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TRAVAUX PRATIQUES
DE PHYSIQUE
*****
SMIA - SVTU
Semestres 1 et 2
Responsables : JAOUHARI T. A.
FACKIR L.
Page au site de la faculté : http://www.fs-umi.ac.ma/?page_id=1209
GENERALITES……………………………………….………….….……….…..…............ 5 .
MANIPULATIONS
1 - CALORIMETRIE..……………………………………….……………..…… .......17
2 - PRESSION DE VAPEUR ……….……………………..…………...………….23
3 - SYSTEMES DE COORDONNEES……………………………….… ……27 .
ANNEXES
1 - LEXIQUE……………...…………………………...…….….…....…………. ..….….61 . .
3
4
GENERALITES
a- Incertitude systématique
2- Une balance digitale (numérique) qui permet des mesures avec un chiffre après la virgule
(m = 12,4 g par exemple), a une incertitude systématique (m) systématique = 0,1 g.
5
b- Incertitude accidentelle
Cette incertitude est due à l'opérateur, lorsqu’il fait n mesures ( g1 , g 2 , ..., g n ) d’une grandeur
physique G dans les mêmes conditions . Pour la calculer, on prend la valeur moyenne :
1
g moyen = (g g 2 ... g n ) n2
n 1
L’incertitude accidentelle est la valeur la plus grande entre les écarts g moye n g i (i = 1, 2, …, n) :
C’est une quantité toujours positive et de même unité que G. La valeur exacte g sera donc
comprise entre : gmoyen - g et gmoyen + g , c'est à dire : gmoyen - g ≤ g ≤ gmoyen + g .
_
Les écarts en valeur absolue moyen i (avec i = 1, 2, 3, 4, 5) par rapport à la moyenne sont :
0,3 cm ; 0,1 cm ; 0,3 cm ; 0,2 cm ; 0,3 cm.
_
Le plus grand écart (sup moyen i ) est égal à 0,3 cm. Il correspond à l’incertitude
accidentelle ( )accidentelle.
L’incertitude absolue est :
6
Remarques :
- Si dans une série de mesures, une valeur est trop écartée de la moyenne, elle doit être refaite.
- Le résultat d’une mesure g doit être toujours accompagné de son incertitude absolue g et de
son unité exprimée, en général, dans le système international [S.I].
G = (g g) unité
d- Incertitude relative
g
On appelle incertitude relative (ou précision) sur G, la quantité . Elle est positive, sans
g moyen
unité et souvent exprimée en pourcentage (%). Elle renseigne mieux que l’incertitude absolue sur le
degré d’exactitude d’une mesure. Une mesure est d’autant plus précise que son incertitude relative
est faible.
Exemple :
m1 = (200 10) g et m2 = (10 1) g.
m l m 1 0,1 10 10%
10 0,05 5 5% et m 2 10 100
ml 200 100 2
Bien que m1 m 2 , la précision sur m1 (5) est meilleure que celle sur m2 (10).
2- Calcul d’incertitudes
En général, la détermination d’une grandeur G s’effectue par la mesure d’autres grandeurs
physiques intermédiaires X, Y, Z, ... La grandeur G est alors définie par sa valeur g telle que
g = f(x, y, z, ...).
Connaissant les incertitudes Δx, Δy, Δz, … des mesures x, y, z, …, on détermine alors
l'incertitude absolue g en fonction de Δx, Δy, Δz, … en faisant un calcul d'incertitudes.
