankazoabe Atsimo Boeny
Menabe 401-Mahajanga I
508-Morondava 415-Mahajanga II
511-Miandrivazo 407-Mitsinjo
510-Belo Tsiribihina 406-Marovoay
509-Mahabo 403-Soalala
502-Manja 405-Ambato Boina
Sofia
411-Analalava
Antsiranana 414-Bealanana
Diana 423-Mampikony
LEGENDE 715-Antsiranana I 409-Boriziny
713-Antsiranana II 410-Mandritsara
Limite Province 717-Ambilobe 412-Befandriana Nord
719-Ambanja 413-Antsohihy
718-Nosy Be Melaky
Limite Région Sava 417-Ambatomainty
711-Sambava 402-Besalampy
712-Andapa 422-Morafenobe
Limite District
716-Vohimarina 421-Maintirano
710-Antalaha 420-Antsalova
Annexe 1d. Schéma de la structure de GRC à Madagascar
 

 
Annexe 2a. Plan de réponse pour la Plaine d’Antananarivo.

1. SCENARIO LE PLUS PROBABLE POUR LA PLAINE D’ANTANANARIVO POUR 2010-2011

Les problèmes de la plaine d’Antananarivo sont liés aux déplacements temporaires mais brusques
d’une frange de la population urbaine. Aussi, tous les secteurs ne sont pas systématiquement
concernés.

Description: Déplacement temporaire mais brusque d’une frange de population urbaine


9 Présence d’un cyclone à partir de catégorie 4 (vitesse de vente > 210 km/h),
l’équivalent du cyclone tropicale intense, qui traverse la bande centrale de
Madagascar.

9 Présence de plus de 2 cyclones successifs en espace de quelques jours, qui


Indicateurs d’alerte
traversent la bande centrale de Madagascar

9 Persistance d’une zone de convergence inter-tropicale pendant plus d’une


semaine

9 Atteinte du seuil d’alerte de l’APIPA


Indicateurs de
9 Débordement des rivières (Ikopa, Sisaony, etc)
déclenchement
9 Début de l’existence des personnes déplacées à l’intérieur de la plaine
Durée de la phase 1 mois
d’urgence
9 20.000 personnes (4.000 ménages) se déplacent doivent être hébergées dans
des abris temporaires pendant 1 mois, ayant besoin d`une distribution des Kits
WASH

9 Une vingtaine d’écoles primaires non accessibles, suspension des cours pour
Hypothèse de environ 10.000 élèves.
planification
Eau, Assainissement 9 10 centres de santé sont inondés et s’arrêtent de fournir les services sanitaires
et Hygiène (WASH)
9 20.000 personnes sont accueillies dans des sites d’hébergement et ont besoin
Education d’assistance sanitaire immédiate pendant 1 mois.
Habitat
9 Vulnérabilité accrue des groupes vulnérables et de leurs besoins en assistance
Santé immédiate (personnes agées, femmes enceintes et jeunes enfants, personnes
Protection souffrant de handicap physique, de handicap mental et de maladies chroniques,
enfants non accompagnés)
9 Risque d’insécurité et de pillage
9 Risque de discrimination dans l’apport de l’assistance humanitaire
9 Risque de violences sexuelles et d’accroissement des situations d’exploitation,
particulièrement des enfants de familles démunies, des femmes et jeunes filles
2. ZONES HABITEES INONDABLES DANS LA PLAINE D’ANTANANARIVO

ZONES HABITEES INONDABLES SUR LA PLAINE


D’ANTANANARIVO
3. MATRICE DE REACTION RAPIDE POUR LA PLAINE D’ANTANANARIVO

La gestion de l’inondation de la plaine d’Antananarivo a fait l’objet d’un mécanisme de réaction rapide
spécifique sous la responsabilité du Comité Régional de Gestion des Risques et des Crises (CRGRC)
de la région d’Analamanga, décrit dans le tableau ci-après.

PHASE DE MENACE DE L’INONDATION


N° Activités Par qui ?
01 Informer sur les prévisions des précipitations dans la Région Météo Malagasy
Analamanga.
02 Décentraliser jusqu’au niveau des Communes la surveillance CRGRC Région
de l’état des digues et du niveau de l’eau des différentes Analamanga, Maires
rivières et canaux principaux dans la plaine d’Antananarivo APIPA
03 Déclencher l’alerte APIPA
Communication aux :
o Région
o BNGRC
o CUA
o Membres du CRIC
04 Convoquer une réunion d’alerte à l’inondation suivant la côte Région Analamanga
d’alerte des rivières. Les acteurs seront informés d’une CRGRC?
prévision sur l’étendue de l’inondation : les
quartiers/fokontany menacés, le nombre probable de
population affectée, etc.
05 Visiter préalablement les sites d’hébergement pour contrôler Santé, CUA,
si les conditions d’accueil sont remplies : accessibilité, Communes affectées
hygiène et assainissement, etc. des districts
Avaradrano,
atsimondrano BMH
Autorités locales
06 Déclarer l’alerte et contacter en même temps les communes Région Analamanga,
touchées ou menacées (appuyée par APIPA)
Radiodiffusion et point de presse
07 Se préparer à une éventuelle réponse : ressources humaines Région CRGRC?,
en stand-by, intrants divers en pré-positionnement. CPC, Sapeur pompier,
Groupes sectoriels, et
acteurs de la Plaine
08 Activer les « andrimasom-pokonolona », quartier mobile Fokontany
Coachs CUA et
communes
périphériques
Il n’y a pas de plan d’évacuation et de relogement ?
PREMIERES 24 HEURES
09 Fournir les premiers besoins de secours : sauvetage des vies Pompier, CPC, forces
humaines et des personnes en difficulté par rapport à la de l’ordre
montée de l’eau etc….
Demande d’aide envoyée au BNGRC, CRGRC
10 Déclarer la situation d’urgence pour la plaine et Gouvernement, sur
communiquer les premières informations disponibles proposition de la région
Analamanga CRGRC?
11 Convoquer une réunion du Comité Local GRC et des acteurs Région Analamanga
humanitaires opérant dans la Plaine et activer une salle des CRGRC ?
opérations
12 Fournir les premiers secours d’urgence : installation des Secteur Habitat / CRM
tentes, etc

13 Conduire une mission d’évaluation rapide multisectorielle Groupes sectoriels


pour identifier les besoins de secours. Pompiers
14 Sécuriser les maisons et des liens abandonnés par les Andrimasom-
personnes déplacées pokonolona, Quartier
mobile, force de l’ordre

PREMIERES 48 HEURES
15 Présenter les résultats de l’évaluation multisectorielle initiale à la Initié par la Région
Région / CRGRC, et transmettre au BNGRC/CRIC pour information. Analamanga CRGRC avec les
groupes sectoriels
16 Conduire le premier recensement des personnes deplacées Chefs des Fokontany appuyé
regroupées dans tous les sites d’hébergement par CRM et une personne
ressource parmi les déplacées
17 Centraliser toutes les informations et suivre l’évolution du nombre des District, puis Région, puis
personnes deplacées transmission au BNGRC.

18 Définir un plan d’intervention et répartir les rôles et des Groupes sectoriels


responsabilités : à proposer à la Région CRGRC, et transmettre au
CRIC/BNGRC pour information

19 Mettre en œuvre un plan de communication : à l’endroit des Région Analamanga


populations affectées, public, media (CRGRC)

20 Déclencher la mise en place de secours d’urgence sur la base des Intervenants


informations disponibles (zones affectées, nombre de sinistrés, etc)

21 Transmettre une note d’information concise aux différentes hiérarchies CRGRC au travers du
BNGRC

22 Déployer le personnel additionnel requis Intervenants

23 Mettre en place les réponses multi-sectorielles selon les priorités Groupes sectoriels
identifiées

24 Communiquer la tendance de l’évolution du niveau de l’eau des APIPA, METEO


rivières dans les prochains jours/semaines

25 Evaluer les besoins en matière de sécurité sur les sites d’hébergement Les Fokontany, qui
communiquent aux Districts
Police / Gendarmerie / CPC ?
4 PREMIERES SEMAINES
26 Réconciler les 3Ws, analyser les lacunes et le flux de l’assistance Groupes Sectoriels,
matérielle communication aux Districts et
puis à la Région
27 Poursuivre le recensement journalier des personnes deplacées Fokontany avec l’appui de la
CRM
28 Tenir des briefings et points de presse quotidiens / réguliers pour les CRGRC Région Analamanga
partenaires et les media Porte Parole
29 Mettre en œuvre des évaluations spécifiques et poursuivre les Groupes sectoriels et
réponses intervenants
30 Tenir une réunion de préparation sur la déclaration de la fin de la CRGRC Région et
situation d’urgence intervenants

31 Déclarer la fin de la situation d’urgence CRGRC Région Analamanga


4. STRUCTURE DE COORDINATION ET CONTACTS

COMITE LOCAL DE GRC ANALAMANGA

Cellules techniques Groupes humanitaires Réseau


Secours Sécurité
Travaux d’urgence Education Habitat Protection Santé Wash IEC
d’urgence alimentaire
DURLMN,
Préfet de Police OTU / DRTP DREN MAT MinAgri Dir Eau, MinEau Région
DRS
CPC Génie rural/MinAgri UNICEF CRM UNICEF OMS PAM, FAO UNICEF APIPA
Sapeurs Pompier APIPA FID BNGRC UNFPA CRM FID SAGS (VPMSan) Météo
RM1 BPPAR Aide et Action UNHABITAT BNGRC UNFPA CRS PSI Mcar
1 point focal
JIRAMA JIRAMA CRM CPC CPC ONUSIDA CARE ONG Miarintsoa
par cellule
BMH SAFFJKM ADRA Aquasure
technique et
CRM CDA CARITAS CRM
par groupe
BPPAR SAFFJKM Bushproof humanitaire
DRS / MinSan

Secteurs Organisme Noms Téléphone E-mail


DDR Abel 033 02 683 72 _ 034 29 414 80
DAGT Rakotoarisoa Rodolphe 033 12 5436 48
Chef Service GRC Analamanga RASOLONJAFINDRAKOTO Jean Noël Adelin 032 53 348 83
Chef District TANA I RAMBOASOLO Haingo M 032 02 099 90
Chef District TANA II RAHARISON Miarana 032 04 197 07
Chef District TANA III NJAKALALAINA Raherimiandrisoa 033 09 453 33
Adjoint Chef District TANA IV ANDRIAMIHITSAKISA Timothée Roger 033 04 723 95
COMITE
LOCAL DE Adjoint Chef District TANA V RAKOTOASIMBOLA Iangotiana 032 49 995 52
GRC Adjoint Chef District TANA VI RANDRIANTSENA Raelinoro Pascaline 032 51 558 55
Analamanga

Capitaine RAZAFIMAHEFA Jocelyn,


DAT Analamanga 033 15 501 71
Responsable du centre d'information et de
coordination des opérations,

DRS
Direction de l'Assistance Sociale et
RAHARINANDRASANA Hajatiana 033 07 077 50
de la Santé Publique
Secteurs Organisme Noms Téléphone E-mail
DREN Ramiaramanana Jean Claude 033 12 434 29 drenanalamanga@yahoo.fr
DRDR
Génie Rural
Justice
MinPop, DRPAS Razazatiana Louisette 032 40 129 09
CISCO
MI
METEO
IEC
APIPA RAZAFIMANANTSOA Mbolatiana 032 07 180 57 apipatana@yahoo.fr
APIPA RATELOSON Philippe 032 40 391 90 _ 033 12 528 31 rateloson_dat@yahoo.fr
APIPA ANDRIANASOLO Mahery 032 43 946 55 apipatana@yahoo.fr
OTU
TRAVAUX
DRTP Analamanga Rajaonarivelo Noel Aimé 032 07 754 02 drtp.aga@moov.mg
D’URGENCE
Génie Rural
JIRAMA
BPPAR Rakotonirina Rija 032 47 969 20 bppar@moov.mg
Prefet de Police
Centre de Sapeur Pompier RAKOTONIAINA Augustin 033 15 500 54
SECOURS
Corps de Protection Civile Ltn Faly ALITIANA Fabien 032 42 645 57 Aritiana23@yahoo.fr
D’URGENCE
BMH RAHARIMANGA Mbolatiana Ny Aina 033 14 084 55 m.annyaina@yahoo.fr
BMH RAKOTOARISOA Aristide 033 65 555 22
Randriamanantena Armand Colin 032 05 520 33 Randriamanantenacolin@yahoo.fr
CRM Ramisaharinoro Noeline 032 05 221 42
RM1
DRS
Annexe 3a. CRITERES DE VULNERABILITE & CIBLAGE DES BENEFICIAIRES
 
CRITERES   Phase d’urgence  Critères  Observations 
Avant la   ‐ Femmes enceintes et allaitantes  Critères de vulnérabilité 
catastrophe  ‐ Personnes âgées sans soutien familial  d’ordre général en temps 
‐ Enfants orphelins,   « normal »  
‐ Autres enfants isolés (sans supervision familiale /   
tuteur)  comme  les  enfants  travailleurs  ou  Travail de préparation, 
scolarisés loin de leurs familles  sensibilisation et 
‐ Enfants moins de 5 ans   communication à renforcer 
‐ Handicapés physiques   afin que les personnes 
‐ Handicapés mentaux  vulnérables soient identifiées 
VULNERABILES 

‐ Les  malades  souffrant  de  maladies  chroniques  et considérées en priorité 


(diabétiques,  VIH/SIDA,  TB,  épileptiques,  pendant la phase« précédent » 
lépreux, AVC , etc…)  la catastrophe et /ou aux 
Cible  à  considérer  pour  l’information :  les  premières heures de la 
personnes  isolées  et  institutions  isolées  et  qui  catastrophe ou de la crise 
n’ont  pas  accès  aux  informations  (radio,  TV,   
routes passantes)  NB : ce sont des personnes à 
  identifier avant la catastrophe 
au niveau des fokontany. Elles 
ont la priorité en terme de 
secours et d’assistance et  un 
système doit permettre la 
vérification effective de leur 
situation  afin qu’elles 
bénéficient des secours. 
  En plus des vulnérables identifiés pendant la phase « avant la catastrophe »
Premières   ‐ Personnes  blessées  et  malades  suite  à  la 
72 heures  catastrophe   NB : les services publics 
BENEFICIAIRES SELON LA PHASE D’URGENCE 

‐ Personnes  sans  abris  déplacées  ailleurs  et/ou  essentiels (médecins, 


regroupées, dont les familles monoparentales  pompiers, …) à restaurer sont 
‐ Personnes  isolées  (habitants  surpris  par  la  prioritaires pour venir en aide 
montée des eaux, les itinérants, …)   aux populations vulnérables 
‐ Institutions « critiques » dépourvues d’électricité  définies auparavant 
(centre de santé et hôpitaux qui ont une chaîne 
de froid à faire fonctionner) 
 
Après   ‐ Toutes personnes vulnérables avant la   
72 heures  catastrophe 
‐ Personnes qui ont perdu leur stock de vivres 
‐ Personnes dépourvues d’approvisionnement en 
eau potable ? et/ou de latrine 
 
Après   ‐ Toutes personnes vulnérables avant la   
2 semaines  catastrophe 
‐ Personnes sans abris regroupées 
‐ Familles qui n’ont plus de ressource / stock 
‐ Familles qui ne peuvent plus subvenir à leurs 
besoins fondamentaux  
 
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

Annexe 3b. Plan de Réponse Sectorielle


Groupe sectoriel WASH

1. OBJECTIFS

Objectifs généraux
Assurer l'accès des sinistrés à l’eau et à l’assainissement et réduire les risques d’apparition et de
propagation des maladies à transmission vectorielles dans les zones touchées.

Objectifs opérationnels

• Satisfaire les besoins en eau potable pour la population affectée pendant 15 jours ;
• Approvisionner en eau en quantité suffisante pour satisfaire les besoins en hygiène et
assainissement de la population affectée pendant 15 jours ;
• Doter des matériels de pompage pour éliminer les flaques d’eau et/ou eau stagnante ;
• Collaborer avec le groupe sectoriel « habitat » pour le nettoyage des canaux d’évacuation et
drainage d’eau usées et assainissement des villages (système HIMO) ;
• Faciliter l’élimination sans risques des excréments et déchets solides
• Assurer la mise en place des latrines provisoire pour l’ensemble des abris communs ;
• Assurer des meilleures conditions d'hygiène à la population affectée.

2. PRESUPPOSES POUR LA PLANIFICATION


PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

Hypothèse de planification (Population


Contingence Eléments déclencheurs Conséquences humanitaires affectée/localisation, dégâts matériels, Acteurs disponibles Contraintes/lacunes
etc)
Conséquences humanitaires Dégâts humains : o Medair
- Croissance de pauvreté suite à la o 220 000 personnes soit 44 000 o CRM o Actualisation des bases
destruction des biens (habitations, familles ayant besoin d`une o ASOS des données pour WASH
National (Tana et hors Tana)
plantations, bétails, etc.) distribution des Kits WASH dont o FID (niveau national et
- Augmentation des violences à l’égard 154 000 en milieu rural et 66 000 o SAHI régional)
des enfants et des femmes. en milieu urbain) o PRIMAS o Manque des cartes
- Emergence des maladies à o 65 000 personnes soit 15 000 o Saint Gabriel d`intervenants pour les
Supérieur à 5,000 personnes caractères épidémiques (rougeole, familles ayant besoin d`assistantes o ODDIT urgences (actualisation
sans abris dans les jours qui conjonctivite, choléra, gale), les immédiates pour les 15 premiers o JIRAMA de matrice WASH
suivent la catastrophe, dans une infections respiratoires aiguës, les jours o Toutagglos national et régional)
même région fièvres, etc. o 50 centres de santé o WATALYS o Paquet minimum WASH
- Emergence des maladies o 600 écoles o PSI non compatible à la
diarrhéiques et les maladies o AQUASURE réalité et besoin sur
véhiculées par l’eau et par les Dégâts matériaux o VOAHARY terrain (adaptation des
excréments dues à la o 400 points d`eau (forage, puit, Salama kits selon les besoins
perturbation/destruction des borne fontaine) o CRS identifiés sur terrain)
infrastructures sanitaires et des o 1000 latrines communautaires et o CARE o Norme et standards non
systèmes d’hygiène ainsi qu’à la publiques o FNUAP respecté
contamination des sources d’eau o 100 infrastructures WASH o SAGs/Min San o Recours aux fournisseurs
potable. scolaires o Min Eau locaux pour réduire les
- Coupure des systèmes o 50 infrastructures WASH au o Dir EAU couts
d`approvisionnement en eau niveau des CSBs o BNGRC o Insuffisance ou manque
- Concentration des sinistrés dans des o Canaux de drainage bouché o SITA des stocks de pré-
Cyclone et lieux inappropriés. o Déchets solides éparpillés o AGRIVET positionnement dans les
inondation régions
Besoins (non quantifiés) Localisation (régions concernées) Cas de la plaine o Maque d`évaluation
o Distribution d`eau gratuite (milieu o Analanjirofo, Antsinanana, Atsimo d’Antananarivo d`impact
urbaine et peri-urbaine); Atsinanana, Vatovavy Fito vinany, o Medair o Manque des fonds pour
o Reconstitution des moyens de Menabe, Sofia, Diana, SAVA, o CRM maintenir tout au long de
subsistance (bétail, habitation, Boeny, Betsiboka, Melaky, o CDA/Aquasure la saison la réponse
plantation Analamanga, Alaotra Mangoro o Toutagglos o Insuffisance de
o WATALYS coordination pendant la
Evolution temporelle o Miarintsoa réponse d`urgence
Tana et hors Tana
o FID
o Aquasure
Cas de la plaine d’Antananarivo Cas de la plaine
o PSI
d’Antananarivo
o JIRAMA
o 20 000 personnes déplacées et
o SAGs/Min San
regroupées aux abris communs
o Min Eau
soit 4 000 familles ayant besoin
o BNGRC
d`une distribution des Kits WASH
o BMH
o 10 centres de santé
o SITA
o 20 écoles
o AGRIVET
o LISTE/Facultés
des sciences
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

3. ESTIMATION DES BESOINS POUR LE SECTEUR

3.1. Standard minimum

Expliquer et détailler quels standards (ou normes) utilisent le Groupe sectoriel dans ses réponses aux urgences.

Par phase : court terme (0 à 15 jours) – moyen terme (15 jours à 60 jours) – long terme (3 à 12 mois)

Par niveau : Abri commun (A) – Ménage individuel (B) – Centre de Soins (C) – Ecole (D)

Phase 0 Phase 1 Phase 2

Promotion de l’Hygiène1

Niveau A Diffusion des messages clés : Diffusion des messages clés : Diffusion des messages clés :
- Lavage des mains avec du savon - Lavage des mains avec du savon - Lavage des mains avec du savon
- Utilisation effective des latrines - Utilisation effective des latrines - Utilisation effective des latrines
- Préservation de la qualité de l’eau - Préservation de la qualité de l’eau - Préservation de la qualité de l’eau
- Consultation immédiate auprès des - Consultation immédiate auprès des - Consultation immédiate des centres de
centres de santé en cas d’apparition de centres de santé en cas d’apparition de santé en cas d’apparition de symptômes
symptômes liés aux maladies diarrhéiques symptômes liés aux maladies diarrhéiques liés aux maladies diarrhéiques
Niveau B Diffusion des messages clés : Diffusion des messages clés : Diffusion des messages clés :
- Lavage des mains avec du savon - Lavage des mains avec du savon - Lavage des mains avec du savon
- Utilisation effective des latrines - Utilisation effective des latrines - Utilisation effective des latrines
- Préservation de la qualité de l’eau - Préservation de la qualité de l’eau - Préservation de la qualité de l’eau
- Consultation immédiate auprès des - Consultation immédiate des centres de - Consultation immédiate auprès des
centres de santé en cas d’apparition de santé en cas d’apparition de symptômes centres de santé en cas d’apparition de
symptômes liés aux maladies diarrhéiques liés aux maladies diarrhéiques et en cas symptômes liés aux maladies diarrhéiques
et en cas fièvre fièvre et en cas fièvre
Niveau C Diffusion des messages clés : Diffusion des messages clés : Diffusion des messages clés :
- Lavage des mains avec du savon - Lavage des mains avec du savon - Lavage des mains avec du savon
- Utilisation effective des latrines - Utilisation effective des latrines - Utilisation effective des latrines
- Préservation de la qualité de l’eau - Préservation de la qualité de l’eau - Préservation de la qualité de l’eau
- Bonne application de la politique de - Bonne application de la politique de - Bonne application de la politique de
gestion des déchets médicaux gestion des déchets médicaux gestion des déchets médicaux

1
Affiche à concevoir et à diffuser à échelle nationale
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

Phase 0 Phase 1 Phase 2

Approvisionnement en eau potable

Niveau A - Fûts de 210 litres avec robinet : 1 unité/3-5 - Unité de traitement d’eau : suivant le
ménages cas/protocole d’utilisation des unités
- Unité de traitement d’eau2 : suivant le existantes
cas/protocole d’utilisation des unités - Sûr’Eau : 2 flacon/ménage/mois
existantes
- Sûr’Eau : 1 flacon/ménage/mois
Niveau B - Seau : 2 unités de 15 litres/ménage - Désinfection des sources - Réhabilitation des points d’eau détruits par
- Jerrycan ou Seau avec couvercle (si d’approvisionnement en eau les catastrophes
possible avec robinet): 1 unité de 10 - Réhabilitation des points d’eau détruits par - Réalisation de nouveaux points d’eau
litres/ménage les catastrophes
- Timbale : 2 unités/ménage - Sûr’Eau : 1 flacon/ménage/mois
- Sûr’Eau : 2 flacon/ménage/mois
- Savons: 2 barres/ ménage /mois
- Promotion de l’hygiène
- Outils IEC inclus dans le kit
Niveau C - Fûts de 210 litres : 1 unité/42 patients en - Désinfection des sources - Réhabilitation des points d’eau détruits par
consultation externe; ou 1 unité/18 d’approvisionnement en eau les catastrophes
patients en consultation externe et 3 - Réhabilitation des points d’eau détruits par - Réalisation de nouveaux points d’eau
patients en surveillance. les catastrophes
- Patients en consultation externe : 5 – 7% - Filtre à eau
des sinistrés - Unité de traitement d’eau
- Filtre à eau - Sûr’Eau : 6 flacons/mois/centre de soin
- Unité de traitement d’eau
- Sûr’Eau : 6 flacons/mois/centre de soin
Niveau D - Fut de 215 l : 2 unités/école - -
- Jerrycan : 5 unités/école
- Timbales : 5 unités/école
- Sûr’Eau: 14 unités/école
- Seau de 15 l : 10 unités
- Filtre : 02 unités/école
- Outil IEC et promotion a l’hygiène

2
Inventaire des unités de traitement d’eau existantes à faire avec précision sur leurs spécifications techniques, détenteurs - protocole d’utilisation harmonisé à
élaborer.
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

Phase 0 Phase 1 Phase 2

Evacuation des excréments

Niveau A Installation latrines provisoires : Installation latrines provisoires :


- kit latrine provisoire3 - kit latrine provisoire
- plan type4 - plan type
Niveau B Cf. promotion de l’hygiène Cf. promotion de l’hygiène - Programme de promotion de latrine
familiale
Niveau C Installation latrines provisoires : Installation latrines provisoires : - Réhabilitation des latrines endommagées
- kit latrine provisoire - kit latrine provisoire par les catastrophes
- plan type - plan type - Réalisation de nouvelles latrines
Lutte anti-vectorielle

Niveau A- Savon : 250 gr/personne/mois - Savon : 250 gr/personne/mois


- Produit de désinfection des abris et
latrines (HTH ou Fendona : 1 sachet de
125gr/250m2)
Niveau B - Savon : 250 gr/personne/mois - Savon : 250 gr/personne/mois Cf. promotion de l’hygiène
- Produit de désinfection des lieux
d’habitation (HTH ou Fendona : 1 sachet
de 125gr/250m2)
Niveau C - Savon : 10x250gr/centre de soin/mois - Savon : 10x250gr/centre de soin/mois Cf. Promotion de l’hygiène
- Produit de désinfection des centres de
soin et latrines (HTH ou Fendona : 1
sachet de 125gr/250m2)
Gestion des déchets solides et liquides (autre que les excréments)

Niveau A Cf. promotion de l’hygiène Cf. promotion de l’hygiène Cf. promotion de l’hygiène
Niveau B
Niveau C

3
Conception kit par SAGS – à pré positionner dans des zones stratégiques
4
Conception plan type par SAGS – à distribuer pendant les formations des responsables régionaux des urgences
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

3.2. Besoins du Groupe sectoriel pour répondre aux scénarios (ou niveau de préparation requis)

Nombre total de
Coûts des
bénéficiaires à cibler
Bénéficiaires assistés besoins
Contingence (selon les Membres Niveau/type de stocks actuels Besoins additionnels requis
selon la capacité disponible additionnels
HYPOTHESES DE
($USD)
PLANIFICATION)
o Savons 15 936 barres
o Seau de 15litres 39 791 pièces
o Timbale de 1 litre : 20 170
o Sureau : 5 060
Réponse Immédiat o Jerrycan : 65 300 pièces Réponse immédiate et Tana
o 240 000 personnes o Fut de 215 litres :43 pièces ville : produit de purification
soit 48 000 familles Réponse
o Tablette Nadcc : 435 000 comprimes d`eau pour 17 000 familles et
ayant besoin d`une immédiate :
o Filtre a bougie : 7 424 bougies et outils IEC
distribution des Kits 516 886 .84$
6402 seaux
WASH dont 65 000 o 15 000 familles
o Bladder 5 m3 : 15 Réponse au niveau national :
personnes ayant UNICEF o 25 CSBs Tana ville :
o Bladder 10 m3 : 17 - 20 familles
besoin d`une o 50 écoles 53 253.26 $
o Unite de distribution capacité 1500 - 35 CSbs
assistance litres : 27 - 570 écoles
immédiat National :
o Unité de traitement capacité de
o 60 centres de santé 852 764.84 $
5m3/h : 12
o 620 écoles o Latrine provisoire (dalles) : 1051
o Outils IEC : 9 856
Réhabilitation et o Moto pompe : 8
reconstruction o Kit analyse d`eau : 9
9 400 points d`eau o Pompe submersible : 4
Cyclone et
(forage, puit, borne o Seau de 15 litres : 4 201
inondation
fontaine) o Timbales de 1 litres : 4 040
9 1000 latrines o Savons : 2 810 barres
communautaires et Medair o Motopompe : 6 2 000 familles Idem
publiques o Groupe : 2
9 100 infrastructures o HTH : 80
WASH scolaires o Kit analyse : 1
9 50 infrastructures
WASH au niveau des
CSBs
9 Canaux de drainage AQUASURE/CDA - 2 unités de traitement
bouché
9 Déchets solides
éparpillés

SAGs - 20 latrines provisoires


PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

Nombre total de
Coûts des
bénéficiaires à cibler
Bénéficiaires assistés besoins
Contingence (selon les Membres Niveau/type de stocks actuels Besoins additionnels requis
selon la capacité disponible additionnels
HYPOTHESES DE
($USD)
PLANIFICATION)

Toutagglos - 4 latrines provisoires

o Savons 24 544 barres


o Seau de 15litres14 579 pièces
o Timbale de 1 litre : 40 173
o Jerrycan : 1 148 pièces
o Fut de 215 litres :43 pièces
o Tablette Nadcc :50 kg
o Filtre a bougie : 7 424 bougies et
6402 seaux
CRM 12 000 familles en moyenne
o Bladder 5 m3 : 3
o Bladder 10 m3 : 4
o Unité de traitement capacité de
5m3/h : 6
o Latrine provisoire (dalles) : 52
o Moto pompe : 7
o Kit analyse d`eau : 2
Pompe submersible : 1

o Jerrycan : 3100
CRS o Savons : 15 500 7 750 familles pour les savons
o Kit analyse d`eau : 4

Autres
o Dépend des financements reçus
partenaires
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2009/2010

3.3. Activités à entreprendre AVANT LE CYCLONE, INONDATION

# Activités Responsable Echéance


Activités liées CYCLONE et INONDATION
1. Assurer une réunion périodique au moins une fois pour les 15 jours et Unicef Tous les
assurer les échanges et partage d`information soit par email soit par mois
courrier pour les tous les membres WASH (1 er mercredi du mois et 3
mercredi du mois)
2. Actualisation des intervenants en WASH avec leur base et leur Secteur Sept, Oct,
capacité des stocks, pre-positionnement WASH Nov
3. Mise à jour de carte d`intervention (localisation, capacité de Secteur Sept, Oct,
réponse…) WASH Nov
4. Identification de tous les principaux fournisseurs Secteur Oct
WASH
5 Renforcement de capacité des partenaires national et régional UNICEF Nov, Dec
6. Préparation manuel urgence WASH Secteur Dec, Janv
WASH
7. Elaboration fiche d`évaluation d`impact Secteur Nov, Dec
WASH
8. Actualisation d`une liste de personnes qui vont participer à la première Secteur Nov
mission d`évaluation au niveau National WASH
9. Inventaires des outils IEC disponible Secteur Nov
WASH
10 Liste d`une personne qui vont participer a la première évaluation pour Secteur Wash Nov
Tana ville

3.4. Activités à entreprendre PENDANT et APRES LE CYCLONE, INONDATION


# Activités Responsable Echéance
1. Participation à la mission de sur vol Groupe Juste pares passage
sectoriel WASH des catastrophes
2. Participation à l`évaluation rapide Groupe
sectoriel WASH
3. Coordination avec les interventions des partenaires des Groupe
autres secteurs sectoriel WASH
4. Intervention immédiate Groupe Apres quelques jours
sectoriel WASH qui suivent le passage
de catastrophes
5 Identification des zones nécessitant une évaluation Groupe Première semaine après
spécifiques sectoriel WASH passage catastrophe
6. Mission d`évaluation spécifique Groupe Première semaine après
sectoriel WASH passage catastrophe
7. Actualisation mapping Groupe
sectoriel WASH
8. Interventions pour les réponses de secours Groupe 1 mois après passage
sectoriel WASH des catastrophes
9. Mission d`évaluation d`impact Groupe 3 à 6 mois après
sectoriel WASH passage des
catastrophes
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2009/2010

3.5. Participation aux évaluations


Type d’évaluation Membres participants Quel Outil ? Qui rapporte ?
Au niveau National
UNICEF
MinEau
CRM Fiche EIMA et
Medair fiche
spécifique
Evaluation Rapide
Pour la ville de Tana WASH UNICEF
Multisectorielles conjointe
UNICEF Fiche
Mineau d`évaluation
BMH/CUA multi sectoriel
CRM
AQUASURE
ONG Manasoa
Autre évaluation conjointe
Evaluation sectorielle
Approfondie WASH Membre Groupe sectoriel Fiche UNICEF
spécifique
WASH
Fiche
d`évaluation
multisectoriel
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

4. PRE-REQUIS

GAP 
GAP  GAP  Pré‐requis 
TOTAL  Réponse  Pré‐requis  Pré‐requis  Pré‐requis 
items/partenaires  BESOIN  Réponse  Réponse  GAP Total  PU  réponse 
disponible  TANA  Tana Ville  national  total 
immédiat  national  immédiate 
ville 
1. BESOINS EN EAU                        
seau de 15 litres  60,457  102,500  0  0  42,043  42,043  3.35  0.00  0.00 140,844.05 140,844.05
jerrycan de 10 litres  69,548  99,400  0  0  29,852  29,852  1.20  0.00  0.00 35,822.40 35,822.40
jerrycan 20 litres        0  0  0  0     0.00  0.00 0.00 0.00
timbales de 1 litres  70,383  102,800  0  0  32,417  32,417  0.20  0.00  0.00 6,483.40 6,483.40
Tablette NaDCC 
440,000 
(purificateur d'eau)  957,000  0  52,000  465,000  517,000  0.01  0.00  655.20 5,859.00 6,514.20
Water maker ou PUR  0  957,000  423,750  68,250  465,000  957,000  0.25  106,630.60  17,174.13 117,010.57 240,815.30
Sureau  13,560  52,080  3,340  4,180  31,000  38,520  0.09  300.60  376.20 2,790.00 3,466.80
Bougie pour filtre  7,424  7,600  0  0  176  176  4.68  0.00  0.00 823.24 823.24
Seau pour filtre  6,402  3,800  0  0  0  0  8.00  0.00  0.00 0.00 0.00
Robinet pour filtre  2,849  3,800  951  0  1,500  2,451  2.00  1,902.00  0.00 3,000.00 4,902.00
Fut (1 pour 5 ménages)  43  650  607  0  0  607  98.00  59,486.00  0.00 0.00 59,486.00
Bladder 5000litres ou 
18 
tank  88  8  0  62  70  1,396.00  11,168.00  0.00 86,552.00 97,720.00
Bladder 1500 litres ou 
35 
tank  300  265  0  0  265  524.00  138,860.00  0.00 0.00 138,860.00
Bladder de 10 000 litres  34  0  0  0  0  0  1,850.00  0.00  0.00 0.00 0.00
Unité de traitement (1 
30 
pour 1000 ménages)  44  0  0  14  14  12,981.00  0.00  0.00 181,734.00 181,734.00
2. BESON EN ASSAINISSEMENT                  0.00  0.00 0.00 0.00
Savon (barre de 800g)  64,590  99,280  0  0  34,690  34,690  0.08  0.00  0.00 2,919.74 2,919.74
Produit de désinfection 
10,500 
(fendona, DDT)  3,380  0  0  0  0  1.10  0.00  0.00 0.00 0.00
Latrine provisoire (1 
1,636 
pour 50 personnes)  3,700  964  400  1,550  2,914  46.79  45,105.56  18,716.00 72,524.50 136,346.06
Squatting plate 80*60                       0.00  0.00 0.00 0.00
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

3.BESOIN EN HYGIENE                       0.00  0.00 0.00 0.00


Kit outils IEC (1 pour 10 
10,458 
personnes)  30,800  2,542  2,300  15,500  20,342  0.10  254.20  230.00 1,550.00 2,034.20
Depliant  3,536  30,800  9,464  2,300  15,500  27,264  0.10  946.40  230.00 1,550.00 2,726.40
Message pour la 
promotion a l'hygiene (1  9,033 
pour 10 personnes)  30,800  3,967  2,300  15,500  21,767  0.10  396.70  230.00 1,550.00 2,176.70
4.AUTRES BESOINS                       0.00  0.00 0.00 0.00
Motopompe  25  12  0  0  0  0  550.00  0.00  0.00 0.00 0.00
Groupe electrogene  15  6  0  0  0  0     0.00  0.00 0.00 0.00
HTH  342  400  58  0  0  58  0.38  21.89  0.00 0.00 21.89
Sulfate d'alumine  145  500  355  0  0  355  0.38  134.00  0.00 0.00 134.00
Bac de decantation 

10m3  12  8  0  0  8  1,850.00  14,800.00  0.00 0.00 14,800.00
Kit analyse 
18 
Bacteriologique  26  8  0  0  8  3,500.00  28,000.00  0.00 0.00 28,000.00
Reactif pour analyse de 
16 
l`eau  26  10  0  0  10  120.00  1,200.00  0.00 0.00 1,200.00
Pompe immerge  5  0  0        0  8,340.00  0.00  0.00 0.00 0.00
WATALYS  11  0  0        0  0.00  0.00  0.00 0.00 0.00
Watalys flacons  10,660  0  0        0  0.00  0.00  0.00 0.00 0.00
Robinet  2,000  0  0        0  0.00  0.00  0.00 0.00 0.00
Pulverisateur  6  0  0        0  0.00  0.00  0.00 0.00 0.00
Total Pré‐positionnement  409,205.95 37,611.53 661,012.90 1,107,830.38
Participation survol  300.00 0.00 600.00 900.00
Evaluation approfondie  15,000.00 2,000.00 30,000.00 47,000.00
Distribution  26,000.00 8,000.00 62,000.00 96,000.00
Désinfection des PE et autres  5,000.00 0.00 0.00 5,000.00
Transport  61,380.89 5,641.73 99,151.94 166,174.56
Total personnel requis  107,680.89 15,641.73 191,751.94 315,074.56
Total en 
US$  516,886.84 53,253.26 852,764.84 1,422,904.94
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

5. MEMBRES ET 3W

Point focal
QUI ? Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
- Participation à toutes les missions d’évaluation
- Diffusion des messages clés par rapport à l’eau assainissement et
hygiène (au niveau ménage, abris communs, centre de santé)
- Distribution des kits WASH ménages (seau, jerrycan, timbale,
savon, sur’eau)
EVARISTE KOUASSI 033 40 20012 ekouassikomlan@unicef,org - Distribution des équipements pour les abris communs (fût, latrines
UNICEF RAKOTONIAINA Naina 033 23 42644 nrakotoniaina@unicef.org provisoires équipées de système de lave-main, bac à ordure) 22 régions
- Désinfection des abris communs
- Distribution des équipements et kits WASH pour les centres de soin
(filtre à eau, sur’eau, savon, produits de désinfection)
- Désinfection des puits
- Analyse de qualité de l`eau

- 032 05 146 83 - cdmadagascar@medair.org - Participation à toutes les missions d’évaluation


- 032 05 146 91 - dcdmadagascar@medair.org - Diffusion des messages clés par rapport à l’eau assainissement et
- 032 05 146 90 - dpmmaro@medair.org hygiène (au niveau ménage, abris communs, centre de santé)
- Distribution des kits WASH ménages (seau, jerrycan, timbale,
savon, sur’eau)
- Yves Pascal Suter - Distribution matériel IEC pour la bonne utilisation des sur`eau
- Anne Hageman - Distribution des équipements pour les abris communs (fût, latrines
MEDAIR 22 régions
- Tianarivelo Andry provisoires équipées de système de lave-main, bac à ordure)
- Désinfection des abris communs
- Distribution des équipements et kits WASH pour les centres de
soins (filtre à eau, sur’eau, savon, produits de désinfection)
- Désinfection des puits
- Fourniture et installation de forage d`urgence
- Analyse et test de la potabilité de l`eau
- 032 05 22109 - watsan@crmada.org - Participation à toutes les missions d’évaluation
- 032 05 22107 - grc5@crmada.org - Diffusion des messages clés par rapport à l’eau assainissement et
hygiène (au niveau ménage, abris communs, centre de santé)
- Distribution des kits WASH ménages (seau, jerrycan, timbale,
savon, sur’eau)
- RAJAONALISON - Distribution des équipements pour les abris communs (fût, latrines
Sitraka provisoires équipées de système de lave-main, bac à ordure)
CRM/IFRC 22 régions
- Jocelyn - Désinfection des abris communs
RAZAFINDRAKOTO - Distribution des équipements et kits WASH pour les centres de
soins (filtre à eau, sur’eau, savon, produits de désinfection)
Equipe humanitaire

- Désinfection des puits


- Approvisionnement en eau par unité de traitement de grandes
capacités

- Jeanne Ella - 034 05 157 65 - jandrian@mg.saro.crs.org - Participation à toutes les missions d’évaluation
Andrianambinina - 034 17 344 02 - nrosanal@mg.saro.crs.or - Diffusion des messages clés par rapport à l’eau assainissement et
CRS 22 régions
- Nourbay Rosanaly g hygiène (au niveau ménage, abris communs, centre de santé)
- Distribution des kits WASH ménages (seau, jerrycan, savon,
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

Point focal
QUI ? Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
sur’eau)
- Distribution des équipements et kits WASH pour les centres de soin
(sur’eau, savon)
- Désinfection des puits
- Analyse de qualité de l`eau
- Désinfection des puits (curage, HTH)
- Dotation de Filtre à eau au niveau CSB
- 032 41 52397 - nicolea@psi.mg - Fourniture de Sûr’Eau pour les kits WASH
PSI - Nicole
- Diffusion des messages clés par rapport à l’eau assainissement et
Madagascar Andriamampianina
hygiène (au niveau ménage, abris communs, centre de santé)
- 033 02 66159 - andriamitandaza@voila.fr - Désinfection des centres de soins
Toutaglos/Man - Désinfection des puits
- Andriamitandaza Eric
asoa - Distribution des équipements pour les abris communs (fût, latrines
provisoires équipées de système de lave-main, bac à ordure
- 033 11 209 43 - Zenyah2007@yahoo.fr - Fourniture du kit d’urgence AQUASURE pour la potabilisation de
- 033 14 162 80 - Rcfranco40@yahoo.fr l’eau (kit + palette de pastilles de traitement) et l’approvisionnement
des communautés en eau potables selon les normes internationales
- RASOAMAHEFA et malgaches
Zenyah - Fourniture de stocks de pastilles complémentaires
AQUASURE 22 régions
- RAKOTOARISOA - Formation des acteurs de l’urgence sur le kit
Fanco - Diffusion des messages clés par rapport à l’eau dans les
collectivités et formation sur ces messages
- Pour le relèvement précoce et le développement : mise en œuvre de
l’unité de traitement « Village/Développement » AQUASURE
- 032 07 579 48 - rakotosaminanana@voahary - Participation a toutes les missions d`évaluation Atsimo atsinanana,
VOAHARY -salama.org - Formation des acteurs pour les urgences V7V, haute
- RAKOTOSAMINANA
SALAMA - Distribution des kits WASH matsiatra, Amoron`i
Partenaires Techniques et Financiers

