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Ingénieur électrotechnicien

1. Définissions :

Installer des lignes à haute tension, créer des batteries pour les satellites de télécommunications,
mettre au point le moteur du TGV... L'ingénieur électricien intervient sur tous les équipements
électriques et sur les automatismes qui les contrôlent. Selon son poste dans l'entreprise, il est chargé
de concevoir le produit, organiser la fabrication, négocier des contrats, diriger les chantiers
importants.

2. Vie professionnelle :
2.1. L'énergie, 2e employeur  :

L'énergie est, après les transports, le secteur qui


recrute le plus grand nombre d'ingénieurs
électriciens dans deux principaux domaines.
L'électricité, en tant qu'énergie à transporter, à
distribuer et à utiliser (centrales, blocs
électriques...). Et l'électricité en tant que moyen de
communication et d'information (téléphonie,
images, sons, données informatiques...).

2.2. Autres débouchés importants :

Les grandes entreprises telles EDF, la SNCF, la


RATP... voire le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) figure aussi parmi les
employeurs potentiels. À ne pas négliger : les constructeurs de matériels électriques et les industries
de production. Ces dernières recrutent des ingénieurs pour calculer l'économie réalisée si elles
achètent l'électricité à EDF ou si elles la produisent elles-mêmes.

2.3. Début de carrière intéressant :

Les jeunes diplômés débutent généralement leur carrière comme chargés d'études ou ingénieurs
commerciaux dans une société de services, chez un fabricant de matériel ou un équipementier. Dans
un grand groupe, l'électricien peut se voir confier l'encadrement d'une équipe, puis devenir chef de
service, avant de coiffer tout un département. Dans une PME, il peut à terme viser la direction.
Salaire du débutant :

De 2300 à 2900 euros brut par mois.

Conditions de travail :

Dans l'industrie, les services :

Dans l'industrie, l'ingénieur électricien travaille chez les constructeurs de matériels électriques
(Alstom, Legrand...) à la création des nouveaux produits. Dans les services, il exerce chez les
installateurs, les sociétés d'ingénierie électrique (Cetelem, Clamses...), dans les sociétés de
maintenance industrielle.

Du laboratoire au chantier  :

Dans ce métier, les contacts sont multiples. La recherche se fait en laboratoire avec les ingénieurs et
techniciens du bureau d'études. Le responsable de chantier travaille avec les clients, les fournisseurs
et les équipes de monteurs. Quant à l'ingénieur d'affaires, il est amené à se déplacer souvent pour
voir ses clients.

De lourdes responsabilités :

L'ingénieur électricien doit gérer les imprévus : panne électrique dans un hôpital, technicien malade,
livraison en retard... Il doit aussi respecter scrupuleusement les normes de coût, de qualité et de
délais. Dernier impératif : veiller à la sécurité des usagers et des employés.

Compétences :

Un « matheux »...  :

Centré sur la production, le transport et l'utilisation de l'électricité, le génie électrique inclut


également les dispositifs automatisés qui permettent de régler la vitesse d'un moteur d'ascenseur ou
la température d'une chaudière. L'ingénieur électricien dispose donc d'une vaste culture technique et
scientifique nécessaire à la résolution d'un problème industriel.

... soucieux de la sécurité... :


Incollable sur les normes de sécurité et de construction, ce professionnel connaît un ou plusieurs
langages de programmation et maîtrise toutes les fonctionnalités de la conception assistée par
ordinateur (CAO, recherche de solutions techniques, calculs, réalisation sur écran de la maquette 3D
(en trois dimensions) d'un produit...).

... et doublé d'un manager :

Ingénieur rime aussi avec manager. Prendre en compte les aspects financiers, organisationnels et
humains d'un projet fait aussi partie de sa mission. Sans oublier la communication, l'organisation, la
planification et la direction des équipes. Une bonne maîtrise de l'anglais se révèle indispensable
pour lire les documents techniques ou mener une négociation.

Nature du travail :

De la recherche... :

Chercheur, l'ingénieur électricien met au point des


composants et des matériaux aux qualités innovantes
(magnétisme, isolation...), participe aux projets d'énergies
renouvelables (mise au point de véhicules électriques, par
exemple) pour en évaluer les capacités et la rentabilité...

... à l'ingénierie spécialisée :

Ingénieur d'études, il détermine l'architecture d'un moteur


électrique ou conçoit le pilotage automatique d'une ligne
de métro... Ingénieur d'essais, il définit les tests à pratiquer
afin de vérifier qu'un prototype (premier exemplaire d'un
disjoncteur ou d'un moteur...) est conforme aux
performances attendues et aux normes de sécurité.