Pour faire ce calcul, on suit les étapes suivantes :
g g g
- On calcul séparément les dérivées partielles , , , ... puis on détermine la
x y z
différentielle dg :
g g g
dg dx dy dz ...
x y z
- On fait la majoration physique pour calculer g (d est remplacé par et les coefficients de dx
,dy,…sont pris en valeur absolue).
g g g
g x y z ...
x y z
7
Exemple 1 : g = -3xy 2x 1 5z2
t 4z
Soient g1 et g 2 deux valeurs d’une même grandeur G, obtenues par deux méthodes de
mesure différentes, avec les incertitudes absolues g1 et g 2. Pour faire une comparaison, il y a
deux façons :
1 – Comparaison de deux valeurs en utilisant le théorème de comparaison : avant de dire
que g1 est égale environ à g 2, on doit appliquer le théorème suivant :
si g1 - g 2 g1 + g 2 , alors la différence entre les valeurs g1 et g2 n’a pas de signification physique.
Dans ce cas, nous avons g1 ≈ g2 ; on peut dire alors que les intervalles g1 - g1 , g1 + g1 et
g2 - g2 , g2 + g2 ont une intersection non vide.
NB : Pour comparer deux valeurs, il faut toujours utiliser le théorème de comparaison.
g 1 g 2
2 - Comparaison de deux méthodes : si , alors la première méthode de mesure
g1 g2
qui donne g1 est plus précise que celle qui donne g2.
Exemple : dans une expérience, la méthode d’association en série donne la valeur d’une résistance
Rs = (150 1) , alors que l’association en parallèle donne Rp = (148 2) . On a
Rs / Rs = 0,007 et Rp / Rp = 0,014 ; la première méthode est donc la plus précise.
8
IV- REPRESENTATION GRAPHIQUE
1- Rappels théoriques
y D
A2
y2
A1 Figure 1
y1
x1
x
O x2
En mathématiques, quand le repère xOy est orthonormé, la pente p = tg est un nombre sans
unité.
y 2 y1
En physique, les grandeurs X et Y ont des unités. Par conséquent la pente p =
x 2 x1
a aussi une unité ; on a donc : p tg
X X Y Y
A1 x1 x1 y1 y1
A2 x2 x2 y2 y2
A3 x3 x3 y3 y3
… … … … …
9
Pour tracer la courbe Y = f(X), on procède de la façon suivante :
a- On commence par tracer les axes des abscisses X et des ordonnées Y sur les bords d'un papier
millimétré ; les unités de X et de Y doivent être indiquées (figure 2).
b- On choisit les échelles des axes de façon que la courbe occupe le maximum de surface du papier
millimétré (la pente d’une droite obtenue à partir de ce graphe sera alors la plus précise).
L’erreur commise généralement par les étudiants, est de commencer les graduations des axes par
zéro, ce qui donne une petite courbe. Alors que pour avoir une grande courbe, les valeurs
maximales et minimales de X et Y doivent être placées le plus près des bords du papier
millimétré.
Pour déterminer l’échelle de l’axe horizontal, on mesure sur le papier millimétré la distance
m (en centimètres), entre le minimum (xmin) et le maximum (xmax) de X. La différence
(xmax - xmin) = a (unité) correspond alors à m centimètres. On obtient ainsi :
a (unité) m (cm).
Pour déterminer l’échelle verticale, on procède de la même façon. On note n, la distance
mesurée en centimètres sur le papier millimétré, entre ymin et ymax ; on pose ensuite
(ymax - ymin) = b (unité) et on a : b (unité) n (cm).
ymax Y (unité)
Papier millimétré
Echelle : a (unité) m (cm)
b (unité) n (cm)
n (cm) avec : a = (xmax - xmin)
b = (ymax - ymin)
m (cm)
ymin X (unité)
Figure 2 xmin xmax
Ne pas commencer ici par zéro (sauf s’il se trouve dans le tableau des mesures)
Cette échelle servira à placer les autres points expérimentaux Ai (xi , yi) sur le graphe. Soit par
exemple x1 (avec xmin < x1 < xmax), l’abscisse d’un point A1 (x1 , y1). Pour placer x1 sur l’axe
horizontal, on doit déterminer la distance m'(en cm ) entre xmin et x1 (figure 3). On utilise alors
la règle de trois suivante :
a = (xmax - xmin) (unité) m (cm)
m
(x1 - xmin) (unité) m' (cm) ; d’où : m' = ( x 1 x min )
a
Y (unité)
m' (cm)
ymin X (unité)
Figure 3 xminimum x1 xmaximum
10
c- On place sur la courbe les points expérimentaux Ai (xi , yi) en les marquant avec des croix.