- Sensibilisation WASH Mania, Antsinana


- 033 11 997 56 - madagascar@busproof.com - Participation à toutes les missions d’évaluation
- Diffusion des messages clés par rapport à l’eau assainissement et
hygiène (au niveau ménage, abris communs, centre de santé)
- Distribution des kits WASH ménages (seau, jerrycan, timbale,
savon, sur’eau)
- Distribution des équipements pour les abris communs (fût, latrines
provisoires équipées de système de lave-main, bac à ordure)
BUSHPROOF - RANAIVOJAONA serge 22 regions
- Désinfection des abris communs
- Distribution des équipements et kits WASH pour les centres de
soins (filtre à eau, sur’eau, savon, produits de désinfection)
- Désinfection des puits
- Approvisionnement en eau par unité de traitement de grandes
capacités
-
- 033 12 37608 - mahavonjiniaina@yahoo.fr - Participation à toutes les missions d’évaluation
- Mahavonjiniaina
- 033 07 030 02 - Rva.ravelo@yahoo.fr - Analyse de qualité de l`eau
techniques
et services
Ministères

Andriamamonjy
rattachés

- depa@mineau.gov.mg - Désinfection des puits (ressources humaines)


Min EAU - RANDRIANAIVO 22 régions
- Mise à disposition d’une base de données des points d’eau et des
RAVELO Herve Serge
latrines avec coordonnées géographiques.
- Mise à disposition d’une base de données des ressources en eau
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

Point focal
QUI ? Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
souterraine et surface.
- Mise à disposition d’une base de données sur les coûts estimatifs de
chaque ouvrage
- 033 02 78207 - flambotal@yahoo.fr - Désinfection des centres de soins
SAGS/Min - minsags@moov.mg - Désinfection des puits
- Lanto Hery RALISON 22 régions
San - Distribution des équipements pour les abris communs (fût, latrines
provisoires équipées de système de lave-main, bac à ordure
033 02 28677 - cnsmira@netclub.mg, - Participation à toutes les missions d’évaluation
034 18 70119 basecns@yahoo.fr - Mise à disposition d’une base de données des magasins de
- Hanitriniaina
stockage et fournisseurs locales
Sahondramalala
BNGRC - Mise à disposition d’une base de données de nombre des sinistrées 22 régions
- RAMIARAMANANA
- Facilitation sur la gestion d`information
Hanitra
- Appui sur la coordination des réponses

033 05 544 30 - rrallyre@yahoo.fr - Désinfection des centres de soins


- Dr Allyre
- Désinfection des puits
BMH/CUA Razanakombana Tana ville
- Distribution des équipements pour les abris communs (fût, latrines
- Dr Hary
provisoires équipées de système de lave-main, bac à ordure

6. MEMBRES AU NIVEAU REGIONAL

CLUSTER WASH REGION DIANA


Points focaux urgence par agence
Entité/Agence Nom Téléphone Email
ONG PRIMAS Maniry Christophe 033 02 665 93 maniryc@yahoo.fr
032 04 549 93
Direction de l’Eau Be Martial 032 58 285 80
Rakotoniaina Armand 032 40 186 63
Association Ravinala Rambolamanana Eugène 032 69 514 53 ravinala_association@yahoo.f
r
CRM Boanarijesy Jean Claude 032 02 407 89 claudedr@live.fr
VAGNONA Remi Ndeha 032 07 566 54
RANDRIANASOLO René Guy 032 49 904 30
CDD Diego Aimé Allain 032 04 520 85
RID Mamy Ali Hassan 032 40 344 31
AVOTRO RAVELOVAO Mariot Dhinilla 033 07 229 22
VATOHERY MANJARIVELO Berthollet 034 03 026 83
SAF FJKM RAZAFINDRAJAONA Samuel 032 49 907 94
SANTATRA RAKOTOBE 032 02 198 29
IDEA AUGUSTIN Jao Georges 032 49 367 97
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

Entité/Agence Nom Téléphone Email


UNFPA RASOAMPARANY Fréderic 032 07 844 72
District Diego I RANALISON Laurent 032 07 710 50
FANDROSOANA SILOAMA Reberni 032 40 441 92
ESM Gilbert 032 42 149 19

CLUSTER WASH REGION SAVA


Points focaux urgence par agence
Entité/Agence Nom Téléphone Email
ONG PRIMAS Maniry Christophe 033 02 665 93 maniryc@yahoo.fr
032 04 549 93
Direction de l’Eau SIRINARY 033 18 584 55
SF Scout RAHARINIRINA Pierette 032 72 358 04
CRM TSARAZANDRY 032 43 334 92
ONG SAIOZ Tombozafy 032 07 766 06
SANTATRA RAKOTOBE 032 02 198 29

CLUSTER WASH REGION SOFIA


Points focaux urgence par agence
Entité/Fonction Noms et Prénoms N tel , email Email
DAGT TATA Albert 03242 574 72 regionsofia@yahoo.fr
Chef District Bealanana NAZIR Jacob 03204 801 23
Adjoint Chef District Antsohihy Arsène Razafindravoka 032 42 837 58
Chef District Port Berge Laurent Eddie 033 14 504 77
032 74 566 47
Adjoitn Chef District Anlalava Rabe Jocelyn 034 38 764 35
Chef district Befandriana Nord Léon Fulgence 03311 956 76
Chef District Mandritsara René 033 19 936 02
Chef District Mampikony Jafasy Bruno 032 04 662 27
Commandant d’armes Razafimanantsoa Georges 032 40 818 27
Fidèle
Journaliste RCA Nivo Rakotovazaha 033 18 613 45 -032 40 889 90 nivorakotovazaha@yah
oo.fr
Resp SAF FJKM Emile Rabemiafara 033 04 858 96
Journaliste ASTV Pierrette Ratsara 034 39 083 02
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

Entité/Fonction Noms et Prénoms N tel , email Email


RPSN ORN Robilahy Jacques Landry 034 11 270 18 ornsofia@gmail.com
CRM port bergé Razafimanantsoa hery tiana 032 51 058 11
Coordonnateur CRM régional SOFIA Emmanuel Jean 032 05 221 95
Monitrice CRM analalava Marizara Séraphine 032 44 019 14
Monitrice CRM a/hy Rasoanantenaina Brigitte 034 16 821 15
Firose
PDT CRM befandriana Razafinarivo jeanne Patricia 033 23 112 52
032 05 226 74
CRM bealanana Tiarisoa Billy Honorat 032 72 551 91
Resp SAF FJKM Emile Rabemiafara 033 04 858 96
UNFPA Ladyslas Ramasy 032 40 594 57 unfpasofia@yahoo.fr
Moniteur district mampikony Norohatamalala Françine Olga 032 49 033 43
Cameraman TVM AHY Rasolomandimby Roland 033 18 506 08
DIR FFTS Filiposaonina 032 02 627 55

Pdt ONG Miantra Ramoasiely Fanjanirina 034 00 17118- 034 09 324 24


SAHI Randriamampionona Jean 03304 721 57 sahi_as@yahoo.fr,nirin
Coordonnateur José 033 04 721 58 ajjr@gmail.com

CLUSTER WASH REGION ANTSINANANA


Points focaux urgence par agence
Partenaires/Agence Nom Telephone Email
FSG RAVELOSON Charles Albert 034 01 296 20 ravelocharles@yahoo.fr
Frere Edwin Joseph 03312 061 46
032 69 900 60
DIREAU RAMIHAJA VONINTSOA Marie 033 14 951 51 ramihaja@yahoo.fr
Pierrette
CRGRC TALATA Michel 033 01 001 09 regioatsinanana@moov.mg
032 04 231 36
CRM CHEN Thomas Michel 032 05 221 44 tomichcrm@yahoo.fr
SAF/FJKM RAHAINGONIVOLA Charnette 033 14 152 79 saftms@yahoo.fr
53 311 01
ORN RAHARINIRINA Béatrice 034 11 258 24 seectmv@moov.mg
ODDIT/ CRS Marie Ange RASOAMANATENA 032 07 220 34 cr-to@moov.mg
RABENANDRASANA Didier 032 07 220 41
DRS RAINY PIERRET 032 04 136 39 zobayantdrs@yahoo.fr
PSI TEFISON Jean Harivonjy 53 300 76 yjnov@hotmail.com
PLAN SECTORIEL WASH _ Madagascar 2010/2011

Partenaires/Agence Nom Telephone Email


SAVONERIE RANDRIAMBOAVONJY Hugues 033 11 056 40 savmelv@moov.mg
TROPICALE
SCOUT RABEALA Sadesy 034 10 389 98
ONG MITIA RANDRIANTAFIKA Jean Michel 032 04 155 49 jeanmisaela@yahoo.fr

CLUSTER WASH REGION ANALANJIROFO


Points focaux urgence par agence
Partenaires /Agence Nom Telephone Email
ASOS RAMAROSON Jacques 0331460340 Ramaroson007@yahoo.fr
MEDAIR Andry TIANARIVELO 032 05 146 91 dpmmaro@medair.org
Frère EDWIN Joseph 0331223467 edwinfsg@moov.mg
ONG Saint Gabriel
INDROZELINA Elie Rosse 0330196487 fsgranotsara@yahoo.fr
RABETSARA André 0330160239 andrerabetsara@yahoo.fr
CRM RAKOTOMIHANTA Mbolatiana 0332527339 Mbolarakoto1@yahoo.fr
MATEZA BANO James 0330878616 ou 0324270454
SAF/FJKM RAKOTOMANGA Joel 03314 089 49 safufen@yahoo.fr
ITER AIDE RANDRIANARISON Romuald 0331208467 ou 0324024029 Romuald172@yahoo.fr
DIDIER Young
CARE INTERNATIONAL TOVONTSOA
PASCAL 0330931454
MADAGASCAR NATIONAL PARK RAKOTOARIVELO Jean Jacques 0330766612 jeanjacquesrakotoarivelo@y
ahoo.fr
CR Antsiatsiaka LEMENA D’Assise 0324312949
CR Soanierana Ivongo INDIANA Alain 0330212192
REGION DOKOLAHY Lainirina Donné 0341851279 nirinadonne@yahoo.fr
DREN RAHARISON Edmond Dédé 0324742109 dren_jirofo@yahoo.fr
CR Ampasimazava SELINA Justin 0332489919
DIDEC Père GUSTAVE
JIRAMA jirafest@moov.mg
RABENANDRASANA Hery 0340226906 drspf_arofo@yahoo.fr
DRSPF
RASOLOFONIRINA Jean Paul 033 12 23314 drspf_arofo@yahoo.fr
ASSOCIATION ESPOIR RASOLOFO Martens 0330477050
Commune IMBOALAHY Bernard 033 17 833 94
PLAN SECTORIEL EDUCATION _ Madagascar Saison 2010_2011

 
Annexe 3c. Plan de Réponse Sectoriel 
Groupe sectoriel EDUCATION 

1. Objectifs

Objectifs généraux
Assurer de la réalisation du droit à l’éducation basé sur les normes fondamentales de l’Education en situation d’urgence en renforçant la
sensibilisation et l’information avant les crises, en supportant des interventions pour une continuité des enseignements, un retour rapide de tous les
élèves aux préscolaires à l’enseignement primaire, secondaire et technique dans les zones touchées par les catastrophes ou les crises Et en veillant
un accès équitable aux examens et un suivi des enfants et jeunes en difficulté avec les partenaires de protection.

Objectifs opérationnels
1 - Disposer des premières informations sur les dégâts dans les 72 heures
2 - Assurer les petites réparations au niveau des salles de classe et des équipements
3 - Mettre à disposition des salles de classe temporaires
4 - Assainir rapidement les salles de classe et l’environnement scolaire
5 - Opérationnaliser le dispositif pour la pédagogie d’urgence
*Accompagnement des élèves en déplacement ou accueillis dans les familles
* Avec le soutien des partenaires de protection, assurer le suivi psycho-social des élèves en difficulté, dont ceux qui ne reviendraient pas
spontanément dans les centres d’enseignement
* Assurer un suivi des examens qui étaient prévus pendant la période d’urgence et assurer une continuité pour les élèves affectés (report, transport,
etc…)
6 - Mettre à disposition les kits d’urgence : kits scolaires et kits récréatifs pour l’amélioration des conditions de travail des enfants
7 - Disposer des données statistiques de l’évaluation approfondie au plus tard un mois et demi après la catastrophe, incluant celles sur le nombre de non-retour
des élèves et / ou des enseignants
8 - Faire la préparation psycho - social des élèves et des professionnels de l’éducation pour le retour à la vie scolaire
9 - Poursuivre le renforcement des capacités en Réduction des Risques de Catastrophes des acteurs éducatifs au niveau déconcentré : enseignants, chefs ZAPs,
Equipe Cisco et DREN.
10 - Faire le suivi et l’évaluation des activités réalisées
PLAN SECTORIEL EDUCATION _ Madagascar Saison 2010_2011
2. Présupposés pour la planification

Contingence Eléments Conséquences humanitaires Hypothèse de planification (Population affectée/localisation, etc) Acteurs disponibles Contraintes/lacunes
déclencheurs Besoins
9 35 000 élèves sont privés de Dégâts humains :
Une dizaine d’écoles cours et sont o 600.000 personnes affectées dont 60.000 ont besoin d’assistance o Capacité locale et
non opérationnelles à psychologiquement affectés immédiate. Membres Groupe nationale affaiblie en
cause de la vitesse du o 100 000 enfants scolarisés : 80% pour le préscolaire et l’éducation sectoriel : termes de collecte et
vent ou de la montée 9 430 salles de classes fondamentale 15% pour le post-fondamentale (collèges), 5% lycées, Education : transmission
de l’eau complètement détruites enseignements techniques. d’information
9 Le droit des enfants à une MEN Central , DREN, (remplacement de la
Répartition : 10 000 enfants à Antananarivo et 90 000 dans les autres CISCO, ZAP, majorité des autorités
éducation est temporairement zones), UNICEF, Aide et décentralisées,
perturbé °Une soixantaine d’enseignants ne peuvent pas assurer momentanément les Action, Département budget de
cours. de la Météorologie, fonctionnement limité,
9 Augmentation des risques de 100 000 élèves sont privés de cours, 2000 salles de classe sont non Croix rouge, SAF etc)
violation des droits des enfants fonctionnelles FJKM ,CARITAS ,
IOGA(Institut
à l’éducation Dégâts matériaux Observatoire Cas de la plaine
Cyclone
° 600 établissements scolaires détruits ou endommagés (soit 1,800 salles Géophysique d’Antananarivo
+ Inondation Cas de la plaine d’Antananarivo de classe), incluant mobiliers, manuels et fournitures scolaires d’Antananarivo), o Capacité locale et
9 Augmentation du risque PNUD, BNGRC, nationale affaiblie en
épidémique de choléra, UNESCO, FID, SIF termes de collecte et
rougeole, maladies °Voies de communication (ponts, routes…) endommagées et détruites transmission
empêchent les élèves d’avoir accès aux écoles ou aux examens même si d’information
9 Déplacement temporaire de la celles-ci n’ont pas été touchées (remplacement de la
population majorité des autorités
°100 000 habitations d’enfants et d’enseignants détruites ou endommagées décentralisées,
9 Inaccessibilité aux services Localisation (régions concernées) budget de
sociaux (écoles, CSB) 13 régions déjà identifiées dans le plan national 2008 + plaine fonctionnement limité,
d’Antananarivo etc)
Période
De Décembre à Juin 2011
Cas de la plaine d’Antananarivo
Dégâts
o Une vingtaine d’écoles primaires non accessibles, suspension des
cours pour environ 10.000 élèves

3. Estimation des besoins pour le secteur

3.1. Standard minimum

Les normes minimales de l’éducation en situation d’urgence tenant comptent les nouveaux principaux engagements humanitaires permettant la
reprise de l’éducation dans les huit premières semaines après le passage de l’aléa ou de la catastrophe sont les suivantes :
PLAN SECTORIEL EDUCATION _ Madagascar Saison 2010_2011
- Une salle de classe provisoire dispose d’une capacité d’accueil d’au moins 50 élèves; pourtant l’organisation des classes à mi-temps ou classes
multigrades peut doubler cette capacité.
- La salle de classe doit disposer un tableau noir et les possibilités d’assise pour les élèves selon les moyens disponibles sur place.
- Les élèves ayant perdu leurs fournitures scolaires bénéficient de cahier, stylos, crayon, gomme pour l’amélioration de leur condition de travail
- Les enseignants de l’établissement bénéficient des outils pédagogiques tels que globe terrestre, équerre, rapporteur et compas.
- Les préscolaires et les élèves participent aux divers jeux tels que les sports collectifs ou individuels. L’appui pour une école correspond à un kit récréatif
contenant les éléments mentionnés auparavant.
- Le soutien psychosocial est appliqué pour le retour à la normale de la concentration des élèves.
- Chaque école doit disposer le kit WASH.
- Tous les élèves doivent réintégrer l’enseignement après la période d’urgence

3.2. Besoins du groupe sectoriel pour répondre aux scénarios (ou niveau de préparation requis)

Les besoins du groupes sectoriel sont calculés par scénario de crise et sur la base des ses standards et ses hypothèses de planification.

Nombre total de Bénéficiaires assistés Coûts des besoins


Membres Niveau/type de stocks actuels Besoins additionnels requis
bénéficiaires à cibler selon la capacité disponible additionnels ($USD)
o Confection tables
bancs provisoires pour 1800
o Equipements pour 429 salles de classe
salles de classe
provisoire. o 30 000 élèves dans le niveau
o Kits Wash pour 1800 salles
o 367 school in a Box avec ardoisine et préscolaire, primaire et
o 1225 salles de classe
Assurer la 206 kits récréatifs pour 30 282 élèves. secondaire des régions
UNICEF provisoire 963 533.06
vulnérables
reprise des cours o 371 tableaux noirs
o 1254 school in a box et 760
de 100.000 kits récréatifs
o 1225 tableaux noirs
élèves entre 2 à 8 o 10 000 manuels GRC
o 65 000 manuels GRC
semaines après
le passage de MEN, AeA, SAF FJKM, CARITAS,
l’aléa IOGA (Institut Observatoire
Géophysique d’Antananarivo), Ressources humaines pour la collecte des
Frais de communication
PNUD, BNGRC, UNESCO, FID, informations, animation sensibilisation,
Déplacement lors des opérations
SIF, CRM, Météo, coordination des actions du terrain
Groupe sectoriel au niveau
déconcentré
PLAN SECTORIEL EDUCATION _ Madagascar 2010-2011

3.3. Activités à entreprendre avant le cyclone et inondation

# Activités Responsable Echéance


0. Aide et Action, SAF FJKM, CRM, Fin Novembre
Elaboration du Plan de Contingence Météo, SAF FJKM, CARITAS,
2010
IOGA (Institut Observatoire
Géophysique d’Antananarivo),
PNUD, BNGRC, UNESCO, FID,
SIF
1. Pré-positionnement des fiches de collecte de données MEN, DREN, CISCO Fin Novembre
spécifiques Education 2010
2 Elaborer et envoyer les notes de services pour MEN Novembre 2010
l’application des consignes sur l’Education en situation
d’urgence
3. UNICEF, MEN (Cellule Décembre 2010
Renforcement des capacités des DREN, CISCO, d’Urgences), AeA,
ZAP et Enseignants en matière de RRC et de Département de la
l’Education en Situation d’Urgence(EiE) : DREN Météorologie, IOGA (Institut
IHOROMBE, ATSIMO ANDREFANA, ANALAMANGA, Observatoire Géophysique
ALAOTRA MANGORO, VAKINANKARATRA. d’Antananarivo), BNGRC, SAF
FJKM, CARITAS
6. Suivi de la mise en application des consignes et UNICEF, MEN, AeA, Décembre 2010
recommandations des ateliers département de la
Météorologie, IOGA (Institut
Observatoire Géophysique
d’Antananarivo), BNGRC,
SAFFJKM, CARITAS, SIF, FID

3.4. Activités à entreprendre pendant et après le cyclone et inondation

# Activités Responsable Echéance


1. UNICEF, MEN, AeA, département de la 3 jours après le
Evaluation rapide de la Météorologie, IOGA (Institut Observatoire Géophysique passage de l’aléa
situation d’Antananarivo), BNGRC, SAFFJKM, CARITAS, SIF, FID

2. Organisation des actions au UNICEF, MEN, membres du Groupe sectoriel A partir du 2ème
niveau terrain national et déconcentrés DREN, Cisco, ZAP, jour jusqu’à la
Directeurs d’Etablissement, membres d’Autres huitième semaine
Groupe sectoriels : WASH, Protection, Logistique,
Agriculture, Santé et Nutrition
3. - Disposer des premières UNICEF, MEN, AeA, FID département de la 3 jours après le
informations sur les dégâts Météorologie, IOGA (Institut Observatoire Géophysique passage de l’aléa
dans les 72 heures d’Antananarivo), BNGRC, SAFFJKM, CARITAS, SIF, FID
4. - Assurer les petites FRAM, Cisco, ZAP, Directeurs d’Etablissement et 3 à 7 jours après
réparations au niveau des Enseignants le passage de
salles de classe et des l’aléa
équipements
5. - Mettre à disposition des UNICEF, FRAM, MEN Cisco, ZAP, Directeurs 3 à 7 jours après
salles de classe temporaires d’Etablissement et Enseignants le passage de
l’aléa
6. - Assainir rapidement les FRAM, MEN Cisco, ZAP, Directeurs 3 à 7 jours après
salles de classe et d’Etablissement et Enseignants le passage de
l’environnement scolaire l’aléa
7 - Opérationnaliser le Directeurs d’Etablissement et Enseignants 3 à 7 jours après
dispositif pour la pédagogie le passage de
d’urgence l’aléa
8. - Mettre à disponibilité les kits UNICEF, SAF FJKM, DREN, Cisco, ZAP, A partir du 3ème
d’urgence Directeurs d’Etablissement et Enseignants, FRAM jour jusqu’à la
huitième semaine
PLAN SECTORIEL EDUCATION _ Madagascar 2010-2011

# Activités Responsable Echéance


après le passage
de l’aléa
9. - Organiser les jeux récréatifs Directeurs d’écoles et Enseignants Avant la reprise
pour les élèves des cours et
pendant les
récréations
10. - Faire le soutien psycho - Travailleurs sociaux et Enseignants Avant la reprise
social pour le retour à la vie des cours
scolaire
11 - Collaborer avec les Direction de la Population et des Affaires Sociales, A la reprise des
partenaires de protection pour réseaux de protection de l’enfant, dont les cours
le suivi des enfants ne travailleurs sociaux et ONGs spécialisés
revenant pas à l’école
12. - Disposer les données MEN et membre GROUPE SECTORIEL 45 jours après le
statistiques détaillées au plus passage de l’aléa
tard un mois et demi après la
catastrophe
13 Faire le suivi et l’évaluation GROUPE SECTORIEL A partir d’un mois
des activités réalisées d’intervention

3.5. Participation aux évaluations

Type d’évaluation Membres participants Quel Outil ? Qui rapporte ?


MEN, UNICEF, Aide et Fiche
action, FID, IOGA (Institut conjointe UNICEF
Evaluation Rapide Observatoire Géophysique d’ERM
Mutlisectorielle (ERM) d’Antananarivo), BNGRC,
SAFFJKM, CARITAS, SIF,
FID.

Autre évaluation conjointe McRAM UNICEF


PLAN SECTORIEL EDUCATION _ Madagascar 2010-2011

1. Pré-requis

Les pré-requis seront élaborés sur la base des besoins quantifiés à couvrir et disponibles identifiés dans la partie 3.2. et les activités avant et pendant la
crise qui nécessitent une mobilisation des ressources internes ou externes.

Personnel requis Equipement ou intrants requis


Besoins Coût Disponible Coût stock
Contingence Activités
Désignation Quantité Coût ($USD) Désignation additionnels additionnel en stock disponible
(quantité) ($USD) (quantité) ($USD)
Pré positionnement Agents 136 Photocopies
des fiches de collecte spécialisés au niveau
de données (MEN, CISCO
spécifiques Education DREN,
CISCO)
Elaborer et envoyer Agent 2 Envoi par
les notes de services spécialisé : poste, colis
pour l’application des Cellule des express ou
consignes sur Urgences par taxi-
l’Education en MEN brousse
CYCLONE ET INONDATION

Situation d’Urgences
Identifier les Groupe 4 Communicati
intervenants dans le sectoriel on par e-mail
domaine de niveau
l’Education central et
groupe
sectoriel
régional
Pré positionnement UNICEF 4 Stockage
des stocks pour les dans les
réponses magasins à
Antananarivo
et
Toamasina
UNICEF, 20 43 580
Renforcement des MEN
capacités des DREN, (Cellule
CISCO, ZAP et d’Urgences
Enseignants en ),AeA,
matière de RRC et de Départeme
PLAN SECTORIEL EDUCATION _ Madagascar 2010-2011

Personnel requis Equipement ou intrants requis


Besoins Coût Disponible Coût stock
Contingence Activités
Désignation Quantité Coût ($USD) Désignation additionnels additionnel en stock disponible
(quantité) ($USD) (quantité) ($USD)
l’Education en nt de la
Situation d’Urgence Météorologi
(EiE) : DREN e,IOGA
IHOROMBE, ATSIMO (Institut
Observatoire
ANDREFANA,
Géophysique
ANALAMANGA,ALA d’Antananarivo
OTRA ),BNGRC,
MANGORO,VAKINAN SAFFJKM,
CARITAS, SIF,
AKARATRA
FID.
Suivi de la mise en UNICEF, 6
application des MEN, AeA,
consignes et départemen
recommandations des t de la
ateliers Météorologi
e ,IOGA
(Institut
Observatoire
Géophysique
d’Antananarivo
),BNGRC,
SAFFJKM,
CARITAS, SIF,
FID.

- Disposer les Ciscos, 36 Communicati Ft 400


premières informations MEN on par tél,
sur les dégâts dans Central, mail ou par
les 72heures Groupe courrier
sectoriel
- Assurer les petites FRAM, 500 1 000 Matériaux et 2 000
réparations au niveau FAFF, matériels
des salles de classe et Dirécoles
des équipements
- Mettre à disposition GROUPE 215 20 618 1225 245 000 Bois ronds,
des salles de classe SECTORIE Fils de fer,
temporaires L, FRAM, pointes et
FAFF, Main tarpolins
PLAN SECTORIEL EDUCATION _ Madagascar 2010-2011

Personnel requis Equipement ou intrants requis


Besoins Coût Disponible Coût stock
Contingence Activités
Désignation Quantité Coût ($USD) Désignation additionnels additionnel en stock disponible
(quantité) ($USD) (quantité) ($USD)
d’œuvre pour 400
spécialisé tarpatentes

25 tentes à
ossature
métallique
Tables Pour 1800 131 412,58
bancs salles de
classe
- Assainir rapidement FRAM, 500 1 000 Kits Wash au Kits Wash 176 223
les salles de classe et FAFF, niveau des
l’environnement Directeurs salles de
scolaire d’écoles, classe
personnels
santé
- Opérationnaliser le Enseignant 700
dispositif pour la s
pédagogie d’urgence
- Mettre à disponibilité DREN, 36 Déplacement 36 3619 367 school in a 77 070
Box
les kits d’urgence Cisco, ZAP, frais des
Dir écoles, agents sur 371 tableaux 7 791
ONGs et place noirs
association
10 000 manuels
s School in a 1254 218 695 5 000
GRC
box

Recreation 760 146 978


Kit
- Organiser les jeux Enseignant 700 206 kits 43 260
récréatifs pour les s récréatifs
élèves
- Faire le soutien Travailleurs 760 10 824 Fournitures 10 833
psycho - social pour le sociaux,
retour à la vie scolaire Formateurs
centraux et
Enseignant
PLAN SECTORIEL EDUCATION _ Madagascar 2010-2011

Personnel requis Equipement ou intrants requis


Besoins Coût Disponible Coût stock
Contingence Activités
Désignation Quantité Coût ($USD) Désignation additionnels additionnel en stock disponible
(quantité) ($USD) (quantité) ($USD)
s
- Collaborer avec les Directeurs Budgétisé par le Secteur Protection
partenaires de d’école
protection pour le suivi avec
des enfants ne Direction de
revenant pas à l’école la
Population
et des
Affaires
Sociales,
réseaux de
protection
de l’enfant,
dont les
travailleurs
sociaux et
ONGs
spécialisés
- Disposer les données MEN, 36
statistiques détaillées DREN,
au plus tard un mois et Cisco,
demi après la Groupe
catastrophe sectoriel
Faire le suivi et Groupe 6 2597 Déplacement 1350 litres 1809
l’évaluation des sectoriel des de gasoil
activités réalisées central missionnaire
s
Total besoins 36 039 936 969,58 133 121
cyclone inondation
PLAN SECTORIEL EDUCATION _ Madagascar 2010-2011

2. Membres et 3W

Groupe Point focal


Partenaires Quoi ? Ou ?
sectoriel Nom Téléphone Email
Margarita Focas Licht 0332342639 mfocaslicht@unicef.org - L’évaluation et l’élaboration des dossiers relatifs aux actions
entreprises
UNICEF RANDIMBIARISON 0332342660 jrandimbiarison@unicef.org - La mobilisation et la coordination du soutien des donateurs 22 régions
Jacky Roland
- La coordination au sein du Groupe sectoriel

RAKOTONDRAZAFY 0324001616 aea.cagpc@moov.mg -


Aide et Jocelyne Norohanta
Action Raveloarijaona Rado
Equipe Humanitaire

Irène RANAIVOZANANY 0330783537 ji.ranaivozanany@unesco.org -


UNESCO

Louisette 0331108551 louisette.ranorovololona@undp.org -


PNUD RANOROVOLOLONA

- Participation à des missions d’évaluation


CRM
Techniques et

Jocelyn R. 0320451738 crm5@moov.mg - Participation à des séances de renforcement des capacités


EDUCATION

Partenaires

Financiers

SAF FJKM
22 régions
vonjy voina
Solomampiandra 0331493734 ralisaona_solo@yahoo.fr
RALiSAON

RANDRIAMIALISONA 0331284241 andriamialina@yahoo.fr - Evaluation des dégâts


François de Sales - Coordination du Groupe sectoriel
andriravelo@yahoo.fr - Encadrement technique
Ministères et services rattachés

MEN RAVELONALOHOTSY 0324599347 - Participation à des séances de renforcement des capacités 22 régions
Charles rivorabetrano@yahoo.fr

Rivo RABETRANO 0331501606


Raoelijaona DieuDonnée 0320214908 isdt@fid.mg - Reconstruction ou réhabilitation d’infrastructures éducatives dans le
cadre de réponses aux chocs ou de la décentralisation
FID - Renforcement de capacité 22 régions
- Travaux HIMO contre cash en protection sociale dans le cadre de
réponses aux chocs
Sahondrarilala 0324148076 meteo.dem@moov.mg - Participation à des séances de renforcement des capacités
METEO Raveloarisoa - Elaboration des dossiers techniques 22 régions
- Sensibilisation
Rambolamanana Gérard 0340409490 - Participation à des séances de renforcement des capacités
IOGA - Elaboration des dossiers techniques
- Sensibilisation
PLAN SECTORIEL HABITAT _ Madagascar 2010/2011

Annexe 3d. Plan de Réponse Sectorielle


Groupe Sectoriel HABITAT (SHELTER & NFIs)

1. OBJECTIFS

Objectifs généraux
Permettre aux populations affectées de retrouver un habitat adapté aux contraintes climatiques dans
les meilleurs délais.

Objectifs opérationnels

o Fournir des logements temporaires aux sans abri et aux personnes déplacées
o Assurer la disponibilité d’un minimum de « basic living ustensils » (lit, couverture,
ustensiles de cuisine) pendant le séjour des sinistrés dans les sites d’hébergement.
o Appuyer les populations affectées dans leurs efforts de reconstruction et/ou de
réhabilitation de leurs habitats.
o Promouvoir l’application des normes et standards adaptés aux conditions climatiques
spécifiques à chaque région (normes anticycloniques).

2. PRESUPPOSES POUR LA PLANIFICATION


PLAN SECTORIEL HABITAT _ Madagascar 2010/2011

Eléments Hypothèse de planification (Population Acteurs


Contingence Conséquences humanitaires Contraintes/lacunes
déclencheurs affectée/localisation, dégâts matériels, etc) disponibles
National National - CRM - Pratique sur la
National Conséquences humanitaires Dégâts humains : - CPC construction des
o Déplacement temporaire Environ 600.000 personnes affectées (125.000 - BNGRC cases résistantes
o Appel de l’autorité de la population affectée ; familles) dont : - UN Habitat insuffisantes pour
o Nombre de familles o Perte des ustensiles de - 60.000 personnes (12.000 familles) - OIM certains membres
sinistrées atteignant cuisine nécessitent une intervention immédiate en - CARE du Groupe
2000 termes de fourniture d’abri temporaire. - Medair Sectoriel.
Besoins - 40.000 personnes en dehors de la plaine - SAF/FJKM
Tentes d’Antananarivo, 1/3 auront besoin d’être - FID
Kit cuisine hébergés dans des tentes (environ 13.000 - BM
Education sur la construction personnes ou 2.600 familles, réparties - UNICEF
des cases résistantes au coup dans 20 sites d’hébergement), 1/3 pourront
de vent. être hébergés dans les centres
d’hébergement en dur (20 sites), 1/3 seront
hébergés par leurs voisins ou leurs familles
proches.

Dégâts matériaux
Cyclone et - 125.000 cases locales endommagées dont
inondation 5.000 détruites.

Localisation (régions concernées)


- Alaotra Mangoro, Analanjirofo, Atsinanana,
Sofia, DIANA, Menabe, SAVA, Analamanga.

Cas de la plaine Cas de la plaine Cas de la plaine d’Antananarivo - CRM Cas de la plaine
d’Antananarivo d’Antananarivo - Parmi ces 60.000 personnes, 20.000 (4.000 - CPC d’Antananarivo
o Appel de la Mairie. o Terrain d’installation des familles) ont besoin des abris temporaires sur - BNGRC Incapacité financière
o Nombre de famille tentes. la plaine d’Antananarivo. - UN Habitat des familles à
atteignant 500 o Tentes. - OIM réhabiliter les maisons
o Kit cuisine. - CARE détruites.
o Couverture (à cause du - FID
froid) - BM
o Sensibilisation pour la - UNICEF
réhabilitation et la
réintégration.
PLAN SECTORIEL HABITAT _ Madagascar 2010/2011

3. ESTIMATION DES BESOINS POUR LE SECTEUR

3.1. Standard minimum


a) Pour réhabiliter/reconstruire les cases d’habitation, les standards adaptés aux contextes
socioculturels, économiques et aux conditions climatiques locales seraient :
- Dimension : 3 x 4 m²
- Nombre de pièce : une pièce,
- Reconstruction : site initial si possible
- Utilisation des matériaux locaux : structure charpente en bois carré de type Eucalyptus, planché
en bois ou Rapaka, toiture en Ravinala, fondation profonde et ancrage renforcé
NB : Il faut considérer le fait que la dimension d’une case familiale dans les Régions à risque est environ
2,5 X 3,5 m2

b) En plus des tentes, les éléments/fournitures suivants sont requis :


- ustensiles de cuisine : une assiette + une cuillère par personne
- « basic living ustensils » : lit picot, couverture, habillement : un kit par tente.
- mise en place d’une zone cuisine pour chaque site d’hébergement (en dur ou tentes)
- clôture des sites d’hébergement (tentes)
- surveillance et organisation sur les besoins sectoriels: santé, eau et assainissement, violence,
alimentation.

Cadre d’intervention du Groupe Sectoriel

Cadre d’activité Groupe

Renforcement des

catastrophe
Relocation des cases à

Abris

CYCLE

Reconstruction des

Foncier
Norme
A é t Réhabilitation bâtiments publics
PLAN SECTORIEL HABITAT _ Madagascar 2010/2011

3.2. Besoins du Groupe Sectoriel pour répondre aux scénarios (ou niveau de préparation
requis)

a) Phase d’urgence : 2 semaines au maximum. Les familles malagasy evitent au maximum


l’hebergement dans les sites et prefèrent s’heberger chez leurs familles ou dans les vestiges de
leurs maisons.
- Créer un centre d’accueil temporaires pour les sans abri.
- Utiliser les bâtiments en dur existants à aménager provisoirement pour accueillir les sans abris
en respectant le plus possible l’intimité de famille
- Gérer les activités dans les sites d’hébergement.

b) Phase de relèvement précoce et de relèvement : commence juste après le cyclone/inondation et


pourrait continuer au-delà de 2 semaines.
- Appuyer les sinistrés dans leurs efforts de reconstruction des cases d’habitation.

Nombre total de Bénéficiaires Coûts des


Niveau/type de stocks Besoins
bénéficiaires à assistés besoins
Membres actuels additionne
cibler selon la capacité additionne
Capacité actuelle ls requis
disponible ls ($USD)
Assurer CPC Tente pour 4 familles: 40 160 familles
l’hébergement
temporaire des Plastic sheeting : 925 925 familles
CRM
60.000 Tente familial : 385 385 familles 16.800 us$
personnes, dont Kit familial : 5.880 5.880 familles
20.000
personnes se BNGRC Tente familiale : 1.120 1.120 familles
trouvent sur la
Plastic sheeting : 800 8.000 familles
plaine CARE 15.000 us$
Kit familial : 4000 4000 familles
d’Antananarivo
Capacité d’héberger
10.590 familles
Total
Kit familial pour
9.880 familles

Détenteurs Fabrication Dimension Capacité Nombre


des tentes (mxm) disponible

Chinoise 4X4 1 famille


8X5 2à3
familles
2,058 X 2,5 1 famille

Japonaise 3X3 1 famille

Arabie 4X4 1 famille


Saoudite
BNGRC Marocaine 4X4 1 famille

Française 5x4 1 famille 400

Française 62 m3 2

CRM Chinoise 4X4 1 famille 385

Française 4 familles 20

CPC 2 familles 6

Plastic 10 familles 400


CARE sheeting
PLAN SECTORIEL HABITAT _ Madagascar 2009/2010

3.3. Activités à entreprendre AVANT LE CYCLONE / INONDATION

# Activités Responsable Echéance


1. Sensibiliser les responsables régionaux et des Intervenants membres
district sur les consignes et modalités
d’évacuation, les zones de regroupement.
2. Sensibiliser les autorités à identifier les Intervenants membres
fournisseurs nationaux et régionaux (bâches,
plastic sheeting, tentes…) et les lieux de
stockage de matériaux de construction dans les
chefs lieux de province et des Régions.
3. Sensibiliser les autorités à identifier les moyens Intervenants membres et
de transport disponibles pour livrer les abris Groupe Sectoriel logistique
temporaires et les matériaux de construction
4. Elaborer une liste de contacts à jour des Chef Groupe Sectoriel
personnes responsables des abris dans chaque
agence, et aussi au niveau local
5. Lister les Moyens humains disponibles pour CRM, CARE, avec l’appui
l’opération des partenaires nationaux
(BNGRC, CPC).
6. Améliorer des méthodes de construction des BM, Medair, SAF FJKM
cases traditionnelles
7. Renforcer la capacité du BNGRC et de ses CPGU
partenaires en évaluation « dommages,
pertes et besoins » (méthodologie et approche
commune pour les évaluations)
8. Mettre en commun les méthodologies et les Intervenants membres
approches d’intervention

3.4. Activités à entreprendre PENDANT ET APRES LE CYCLONE / INONDATION

# Activités Responsable Echéance


1. Activer le secteur Habitat – Réunion de crise CRM/IFRC Juste après la crise
2. S’assurer de la présence d’un professionnel Groupe Sectoriel
Habitat dans la 1ère équipe d’évaluation /
Communication avec le terrain
3. Evaluer les dégâts en termes d’abris Groupe Sectoriel Après l’urgence
4. Prévoir des personnes pour le déploiement CRM / CPC
5. Rester en liaison permanente avec le terrain, Groupe Sectoriel Pendant
dissémination information sur le plan en marche
6. Répartir les capacités formées pour l’encadrement Partenaires nationaux Juste après la crise
de la reconstruction entre les différentes zones (BNGRC, Autorités
touchées locales)
7. Recenser les abris à réhabiliter /reconstruire Groupe Sectoriel Après l’urgence
8. Apporter les tentes ou plastic sheeting pour CRM, CPC, CARE
héberger les familles sans abris.
9. Gérer les activités dans les sites d’hébergement CRM, OIM
10. Réaliser des projets de relèvement précoce en Groupe Sectoriel Phase relèvement
Habitat précoce

Mesures de relèvement précoce :

- Elaboration (ou mise à jour) par les Autorités, de plans d’aménagement communaux en
précisant les zones à risque (Inondations, glissements de terrains, vents…) pour les rendre
inconstructibles et en élaborant des plans de restructuration des zones sensibles aux
catastrophes (accès aux infrastructures et équipements).
PLAN SECTORIEL HABITAT _ Madagascar 2009/2010

- Assurer la disponibilité de supports techniques IEC/CCC et de modèles de structures


d’habitat adaptés aux différentes régions (manuels techniques, affiches diffusés largement
dans les communes des zones à risque).
- Assurer la disponibilité de ressources humaines ayant reçu une formation adéquate, pour
encadrer les populations et les différents intervenants dans les opérations de reconstruction /
réhabilitation.
- Disponibilité des ressources financières nécessaires.

3.5. Participation aux évaluations

Type d’évaluation Membres participants Quel Outil ? Qui rapporte ?