... jusqu'au terrain :

Ingénieur responsable de chantier, il apporte conseils et assistance, veille aux travaux (extension
d'une ligne de tramway, balisage des pistes d'un aéroport...) et aux délais, met en service
l'installation. Ingénieur d'affaires, il établit le dossier technique d'un projet et propose un devis. Une
fois le contrat négocié, il assure le suivi et la réception des travaux.
Formation pour accéder au métier :

Les écoles d'ingénieurs demeurent la voie classique de formation, mais le métier est également
accessible aux universitaires titulaires d'un master recherche ou d'un master pro. • ENSEM (Nancy),
ENSIEG (Grenoble), ESE-Supplée (Gif-sur-Yvette), ESIEE (Amiens), ESIGELEC (Rouen-Mont-
Saint-Aignan), ESME-SUDRIA (Paris)... : ces écoles d'ingénieurs recrutent sur concours, à
différents niveaux. Après le bac (S, STI2D (développement durable) pour les écoles avec prépa
intégrée. Les études durent 5 ans. • Après une prépa scientifique, un BTS, une 2e année de licence
ou un DUT, les études durent 3 ans. • Centre universitaire des sciences et techniques Clermont II,
université de technologie de Belfort-Montbéliard, université de Poitiers, École polytechnique de
l'université de Nantes... : de nombreuses universités sont habilitées à délivrer le titre d'ingénieur,
après sélection sur dossier. Elles sont généralement accessibles à bac + 2 : 2e année de licence en
sciences et technologies, DUT, plus rarement avec un BTS.

Sous métier d Ingénieur électrotechnicien :

Chef de chantier de lignes et réseaux électriques, responsable de chantier en installations


électriques :

Technicien, gestionnaire et animateur, le chef de chantier prépare, coordonne et contrôle le travail


des monteurs électriciens qui réalisent les installations électriques des logements, des
administrations, des entreprises ou des industries.

Électricien d’équipement, électricien bâtiment, électricien monteur, installateur en équipements


électriques, monteur électricien :

Pour distribuer l'électricité dans les bâtiments, l'installateur pose des lignes de câbles auxquelles il
raccorde les différents équipements électriques. Travaillant sur des chantiers de construction ou de
rénovation, il coordonne ses activités avec celles des autres ouvriers. Esprit d'équipe, rigueur et sens
des responsabilités sont ses principaux atouts. Les débouchés ne manquent pas et les chances
d'évoluer vers un poste de chef d'équipe ou de chef de chantier sont réelles.

Technicien de maintenance de lignes à haute tension :


De l'électricité à 400 000 volts transportée depuis son lieu de production jusqu'aux grandes
agglomérations urbaines. Un projet rendu possible grâce aux autoroutes de l'énergie... et du
technicien en lignes haute tension. C'est lui qui surveille et entretient les installations électriques
afin qu'en permanence, le transport du courant soit assuré. Son rôle consiste également à détecter
toute anomalie ou accident sur le réseau des lignes à haute tension.

Ingénieur en mécanique

Définissions :

Qu'il travaille dans le secteur automobile, aéronautique ou


métallurgique, l'ingénieur en mécanique crée de nouveaux
produits, organise leur fabrication, améliore les moyens de
production. Il peut occuper des postes très variés : études,
essais, méthodes, fabrication, technico-commercial... Ses
atouts ? De solides compétences techniques, mais aussi des
aptitudes à la communication et au management.

Vie professionnelle :

Dans l'industrie  :
Automobile, aéronautique, armement, construction navale, mécanique, métallurgie, énergie : tous
ces secteurs font appel à des ingénieurs en mécanique. Autres recruteurs potentiels : les cabinets
d'études techniques, les sociétés d'ingénierie, de transport et de maintenance industrielle.

Premiers pas en bureau d'études :


50 % des ingénieurs en mécanique commencent leur carrière en bureau d'études. Les postes
d'ingénieur de fabrication ou de chef de projet demandent plusieurs années d'expérience. Quant à la
fonction de technico-commercial, un complément de formation s'impose.

Autour de Paris et de Lyon :


Les entreprises appartenant aux branches de la mécanique et de la transformation des métaux sont
majoritairement implantées dans les régions Ile-de-France et Rhône-Alpes.

Salaire du débutant :
De 2500 à 3000 euros brut par mois selon le chiffre d'affaires et la taille de l'entreprise.

Conditions de travail :

Hautes responsabilités :
L'ingénieur en mécanique travaille généralement dans une grande entreprise (un constructeur
automobile, par exemple) et sur des projets importants (mise au point d'une ligne de fabrication de
moteurs). Dans les PME (petites et moyennes entreprises), il occupe fréquemment le poste d'adjoint
technique, un emploi polyvalent qui regroupe les activités d'études, de méthodes et d'organisation
de la production.