Lorsque la courbe n’est pas une droite, on joint ces points par des traits sans tenir compte
des incertitudes.
d- Lorsque la courbe est une droite, on tient compte des incertitudes. La mesure exacte alors
de chaque point Ai (xi , yi) se trouve dans l’intervalle [xi -xi , xi + xi] pour l’axe des
abscisses, et [yi -yi , yi+ yi] pour l’axe des ordonnées. Ce qui se traduit sur le graphe par
un segment horizontal de longueur 2 xi centré en xi et par un segment vertical de longueur
2 yi centré en yi (figure 4). Ceci permet de tracer un rectangle d’incertitude de cotés 2 xi
et 2 yi, centré en Ai (xi , yi). Ce rectangle contient l'ensemble des points dont les
coordonnées x et y se trouvent dans les intervalles [xi - xi , xi + xi] et [yi - yi , yi + yi].
Ils vérifient tous les relations :
xi - xi ≤ x ≤ xi + xi et yi - yi ≤ y ≤ yi + yi.
Remarque : si l'échelle ne permet pas de tracer un rectangle, ce dernier est réduit à un
segment ou à un point. Y (unité)
2 xi
yi + yi
yi + Ai 2 yi
yi - yi
Figure 4 X (unité)
xi - xi xi xi + xi
Autour de chaque point expérimental on trace un rectangle d’incertitude.
e- On trace ensuite deux droites limites D1 et D2 ayant respectivement la pente minimale p1 et
la pente maximale p2. D1 et D2 doivent passer par le maximum de rectangles d’incertitudes
(exemple figure 5). Ceci permet de calculer la pente moyenne pmoyenne et son incertitude
pmoyenne comme suit :
p1 p 2 p1 p 2
p moyenne et p moyenne
2 2
f- L’échelle ainsi que le titre de la courbe doivent être indiqués sur le papier millimétré. On ne
porte sur les axes que les graduations principales (de dix en dix ou de un en un, etc.).
9 Y (unité)
D2
8
Y = f(X) D1
7
5
a (unité) m (cm)
4 b (unité) n (cm)
50 55 60 65 70 75 80 85 X (unité)
11 Figure 5
V- MANIPULATION ET COMPTE-RENDU
Chaque séance de travaux pratiques est prévue pour faire une manipulation en relation avec
une partie du cours de Physique. Chaque manipulation doit être bien préparée chez soi ; l’étudiant
peut aussi passer dans la salle de T.P. avant sa séance pour voir l’appareillage. La séance de T.P.
doit être entièrement consacrée à la réalisation des montages, aux mesures, au traçage des courbes et
aux interprétations.
La manipulation est divisée essentiellement en trois parties :
- But : c’est l’objectif qu’il faut atteindre avec des moyens pratiques et qui doit être pris en
considération tout au long de la manipulation.
- Partie théorique : elle comprend un résumé de la théorie ainsi que les lois du phénomène
étudié. Les questions théoriques (calcul d’incertitudes, …) doivent être
traitées avant de venir à la salle des T. P.
- Partie pratique : elle concerne les mesures à faire dans la salle de TP ainsi que leur
exploitation.
A la fin de chaque séance, le binôme (ou trinôme) doit remettre un compte-rendu (double
feuille format papier ministre : voir figure 6), qui regroupe tous les résultats de la manipulation faite.
Sur la première page doit figurer les noms des 2 ou 3 étudiants, la filière (SMIA ou SVTU), le
groupe de TP (A11, A12, ..., B42) et la date ; ceci doit éventuellement figurer sur les feuilles
intercalaires et les papiers millimétrés. Laisser une marge (d'environ 3 cm) à gauche de chaque
page. Ecrire le titre et le but de la manipulation. La présentation du compte-rendu est prise en
considération lors de la correction.