Tous les membres doivent Photo
Ceux qui
Mission de survol avoir la capacité d’effectuer Film
participent
une évaluation. Canevas
Photo
Film
Canevas
Evaluation Rapide Représentants de chaque Ceux qui
d’interview
Mutisectorielle (ERM) cluster participent
avec autorité
et
communauté
Photo
Film
Membres opérationnels Observation et Ceux qui
Evaluation sectorielle
CRM, CARE, CRS Mg transect, participent
interview,
EIMA
PLAN SECTORIEL HABITAT _ Madagascar 2010/2011

4. PRÉ-REQUIS

Personnel requis
Besoins Coût
Contingence Activités
Désignation Quantité Coût ($USD) Désignation additionnels additionnel
(quantité) ($USD)
Réunion de coordination Chef Groupe Sectoriel et tous 0
membres
Evaluation survol Perdiem membre 2x2j 200 Matériel de mission 2 50
Evaluation rapide Perdiem membre 5x4j 1.000 Location de voiture 5x4j 2.000
Perdiem volontaire Carburant 2.000
400 1.000 Kit mission 5 1.000
Evaluation sectorielle Perdiem membre 5x7j 1.750 Location de voiture 5x7j 3.500
Cyclone et inondation

Perdiem volontaire 400 1.000 Carburant 2.000

Hébergement des sinistrés Perdiem volontaires CRM 500x30j 37.500 Transport tentes 8 régions 8.000
Kit famille 8.000 120.000
Bois de chauffe, eau 40 sites 6.000
Fonctionnement 5.000

Suivi des normes et des Membres 5x10j 2.500 Location de voiture 5x14j 7.000
besoins Carburant 3.000

Coût magasin préposition 0 Location 10x1 mois 1.000


Reconstruction des cases Main d’œuvre 5.000x3pers 37.500 Matériaux 5.000 1.000.000
Suivi Matériel 1.000
5x20 5.000 Fourniture 10.000
Location voiture 5x20j 4.000
Carburant
Total hors plaine d’Antananarivo 87.450 1.175.550

Total plaine d’Antananarivo 391.850


29.150

Total général 116.600 1,567,400


PLAN SECTORIEL HABITAT _ Madagascar 2010/2011

5. MEMBRES ET 3W

Point focal
Partenaires Domaine Zone
Nom Téléphone Email
Secourisme, mise à disposition des tentes et des Dans tout
CRM/IFRC Dr Joss Razafindrakoto 032 05 221 07 grc@crmada.com équipements électriques, gestion des sites Madagascar
d’hébergement, recensement des sans abris
Pré-positionnement et distribution des Tarpolin, Dans tout
CARE Didier Young 032 07 810 46 didier@care.mg
réhabilitation post cyclonique, recensement Madagascar
Supervision et Gestion des sites d’hebergement Dans tout
Equipe Humanitaire

OIM SEE Monique 033 12 422 83 seemonique@hotmail.com


Madagascar
Appui à la reconstruction selon les normes Dans tout
Banque Mondiale Ando Ratsimamanga aratsimamanga@worldbank.org
Madagascar
RAMANANTSOA Serge 033 02 688 07 ramanantsoa_serge@yahoo.fr Encadrement technique ou assistance technique Vatovavy, Atsimo-
UNHABITAT Formation andrefana;
RAKOTOARISON Monique 033 14 962 17 monique.rakotoarison@undp.org Analamanga
SAF FJKM Solo 033.07.835.37 Reconstruction des cases résistantes. Vatovavy
Medair Audrey Yves Pascal 032.05.146.84 cd-madagascar@medair.org Reconstruction des cases résistantes. Maroantsetra
Appui à la réhabilitation d’urgence des cases Dans tout
Techniqu

Financier

d’habitation Madagascar
USAID RANAIVOJAONA Riri 033 12 422 84 sranaivojaona@usaid.gov
es et
es

dat.mprdat@yahoo.fr ;
MAT RABE Harimanana 033 11 449 71 rabeharim@moov.mg ; Suivi, Données
Ministères et Services Techniques

rabeharim@yahoo.fr
- Réhabilitation et/ou reconstruction post Dans tout
catastrophes d'infrastructures sociales Madagascar
(sanitaire ou scolaire) bâtiments administratifs,
FID RAKOTOSAMIMANANA 032 07 579 48 rpst@fid.mg déblocages, productives, ...
- Renforcement de capacités
- Travaux HIMO contrat cash pour la "sécurité
alimentaire"
Mise à disposition des tentes, Transport et Dans tout
bngrc@bngrc.mg
BNGRC RAONIVELO Nianja 033 11 658 32 prépositionnement des tentes, évaluation des Madagascar
rattachés

sp.bngrc@bngrc.mg
besoins en Habitat
Secourisme, Dégagement, Electricité, appui au Dans tout
CPC FALY Aritiana Fabien 032 42 645 57 aritiana23@yahoo.fr montage des tentes, évaluation, déblayage pour la Madagascar
construction
PLAN SECTORIEL LOGISTIQUE _ Madagascar 2010/2011

Annexe 3e. Plan de Réponse Sectorielle


Groupe sectoriel LOGISTIQUE

1. OBJECTIFS

Objectifs généraux
Le Groupe sectoriel Logistique appuie les autres Groupe sectoriels pour que toutes les opérations de
secours d’urgence, provoquées par n’importe quelle crise, puissent optimiser l’utilisation des moyens
logistiques possibles et disponibles et la coordination des informations sur l’état des infrastructures. Il
est à noter que ce plan peut changer ou être modifié selon l’ampleur de l’urgence. Il vise à assurer le
déploiement de l’assistance humanitaire dans les délais les plus brefs permettant une assistance
d’urgence aux populations affectées dont celles vivant dans des zones isolées ou coupées des circuits
de communication.

Objectifs opérationnels
• Coordination et partage des informations sur l’aspect logistique avec l’équipe humanitaire ;
• Mobilisation des ressources ou appui externe au cas où le « Groupe sectoriel Logistique » est
activé entièrement ;
• Inventorier et actualiser un maximum d’offres commerciales en matière de logistique, selon les
disponibilités et les capacités de rendre des services ;
• Mettre à la disposition de tous les autres secteurs les informations les plus actualisées possibles
sur les offres existantes ;
• Participer aux évaluations après désastres;
• Appuyer et faciliter l’acheminement des moyens humains et matériels sur le terrain en temps
opportun, en qualité et en quantité, au meilleur coût, et au bon endroit ; avec un minimum de
risque possible. (procédure de dédouanement,…) ;
• Rétablir dans un meilleur délai l’énectricité, la télécommunication et les voies de communication
(routières, aériennes, ferroviaires, fluviales) coupées ou endommagées par l’aléa.

2. PRESUPPOSES POUR LA PLANIFICATION

• Un appui à la mission de survol par avion le lendemain du passage du cyclone/inondation pour


délimiter les zones les plus touchées ;
• Envoie d’une mission d’évaluation en hélicoptère.
• Une mission d’une équipe du BNGRC bien avant l’arrivée du cyclone pour préparer les personnes
dans les zones touchées et renforcer les comités locaux de GRC.
• Envoie d’une équipe du Corps de Protection Civile pour les autres opérations de secours et de
déblaiement.
• Envoie de premier convoi d’aides de secours d’urgence.
• Les zones affectées sont inaccessibles par voie terrestre, voire pendant quelques semaines
• Le coût des différents transports monte significativement.
• La disponibilité des moyens de transport est limitée alors que les besoins augmentent
significativement (retenus dans les zones affectées…)
• Les capacités de certaines infrastructures routières, sociales et économiques sont largement limitées
(pont, bac, etc).
• L’accessibilité par voie fluviale présente encore beaucoup de risque.
• Le trafic et les spéculations de carburants et ses produits dérivés augmentent pendant des
semaines.
• Les réseaux de télécommunication et d’électricité sont coupés pendant les quelques jours après le
passage du cyclone.
PLAN SECTORIEL LOGISTIQUE _ Madagascar 2010/2011

3. ESTIMATION DES BESOINS POUR LE SECTEUR

3.1. Standard minimum

Le secteur logistique joue plutôt un rôle transversal pendant les activités pré cyclone et inondation qui consistent au rassemblement de toutes les données
nécessaires à la facilitation de la prise de décision et des interventions des autres Groupe sectoriels après le passage du cyclone et de l’inondation. Ces données
sont régulièrement mises à jour et seront mises à la disposition de tous les utilisateurs pendant la période d’urgence.
La seconde responsabilité majeure du secteur logistique estd’organiser et/ou de faciliter les activités nécessitant la mobilisation des grands moyens logistiques
incombent à la responsabilité du Groupe sectoriel logistique.

3.2. Besoins du Groupe sectoriel pour répondre aux scénarios (ou niveau de préparation requis)

Nombre total de
Coûts des
bénéficiaires à cibler
Bénéficiaires assistés besoins
Contingence (selon les Membres Niveau/type de stocks actuels Besoins additionnels requis
selon la capacité disponible additionnels
HYPOTHESES DE
($USD)
PLANIFICATION)
o Coûts de
mission de
survol ;
o Production de
cartes pour le
PAM ou
support aux autre
Toutes crises missions ; membre
o N/A o N/A o N/A 100,000
confondues o Missions par du Groupe
sectoriel
route ;
logistique
o Coûts d’un
expert pour la
coordination du
Groupe
sectoriel
PLAN SECTORIEL LOGISTIQUE _ Madagascar 2010/2011

3.3. Activités à entreprendre AVANT LE CYCLONE ET L’ INONDATION

# Activités Par qui Quand


Mise à jour des moyens de transports terrestres, aériens, ferroviaires, PAM et autres Mi
fluviales et maritimes disponibles par zone géographique : fournisseurs, membres du Novembre
contact, capacité, offres disponibles, coût, etc Groupe sectoriel

2. Mise à jour de l’état des principaux axes routiers vulnérables à des MTPM/ARM/ Mi
coupures : villes reliées, charges maximales supportées, etc. BNGRC/MT/NGOs Novembre
3. Réapprovisionnement en pont Bailey par région : 3Km de pont Bailey MTPM
4. Révision du recensement des ports maritimes et des pistes BNGRC/OCHA/MT/ Mi
d’atterrissage : capacité respective, disponibles locales (fuel, etc.), ACM Novembre
5. Optimisation des moyens de transport via coordination des acteurs BNGRC/PAM/CPC/ Mi
humanitaires par zone géographique ONGs/Autorités Novembre
locales
6. Mise à jour du recensement des outils de support logistique : Groupe sectoriel Mi
communication, générateur, fuel disponible, espace de travail Novembre
disponible, etc.)
7. Coordination des activités de pré positionnement de vivres et de non Groupe sectoriel Mi
vivres Novembre
8. S’assurer de la disponibilité en fuel au moins pour 1 mois de Tous les Avant
fonctionnement intervenants intervention
9. Mapping des entrepôts disponibles et potentiels entrepôts PAM et membres
du Groupe sectoriel
10. Clarifier et faciliter les procédures de dédouanement des biens Démarche collective Mi
humanitaires pour les interventions d’urgence de l’équipe Novembre
humanitaire
11. Définir les critères d’identification des bénéficiaires Mi
Novembre
12. Mise à jour des fournisseurs nationaux de non-vivres Groupe sectoriel Mi
Novembre
13. S’assurer que les procédures de réquisition existent, sont BNGRC
communiquées et bien comprises par les autorités locales

3.4. Activités à entreprendre PENDANT et APRES LE CYCLONE ETL’ INONDATION

# Activités Par qui Quand


1. Réunion de crise du Groupe sectoriel Logistique Représentants Juste avant, pendant
Logistique de et immédiatement
tous les après l’aléa
intervenants
2 Assurer de la présence d’un professionnel logistique dans la PAM Immédiatement après
. 1ère équipe d’évaluation / Communication avec le terrain l’aléa
3 Analyse et Action plan Immédiatement après
. Vérifier moyens de communication disponibles et état de l’aléa
marche
Appuyer tous les intervenants à l’analyse du type de transport
efficace et à moindre coût
4 Re-mapping, remontée d’informations du terrain via les MTPM, SOGEA, Envoi d’information
. ingénieurs des travaux publiques COLAS, ARM continue au point
focal du Groupe
sectoriel Logistique
5 Organiser du convoi, des dispatches et des réceptions Groupe sectoriel
.
6. Coordonner avec les équipes logistiques sur le terrain, définir Groupe sectoriel
les rôles et les responsabilités sur le terrain.
7. Anticiper, étudier la montée en puissance des besoins Groupe sectoriel
logistiques
PLAN SECTORIEL LOGISTIQUE _ Madagascar 2010/2011

# Activités Par qui Quand


8. Suivre l’évaluation et mise à jour en continu des données du Groupe sectoriel
terrain sur l’opération.
Emission régulière de bulletin d’information logistique
9. Mettre en place un système de suivi des états de stock Groupe sectoriel
10. Participer à la mission de diagnostic approfondi, pour voir l’état Groupe sectoriel
de tous les moyens logistiques après l’aléa.

3.5. Participation aux évaluations

Type d’évaluation Membres participants Quel Outil ? Qui rapporte ?


Evaluation Rapide Multi- Un membre du Groupe
PAM
sectorielle sectoriel
Un membre du Groupe
Autre évaluation conjointe PAM
sectoriel
Evaluation sectorielle
Un membre du Groupe PAM
sectoriel
PLAN SECTORIEL LOGISTIQUE _ Madagascar 2010/2011

4. MEMBRES ET 3W

Groupe Point focal


Partenaires Quoi ? Ou ?
sectoriel Nom Téléphone Email
- Coordonne l’éventuelle demande de support logistique extérieur.
Dans tout
PAM Aline Rumonge 032 07 137 40 Aline.rumonge@wfp.org - Facilitation de l’accès et des distributions pour les partenaires.
Madagascar
- Avec UNHAS, point focal support aérien.
- Collecte de données auprès de ses partenaires et transmission des Vakinakaratra,
infos post aléas Atsinanana,
Equipe Humanitaire

Fidy Randrianasolo 034.05.157.17 fnrandria@mg.saro.crs.org - Réhabilitation des pistes par le système HIMO/VCT ou ACT Analanjirofo,
CRS
Fafa Razakaboay 034.05.157.34 frazakab@mg.saro.crs.org - Réhabilitation des infrastructures communautaires Androy, Atsimo
- Ces deux dernières activités dépendront les ressources disponibles Atsinanana,
Vatovavy Fitovinany
- Stocks de repositionnement.
CARE Didier Young 034.05.157.17 didier@care.mg - Appui aux missions de reconnaissance. Cote Est
- Appui à la distribution et au stockage.
Dans tout
sranaivojaona@usaid.gov.o - Participation à des missions d’évaluation
USAID Riri Ranaivojaona Madagascar
rg - Requête de financement
- Renforcement des stocks régionaux d’intervention (PIROI Réunion)
- Mise en place des stocks régionaux décentralisés (tous pays
membres)
LOGISTIQUE

- Renforcement et formation de l’Equipe Départementale


Dr Josselyn d’Intervention Rapide à la Réunion
032 05 221 07 Joss.razaf@yahoo.fr Dans tout
CRM Razafindrakoto - Renforcement et formation de l’Equipe Régionale de Personnes
261 (0)33 13 13 472 Madagascar
Partenaires Techniques et Financiers

CRF/PIROI Hicham SAQALLI Ressources


- Elaboration d’un Plan régional d’Intervention en cas de catastrophe.
- Renforcement et formation des Réseaux de secouristes des
Sociétés Nationales membres
- Mise en œuvre de projets de sensibilisation et de réduction des
risques dans les communautés cibles
Maroantsetra
Mananara Nord
Sambava
- Mise à disposition de locaux disponibles pour stockage des Fénérive Est
SAFFJKM matériels et vivres Amparafaravola
- Participation à des enquêtes post-aléa Anjozorobe
Andramasina
Manajary
Toliara
Route Nationale et
Techniques

Route d’Intérêt
et services
Ministères

- Remise de la circulation en cas de coupure


rattachés

provinciale
MTPM Ramarovelo Eloi 034 05 560 79 Dr-iel@mtpm.gov.mg - Mise à disposition de locaux disponibles pour stockage des
Dans chaque
matériels et vivres
Direction Régionale
des Travaux Publics
PLAN SECTORIEL LOGISTIQUE _ Madagascar 2010/2011

Groupe Point focal


Partenaires Quoi ? Ou ?
sectoriel Nom Téléphone Email
Dans tout
Dgtp- - Remise de la circulation en cas de coupure
MTPM/DGTP Razamimahafaly 032 04 571 89 Madagascar
attache1@mtpm.gov.mg - Mise à disposition des Techniciens pour l’évaluation des dégâts
RAKOTONIRAINY
OTU 032 05 146 94 otu273@gmail.com -
Barisoa
Maîtrise d'ouvrage déléguée dans le domaine des infrastructures
routières par :
- La gestion du réseau des Routes Nationales qui lui sont confiés Dans tout
ARM RAVOHITRA Harinaly 032 02 937 10 ravohitra.r@a-routiere.mg
(30%) et leurs emprises ; Madagascar
- La mise en œuvre et l'exploitation des travaux routiers y compris les
bacs sur le réseau des Routes Nationales ;
- Elaborer, mettre en place et mettre à jour les plans de lutte,
- Coordonner les opérations de lutte en cas de déversements des
Dans tout
hydrocarbures,
ANDRIANARISON 034 06 48352 ou cna.frex@olep.mg, Madagascar
OLEP - Organiser les exercices de simulation,
Aurélien 032 04 546 92 makivisy@yahoo.fr
- Organiser des formations (à l’intérieur ou l’extérieur) pour les
acteurs des plans de lutte.

- Reconstruction ou réhabilitation d’infrastructures sociales (sanitaires


ou scolaire), de déblocage ou productives, dans le cadre de Dans tout
isdt@fid.mg réponses aux chocs ou de la décentralisation Madagascar
FID Raoelijaona DieuDonnée 0320214908
- Renforcement de capacité
- Travaux HIMO contre cash en protection sociale dans le cadre de
réponses aux chocs
- dégagement d’axes vitaux
- appui à l’hébergement d’urgence
- poste médical avancé option TRI si nécessaire
Dans tout
- abattages et élagage d’arbre menaçant.
CPC Ltn Aritiana Faly 032 42 645 57 aritiana23@yahoo.fr Madagascar
- appui aux transports des matériels et des personnels
- reconnaissances aériennes supplémentaires sur demande en
coordination avec la BATAC (3 ULM)
PLAN DE CONTINGENCE SECTORIEL
2010 - 2011

SECTEUR SANTE

   

Organisation Mondiale de la Santé 
        Ministère de la Santé Publique 
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

Annexe 3f. Plan de Réponse Sectorielle


Groupe Sectoriel SANTE

1. OBJECTIFS

Objectifs généraux
Réduire la mortalité, la morbidité et les incapacités évitables suite aux catastrophes naturelles,
troubles sociopolitiques, et minimiser leur impact sanitaire sur la population en général et celle des
zones affectées en particulier.

Objectifs opérationnels

1. Orienter les stratégies d’intervention sur la base des évaluations et du suivi de la situation
sanitaire selon les différentes étapes de la crise humanitaire.
2. Assurer la surveillance, la prévention et la riposte aux maladies à potentiel épidémique et
autres risques sanitaires majeurs en situation d’urgence dans les zones affectées.
3. Assurer la disponibilité et l’accès gratuit aux services essentiels de santé aux populations
affectées : soins de santé primaire, santé de la reproduction (MISP), maladies chroniques et
santé mentale.
4. Établir une structure de coordination efficace des intervenants en matière de santé pour
permettre une action coordonnée et efficiente vers les priorités et besoins identifiés.
5. Assurer la coordination avec les autres Groupes Sectoriels (WASH, Nutrition, Logistique,
Abris, Protection…)

2. PRE SUPPOSES POUR LA PLANIFICATION

 

Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

Acteurs
Hypothèse de planification disponibles Contraintes/lacunes
Eléments déclencheurs Conséquences humanitaires (Population affectée/localisation,
dégâts matériels, etc.) (liste non
exhaustive)

Conséquences humanitaires Dégâts humains :

Un ou plusieurs des o Déplacement temporaire de 600.000 personnes affectées dont Membres du - capacités locales
éléments suivants : la population affectée ; 60.000 personnes (dont 10 800 Groupe Sectoriel affaiblies en termes de
o Pertes ou destructions de enfants moins de 5 ans et 2700 Santé : collecte et transmission
- Destruction post biens, produits et champs ;
femmes enceintes en situation de des informations ;
cyclonique de (ou coupure o Tensions sociales
(manifestation pour détresse) ont besoin d’assistance
des accès à) 50 CSB immédiate (40.000 hors Tana et - coordination des
accessibilité à la - MSanP
desservant au moins nourriture) ; 20.000 à Tana) : actions défaillante d’où
600 000 habitants dont (SURECa, SMI de un ralentissement de la
o Coupure des axes routiers région touchée)
108 000 enfants moins de 5 avec enclavement de - 40.000 hébergés dans les sites - MFA (DCSSM, réponse entraînant la
ans et 27 000 femmes certaines localités ; de sinistrés : 20.000 hors Tana CPC) nécessité de reprendre
enceintes et/ou o etc et 20.000 à Tana - BNGRC (santé) le renforcement de
- OMS capacité,
- Destruction suite à -10.000 hors Tana ayant - UNICEF
l’inondation de (ou coupure également perdu leur maison et - UNFPA - acteurs
des accès à) 10 CSB autres biens, sont néanmoins - ASOS communautaires
Besoins (non quantifiés) - CRM
desservant au moins hébergés dans des familles également affectés par
20 000 habitants dont 3600 o Abris temporaires (tentes, parents ou proches la crise.
enfants moins de 5 ans et …) ;
900 femmes enceintes o Aliments thérapeutiques et -10.000 hors Tana se trouvent
de supplémentassions, dans des localités totalement
ou les mêmes types de o Distribution alimentaire isolées pendant la phase aigue
CSB dépourvu de gratuite ciblée ; (coupure de route et autres
personnels suite au sinistre o Reconstitution des moyens accès physiques aux centres
de subsistance (bétail,
de santé).
semences,
o Besoins essentiels non

 

Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

Acteurs
Hypothèse de planification disponibles Contraintes/lacunes
Eléments déclencheurs Conséquences humanitaires (Population affectée/localisation,
dégâts matériels, etc.) (liste non
exhaustive)

- Flambée épidémique couverts (services - en tout : 150 blessés et 340


essentiels de base, eau décès.
- TBM1 supérieur à potable, assainissement,
1/100000 hab/j ; source d’énergie…) - le groupe des enfants de
moins de 5 ans et femmes en
- TMM52 supérieur à âge de procréer sont les plus
2/100000 enfants de moins vulnérables
de 5 ans /j ;

- Prévalence de la
Cas de la plaine d’Antananarivo
malnutrition supérieure à Dégâts matériaux
15% (en collaboration avec Idem
le Groupe Sectoriel Sur un total de 300 CSB et
Nutrition) 20CHD/CHR (dont 5 CHD2/CHR):

. - 60 centres de santé (1 sur 5),


mais pouvant aller jusqu’à 100,
seraient endommagés dont :

• 5 complètement détruits
nécessitent une
reconstruction totale et ne
sont plus fonctionnels ;
• le reste fonctionnels mais
nécessite des
réhabilitations légères à
moyennes ;
• 10 inondés dont 5 ont

                                                            
1
TMB : Taux brut de mortalité
2
TMM5 : Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans (Taux de mortalité infanto-juvénile)

 

Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

Acteurs
Hypothèse de planification disponibles Contraintes/lacunes
Eléments déclencheurs Conséquences humanitaires (Population affectée/localisation,
dégâts matériels, etc.) (liste non
exhaustive)

leurs stocks de
médicaments
complètement avariés du
fait des inondations du
magasin (PHAGECOM) ;
• 5 ont leurs réfrigérateurs
détériorés et non
fonctionnels
- 2 CHD endommagés mais
fonctionnels

Localisation (régions concernées)

o 13 régions de la côte Est, de


la partie Nord et Nord-Ouest,
et plaine d’Antananarivo.

Période

de janvier à mai 2011.

 

Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

3. ESTIMATION DES BESOINS POUR LE SECTEUR

3.1. Standard minimum


Besoin pour assurer un standard minimum de soin de santé

1. Niveau communautaire :
• 3 agents communautaires de santé par fokontany, formés en secourisme
• 1 secouriste communautaire par fokontany.
2. Niveau structure sanitaire (fixe ou mobile) :
• 1 structure sanitaire pour 10 000 personnes
- au moins deux Agents techniques

- au plus 50 consultations/jour/agent qualifié (médecin ou paramédical)

- taux d’utilisation des formations sanitaires dans une période déterminée: 4 fois à la normale

3. Niveau de référence
1 hôpital de référence (centre hospitalier) pour 50 000 personnes avec :

- au moins 5 agents qualifiés (médecin ou paramédical)

- 1 agent pour 20 à 30 lits (service de 24 heures)

- 1 technicien de laboratoire.

3.2. Besoins du Groupe Sectoriel pour répondre aux scénarios (ou niveau de préparation requis)
Les besoins du Groupe Sectoriel sont calculés par scénario de crise et sur la base de ses standards et ses hypothèses de planification.


Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

Bénéficiaires Coûts des


Nombre total de bénéficiaires à assistés besoins
Contingence Membres Niveau/type de selon la capacité Besoins additionnels requis
cibler stocks actuels3 disponible additionnels
et selon mandat ($USD)
des agences
Cyclone et o Assurer la réponse aux besoins Groupe o 0 Kits IEHK 0 personne o 4 Kits IEHK 350,000
inondation sanitaires urgents de 40 000 Sectoriel/OMS o DOT, PCT
(côte Est) personnes (sinistrées et sans o PEC gratuite des 40 sinistrés 8,000
abris). hospitalisés (0,1%)
o Assurer l’accès continu à des Groupe 0 0 personne Vaccins, MII, autres intrants pour PEC 800,000
soins préventifs et curatifs de Sectoriel/UNICEF enfants (18% des 600 000 habitants
santé incluant la SR aux 600 dans les zones affectées et les sites
000 habitants des zones
d’hébergement)
affectées par les cyclones
o Assurer la prévention, la
surveillance et la riposte aux Groupe 1000 kits 1000 femmes Kits SR d’urgence et Kits hygiène, 350,000
épidémies dans les zones Sectoriel/UNFPA individuels enceintes ou venant dépend résultats rapide (23% des
affectées. (accouchements d’accoucher 600 000 habitants dans les zones
et hygiène) affectées et les sites)

Préservatifs, 10 370 boites (20% homme


sexuellement active, 20% utilisant 12
préservatifs/mois, pour 3 mois) 36, 500
Kit PEP

o Assurer la réponse aux besoins Groupe o 0 Kits IEHK 0 personne o 2 Kits IEHK 175,000
sanitaires urgents de 20 000 Sectoriel/OMS o DOT, PCT
Inondation personnes (sinistrées et sans o PEC gratuite des 20 sinistrés
(plaine de abris). hospitalisés (0,1%)
Tanà) o Assurer l’accès continu à des 4,000
soins préventifs et curatifs de
santé incluant la SR aux 100 Groupe 0 0 personne Vaccins, MII, autres intrants pour PEC 135,000
000 personnes servies par les Sectoriel/UNICEF enfants (18% des 100 000 habitants
CSB non fonctionnels des dans les zones affectées et les sites
zones affectées par l’inondation
                                                            
3
Niveau/type de stock disponible : stock physique non disponible, mais ressources financières et techniques mobilisables immédiatement.

 
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

Bénéficiaires Coûts des


Nombre total de bénéficiaires à assistés besoins
Contingence Membres Niveau/type de selon la capacité Besoins additionnels requis
cibler stocks actuels3 disponible additionnels
et selon mandat ($USD)
des agences
d’hébergement)

o Assurer la prévention, la
surveillance et la riposte aux
épidémies dans les zones Groupe 0 0 personne
affectées. Sectoriel/OMS

Groupe 1500 kits 1500 femmes Kits SR d’urgence et Kits hygiène, 58,500
Sectoriel/UNFPA individuels enceintes et venant dépend résultats rapide (23% des
(accouchements d’accoucher 100 000 habitants dans les zones
et hygiène) affectées et les sites)

Préservatifs, 1750 boites (20% homme


sexuellement active, 20% utilisant 12
preserv/mois, pour 3 mois) 6, 500
Kit PEP

 
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

3.3. Activités à entreprendre AVANT LE CYCLONE ET L’INONDATION


# Activités Responsable Echéance

Redynamiser et revaloriser la plate Groupe Sectoriel Santé (GS) D’ici décembre 2010
1 forme de coordination du Groupe
Sectoriel santé à chaque niveau.
Partager aux membres du cluster BNGRC (Santé) D’ici décembre 2010
2. santé la cartographie des partenaires
présents dans tout Madagascar.
Mettre à jour les outils de gestion : Groupe Sectoriel Santé (OMS, D’ici décembre 2010
3. Fiche d’évaluation approfondie du SURECa)
cluster santé
Tenir un atelier d’élaboration du Groupe sectoriel santé D’ici Décembre 2010
curriculum de formation en matière de
santé pour les Comité GRC au niveau
région, district, commune.
4
Former les comités GRC et les SMI SURECa, avec l’appui des Juillet 2011
de la région d’Analanjirofo et partenaires (OMS)
Atsinanana sur la GRC en matière de
santé.
Impliquer les comités GRC des Groupe sectoriel santé Aout 2011
5. régions et district dans la formation
des comités GRC des communes.
Partager aux 22 DRS et 111 Districts SURECa, avec l’appui des D’ici Décembre 2010
le canevas de surveillance partenaires (OMS, UNICEF, CRM)
6 épidémiologique spéciale (avec
guide) à appliquer en cas de
catastrophes naturelles.
Reconstituer l’Equipe Médicale SURECa D’ici décembre.2010
d’Intervention Rapide (EMIR) pour la BNGRC
ville d’Antananarivo DRSP Analamanga
7
Santé Militaire/CPC
SDSP Tana Ville
CRM
Renforcer le système de PEC des MSanP(SURECa, Sce SR), continue
8 urgences obstétricales UNFPA, ONGs
Pré-positionner des stocks d’urgence Membres du Cluster Selon la crise
9
Centraliser les informations sur les SURECa, tous les membres du D’ici Décembre 2010
stocks de médicaments et Cluster
10
consommables médicaux des
membres du Cluster au SURECa
Former les prestataires de service MSanP (SURECa, Sce SR) Dès décembre 2010
des régions exposées sur le MISP UNFPA, ONUSIDA, ( Collab
11 (DMU), la PEC médicale de la Groupe Sectoriel Nut)
malnutrition sévère, la prise en charge
IST/VIH/SIDA et violences sexuelles.
Former les coordonnateurs DMU MSanP(SURECa/Sce SR) Novembre 2010
12
(Equipe Pays) UNFPA, CRM, FISA,
Former en DMU les Coordonnateurs MSanP (SURECa/ Sce SR) Mi novembre 2010-
13 régionaux de CRM, Chefs SMI, FISA, UNFPA, CRM, FISA, Début Décembre 2010.
dans 22 Régions
Partager aux membres du cluster BNGRC (Santé) Fin Novembre.
14 Santé les échantillons de support IEC
disponibles au niveau du BNGRC.
Inventorier les messages et supports Membres du Cluster santé D’ici mi Décembre
IEC en matière de Santé, disponibles
15
au niveau de chaque membre du
Cluster Santé, et les centraliser au

 

Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

# Activités Responsable Echéance

SURECa.
Reproduire et diffuser des messages Groupe Sectoriel Santé Période pré cyclonique
16 IEC sur les risques sanitaires liés aux
cyclones
Designer les 10 représentants du Chef de file GS (SURECa),
17 Mi Décembre ou Janvier
Cluster qui participeront a la formation Cluster Lead (OMS), BNGRC et
sur l’évaluation rapide multisectorielle. Partenaires
Tenir un atelier d’harmonisation du Groupe Sectoriel Santé Mi Décembre
cadre de collaboration entre les Dr Arthur (OMS), Chef SURECa
18
intervenants dans le Cluster santé
(Ministères- SNU -ONGs)

3.4.

 

Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

3.5. Activités à entreprendre PENDANT ET APRES LE CYCLONE ET OU L’INONDATION

Activités Responsable Echéance

Designer le ou les Représentants


Chef de file du GS (SURECa),
du GS qui participent à l’évaluation
1 Cluster Lead (OMS), BNGRC Selon la crise
rapide multisectorielle. (au moins un
(Santé)
représentant au nom du Cluster).
Réaliser une évaluation sanitaire Groupe Sectoriel santé
2 rapide et/ou approfondie dans les Dans la première semaine
zones affectées
Activer le mécanisme de Groupe Sectoriel santé, autres
coordination (intra et inter-Groupe Groupes Sectoriels
Des la première semaine
3 Sectoriel) de support logistique
après passage de l’aléa
(transport, communication….) et
administratif
Impliquer les structures de santé MSanP (SURECa/SMI et
communautaire existantes dans les SDSP), UNICEF, ONGs
4 En continu
réponses aux situations de
catastrophes
Assurer l’approvisionnement MSanP (SURECa/SMI, Sce SR,
coordonné en intrants médicaux SV), UNICEF, OMS, UNFPA,
5 incluant médicaments, vaccins, kits ONGs Dans la première semaine
SR aux services médicaux des
Districts/Régions affectés.
Assurer la distribution gratuite des MSanP (SURECa/SMI, Sce
moustiquaires imprégnées, kits SR), UNICEF, OMS, UNFPA,
6 d’hygiène et préservatifs aux ONGs Apres le première semaine
populations cibles (moins de cinq
ans et femmes enceintes)
Assurer de l’effectivité de la MSanP (SURECa/SMI, SV),
7 Vaccination des enfants contre la UNICEF, OMS Pendant l’urgence
rougeole dans les zones touchées
Assurer le traitement d’urgence MSanP (SDSP/SMI), agents de
8 gratuit et les évacuations sanitaires santé, ONGs Phase aigue
des traumatismes liés au sinistre
Assurer la prise en charge médicale MSanP (SURECa/SMI, SDSP et
gratuites des sinistrés dans les ou EMIR) OMS, UNICEF,
9 Pendant l’urgence
camps ou sites d’hébergement et UNFPA, ONGs
en stratégie avancée ou mobile.
Assurer de la mise en œuvre de la SURECa, OMS
surveillance épidémiologique
10 Pendant l’urgence
appropriée selon le canevas du
SURECa
Assurer la prise en charge gratuite MSanP (SURECa/Programmes
11 des maladies chroniques verticaux), OMS Pendant l’urgence
Assurer la prise en charge gratuite MSanP (SURECa/SMI, Sce
incluant la référence contre SR), UNICEF, OMS, UNFPA,
12 Pendant l’urgence
référence des soins obstétricaux ONGs
d’urgence,
Assurer la gratuité du paquet Points focaux des régions,
minimum de santé de la agents de santé, UNFPA,
reproduction incluant la prise en ONGs, ONUSIDA
13 Pendant l’urgence
charge des violences sexuelles
(PEP kits, kits viols) pour les
régions touchées
Elaborer et soumettre des appels de Gouvernement (appuis
14 fonds d’urgence techniques GS santé) Apres la première semaine

 
10 
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

Activités Responsable Echéance

Mener une évaluation plus Groupe Sectoriel santé


15 approfondie des besoins et assurer Dans le premier mois
le Suivi et l’évaluation des activités.
Réévaluer les dégâts et pertes au Groupe Sectoriel santé
16 niveau du secteur santé A partir de 3ème mois
Renforcer le suivi de la situation MSanP(SURECa, SNut),
nutritionnelle et sanitaire des enfants UNICEF, PAM, OMS
17 et des femmes enceintes en A partir du 3ème mois
collaboration avec le Groupe
Sectoriel nutrition
Assurer la réhabilitation physique et MSanP (SILo) et Groupe
18 fonctionnelle des formations Sectoriel santé A partir du 3ème mois
sanitaires endommagées

3.6. Participation aux évaluations


Type d’évaluation Membres participants Quel Outil ? Qui rapporte ?

Membres Groupe Sectoriel Questionnaire


Santé d’évaluation
sanitaire
Evaluation Rapide initiale rapide
OMS
Multisectorielle (ERM) (IRA)

Fiche
conjointe
d’ERM

OMS, UNICEF, UNFPA McRAM


UNICEF
Autre évaluation conjointe JDNLA partie
OMS
santé

Evaluation sectorielle
Evaluation sanitaire approfondie Membres du Groupe Sectoriel Questionnaire OMS
Santé standard
Evaluation pré-crise des besoins Membres du Groupe Sectoriel Questionnaire OMS
de santé Santé spécifique
Evaluation des ressources et Membres Groupe Sectoriel Formulaire UNICEF
services sanitaires des zones Santé HeRAMS4
affectées adapté
Evaluation de la performance du Membres du Groupe Sectoriel Formulaire UNFPA
système de santé dans les zones Santé spécifique
affectées
Surveillance hebdomadaire des MSanP(SURECa/SMI,SSEpi), Système
maladies à risque épidémique OMS, ONGs d’alerte OMS
épidémique
Enquête de mortalité OMS, UNICEF Formulaire OMS
spécifique
Evaluation des besoins en santé OMS, UNICEF Guides et UNFPA
maternelle questionnaires
spécifiques

                                                            
4
HeRAMS : Health Ressource Availability and Mapping System

 
11 
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

4. PRE REQUIS

Equipement/intrants requis
Coût unitaire Coût total ($)
Désignation Unite Quantité Durée (j) Montant ($)
($)
Dose de vaccin unité 15 000 0,02 1 300 300

SAB unité 15 000 5,5 82 500 82 500

Safety box, 5ltr unité 150 1 150 150

Coton (desinfectant)(1 rouleau de 500g pour unité 35 1,05 36,75 36,75


500 enfants)
Refrigerateurs / chaine du froid (Sibir V170 GE unité 5 1 391,00 6955 6 955
vaccine fridge, operated on electricity and/or
gas)
Portes vaccins 1.8 ltr, with 4 ice packs unité 10 28,8 288 288

Glacieres (Pack of 24) unité 3 35,9 107,7 107,7

Haricots (kidney dish s.s., 24cm) unité 10 2,45 24,5 24 ,5

Carburant frigos (en litres) litre 100 1,5 150 150

Accumulateurs de froid - ice pack, Electrolux unité 3 35,9 107,7 107,7


vaccine, 600 ml (24 pièces)
Blouses medicales unité 50 24 1200 1200

Gants latex, taille standars, unité (Bte de 50 unité 5 1,75 8,75 14


paires)
0 0

1 200 0 0

Capsule de 100000 UI (une capsule pour 1 3 17,3 51,9 51,9


enfant pendant 2 jours) avec 5% de perte
(Bte/1000)
1 200 0 0

Capsule de 100000 UI (une capsule pour 1 3 17,3 51,9 21,8


enfant ) avec 5% de perte (Bte/1000)

 
13 
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

9 600 0 0

Capsule de 200000 UI avec 5% de perte 10 21,7 217 217


(Bte/1000)
Ciseaux 20 1,1 22 22

Gants latex, taille standars, unité (Bte de 50 5 1,75 8,75 14


paires)
0 0

Kit Cholera renewable supplies Unité 2 2 407,00 4814 4 814

HTH (bidon de 45 Kg) Unité 4 4,5 18 18

Moustiquaire impregnees (2 MID/menage et 5 15 000 4,05 60 750 60 750


pers/menage) (mosquito net 130x180x150cm,
long-lasting insecticide treated, Duranet)
0 0

Albendazole 400mg tab x 1+ 1% de pertes et 5 3,4 35,9 35,9


imprevus (Bte/1000)
Kit 10,000 personnes 3 mois (IEHK) Integrated 6 25 000,00 150 000,00 150 000,00
Emergency Health Kit (à specifier selon
catalogue OMS et selon besoins du Pays)
0

Kit Chirurgical (kit A et kit B) pour 100 personnes 1 22 000 22 000,00 22 000,00

Kit accouchement normal (1 kits pour 20 15 800 12 000,00 12 000,00


accouchements par region) à préciser
Kit PEC complications obstétricales 2 2 900,00 5 800,00 5 800,00
(césariennes, …)
Kit Sécurité transfusionnelle 2 1 200,00 2 400,00 2 400,00

kits PEC IST 10 800 8 000,00 8 000,00

Kits PEC violences sexuelles 3 1 900,00 5 700,00 5 700,00

Kits hygiène individuelle 7 500 9 67 500,00 67 500,00

Total général 677 430 677 430

 
14 
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

5. MEMBRES 3W
Point focal
Partenaires Quoi ? Où ?
Nom Téléphone Email

Support structurel et financier au Ministère de la


Santé (niveaux central et décentralisés) : Donation de
22
Dr Lamina Arthur Rakotonl@mg.afro.who.int matériel médical, organisation de la réponse, mise en
032 03 303 15 régions
OMS œuvre des systèmes de monitoring de la morbidité.
Rakotonjanabelo
cluster lead
Support et approvisionnement en intrants pour la
limitation de la transmission du VIH et des IST.

Support structurel et financier au Ministère de la


Santé (niveaux central et décentralisés). Mise à 22
Dr Issa Coulibaly 033 23 426 51 icoulibaly@unicef.org
disposition de moyens humains et médicaux. Mise en régions
UNICEF
Dr Andry Ravalitera 033 23 426 06 aravalitera@unicef.org œuvre de campagne de vaccination, de programmes
nutritionnels et de programmes médicaux pour les
Equipe Humanitaire

femmes et les enfants.

Support structurel et financier au Ministère de la


Santé (niveaux central et décentralisés). Mise à
disposition de moyens humains et médicaux. Mise en
Dr Solomandresy 22
UNFPA 0320256581 solomandresy@unfpa.org œuvre d’activités visant à assurer la continuité et
Ratsarazaka régions
l’accès des femmes en âge de procréer à la santé
reproductive, la prévention des IST et VIH, et la prise
en charge des victimes de violence liée au genre

Dr Clarimond Support technique pour la limitation de la transmission


ONUSIDA
Raveloson du VIH et Sida.

Dr Jean Claude Sensibilisation, promotion de la santé communautaire


ASOS 033 14 617 56 jcrakotomalala@yahoo.fr
Rakotomalala

Drs Joss joss.razaf@yahoo.fr Sensibilisations, Prise en charge Selon


CRM 0320522107
Razafindrakoto grc@crmada.org besoin

 
15 
Plan sectoriel santé Madagascar 2010 2011 

Point focal
Partenaires Quoi ? Où ?
Nom Téléphone Email

Randriambololona cpfnuap@crmada .org


Perle noroperle@yahoo.fr

0320522102

- Pré-positionnement des kits médicaux d’urgence et


autres intrants de santé
MsanP suca@sante.gov.mg ou - Coordination des activités de réponse sanitaire 22
Dr Rajaoarivelo 033 33 270 51
(SURECa) surecasan@gmail.com - Gestion sanitaire des sites d’hébergement des régions
sinistrés
- Appuis techniques et logistiques aux structures de
santé mobile dans les zones affectées enclavées
MSanP/SSEnv 032 02 703 93 tata_ssenv@yahoo.fr - Eau, Assainissement, Hygiène au niveau sites
Equipes Gouvernementales

22
TATA Venance d’hébergement et gestion des déchets de soins au
niveau des formations sanitaires régions
033 14 797 71 minsansags@moov.mg

Dr sp.bngrc @bngrc.mg - Pré positionnement des kits médicaux


MININTER/BNG - Appui aux postes médicales avancées (PMA) 22
RAMIARAMANANA 032 02 128 04
RC régions
HANITRA

- Appui à la médicalisation de l’avant (PMA)


- Création des sites d’hébergement d’urgence et
Cptne Faly Fabien 032 05 645 57 Aritiana23@yahoo.fr sécurisation
- Appui à l’évacuation sanitaire et secourisme
MFA 22
- Appui au transport des personnels et matériels
(DCSSM/CPC) régions
Médecin Cl Lucien 032 03 002 20 raeliarijaonalucien@yahoo.fr

 
16 
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

Annexe 1f. Plan de Réponse « PROTECTION »


Cluster Protection

OBJECTIFS

OBJECTIF GENERAL
L'objectif global est d'assurer la protection contre la discrimination, la négligence, l'exploitation, la violence et
les abus pour les groupes les plus vulnérables touchées par la crise humanitaire.