En équipe  :
Que ce soit en bureau d'études (pour définir l'architecture d'un produit) ou dans un service des
méthodes (pour concevoir une nouvelle ligne de machines-outils plus ou moins robotisées),
l'ingénieur travaille presque toujours en équipe, en raison de la complexité des process de
fabrication.

Des déplacements possibles :


S'il passe une grande partie de son temps dans l'entreprise (services de recherche, d'essai ou de
contrôle, bureau d'études ou site de production), il peut aussi se rendre chez les clients pour lesquels
il conçoit des produits ou du matériel.

Compétences :

Maîtrise technique  :
De parfaites connaissances en résistance des matériaux, en thermodynamique et dans les techniques
d'automatismes sont indispensables. Mais il est aussi nécessaire de maîtriser les outils informatiques
et les différents logiciels spécialisés de calcul, de CAO/DAO (conception et dessin assistés par
ordinateur).

Aisance relationnelle  :
L'ingénieur en mécanique doit conjuguer compétences techniques et aptitudes à la communication
et au management pour gérer équipe et projet. L'ingénieur de fabrication, par exemple, est en
relation avec de multiples interlocuteurs pour atteindre les objectifs fixés en termes de coûts, qualité
et délais.
Esprit de décision :
Lorsqu'il dirige un projet, l'ingénieur en mécanique doit prendre en compte divers aspects, puis
opter pour une solution. De ses choix dépend la réussite d'une commande ou d'un contrat. En tant
que responsable de fabrication, il lui faut prendre des décisions dans l'urgence, mais sans jamais
céder au stress.

Nature du travail :

Études, calculs et essais :


Au service études et développement, l'ingénieur en
mécanique conçoit l'architecture d'ensemble d'un produit,
choisit les solutions techniques et procède à des
simulations numériques sur ordinateur, pour soumettre
les pièces à différentes contraintes. À partir de ces
calculs théoriques, il déduit les caractéristiques de
chaque élément : dimensions, résistance des matériaux...
Il vérifie ensuite que le prototype est conforme aux
performances attendues et indique, le cas échéant, les
corrections à apporter.

Méthodes et fabrication :
Au service des méthodes, l'ingénieur en mécanique détermine les moyens nécessaires à la
production. Partant de la série d'opérations à exécuter, il choisit les machines et leurs outillages. Il
peut également définir l'architecture d'une nouvelle ligne de fabrication ou modifier l'organisation
d'un lieu de production. À la fabrication, il est responsable du bon fonctionnement d'un atelier,
apportant conseils et assistance technique aux équipes.

Maintenance et commercialisation :
Responsable de la maintenance, ce professionnel veille au bon fonctionnement et à l'amélioration
d'un parc de machines. Grâce à ses compétences techniques et commerciales, il vend des
équipements professionnels aux entreprises et les adapte aux besoins spécifiques des clients.

Formation pour accéder au métier :


L'ingénieur mécanicien est le plus souvent diplômé d'une école d'ingénieurs. Outre les écoles
généralistes (Ensima, les ENI, les Insar, les écoles centrales de Paris et de Lyon, etc.), des
établissements plus spécialisés forment des ingénieurs en aéronautique, construction navale ou
automobile (Enrica, Espaça, Enta). Les diplômes universitaires de niveau bac + 5 sont aussi
appréciés par les entreprises. Bien que n'ayant pas le titre d'ingénieur, les titulaires d'un master
peuvent occuper des fonctions équivalentes en recherche appliquée, études-développement ou
méthodes-industrialisation. • Diplôme d'ingénieur • Master d'ingénierie en mécanique

Sous métier d’Ingénieur en mécanique :

Ingénieur automobile :

Personne clé, passionnée par l'automobile et la mécanique, l'ingénieur en construction automobile


participe à l'amélioration des modèles existants ou à la conception des véhicules du futur. Il travaille
sur un projet depuis la conception jusqu'à la commercialisation, en passant par les périodes de tests.
Bon technicien, il doit aussi avoir une vision surplombante du processus. Intéressé par l'innovation,
il doit néanmoins prendre en compte un certain nombre de contraintes.

Ingénieur processus, responsable industrialisation, responsable méthodes et procès :

L'ingénieur méthodes mécaniques conçoit, organise et optimise l'ensemble des solutions techniques
en vue d'une production en série ou à l'unité. Pour cela, il étudie la faisabilité technique et le coût de
mise en œuvre du projet, il choisit l'outillage et le type de main-d’œuvre à mobiliser et à réserver
pour la production envisagée. Charnière entre le bureau d'études et la production, cet expert doit
arriver à concilier qualité et productivité. Pour cela, de bonnes connaissances techniques de terrain
sont indispensables.