Nom : Filière :
Groupe :
Date :
3 cm
Titre de la manipulation
- But
Double feuille
- Partie pratique Format papier ministre
1-
Figure 6
12
VI - ORGANISATION DES TP
1- Organisation
Nouvelle inscription ou changement de filière : tout étudiant nouvellement inscrit ou ayant fait un
changement de filière (et dont le nom ne figure pas sur les listes affichées au bloc de TP de
physique de S1 et S2), doit contacter immédiatement le responsable de TP. Il doit apporter une
photocopie de son attestation d’inscription pour ajouter son nom.
Dispense : les étudiants n’ayant pas validé le (ou les) module (s) de physique de S1 ou S2 et qui ont
une note de TP supérieure ou égale à 10/20, sont dispensés.
Absence
- La présence aux travaux pratiques est obligatoire.
- Toute absence non justifiée est sanctionnée par une note égale à zéro. La justification doit
être écrite et comporter un cachet.
- L’absence non justifiée à deux séances de TP d’un semestre, ne permet pas la validation du
(ou des) module (s) de physique de ce semestre.
Coefficient des TP
- La note finale de TP est composée d’un contrôle individuel (30 %) et de la moyenne des
comptes rendus (70 %). Le coefficient des TP est 1/4 ; celui de l’examen écrit est 3/4.
Réclamations : les notes de TP de physique sont affichées à la fin du semestre. Au cas où il y’a des
erreurs, l’étudiant peut faire une réclamation auprès des responsables dans les 48 heures qui
suivent l’affichage.
2- Recommandations générales
- Chaque binôme (ou trinôme) doit avoir la dernière version du polycopié, du papier
millimétré, une calculatrice, une règle, un crayon, une gomme, etc.
- Dans la salle des travaux pratiques les étudiants doivent d'abord prendre toutes les mesures,
puis tracer les courbes et faire des calculs détaillés. Les étudiants de chaque binôme (ou trinôme)
doivent répartir les taches entre eux.
- Ne jamais alimenter un montage (branchement de la prise du générateur) ou allumer un
générateur : c'est l'enseignant qui s'en occupe après vérification du montage. Autrement c’est
l’étudiant qui sera responsable de la détérioration éventuelle du matériel.
- Pendant la séance de T. P., il ne faut pas changer le matériel d’une paillasse à l’autre (fils de
connexion, voltmètre, …) et toute détérioration du matériel doit être signalée.
- Laisser les paillasses propres et ne pas écrire dessus.
- Avant de partir : * ranger le matériel et les tabourets ;
* vider l’eau du calorimètre et débrancher les fils de connexion ;
* éteindre les appareils électriques.
13
VII - UTILISATION DE L’AMPEREMETRE ET DU VOLTMETRE
L’ampèremètre et le voltmètre sont des appareils qui permettent de mesurer respectivement un
courant et une tension. Ce sont des appareils à cadre mobile où se déplace une aiguille sur un cadran
gradué (figure 7).
1- Schéma de l’ampèremètre
Les différentes parties d’un ampèremètre sont présentées ci-dessous :
3 bis
Figure 7
14
L’Ampèremètre se branche en série aux bornes du circuit étudié alors que le voltmètre se
branche en parallèle.
Le calibre est la valeur maximale que peut mesurer un appareil. Son unité est celle de la
grandeur mesurée.
(La classe d’un voltmètre est un nombre sans unité ; elle est spécifique à chaque appareil).
Exemple (figure 8) : pour une tension alternative, on a : Calibre = 10 V, Echelle 30 ( ),
N = 12 graduations ; on a alors : U = 4 V.
On retrouve le même résultat en utilisant l’échelle 100 alternatif.