OBJECTIFS SPECIFIQUES
Volet assistance
9 Mettre en place un système opérationnel de « protection » des populations affectées, dont les
victimes de violences et d’abus par une prise en charge respectueuse des standards humanitaires

Assurer à ce que l’assistance humanitaire soit gérée de façon équitable, transparente et non-
discriminatoire
Assurer que les besoins de protection spécifiques aux personnes et groupes les plus
vulnérables soient pris en compte avant, pendant et après les catastrophes
Assurer que toutes les populations affectées, particulièrement les femmes, les enfants et les
plus vulnérables, bénéficient d’une protection et assistance adéquate particulièrement dans
les sites d’hébergement temporaire, établis et gérés dans le respect des normes
internationales
Veiller à l’intégration des aspects relatifs à la « protection», dont celles liées au genre, dans
les interventions mises en œuvre par les autres secteurs de réponse (clusters), dont, mais pas
exclusivement…
- Avec le secteur Education, mobiliser les acteurs sociaux pour le soutien des élèves et personnel
éducatif ainsi que pour le suivi des élèves ne revenant pas en cours pour prévenir la
déscolarisation et les situations d’exploitation
- Avec le secteur Santé, veiller à la référence des personnes à risque aux structures de santé et au
suivi des personnes souffrant de traumatismes ou victimes d’abus , notamment de violences
sexuelles et leurs références aux services spécialisés, sociaux ou d’assistance juridique
- Avec le secteur Sécurité alimentaire, veiller à l’assistance immédiate et à la surveillance des
personnes et groupes vulnérables depuis les premières heures de l’alerte
- Avec le secteur Sécurité alimentaire, évaluer les besoins en soutien des groupes vulnérables par
la prise en charge des besoins de survie, dont celle des stocks, du petit bétail et volailles
- Avec le secteur Eau et Assainissement, assurer que les points d’eau, douche et toilettes
provisoires soient placés dans des lieux sécurisés pour l’utilisation par les femmes, adolescents
et enfants, particulièrement à proximité des écoles et des Espaces Amis des Enfants
- Avec le secteur Habitat, supporter la mise en place d’abris temporaires respectueux de l’intimité
(prévention de la promiscuité) des personnes et familles, ainsi que d’hébergements particuliers
pour les femmes et jeunes filles isolées
- Avec le secteur Logistique, veiller à ce que les lieux et personnes isolées puissent être
désenclavées dans les délais les plus brefs pour bénéficier de l’assistance d’urgence
- Avec les partenaires du secteur de communication, assurer que les informations, dont celles
relatives à l’assistance humanitaire et de reconstruction soient mises à la disposition de tous, par
les moyens appropriés dont la mobilisation des média et des réseaux d’organisations
gouvernementales et de la société civile
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

Mobiliser et mettre à disposition les soutiens techniques et services appropriés pour garantir
une référence et prise en charge adéquate et dans les plus courts délais des victimes de
violence et abus, notamment dans les domaines médical, psychosocial et légal et pour le
renfort des structures d’accueil des plus vulnérables, dont les jeunes enfants, les personnes
souffrant de handicaps ou de maladies chroniques

Volet surveillance et documentation des problèmes de protection

9 Surveiller, identifier, documenter, traiter, et dénoncer les abus et violations des droits humains,
particulièrement ceux affectant les groupes les plus vulnérables à l’impact des crises et catastrophes
Plaidoyer pour que des enquêtes indépendantes soient diligentées sur tous les cas d’abus et de
violation des droits et que les abus et violations soient dénoncés par les autorités compétentes
Assurer que les victimes de violence et de violation aient accès à une assistance rapide et appropriée
(traitement médical, abri, assistance juridique, etc.) dont un accès à la justice le cas échéant
Supporter la documentation et le suivi des abus et violations des droits humains et de l’assistance aux
victimes
Mise en place de mécanismes de feedbacks des communautés aux réponses de catégories 4 par
exemple, car c’est lourd et couteux et il faut que les ONGs soient intéressées.
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

PRESUPPOSES POUR LA PLANIFICATION

Hypothèse de planification
Eléments déclencheurs Conséquences humanitaires (Population affectée/localisation, Acteurs disponibles Contraintes/lacunes
dégâts matériels, etc)
Conséquences humanitaires Dégâts humains :
Un ou plusieurs des Manque de capacité au
éléments suivants : Détérioration / perte d’un environnement protecteur, 200 000 sinistrés dont 100 000 de Administrations niveau national en
9 600 000 sinistrés dont particulièrement pour les enfants et groupes 0 à 18 ans et 36 000 enfants de décentralisées (CUA, matière de protection,
340 morts, 150 vulnérables, dégradation de la cellule familiale avec moins de 5 ans communes, districts, notamment en situation
blessés, 100 disparus, des risques accrus de violences intrafamiliales fkt, personnels de d’urgence, d’assistance
enfants séparés /non 10 % de sans abris de plus d’une police et de pour les victimes de
accompagnés Séparations familiales, fugue, disparitions d’enfants semaine = 20 000 dont 10 000 de gendarmerie) violence et d’abus
moins de 18 ans et 3 200 de
- Messages Conditions d’hébergement des déplacements moins de 5 ans Congrégations Capacités insuffisantes
discriminatoires émis par propices aux abus et violations religieuses en protection au sein
les leaders, les autorités Les enfants sont séparés de leurs des agences
ou véhiculés par les média Augmentation des vols, pillages et d’actes de familles et les enfants sans Associations de onusiennes
violence impliquant les enfants et les jeunes supervision de leurs familles femmes
- Demande d’assistance (orphelins, enfants travailleurs, Manque de partenaires
par les partenaires des Augmentation des violences commises contre les étudiants) privés d’assistance Foyers sociaux et internationaux et
zones affectées groupes les plus vulnérables, plus particulièrement d’urgence. centres nationaux de protection
les femmes et les enfants d’hébergement
Région Les groupes vulnérables et les (orphelinats, centres Accès difficile aux
Conditions d’hébergement dans les sites groupes minoritaires font face à d’accueil, centres de personnes affectées
District d’hébergement temporaires propices à une discrimination, sont négligés, jour) par les désastres
5000 personnes sans l’augmentation des violences faites aux femmes, victimes d'exploitation, de violence naturels
abris dans la même zone notamment de nature sexuelle et d’abus. Réseaux de protection
dans les 48h qui suivent de l’enfant Manque d’approche
l’alea Besoins (non quantifiés) Dégâts matériels et impacts sur les protection transversale,
Prévention, identification, surveillance, dénonciation services Travailleurs sociaux, résultant en l’absence
et documentation des cas d’abus et de violations de l’état et du secteur de données
(dont les violences sexuelles et les situations Habitations endommagées ou non-gouvernemental compréhensives et
d’exploitation) détruites ; écoles et centres de dont SPDTS multisectorielles
santé non fonctionnels ; forces de (genre, âge, etc.)
Soutien psycho social, prise en charge médicale et l’ordre inopérantes et justice non Centre d’Ecoute et de
assistance juridique pour les victimes fonctionnelle Conseil Juridique Absence de
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

Hypothèse de planification
Eléments déclencheurs Conséquences humanitaires (Population affectée/localisation, Acteurs disponibles Contraintes/lacunes
dégâts matériels, etc)
CRM mécanismes de
Prévention des séparations familiales et aide à la Institutions accueillant des enfants référence.
réunification familiale des enfants séparés. places détruites ONGs dont ENDA OI,
SAGE, VS, SPDTS, Manque de données
Manque de connaissance et/ou de compréhension Circuits d’assistance insuffisants Groupe de base
des droits humains et des obligations légales ou dysfonctionnels Développement
correspondantes par la population et l’Etat. Peu de programmes et
Biens personnels détruits affectant financements pour
Forces de sécurité en incapacité de protéger la les possibilités de relèvement renforcer l’état de droit.
population dans la situation de crise rapide des familles et groupes les
plus vulnérables Acteurs, gouvernement
Manque d’institutions et mécanismes indépendants et autres clusters peu
pour défendre les droits humains (CNDH et Documentations perdues ou de notion sur la
services de réclamations) et accès difficile à la détruites (papiers d identité, protection
justice pour les victimes d’abus et de violations des certificats de naissance ou de
droits de l’homme nationalité, carnets de santé, effets
scolaires…)
Non compatibilité des lois nationales applicables
pendant des urgences avec les normes Secteur économique local
internationales et/ou non application des durablement affecté
dispositions légales
Localisation (régions concernées)
13 régions
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

ESTIMATION DES BESOINS POUR LE SECTEUR

Standard minimum
Les partenaires humanitaires s’appuieront sur le principe énoncé par le Secrétaire Général des Nations Unies selon lequel les risques et le potentiel de
catastrophes liés aux dangers naturels sont fortement influencés par les niveaux de vulnérabilité préexistant et par l’efficacité des mesures entreprises pour
prévenir, atténuer et préparer à ces catastrophes.

Les normes minimales pour la protection des personnes affectées par les situations d’urgence, dont celles affectées par les désastres naturels s’appuieront sur les
recommandations du …
- IASC sur La protection des personnes affectées par les catastrophes naturelles, Les directives opérationnelles sur les droits de l’homme et les catastrophes
naturelles de l’IASC, 2006
- Rapport du Secrétaire Général à l’Assemblée Générale « Sur la coopération internationale en termes d’assistance humanitaire dans le domaine des
catastrophes naturelles, du secours jusqu’au développement », A/60/227
- Rapport du Représentant du Secrétaire Général sur les Droits de l’Homme des Personnes Déplacées dans leur Propre Pays, E/CN.4/2006/71
- Engagements principaux pour les enfants (CCC)

Besoins du cluster pour répondre aux scénarios (ou niveau de préparation requis)
1. Disposer d’un mapping des services disponibles et des partenaires pouvant être mobilisés pour la réponse dans les urgences
2. Besoin d’outils d’évaluations des besoins en protection et de documentation des abus et violations commis dans le contexte d’urgence.
3. Besoin d’un système standard d’identification des personnes et des groupes vulnérables au niveau national pouvant être mis en œuvre au niveau
décentralisé
4. Avoir un système de recherche familiale pour retrouver les personnes disparues, en particulier les enfants particulièrement en cas de déplacement interne
soudain
5. Renforcer les acteurs de protection au niveau communautaire pour la mise en œuvre des activités de sensibilisation sur les risques accrus d'exploitation et
les abus sexuels dans le contexte d'urgence.
6. Avoir des mécanismes de réponse et des capacités de déploiement rapide des intervenants (travailleurs sociaux, personnels juridiques, médical etc.) sur
les zones affectées pour assurer une assistance rapide des groupes les plus vulnérables et les victimes de violence, d’abus et d’exploitation
7. Assurer les liens avec les autres secteurs/clusters
8. Disponibilité des ressources financières, ressources matérielles et humaines
9. Disponibilité des fournitures et du système logistique en place pour la distribution rapide
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

Nombre total de bénéficiaires à cibler Coûts des


Bénéficiaires assistés Besoins additionnels besoins
Membres Niveau/type de stocks actuels
selon la capacité disponible requis additionnels
($USD)

Assistance à 10 000 enfants de moins UNICEF / 8 à 10 000 enfants dans 25


25 kits Espaces Amis des Enfants
de 18 ans SPDTS Espaces Amis des Enfants

Défraiements des
ressources humaines à
Travailleurs sociaux au niveau
Surveillance de 40 000 enfants de UNICEF / 10 000 familles dont 40 000 mobiliser et
central et régional ; animateurs
moins de 18 ans SPDTS enfants éventuellement déplacer
communautaires
pour le suivi des
populations affectées
Défraiements des
Prise en charge médicale, juridique et UNFPA / Réseaux de protection de l’enfant,
Victime de violations et professionnels mobilisés
sociale des victimes d’abus et de PNUD / centres d’écoute, cliniques
d’abus pour le traitement et le
violences UNICEF juridiques et avocats
suivi des dossiers

Toute victime appartenant


Suivi psychosocial des victimes UNICEF / Travailleurs sociaux actifs dans le Mobilisation dans les
aux groupes les plus
d’abus de violence UNFPA pays zones affectées
vulnérables

Prise en charge des soins Besoin


Prise en charge de toute l’assistance
UNICEF / Stocks de médicaments et Toute victime appartenant de santé d’urgence non budgétisé
médicale des victimes parmi les
UNFPA / ressources des hôpitaux et aux groupes les plus gratuits, traitements de par le
groupes les plus vulnérables (voir
HI centres de santé vulnérables long terme dont les secteur
critères identifiés dans le document)
besoins en appareillage santé

Budgétisé
Assistance spécifiques pour les : kits PEP par NOMBRE de districts Toute victime de violence
sous le volet
victimes de violences sexuelles UNFPA affectés sexuelle
santé
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

Activités à entreprendre AVANT UNE URGENCE


9 Prévenir l’impact négatif des désastres sur les populations civiles, particulièrement l’accroissement
des risques sur les plus vulnérables en mobilisant les différents partenaires pour la mise en place de
mesure de prévention et d’assistance immédiate
Plaidoyer pour et supporter la mise en place de mesure de prévention des abus et l’exploitation sous
toutes ses formes par l’ensemble de la chaine d’assistance humanitaire (institutions étatiques,
Nations Unies, agences non gouvernementales)
Supporter la mobilisation des différents acteurs, dont les réseaux de protection de l’enfant, pour
l’identification des populations les plus vulnérables au niveau des fokontany en préparation à la
saison cyclonique
Contribuer au renforcement des capacités des structures étatiques et de la société civile pour
prévenir l’impact des désastres naturels sur les plus vulnérables
Préparer un mapping des organisations oeuvrant dans le secteur de la protection, dont les centres
d’hébergement pour personnes vulnérables (enfants, malades, personnes souffrant de handicaps,
etc…)
Particulièrement, mettre en place des mesures prévenant l’accroissement des violences basées sur
le genre en situation d’urgence et de post-urgence dont
- Les violences sexuelles pendant et immédiatement après la crise, notamment dans les sites
d’hébergement provisoire
- Les violences intrafamiliales dans les groupes vulnérabilisés par les catastrophes
- L’exploitation sexuelle en lien avec l’assistance humanitaire et l’accroissement de la
prostitution des groupes vulnérables

# Activités Responsable Echéance


Activités communes pour toutes les crises

1. Revue et finalisation du plan de contingence Cluster Protection 20 décembre

2. Intégrer les questions de protection dans les missions Cluster Protection


d’évaluation pour assurer la prise en compte des
besoins de protection et des problématiques liées au
genre et à l’enfance, particulièrement ceux des
personnes et groupes les plus vulnérables

3. Développement d’outils standards à utiliser pour les Cluster Protection 15 janvier


évaluations en protection 2011

4. Formation des membres de l’équipe mobilisable pour Cluster Protection 31 décembre


conduire les évaluations

5. Renforcer le leadership du BNGRC pour mobiliser et BNGRC / Cluster 15 décembre


coordonner les interventions des ministères Protection 2010
concernés sur les questions de protection

6. Mapping des partenaires mobilisables en cas Cluster Protection 31 décembre


d’urgence 2010

7. Constituer des stocks d’urgence pour la mise en UNICEF 15 décembre


place des Espaces Amis des Enfants

8. Constituer stock d urgence Kits PEP et kits « Dignité UNFPA 15 novembre


des femmes » 2010

9. Réaliser avec les partenaires un « check list » des 15 janvier


actions immédiates de protection (plan d’action) 2011

10. Développer et multiplier les outils d’évaluation Membres sous cluster Juin 2011
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

# Activités Responsable Echéance


(identifier les partenaires qui vont faire l’évaluation GBV
rapide, élaborer les TdR et un questionnaire
d’évaluation) (référence cluster santé)

11. Supporter l’identification des groupes et personnes MinPAS avec le soutien du


vulnérables par les DirPAS en collaborations avec les Cluster Protection dont
acteurs sociaux locaux et les fokontany UNICEF Gouvernance
ET ???

12. Renforcement de capacités des partenaires, agents


Décembre
de santé formés à la prise en charge en urgence des UNFPA / CRM
2010
victimes de GBV

13. Pré-positionner les outils et le matériel pour le


Membres sous cluster 31 janvier
plaidoyer et le matériel pour la prévention des abus
GBV 2011
sexuels et des exploitations

14. Support des travailleurs sociaux et des réseaux de UNICEF Gouvernance


protection dans les 7 régions dans les techniques de
recherche familiale / SPDTS

15. Renforcement de capacités des partenaires des UNICEF Gouvernance En cours / 31


réseaux de protection de l’enfant en réponse aux décembre
urgences 2011

16. Formation de points focaux sur les aspects relatifs au UNFPA 31 janvier
genre dans les différents clusters 2011

17. Renforcement de capacités en matière de soutien UNICEF et SPDTS /


psychosocial mobilisables notamment pour le suivi UNFPA
des enfants ne revenant pas à l’école, les victimes de
violences sexuelles et domestiques, personnes
traumatisées

18. Mobiliser les réseaux de jeunes pour la mise en UNICEF Jeune Février 2011
œuvre d’activités de prévention des actes de
délinquance pendant les urgences et les actes de
violences contre les enfants

19. Renforcement des capacités d’intervention d’urgence UNFPA Mars 2011


des personnels dans les Cliniques juridiques / centres
d’écoute

20. Assurer que les messages de prévention soient


diffusés au travers des média traditionnels et les
vecteurs de communications communautaires ; une
BNGRC (Section IEC)
attention particulière sera portée sur des messages
de non discrimination, de prévention de la séparation
des enfants et de prévention des actes de violence

21. Développement d’un plan global de mise en œuvre


de la Circulaire du Secrétaire Général contre
Cluster Protection En 2011
l’Exploitation Sexuelle pour les Nations Unies et
l’ensemble de ses partenaires

22. Mener des séances d’information auprès des équipes Cluster Protection / Sous En 2011
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

# Activités Responsable Echéance


humanitaire pour l’application de la « Bonne Cluster GBV
conduite » et la prévention de tout risque de violence
et d’exploitation sexuelle

23. Mise en place d’un système de signalement et de


UNFPA / Sous Cluster
références des cas de violences sexuelles dans les En 2011
GBV
zones à risque

Activités à entreprendre PENDANT et APRES LES CRISES

Activités Responsable Echéance


Evaluation rapide de la situation Membres du Cluster Au plus tard 3 jours
Protection après le passage de
l’aléa
Contact avec les partenaires opérationnels sur site Cluster Protection 1 à 7 jours après le
(dont UNFPA / passage de l’aléa
UNICEF)
Assurer que les messages de prévention, l’information sur
l’impact de la crise sur les services et la disponibilité de
l’assistance humanitaire soient diffusés au travers des
média traditionnels et les vecteurs de communications
BNGRC (Section
communautaires ; une attention particulière sera portée
Communication)
sur des messages de non discrimination, de prévention
de la séparation des enfants et de prévention des actes
de violence

Disposer des premières informations sur les dégâts dans Cluster Protection 3 jours après le
les 72 heures (évaluation rapide) (lien avec évaluation avec le MinPAS et le passage de l’aléa
rapide multisectorielle) BNGRC
Tenir une réunion spéciale pour l’organisation de la Membres du Cluster 3 jours après le début
réponse Protection de l’urgence
En fonction des résultats de l’évaluation rapide, organiser Membres du Cluster 1 à 7 jours après le
la réponse avec les partenaires opérationnels dont ceux Protection début de l’urgence
du sous cluster GBV et du sous cluster Protection de
l’Enfant
Planifier l’organisation des actions au niveau terrain avec Cluster Protection A partir du 2ème jour
les partenaires institutionnels, dont le MinPAS et le avec le MinPAS et le jusqu’à la huitième
BNGRC BNGRC en lien avec semaine
les communes ou
districts concernés
Assurer la mise à l’abri des personnes les plus Responsables des 1 à 7 jours après le
vulnérables, dans le respect de l’intimité et avec des abris (Communes, passage de l’aléa
espaces particuliers pour les femmes et jeunes filles BMH, BNGRC si
isolées opérationnel)
Déployer du personnel spécialisé dans les zones MinPAS / Cluster Maximum A partir de 7
affectées Protection jours l’aléa
Activation du système de signalement et de références Partenaires
des cas de violences sexuelles opérationnels UNFPA
Mettre à disposition des espaces pour les Espaces Amis Communes, FKT Maximum A partir de 7
des Enfants/ « sahan’ny ankizy » dans les zones touchés jours l’aléa
affectées
Assainir et mettre aux normes les espaces rendus UNICEF gouvernance Au fur et a mesure de
disponibles et WASH + la mise à disposition
communauté
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

Activités Responsable Echéance


Former des volontaires pour les Espaces Amis des UNICEF / SPDTS Au fur et a mesure de
Enfants / « sahan’ny Ankizy » la mise à disposition
Mettre à disponibilité les kits Espaces Amis des Enfants UNICEF A l’ouverture des
espaces
Organiser les activités récréatives pour les enfants Volontaires et
partenaires
Assurer le soutien psycho - social pour les personnes les Travailleurs sociaux
plus affectées et les enfants dans les « sahan’ny Ankizy »
Mettre en place un mécanisme de dépistage et de prise DirPAS + travailleurs Tout au long de la
en charge des cas de maltraitance, d’abus et de violations sociaux + volontaires réponse
des Sahan n'y ankizy/
réseaux de protection
Mettre en place les mécanismes de recherche des UNICEF et travailleurs Le plus rapidement
enfants disparus, égarés ou séparés et réunification sociaux, PMPM possible
familiale
Mettre en place un mécanisme de suivi des enfants ne UNICEF et travailleurs Dès la réouverture des
revenant pas à l’école sociaux, PMPM écoles (permanentes
ou temporaires)
Mobiliser les cliniques juridiques ou centres d’écoute pour Cluster Protection Dès le début de
le suivi et documentation des violations droits humains ; dont UNFPA et PNUD l’urgence
identifier un mécanisme alternatif dans les zones
dépourvues de ce type de structure
Informer les populations sur l’existence de service de
réclamation accessible pour les personnes victimes
d’abus et de violations de leurs droits
Assurer un suivi des pratiques discriminatoires dans
l’accès à l’assistance d’urgence et de reconstruction
Supporter la diffusion de messages appropriés sur
l’assistance humanitaire d’urgence et de reconstruction
Mettre en place un mécanisme de suivi et d’évaluation Cluster Protection Immédiatement
des activités réalisées, y compris les activités des autres
secteurs qui ont un lien avec la protection.
Faire un rapport d’évaluation sur les besoins identifiés et Cluster Protection Un mois après le début
les réponses mises en œuvre de l’urgence

PARTICIPATION AUX ÉVALUATIONS

Type d’évaluation Membres participants Quel Outil ? Qui rapporte ?


Chef de file de
Evaluation Rapide Mutlisectorielle Membres de l’équipe Fiche d’ERM
la mission
(ERM) Protection préidentifiés
d’évaluation
Evaluation sectorielle
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

PRÉ-REQUIS

Personnel requis Equipement ou intrants requis


Besoins Coût Disponible Coût stock
Activités Coût
Désignation Quantité Désignation additionnels additionnel en stock disponible
($USD)
(quantité) ($USD) (quantité) ($USD)
Gestionnaire du programme de UNFPA 50,000
crise pour le soutien des consultant
1
interventions sur les zones extérieur
touchées
Elaboration Coordination et consultant
1
suivi de la réponse extérieur
25 kits 25 120 000
Volontaires des
communautaires
Espaces Amis des Enfants
et des réseaux
de protection
100 pour les 3 4 par espace 10 000 Aménageme 50 000
premiers mois nts divers et
achats
locaux
Travailleurs 24 ,000 Elaboration 10 000
sociaux + En fonction de la et
autorités locales gravité de la crise multiplication
Soutien psycho social 8,000 par mois de tous les
et de l étendue
pour trois mois géographique supports
De 10 à 30 nécessaires

Travailleurs 9,000
sociaux +
Idem
Réunification familiale autorités locales
De 5 à 10
3000 par mois
pour trois mois
Prévenir, identifier, surveiller, Travailleurs
sociaux + Mobilisation d un
dénoncer et documenter tous
autorités locales maximum d
les cas de mauvais traitements,
acteurs
de violence et d’exploitation
Capacity building Volontaires et 10 000
partenaires
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

Personnel requis Equipement ou intrants requis


Besoins Coût Disponible Coût stock
Activités Coût
Désignation Quantité Désignation additionnels additionnel en stock disponible
($USD)
(quantité) ($USD) (quantité) ($USD)
Total besoins Cyclone

MEMBRES ET 3W

Point focal
Partenaires Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
Lead

Kristine Peduto 033 23 42 613 kristine_peduto@hotmail.com


PROCAP National

Unicef Gouvernance Elsa Laurin 033 34 42 616 elaurin@unicef.org National


PNUD DDH Axel Etoundi 033 15 102 12
National
UNFPA Tolotra 032 43 321 11 andriamanana@unfpa.org
National
Andriamanana
OCHA Rija Rakotoson 032 05 076 93 rakotoson@un.org
National
BCR / ER Christophe 033 15 008 55 christophe.legrand@undp.org
National
Legrand
BCR / Com Edvige 033 11 066 96
National
Unicef Urgence Dominic dstolarow@unicef.org
National
Techniques Equipe humanitaire

Stolarow 033 40 41 122


Unicef Protection de Michaela 033 08 207 15 dstolarow@unicef.org
National
l’enfant Urgence
CICR Olivier Jenard 033 07 30 311 ojenard@icrc.org
National
HCDH Marco Kalbush 00277 987 666 mkalbush@ohchr.org
National
802
Jeannoda 032 07 596 09 norotiana.jeannoda@yahoo.fr Soutien des populations Analamanga, Atsinanana
Partenaires

Syndicat des
Norotiana vulnérables dont les Boeny, Anosy
Professionnels
femmes et les enfants Haute Matsiatra
diplômés en Travail
Diana, Atsimo Andrefana
Social (SPDTS)
Betsiboka, Sofia
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

Point focal
Partenaires Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
Sava, Androy

Menja 033 14 594 18 sage@blueline.mg Protection des enfants


et des personnes régions Diana, Sava, Boina,
SAGE
vulnérables, réinsertion, Menabe
environnement
Tantely 033 04 293 78 ratalha@yahoo.fr Prise en charge et
AMU accompagnement des
enfants et des femmes
Mme Monique 033 08 411 77 justicetpaix@yahoo.fr Droits humains,
Justice et Paix National
RAKOTOVAO
Cliniques juridiques
INSERER LES DETAILS
(soutien PNUD)
Centres d’écoute
INSERER LES DETAILS
(soutien UNFPA)
Ps Lucien 034 04 038 58 lucran61@yahoo.fr Actions de prévention
Regions Sava, Analanjirofo,
RANDRIANARI avec le mouvement
SAMPATI Atsinanana, Atsimo Atsinanana,
ZAY scout protestant a
Ihorombe,
Madagascar
July 033 12 286 21 manaode.tana@netclub.mg Prise en charge,
RAHARINIAINA protection et
amélioration des
conditions de vie des
ONG ManaoDE enfants en situation Antananarivo, Toamasina
difficile, dont la
scolarisation des
enfants des rues et des
quartiers défavorisés
Miarintsoa 032 02 229 82 ongmanda@gmail.com Centre d’accueil de nuit
ONG Manda / RAZANAKINIAI 020 26 772 30 pour les enfants des
Antananarivo
PFSCE NA rues

Lutte contre
groupedeveloppement@blueli l'exploitation sexuelle
ONG Groupe Fabiene 22 613 98 Antananarivo, Nosy Be
ne.mg des enfants
développement ARNOULD 032 503 97 47 Mahajanga
Réinsertion de jeunes
prostituées
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

Point focal
Partenaires Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
Dr Mathilde
ONG SOS Victimes mrabary@yahoo.fr Centre d'écoute, de
RABARY 032 02 419 01 Chefs lieu des régions
du non droit conseils et d'action
Maitre Maria acatmadagascar@yahoo.fr Lutte contre les Tana, Mahajanga,
ONG ACAT 033 12 118 77
RAHARINARIV violations des droits de Sambava, Toliara,
Madagascar
ONIRINA l’homme Manakara, Toamasina
Scolarisation des
Villages d'Enfants de Mme Jeanne 033 11 578 48
enfants démunis et Antananarivo et régions
Madagascar RAVAOARISOA 06 60 63 18 59
soutien familial
Handicap Suivi des personnes
International souffrant de handicap
RALAITAFIKA 032 04 069 04 ralaitafikahanitra@yahoo.fr Suivi des enfants des
Association Lakana Antananarivo
HANITRA 020 24 554 15 rues
Réseau de protection
Dr Aristide et Dr celltaiza@yahoo.fr Promotion et protection
des enfants Antananarivo
Paul des enfants
Tana TAIZA
Identification des
Ministère de la
personnes et groupes
Population et des National
vulnérables, facilitation
Affaires Sociales
de leur prise en charge
Analamanga, Haute Matsiatra,
Jerry Dominique Vakinankaratra, Atsimo
PACTE Ministère du pactemada@yahoo.fr
Gouvernement

RATSIMANDRE 034 04 185 71 ?? Andrefana,


Travail
SY Anosy, Atsynanana,
Alaotra Mangoro, Diana.

Ltn Aritiana Aritina23@yahoo.fr


CPC 032 04 645 57 22 régions
Fabien Faly

DPMPM / Police Robert Gaston


032 46 386 33 National
nationale VELONSTARA
PLAN SECTORIEL PROTECTION _ Madagascar 2010-11

Point focal
Partenaires Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
A Véronique
Ministère de la v.rabodoniaina@yahoo.fr
RABODONIAIN 033 117 30 78 National
Justice

M. Francia
Action sociale dans la
Tolotra Commune Urbaine
CUA/BMH 033 12 642 41 commune urbaine
Nomenjanahary Antananarivo
d'Antananarivo
BNGRC Gestion des Risques et
M. Raymond 034 05 480 02 /
Secrétaire Exécutif Catastrophes, Point National
Andriatahina 034 05 580 04
Adjoint Focal Secteur Protection
PLAN SECTORIEL Agriculture et Sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011

Annexe 3h. Plan de Réponse Sectoriel


Groupe Sectoriel Agriculture et SECURITE ALIMENTAIRE

1. OBJECTIFS

Objectifs généraux
o Relancer l'Agriculture (Agriculture, Elevage, Pêche, Infrastructures Agricoles) et ;

o Réhabiliter les infrastructures rurales favorisant l'accès à la sécurité alimentaire;

o Eviter une détérioration de la situation de sécurité alimentaire de la population

Objectifs opérationnels

o Rétablir les réseaux des aménagements hydro agricoles, en priorisant les réseaux
traditionnels endommagés (barrages et canaux en terre, siphon en bois, etc.)
o Rétablir les principales pistes rurales d’approvisionnement des marchés pour la reprise
des circuits des produits agricoles, essentiellement de rente (litchi, banane, vanille,
poivre et café)
o Rétablir les capacités matérielles de production pour la saison suivante (semences,
intrants, petit matériels agricoles)
o Rétablir les étangs de pisciculture ; disponibilité d’alevins et équipements de pêche
o Rétablir le cheptel de base (ovins, caprins, bovins, porcins) et du petit élevage (volailles,
petits mammifères, apiculture)
o Faire une enquête sur la production agricoles et un diagnostic sur la sécurité alimentaire
afin de prévoir une éventuelle crise ou difficulté alimentaire dans les prochains mois
o Surveiller la sécurité alimentaire à travers une évaluation rapide initiale de la sécurité
alimentaire.
o Répondre aux besoins alimentaires immédiats des ménages ayant perdu leurs moyens
d’accès à la nourriture

2. PRESUPPOSES POUR LA PLANIFICATION

1
PLAN SECTORIEL Agriculture et sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011

Hypothèse de planification (Population Acteurs


Eléments déclencheurs Conséquences humanitaires Contraintes/lacunes
affectée/localisation, dégâts matériels, etc) disponibles
National Conséquences humanitaires Dégâts humains :
9 Augmentation de la mortalité et de la 9 600.000 personnes affectées dont 60.000 ont 9 MinAgri
9 Capacité locale et nationale
morbidité. besoin d’assistance immédiate (soit 12 000 9 FAO
9 Présence d’un cyclone à partir de catégorie 2 affaiblie en termes de
9 Augmentation de la vulnérabilité des ménages). 9 PAM
(vitesse de vente > 154 km/h), l’équivalent du collecte et transmission
populations dans les zones affectées 9 CRS
cyclone tropical, dans les 100 km au large des d’information (remplacement
9 Inaccessibilité des services de base Dégâts matériaux 9 CARE
côtes de Madagascar, en s’y approchant. de la majorité des autorités
(eau potable, nourriture, abris, 9 30 – 40 % des rizières sont inondées 9 ADRA
décentralisées, budget de
éducation, santé) 9 15% des rizières ensablés 9 RTM
fonctionnement limité, etc)
9 Dégradation des moyens économiques 9 60% des fruits des cultures de cueillette (fruit à 9 GRET
et sociaux de la population locale : route, pain, banane, Ampaly) sont emportés par le vent 9 CRM
piste, ponts, écoles, centres de santé 9 40% des autres cultures vivrières sont détruites
9 Inondation et ensablement des terrains (manioc, maïs, patate douce) 9 Accessibilité aux zones
agricoles 9 30% des cultures de rente pérenne sont affectées
9 Destruction des champs de cultures détruites
(vivrières et de rente) 9 30% des réseaux hydro-agricoles traditionnels
9 Destruction des stocks vivriers et sont endommagés (canal, drain, barrage, etc)
d’intrants agricoles 9 5% du cheptel animal sont disparus ou morts.
9 Inondation des grandes 9 10% des paysans de la côte pratique la pêche
agglomérations (exemple : plaine maritime comme activité principale ou
d’Antananarivo, et les agglomérations du secondaire, et 20% du matériel de pêche sont
versant ouest du Lac Alaotra), entraînant disparus ou endommagés (pirogues, filets, etc)
plusieurs milliers des gens sans abri. 9 80% des étangs sont affectes (ou rizière avec
9 Augmentation de la violation des droits rizipisciculture)
humains 9 20% des pistes rurales reliant les différents
9 Perte de cheptel animal marchés pour l’acheminement des produits
9 Problèmes de santé animale agricoles présentent des points de coupure
9 90 % des stocks de semences et d’intrants des
ménages affectées sont détruits (riz, maïs,
Besoins (non quantifiés) haricot, cultures maraîchères)
o Sanction du gouvernement contre les Localisation (régions concernées)
spéculations des marchands. 9 13 régions de la côte Est et la partie Nord-est +
o Distribution alimentaire gratuite ciblée ; plaine d’Antananarivo
o Reconstitution des moyens de Evolution temporelle
subsistance (bétail, semences, 9 De Déc 09 à Mai 2010

Cas de la plaine d’Antananarivo et de l’Aloatra Cas de la plaine d’Antananarivo Cas de la plaine d’Antananarivo Cas de la Cas de la plaine d’Antananarivo
9 Présence d’un cyclone à partir de catégorie 4 9 Déplacement de 9.000 personnes vivant de plaine 9 Capacité locale et nationale
(vitesse de vente > 210 km/h), l’équivalent du 9 Destruction des champs de cultures – l’agriculture urbaine d’Antananarivo affaiblie en termes de
cyclone tropicale intense, qui traverse la bande agriculture urbaine (vivrières et de 9 30 – 40 % des champs de cultures (riziculture, 9 MinAgri collecte et transmission
centrale de Madagascar. rente) cultures vivrières) inondées ou détruites 9 FAO d’information (remplacement
9 Présence de plus de 2 cyclones successifs en 9 Augmentation du risque épidémique de 9 PAM de la majorité des autorités
espace de quelques jours, qui traversent la bande choléra, rougeole, maladies 9 CRS décentralisées, budget de
centrale de Madagascar 9 Déplacement temporaire de la 9 CARE fonctionnement limité, etc)
9 Positionnement de la zone de convergence population 9 ADRA
intertropical (ZCIT) pendant plus de 10 jours Inaccessibilité aux services sociaux de base 9 RTM
9 Atteinte du seuil d’alerte de l’APIPA 9 GRET
9 CRM

2
PLAN SECTORIEL Agriculture et sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011

3. ESTIMATION DES BESOINS POUR LE SECTEUR

3.1. Standard minimum

Dans l’établissement des standards, chacun des intervenants du secteur s’est assuré de la prise en
compte des principes généraux du projet Sphère, assurant ainsi la compréhension des différents
besoins, vulnérabilités, intérêts, capacités et stratégies d’adaptation des hommes et des femmes et des
différents effets de la catastrophe sur les populations affectés.

a. Standard pour le calcul des besoins

Les superficies suivantes constituent le standard minimum en agriculture pour un ménage


agricole, permettant de lui satisfaire ces besoins alimentaires après le passage de la catastrophe.

Quantité de Densité Producti


Rendeme
Spéculati Superfic semence de on
nt moyen
on ie (ha) nécessaire semis estimée
(kg/ha)
(Kg) (kg /ha) (Kg)
Riz 0,15 4,5 30 1200 180
Haricot 0,04 3 75 1000 40
Maïs 0,15 3 20 700 105
5g par
Potagère 0,025 spéculation - 170 4,25

b. Détail sur les cultures potagères

Densité Product
Quantité de Rendeme
Spéculati Superfic de ion
semence nt moyen
on ie (are) semis estimée
nécessaire (g) (kg/are)
(g/are) (Kg)
Pomme
0,25 4000
de terre
Carotte 0,25 7,5 30 200 50
Choux
0,25 2 8 200 50
pommé
Choux
0,25 2 8 150 37,5
fleur
Aubergine 0,25 1 4 200 50
Petsai 0,25 2 8 200 50
Poireau 0,25 3,75 15 200 50
Poivron 0,25 2 8 200 50
Salade/La
0,25 1,25 5 70 17,5
itue
Tomate 0,25 0,5 2 150 37,5
Oignon 0,25 12,5 50 200 50

Pour une superficie totale de 136,5 ares, les paysans peuvent cultiver des plantes sources
d’énergie (riz, maïs), de protéines (haricot) et d’oligo-éléments (potagers) pouvant éviter une éventuelle
crise de malnutrition après le passage du désastre. Toutes ces plantes sont de cycle court allant de 2 à 4
mois.

Pour une famille composée de 6 personnes, la production en riz est suffisante pour 3 mois et
celle en maïs pour 2 mois. Elles assurent donc au total une d’autosuffisance alimentaire de 5 mois.
Toutefois, les paysans peuvent commencer déjà à reconstituer leurs cultures en plantes à tubercules
comme la patate douce qui est aussi de cycle moyen, en utilisant les boutures déjà existantes sur place.
Environ 45 kg de légumes par famille pourraient être produites sur une parcelle de 2,5 ares.

Selon les tableaux ci-dessus, le paquet minimum par famille est composé de :
- semence de riz : 4,5Kg, ce qui donne une dose de 20 kg/ha

3
PLAN SECTORIEL Agriculture et sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011
- semence de haricot : 3Kg, ce qui donne une dose de 75 kg/ha
- semence de maïs : 3Kg, ce qui donne une dose de 20 kg/ha
- et semence de cultures potagères : 5g par spéculation, et pour 3 spéculations par ménage, soit
au total 15g de ménage.

c. Poids volumique des semences

Semences Poids volumique Observations


Riz 1 tonne par 2,5m3 C’est le volume total occupé sans tenir
3
Maïs 1 tonne par 3,0m compte des aérations et des allées lors
Haricot 1 tonne par 2,5m
3 du stockage
3
Potagères 1 tonne par 20m Poids volumique avec emballage

d. Curage des canaux/drains

Le rendement en VCT d’une personne par jour est de 15 mètres linéaire. L'effectif des
bénéficieras est constitue de 40% du sexe masculin et 60% du sexe opposé)

e. Ouverture des pistes rurales, traitement des points de coupure (éboulement, ponts en bois, etc.)
Le rendement d’une personne (homme ou femme) par jour est de 3 mètres linéaires.

A. Activités en Agriculture

Les activités sont donc constituées par les six composantes suivantes :
1. Fourniture en semences de riz, maïs, haricot, pomme de terre (pour la Région d'Analamanga) et
de maraîchage. Pour le manioc, les expériences passées ont montré que les gens n’ont pas
besoin de boutures, ils peuvent toujours se servir des restes de boutures locales.
2. Réhabilitation post-catastrophe : curage des canaux d’irrigation et de drainage par VCT et/ou
Argent Contre Travail (ACT)
3. Ouverture des pistes rurales utilisées pour l’approvisionnement des marchés en produits
agricoles, par VCT et/ou ACT)
4. Approvisionnement en alevins
5. Remplacement des pirogues, des filets et accessoires et ;
6. Remplacement petit matériel agricole

Les calculs détaillés sont portés comme suivant :

Semences
Toutes les superficies totales sont issues des chiffres officiels du dernier recensement agricole en
2005, mené par le MAEP. Le calcul se limite aux 12 régions concernées cités et retenus pour le
scénario

Superficie Superficie Dose semences Besoins en


Culture % perte
totale (ha) perte (ha) par ha semences (t)
Riz 791 021 30-40% 276 857 20 kg/ha 5 537
Haricot 24 195 40% 9 678 75 kg/ha 725
Maïs 94 234 40% 37 694 20 kg/ha 753

Pour les cultures maraîchères, en général ces cultures ne subissent pas de pertes, car soient
elles ne sont pratiquées que très peu dans les régions concernées, soit elles se trouvent sur des endroits
non vulnérables aux inondations. L’intervention ne consiste pas donc à compenser les pertes, qui
n’existent pas évidemment, mais plutôt à approvisionner les ménages affectés en semences potagères
qui vont leur permettre pour les prochains mois à la fois à satisfaire les besoins en oligo-éléments
(Sécurité alimentaire) et surtout à améliorer la trésorerie des ménages dans un court laps de temps.

Quantité de semences Estimation es


40% des ménages Besoins en
Culture nécessaires par ménages
concernés semences (tonne)
ménage (g) agricoles
Potagères 15 1 948 121 779 248 11.6

4
PLAN SECTORIEL Agriculture et sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011

B. Activités de Distribution Générale de vivres et de Vivres-Contre-Travail (ou Argent-Contre-


Travail)

a, Besoins correspondant à la distribution générale de vivres

Distribution ciblée ou distribution générale de ration familiale composée de 450 g de céréales, 100 g de
légumineuse et 35 g d’huile par personne par jour pendant une durée minimum de 15 jours,
préférablement 4 semaines.

b, Besoins correspondant à la réhabilitation des réseaux hydro-agricoles traditionnels

La superficie totale où des réseaux hydro-agricoles traditionnels sont supposés existants a été
prise toujours à partir du dernier recensement agricole

Longueur Rendement Nombre


Superficie Longueur
moyenne % des Longueur moyen par d’homme
riz totale des
des canaux des canaux personne jours
irriguée canaux
canaux/ha ensablés à curer (km) par jour nécessaires
(ha) (km)
(m) (m)
568 099 200 113 620 30% 34 085 1.5 22 724 000

Avec 2kg de riz blanc et 300g de légume sec par homme-jour, les besoins s’élèvent donc à :

Vivres Ration journalière Besoins totaux en vivres (tonne)


Riz blanc 2kg/hj 45 448
Légume sec 0,3kg/hj 6 817

c. Besoins correspondants à l’ouverture des pistes

Longueur des points Rendement moyen par personne Nombre d’homme


noirs à traiter (km) par jour (m) jours nécessaires
520 3 173 330

L’estimation de cette longueur se base sur l’hypothèse suivante : 65 districts concernés, les
expériences passées ont montré 40km en moyenne de longueur totale de piste ayant présenté des points
noirs par district. Soit donc 2 600 km de pistes coupées, et avec la présupposée de 20% de tronçons
représentant des points noirs, on retrouve 520 km de longueur à traiter.
Avec 2kg de riz blanc et 300g de légume sec par homme-jour, le besoin s’élève pour les activités
de VCT de réhabilitation des pistes :

Type de Besoins en
Quantité/jour
ration vivres (t)
Riz blanc 2 kg/hj 350
Légume sec 0,3 kg/hj 52

C. Fourniture d'alevins et de matériel de pêche

a. Alevins

Besoin en
Nombre total d’alevins Eleveurs % perte
alevins
135 994 9 651 80% 108 795

b. Filets et accessoires (pêche maritime)

Pourcentage
Nombre total de filets Besoin
de perte
Filet senne : 15 394 20% 3 788

5
PLAN SECTORIEL Agriculture et sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011

D. Récapitulation des besoins

A priori, aucun stock d’intrants (semences) et de matériel de pêche n’est disponible. Pour les stocks
de vivres, ils existent mais leur destination finale est orientée aux sinistrés regroupés dans des sites.
C’est à dire que les autres secteurs (nutrition, etc.) vont les prendre en charge.