Ingénieur de fabrication mécanique  :

L'ingénieur de production mécanique a un rôle polyvalent, qui va de l'analyse des besoins en


mécanique d'une production donnée au contrôle qualité, en passant par l'organisation du travail ou
la maintenance. Selon la taille de l'entreprise, il prendra en charge tout ou partie de ces fonctions.
C'est un chef d'équipe qui partage son temps entre le bureau et l'atelier. Bon communicant, il
connaît les métiers de l'entreprise, les matériaux et les spécificités de la mécanique.
Ingénieur calcul

Définissions :

L'ingénieur calcul détermine les contraintes qui s'exercent sur les pièces à fabriquer : frottements,
température, pression... Il en déduit leurs caractéristiques : dimensions, résistance des matériaux.
L'ensemble est simulé sur ordinateur (écoulement de l'air sur une aile ou déformation consécutive à
un choc), avec des logiciels de plus en plus sophistiqués. Une réelle attirance pour l'informatique est
indispensable.

Vie professionnelle :

Des emplois en perspective :


Tant que l'on construira des bateaux, des voitures, des
avions ou des trains, les ingénieurs calcul disposeront
d'un vivier d'emplois. Et, comme ce ne sont pas les
seules industries qui ont recours à leurs services, leur
insertion ne semble pas compromise. Il faut en
moyenne 2 à 3 mois pour les jeunes diplômés pour
trouver un emploi. En 2011, 91 600 ingénieurs (toutes
fonctions confondues) ont été recrutés, soit une
augmentation de 25 % par rapport à 2010. Les activités
d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques sont le
troisième grand secteur en matière de recrutement après
les services informatiques et la fabrication de matériels de transport. Après plusieurs années,
l'ingénieur calcul peut évoluer vers des postes de responsable de bureau d'études ou de responsable
recherche et développement.

Salaire du débutant :
2800 euros brut par mois. Source : enquête 2012 de l'IESF (Ingénieurs et Scientifiques de France).

Conditions de travail :

Partout dans l'industrie  :


C'est une fonction le plus souvent occupée par de jeunes diplômés dans de nombreux secteurs
d'activité comme l'automobile, l'aéronautique, la construction mécanique, le génie civil, la
prospection pétrolière, la construction ferroviaire, la métallurgie, l'énergie. Il exerce dans les
sociétés d'ingénierie, les bureaux d'études et, bien sûr, chez les développeurs de logiciels de calcul
scientifique et dans la recherche en informatique.

Compétences :

Sens du détail et capacités d'analyse :


Véritable expert technique, l'ingénieur calcul est amateur de chiffres et de calculs, et doit avoir un
sens du détail poussé. Aux connaissances techniques, s'ajoutent de la créativité et des capacités
d'analyse. Il ne doit pas seulement identifier les contraintes de réalisation, mais trouver aussi des
solutions innovantes en ce qui concerne les matériaux ou les procédés de fabrication. De plus, il doit
avoir la capacité à se représenter des formes dans l'espace, avec ou sans support virtuel. Et, surtout,
avoir le sens des responsabilités. Anglais technique et veille technologique sont incontournables. 

Nature du travail :

Étudier, optimiser  :
L'ingénieur calcul réalise des études de conception et de production d'un produit ou d'une structure
en lien avec les équipes de recherche et de production. L'une de ses spécialités : le " crash test "
d'une voiture ou d'un avion, une étape fondamentale qui permet de déterminer avec précision la
résistance des matériaux. Plus largement, le champ des calculs porte sur l'optimisation des formes
aérodynamiques, les prévisions acoustiques, la combustion au sein d'un moteur, le taux de diffusion
d'un polluant, etc.
Simuler, anticiper :
L'ingénieur calcul détermine les sollicitations auxquelles sont soumises les pièces à fabriquer :
pressions ou frottements dus aux écoulements, efforts transmis par une structure, etc. Grâce à
l'informatique, il peut simuler le comportement des pièces avant même leur réalisation, ce qui
entraîne un gain de temps appréciable dans la conception des produits et une optimisation des choix
technologiques. Enfin, il établit un diagnostic physique, ce qui peut, par exemple, l'amener à
modifier le dimensionnement initial du dessinateur-projeteur. La simulation des pièces permet
également une économie de matières premières non négligeable sur les pylônes, les ponts, les
hangars ou sur les très grandes séries.

Formation pour accéder au métier :


En école d'ingénieurs, comme à l'université, le bac + 5 est requis. En écoles d'ingénieurs, très
souvent, le terme " d'ingénieur calcul " n'apparaît pas dans le libellé des cursus. Il convient de cibler
les formations en mécanique, avec option structures ou conception, et la connaissance et la maîtrise
des outils Patron, Nathan, Catie Enfin, Radios, Aisys, Abaque, Idéal ou encore Pam crash. Il existe
aussi à l'université des masters spécialisés en calcul scientifique liés à l'informatique. • Diplôme
d'ingénieur • Master spécialisé en calcul scientifique

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