Calibre N = 12
Aiguille Echelle 30
Figure 8
NB : Les mêmes formules sont valables pour le courant I, lu sur un ampèremètre. Il suffit de
remplacer U par I.
Remarques :
- Avant toute mesure, il est nécessaire de vérifier si l’aiguille est confondue avec le zéro de
l’échelle, puis sélectionner le plus grand calibre.
- Le cadran est muni généralement d’un miroir ; pour relever une mesure, il faut se
positionner de telle manière que l’aiguille et son image sur le miroir soient confondues, afin d’éviter
les erreurs de parallaxe.
- Pour minimiser l’incertitude U (ou I), on cherche toujours le calibre qui donne le
maximum de déviation de l’aiguille du voltmètre (ou de l’ampèremètre), sans que celle-ci sort
de l’échelle.
15
VIII - UNITES DU SYSTEME INTERNATIONAL (SI)
16
CALORIMETRIE
I- BUT
Le but de cette manipulation consiste à déterminer J, le coefficient reliant le joule et la calorie
par la méthode électrique.
Q = Cp dT + h dP (1)
avec Cp la capacité calorifique à pression constante et h un coefficient calorimétrique.
Lorsque la transformation s’effectue à pression constante, ce qui sera le cas lors de cette
manipulation, la relation (1) devient :
Q = CpdT (2)
17
On définit aussi la chaleur massique cp qui correspond à la capacité calorifique par unité de
masse. On a alors Cp = mc p où m est la masse du corps considéré.
On peut écrire la relation (2) sous la forme :
Q = mcpdT (3)
2- Méthode électrique
Cette méthode consiste à chauffer l’eau dans un calorimètre par effet Joule. Le passage d’un
courant électrique d’intensité I (A) dans une résistance sous une tension U(V), plongée dans une
masse m(g) d’eau pendant un temps t (s), va élever la température de l’eau de Ti (°C) à Tf (°C).
L’énergie apportée par effet Joule est :
W U I t (en joules)
Si l’on suppose que les échanges thermiques s’effectuent sans perte, la chaleur reçue par la
masse d’eau m est obtenue à partir de la relation (3) :
En réalité, il faut tenir compte de l’énergie absorbée par les parois du calorimètre. Cette perte
d’énergie est équivalente à celle absorbée par une masse d’eau µ (valeur en eau du calorimètre).
Q cp (Tf Ti )
Q Qm Q ( m ) c p (Tf Ti )
18
III- MATERIEL
Le calorimètre utilisé dans cette manipulation est celui de BERTHELOT. Il est constitué
essentiellement de deux récipients cylindriques en aluminium, l'un contenant de l'eau, l'autre étant
vide. Ceci permet de minimiser les échanges de chaleur avec l’extérieur. Le grand récipient contient
uniquement le petit récipient (vase calorimétrique). Ce dernier contient l’eau, le barreau magnétique
et les accessoires (figure 1).
Couvercle
Thermomètre
Vase Calorimétrique
Enceinte
Figure 1 Eau
Barreau magnétique
Résistance
tours/min Agitateur magnétique
Le calorimètre est fermé par un couvercle percé de trous permettant le passage d’un
thermomètre et d’une résistance électrique chauffante. Le dispositif expérimental comporte en plus
un générateur, un agitateur magnétique, un thermomètre, un chronomètre, des fils de connexion, un
ampèremètre, un voltmètre et un chronomètre (figure 2).
Calorimètre
Thermomètre
19
IV- PARTIE PRATIQUE
La manipulation consiste à déterminer le coefficient J qui relie la chaleur au travail, en
étudiant l’évolution de la température T d’une masse m d’eau en fonction du temps t. Pour cela,
suivre les étapes suivantes :
▪ Retirer le vase calorimétrique et son couvercle, de l’enceinte.
▪ Peser avec précision, le vase calorimétrique vide, à l’aide de la balance. Noter sa masse.
▪ Ajouter dans ce vase une masse m d’eau froide (la valeur de m vous sera donnée dans la salle).