Tableau 1. Récapitulation du Besoin en Intrants


Stock de
Organisme Lieu de
Type de besoins Unité Besoin total contingence
détenteur stockage
disponible
Semences de riz Tonne 5 537 (0)
Semences de maïs Tonne 753 (0)
Semences de haricot Tonne 725 (0)
Semences potagères Tonne 11.6 (0)
Semences pomme de Tonne
terre
Semences Sorgho Tonne
Vivre : riz blanc Tonne 45 798 (0)
Vivre : légumes secs Tonne 6 869 (0)
Alevins Tête 108 795 (0)
Filet senne pièce 3 788 (0)

3.2. Besoins du Groupe sectoriel pour répondre aux scénarios


Nombre total de
Coûts des
bénéficiaires à cibler Besoins
Niveau/type de stocks Bénéficiaires assistés besoins
(selon les Membres additionnels
actuels selon la capacité disponible additionnels
HYPOTHESES DE requis
($USD)
PLANIFICATION)
1 400 MT de vivres pré 80 000 individus recevant une
Assurer les besoins
positionnés dans les zones ration de distribution générale
alimentaires de base à
à risque pour les activités de ciblée pendant 4 semaines
290 000 individus
secours
pendant 1 mois puis
PAM 6 840MT 6 300 000
pour 120 000 individus
22 MT de biscuits à haute 44 000 individus recevant une
(24 000 ménages)
valeur énergétique ration de biscuits énergétiques
pendant 3 mois de
pendant 5jours
réhabilitation
Assurer la relance du Maraichage 264
secteur agricole sachets + Riz
46MT +maïs 78MT
+ haricots 427MT +
24 MT riz (manakara) + manioc (2200000
potentiel de 150MT de boutures) + patates
44,000 HH
FAO semence de riz + maïs10 douces (2200000 400,000
MT + 13MTd’haricot +15000 lianes) + 88000
sachet pour Antalaha unités
d’outillages+440MT
d’autres intrants

3.3. Activités à entreprendre AVANT LE CYCLONE ET L’INONDATION

# Activités Responsable Echéance


Activités communes pour toutes les crises
1. Appui aux sites sentinelles dans les grandes villes PAM Continu
2. Identification des facilités de stockage disponibles et capacités Tous les
membres
3. Vérification de la situation de la disponibilité de semences FAO
4. Mise à jour des listes des fournisseurs des matériels et outillages
agricoles
5 Identification des facilités de stockage disponibles et capacités Tous les Dec 2010

6
PLAN SECTORIEL Agriculture et sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011

# Activités Responsable Echéance


membres
6. Evaluation des capacités d’intervention locale de chaque Tous les Oct-Nov 2010
partenaire : en matière de distribution des vivres, des semences, de membres
suivi/encadrement.
7. Mise à jour des listes des fournisseurs de semences, des vivres, FAO Dec 2010
alevins
(contact, disponibilité et lieu, prix actuel, etc.)
8. Préparation des missions d’évaluation (constitution des fiches Tous les Nov 2010
d’enquête, des équipes nominales) pour les évaluations membres
approfondies, enquête sécurité alimentaire et enquête de
diagnostic de production
9. Pré-positionnement des vivres et non-vivres dans les zones à PAM, FAO Dec 2010
risque

3.4. Activités à entreprendre PENDANT et APRES LE CYCLONE ET L’INONDATION

# Activités Responsable Echéance


1. Participation à la mission de survol Selon nécessité, juste après
l’aléa quand les conditions
sont favorables
2. Identification des zones ayant besoin d’une Tous les Après évaluation des
évaluation rapide membres données/informations
primaires reçues
3. Evaluation rapide et enquête sur la sécurité Tous les Selon nécessité. Après
alimentaire membres récession des eaux (quand
la situation se stabilise)
4. Rapport de recommandation sur les interventions FAO/PAM 15 jours après l’aléas
immédiates, sur la relance agricole à court terme, et
sur les interventions à long terme (réhabilitation des
infrastructures en dur)
5 Distribution sur la base du pré-positionnement et la Tous les
répartition entre les acteurs membres
6 Suivi / encadrement des actions menées auprès des Tous les
bénéficiaires membres
7 Enquête de diagnostic de production et FAO/PAM Au moment de la récolte
éventuellement enquête d’évaluation approfondie (riz surtout)

3.5. Participation aux évaluations


Type d’évaluation Membres participants Quel Outil ? Qui rapporte ?
Fiche
Evaluation Rapide
PAM, FAO, CARITAS, CARE, conjointe PAM/FAO/CARE
Multisectorielle (ERM)
CRS, ADRA d’ERM

Autre évaluation conjointe PAM, FAO, MCRAM UNICEF

Evaluation sectorielle :
Evaluation de la situation Fiche
PAM, FAO, CARITAS, CARE,
alimentaire en situation spécifique PAM/FAO
CRS, ADRA
d’urgence (EFSA) EFSA
Diagnostic des Récoltes Fiche de
PAM, FAO, CARITAS, CARE,
diagnostic de PAM/FAO
CRS, ADRA, RTM
récolte

7
PLAN SECTORIEL Agriculture et sécurité alimentaire_ Madagascar 2010-2011

4. PRE-REQUIS
Personnel requis Equipement ou intrants requis
Besoins Coût Disponible Coût stock
Activités
Désignation Quantité Coût ($USD) Désignation additionnels additionnel en stock disponible
(quantité) ($USD) (quantité) ($USD)
Distribution familiale Ressources 100 144,000 Vivres PAM 3,540MT 3,800,000 1400 MT 1,065,000
ciblée DCF internes et
externes Biscuits HEB - 22 MT 38,000
Réhabilitation Ressources 60 90,000 Semences et intrants 80 000
internes et agricoles
externes
Vivres (VCT) PAM 3,300 MT 2,500,000
Total 160 234,000 6,380,000 1,103,000

D. MEMBRES ET 3W
Point focal
Qui ? Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
MinAgri Randriana Victor 033 11 272 87 - -

Ralph Andrianiaina 22 416 41 cneagr@cneagr.mg - Evaluation des dégâts par les DRDR : sur les cultures et les infrastructures agricoles
MinAgri GENIE RAZAFINJATO - Identification des intrants nécessaires
22 régions
RURAL - Distribution des semences et des outils agricoles selon leur disponibilité
- Encadrement technique : cultures et infrastructures
Mamisoa Rapanoelina 22 361 50 ucs@fid.mg - Reconstruction ou réhabilitation d’infrastructures sociales (sanitaires ou scolaire), de
032 07 233 30 déblocage ou productives, dans le cadre de réponses aux chocs ou de la décentralisation
FID - Renforcement de capacité 22 régions
Achille Razakatoanina 0 32 02 277 11 rfdc@fid.mg - Travaux HIMO contre cash en protection sociale dans le cadre de réponses aux chocs
- L’évaluation et la surveillance des dégâts subis par les récoltes.
FAO Louis Muhigirwa 032 71 008 06 Louis.muhigirwa@fao.org - La mobilisation et la coordination du soutien des donateurs pour la relance agricole. 22 régions
- La coordination des activités agricoles
- Evaluation et analyse de vulnérabilité
Maherisoa.Rakotonirainy
Maherisoa Rakotonirany 032 07 136 92 - VCT : ration de protection de semences, réhabilitation des réseaux hydro agricoles
PAM @wfp.org 22 régions
Nicolas Babu 03 207 137 27 traditionnels, réhabilitation de pistes rurales
Nicolas. Babu@wfp.org
- Enquête, évaluation et analyse des données après les aléas
CARITAS 22 271 78 - Distribution des semences, couplée à la distribution alimentaire (cf. Nutrition)
BODOSOA Lakermance caritasm@moov.mg 22 régions
032 04 148 33
CRS -
ADRA -
RTM -
CARE Didier Young 032 07 81046 didier@car.mg -
Ranaivojaona Riri 033 12 422 84 sranaivojaona@usaid.gov - Participation à des missions d’évaluation
USAID .mg - Requête de financement

8
PLAN SECTORIEL NUTRITION _ Madagascar 2009/2010

Annexe 3d. Plan de Réponse Sectorielle


Groupe Sectoriel NUTRITION

1. OBJECTIFS

Objectifs généraux
Eviter une détérioration de l’état nutritionnel des populations affectées

Objectifs opérationnels

• Conduire une évaluation rapide pour estimer la sécurité alimentaire des ménages et l’état
nutritionnel des enfants de moins e 5 ans
• Répondre aux besoins alimentaires immédiats des ménages ayant perdu leurs moyens
d’accès à la nourriture
• Mettre en place ou renforcer les services de dépistage et prise en charge de la malnutrition
acute
• Quantifier à travers enquêtes quantitatives l’état nutritionnel des enfants de moins de 5 ans
• Organiser et mettre en œuvre distribution des aliments (farines) enrichis pour les femmes
enceintes et allaitantes et les enfants en Malnutrition Modérée
• Equiper les centres de santé, en personnel formé, aliment thérapeutique, et médicaments
pour la prise en charge de la malnutrition aigue sévère

2. PRESUPPOSES POUR LA PLANIFICATION


PLAN SECTORIEL NUTRITION _ Madagascar 2009/2010

Hypothèse de planification (Population


Contingence Eléments déclencheurs Conséquences humanitaires affectée/localisation, dégâts matériels, Acteurs disponibles Contraintes/lacunes
etc)
Conséquences humanitaires Dégâts humains :
o Augmentation de la morbidité et o 80.000 enfants 6-59 mois et 27 000
o Accessibilité aux
mortalité parmi les groupes à femmes enceintes et allaitantes o Ministère de la
National zones affectées
risque : enfants <5 ans, femmes o 8.000 enfants <5 ans en Santé
enceintes et allaitantes malnutrition modérée à o ONN o Accessibilité des
Pertes de cultures, terrains supplémenter o PAM bénéficiaires aux
cultivables et bétails o 2.000 <5 ans en malnutrition acute o UNICEF
centres sanitaires
sévère à prendre en charge o NGO
Besoins (non quantifiés) o Disponibilité staff
Epidémie de maladies o Médicaments, aliments formé
diarrhéiques thérapeutiques, et de
o Disponibilité
supplémentation, Dégâts matériaux
o Personnel de santé à former et immédiate du
o –Destruction des centres sanitaires
Diminution de l’accès aux recycler stock
de base : centre de santé et
services de santé o Distribution alimentaire ciblée ; hôpitaux
o Perte de stock des aliments
Cyclone et
thérapeutiques, médicaments et
inondation matériel thérapeutique au niveau
des centres de santé de base---

Localisation (régions concernées)


o Nord-est,
o Nord
o Nord-ouest----

Evolution temporelle
o 3 mois-
PLAN SECTORIEL NUTRITION _ Madagascar 2009/2010

3. ESTIMATION DES BESOINS POUR LE SECTEUR

3.1. Standard minimum

3.2. Besoins du Groupe Sectoriel pour répondre aux scénarios (ou niveau de préparation requis)

Nombre total de
Coûts des
bénéficiaires à cibler
Bénéficiaires assistés besoins
Contingence (selon les Membres Niveau/type de stocks actuels Besoins additionnels requis
selon la capacité disponible additionnels
HYPOTHESES DE
($USD)
PLANIFICATION)
o Assurer les o Equipements anthropométriques et staff o 27.000 enfants 6-59 mois
suffisants pour conduire un dépistage dépistés pour malnutrition
besoins o Aliments thérapeutiques et
actif aigue
alimentaires de médicaments pour le
o 2 000 enfants avec Malnutrition
traitement systématique pour
base à 80.000 UNICEF o Aliments thérapeutiques et équipements Aigue Sévère (MAS) 350,000
2.000 enfants avec MAS
enfants 6-59 anthropométriques suffisants pour fréquentant les services
conduire couvrir les besoins de prise en CRENAS aux centres de santé
mois et 27 000
charge 2.00 enfants avec Malnutritions de base
femmes sévère
enceintes et
allaitantes Aliments de supplémentassions
Cyclone et pendant 2 pour 10,000 enfants avec MAM et
PAM 0 MT 1,000,000
inondation 39,000 FE/FA (882 MT de CSB et
semaines 110 MT d’huile)
o Assurer la prise
(hypothèse :
600.000 en charge de la
personnes malnutrition
affectées) aigue chez les
enfants 6-59
mois
NGO à
o Prévenir la
spécifier
malnutrition
aigue chez les
femmes
enceintes et
allaitantes
PLAN SECTORIEL NUTRITION _ Madagascar 2009/2010

3.3. Activités à entreprendre AVANT LE CYCLONE ET L’INONDATION

# Activités Responsable Echéance


1. Positionnement matériel anthropométriques pour évaluation et UNICEF Déc-09
enquêtes
2. Positionnement médicaments, aliment de supplémentation et UNICEF Déc-09
thérapeutiques
3. Pool staff formé pour enquête et évaluation nutritionnelles UNICEF Déc-09
4. Données de base de sécurité nutritionnelle disponibles : tendances UNICEF Déc-09
selon enquêtes anthropométriques depuis 2006 et données de sites de
surveillance sécurité nutritionnelle mis en place depuis 2009
5. Positionnement matériel anthropométriques pour évaluation UNICEF
6. Positionnement médicaments, aliment de supplémentation et UNICEF Déc-09
thérapeutiques
7. Pool staff formé pour évaluation nutritionnelle rapide UNICEF Déc-09
8. Données de base de sécurité nutritionnelle disponibles : tendances UNICEF Déc-09
selon enquêtes anthropométriques depuis 2006

3.4. Activités à entreprendre PENDANT et APRES LE CYCLONE ET L’INONDATION


# Activités Responsable Echéance
Activités communes pour toutes les crises
1. Evaluation nutritionnelle rapide et enquêtes UNICEF Dans les 15 jours
nutritionnelles
2. Organisation et déroulement dépistage actif pour UNICEF Dans le mois
malnutrition aigue
3. Distribution supplémentation alimentaire (biscuits UNICEF Pendant les premiers 10
énergétiques) enfants <5 ans, femmes enceintes et jours Cyclone et inondation
allaitantes / troubles sociopolitiques
4 Mise en œuvre service pour prise en charge UNICEF Pendant toute la période
malnutrition aigue sévère chez les enfants <5 ans d’urgence
5 Mise en place système de suivi et évaluation des UNICEF Pendant toute la période
activités d’urgence
6. Evaluation nutritionnelle rapide UNICEF Dans les 15 jours
7. Organisation et déroulement dépistage actif pour UNICEF Dans le mois
malnutrition aigue
8. Distribution supplémentation alimentaire (biscuits UNICEF Pendant les premiers 10
énergétiques) enfants <5 ans, femmes enceintes et jours
allaitantes
9 Mise en œuvre service pour prise en charge UNICEF Pendant toute la période
malnutrition aigue sévère chez les enfants <5 ans d’urgence
10 Mise en place système de suivi et évaluation des UNICEF Pendant toute la période
activités d’urgence

3.5. Participation aux évaluations


Qui
Type d’évaluation Membres participants Quel Outil ?
rapporte ?

PAM, UNICEF, ONG, Ministère de la ƒ Questionnaire,


Evaluation rapide Santé, ONN Périmètre
UNICEF
conjointe Brachiale

Evaluation sectorielle
Enquête nutritionnelles
Méthodologie
Révision données des sites de UNICEF
SMART
surveillance sécurité nutritionnelle
PLAN SECTORIEL NUTRITION _ Madagascar 2009/2010

4. PRÉ-REQUIS

Personnel requis Equipement ou intrants requis


Besoins Coût Disponible Coût stock
Contingence Activités
Désignation Quantité Coût ($USD) Désignation additionnels additionnel en stock disponible
(quantité) ($USD) (quantité) ($USD)
Evaluation Equipe 10 10.000 Périmètre 10 pack de 50 0 500 pack 1.650
nutritionnelle rapide d’enquêteurs brachial
Organisation et Equipe 20 15.000 Périmètre 20 pack de 50 0 500 pack 1.650
déroulement dépistage d’enquêteurs brachial
actif pour malnutrition
aigue
Distribution Equipe de 50 40.000 Biscuits 9.450 cartons 749.000 0 0
supplémentation distributeurs énergétiques
alimentaire (biscuits
Cyclone et inondation

énergétiques) enfants
<5 ans, femmes
enceintes et allaitantes
Mise en œuvre service Equipe des 50 80.000 RUTF 2.200 cartons 136.000 1.000 56.000
pour prise en charge Centre de
malnutrition aigue Santé de Médicament 2.000 15.000 500 3.750
sévère chez les base traitements
enfants <5 ans systématiques
Matériel 50 sets 10.000 10 2.000
Anthropomét
rique :
Balance et
Toise
Mise en place système Nutritionniste 1 6.000 Ordinateur 1 2.000 0 0
de suivi et évaluation Staff national
Matériel de 50 sets 5.000 0 0
des activités
gestion
Total 151,000 917,000 65,050
PLAN SECTORIEL NUTRITION _ Madagascar 2009/2010

5. MEMBRES ET 3W

Point focal
Partenaires Quoi ? Ou ?
Nom Téléphone Email
Paola Valenti pvalenti@unicef.org - Evaluation et surveillance état nutritionnel Mobilisation et
Dans les zones
Humanitaire

UNICEF coordination du soutien des donateurs pour la Prise en charge


affectées
précoce Malnutrition Aigue
Equipe

PAM Paola Corrado - Paola.corrado@wfp.org -


- - - -
- - - - Participation à des missions d’évaluation Dans les zones
USAID
et Financiers

- Requête de financement affectées


Techniques
Partenaires

EU - - - -
- - - -
GRET

- - - - Participation mission d’évaluation et suivi des activités au niveau du


Ministère de la système sanitaire Dans les zones
Ministères et

Techniques

Santé/SNUT - Collaboration dans la gestion des intrants affectées


rattachés
Services

-
- - - - Participation mission d’évaluation et suivi des activités au niveau de
Dans les zones
ONN la communauté
affectées
-
CARTE DES PREPOSITIONNEMENTS 2010-2011 (SITUATION 17 DECEMBRE 2010)

HABITAT
SANTE DIANA SANTE SAVA
UNICEF
5 tentes rectangulaires, 24m² SURECa/SMI SURECa/SMI
114 ropes 220 m Médicaments, consommables et Médicaments, consommables et matériels médicaux d'urgence
5 caisses corde (kit 100 familles)
matériels médicaux d'urgence WASH
7 kits corde
200 rope, all purpose, polyprop, coil of 220m CRM/FICR
CRM/PIROI Kit WatSan pour 3 400 familles
- 504 lampes tempete
SANTE BOENY HABITAT
- 504 réchaud
- 842 plastic sheeting 4x6 SURECa/SMI CRM/FICR
- 8 plastics sheeting 4x60 Médicaments, consommables et matériels médicaux
- 227 tentes 4x6 Kit cuisine pour 3 400 familles
d'urgence
- 6 générateurs
SANTE HABITAT
SIRECa/SMI CRM/FICR HABITAT
Médicaments, consommables et matériels Kit cuisine pour 2 347 familles CARE
médicaux d'urgence WASH - 1860 kit urgence ménage (marmites, couverts, drap….)
SANTE BOENY
UNICEF - 1860 sacs étanches
SURECa/SMI CRM/FICR
-10 pump, electric, sbmr, bh, - 2000 kits habitat
-27 cbm/hr@130m tmh Médicaments, consommables et Kit WatSan pour 2 347 familles
-2 500 gloves, exam,latex,large,disp/box-100 matériels médicaux d'urgence FOOD SECURITY
-5 340 net, ln, polyeth, w/b/g,190x180x150cm PAM/CARE FAO
-1 620 nystatin oral sus 100,000iu/ml/bot-30ml
HABITAT
CRM/FICR 130 t vivres (riz, légumes secs, huile) 10 T de semence de riz
-390 erythromycin 250mg tabs/pac-100
-52 paracetamol 500mg tabs/pac-1000 Kit cuisine pour 71O familles SANTE BOENY
-340 paracetamol 1000mg tabs/pac-1000 SURECa/SMI
WASH FOOD SECURITY
-4217 sul.met.+trim.pdr/o.s.240mg/5ml/bot100ml
-1 088 zinc 20mg tablets/pac-100 CRM/FICR Médicaments, consommables et PAM/MEDAIR
-5900 sulfameth.+trimeth.100+20mg tabs/pac-100 Kit WatSan pour 710 familles matériels médicaux d'urgence 150 t de vivres (riz, légumes secs, huile)
-26 oral reh.salts,new formula,1l s/car-1000 HABITAT
-700 tetracycline eye ointment 1%/tbe-5g
WASH
CRM/FICR MEDAIR
-80 erythromycin 250mg tabs/pac-100
-10 midwifery kit,2-equipment Kit cuisine pour 1 105familles
SANTE BOENY 2000 Kits wash
-10 000 net,ln,110-150d,w/b/g 190x180x150cm WASH
CRM/PIROI SURECa/SMI
CRM/FICR
Matériels de premiers secours Médicaments, consommables et Kit WatSan pour 1 105 familles HABITAT
WASH matériels médicaux d'urgence CARE
UNICEF HABITAT - 1 860 kit urgence ménage (marmites, couverts, drap ….)
- 33 futs de 215 litres
CRM/FICR - 1 860 sacs étanches
- 4 portable bacteriological field tst kits 1
- 2 moto-pompes 3 m 3 Kit cuisine pour 72O familles - 2 000 kits habitat
- 15 tuyaux de refoulement de 50m WASH FOOD SECURITY
- 2 649 robinets pour filtre PAM/CARE FAO
CRM/FICR
- 7170 timbales 1litre 130 t de vivres (riz, légumes secs, 20 t de semence de riz
- 19 495 seaux 15litres, Kit WatSan pour 720 familles
huiles)
-2 280 seaux 20l pour filtre (set de 2) SANTE
- 5 051 Sureau SURECa/SMI
- 27 water tank, collapsible, 1500l, w/dist.kit
- 4 350 water cont, pvc/pe, collapsible, 10l, 1m tst Médicaments, consommables et matériels médicaux
SANTE ALAOTRA
- 3 930 water cont, pvc/pe, collapsible, 20l, 1m tst d'urgence
SURECa/SMI
- 600 water cont, pvc/pe, 10l, collaps, w/o logo
- 16 reagents pack for water quality assessment kit Médicaments, consommables et
- 16 water quality assessment kit,basic matériels médicaux d'urgence
- 5 water quality assessment kit,basic
HABITAT
- 600 guide wash - fahalalana mahavonjy SANTE UNICEF
- 4 pump,electric,sbmr,bh,27cbm/hr@130m tmh -50Tentes rectangulaires 24M²
SURECa/SMI
- 12water pur. unit, skid, 5m/3hr@20mtmh.diesel -11 tarpaulins, reinforc, polyeth, roll, 4x50m
SANTE BONGOLAVA
CRM/PIROI Médicaments, -330 Blankets
SURECa/SMI consommables et matériels -10 tarpaulins, reinforc, plastic, sheet 4x5 M
- 1 142 Jerrycans + robinets
- 4 unités de traitement d’eau (12m3/j chacun) Médicaments, consommables et médicaux d'urgence CRS/SALOHI
NUTRITION matériels médicaux d'urgence -2 500 Cuvettes en plastique
UNICEF -2 500 Moustiquaires imprégnées
3 500 Biscuits, high energy /protein, CAR/20x400g -2 500 Seaux en plastique de 15 litres
HABITAT -3 750 Bougies Maronjana (paquet de 10)
EDUCATION
UNICEF
CARE -2 500 Verres en plastique de 1,5 litre
SANTE 458 rouleaux de plastic sheeting -2 500 Couvertures 10 points
- 367 school in a box
SURECa/SMI -2 500 Allumettes (paquet de 10)
- Equipements pour 420 tarp tentes FOOD SECURITY -2 500 Jerrican en plastique de 20 litres
- 371 tableaux noirs Médicaments, consommables et CARE/SALOHI -12 500 Savons Nosy 300g
- 10 000 manuels
matériels médicaux d'urgence - 242 533 Kg de riz
- Recreation kit FOOD SECURITY
MEN - 6 975 Kg de CSB
- 23 980 Litres d’huile CRS/SALOHI
25 tentes scolaires
- 62 960 Litres d’huile
FOOD SECURITY FOOD SECURITY - 671 300 Kg de riz
CRS/SALOHI PAM/CARITAS - 261 725 Kg de CSB
- 391 100 Kg de riz 122 t de vivres (riz, FOOD SECURITY
- 396 Litres d'huile légumes secs, huiles) CARE/SALOHI WASH
- 866 Kg de CSB SANTE - 52 450Kg de riz UNICEF
SURECa/SMI - 1 719 Litres d’huile 16 300 water cont, pvc/pe, collapsible, 10l,1m tst
Médicaments, - CSB 12 070 water cont, pvc/pe, collapsible 20l,1m tst
consommables et 200 squatting plate, plastic, w/o pan,120x80cm
matériels médicaux 115 squatting plate, plastic, 80x60cm
200 pan and goose neck for 5007335
d'urgence FOOD SECURITY 215 pan and goose neck trap for squatting plate
ADRA/SALOHI 3500 filter candles, spare, set of 4
- 1 777.33 Kg d’huile 20 water tank, collapsible, 10000l, w/dist.kit
SANTE - 3 454.12 Kg de CSB 10 water tank, collapsible, 5000l,w/dist.kit
SURECa/SMI - 1 512.2 Kg de riz SANTE EDUCATION
Médicaments, consommables et matériels SURECa/SMI UNICEF
médicaux d'urgence Médicaments, 50
SANTE consommables Recreation
et matériels médicaux Kits
SURECa/SMI
d'urgence
FOOD SECURITY Médicaments, consommables et
PAM/RTM matériels médicaux d'urgence
120 t de vivres (huiles, riz, légumes secs) FOOD SECURITY
FAO PAM/RTM FOOD SECURITY
43.5 t de semences de sorgho 100 t de vivres (riz, légumes secs, CRS/BDEM ADRA/SALOHI
SANTE huile) - 8 163 Kg de riz - 145 926.9 Kg de riz
SURECa/SMI SALOHI/LOL - 4 672 Litres d'huile - 4 920.43 Kg d'huile
Médicaments, consommables et matériels - 629 000 Kg de riz - 87 462.50 Kg de CSB - 29 601.3 Kg de CSB
médicaux d'urgence - 44 000 Kg de VO FAO
- 58 000 Kg de CSB 34 t de semence de riz

PAM/RTM
SANTE
SANTE FOOD SECURITY SANTE 120 t de vivre (riz, huiles, legumes secs)
SURECa/SMI
SURECa/SMI PAM/CARITAS SURECa/SMI
Médicaments, consommables et matériels
Médicaments, consommables et 120 t de vivres (riz, Médicaments,
médicaux d'urgence
matériels médicaux d'urgence huile, légumes sec) consommables et matériels
FOOD SECURITY médicaux d'urgence
CRS/SALOHI FOOD SECURITY
- 48 275 Kg de riz CRS/BEDM
- 1 414.6 Litres d'huile - 140 120 Kg de sorgho SANTE FOOD SECURITY
- 3 352 Kg de CSB - 3 640 Litres d'huile SURECa/SMI ADRA/SALOHI
- 7 625 Kg de CSB Médicaments, - 68 474.42 Kg d’huile
consommables et matériels - 179 675.7 Kg de CSB
médicaux d'urgence - 199 654.9 Kg de riz

LEGENDE
SANTE FOOD SECURITY
FOOD SECURITY
CARE/SALOHI
SURECa/SMI PAM/CARE Zones à risque de passage de cyclones
Médicaments, consommables et 130 t de vivres (riz, légumes
- 48 Mt de sorgho
matériels médicaux d'urgence secs, huiles)
et d’inondation
- 2 438 Litres d’huile

Zones à risque de passage de cyclones

Zones hors scénario


Limites des régions

 

TERMES DE REFERENCE DES MISSIONS D’EVALUATION


CONJOINTE POST-CATASTROPHES
(Survol et Evaluation Rapide Multi-sectorielle)

A. CONTEXTE

Madagascar disposait depuis 1962 un organe national de secours qui s’appelait Conseil National de
Secours (CNS). Depuis 2003, cet organe a été transformé en Bureau National de Gestion des
Risques et des Catastrophes (BNGRC) dont les mandats sont élargis à la préparation et à la réponse
aux catastrophes naturelles. Ce bureau, qui maintient toujours son mandat de secours d’urgence,
coordonne à la fois au niveau national, régional, district, communal et fokontany toutes les activités de
préparation et de réponses.

L’approche de responsabilité sectorielle a été adoptée dans le pays depuis 2007 et des groupes
sectoriels dirigés par les services techniques des ministères ont été mis en place. Les partenaires
humanitaires, regroupés au sein du Comité de Réflexion des Intervenants en Catastrophe (CRIC) se
sont ainsi intégrés dans ces groupes sectoriels. Les clusters humanitaires, selon les directives du
Comité Permanent Inter-agence (IASC1), existent également et sont activés selon la nature de la crise

Depuis 2007, des évaluations à caractère conjoint, en particulier le Survol et l’Evaluation Rapide
Multisectorielle, ont été organisées au sein du CRIC et des groupes sectoriels, avec l’appui des
clusters. Cependant, les outils utilisés n’étaient pas toujours conjoints, chaque secteur avait favorisé
leurs propres outils respectifs et le processus de ces évaluations conjointes (engagement des
participants, reporting, etc) n’a pas été clairement défini.

En 2009, un premier outil commun d’évaluation conjointe a été développé, aussi bien pour le survol
que pour l’Evaluation Rapide Multisectorielle, et une première équipe conjointe a été constituée
préalablement. Les leçons apprises de la saison cyclonique 2009-2010 ont montré des faiblesses en
termes d’évaluation conjointe, y compris le processus. Les présents Termes de Référence visent donc
à adresser cces déficiences.

B. OBJECTIFS

o La Communauté Humanitaire a une compréhension commune de la situation d’une crise, sur


la base des mêmes sources d’informations.
o Toutes les initiatives sont partagées et coordonnées ceci étant faciliter par une standardisation
des outils et la définition d’un processus d’évaluation commune, dont la participation d’équipes
d d’évaluation.
o Les besoins provisoires post-catastrophes, en particulier ceux des personnes les plus
vulnérables comme définis dans les critères de vulnérabilité avant catastrophes et les critères
de ciblage des bénéficiaires selon les différentes phases de l’urgence, sont évalués
conjointement (Annexe 1. Critères de vulnérabilité et de ciblage des bénéficiaires).

                                                            
1
 Inter‐Agency Standing Committee 

 
C. PROCESSUS ET ENGAGEMENT

o La décision de conduire des évaluations conjointes est prise à l’issue d’une réunion du CRIC,
dirigée par le BNGRC avec l’appui de l’OCHA/BCR, des clusters et des groupes sectoriels.
o Tout autre initiative d’évaluation serat partagé dans ce forum afin d’optimiser les moyens
(financiers et logistiques), la mobilisation des ressources humaines et la meilleure couverture
géographique.
o Les zones à visiter et la durée de la mission sont déterminées de commun accord, soit
pendant la réunion du CRIC, soit par une réunion regroupant seulement les coordonnateurs
des clusters, les chefs de file sectoriels, le représentant du bailleur qui finance l’évaluation,
sous la coordination du BNGRC.
o L’équipe d’évaluateurs travaille pour l’ensemble de la communauté humanitaire et non pour
son organisme. Ainsi, l’équipe est engagée pour participer effectivement à toute la durée de
l’évaluation jusqu’à la présentation du rapport d’évaluation selon le délai décidé.
o L’équipe est constituée au moment de la prise de décision, parmi les techniciens des groupes
sectoriels/clusters préalablement désignés et formés. Leur nombre et leur composition
(homme, femme, logisticien, etc) sont décidés selon le contexte, la nature de la crise et les
besoins spécifiques de la mission. Des journalistes et représentants des bailleurs feront partie
de la mission selon les besoins et les capacités de transport.
o Un chef de mission sera désigné, responsable de compiler les contributions de chaques
secteurs (état des dégats, des besoins et recommandations pour action). Le Chef de mission
est le point focal de toute la communauté humanitaire pendant le processus et assure
l’organisation de l’équipe pour le bon déroulement de la mission.
o Le cluster/groupe sectoriel logistique assure un rôle important pour supporter les évaluations
conjointes : facilitation dans la mise à disposition des gros moyens de déplacement,
coordination technique des mouvements des appareils aériens, etc.
o Le BNGRC désignera un point focal pour faciliter les évaluations : fourniture d’autorisation
spéciale pour les déplacements de l’équipe (en cas de besoin), organisation des rencontres
diverses avec les Comités locaux dans les zones à visiter, et tout autre besoin selon la
circonstance.
o L es résultats de l’évaluation seront présentés au CRIC ; d’autres présentations pourront être
effectuées pour des besoins/groupes spécifiques.

 
PARITE I. SURVOL

La mission de survol sera menée dans les premières 24 heures, ou au plus tard dans les 48 heures,
après l’entrée d’un cyclone, d’une tempête ou d’un début d’une inondation. Sa durée doit être le plus
courte possible, 1 à 2 jours. Toutefois, en fonction des différentes contraintes (mobilisation des
moyens, conditions climatiques, etc), une mission de survol retardée ou prolongée pourrait être
combinée directement avec une mission d’Evaluation Rapide Multisectorielle.

I.1. RESULTATS ATTENDUS

o Avoir une idée globale de la situation post-catastrophe (cartographie simple)


o Etablir une cartographie simple délimitant les zones les plus touchées par la catastrophe : les
zones inondées, les zones ravagées par les vents, etc.
o Identifier les zones qui ont besoin de secours d’urgence ou d’évacuation : villages isolés ou
menacés par des crues/inondations, etc.
o Identifier les zones accessibles et inaccessibles jusqu’au niveau le plus bas possible
o Donner des informations plus détaillées (photos, film, etc) sur les dégâts importants : ponts
disparus ou déplacés, aéroport, port ou rails endommagés, portion de route nationale
complètement coupée, etc.
o Recommander s’il y a besoin de conduire une Evaluation Rapide Multisectorielle ou
directement des évaluations sectorielles approfondies.

I.2. DEROULEMENT

a. Préparation

o Identifier et réunir l’équipe d’évaluation, parmi les techniciens préalablement identifiés, avec
un ou deux représentants du cluster/groupe sectoriel Logistique.
o Rassembler et analyser les premières informations/données collectées, notamment par sms.
o Elaborer le plan de vol avec la compagnie aérienne : zone d’atterrissage, zone à survoler
seulement, endroit de ravitaillement en carburant, etc.
o Contacter tous Comités locaux de GRC concernés.
o Rassembler tous les matériels et les outils nécessaires (GPS, cartes papiers et électroniques,
bloc-notes, appareil photo, camera, etc).

b. Terrain

L’équipe suit la fiche de survol (Annexe 2). Entre autre, il s’agira d’évaluer le pourcentage des
maisons détruites, apprécier la gravité des inondations, vérifier si les voies d’accès sont indemnes ou
non (route, chemin de fer, port, aéroport), vérifier s’il y a des gens en position dangereuse (entourés
d’eau, sur le toit, sous les éboulements, en mouvement…), rapporter les informations clés sur une
carte, avoir des entretiens avec les autorités locales, en priroité des comités locaux de GRC , les
femmes, les notables, responsables religieux, responsables d’ONGs, de la Croix Rouge les enfants,
prendre le maximum de photos et de films dans le respect de la dignité des personnes.

c. Rapport et conclusions

o Si le contexte le permet, l’équipe peut envoyer à une personne au niveau BNGRC, pendant la
mission, des photos prises sur le terrain. Elle peut recommander le déploiement de secours
d’urgence au cas où des vies seraient directement menacées.
o Au retour, une restitution est conduite au niveau du CRIC 1 jour au plus tard avec une
présentation au format PowerPoint, avec des photos, des cartes et des films en appui.
o Une version électronique complète sera remise aux coordonnateurs des clusters et aux chefs
de file sectoriels.
o L’équipe doit recommander, en précisant les zones concernées et les moyens logistiques les
plus appropriés, si : i) des éventuelles actions de sauvetage doivent être menées, ii) une
Evaluation Rapide Multisectorielle doit être déclenchée.

 
PARTIE II. EVALUATION RAPIDE MULTISECTORIELLE

La mission d’Evaluation Rapide Multisectorielle devrait être menée idéalement dans les premières
3 jours après l’entrée d’un cyclone ou la survenue d’une inondation, pour une durée de 3 à 4 jours.
Les informations/données obtenues de cette évaluation pourrait servir de base d’un appel à l’aide
internationale et de mobilisation de ressources si la situation le justifie.

I.1. RESULTATS ATTENDUS

o Affiner et compléter les statistiques sur les dégâts pour obtenir les données les plus complètes
et fiables possibles.
o Quantifier les dégâts multisectoriels (bilan chiffré mais provisoire) et les besoins urgents
(désagrégés par genre), pour sauver des vies.
o Déterminer les dégâts spécifiques par secteur ainsi que les conséquences à caractère
transversal et évaluer les impacts de ces dégâts dans le court et moyen termes (1 à 3 mois).
o Orienter les futures évaluations en fonction de l’amplitude des dégâts par secteur.

I.2. DEROULEMENT

a. Préparation

o Identifier le nombre de techniciens nécessaire et réunir l’équipe d’évaluation, parmi les


techniciens préalablement identifiées, avec un ou deux représentants du cluster/groupe
sectoriel Logistique. L’équipe sera multisectorielle et sa composition est formée selon le
contexte et les besoins.
o En cas de mobilisation de plusieurs équipes avec des gros moyens, désigner un point focal
du secteur logistique pour coordonner tous les mouvements aériens des équipes.
o Si nécessaire, le chef d’équie conduira une petite séance de recyclage sur le mode de
remplissage de la fiche d’évaluation mult-sectorielles.
o Etablir la liste des localités à visiter : communes, districts et régions
o Etablir le planning de la visite des zones.
o Contacter toutes les Autorités locales / Comités locaux de GRC concernés.
o Rassembler tous les matériels et les outils nécessaires (GPS, cartes, bloc-notes, appareil
photo, camera, etc).

b. Terrain

o Survoler chaque district affecté


o Commencer par une rencontre avec le Comité local de GRC sur place, avec une présence de
tous les membres de ce comité.

o Affiner avec les Comités locaux de GRC au niveau district la liste des communes les plus
affectées, en plus des communes chefs lieu des districts et identifier les moyens à utiliser pour
y aller (hélicoptère, vedette rapide, moto et voiture)
o Faire participer au maximum les membres des Comités Locaux de GRC, les sinistrées, les
notables, les Mpanjaka, les religieux, les ONGs locales, groupes de femmes, personnels de
santé, de l’éducation et du secteur social etc dans les visites de terrain et pour la collecte des
données.
o Evaluer en commençant par le chef lieu de district
o Se réunir périodiquement avec le chef d’équipe
o Débriefer les résultats préliminaires de la mission à chaque Comité Local de GRC concerné.
o Tenir une réunion de synthèse finale entre toutes les équipes pour sortir les conclusions et les
recommandations de la mission.
o Chaque membre de l’équipe tiendra un carnet personnel de notes répertoriant les personnes
rencontrées et les résultats des entretiens conduits

 
c. Rapport et conclusions

o Si le contexte le permet, l’équipe peut envoyer au point focal BNGRC, pendant la mission, des
données préliminaires et des photos prises sur le terrain.
o Au retour, une première restitution sera conduite au niveau du CRIC dans le 1 jour après
l’arrivée avec une présentation au format PowerPoint (photos, cartes et films en appui).
o Une version électronique complète, y compris la base de données brute issue des fiches
d’évaluation, doit être remise aux coordonnateurs des clusters et aux chefs de file sectoriels.
o Un rapport final sous format Word est produit dans les 3 jours après l’arrivée de l’équipe.
o L’équipe doit recommander si : i) un appel à l’aide international est opportun, ii) le même type
d’évaluation devrait être conduit dans d’autres zones non couvertes, iii) des évaluations
sectorielles approfondies sont nécessaires, iv) la coordination des réponses doit être
renforcée pour certaines zones.

Le rapport final sera constitué au moins :

ƒ Rappel des objectifs de la mission


ƒ Organisation, méthodologie et participants
ƒ Contexte local avant et après l’aléa
ƒ Cartographie de la zone touchée, classée selon le niveau de dégâts
ƒ Synthèse des dégâts, analyse/estimation des besoins et recommandations
détaillées par secteurs
• Education
• Eau, hygiène et assainissement
• Habitat
• Logistique
• Santé
• Sécurité alimentaire et moyen de subsistance
• Protection
• Coordination locale
• Tableaux récapitulatifs des dégâts
ƒ Recommandations générales

ƒ Annexes
• Termes de Références
• Listes des communes survolées / affectées
• Données secondaires clés
• Photos

 
Annexe 1. Critères de vulnérabilité et de ciblage des bénéficiaires (à insérer une fois validés)

 
Annexe 2. Fiche de survol (version 2009)

EVALUATION CONJOINTE DES DEGATS  : FICHE DE SURVOL 

1‐ EN VOL LOGISTIQUE

Date :  Type Appareil : Durée : Si un des grands barrages  INFORMATIONS A METTRE SUR LES 


listés au verso se trouvent  CARTES (1/100.000) :
Evaluateurs :  dans la zone affectée, il  1. Dégâts sur les routes nationales : pont 
faut répondre si les digues  déplacé, pont coupé, route coupée, route 
sont intactes, submergées,  inondée, gros éboulements, 
menacées ou cassées  fonctionnement des bacs, etc

Trajet du survol :  2. Praticabilité des ports et aéroports 

COMMUNES survolées HABITAT & EAU ASSAINISSEMENT AGRICULTURE


INFRASTRUCTURES SOCIALES (EDUCATION ET SANTE) Observations diverses (commune 
% zone inondée  complètement isolée, présence de cadavres 
Coordonnées  Rizières  Dégâts sur les cultures 
Nom sur la carte (réf surface  Case d'habitation
géographiques inondées de rente Centres de santé Nombre Ecole Nombre d'animaux/humains, etc) 
habitée)
Nb appro des maisons
X :   < 10% < 10% inhabitables < 10% Important (> 50%) Détruit Détruite
10 à 25% 10 à 20% inhabitables 10 à 25% Décoiffé Décoiffée
25 à 50% 20 à 40% inhabitables 25 à 50% Moyen (25 à 50%) Inondé Inondée
50 à 75% 40 à 60% inhabitables 50 à 75% Isolé Isolée
> 75% 60 à 80% inhabitables > 75% Faible (< 25%) Intact Intacte
Y : > 80% inhabitables 

Nb appro des maisons
X :   < 10% < 10% inhabitables < 10% Important (> 50%) Détruit Détruite
10 à 25% 10 à 20% inhabitables 10 à 25% Décoiffé Décoiffée
25 à 50% 20 à 40% inhabitables 25 à 50% Moyen (25 à 50%) Inondé Inondée
50 à 75% 40 à 60% inhabitables 50 à 75% Isolé Isolée
> 75% 60 à 80% inhabitables > 75% Faible (< 25%) Intact Intacte
Y : > 80% inhabitables 

Nb appro des maisons
X :   < 10% < 10% inhabitables < 10% Important (> 50%) Détruit Détruite
10 à 25% 10 à 20% inhabitables 10 à 25% Décoiffé Décoiffée
25 à 50% 20 à 40% inhabitables 25 à 50% Moyen (25 à 50%) Inondé Inondée
50 à 75% 40 à 60% inhabitables 50 à 75% Isolé Isolée
> 75% 60 à 80% inhabitables > 75% Faible (< 25%) Intact Intacte
Y : > 80% inhabitables 

Nb appro des maisons
X :   < 10% < 10% inhabitables < 10% Important (> 50%) Détruit Détruite
10 à 25% 10 à 20% inhabitables 10 à 25% Décoiffé Décoiffée
25 à 50% 20 à 40% inhabitables 25 à 50% Moyen (25 à 50%) Inondé Inondée
50 à 75% 40 à 60% inhabitables 50 à 75% Isolé Isolée
> 75% 60 à 80% inhabitables > 75% Faible (< 25%) Intact Intacte
Y : > 80% inhabitables 

 

Questionnaire guide en cas d'aterrissage

Nombre approximatif de maisons détruites ?
Nombre approximatif de personnes rassemblées au même endroit ?
Y a‐t‐il un endroit dégagé pour établir un site d’hébergement ?
Disponibilité des matériaux locaux pour la reconstruction ?
Accessibilité de la zone : situation des routes, ponts, ports, aéroports,…
Variation des prix des PPN par rapport à ceux de l'avant cyclone
Situation générale de la campagne agricole : stade de développement végétatif du riz, 
Nombre délèves sinistrés (cours suspendus)
Pourcentage des matériels pédagogiques détruits (livres scolaires, tableau blanc, etc)
Nombre de salles de classe potentiellement ou totalement inutilisables, dont détruits

Liste des grands barrages (obligatoirement à visiter s'ils sont inclus dans la zone affectée)

Nom du barrage Nature du barrage X Y Commune District Région Intact Submegé Menacé Cassé


Bevava Hydroagricole Ilafy Ambatondrazaka Alaotra Mangoro
Sahamaloto Hydroagricole Amparafaravola Alaotra Mangoro
PC 23 Hydroagricole Amparafaravola Alaotra Mangoro
Dabaraha Hydroagricole Morondava Menabe
Antanimenabaka Hydroagricole Antanimenabaka Andilemena Alaotra Mangoro
Marofarihy Hydroagricole Marofarihy Manakara Vatovavy
Prise Bevoay Hydroagricole Ambahikily Morombe Atsimo Andrefana
Mantasoa hydroélectrique Mantasoa Manjakandriana Analamanga
Tsiazompaniry hydroélectrique Manjakandriana Analamanga
Andekaleka hydroélectrique Brickaville Atsinanana

 
Annexe 3. Fiche d’Evaluation Rapide Multisectorielle (en cours de révision)
MINSTERE DE L’INTERIEUR REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA BUREAU NATIONAL DE GESTION DES
TANINDRAZANA-FAHAFAHANA-FANDROSOANA RISQUES ET DES CATASTROPHES
EVALUATION RAPIDE PAR SMS COMITE DE REFLEXION
DES INTERVENANTS AUX CATASTROPHES
(CRIC)
IDENTIFICATION DE LA ZONE
1. Région : ………………………………………………… 2. District : ……………………………………….............
3. Commune :………………….………………………….. 4. Fokontany : ………………………………………….
DONNEES A ENVOYER PAR SMS

A. IMPACTS SUR LES HUMAINS


 
1. Nombre total d’habitants avant catastrophe ……………………………….
2. Nombre de décès ……………………………….…………………………….
3. Nombre de blessés nécessitant hospitalisation ……………………………
4. Nombre de disparus ………………………………………………………….