▪ Mettre le couvercle et le vase calorimétrique rempli d'eau, dans l'enceinte vide (figure 3).
Couvercle
Vase calorimétrique
rempli d'eau
▪ La résistance et le thermomètre doivent être placés dans le vase calorimétrique rempli d'eau.
▪ Réaliser le montage de la figure 4 et le faire vérifier par votre enseignant.
Générateur
Figure 4
V A
▪ Mettre en marche l'agitateur magnétique qui fait tourner le barreau magnétique. La vitesse
de rotation de ce dernier doit être faible. L'agitateur magnétique doit rester en marche au
cours de toute la l’expérience pour réaliser l'équilibre thermique.
▪ Mettre en marche le chronomètre ; il ne doit être arrêté qu’à la fin de l’expérience.
▪ Laisser l'interrupteur du générateur ouvert. Relever la température de l’eau à 0 minute et 1
minute, sans arrêter le chronomètre (Tableau 1).
▪ A la 2ème minute (aiguille blanche du chronomètre devant la graduation 2 : figure 5), relever
T et allumer le générateur en même temps.
▪ Mesurer la tension U et le courant I à l’aide du voltmètre et de l’ampèremètre.
▪ Relever la température toutes les minutes jusqu’à la 9ème minute (Tableau 2).
▪ A la 10ème minute, relever T et éteindre le générateur. Continuer à relever la température
jusqu’à la 14ème minute (Tableau 3).
▪ Arrêter le chronomètre et l'agitateur magnétique.
20
Remarques : * Les mesures de T sont prises au début de chaque minute.
* Les valeurs de t sont données ici à titre d’exemple ; elles peuvent être changées
par votre enseignant.
* Donner le détail des calculs.
t(min) 2 3 4 5 6 7 8 9 Chronomètre
T(°C) Figure
Figure5 5
t(min) 10 11 12 13 14
T(°C)
2- Tracer la courbe T = f(t) sur un papier millimétré (voir figure 6, page suivante).
3- Remplir le tableau ci-dessous :
U(V) ΔU(V) I(A) ΔI(A) m(g) Δm(g) tC (s) tG (s) Δ tG (s) TD(°C) TF(°C) ΔTF (°C)
N.B. : + pour la mesure de la tension U et du courant I ainsi que leurs incertitudes, voir le
paragraphe " UTILISATION DE L'AMPEREMETRE ET DU VOLTMETRE "
à la page 14. Le calibre de l’ampèremètre est 10 A.
+ déterminer tC, tG, ΔtC = ΔtG , TD, TF, ΔTD = ΔTF à partir du graphe T= f(t).
UI (t tC )
m cp (T TD )
5- Comparer cette valeur de J, avec celle déterminée à partir d’un calorimètre plus sophistiqué
que celui de Berthelot (4,18 ± 0,01) J/cal. Conclure.
Voir la suite sur la page suivante.
21
Sur la figure 6, on peut observer l’évolution de la température T d’une masse m d’eau en
fonction du temps t. Les corrections seront faites une fois le régime permanent établi (variation
linéaire de T en fonction du temps), en éliminant toute forme d'inertie au début et à la fin du
chauffage. Seules les trois branches AC, CG et GH seront alors considérées. Il faut aussi estimer les
échanges thermiques entre le système (eau + calorimètre) et le milieu extérieur avant et après
chauffage, puis retrancher leur moyenne de Q. La quantité de chaleur dissipée dans le système par
effet Joule, pendant l'intervalle de temps (tG - tC) est alors : m cp T -TD .