B. DEGATS HABITAT
5. Nombre total de maisons avant catastrophe ……………………………….
6. Nombre de maisons inhabitables post-catastrophe ………………………
7. Nombre de personnes déplacées (regroupées dans des centres) ………

C. ACCES / LOGISTIQUE
8. Est-ce que la voie d’accès habituelle est praticable ?
Si Oui, inscrire : 1 - Si Non, inscrire : 2 ….…………….

D. DEGATS INFRASTRUCTURES SANTE


1. La structure de santé est-elle fonctionnelle ?
Si Oui, inscrire :1 - Si Non, inscrire : 2 ………………….
S’il n’y avait pas de structure avant la catastrophe, inscrire : 0 …
2. Y-a-t-il un médecin en poste?
Si Oui, inscrire : 1 - Si Non, inscrire : 2 ………………….
3. Y-a-t-il un personnel paramédical en poste?
Si Oui, inscrire : 1 - Si Non, inscrire : 2 ………………….

4. Est-ce que les médicaments essentiels sont disponibles en quantité suffisante ?


Si Oui, inscrire : 1 - Si Non, inscrire : 2 ………………….

E. INFRASTRUCTURES
5. Où sont regroupées les personnes déplacées ?
Si Pas de personnes déplacées, inscrire : 0 Si Ecole, inscrire : 1
Si Tentes, inscrire : 2 Si Eglise, inscrire : 3
 

Si Maison commune, inscrire : 4 Si Autres bâtiments administratifs, inscrire : 5

S’il y a plusieurs Lieux de regroupement à la fois, Inscrire successivement chacun des numéros correspondant à
chaque lieu dans la case (ex : 2345 si Eglise et Maison Commune et Autres Bâtiments administratifs à la fois) –
Pour le SMS, saisir le nombre exactement tel qu’il apparait dans la case (Ex : 2345)

F. COMMENTAIRES
6. Quel est le besoin le plus urgent ?  

Si Evacuation sanitaire, inscrire : 1 Si Eau, inscrire : 2 Si Vivres, inscrire : 3


Si Tentes/Bâches plastiques/couvertures/ustensiles : 4 Si Service santé/Médicaments : 5 Si Autres : 6
RAHA MILA FANAZAVANA DIA ANTSOY NY BIRAOM-PIRENENA MOMBA NY FITANTANANA NY LOZA AO ANTANIMORA
 +261 (0) 22 594 50/51; Mailaka : sp.bngrc@bngrc.mg
 
EVALUATION CONJOINTE DES DEGATS  : FICHE DE SURVOL 
1‐ EN VOL LOGISTIQUE
Date :  Type Appareil : Durée : Si un des grands barrages  INFORMATIONS A METTRE SUR LES 
listés au verso se trouvent  CARTES (1/100.000) :
Evaluateurs :  dans la zone affectée, il  1. Dégâts sur les routes nationales : pont 
faut répondre si les digues  déplacé, pont coupé, route coupée, route 
sont intactes, submergées,  inondée, gros éboulements, 
menacées ou cassées  fonctionnement des bacs, etc

Trajet du survol :  2. Praticabilité des ports et aéroports 

COMMUNES survolées HABITAT & EAU ASSAINISSEMENT AGRICULTURE


INFRASTRUCTURES SOCIALES (EDUCATION ET SANTE) Observations diverses (commune 
% zone inondée  complètement isolée, présence de cadavres 
Coordonnées  Rizières  Dégâts sur les cultures 
Nom sur la carte (réf surface  Case d'habitation
géographiques inondées de rente Centres de santé Nombre Ecole Nombre d'animaux/humains, etc) 
habitée)
Nb appro des maisons
X :   < 10% < 10% inhabitables < 10% Important (> 50%) Détruit Détruite
10 à 25% 10 à 20% inhabitables 10 à 25% Décoiffé Décoiffée
25 à 50% 20 à 40% inhabitables 25 à 50% Moyen (25 à 50%) Inondé Inondée
50 à 75% 40 à 60% inhabitables 50 à 75% Isolé Isolée
> 75% 60 à 80% inhabitables > 75% Faible (< 25%) Intact Intacte
Y : > 80% inhabitables 

Nb appro des maisons
X :   < 10% < 10% inhabitables < 10% Important (> 50%) Détruit Détruite
10 à 25% 10 à 20% inhabitables 10 à 25% Décoiffé Décoiffée
25 à 50% 20 à 40% inhabitables 25 à 50% Moyen (25 à 50%) Inondé Inondée
50 à 75% 40 à 60% inhabitables 50 à 75% Isolé Isolée
> 75% 60 à 80% inhabitables > 75% Faible (< 25%) Intact Intacte
Y : > 80% inhabitables 

Nb appro des maisons
X :   < 10% < 10% inhabitables < 10% Important (> 50%) Détruit Détruite
10 à 25% 10 à 20% inhabitables 10 à 25% Décoiffé Décoiffée
25 à 50% 20 à 40% inhabitables 25 à 50% Moyen (25 à 50%) Inondé Inondée
50 à 75% 40 à 60% inhabitables 50 à 75% Isolé Isolée
> 75% 60 à 80% inhabitables > 75% Faible (< 25%) Intact Intacte
Y : > 80% inhabitables 

Nb appro des maisons
X :   < 10% < 10% inhabitables < 10% Important (> 50%) Détruit Détruite
10 à 25% 10 à 20% inhabitables 10 à 25% Décoiffé Décoiffée
25 à 50% 20 à 40% inhabitables 25 à 50% Moyen (25 à 50%) Inondé Inondée
50 à 75% 40 à 60% inhabitables 50 à 75% Isolé Isolée
> 75% 60 à 80% inhabitables > 75% Faible (< 25%) Intact Intacte
Y : > 80% inhabitables 
Questionnaire guide en cas d'aterrissage

Nombre approximatif de maisons détruites ?
Nombre approximatif de personnes rassemblées au même endroit ?
Y a‐t‐il un endroit dégagé pour établir un site d’hébergement ?
Disponibilité des matériaux locaux pour la reconstruction ?
Accessibilité de la zone : situation des routes, ponts, ports, aéroports,…
Variation des prix des PPN par rapport à ceux de l'avant cyclone
Situation générale de la campagne agricole : stade de développement végétatif du riz, 
Nombre délèves sinistrés (cours suspendus)
Pourcentage des matériels pédagogiques détruits (livres scolaires, tableau blanc, etc)
Nombre de salles de classe potentiellement ou totalement inutilisables, dont détruits

Liste des grands barrages (obligatoirement à visiter s'ils sont inclus dans la zone affectée)

Nom du barrage Nature du barrage X Y Commune District Région Intact Submegé Menacé Cassé


Bevava Hydroagricole Ilafy Ambatondrazaka Alaotra Mangoro
Sahamaloto Hydroagricole Amparafaravola Alaotra Mangoro
PC 23 Hydroagricole Amparafaravola Alaotra Mangoro
Dabaraha Hydroagricole Morondava Menabe
Antanimenabaka Hydroagricole Antanimenabaka Andilemena Alaotra Mangoro
Marofarihy Hydroagricole Marofarihy Manakara Vatovavy
Prise Bevoay Hydroagricole Ambahikily Morombe Atsimo Andrefana
Mantasoa hydroélectrique Mantasoa Manjakandriana Analamanga
Tsiazompaniry hydroélectrique Manjakandriana Analamanga
Andekaleka hydroélectrique Brickaville Atsinanana
MADAGASCAR
Fiche d’Evaluation Rapide Multisectorielle
 
1. Participants à la mission 
Organisme  Nom   Organisme  Nom  
1.    4.   
2.    5.   
3.    6.   
 
2. Localisation / Accessibilité / Sécurité 
 
  Date de collecte des données : |__|__|/ __|__|/__|__| Décalage après le désastre : |__|__|JOURS   
  2.1 Région…………………………………..  2.2.  District………………………………………  2.3 Commune……………………..…………. 
  Coordonnées géographiques :     Longitude    |__|__|__|__|__|__|__|  Latitude |__|__|__|__|__|__|__|
  2.7. La localisation est t’elle accessible par route ? …OUI       … NON    SI Non, expliquez  
  2.8 Distance avec le chef lieu de district le plus proche? |__|__|__| km 
  2.9 Y a‐t‐il des problèmes d’insécurité ?  …NON       … OUI   
 
2.10 Si OUI quel type d’insécurité ? Armée …   Bandits  … autres à préciser …………………………………………………………….… 
 
 
 
3. Population sinistrée 
 
Nombre de famille sinistrée : |__|__|__|__|   Nombre d’individus sinistrés : |__|__|__|__|__|__| 
 
Quel est l’effectif des personnes sinistrées par sexe?    Nb Hommes |__|__|__|__|__|  Nb Femmes |__|__|__|__|__| 
                              
Quel est l’effectif des  personnes sinistrées  par âge? 0‐5 ans                   6‐18 ans                 19‐55 ans             56 ans et + 

                         

Impact humain 
Nombre de décès : |__|__|__| Causes principales de décès ? …………………………………………………………………………………………………….…………. 
 
Par âge?       0‐4 ans         5‐18 ans      19‐55 ans              56 ans et + 

               
 
Nombre total de blesses : |__|__|__| 
 
Par âge?       0‐4 ans         5‐18 ans      19‐55 ans              56 ans et + 

               
 
Nombre total de blesses  graves : |__|__|__| 
 

Personnes disparues :          Enfants      Femmes    Hommes   

1
4. Habitats et besoins non alimentaires 
 
4.1 Nombre total d’édifices publics détruites:   a. totalement……  b. partiellement : ……..  
4.2 Nombre de case d’habitation locale : a. détruite ……..   b. décoiffée …….  c. inondée ………. 
4.3. Nombre de site d’hébergement :  a. en dur ………  b. tente ……………. 
4.4 Nombre de personnes hébergées :   a. Total …….  b. Femmes enceintes ………  c. Enfants < 5ans 
…………  
4.3 Besoins non alimentaire  a. Couverture ?  …OUI    … NON    b. Lit ?   …OUI  … NON  c. Ustensiles de cuisine 
…OUI … NON  
4.4 Quels sont les besoins prioritaires identifiés par la communauté ? 
4.4.1………………………………………………………….. 
4.4.2………………………………………………………………………4.4.3…………………………………………………………    
4.4.3. Combien de pourcentage de ménages ont perdu leurs ustensiles de cuisine ?  …………… 
4.4.4. Parmi les maisons endommagées/détruites, combien de pourcentage ont été réhabilité/reconstruite : 
…………….. 
 
 Recommandation pour les abris et les besoins non alimentaire 
1.) 
2.) 
3.) 
 
5. Sécurité alimentaire et moyens de subsistance 
 
5.1 Les ménages ont‐ils accès à leur terre ? …OUI    … NON                     5.2 Les ménages ont‐ils accès au 
marché ? …OUI    … NON 
      MARCHE  MENAGE 
Denrées  Disponibilité sur  Origine :   Changement de  Variation  Rétention de  Existence de  Si Stock : pour  P
le marché  1‐ production de la  prix sur le  des prix  stock par les  stock chez les  combien de 
OUI ou NON  commune,  marché  en %  commerçants ?  ménages ?  semaines 
 ou 2‐ ailleurs  OUI ou NON  OUI ou NON  OUI ou NON 
(

Riz               
Maïs               
Manioc               
Sucre               
Huile               
Farine               
Patate               
douce 
Fruit à pain               
5.3  Quels  sont  les  trois  principales  sources  de  revenu  des  ménages  de  la  commune et  leur  proportion? 
5.3.1……………… (……%), 5.3.2 ………………….. (……%) 5.3.4 …………………. (……%)  
5.4 Qui d’entre eux sont les plus affectés par le cyclone ? ……………………...  
5.5 Le nombre journalier des repas a‐t‐il changé ? …OUI    … NON    
5.6  Si  Oui  combien  de  fois  la  majorité  des  ménages  prenaient‐ils  de  repas  par  jour  avant ?…………..  et 
maintenant ?……………………  

2
5.7  La  quantité  (ration)  de  repas  consommé  par  jour  a‐t‐elle  changé ?  …OUI        …  NON  Si  oui  comment 
……………..    
5.8 Le principal aliment de base a‐t‐il changé ? …OUI    … NON     
5.9  Si  Oui  quel  était  le  principal  aliment  de  base  avant ?............................  et 
maintenant ?......................................... 
5.10 Quel est le pourcentage de la population pour lequel la situation alimentaire est affectée depuis le choc ? 
……% 
5.11 Comment jugez‐vous la situation d’insécurité alimentaire dans votre commune …Faible    … Modérée    … 
Sévère   
5.12  Quelles  stratégies  l’ensemble  des  ménages  adoptent  actuellement  pour  faire  face  à  cette 
situation ?.................................................. 
5.13  Si  des  difficultés  alimentaires  ont  été  rencontrées  suite  au  choc,  selon  vous  combien  de  temps  cette 
situation persisteront‐elles ?.................... mois  
5.17 Pourquoi ? ………………………………………………………………………………………………. 
5.14 Est‐ce que votre commune a reçu de l’aide alimentaire au cours des deux dernières semaines ? …OUI    … 
NON  Si oui, pour combien de ménages ?...........................   
5.15  Y  a‐t‐il  dans  votre  commune  des  associations  /  groupements  communautaires  exerçant  des  travaux 
collectifs ? …OUI    … NON    Si Oui, quels types d’activités communautaires …………………………………………… 
 
5.16 Agriculture 
Speculation  Superficies estimatives  Superficies  Pourcentage de  Possibilité de  Si oui, date limite 
cultivées avant la  estimatives détruites  destruction  relance  de replantation 
tempête  après la tempête  1 : oui ; 2 : 
(Ha)  (Ha)  non 
Riz           
Maïs           
Haricot           
Manioc           
Patate douce           
Igname           
Banane           
Fuit à pain           
Jaquier           
Girofle           
Vanille           
Café           
Autres (à préciser)……..           
 
5.17 Calendrier cultural 
  Jan  Fev  Mar  Avr  Mai  Juin  Juil  Aou  Sept  Oct  Nov  Dec 
Culture Vivriere 
Riz  1er (Hosy)                         
Riz 2eme 
(Vatomandry)                         
Patate douce                         
Maïs                         
Manioc                         
……………………….                         

3
  Jan  Fev  Mar  Avr  Mai  Juin  Juil  Aou  Sept  Oct  Nov  Dec 
……………………….                         
Culture de Rente  
Café                           
Banane                           
Letchis                           
Vanille                         
……………………….                         
……………………….                         
Période de Soudure 
                           
Code: P = Préparation sol    S = Semis    R =  Repiquage    M = Moisson/Récolte 
 
Principales recommandations pour la sécurité alimentaire /aide alimentaire  et agriculture 
1.) 
2.) 
3.) 
 
6. Eau et assainissement 
6.1 Sources actuelles d’approvisionnement en eau  
Sources   Pompe  Puits  Puits  Source  Source non  Robinet  Borne 
aménagé  traditionnel  aménagée  aménagée  fontaine 
Nombre total               
Nombre               
fonctionnel 
Nombre non               
fonctionnel 
               
Boisson/ 
Cuisson* 
Bain/vaisselle*                
* (cote 1 = utilise toujours ; 2 = utilisation moyenne ; 3 = ne l’utilise pas) 
 
6.2. La quantité d’eau disponible est elle suffisante ? …OUI    … NON 
6.3 Quantité d’eau (en litre) utilisée par personne et par jour est estimée : 0‐5  … 6‐10 …11‐15…    > 15 … 
6.4 La qualité de l`eau disponible est‐elle potable ? OUI    NON 
 
6.5 Est‐ce que la population a –t‐ elle accès aux produits de purification ou autre materiels de traitement 
d`eau ? OUI  NON  lequel ?..... 
6.6 Type de récipient utilisé pour la collecte et la conservation de l’eau : bassine/seau non couvert…    
bassine/seau couvert … Jerrycan… autre à spécifier …………… 
6.7 Estimation du nombre du nombre d’habitant par source d’approvisionnement en d’eau …………………………… 
6.8 Elimination des excrétas 
 
Type  A l’air libre  Simple trou  Latrine  Toilette  Toilette  Autre à 
traditionnel  avec dalle  moderne  spécifier 
lavable  (fosseptique) 

4
Nombre des             
ménages 
Nombre  Non           
fonctionnel  applicable 
Nombre non  Non           
fonctionnel  applicable 
 
 
6.9 Estimation du nombre de personnes par latrine =   ……………/………….. 
6.10 Le sol est il adapté à la construction des latrines ?  …OUI  … NON,  Partiellement  … Ne sait pas… 
6.11 La population a‐t‐elle accès aux matériels pour l`EAH ? (dalle sanplat, buse, …) OUI  NON 
6.12 La population a‐t‐elle accès au savon ? …OUI  … NON 
6.13 Quels sont les besoins prioritaires de la communauté ? 
6.13.1……………………………………………………………………… 
6.13.2………………………………………………………6.13.3……………………………………………………………………….. 
Principales recommandations pour l’eau et l’assainissement     
 
1.) 
2.) 
3.) 
 
7. Santé /Nutrition 
7.1. Existe‐t‐il des maladies épidémiques en train d’affecter ou de menacer la population ? suivre le nombre 
total de consultants externes et le nombre de cas pour les 3 maladies ou syndromes à risque épidémique ci‐
après au cours de la semaine précédant le cyclone (semaine du 1er mars) et les semaines qui l’ont suivi 
 
< 5 ans 5 ans et +
1 - 7 mars 8 - 14 mars 15 - 21 mars 1 - 7 mars 8 - 14 mars 15 - 21 mars
Maladies diarrhéiques

Syndrome dengue like

IRA

Total consultants

  
De  plus,  demander  et/ou  vérifier  dans  le  registre  de  consultation  si  des  cas  de  rougeole  ou  des  cas  ou  décès 
anormalement groupés d’autres maladies sont apparus au cours de la période dans le secteur. 
 
7.2 Combien de centres de santé et d’hôpitaux ont été affectés par le sinistre ? à demander dans un premier 
temps au niveau SSD avec vérification éventuelle au niveau des Communes silencieuses ou à information 
douteuse. Utiliser le tableau de données Santé par District 
Nb CSB affectés :____/ ; Nb Hôpitaux affectés : _____/ ; Nb CSB affectés non fonctionnels (NF) : _____/ ; Nb 
CSB NF faute de personnel : ___/ ; Nb total des populations couvertes par les CSB NF : ______/ ; Nb total 
population n’ayant pas un accès géographique à un CSB : ______/ ;  
 
7.3 Le District sanitaire ou le centre de santé ou l’hôpital n’est‐il pas en rupture de stock de médicaments ou 
autres intrants essentiels ou menacé de l’être dans les prochaines semaines ?  
 
Etat des stocks des médicaments et des équipements médicaux (cocher si insuffisant ou non disponible) 

5
Antibiotiques orales … ; Antibiotiques injectables … Antipaludiques … ;  SRO … ; Consommables et intrants 
pour OCs … ; Autres Médicaments essentiels … ; TDR palu … ; Consommables (gants, bande de gaz, 
antiseptiques…)… VitA … ; Vaccin… ; Equipement pour la vaccination… ; Chaîne de froid … ; Kit 
d’accouchement individuel… ; lait thérapeutique… ; Aliment thérapeutique… Moustiquaires Imprégnées … 
Sang test項 boites de sécurit項 Ringer lactate… perfuseurs … Vitamine K1 injectable… 
 
Nb CSB avec arrêt de vaccination : ____/ ; Nb CSB avec arrêt du TPI femmes enceintes : _____/ ; Nb CSB avec 
arrêt autres prestations préventives ou promotionnelles (préciser) : _____/. 
 
7.4 La population n’est‐elle pas en difficulté d’accéder géographiquement ou financièrement aux prestations 
de santé curatives, préventives ou promotionnelles ? 
Poser la question à des informateurs clés (prestataires de santé, éducateurs, animateurs communautaires, …) 
ou carrément à la population. Ou apprécier à travers le suivi sur les trois semaines du nombre d’utilisateurs (voir 
tableau Suivi Fréquentation) 
 
Principales causes de la non utilisation des services de santé 
/nutrition ;……………………………………………………………... 
……………………………………………………………………………………………………………………………………………… 
 
7.5 Nombre de cas de malnutrition……………..7.51 Nombre de cas de marasme………………7.5.2 Nombre de cas de 
kwashiorkor/œdème……… 7.5.3 Nombre des femmes enceintes présentant la malnutrition 
 
Est‐ce que le fonctionnement des  CRENI et CRENA a été affecté par le sinistre ?........................................ 
 
7.6 Quels sont les besoins prioritaires identifiés par la communauté 7. 6.1 
………………………………………………………………. 
 
7.6.2…………………………………………………………………….7.6.3…………………………………………………………….. 
 
Principales recommandations pour santé /nutrition     
1.) 
2.) 
3.) 
 
8. Protection 
Comment l’assistance humanitaire est‐elle gérée ? 
………………………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………………
………………………………………… 
Y a t‐il eu une identification des personnes / groupes prioritaires ? 
 
Quels critères ont été utilisés pour la distribution de l’aide de première urgence ? 
 
Y a‐t‐il eu une publicité sur les critères de distribution de l’aide ? (média, affichage, réunion publique, etc…) 
 
Y a‐t‐il des allégations de discrimination dans l’attribution de l’aide ? 
Selon l’appartenance religieuse, l’appartenance familiale, l’appartenance politique, la localisation 
géographique, l’origine ethnique ? 
Détails ………………………. 

6
Des personnes se sont‐elles vues refuser de l’assistance à cause de l’absence de papiers d’identification ? 
 
Les personnes non enregistrées ont‐elles reçues de l’assistance humanitaire ? 
 
Y‐a‐t‐il des structures d’assistance pour les personnes et groupes vulnérables ? 
 
  Structure 1  Structure 2  Structure 3 
Personnes âgées       
Handicapés mentaux       
Handicapés physiques       
Malades chroniques       
VIH‐SIDA 
Lépreux 
Diabétiques 
Tuberculeux 
Autre (spécifier) 
Orphelins 
Prostitué(e)s 
Familles vivant dans les rues 
Enfants vivant dans les rues 
 
 
 
Nombre d’orphelins avant la crise ……..  
Nombre d’enfants dont les deux parents sont morts pendant la crise 
Nombre d’enfants dont le père est mort pendant la crise 
Nombre d’enfants dont la mère est morte pendant la crise 
Nombre d’enfants dont les deux parents ont disparu pendant la crise 
Nombre d’enfants dont le père a disparu pendant la crise 
Nombre d’enfants dont la mère a disparu pendant la crise 
 
Qui s’occupe des enfants ? Frère/Sœur  … autres membres de la famille … Voisins … Autre enfants dans les 
rues …  Centre / ONGs (spécifier ……..)  …  Autres à préciser……….. 
 
Nombre d’enfants séparés de leur parent du fait de la crise………. 
 
Qui s’occupe des enfants ? Frère/Sœur  … autres membres de la famille … Voisins … Autre enfants dans les 
rues …  Centre / ONGs (spécifier ……..)  …  Autres à préciser……….. 
Y a‐t‐il eu recherche des familles ? 
 
Comment / par qui les enfants sont‐ils pris en charge ? 
 
Principales cause de séparation ? 
..................................................................................................................................................... 
 
Y a‐t‐il eu des vols pendant / après la crise ? 
Y a‐t‐il eu des pillages pendant / après la crise ? 

7
Si oui,  
8.8 Les enfants ou adolescents sont‐ils soupçonnés d’avoir pris part aux vols ou pillages ? …OUI  … NON 
 
8.9 Si oui que font ils ? Repérage  …  Prise d’arme …  Surveillance …  Vol / Pillage  … Revente … Autre à 
préciser ……………………………………………. 
 
Y a‐t‐il eu des violences autres ? menaces, attaques contre les personnes, meurtres, 
…OUI  … NON  
Si oui, détails 
 
Des plaintes ont‐elles été déposées ? …OUI  … NON 
 
Y a‐t‐il eu des personnes arrétées ou poursuivies ? …OUI  … NON 
Les victimes disposent‐elles d’une assistance juridique ? …OUI  … NON …Gratuite  … Payante 
 
8.10. Y a‐t‐il eu des viols ou des violences à l’égard des femmes ? …OUI  … NON  
Si oui qui sont les auteurs ?.......................................... 
Des plaintes ont‐elles été déposées ? …OUI  … NON 
Y a‐t‐il eu des personnes arrétées ou poursuivies ? …OUI  … NON 
Les victimes disposent‐elles d’une assistance juridique ? …OUI  … NON …Gratuite  … Payante 
 
8.13 Existent‐ils des espaces sécurisés pour les loisirs des enfants ? …OUI  … NON 
Existent‐ils des espaces sécurisés pour les loisirs des jeunes ? …OUI  … NON 
Y avait‐il des personnes se livrant à la prostitution ? …OUI  … NON 
Détails sur les prostituées (age / lieu) …………………………………………………………………….. 
 
Y a‐t‐il une augmentation de la prostitution depuis la crise ? …OUI  … NON 
Détails …………………………………………………………………….. 
 
8. 14 Quels sont les besoins prioritaires identifiés par la communauté  
8.14.1……………………………………………………………. 
8.14.2……………………………………………………………………… 
8.14.3………………………………………………………… 
 
Principales recommandations pour la protection  
1.) 
2.) 
3.) 
 
 
 
9. Education 
9.0 Y‐a‐t‐il des établissements préscolaires … OUI  … NON si oui, combien sont ils ? ..................................... 
 
9.1Y a‐t‐il des écoles primaires …OUI  … NON si oui, combien sont ‐elles ? ……………………………………………………… 
Sont‐elles fonctionnelles ? …OUI  … NON  Sont elles permanentes ou temporaires ?..................................... 
9.2 Combien d’enseignants sont présents ?......................... 
Population hôte : Hommes…………….Femmes………..     Population déplacée : Hommes…………… Femmes………….. 

8
9.3. Combien y a‐t‐il d’élèves sinistrés ?  
Préscolaire …G……F   Primaire G……F…..  Secondaire …G……….F       TOTAL   G………. F……. 
9.4 Les cours ont été  suspendus depuis combien de jours? …………… 
9.5 Y a‐t‐il des fournitures scolaires en quantité suffisante pour les enseignants …OUI  … NON et les élèves ? 
…OUI  … NON  
9.6 La communauté scolaire a‐t‐elle accès à l’eau potable …OUI  … NON  aux latrines ? …OUI  … NON 
9.7 Quels sont les besoins prioritaires identifiés par la communauté éducative (enseignants, FRAM, FAFF, 
ELEVES, ZAP)?  
*9.7.1 ……………………………………………………….. 
*9.7.2………………………………………………………….. 
*9.7.3………………………………………………………….. 
 
Principales recommandations pour l’éducation  à remplir par l’évaluateur   
1.) 
2.) 
3.) 
 
 
10. Logistique (chek list) 
Logistique  ‐ Accessibilité des sites identifiés 
(District/Communes/Fokontany) ; 
‐ Existence de moyens de transport entre magasin 
et site ;  
‐ Etat général des routes ; distances, capacités 
‐ Existence du personnel en charge d’organiser 
l’assistance humanitaire ; 
‐ Existences des transporteurs sur places, flottes, 
capacités, contact des propriétaires 
 
Communication  ‐ Existence de moyens de communication fiable ; 
(Equipements)  ‐ Personnel formé pour utilisation des radios ; 
‐ Existence d’autres moyens d’alerte ; 
‐ Couverture réseaux mobiles 
 
Infrastructures  ‐ Existence d’espace de stockage (Vivres et Non 
vivres) ;  
‐ Magasin de l’Etat  
‐ Magasin privé, contact propriétaire 
‐ Capacité de stockage ; 
‐ Emplacement ; 
‐ Personnel forme pour la gestion de l’assistance. 
 
11. Dimensions transversales  
 
Quelques questions à poser aux administrations mais également aux OSC pour comparer:  
‐ Comment sont coordonnées les activités des acteurs de votre district/commune depuis le début des 
inondations ? (Réunions, bulletin d’informations, etc…)  

9
‐ Comment l’information sur l’évolution de la situation (ex. : dégats, ouverture des routes, récessions 
des eaux, etc…) est‐elle collectée dans votre district/commune? Par voie orale, fiche EIMA, lors d 
eréunion de cooridnation, etc….  
‐ Quelle sont les principales sources de cette information ? OSCs, Chef Fokontany, populations, etc…  
‐ Que faites‐vous des données collectées à votre niveau ?  
‐ Recevez‐vous des informations de la part de la région (pour les districts), du district (pour les 
communes)  
‐ Etes‐vous satisfait avec la coordination de la réponse aux inondations ? (en termes de gestion de 
l’information, structure de cooridnation, action de réponses menées, etc.)  
o Si non, quelles seraient vos propositions pour améliorer cet aspect de la réponse ?  
‐ Pensez‐vous avoir informé les populations de manières suffisantes et régulières ?  
o Si oui, quels moyens avez‐vous utilisé pour les informer ?  
 
Questions pour les populations :  
‐Considérez‐vous, que le public, c'est‐à‐dire vous,  est bien informé de ce qui s’est passé ou ce qui se passe en 
terme de réponse aux inondations ? oui/non  
‐ Si oui, comment et par qui avez‐vous été informé ?  
‐ Si non, qui pensez‐vous devrait vous donner ces informations  
‐ Quelles types d’informations voudriez‐vous en fait recevoir ?  

10
Annexe 4e. LISTE DES EVALUATEURS POUR LES EVALUATIONS CONJOINTES  

Secteur N° Nom Fonction Organisme Tél Mail


1 Colonel Seva Jean Claude Logistic BNGRC BNGRC 034 05 480 08 Sp.bngrc@bngrc.mg
COORDINATION

2 HAO UNOCHA 032 05 076 93 rakotoson@un.org


Rakotoson Rija
3 UNICEF 033 23 426 22 brazafindratsita@unicef.mg
Razafindratsita Bodo
4 DIROP BNGRC 034 05 480 03
Col ELACK
RAKOTONIAINA Naina 033 23 426 44 nrakotoniaina@unicef.org
1 UNICEF
Lanto RAHARIJOHN 033 23 426 39

RANDRIANAIVO Ravelo Hérvé


2 Ministère de l`Eau
Mahavonjiniaina Andriamamonjy

3 Sitraka Rajaonarison CRM


EAU ET ASSAINISSMENET

Yves Suter
4 Medair
Tianaharivelo Andry 033 01 034 34 andry@medair.mg

RAKOATOARISOA Franco
5 Aquasure
Zenyah RASOAMAHEFA

Nourbay Rosanaly
6 CRS
Jeanne ella Andrianambinina

Tata Venance
7 SAGS/Min San
Lanto Hery Ralison

8 Eric Andriamitandaza Toutagglos

9 RAKOTOSAMIMANANA Voahary Salama


Secteur N° Nom Fonction Organisme Tél Mail
1 Randimdiarison Jacky UNICEF 033 23 426 60 jrandimbiarison@unicef.org
EDUCATIO

2 Andriamialina François MEN 033 12 842 41 andriamialina@yahoo.fr


N

3 RAVELONALOHOTSY Charles MEN 032 45 993 47 andriravelo@yahoo.fr

1 Didier Young CARE International 032 07 810 46 didier@care.mg

2 Mamy CARE International 032 02 248 89 mamy@care.mg

3 Rija CARE International

4 Dr Josselyn Razafindrakoto CRM 032 05 221 07 Joss.razaf@yahoo.fr


HABITAT

5 Aly NDRT CRM

6 Nicolas NDRT CRM

7 Serge Ramanantsoa UNHABITAT 033 02 688 07

8 Rosa UNHABITAT

10 Nianja Raonivelo BNGRC Web.bngrc@bngrc.mg

1 Aline Rumonge PAM Aline.rumonge@wfp.org

2 PAM Razafimahatratra.Christian @wfp.org


Christian Razafimahatratra
032 05 645 57
3 CPC Aritiana23@yahoo.fr
Faly Aritiana Fabien
034 01 757 90
LOGISTIC

4 Ltn Solo BNGRC 032 40 165 54

5 MTPM
Ramarovelo Eloi

6 MTPM / DGTP 032 04 571 89 Dgtp-attache1@mtpm.gov.mg


Razafimahafaly

7 Andrianasy Alphonse MTPM

8 MTPM
Rabestimahafotsy
Secteur N° Nom Fonction Organisme Tél Mail
9 Dider Young CARE International 032 07 810 46 didier@care.mg

10 CARE International 032 02 248 89 mamy@care.mg


Mamy Andriamasinoro
13 Rija Randrianarisoa CARE International

14 CARE International
Hory Rakotozanany
15 UNICEF
Laetichia Rakotoarison

1 RAJAOARIVELO Médecin Chef SUREca SURECa / MSanP 033 33 270 51 /


52
2 RAZAFINDRAKOTO H Honoré Médecin de Santé Publique

3 ANDRIANARISAINA Benalisoa Médecin de Santé Publique

4 VOLOLONIAINA N Manuela Médecin de Santé Publique

5 RAKOTOMALALA N Ludovic Médecin urgentiste


SANTE

6 RAMANITRARIVO Onisoa Technicien génie sanitaire Santé Environnement / MSanP 032 02 154 83

7 RAMIARAMANANA Hanitra Médecin Santé BNGRC 032 02 128 04

8 RAELIARIJAONA Lucien Médecin colonel DCSSM / MFA 032 03 002 20

9 RAKOTOJANABELO Arthur DPC OMS 032 03 303 15 rakotonl@who.afro.int.org

10 RANDRIAMBOLOLONA N Perle CRM 033 02 472 16

11 RANJOHANISON Jeanne ASOS 033 13 163 65


 
Annexe 5f. Liste des agents de terrain responsables de la transmission des données post-catastrophes par sms.

NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY


MARIE  JOCELYNE   034 10 528 42  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  IVATO  VOASARY 
RANDRIAMIHAJA  RICHARD   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  IVATO  VOASARY 
RAJAONARISON  CYRIAQUE   033 02 781 36 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO  IVATO TANANDAVA
RANDRIARISON     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  IVATO  TANANDAVA 
NARCIS     034 17 789 65  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  IVATO  IVATO 
LEON  PAUL   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO  IVATO IVATO
MAMPITSANGA     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  VOHITROMBY 
MIHEVERAMANA     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  VOHITROMBY 
TSITAPANY  REMI   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO  ANDEMAKA TODIA
LEMANETSAKA  FELIX   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  TODIA 
JEAN  FRANÇOIS   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  TENIMASY 
ALDA  FELICE   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO  ANDEMAKA TENIMASY
RAMBELSON  ADOLPHE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  MAROHANKA II 
RAVELOMANANA  PIERRE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  MAROHANKA II 
TANINA  GEORGE   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO  ANDEMAKA MAROHANKA I
BERNARDETTE     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  MAROHANKA I 
TSABOTO  JEAN PIERE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  MAHAZOARIVO 
BOTOMANDROSOARIVO     SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO  ANDEMAKA MAHAZOARIVO
BOTO  FELIX   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  MAHANORO 
BOTOTSIRERAKA     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  MAHANORO 
MAHATOMBO     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA VOHIMALAZA
SAMUEL     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  SARILASY 
ZAFINDRAMENA  PIERROT RICHARD   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  SARILASY 
DONA  ROBERTIN   SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA SAHAROANGA
JUSTIN  GEORGES   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  SAHAROANGA 
REGIS     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  NOSOA 
GERARD     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA NOSOA
VELOMILA     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  MAHASOA 
FERDINAND     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  MAHASOA 
RAZAFINDRATERA  GUY STANISLAS   SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA BEZAVO
ANDRIANAMELANTSOA  KOTONIAINA LALANIRINA   034 29 566 73 / 032 43 743 31  SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  BEZAVO 
NABOTOSON  GUY ALAIN   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  AMBIA 
RAMANKEVITTRA  FIDEL   SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA AMBIA
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
LEZOMA     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  VOHITSIRIKA 
RABE  JEAN   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  VOHITRAPALY 
ZAKOLIZA     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA VOHIMENA
DONNE     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  VOHIMARY 
TSARAFAVY     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  TAVIVOLA 
ROGER     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA TANATANA
RATSIMIDISO  ALEXANDRE   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  MAROFOTOTRA 
FRANCK     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  MANDRITSARA 
GERARDIN     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA MAHAVELO
JOJIANY     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  FAPIRA 
BETOZY  AUGUSTIN   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  BEVALEVY 
RABENANDRASANA  FREDERIC   SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA AMBATOMITIO
MAZOTOMILA  LOSTEN   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  AMBALENGO 
ARNEST     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  TANAMBAO 
BRUNO     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA TANAMBAO
ZOANY     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  MAROSALALA 
MAHATOMBO     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  MAROSALALA 
ALEXANDRE  EDOUARD   SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA ISAHARA
JEAN  GOLBERT   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  ISAHARA 
GENOIT  VICTOR   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  ANEZANDAVA 
RANDRIAMANANTENA     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA ANEZANDAVA
JEAN  ALPHONSE   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  ANDRAREZO 
GARISON     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  ANDRAREZO 
TATA  FELIX   SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA AMPASITSIRIRY
JEAN  DELPHONSE   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  AMPASITSIRIRY 
ZOARISON     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  AMBALASAVOA 
REARA  JEAN LOUIS   SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA AMBALASAVOA
DETSY     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  VOHIDRANAHY 
JEAN  CLAUDE   034 13 311 11  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  VOHIDRANAHY 
RANDRIATSOTSO  ROGER   034 46 770 76 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO MASIAKAKOHO
TSABOTO  JOSEPH   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  MASIAKAKOHO 
ZAFIGNANARA  LEONARD   032 56 863 30  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  MAHATSINJORIAKA 
EVARISTE     SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO MAHATSINJORIAKA
SOZA  ALPHONSE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  ANDROMBA 
RAMILSON     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  ANDROMBA 
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
RAZAFY  ANDRE   032 58 553 40  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  ANALABE 
JEAN  LOVITSOA   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  ANALABE 
RANDRIANAIVO  JEAN BAPTISTE   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO AMBOHIMANDROSO
MANEVALAHY  EVARISTE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  AMBOHIMANDROSO 
RAHARISON     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  AMBODIMANGA 
RANDRIANJOBILY  JEAN OBERLIN   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO AMBODIMANGA
LEONOS  EDWIN   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  MAROFARIHY  MIDEBOKA 
SIKARA  SIMONE JULLIETTE   034 84 421 16  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  MAROFARIHY  MAROFARIHY 
MARTIN  JEAN CLAUDE   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY AMBOTAKA
FAUSTIN  BERGE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  MAROFARIHY  AMBOTAKA 
RAKAMISY  JEAN LOUIS   032 08 555 58  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  MAROFARIHY  AMBOHIMANDROSO 
RAMARO     033 72 787 13 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY AMBOHIMANDROSO
LAIZAFIMAMONJY     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  VOHILAVA 
JEAN  CLAUDE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  TAMBORO EST 
RAMANGASON  JEAN   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA TAMBORO EST
RATIARIMANANA  JOACHIN   034 60 146 17  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  MANDROSOVELO 
CLARISSE     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  LOHARANO 
RAVELO  SYLVAIN   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA BERETRA
BOTO  MARTIAL   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  BEANANA 
RAKOTOARISON  DELPHIN   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  AMBILA 
TIANAIVO  JUSTIN   033 16 300 54 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA AMBILA
RAZAFINJATO  CHARLIN   033 72 787 24  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  AMBAROLAVA 
GEORGES     033 28 731 86  SALOHI  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MIORIMIVALANA  AMBINANIVOLOSY 
RAMIMY  JEAN CLAUDE   032 78 592 14 SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA MAHASOA
AIME     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  FARAFANGANA  MAHASOA 
TATA  ERNEST   034 03 588 34  SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  FARAFANGANA  ANDRANOMAKOKO 
MAHEZA  PIERRE   SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA ANDRANOMAKOKO
ROBINAIVO  EVARISTE   032 56 096 07  SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  FARAFANGANA  AMBOANIO 
BOTANIVO  CONSTANT   032 58 655 37  SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  FARAFANGANA  AMBOANIO 
VELOMILA  ERNEST   SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO VOLOTARA
ALEXIS     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  VOHILAVA 
RESARY  JEAN THEOPHILE   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  TOMBATAFIKA 
JEAN  FELIX   SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO RANOLAVA
RANDRIANANTENAINA  RICHARD   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  MAZAVATSIOTRA 
RABENASY  BERGER   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  MAROLAVA 
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
VELOMIARY     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  MANDATSA 
RALAIVAO  JEAN   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  LOKANDAMBO 
ELIEN     SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO ENIFAPA
TATA  ROBERT   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  ANOSIVELO 
RAZAFISON     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  ANAKATRIKA 
TSABOTO  AUGUSTIN   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA VOHIPANANY 
TSABOTO  RAMITENY   033 12 739 78  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  ANDRAINA 
RANDRIANAMANY  BERNARD   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  MAROFARIHY  MIDEBOKA 
JEAN  MARCEL   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY ALAKAMISY
RAHARIVONY  RODIN   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  MAROFARIHY  ALAKAMISY 
TATASOLO  CELESTIN   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  MAROFARIHY  MAROFARIHY 
FITANAMILA     SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO  ANDEMAKA ANDEMAKA CENTRE
RAZAFIASY  GEORGE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  ANDEMAKA CENTRE 
ZAFITODIARIVO     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  MANAMBOTRA NORD 
RAVELOJAONA  JEAN NOEL   SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO AMBALAVONTAKA
RAZAFITSIRY  ALBERT   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  BAKAKA 
MAHITAVELO  CHARLES   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  FIERENA 
SOLANGE  VARIALIARISOA   SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA MAHATSARA NORD
LALA  NICOLETTE   032 07 993 82  SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  FARAFANGANA  MAHATSARA NORD 
SERGENT  RATISBONNE   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  FARAFANGANA  ANOSINAKOHO 
JEAN  GASTON   033 11 766 39 SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA ANOSINAKOHO
AUGUSTE     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  MANAMBOTRA ATSIMO  MANAMBOTRA 
BARNIA  JULIEN   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  MANAMBOTRA ATSIMO  MANAMBOTRA 
MAHATOMBO     SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO MAHAVELO
BEZARY     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  MANAMBOTRA ATSIMO  MAHAVELO 
MANANGA  EDSON   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  MANAMBOTRA ATSIMO  MAROMPANAHY 
MAMPIONONA  GEORGE   032 82 154 75 SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO MAROMPANAHY
TATAFERENA     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  MANAMBOTRA ATSIMO  BEKARAOKA 
RAVANOMANANA  ROBIN   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  MANAMBOTRA ATSIMO  BEKARAOKA 
EDVIN     032 55 748 09 SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO MAROROKA
FELIX     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  MANAMBOTRA ATSIMO  MAROROKA 
BOTOHARSON     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  MATANGY CENTRE 
ZAOZAO     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA AMBATSIPAKY
JIKITERA  JEROME   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  ANEZANDAVA 
RAJONSON  DAMIEN   033 09 567 24  SALOHI  ANALANJIROFO  VAVATENINA  AMPASIMAZAVA  AMPAHIBE 
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
TOTOMARO  ALEXIS   SALOHI  ANALANJIROFO  VAVATENINA  AMPASIMAZAVA  AMPASIMBOLA 
RAZAFINDRAMENA  JAONINA   SALOHI  ANALANJIROFO  VAVATENINA  AMPASIMAZAVA  CR AMPASIMAZAVA 
CLEBERT     033 01 196 72 SALOHI ANALANJIROFO VAVATENINA AMPASIMAZAVA AMBODIHAZOVOLA
PASCAL     033 07 740 54  SALOHI  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MIORIMIVALANA  CR MIORIMIVALANA 
VONY  BRUNO   033 06 238 77  SALOHI  ANALANJIROFO  VAVATENINA  MIARINARIVO  ANDRORANGABE 
VONA  STEPHAN   033 01 347 90 SALOHI ANALANJIROFO MANANARA‐AVARATRA IMORONA ANTSERANAMBE
RABE  VICTOR   033 03 152 23  SALOHI  ANALANJIROFO  MANANARA‐AVARATRA  IMORONA  ANTSERANAMBE 
MIFALIA     033 07 601 97  SALOHI  ANALANJIROFO  MANANARA‐AVARATRA  ANTANAMBE  AMBODIMANGA 
EMMA     033 20 990 96 SALOHI ANALANJIROFO MANANARA‐AVARATRA ANTANAMBE AMBODIMANGA
BE  PLACIDE  0325069702  MEDAIR  ANALANJIROFO  MAROANTSETRA  MAROANTSETRA  ANDAVANIO 
BE JORSON  LOUIS  0324312709  MEDAIR  ANALANJIROFO  MAROANTSETRA  MAROANTSETRA  ANKIAKABE 
RAKOTO  REMI  0337192981 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO ANDROKA