T ( °C)
F
TF
G
TE E
Figure 6
T = f(t)
TD
TB D
B C
A
t (min)
0 ti tC (tC+tG )/2 tf tG tH
22
PRESSION DE VAPEUR D’EAU
A HAUTE TEMPERATURE
I- BUT
Dans une chambre bien fermée et sous pression, on chauffe de l'eau. Pendant cette opération,
il se produit une vaporisation d'eau telle que la pression dans la chambre correspond à la pression de
la vapeur saturante à la température présente. Cette pression est aussi la pression d’équilibre entre la
phase liquide et la phase vapeur. En faisant varier la température (en chauffant ou en refroidissant),
on peut mesurer la pression de vapeur en fonction de la température, ce qui nous permet de
déterminer la chaleur latente de vaporisation à différentes températures.
L’énergie thermique nécessaire à la vaporisation d’une mole de liquide d’un corps pur est la
chaleur latente molaire de vaporisation LV. A une température donnée t en °C (ou T en degré
Kelvin K, avec T = 273 + t), correspond une pression de vapeur déterminée P, pour laquelle la
phase liquide et la phase gazeuse se trouvent en équilibre. Sur la courbe limitant les deux phases
(figure 1), on peut appliquer l’équation différentielle de Clausius-Clapyeron :
dP LV
(1)
dT T(VV VLi )
VV et VLi sont, respectivement, le volume molaire de la vapeur et du liquide.
P (bars)
PC C Point critique
Vapeur
PT T Point triple
t (°C) Figure 1
tT 0,01 °C pour l’eau pure tC
23
Pour les faibles pressions de vapeur (P << PC), on a VLi << VV, donc VV - VLi VV, et la
vapeur se comporte approximativement comme un gaz parfait ; on a alors :
VV RT avec R = (8,314 ± 0,001) J/K.mol, constante des gaz parfaits.
P
On obtient ainsi à partir de la relation (1) :
dP L V dT (2)
P R T2
En supposant LV constante, on obtient par intégration l'équation suivante de Van't-Hoff :
lnP LV constante (3)
RT
On a ainsi une fonction approximativement linéaire entre lnP et 1/T.
III- MATERIEL
1 : Thermomètre
1
3
2 3 : Chambre à haute pression
5 : Manomètre
La chambre à haute pression est un cylindre creux d'une capacité de 15 ml. Il est rempli
complètement d'eau distillée ; aucune bulle d'air ne reste dans le tube en U de raccordement au
manomètre. L’ensemble " chambre à haute pression + manomètre " est fixé à l'aide d'un étrier de
serrage ; on le met ensuite au dessus de l'appareil de chauffage électrique. Le thermomètre qui
mesure la température t de l'eau est introduit dans un trou, situé sur la face supérieure de la
chambre à haute pression.
Attention : pendant le chauffage, il ne faut pas toucher l’appareil, car il devient très chaud.
24
IV- PARTIE PRATIQUE
Pression P (bars)
Température t (°C)
1) a- Représenter graphiquement P = f(t) sur un papier millimétré, en indiquant la zone de la phase
liquide et la zone de la phase vapeur.
b- A partir de cette courbe, déterminer la température d'ébullition de l’eau sous une pression de
9 bars. Remplir le tableau ci-dessous puis conclure.
R T1 P1
L’incertitude sur LV est : L V L V ( ) RT1 .
R T1 P1
A partir de ces deux expressions, déterminer la valeur de la chaleur latente molaire de vaporisation
de l’eau LV, puis son incertitude Δ LV en Joule/mol.
25
26
SYSTEMES DE COORDONNEES
I- BUT
La présente manipulation consiste à repérer un point matériel M dans l’espace par rapport à un
repère orthonormé. On utilisera les trois systèmes de coordonnées suivants :
- système cartésien
- système cylindrique
- système sphérique
Elle permet aussi d’utiliser les formules mathématiques de passage d’un système de
coordonnées à un autre.