ALEXANDRE     0337192983 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO ANDAMPY

BATA     0337192984  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  AMBODIMANGATELO 


JOSEPH   CHARLES  0337193014  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  AMBODIFIZIKA 

TOMBO   STEPHAN NOEL  0337193016 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO TANAMBAZAHA


INJARY   ALFRED  0337193019 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO AMBODIGAVO BENAVONY
FELICIEN   KALOZANANY  0337193023  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  AMBODIBONARA 
RAZANAMASY   DELPHINE  0337193030  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  ANDRANONAOMBY 
ZAHELY   DAVID  0337193031 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO SAVAHONDA
RAZAFINDRAMANANA   FAUSTIN  0337193033  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  ANJIRO 
TODY   MAURICE  0337193035  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  MAHAMBO DOANY 
MARIA     0337193037 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO ANTSIRADAVA II
RAZAFY   MAROA JUSTINE  0337193039  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  LAKANDAVAINA 
RAODY   DONATIEN  0337193040  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  AMBOHIMALAZA 
RAZAFIMANDIMBY   FIDELIS VICTOR  0337193043 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO SAHAVARY
TAVONY   JOSEPH  0343142651  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  NAMAHOAKA 
RASOAZANANY   NATHALIE  0343142652  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  ANTSIKAFOKA 
JEAN   CLAUDE  0343142653 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO AMBODISAKOANA
RABO   RANDRIANARISON  0343142654  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  MAHAMBO BAZAR 
BENOIT     0343902130  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  SALAFAINA 
TOTO   PIERROT  0337192982 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMBODIMANGA II AMBODIFLERA
TOTO   JOACHIN  0337192986  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  MANAKAMBAHINY 
PETERA   SAONINA  0337192988  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  AMBOAKARIVO 
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
BAKOSON     0337192989  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  ANTANETILAVA II 
LEON   MAURELLE  0337192990  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  AMPASIPOTSY II 
TOTOMORA   FIDELE  0337192991 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMBODIMANGA II MAROJOMANA
TALATA   FRANÇOIS  0337193013  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  SAHAFILO 
MAROJONINA   FAUSTIN  0337193017  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  MANANARA HELY 
LAVA   DONATIEN  0337193020 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMBODIMANGA II ANTETEZAMPAFANA
LEMENA   BENOIT GEORGES  0337193021  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  VOHITRAMBO 
TSIANAVA  MYRIAM CHRISTINE  0337193022  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  AMBODIMANGA I 
JEAN   LOUIS  0337193024 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMBODIMANGA II TANAMBIAVY
DOXIE     0337193032  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  TANAMBAO MANANARAHELY 
NDIAMANIPY   GERARD  0337193036  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  BETAMPONA 
CHARLES   DOMINIQUE  0337193038 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMBODIMANGA II ANARIVO
ANDRIAMBELONA   CHARLES  0337193042  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  MAROVATO I 
LAHADY   CASTELLENI  0337193045  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  VOHIPENOHELY 
ARSEN     0343142650 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMBODIMANGA II ANTANETILAVA I
TSARAVELO   EUSTASE  0343902133  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  AMBINANY IAZAFO 
TOTOZAFY   DESIRE  0343902131  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  AMBODIMANDRESY 
TOTOMAINTY   THOMAS  0343902132 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMBODIMANGA II MAHATSARA II
SAVIEN     0337192985  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMPASIMBE MANATSATRANA  TANAMBAO A/TSONDRONA 
RAVELO   AMEDE  0337192992  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMPASIMBE MANATSATRANA  ANJAHAMBE 
VINCENT     0337192998 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMPASIMBE MANATSATRANA MAHASOA
RAMANANTOANINA     0337193029  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMPASIMBE MANATSATRANA  LOHARANO MAROVOVONANA 
RAZAFINDRASOA   AUGUSTINE  0337192987  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  VOHILENGO  AMBODIVOAPAKA 
PAUL   JEAN  0337193009 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST VOHILENGO VOHITSANTSOTSY
RAZAFINDRAVELO   CERISE  0337193010  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  VOHILENGO  SAHABELAFIKA 
RAVO   BARTHELEMY  0337193011  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  VOHILENGO  VOHILENGO 
RATSIMBA   FELIX  0337193018 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST VOHILENGO MAROAOMBY
RANDRIA     0337193025  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  VOHILENGO  AMBODISARY 
RAFIDISON   MAURICE  0337193027  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  VOHILENGO  AMBOLOMADINIKA 
SUZETTE     0337193028 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST VOHILENGO VOHIBE
RAKOTONIRINA   CLAUDIO  0337193034  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  VOHILENGO  AMPASIMBOLA MAHATSARA II 
TOTO   AUGUSTIN  0337193041  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  VOHILENGO  VOHILENGO 
TOTO   SYLVAIN  0337193044 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST VOHILENGO AMBODIVOANIO
GERARD   PHILBERT  0343902124  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  ANTANIFOTSY  MAROGISY ATF 
SIZALINE   JOSEPHINE  0343902121  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  ANTANIFOTSY  MAHATSARA ATF 
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
ZAKA   PIERRE  0343902122  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  ANTANIFOTSY  MANJATO ATF 
RASO   ANDRIATASY IARY  0343902118  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  ANTANIFOTSY  MAROVINANTO ATF  
LALA   SAMUEL  0343902123 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO ANTANIFOTSY ANTANIFOTSY ATF
MOMO     0337193004  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  ANTANIFOTSY  AMBODIBONARA ATF 
JUVENCE   HEVITRA  0337192996  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  ANTANIFOTSY  ANTANETILAVA II 
TIDA   DOMINIQUE  0337192997 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO ANTANIFOTSY AMPASIMAZAVA ATF
RASY   THEODOSIE  0337192993  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  ANTSIRAGAVO 
DENIS     0343902127  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  ANDAVANIOBE SIV 
KALO   FLORINE  0343902125 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO SOANIERANA IVONGO ANAMBORANO SIV
LEMADIO   KALOHELY  0343902112  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  MANANKATAFANA SIV 
SOPRIEN   LEVAHINY  0343902128  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  TSIRARAFANA SIV 
JERISAINA     0343902111 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO SOANIERANA IVONGO SAHAMALAZA SIV
VELONTRASINA   MARTINE  0343902114  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  MANANKINANY SIV 
BODY   ERNEST GASTON  0343902117  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  VOHILAVA SIV 
VELONJORO   ARLETTE  0343902116 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO SOANIERANA IVONGO TANAMBAO MATSOKELY SIV
MORABE   JOSOA  0343902113  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  SAHAKA SIV  
HOVA   BRUNO  0337192999  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  SAHAKA SIV 
SAMUEL   ALEXANDRE  0337193000 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO SOANIERANA IVONGO ANJAHAMARINA
LAINIRINA      0337193001  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  MENATANY SIV 
EDMOND     0337193005  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  ANDILANKELY SIV 
NAVAVY   ARLETTE  0337193002 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO SOANIERANA IVONGO AMPASIMBOLA SIV
MARABINA   MARCELLIN  0337193003  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  ANDATSADRANO SIV 
RASY THEODOSIE     0337192993  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  ANTSIRAGAVO SIV 
RAPIANY     0343902126 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO FOTSIALANANA TANAMBAO FOTSIALANANA
TOTOLALAHY  LAURENT   0343902115  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  FOTSIALANANA  VOHIDROMBA FTL 
VELONJARA   THEODORE  0343902120  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  FOTSIALANANA  SAHAFARY FTL 
LAHADY   MARCELLIN  0343902110 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO FOTSIALANANA FANDRIANOMBY FTL
BOTSY   JULES ALBERT  0343902129  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  FOTSIALANANA  FOTSIALANANA FTL 
IAMBY   EDMOND  0343902119  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  FOTSIALANANA  SAHASOA ATF 
RASARY   ALPHONSE  0340447489 CARE SAVA ANTALAHA  ANTALAHA
BE   PAULEX  0327322466  CARE  SAVA  ANTALAHA  AMPOHIBE    
RAHARISAINA   PIERRE  0331835212  CARE  SAVA  ANTALAHA  AMBALABE    
DELIEN     0334033845 CARE SAVA ANTALAHA  AMBOHITRALANANA
BETANY   JARSON  0331858991  CARE  SAVA  ANTALAHA  AMPANAVOANA    
RABESON   JULIEN  0324269222  CARE  SAVA  ANTALAHA  ANTANANAMBO    
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
FENO   JACQUOT  0341096229  CARE  SAVA  ANTALAHA  ANTSAHANORO    
RABE   JOSEPH  0324116149  CARE  SAVA  ANTALAHA  AMPAHANA    
TAHISY     0324318977 CARE SAVA ANTALAHA  AMBINANIFAHO
RAMAHAFALY   DAVID JEAN  0324947757  CARE  SAVA  ANTALAHA  LANJARIVO    
ANDRIAMANEVA   MATHIEU  0320251454  CARE  SAVA  ANTALAHA  ANTOMBANA    
RANAIVOSON   RALAVA  0325193685 CARE SAVA ANTALAHA  MAROFINARITRA
BETOMBOTSARA   JULIEN  0324410377  CARE  SAVA  ANTALAHA  ANTSAMBALAHY    
TOMBOSON   MODESTE  0324410082  CARE  SAVA  ANTALAHA  SARAHANDRANO    
RAJONSON  DAMIEN  0330956724 CARITAS ANALANJIROFO FENERIVE EST AMPASIMAZAVA AMPAHIBE
TOTOMARO  ALEXIS  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMPASIMAZAVA  AMPASIMBOLA 
RAZAFINDRAMENA  JAONINA  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMPASIMAZAVA  CR AMPASIMAZAVA 
CLEBERT     033 01 196 72 CARITAS ANALANJIROFO FENERIVE EST AMPASIMAZAVA AMBODIHAZOVOLA
GEORGES     033 28 731 86  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MIORIMIVALANA  AMBINANIVOLOSY 
PASCAL     033 07 740 54  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MIORIMIVALANA  CR MIORIMIVALANA 
VONY  BRUNO  033 06 238 77 CARITAS ANALANJIROFO FENERIVE EST MIARINARIVO ANDRORANGABE
VONA  STEPHAN  033 01 347 90  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  IMORONA  ANTSERANAMBE 
RABE  VICTOR  033 03 152 23  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  IMORONA  ANTSERANAMBE 
MIFALIA     033 07 601 97 CARITAS ANALANJIROFO FENERIVE EST ANTANAMBE AMBODIMANGA
EMMA     033 20 990 96  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  ANTANAMBE  AMBODIMANGA 
SAHOLY  FRANCELINE  0326335955  ETAT  MENABE  MORONDAVA  MORONDAVA  BEMOKIJY 
JUSTERA  MARCEL  0324826483 ETAT MENABE MORONDAVA MORONDAVA BEMOKIJY
ELISABETHE     0330827418  ETAT  MENABE  MORONDAVA  MORONDAVA  BEMOKIJY 
EMILE     0327808422  ETAT  MENABE  MORONDAVA  MORONDAVA  TANAMBAO 
ERIC  PAPPADAKIS  0343747562 ETAT MENABE MORONDAVA MORONDAVA TANAMBAO
 
Annexe 4g. Terminologie communes 
 
 
Sinistrés (ou  Traboina) 
Les  personnes  qui  sont  touchées  directement  par  la  catastrophe  et  qui  sont  victimes  de  dégâts 
humains et/ou matériels. 
 
Sans abris hébergés par les voisins (ou Tsy manan‐kialofana) 
Les  personnes  qui,  du  fait  de  la  catastrophe,  ont  perdu  leur  habitation  ou  ayant  leur  habitation 
temporairement inondée, et sont hébergés par leurs voisins.  
 
Sans abris hébergés dans les sites communs (ou Tsy manan‐kialofana) 
Les  personnes  qui,  du  fait  de  la  catastrophe,  ont  perdu  leur  habitation  ou  ayant  leur  habitation 
temporairement inondée, et sont hébergés dans les sites communs.  
‐    
 
Annexe 5a. 3W : QUI FAIT QUOI OU (2010 – 2011)
Secteur QUI ? Point focal Tél Mail FAIT QUOI ? OU ?
EDUCATION

Margarita Focas Licht 0332342639 mfocaslicht@unicef.org o L’évaluation et l’élaboration des dossiers relatifs aux actions
entreprises
UNICEF RANDIMBIARISON Jacky Roland 0332342660 jrandimbiarison@unicef.org o La mobilisation et la coordination du soutien des donateurs 22 régions
o
o La coordination au sein du Groupe sectoriel
RAKOTONDRAZAFY Jocelyne 0324001616 aea.cagpc@moov.mg o
Aide et Action
Norohanta
Raveloarijaona Rado
Irène RANAIVOZANANY 0330783537 ji.ranaivozanany@unesco.org o
UNESCO
PNUD Louisette RANOROVOLOLONA 0331108551 louisette.ranorovololona@undp.org o

o Participation à des missions d’évaluation


CRM
Jocelyn R. 0320451738 crm5@moov.mg o Participation à des séances de renforcement des capacités
SAF FJKM vonjy voina 22 régions
Solomampiandra RALiSAON 0331493734 ralisaona_solo@yahoo.fr

RANDRIAMIALISONA François de 0331284241 andriamialina@yahoo.fr o Evaluation des dégâts


Sales o Coordination du Groupe sectoriel
andriravelo@yahoo.fr o Encadrement technique
MEN RAVELONALOHOTSY Charles 0324599347 o Participation à des séances de renforcement des capacités 22 régions
rivorabetrano@yahoo.fr
Rivo RABETRANO
0331501606
Raoelijaona DieuDonnée 0320214908 isdt@fid.mg o Reconstruction ou réhabilitation d’infrastructures éducatives
dans le cadre de réponses aux chocs ou de la
décentralisation
FID 22 régions
o Renforcement de capacité
o Travaux HIMO contre cash en protection sociale dans le
cadre de réponses aux chocs
Sahondrarilala Raveloarisoa 0324148076 meteo.dem@moov.mg o Participation à des séances de renforcement des capacités
METEO o Elaboration des dossiers techniques 22 régions
o Sensibilisation
Rambolamanana Gérard 0340409490 o Participation à des séances de renforcement des capacités
IOGA o Elaboration des dossiers techniques
o Sensibilisation
AGRICU

SECURIT
LTURE

MAEP o Evaluation des dégâts par les DRDR : sur les cultures et les National
infrastructures agricoles
o Identification des intrants nécessaires

o Distribution des semences et des outils agricoles selon leur


disponibilité
Secteur QUI ? Point focal Tél Mail FAIT QUOI ? OU ?
o Encadrement technique : cultures et infrastructures

FID Mamisoa Rapanoelina Tél 22 361 50 - ucs@fid.mg o Reconstruction ou réhabilitation d’infrastructures sociales National
032 07 233 30 (sanitaires ou scolaire), de déblocage ou productives, dans
le cadre de réponses aux chocs ou de la décentralisation
Achille Razakatoanina 0 32 02 277 11 rfdc@fid.mg o Renforcement de capacité

o Travaux HIMO contre cash en protection sociale dans le


cadre de réponses aux chocs
FAO o - L’évaluation et la surveillance des dégâts subis par les National
récoltes.
Louis Muhigirwa 032 71 008 06 Louis.muhigirwa@fao.org o - La mobilisation et la coordination du soutien des donateurs
pour la relance agricole.
o - La coordination des activités agricoles

PAM o Evaluation et analyse de vulnérabilité National

o Distributions gratuites et/ou Vivres Contre travail sou forme


Maherisoa Rakotonirany 032 07 136 92 Maherisoa.Rakotonirainy@wfp.org
de Travaux HIMO visant a améliorer la sécurité alimentaire
Nicolas Babu 03 207 137 27 Nicolas. Babu@wfp.org
et au redressement post catastrophe
o Enquête, évaluation et analyse des données après les aléas

CARITAS 22 271 78 o Distribution des semences, couplée à la distribution National


BODOSOA Lakermance caritasm@moov.mg
032 04 148 33 alimentaire (cf. Nutrition)
USAID o Participation à des missions d’évaluation National

o Requête de financement

o Participation à toutes les missions d’évaluation


o Analyse de qualité de l`eau
mahavonjiniaina@yahoo.fr o Désinfection des puits (ressources humaines)
Mahavonjiniaina Andriamamonjy
Rva.ravelo@yahoo.fr o Mise à disposition d’une base de données des points d’eau
RANDRIANAIVO RAVELO Herve 033 12 37608
Ministère de l’EAU depa@mineau.gov.mg et des latrines avec coordonnées géographiques. 22 régions
Serge 033 07 030 02
o Mise à disposition d’une base de données des ressources en
eau souterraine et surface.
o Mise à disposition d’une base de données sur les coûts
estimatifs de chaque ouvrage
ASSAINISSEME
EAU ET

NT

o Participation à toutes les missions d’évaluation


o Diffusion des messages clés par rapport à l’eau
assainissement et hygiène (au niveau ménage, abris
communs, centre de santé)
EVARISTE KOUASSI
o Distribution des kits WASH ménages (seau, jerrycan,
UNICEF RAKOTONIAINA Naina 22 régions
033 40 20012 ekouassikomlan@unicef,org timbale, savon, sur’eau)
033 23 42644 nrakotoniaina@unicef.org o Distribution des équipements pour les abris communs (fût,
latrines provisoires équipées de système de lave-main, bac à
ordure)
o Désinfection des abris communs
Secteur QUI ? Point focal Tél Mail FAIT QUOI ? OU ?
o Distribution des équipements et kits WASH pour les centres
de soin (filtre à eau, sur’eau, savon, produits de désinfection)
o Désinfection des puits
o Analyse de qualité de l`eau
o
o Participation à toutes les missions d’évaluation
o Diffusion des messages clés par rapport à l’eau
assainissement et hygiène (au niveau ménage, abris
communs, centre de santé)
o Distribution des kits WASH ménages (seau, jerrycan,
timbale, savon, sur’eau)
o Distribution matériel IEC pour la bonne utilisation des
Yves Pascal Suter sur`eau
032 05 146 83 cdmadagascar@medair.org
Anne Hageman o Distribution des équipements pour les abris communs (fût,
MEDAIR 032 05 146 91 dcdmadagascar@medair.org 22 régions
Tianarivelo Andry latrines provisoires équipées de système de lave-main, bac à
032 05 146 90 dpmmaro@medair.org
ordure)
o Désinfection des abris communs
o Distribution des équipements et kits WASH pour les centres
de soins (filtre à eau, sur’eau, savon, produits de
désinfection)
o Désinfection des puits
o Fourniture et installation de forage d`urgence
o Analyse et test de la potabilité de l`eau
o Participation à toutes les missions d’évaluation
o Diffusion des messages clés par rapport à l’eau
assainissement et hygiène (au niveau ménage, abris
communs, centre de santé)
o Distribution des kits WASH ménages (seau, jerrycan,
timbale, savon, sur’eau)
o Distribution des équipements pour les abris communs (fût,
latrines provisoires équipées de système de lave-main, bac à
RAJAONALISON Sitraka 032 05 22109 watsan@crmada.org
CRM/IFRC ordure) 22 régions
Jocelyn RAZAFINDRAKOTO 032 05 22107 grc5@crmada.org
o Désinfection des abris communs
o Distribution des équipements et kits WASH pour les centres
de soins (filtre à eau, sur’eau, savon, produits de
désinfection)
o Désinfection des puits
o Approvisionnement en eau par unité de traitement de
grandes capacités
o
o Participation à toutes les missions d’évaluation
o Diffusion des messages clés par rapport à l’eau
Jeanne Ella Andrianambinina jandrian@mg.saro.crs.org
034 05 157 65 assainissement et hygiène (au niveau ménage, abris
CRS Nourbay Rosanaly nrosanal@mg.saro.crs.org 22 régions
034 17 344 02 communs, centre de santé)
o Distribution des kits WASH ménages (seau, jerrycan, savon,
sur’eau)
Secteur QUI ? Point focal Tél Mail FAIT QUOI ? OU ?
o Distribution des équipements et kits WASH pour les centres
de soin (sur’eau, savon)
o Désinfection des puits
o Analyse de qualité de l`eau
o Désinfection des puits (curage, HTH)
o Dotation de Filtre à eau au niveau CSB
032 41 52397 nicolea@psi.mg o Fourniture de Sûr’Eau pour les kits WASH
o Diffusion des messages clés par rapport à l’eau
PSI Madagascar Nicole Andriamampianina
assainissement et hygiène (au niveau ménage, abris
communs, centre de santé)
033 02 66159 andriamitandaza@voila.fr o Désinfection des centres de soins
o Désinfection des puits
Toutaglos/Manasoa Andriamitandaza Eric o Distribution des équipements pour les abris communs (fût,
latrines provisoires équipées de système de lave-main, bac à
ordure
033 11 209 43 Zenyah2007@yahoo.fr o Fourniture du kit d’urgence AQUASURE pour la
033 14 162 80 Rcfranco40@yahoo.fr potabilisation de l’eau (kit + palette de pastilles de traitement)
et l’approvisionnement des communautés en eau potables
selon les normes internationales et malgaches
o Fourniture de stocks de pastilles complémentaires
RASOAMAHEFA Zenyah
AQUASURE o Formation des acteurs de l’urgence sur le kit 22 régions
RAKOTOARISOA Fanco
o Diffusion des messages clés par rapport à l’eau dans les
collectivités et formation sur ces messages
o Pour le relèvement précoce et le développement : mise en
œuvre de l’unité de traitement « Village/Développement »
AQUASURE
032 07 579 48 rakotosaminanana@voahary- o Participation a toutes les missions d`évaluation Atsimo atsinanana,
salama.org o Formation des acteurs pour les urgences V7V, haute
VOAHARY SALAMA RAKOTOSAMINANA
o Distribution des kits WASH matsiatra, Amoron`i
o Sensibilisation WASH Mania, Antsinana
033 11 997 56 madagascar@busproof.com o Participation à toutes les missions d’évaluation
o Diffusion des messages clés par rapport à l’eau
assainissement et hygiène (au niveau ménage, abris
communs, centre de santé)
o Distribution des kits WASH ménages (seau, jerrycan,
timbale, savon, sur’eau)
o Distribution des équipements pour les abris communs (fût,
latrines provisoires équipées de système de lave-main, bac à
BUSHPROOF RANAIVOJAONA serge 22 regions
ordure)
o Désinfection des abris communs
o Distribution des équipements et kits WASH pour les centres
de soins (filtre à eau, sur’eau, savon, produits de
désinfection)
o Désinfection des puits
o Approvisionnement en eau par unité de traitement de
grandes capacités
Secteur QUI ? Point focal Tél Mail FAIT QUOI ? OU ?
o

033 02 78207 flambotal@yahoo.fr - Désinfection des centres de soins


minsags@moov.mg - Désinfection des puits
SAGS/Min San Lanto Hery RALISON - Distribution des équipements pour les abris communs (fût, 22 régions
latrines provisoires équipées de système de lave-main, bac à
ordure
033 02 28677 cnsmira@netclub.mg, o Participation à toutes les missions d’évaluation
034 18 70119 basecns@yahoo.fr o Mise à disposition d’une base de données des magasins de
stockage et fournisseurs locales
Hanitriniaina Sahondramalala o Mise à disposition d’une base de données de nombre des
BNGRC 22 régions
RAMIARAMANANA Hanitra sinistrées
o Facilitation sur la gestion d`information
o Appui sur la coordination des réponses

033 05 544 30 rrallyre@yahoo.fr o Désinfection des centres de soins


o Désinfection des puits
Dr Allyre Razanakombana
BMH/CUA o Distribution des équipements pour les abris communs (fût, Tana ville
Dr Hary
latrines provisoires équipées de système de lave-main, bac à
ordure
NUTRITION

SNUT - Ministère de la o Participation mission d’évaluation et suivi des activités au Dans les zones
Santé niveau du système sanitaire affectées
o Collaboration dans la gestion des intrants

ONN o Participation mission d’évaluation et suivi des activités au Dans les zones
niveau de la communauté affectées
o

UNICEF o Evaluation et surveillance état nutritionnel Mobilisation et Dans les zones


coordination du soutien des donateurs pour la Prise en affectées
charge précoce Malnutrition Aigue

PAM o Mobilisation des ressources et contribution a la prise en National


charge de la Malnutrition aigue Modérée et la prévention de
la malnutrition pour les FE/FA
USAID et EU o Participation à des missions d’évaluation Dans les zones
affectées
o Requête de financement
UE
LOGISTIQ

- Coordonne l’éventuelle demande de support logistique


extérieur.
Dans tout
PAM Aline Rumonge 032 07 137 40 Aline.rumonge@wfp.org - Facilitation de l’accès et des distributions pour les
Madagascar
partenaires.
- Avec UNHAS, point focal support aérien.
Fidy Randrianasolo - Collecte de données auprès de ses partenaires et Vakinakaratra,
CRS
Fafa Razakaboay transmission des infos post aléas Atsinanana,
Secteur QUI ? Point focal Tél Mail FAIT QUOI ? OU ?
034.05.157.17 fnrandria@mg.saro.crs.org - Réhabilitation des pistes par le système HIMO/VCT ou ACT Analanjirofo,
034.05.157.34 frazakab@mg.saro.crs.org - Réhabilitation des infrastructures communautaires Androy, Atsimo
- Ces deux dernières activités dépendront les ressources Atsinanana,
disponibles Vatovavy
Fitovinany
- Stocks de repositionnement.
CARE Didier Young - Appui aux missions de reconnaissance. Cote Est
034.05.157.17 didier@care.mg
- Appui à la distribution et au stockage.
Dans tout
- Participation à des missions d’évaluation
USAID Riri Ranaivojaona sranaivojaona@usaid.gov.org Madagascar
- Requête de financement
- Renforcement des stocks régionaux d’intervention (PIROI
Réunion)
- Mise en place des stocks régionaux décentralisés (tous pays
membres)
- Renforcement et formation de l’Equipe Départementale
032 05 221 07 d’Intervention Rapide à la Réunion
Dr Josselyn Razafindrakoto Joss.razaf@yahoo.fr Dans tout
CRM 261 (0)33 13 13 - Renforcement et formation de l’Equipe Régionale de
Hicham SAQALLI Madagascar
CRF/PIROI 472 Personnes Ressources
- Elaboration d’un Plan régional d’Intervention en cas de
catastrophe.
- Renforcement et formation des Réseaux de secouristes des
Sociétés Nationales membres
- Mise en œuvre de projets de sensibilisation et de réduction
des risques dans les communautés cibles
Maroantsetra
Mananara
Nord Sambava
Fénérive Est
- Mise à disposition de locaux disponibles pour stockage des
SAFFJKM matériels et vivres
Amparafaravola
- Participation à des enquêtes post-aléa
Anjozorobe
Andramasina
Manajary
Toliara
Route
Nationale et Route
- Remise de la circulation en cas de coupure d’Intérêt provinciale
MTPM Ramarovelo Eloi 034 05 560 79 Dr-iel@mtpm.gov.mg - Mise à disposition de locaux disponibles pour stockage des Dans chaque
matériels et vivres Direction Régionale
des Travaux
Publics
- Remise de la circulation en cas de coupure Dans tout
MTPM/DGTP Razamimahafaly 032 04 571 89 Dgtp-attache1@mtpm.gov.mg - Mise à disposition des Techniciens pour l’évaluation des Madagascar
dégâts
Secteur QUI ? Point focal Tél Mail FAIT QUOI ? OU ?

OTU RAKOTONIRAINY Barisoa 032 05 146 94 otu273@gmail.com -


Maîtrise d'ouvrage déléguée dans le domaine des
infrastructures routières par :
- La gestion du réseau des Routes Nationales qui lui sont Dans tout
ARM RAVOHITRA Harinaly 032 02 937 10 ravohitra.r@a-routiere.mg
confiés (30%) et leurs emprises ; Madagascar
- La mise en œuvre et l'exploitation des travaux routiers y
compris les bacs sur le réseau des Routes Nationales ;
- Elaborer, mettre en place et mettre à jour les plans de lutte,
- Coordonner les opérations de lutte en cas de déversements
Dans tout
des hydrocarbures,
034 06 48352 ou cna.frex@olep.mg, Madagascar
OLEP ANDRIANARISON Aurélien - Organiser les exercices de simulation,
032 04 546 92 makivisy@yahoo.fr
- Organiser des formations (à l’intérieur ou l’extérieur) pour les
acteurs des plans de lutte.

- Reconstruction ou réhabilitation d’infrastructures sociales


(sanitaires ou scolaire), de déblocage ou productives, dans le Dans tout
isdt@fid.mg cadre de réponses aux chocs ou de la décentralisation Madagascar
FID Raoelijaona DieuDonnée 0320214908
- Renforcement de capacité
- Travaux HIMO contre cash en protection sociale dans le
cadre de réponses aux chocs
- dégagement d’axes vitaux
- appui à l’hébergement d’urgence
- poste médical avancé option TRI si nécessaire
Dans tout
- abattages et élagage d’arbre menaçant.
CPC Ltn Aritiana Faly 032 42 645 57 aritiana23@yahoo.fr Madagascar
- appui aux transports des matériels et des personnels
- reconnaissances aériennes supplémentaires sur demande
en coordination avec la BATAC (3 ULM)

Kristine Peduto 033 23 42 613 kristine_peduto@hotmail.com


PROTECTON

PROCAP National

Unicef Gouvernance Elsa Laurin 033 34 42 616 elaurin@unicef.org National


PNUD DDH Axel Etoundi 033 15 102 12 National
UNFPA Tolotra Andriamanana 032 43 321 11 andriamanana@unfpa.org National
OCHA Rija Rakotoson 032 05 076 93 rakotoson@un.org National
BCR / ER Christophe Legrand 033 15 008 55 christophe.legrand@undp.org National
BCR / Com Edvige 033 11 066 96 National
Unicef Urgence dstolarow@unicef.org National
Dominic Stolarow 033 40 41 122
Unicef Protection de Michaela 033 08 207 15 dstolarow@unicef.org
National
l’enfant Urgence
CICR Olivier Jenard 033 07 30 311 ojenard@icrc.org National
Secteur QUI ? Point focal Tél Mail FAIT QUOI ? OU ?
HCDH Marco Kalbush 00277 987 666 mkalbush@ohchr.org
National
802
Jeannoda Norotiana 032 07 596 09 norotiana.jeannoda@yahoo.fr o Soutien des populations vulnérables dont les femmes et les Analamanga,
enfants Atsinanana
Syndicat des Boeny, Anosy
Professionnels diplômés Haute Matsiatra
en Travail Social Diana, Atsimo
(SPDTS) Andrefana
Betsiboka, Sofia
Sava, Androy
Menja 033 14 594 18 sage@blueline.mg o Protection des enfants et des personnes vulnérables, régions Diana,
SAGE réinsertion, environnement Sava, Boina,
Menabe
Tantely 033 04 293 78 ratalha@yahoo.fr o Prise en charge et accompagnement des enfants et des
AMU
femmes
Justice et Paix Mme Monique RAKOTOVAO 033 08 411 77 justicetpaix@yahoo.fr o Droits humains, National
Cliniques juridiques o INSERER LES
(soutien PNUD) DETAILS
Centres d’écoute (soutien o INSERER LES
UNFPA) DETAILS
Ps Lucien RANDRIANARIZAY 034 04 038 58 lucran61@yahoo.fr o Actions de prévention avec le mouvement scout protestant a Regions Sava,
Madagascar Analanjirofo,
SAMPATI Atsinanana, Atsimo
Atsinanana,
Ihorombe,
July RAHARINIAINA 033 12 286 21 manaode.tana@netclub.mg o Prise en charge, protection et amélioration des conditions de
Antananarivo,
ONG ManaoDE vie des enfants en situation difficile, dont la scolarisation des
Toamasina
enfants des rues et des quartiers défavorisés
Miarintsoa RAZANAKINIAINA 032 02 229 82 ongmanda@gmail.com o Centre d’accueil de nuit pour les enfants des rues
ONG Manda / PFSCE 020 26 772 30 Antananarivo

groupedeveloppement@blueline.m Antananarivo, Nosy


ONG Groupe 22 613 98 o Lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants
Fabiene ARNOULD g Be
développement 032 503 97 47 o Réinsertion de jeunes prostituées
Mahajanga
ONG SOS Victimes du Dr Mathilde RABARY mrabary@yahoo.fr Chefs lieu des
032 02 419 01 o Centre d'écoute, de conseils et d'action
non droit régions
Tana, Mahajanga,
acatmadagascar@yahoo.fr
Maitre Maria 033 12 118 77 Sambava, Toliara,
ONG ACAT Madagascar o Lutte contre les violations des droits de l’homme
RAHARINARIVONIRINA Manakara,
Toamasina
Villages d'Enfants de 033 11 578 48 Antananarivo et
Mme Jeanne RAVAOARISOA o Scolarisation des enfants démunis et soutien familial
Madagascar 06 60 63 18 59 régions
Handicap International o Suivi des personnes souffrant de handicap
032 04 069 04 ralaitafikahanitra@yahoo.fr
Association Lakana RALAITAFIKA HANITRA o Suivi des enfants des rues Antananarivo
020 24 554 15
Secteur QUI ? Point focal Tél Mail FAIT QUOI ? OU ?
Réseau de protection des celltaiza@yahoo.fr
Dr Aristide et Dr Paul o Promotion et protection des enfants Antananarivo
enfants Tana TAIZA
Ministère de la Population o Identification des personnes et groupes vulnérables,
National
et des Affaires Sociales facilitation de leur prise en charge
Analamanga, Haute
Matsiatra,
Vakinankaratra,
PACTE Ministère du Jerry Dominique pactemada@yahoo.fr Atsimo Andrefana,
034 04 185 71
Travail RATSIMANDRESY Anosy,
Atsynanana,
Alaotra Mangoro,
Diana.
Aritina23@yahoo.fr
CPC Ltn Aritiana Fabien Faly 032 04 645 57 22 régions
DPMPM / Police
Robert Gaston VELONSTARA 032 46 386 33 National
nationale
A Véronique RABODONIAIN v.rabodoniaina@yahoo.fr
Ministère de la Justice 033 117 30 78 National
M. Francia Tolotra Nomenjanahary Commune Urbaine
CUA/BMH 033 12 642 41 Sp.bngrc@bngrc.mg o Action sociale dans la commune urbaine d'Antananarivo
Antananarivo
BNGRC
034 05 480 02 / o Gestion des Risques et Catastrophes, Point Focal Secteur
Secrétaire Exécutif M. Raymond Andriatahina National
034 05 580 04 Protection
Adjoint
SANTE

o Pré-positionnement des kits médicaux d’urgence et autres


MSanP (SURECa) intrants de santé
suca@sante.gov.mg ou o Coordination des activités de réponse sanitaire
Dr Rajaoarivelo 033 33 270 51 22 régions
surecasan@gmail.com o Gestion sanitaire des sites d’hébergement des sinistrés
o Appuis techniques et logistiques aux structures de santé
mobile dans les zones affectées enclavées
o Support structurel et financier au Ministère de la
Santé (niveaux central et décentralisés) : Donation de
OMS Rakotonl@mg.afro.who.int matériel médical, organisation de la réponse, mise en œuvre 22 régions
Dr Lamina Arthur Rakotonjanabelo 032 03 303 15
des systèmes de monitoring de la morbidité.
o Support et approvisionnement en intrants pour la limitation
de la transmission du VIH et des IST.
o Support structurel et financier au Ministère de la Santé
(niveaux central et décentralisés). Mise à disposition de
Dr Issa Coulibaly 033 23 426 51 icoulibaly@unicef.org 22 régions
UNICEF moyens humains et médicaux. Mise en œuvre de campagne
Dr Andry Ravalitera 033 23 426 06 aravalitera@unicef.org
de vaccination, de programmes nutritionnels et de
programmes médicaux pour les femmes et les enfants.
o Support structurel et financier au Ministère de la Santé
(niveaux central et décentralisés). Mise à disposition de
moyens humains et médicaux. Mise en œuvre d’activités
UNFPA Dr Solomandresy Ratsarazaka 0320256581 solomandresy@unfpa.org 22 régions
visant à assurer la continuité et l’accès des femmes en âge
de procréer à la santé reproductive, la prévention des IST et
VIH, et la prise en charge des victimes de violence liée au
Secteur QUI ? Point focal Tél Mail FAIT QUOI ? OU ?
genre
o Support technique pour la limitation de la transmission du
ONUSIDA Dr Clarimond Raveloson
VIH et Sida.
ASOS Dr Jean Claude Rakotomalala 033 14 617 56 jcrakotomalala@yahoo.fr o Sensibilisation, promotion de la santé communautaire
joss.razaf@yahoo.fr o Sensibilisation
0320522107
grc@crmada.org o Prise en charge
Drs Joss Razafindrakoto
CRM Selon besoin
Randriambololona Perle
cpfnuap@crmada .org
0320522102
noroperle@yahoo.fr
MSanP/SSEnv tata_ssenv@yahoo.fr o Eau, Assainissement, Hygiène au niveau sites
032 02 703 93
TATA Venance minsansags@moov.mg d’hébergement et gestion des déchets de soins au niveau 22 régions
033 14 797 71
des formations sanitaires
sp.bngrc @bngrc.mg o Pré positionnement des kits médicaux
MININTER/BNGRC Dr RAMIARAMANANA HANITRA 032 02 128 04 22 régions
o Appui aux postes médicales avancées (PMA)
o Appui à la médicalisation de l’avant (PMA)
Cptne Faly Fabien 032 05 645 57 Aritiana23@yahoo.fr o Création des sites d’hébergement d’urgence et sécurisation
MFA (DCSSM/CPC) o Appui à l’évacuation sanitaire et secourisme 22 régions
Médecin Cl Lucien 032 03 002 20 raeliarijaonalucien@yahoo.fr o Appui au transport des personnels et matériels
HABITAT

o Secourisme, mise à disposition des tentes et des Dans tout


CRM/IFRC Dr Joss Razafindrakoto 032 05 221 07 grc@crmada.com équipements électriques, gestion des sites d’hébergement, Madagascar
recensement des sans abris
o Pré-positionnement et distribution des Tarpolin, réhabilitation Dans tout
CARE Didier Young 032 07 810 46 didier@care.mg post cyclonique, recensement Madagascar
o Supervision et Gestion des sites d’hebergement Dans tout
OIM SEE Monique 033 12 422 83 seemonique@hotmail.com
Madagascar
aratsimamanga@worldbank.or o Appui à la reconstruction selon les normes Dans tout
Banque Mondiale Ando Ratsimamanga
g Madagascar
o Encadrement technique ou assistance technique Vatovavy,
o Formation Atsimo-
UNHABITAT RAMANANTSOA Serge 033 02 688 07 ramanantsoa_serge@yahoo.fr
andrefana;
Analamanga
monique.rakotoarison@undp.or
RAKOTOARISON Monique 033 14 962 17
g
SAF FJKM Solo 033.07.835.37 o Reconstruction des cases résistantes. Vatovavy
Medair Audrey Yves Pascal 032.05.146.84 cd-madagascar@medair.org o Reconstruction des cases résistantes. Maroantsetra
o Appui à la réhabilitation d’urgence des cases d’habitation Dans tout
USAID RANAIVOJAONA Riri 033 12 422 84 sranaivojaona@usaid.gov Madagascar

dat.mprdat@yahoo.fr ;
MAT RABE Harimanana 033 11 449 71 rabeharim@moov.mg ; o Suivi, Données
rabeharim@yahoo.fr
Secteur QUI ? Point focal Tél Mail FAIT QUOI ? OU ?
o Réhabilitation et/ou reconstruction post catastrophes Dans tout
d'infrastructures sociales (sanitaire ou scolaire) bâtiments Madagascar
FID RAKOTOSAMIMANANA 032 07 579 48 rpst@fid.mg administratifs, déblocages, productives, ...
o Renforcement de capacités
o Travaux HIMO contrat cash pour la "sécurité alimentaire"
o Mise à disposition des tentes, Transport et Dans tout
bngrc@bngrc.mg prépositionnement des tentes, évaluation des besoins en
BNGRC RAONIVELO Nianja 033 11 658 32 Madagascar
sp.bngrc@bngrc.mg Habitat
o Secourisme, Dégagement, Electricité, appui au montage des Dans tout
CPC FALY Aritiana Fabien 032 42 645 57 aritiana23@yahoo.fr tentes, évaluation, déblayage pour la construction Madagascar
Radios à manivelle pour 400 Fokontany
Radios BLU avec groupes électrogènes
pour 23 Communes
Formation des animateurs radios de
proximité dans 05 Régions
CSP Review, Madagascar – Octobre 2007/PD/DO/HA

Annexe 5d. Contacts irridium des agences du SNU

PNUD 00 881 631 519 554


00 881 631 519 555
00 881 631 519 556
UNICEF 00 873 762 360 390

PAM 00 873 761 481 640


BM 00 881 621 45 5 043
00 881 621 455 044
FMI 00 881 641 431 954
FAO 00 881 631 554 990
DSS 00 881 631 437 060
FNUAP 00 873 764 475 275
OIT 00 873 764 475 285
OMS 00 881 641 479 440
00 870 763 192 383
ONUDI 00 881 631 519 558
ONUSIDA 00 881 631 519 057
00 881 631 519 058
UNV 00 881 631 520 029
(field use) 00 881 631 520 024
OCHA 00 881 631 519 312

DISTRIBUTION RESTREINTE OCTOBRE 2007


Annexe 5gg. Carte natio
onale de couvverture de OR
RANGE ‐ 2010 

 
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
MARIE  JOCELYNE   034 10 528 42  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  IVATO  VOASARY 
RANDRIAMIHAJA  RICHARD   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  IVATO  VOASARY 
RAJAONARISON  CYRIAQUE   033 02 781 36 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO  IVATO TANANDAVA
RANDRIARISON     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  IVATO  TANANDAVA 
NARCIS     034 17 789 65  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  IVATO  IVATO 
LEON  PAUL   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO  IVATO IVATO
MAMPITSANGA     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  VOHITROMBY 
MIHEVERAMANA     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  VOHITROMBY 
TSITAPANY  REMI   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO  ANDEMAKA TODIA
LEMANETSAKA  FELIX   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  TODIA 
JEAN  FRANÇOIS   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  TENIMASY 
ALDA  FELICE   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO  ANDEMAKA TENIMASY
RAMBELSON  ADOLPHE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  MAROHANKA II 
RAVELOMANANA  PIERRE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  MAROHANKA II 
TANINA  GEORGE   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO  ANDEMAKA MAROHANKA I
BERNARDETTE     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  MAROHANKA I 
TSABOTO  JEAN PIERE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  MAHAZOARIVO 
BOTOMANDROSOARIVO     SALOHI VATOVAVY FITOVINANY VOHIPENO  ANDEMAKA MAHAZOARIVO
BOTO  FELIX   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  MAHANORO 
BOTOTSIRERAKA     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  MAHANORO 
MAHATOMBO     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA VOHIMALAZA
SAMUEL     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  SARILASY 
ZAFINDRAMENA  PIERROT RICHARD   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  SARILASY 
DONA  ROBERTIN   SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA SAHAROANGA
JUSTIN  GEORGES   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  SAHAROANGA 
REGIS     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  NOSOA 
GERARD     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA NOSOA
VELOMILA     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  MAHASOA 
FERDINAND     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  MAHASOA 
RAZAFINDRATERA  GUY STANISLAS   SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA BEZAVO
ANDRIANAMELANTSOA  KOTONIAINA LALANIRINA   034 29 566 73 / 032 43 743 31  SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  BEZAVO 
NABOTOSON  GUY ALAIN   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  VOHIMALAZA  AMBIA 
RAMANKEVITTRA  FIDEL   SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO VOHIMALAZA AMBIA
LEZOMA     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  VOHITSIRIKA 
RABE  JEAN   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  VOHITRAPALY 
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
ZAKOLIZA     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  VOHIMENA 
DONNE     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  VOHIMARY 
TSARAFAVY     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA TAVIVOLA
ROGER     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  TANATANA 
RATSIMIDISO  ALEXANDRE   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  MAROFOTOTRA 
FRANCK     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA MANDRITSARA
GERARDIN     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  MAHAVELO 
JOJIANY     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  FAPIRA 
BETOZY  AUGUSTIN   SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA BEVALEVY
RABENANDRASANA  FREDERIC   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  AMBATOMITIO 
MAZOTOMILA  LOSTEN   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  AMBALENGO 
ARNEST     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA TANAMBAO
BRUNO     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  TANAMBAO 
ZOANY     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  MAROSALALA 
MAHATOMBO     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA MAROSALALA
ALEXANDRE  EDOUARD   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  ISAHARA 
JEAN  GOLBERT   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  ISAHARA 
GENOIT  VICTOR   SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA ANEZANDAVA
RANDRIAMANANTENA     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  ANEZANDAVA 
JEAN  ALPHONSE   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  ANDRAREZO 
GARISON     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA ANDRAREZO
TATA  FELIX   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  AMPASITSIRIRY 
JEAN  DELPHONSE   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  AMPASITSIRIRY 
ZOARISON     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO ISAHARA AMBALASAVOA
REARA  JEAN LOUIS   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  ISAHARA  AMBALASAVOA 
DETSY     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  VOHIDRANAHY 
JEAN  CLAUDE   034 13 311 11 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO VOHIDRANAHY
RANDRIATSOTSO  ROGER   034 46 770 76  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  MASIAKAKOHO 
TSABOTO  JOSEPH   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  MASIAKAKOHO 
ZAFIGNANARA  LEONARD   032 56 863 30 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO MAHATSINJORIAKA
EVARISTE     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  MAHATSINJORIAKA 
SOZA  ALPHONSE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  ANDROMBA 
RAMILSON     SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO ANDROMBA
RAZAFY  ANDRE   032 58 553 40  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  ANALABE 
JEAN  LOVITSOA   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  ANALABE 
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
RANDRIANAIVO  JEAN BAPTISTE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  AMBOHIMANDROSO 
MANEVALAHY  EVARISTE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  AMBOHIMANDROSO 
RAHARISON     SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO TATAHO AMBODIMANGA
RANDRIANJOBILY  JEAN OBERLIN   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  TATAHO  AMBODIMANGA 
LEONOS  EDWIN   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  MAROFARIHY  MIDEBOKA 
SIKARA  SIMONE JULLIETTE   034 84 421 16 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY MAROFARIHY
MARTIN  JEAN CLAUDE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  MAROFARIHY  AMBOTAKA 
FAUSTIN  BERGE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  MAROFARIHY  AMBOTAKA 
RAKAMISY  JEAN LOUIS   032 08 555 58 SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY AMBOHIMANDROSO
RAMARO     033 72 787 13  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  MAROFARIHY  AMBOHIMANDROSO 
LAIZAFIMAMONJY     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  VOHILAVA 
JEAN  CLAUDE   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA TAMBORO EST
RAMANGASON  JEAN   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  TAMBORO EST 
RATIARIMANANA  JOACHIN   034 60 146 17  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  MANDROSOVELO 
CLARISSE     SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA LOHARANO
RAVELO  SYLVAIN   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  BERETRA 
BOTO  MARTIAL   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  BEANANA 
RAKOTOARISON  DELPHIN   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO AMBILA AMBILA
TIANAIVO  JUSTIN   033 16 300 54  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  AMBILA 
RAZAFINJATO  CHARLIN   033 72 787 24  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  AMBAROLAVA 
GEORGES     033 28 731 86 SALOHI ANALANJIROFO FENERIVE EST MIORIMIVALANA AMBINANIVOLOSY
RAMIMY  JEAN CLAUDE   032 78 592 14  SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  FARAFANGANA  MAHASOA 
AIME     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  FARAFANGANA  MAHASOA 
TATA  ERNEST   034 03 588 34 SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA ANDRANOMAKOKO
MAHEZA  PIERRE   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  FARAFANGANA  ANDRANOMAKOKO 
ROBINAIVO  EVARISTE   032 56 096 07  SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  FARAFANGANA  AMBOANIO 
BOTANIVO  CONSTANT   032 58 655 37 SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA AMBOANIO
VELOMILA  ERNEST   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  VOLOTARA 
ALEXIS     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  VOHILAVA 
RESARY  JEAN THEOPHILE   SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO TOMBATAFIKA
JEAN  FELIX   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  RANOLAVA 
RANDRIANANTENAINA  RICHARD   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  MAZAVATSIOTRA 
RABENASY  BERGER   SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO MAROLAVA
VELOMIARY     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  MANDATSA 
RALAIVAO  JEAN   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  LOKANDAMBO 
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
ELIEN     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  ENIFAPA 
TATA  ROBERT   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  ANOSIVELO 
RAZAFISON     SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO ANAKATRIKA
TSABOTO  AUGUSTIN   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  VOHIPANANY  
TSABOTO  RAMITENY   033 12 739 78  SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  AMBILA  ANDRAINA 
RANDRIANAMANY  BERNARD   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY MIDEBOKA
JEAN  MARCEL   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  MAROFARIHY  ALAKAMISY 
RAHARIVONY  RODIN   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  MANAKARA ATSIMO  MAROFARIHY  ALAKAMISY 
TATASOLO  CELESTIN   SALOHI VATOVAVY FITOVINANY MANAKARA ATSIMO MAROFARIHY MAROFARIHY
FITANAMILA     SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  ANDEMAKA CENTRE 
RAZAFIASY  GEORGE   SALOHI  VATOVAVY FITOVINANY  VOHIPENO  ANDEMAKA  ANDEMAKA CENTRE 
ZAFITODIARIVO     SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO MANAMBOTRA NORD
RAVELOJAONA  JEAN NOEL   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  AMBALAVONTAKA 
RAZAFITSIRY  ALBERT   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  ANOSIVELO  BAKAKA 
MAHITAVELO  CHARLES   SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA ANOSIVELO FIERENA
SOLANGE  VARIALIARISOA   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  FARAFANGANA  MAHATSARA NORD 
LALA  NICOLETTE   032 07 993 82  SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  FARAFANGANA  MAHATSARA NORD 
SERGENT  RATISBONNE   SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA FARAFANGANA ANOSINAKOHO
JEAN  GASTON   033 11 766 39  SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  FARAFANGANA  ANOSINAKOHO 
AUGUSTE     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  MANAMBOTRA ATSIMO  MANAMBOTRA 
BARNIA  JULIEN   SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO MANAMBOTRA
MAHATOMBO     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  MANAMBOTRA ATSIMO  MAHAVELO 
BEZARY     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  MANAMBOTRA ATSIMO  MAHAVELO 
MANANGA  EDSON   SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO MAROMPANAHY
MAMPIONONA  GEORGE   032 82 154 75  SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  MANAMBOTRA ATSIMO  MAROMPANAHY 
TATAFERENA     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  MANAMBOTRA ATSIMO  BEKARAOKA 
RAVANOMANANA  ROBIN   SALOHI ATSIMO ATSINANANA FARAFANGANA MANAMBOTRA ATSIMO BEKARAOKA
EDVIN     032 55 748 09  SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  MANAMBOTRA ATSIMO  MAROROKA 
FELIX     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  FARAFANGANA  MANAMBOTRA ATSIMO  MAROROKA 
BOTOHARSON     SALOHI ATSIMO ATSINANANA VANGAINDRANO MATANGA MATANGY CENTRE
ZAOZAO     SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  AMBATSIPAKY  
JIKITERA  JEROME   SALOHI  ATSIMO ATSINANANA  VANGAINDRANO  MATANGA  ANEZANDAVA 
RAJONSON  DAMIEN   033 09 567 24 SALOHI ANALANJIROFO VAVATENINA AMPASIMAZAVA AMPAHIBE
TOTOMARO  ALEXIS   SALOHI  ANALANJIROFO  VAVATENINA  AMPASIMAZAVA  AMPASIMBOLA 
RAZAFINDRAMENA  JAONINA   SALOHI  ANALANJIROFO  VAVATENINA  AMPASIMAZAVA  CR AMPASIMAZAVA 
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
CLEBERT     033 01 196 72  SALOHI  ANALANJIROFO  VAVATENINA  AMPASIMAZAVA  AMBODIHAZOVOLA 
PASCAL     033 07 740 54  SALOHI  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MIORIMIVALANA  CR MIORIMIVALANA 
VONY  BRUNO   033 06 238 77 SALOHI ANALANJIROFO VAVATENINA MIARINARIVO ANDRORANGABE
VONA  STEPHAN   033 01 347 90  SALOHI  ANALANJIROFO  MANANARA‐AVARATRA  IMORONA  ANTSERANAMBE 
RABE  VICTOR   033 03 152 23  SALOHI  ANALANJIROFO  MANANARA‐AVARATRA  IMORONA  ANTSERANAMBE 
MIFALIA     033 07 601 97 SALOHI ANALANJIROFO MANANARA‐AVARATRA ANTANAMBE AMBODIMANGA
EMMA     033 20 990 96  SALOHI  ANALANJIROFO  MANANARA‐AVARATRA  ANTANAMBE  AMBODIMANGA 
BE  PLACIDE  0325069702  MEDAIR  ANALANJIROFO  MAROANTSETRA  MAROANTSETRA  ANDAVANIO 
BE JORSON  LOUIS  0324312709 MEDAIR ANALANJIROFO MAROANTSETRA MAROANTSETRA ANKIAKABE
RAKOTO  REMI  0337192981  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  ANDROKA 

ALEXANDRE     0337192983  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  ANDAMPY 

BATA     0337192984  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  AMBODIMANGATELO 


JOSEPH   CHARLES  0337193014  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  AMBODIFIZIKA 

TOMBO   STEPHAN NOEL  0337193016 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO TANAMBAZAHA


INJARY   ALFRED  0337193019  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  AMBODIGAVO BENAVONY 
FELICIEN   KALOZANANY  0337193023 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO AMBODIBONARA
RAZANAMASY   DELPHINE  0337193030 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO ANDRANONAOMBY
ZAHELY   DAVID  0337193031  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  SAVAHONDA 
RAZAFINDRAMANANA   FAUSTIN  0337193033  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  ANJIRO 
TODY   MAURICE  0337193035 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO MAHAMBO DOANY
MARIA     0337193037  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  ANTSIRADAVA II 
RAZAFY   MAROA JUSTINE  0337193039  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  LAKANDAVAINA 
RAODY   DONATIEN  0337193040 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO AMBOHIMALAZA
RAZAFIMANDIMBY   FIDELIS VICTOR  0337193043  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  SAHAVARY 
TAVONY   JOSEPH  0343142651  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  NAMAHOAKA 
RASOAZANANY   NATHALIE  0343142652 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO ANTSIKAFOKA
JEAN   CLAUDE  0343142653  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  AMBODISAKOANA 
RABO   RANDRIANARISON  0343142654  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MAHAMBO  MAHAMBO BAZAR 
BENOIT     0343902130 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST MAHAMBO SALAFAINA
TOTO   PIERROT  0337192982  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  AMBODIFLERA 
TOTO   JOACHIN  0337192986  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  MANAKAMBAHINY 
PETERA   SAONINA  0337192988 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMBODIMANGA II AMBOAKARIVO
BAKOSON     0337192989  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  ANTANETILAVA II 
LEON   MAURELLE  0337192990  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  AMPASIPOTSY II 
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
TOTOMORA   FIDELE  0337192991  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  MAROJOMANA 
TALATA   FRANÇOIS  0337193013  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  SAHAFILO 
MAROJONINA   FAUSTIN  0337193017 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMBODIMANGA II MANANARA HELY
LAVA   DONATIEN  0337193020  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  ANTETEZAMPAFANA 
LEMENA   BENOIT GEORGES  0337193021  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  VOHITRAMBO 
TSIANAVA  MYRIAM CHRISTINE  0337193022 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMBODIMANGA II AMBODIMANGA I
JEAN   LOUIS  0337193024  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  TANAMBIAVY 
DOXIE     0337193032  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  TANAMBAO MANANARAHELY 
NDIAMANIPY   GERARD  0337193036 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMBODIMANGA II BETAMPONA
CHARLES   DOMINIQUE  0337193038  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  ANARIVO 
ANDRIAMBELONA   CHARLES  0337193042  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  MAROVATO I 
LAHADY   CASTELLENI  0337193045 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMBODIMANGA II VOHIPENOHELY
ARSEN     0343142650  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  ANTANETILAVA I 
TSARAVELO   EUSTASE  0343902133  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  AMBINANY IAZAFO 
TOTOZAFY   DESIRE  0343902131 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMBODIMANGA II AMBODIMANDRESY
TOTOMAINTY   THOMAS  0343902132  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMBODIMANGA II  MAHATSARA II 
SAVIEN     0337192985  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMPASIMBE MANATSATRANA  TANAMBAO A/TSONDRONA 
RAVELO   AMEDE  0337192992 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST AMPASIMBE MANATSATRANA ANJAHAMBE
VINCENT     0337192998  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMPASIMBE MANATSATRANA  MAHASOA 
RAMANANTOANINA     0337193029  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMPASIMBE MANATSATRANA  LOHARANO MAROVOVONANA 
RAZAFINDRASOA   AUGUSTINE  0337192987 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST VOHILENGO AMBODIVOAPAKA
PAUL   JEAN  0337193009  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  VOHILENGO  VOHITSANTSOTSY 
RAZAFINDRAVELO   CERISE  0337193010  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  VOHILENGO  SAHABELAFIKA 
RAVO   BARTHELEMY  0337193011 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST VOHILENGO VOHILENGO
RATSIMBA   FELIX  0337193018  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  VOHILENGO  MAROAOMBY 
RANDRIA     0337193025  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  VOHILENGO  AMBODISARY 
RAFIDISON   MAURICE  0337193027 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST VOHILENGO AMBOLOMADINIKA
SUZETTE     0337193028  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  VOHILENGO  VOHIBE 
RAKOTONIRINA   CLAUDIO  0337193034  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  VOHILENGO  AMPASIMBOLA MAHATSARA II 
TOTO   AUGUSTIN  0337193041 CARE ANALANJIROFO FENERIVE EST VOHILENGO VOHILENGO
TOTO   SYLVAIN  0337193044  CARE  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  VOHILENGO  AMBODIVOANIO 
GERARD   PHILBERT  0343902124  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  ANTANIFOTSY  MAROGISY ATF 
SIZALINE   JOSEPHINE  0343902121 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO ANTANIFOTSY MAHATSARA ATF
ZAKA   PIERRE  0343902122  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  ANTANIFOTSY  MANJATO ATF 
RASO   ANDRIATASY IARY  0343902118  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  ANTANIFOTSY  MAROVINANTO ATF  
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
LALA   SAMUEL  0343902123  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  ANTANIFOTSY  ANTANIFOTSY ATF 
MOMO     0337193004  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  ANTANIFOTSY  AMBODIBONARA ATF 
JUVENCE   HEVITRA  0337192996 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO ANTANIFOTSY ANTANETILAVA II
TIDA   DOMINIQUE  0337192997  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  ANTANIFOTSY  AMPASIMAZAVA ATF 
RASY   THEODOSIE  0337192993  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  ANTSIRAGAVO 
DENIS     0343902127 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO SOANIERANA IVONGO ANDAVANIOBE SIV
KALO   FLORINE  0343902125  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  ANAMBORANO SIV 
LEMADIO   KALOHELY  0343902112  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  MANANKATAFANA SIV 
SOPRIEN   LEVAHINY  0343902128 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO SOANIERANA IVONGO TSIRARAFANA SIV
JERISAINA     0343902111  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  SAHAMALAZA SIV 
VELONTRASINA   MARTINE  0343902114  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  MANANKINANY SIV 
BODY   ERNEST GASTON  0343902117 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO SOANIERANA IVONGO VOHILAVA SIV
VELONJORO   ARLETTE  0343902116  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  TANAMBAO MATSOKELY SIV 
MORABE   JOSOA  0343902113  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  SAHAKA SIV  
HOVA   BRUNO  0337192999 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO SOANIERANA IVONGO SAHAKA SIV
SAMUEL   ALEXANDRE  0337193000  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  ANJAHAMARINA 
LAINIRINA      0337193001  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  MENATANY SIV 
EDMOND     0337193005 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO SOANIERANA IVONGO ANDILANKELY SIV
NAVAVY   ARLETTE  0337193002  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  AMPASIMBOLA SIV 
MARABINA   MARCELLIN  0337193003  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  SOANIERANA IVONGO  ANDATSADRANO SIV 
RASY THEODOSIE     0337192993 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO SOANIERANA IVONGO ANTSIRAGAVO SIV
RAPIANY     0343902126  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  FOTSIALANANA  TANAMBAO FOTSIALANANA 
TOTOLALAHY  LAURENT   0343902115  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  FOTSIALANANA  VOHIDROMBA FTL 
VELONJARA   THEODORE  0343902120 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO FOTSIALANANA SAHAFARY FTL
LAHADY   MARCELLIN  0343902110  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  FOTSIALANANA  FANDRIANOMBY FTL 
BOTSY   JULES ALBERT  0343902129  CARE  ANALANJIROFO  SOANIERANA IVONGO  FOTSIALANANA  FOTSIALANANA FTL 
IAMBY   EDMOND  0343902119 CARE ANALANJIROFO SOANIERANA IVONGO FOTSIALANANA SAHASOA ATF
RASARY   ALPHONSE  0340447489  CARE  SAVA  ANTALAHA  ANTALAHA    
BE   PAULEX  0327322466  CARE  SAVA  ANTALAHA  AMPOHIBE    
RAHARISAINA   PIERRE  0331835212 CARE SAVA ANTALAHA  AMBALABE
DELIEN     0334033845  CARE  SAVA  ANTALAHA  AMBOHITRALANANA    
BETANY   JARSON  0331858991  CARE  SAVA  ANTALAHA  AMPANAVOANA    
RABESON   JULIEN  0324269222 CARE SAVA ANTALAHA  ANTANANAMBO
FENO   JACQUOT  0341096229  CARE  SAVA  ANTALAHA  ANTSAHANORO    
RABE   JOSEPH  0324116149  CARE  SAVA  ANTALAHA  AMPAHANA    
NOM  PRENOM  NUMERO TELEPHONE ORGANISME REGION DISTRICT  COMMUNE FOKONTANY
TAHISY     0324318977  CARE  SAVA  ANTALAHA  AMBINANIFAHO    
RAMAHAFALY   DAVID JEAN  0324947757  CARE  SAVA  ANTALAHA  LANJARIVO    
ANDRIAMANEVA   MATHIEU  0320251454 CARE SAVA ANTALAHA  ANTOMBANA
RANAIVOSON   RALAVA  0325193685  CARE  SAVA  ANTALAHA  MAROFINARITRA    
BETOMBOTSARA   JULIEN  0324410377  CARE  SAVA  ANTALAHA  ANTSAMBALAHY    
TOMBOSON   MODESTE  0324410082 CARE SAVA ANTALAHA  SARAHANDRANO
RAJONSON  DAMIEN  0330956724  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMPASIMAZAVA  AMPAHIBE 
TOTOMARO  ALEXIS  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMPASIMAZAVA  AMPASIMBOLA 
RAZAFINDRAMENA  JAONINA  CARITAS ANALANJIROFO FENERIVE EST AMPASIMAZAVA CR AMPASIMAZAVA
CLEBERT     033 01 196 72  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  AMPASIMAZAVA  AMBODIHAZOVOLA 
GEORGES     033 28 731 86  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MIORIMIVALANA  AMBINANIVOLOSY 
PASCAL     033 07 740 54 CARITAS ANALANJIROFO FENERIVE EST MIORIMIVALANA CR MIORIMIVALANA
VONY  BRUNO  033 06 238 77  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  MIARINARIVO  ANDRORANGABE 
VONA  STEPHAN  033 01 347 90  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  IMORONA  ANTSERANAMBE 
RABE  VICTOR  033 03 152 23 CARITAS ANALANJIROFO FENERIVE EST IMORONA ANTSERANAMBE
MIFALIA     033 07 601 97  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  ANTANAMBE  AMBODIMANGA 
EMMA     033 20 990 96  CARITAS  ANALANJIROFO  FENERIVE EST  ANTANAMBE  AMBODIMANGA 
SAHOLY  FRANCELINE  0326335955 ETAT MENABE MORONDAVA MORONDAVA BEMOKIJY
JUSTERA  MARCEL  0324826483  ETAT  MENABE  MORONDAVA  MORONDAVA  BEMOKIJY 
ELISABETHE     0330827418  ETAT  MENABE  MORONDAVA  MORONDAVA  BEMOKIJY 
EMILE     0327808422 ETAT MENABE MORONDAVA MORONDAVA TANAMBAO
ERIC  PAPPADAKIS  0343747562  ETAT  MENABE  MORONDAVA  MORONDAVA  TANAMBAO 
 
Annexe 6a. Fiche technique des aéroports ouverts

AERODROMES DIMENSIONS [m] SERVICES


ALT Portance Situation
N° COORDONNES QFU [m] Ou PCN NAT PISTE TWY AST Carbu SLIA AFIS CTR Juridique USAGE EXPLOITANTS
rant Terrain
01 AMBALAVAO 113° / 292° TWO H 1 100 x 30
21°47’ S / 046°55’ E (*) 145° / 325° 972 TWO H 945 x 40 - - - - - - TD CAP Sans assistance
02 AMBATO BOENI MTOW ≤
16°27’ S / 046°46’ E (*) 111° / 291° 14 5 700 kg T 800 x 40 - - - - - - TD Restreint DISTRICT AMBATO BOENI
03 AMBATOFINANDRAHANA MTOW ≤ DISTRICT
28°30’ S / 046°46’ E (*) 070° / 250° 1 403 5 700 kg T 800 x 30 - - - - - - TD Restreint AMBATOFINANDRAHANA
04 AMBATOLAHY MTOW ≤
20°01’ S / 045°32’ E (*) 091° / 271° 90 5 700 kg H 1 300 x 40 - - - - - - TD Restreint DISTRICT MIANDRIVAZO
MAF Madagascar – BP 132 Ivato
AMBATOLAHY Privé Aéroport – ANATANANARIVO
05 ANKAZOABO 060° / 240° 630 MTOW ≤ T 850 x 20 - - - - - - TD Tél. 22 582 79 – Fax 22 453 22 –
22°24’58’’ S / 044°12’26’’ E 5 700 kg BLU 7036 KHz LSB
(**) Mafm-mad@iris.mg
RABETANETY Marc Alphonse
AMBATOMAINTY Atsimondalana – Tél. 033 11 214
06 17°42’ S / 045°36’ E(*) 065° / 265° 320 TWO H 1 300 x 60 - - - - - - TD CAP 59 – 032 05 048 22 –
BLU USB 6852 KHz
AMBATOMAINTY 404
RAZAKALALAO Jn Christophe
AMBATONDRAZAKA Lot 22-167 Madiotsifafana
07 FERAMANGA 129° / 309° 766 TWO H 1 300 x 30 100 100x 80 - - - L TD CAP Ambatondrazaka – Tél. 54 811 87
17°47’45’’ S / 048°26’36’’ E – 033 14 630 40 – 032 42 925 74 –
(***) Fax 54 811 87 – rjc@wanadoo.mg
– vololonad@yahoo.fr
LES GAMBAS DE
AMBAVANANKARANA MTOW ≤ TP Sté L’ANKARANA 2 rue La Vigerie
08 12°56’14’’ S / 048°58’24’’ E 154° / 334° 26.8 5 700 kg T 1 000 x 36 - - - - - - AQUAL Privé BP 212 – Tél. 82 231 41 – Fax
(**) MA 82 213 42 – igadiégo@dts.mg
ANTSIRANANA
09 AMBESISIKA MTOW ≤ SOCTAM 15 rue Georges V –
16°30’26’’ S / 046°51’30’’ E 120° / 290° 41.14 5 700 kg H 965 x 27 - - - - - - TP Sté Privé BP 340 – Tél. 62 236 15 –
(**) SOCTAM Fax 62 293 29 MAHAJANAGA
10 AMBILOBE MAHAVAVY Sans assistance
13°11’ S / 048°59’ E (*) 115° / 295° 22 DC4 B 1 500 x 30 80 55 x 40 - - - - TD CAP
AMBOHIBARY TP Loué AMBATOVY PROJECT
11 MORAMANGA 052° / 232° 286 MTOW ≤ H 1 200 x 30 - Accolé à - - - - par Privé DYNATEC – Tél. 22 397 35/37 –
18°55’01’’ S / 048°18’58’’ E 5 700 kg la piste Dynatec Fax 22 540 30 –
(**) dynatecmad@wanadoo.mg
12 AMBOHIMANGA MTOW ≤ DISTRICT
17°41’ S / 048°28’ E (*) 104° / 284° 759 5 700 kg H 1 320 x 80 - - - - - - TD Restreint AMBATONDRAZAKA
AMBOHIMENA DSENIS MURAT
13 AMBATOLAMPY 128° / 308° 1 570 MTOW ≤ H 295 x 20 - - - - - - TP Privé BRIQUETERIE AMBOHIMENA
19°28’42’’ S / 047°27’14’’ E 5 700 kg 5 rue de Russie Isoraka
(**) Tél. 032 07 635 47
14 AMBONGABE
16°48’ S / 047°00’ E (*) 011° / 191° 100 ULM H 890 x 35 - - - - - - TD Restreint DISTRICT MAEVATANANA
15 AMBOVOMBE MTOW ≤
25°12’ S / 046°04’ E (*) 138° / 318° 130 5 700 kg H 1 220 x 100 - - - - - - TD Restreint DISTRICT AMBOVOMBE
AERODROMES DIMENSIONS [m] SERVICES
ALT Portance Situation
N° COORDONNES QFU [m] Ou PCN NAT PISTE TWY AST Carbu SLIA AFIS CTR Juridique USAGE EXPLOITANTS
rant Terrain
LES GAMBAS DE
AMBOVONAHOMBY MTOW ≤ TP STE L’ANKARANA 2 rue La Vigerie
16 12°43’42’’ S / 048°56’49’’ E 126° / 306° 68.64 5 700 kg H 610 x 30 - - - - - - AQUAL Privé BP 212 – Tél. 82 231 41 – Fax
(**) MA 82 213 42 – igadiégo@dts.mg
ANTSIRANANA
AMPAMPAMENA Société EGMA lot 123 AZB
17 AMBANJA 150° / 330° 11 TWO B 1 160 x 15 - - - - - - TD CAP Anosizato - ANATNANARIVO
13°29’ S / 048°38’ E (*)
18 AMPANAVOANA MTOW ≤
15°41’ S / 050°21’ E (*) 020° / 200° 5 5 700 kg H 645 x 35 - - - - - - TD Restreint DISTRICT ANTALAHA
19 AMPANIHY
24°42’ S / 044°44’ E(*) 130° / 310° 235 DC3 H 1 100 x 30 94 x 15 60 x 80 - - - - TD CAP Sans Assistance
MADRIGAL – Lot VV 197 DJ
Bis – BP 5183 Manakambahiny
20 AMPARAFARAVOLA 096° / 276° 785 TWO H 1 070 x 30 - - - - - - TD Privé Tél. 22 077 55 – Tél.Fax 22 369 95
17°39’24’’ S / 048°13’18’’ E madrigal@wanadoo.mg
(**) ANATANANARIVO
LE MARTIN PECHEUR – BP 216
21 AMPASIMASAY 040° / 220° 4.27 MTOW ≤ H 310 x 20 - 15 x 10 - - - - TP LMP Privé – Tél. 92 213 64 / 92 211 55 –
24°19’05’’ S / 047°20’42’’ E 5 700 kg QFU22 Fax 92 214 73 / 92 214 60
(**) TOLAGNARO
22 ANAHIDRANO MTOW ≤
15°01’ S / 047°55’ E (*) 010° / 190° 60 5 700 kg T 1 035 x 25 - - - - - - TD Restreint DISTRICT ANTSOHIHY

23 ANALALAVA 113° / 293° 105 TWO H 1 200 x 22 160x 85 x 93 - - - - TD CAP Société EGMA lot 123 AZB
14°38’ S / 047°46’ E (*) 170° / 350° 1 030 x 26 15 Anosizato - ANATNANARIVO
24 ANDAPA
14°39’ S / 049°37’ E (*) 020° / 200° 473 DC3 B 1 250 x 30 - 75 x 35 - - - - TD CAP Sans Assistance
25 ANDILAMENA
17°01’ S / 048°32’ E (*) - - - H 900 x 40 - - - - - - TD Restreint DISTRICT ANDILAMENA
26 ANDRANOMANGATSIAKA
MAMPIKONY 130° / 310° 51 MTOW ≤ H 950 x 60 - - - - - - TD Restreint DISTRICT MAMPIKONY
16°03’ S / 045°38’ E (*) 5 700 kg
27 ANDRANOMAVO MTOW ≤
16°35’ S / 045°33’ E (*) 030° / 210° 350 5 700 kg T 1 000 x 40 - - - - - - TD Restreint DISTRICT SOALALA
28 ANDRIAMENA MTOW ≤
17°27’ S / 047°31’ E (*) 161° / 341° 792 5 700 kg T 850 x 50 - - - - - - TD Restreint DISTRICT TSARATANANA
29 ANIVORANO NORD MTOW ≤
12°47’ S / 049°15’ E (*) 075° / 255° 340 5 700 kg T 1 000 x 30 - - - - - - TD Restreint DISTRICT ANIVORANO NORD
MAF Madagascar – BP 132 Ivato
Aéroport – ANATANANARIVO
30 ANJABETRONGO 030° / 210° 60 MTOW ≤ H 1 000 x 20 - - - - - - TD Privé Tél. 22 582 79 – Fax 22 453 22 –
22°31’36’’ S / 043°31’04’’ E 5 700 kg BLU 7036 KHz LSB
(**) Mafm-mad@iris.mg
GROUPE L’HOTEL
31 ANJAJAVY 116° / 296° 14.94 MTOW ≤ T 1 025 x 25 - Accolé à - - - - TD Privé BP 445Nosy Be Tél. 86 612 49 –
15°01’15’’ S / 047°14’14’’ E 5 700 kg la piste Fax 86 616 13 –
(**) airhotel@simicro.mg
AERODROMES DIMENSIONS [m] SERVICES
ALT Portance Situation
N° COORDONNES QFU [m] Ou PCN NAT PISTE TWY AST Carbu SLIA AFIS CTR Juridique USAGE EXPLOITANTS
rant Terrain
LE MARTIN PECHEUR – BP 216
32 ANKARAMANY 050° : 230° 15.24 MTOW ≤ H 385 x 20 - Accolé à - - - - TP LMP Privé – Tél. 92 213 64 / 92 211 55 –
24°24’52’’ S / 047°18’02’’ E 5 700 kg la piste Fax 92 214 73 / 92 214 60
(**) TOLAGNARO
ANKASETRA (NOSY Michel PAIN
33 VALIHA) 010° / 190° 3.5 MTOW ≤ H 520 x 20 - Accolé à - - - - TP Privé Avocat à la cour d’appel – BP 3
14°09’24’’ S / 047°48’07’’ E 5 700 kg la piste M PAIN Tél.. 22 209 84 – Fax 22 223 68
(**) m.pain@simicro.mg
34 ANKAVANDRA Société EGMA lot 123 AZB
18°48’ S / 04517’ E (*) 162° / 342° 130 TWO H 1 000 x 30 - - - - - - TD CAP Anosizato - ANATNANARIVO
35 ANKAZOABO
22°18’ S / 044°32’ E 146° / 326° 430 TWO H 1 070 x 45 78 80 x 60 - - - - TD CAP Sans Assistance
ANKIBANIVATO NOSY BE 472.5 kg MARCO POGNANTE
36 ( HYDROBASE) 010° / 190° 00 ULM 912S E 250 x 30 300x - - - - - TD Privé Sté CAPOC NOSY BE
13°19’08’’ S / 04810’10’’ E 30 Tél. 032 07 210 79
(***)
UNIMA
1ere étage Immeuble IKOPA
37 ANKOKOAMBO 060° / 240° 2 MTOW ≤ T 975 x 60 - Accolé à - - - - TD Restreint CENTER – Tanjombato –
16°36’ S / 044°26’ E (**) 5 700 kg la piste Tél. 22 478 80 – Fax 22 478 88
ANTANANARIVO
ANDRY DEVELOPPEMENT
418 route de Vohémar
38 ANTALAHA 174° : 354° 6 12/F/B/Z/T B 1 193 x 27 - 80 x 65 - - x - TD CAP Tél. 032 07 161 01 – BP 165 -
15°00’ S / 050°19’ E (***) Fax 032 08 161 03
Mhkz41@sat.blueline.mg
ANTALAHA
Société COLAS MADAGASCAR
39 ANTANAMBE 070° / 250° 1.54 MTOW ≤ T 800 x 30 - Accolé à - - - - TD Privé BP 133 – Tél. 22 204 16 – Fax
16°26’19’’ S / 049°51’34’’ E 5 700 kg la piste 22 327 21 - ANATANANARIVO
(**)
40 ANTANIMORA MTOW ≤
24°50’ S / 045°41’ E (*) 178° / 358° 176 5 700 kg T 1 500 x 60 - - - - - - TD Restreint DISTRICT AMBOVOMBE
JACQUES CAUVIN
41 ANTANIMALANDY 110° / 290° 65 MTOW ≤ T 900 x 40 - - - - - - TP Privé Lodge des Terres Blanches
15°08’57’’ S / 047°04’45’’ E 5 700 kg CAUVIN Antanimalandy - ANALALAVA
(**)
PATRICK ROCHET
42 ANTANIMALANDY 2 Les Jardins d’Ambatobe
15°08’53’’ S / 047°04’50’’ E 105° / 285° 18 MTOW ≤ T 355 x 26 - - - - - - TP Privé Appartement 35 D – Tél. 033
(**) 5 700 kg CAUVIN 14 255 96 - Ambatobe
ANTANANARIVO
43 ANTSALOVA Société EGMA lot 123 AZB
18°42’ S / 044°37’ E (*) 046° : 226° 168 TWO H 920 x 30 - - - - - - TD CAP Anosizato – ANATNANARIVO
TRANSIT ANDRIANINA
Lot VA 33 IC route de l’Université
44 ANTSIRABE 049° / 229° 1 533 ATR42 H 1 500 x 30 - - - - - - TD CAP Tsiadana – Tél. 22 022 51 –
19°50’05’’ S / 045°04’01’’ E Fax 22 665 10 –
(***) transni@simicro.mg
ANTANANARIVO
AERODROMES DIMENSIONS [m] SERVICES
ALT Portance Situation
N° COORDONNES QFU [m] Ou PCN NAT PISTE TWY AST Carbu SLIA AFIS CTR Juridique USAGE EXPLOITANTS
rant Terrain
AEROPORTS DE
JET MADAGASCAR (ADEMA)
45 ANTSIRANANA 133° / 313° 114 28.2/F/B/X/T B 1 500 x 30 75 140 x 70 A1 / X x x TD CAP BP 5271 – Tél. 22 440 42 / 41 –
12°21’04’’ S / 049°17’39’’ E AVGA Fax 22 440 42 – adema@dts.mg
(***) S Mandrosoa Ivato
ANTANANARIVO
ANTSOHAMAMY Sté MAGRAMA sa
46 IANAPERA 002° / 182° 502 MTOW ≤ T 1 000 x 30 - - - - - - TD Privé BLU LSB 7030 KHz
23°53’45’’ S / 045°10’13’’ E 5 700 kg Tél. 22 300 42
(**)
47 ANTSOHIHY AMBALABE JET
14°54’11’’ S / 047°59’37’’ E 014° / 194° 28 11/F/B/Z/U B 1 500 x 30 115 80 x 75 A1 - x - TD CAP Ex SECAERO
(***)
48 BEALANANA ANKAIZINA 40 x 30
14°33’ S / 048°42’ E (*) 178° / 358° 1 120 TWO H 1 215 x 30 - Accolé - - - - TD CAP Sans Assistance
49 BEFANDRIANA NORD
15°12’ S / 048°29’ E (*) 173° / 353° 250 TWO H 1 270 x 50 - - - - - - TD CAP Sans Assistance
50 BEHARA MTOW ≤
24°59’ S / 046°235’ E (*) 167° / 347° 44 5 700 kg T 1 190 x 65 - - - - - - TD Restreint DISTRICT AMBOASARY
ONG MANDROSO
Lot C 23 Cité des Assureurs Itaosy
51 BEKILY 030° / 210° 387 TWO H 1 280 x 40 94 70 x 50 - - - - TD CAP Tél. 22 048 91 / 032 04 377 78
24°14’ S / 045°18’ E (*) 136° / 316° 780 x 35 naryklaudius@yahoo.fr
ANTANANARIVO
MAF Madagascar – BP 132 Ivato
Aéroport – ANATANANARIVO
52 BEKODOKA 030° / 210° 270.3 MTOW ≤ H 850 x 30 - Accolé à - - - - TD Privé Tél. 22 582 79 – Fax 22 453 22 –
16°58’ S / 045°05 E (**) 5 700 kg la piste BLU 7036 KHz LSB
Mafm-mad@iris.mg
RICHARD D. FIENENA
53 BELO SUR TSIRIBIHINA 146° / 326° 47 TWO T 1 350 x 30 25 50 x 50 - - - - TD CAP AERO SUR-OUEST
19°41’ S / 044°32’ E (*) BP 8261 – Tél. 22 681 06
Fax 22 680 45
MAF Madagascar – BP 132 Ivato
BEMANA MTOW ≤ Aéroport – ANATANANARIVO
54 21°43’13’’ S / 045°09’14’’ E 140° / 320° 210 5 700 kg T 850 x 30 - - - - - - TD Privé Tél. 22 582 79 – Fax 22 453 22 –
(**) BLU 7036 KHz LSB
Mafm-mad@iris.mg
55 BENENITRA MTOW ≤
23°25’ S / 042°02’ E (*) 131° / 311° 128 5 700 kg T 1 050 x 60 - - - - - - TD Restreint DISTRICT BETIOKY
56 BERAKETA 100° / 280° MTOW ≤ 800 x 30
25°00’29’’ S / 046°18’07’’ E 142° / 322° 540 5 700 kg H 850 x 30 - - - - - - TD Restreint DISTRICT BEKILY
(*)
SHTM : Sté HOTELIERE ET
TOURISTIQUE DE MCAR
57 BERENTY 150° / 330° 51.82 MTOW ≤ H 1 000 x 45 - Accolé à - - - - TP Privé ET DEHEAULME - BP 37
25°00’29’’ S / 046°18’07’’ E 5 700 kg la piste SHTM Bd Galliéni – Tél. 92 211 32
(**) TOLAGNARO
58 BEREVO MTOW ≤ DISTRICT BELO SUR
19°43’ S / 045°00’ E (*) 150° / 330° 10 5 700 kg H 900 x 35 - - - - - - TD Restreint TSIRIBIHINA
59 BEROROHA ANTSOHA 30 x 30
21°36’ S / 045°08’ E (*) 018° / 198° 250 TWO H 950 x 30 - Accolé - - - - - CAP Sans Assistance
AERODROMES