1- Systèmes de coordonnées z
a- Coordonnées cartésiennes
m3
x = Om1
M
y = Om2
k
m2
O y
z = Om3
j
i
m1
m
Figure 1
x
Le point M est repéré par ses projections respectives m1, m2 et m3 sur les axes Ox, Oy et Oz
d’un repère orthonormé (O ; i , j, k ) (figure 1). m étant la projection orthogonale de M sur le plan
(Oxy), on a : OM Om mM Om1 Om 2 Om 3
avec Om1 xi , Om 2 yj , Om 3 zk
d’où OM xi yj zk
Le point M est donc repéré dans l’espace par ses trois coordonnées cartésiennes : x, y et z. Pour que
le point M décrive tout l'espace, les paramètres x, y et z varient comme suit :
- x + - y + - z +
27
b- Coordonnées cylindriques
Le point M est repéré en cordonnées cylindriques (figure 2) par trois paramètres (, , z) avec :
m3
= Om k
M e
z
= (Ox, Om) M
e
k
z = Om3 O y
j
i
x
Figure 2
Pour que le point M décrive tout l'espace, les paramètres , et z varient comme suit :
OM e z k
28
c- Coordonnées sphériques
Le point M est repéré en cordonnées sphériques (figure 3) par trois paramètres (r, ) avec :
* r est le module du rayon vecteur OM : r = OM .
* = ( i , Om) est l’angle compté positivement de i vers Om , avec m la projection du point
M sur le plan (Oxy).
* = ( k , OM) est l’angle compté positivement de k vers OM .
r = OM
er
M M e
= (Ox , Om) r
e
k
= (Oz , OM) O y
j
i
m
Figure 3
x
Pour que le point décrive tout l'espace, les paramètres r, et varient comme suit :
0 r 0 2 0
On définit une base locale orthonormée ( e r , e , e ) de la façon suivante :
- e r : vecteur unitaire porté par OM et orienté de O vers M. Son origine se trouve sur le
point M.
- e : vecteur unitaire perpendiculaire à e r et au plan contenant les points O, m et M (orienté
OM r er
29
2- Formules de passage entre systèmes
Soit un point M de coordonnées cylindriques (, , z). On voudrait déterminer par le calcul,
ses coordonnées cartésiennes (x', y', z') ainsi que leurs incertitudes x', y' et z', en fonction de ,
et z. On a :
Après projection du vecteur unitaire e sur le plan Oxy et identification des deux expressions
de OM , on obtient :
Par différentiation totale des coordonnées cartésiennes et majoration physique, on obtient les
incertitudes absolues suivantes :
x' = |cos | + |sin |
y' = |sin | + |cos | (2)
z' = z
Il s’agit ici de calculer les coordonnées cartésiennes (x', y', z') d’un point M et leurs
incertitudes x', y' et z', en fonction de ses coordonnées sphériques (r, ). On a :
Après projection du vecteur unitaire er sur les axes Ox, Oy et Oz et identification des deux
expressions de OM on obtient :
30
III- MATERIEL
Le dispositif expérimental (figure 4) contient :
- Un disque horizontal fixe, en plexiglas. Son diamètre est de 40 cm et il représente le plan Oxy ;
il est gradué de 0° à 360°.
- Un demi-disque vertical de 40 cm de diamètre, qui peut tourner autour d’un axe perpendiculaire
au plan Oxy et passant par l’axe Oz ; il est gradué en degrés.
z
Axe Oz
Demi-disque vertical
M3
M4 +
+ M2
M1
La lettre A +
+
x
y
Disque horizontal
Figure 4
( Ox , OA) x(cm) x(cm) y(cm) y(cm) z(cm) z(cm)
M1
M2
31
2- Système de coordonnées cylindriques
a- Mesurer les coordonnées cylindriques (, , z) du point M3 et porter le résultat dans le
tableau suivant :
( Ox , OA) (cm) (cm) (degré) (rad) z (cm) z(cm)
M3
b- A l’aide des formules de passage du système de coordonnées cylindriques au système de
coordonnées cartésiennes (relations (1) et (2)), calculer ( , , ), les coordonnées
cartésiennes de M3 et leurs incertitudes, puis remplir le tableau suivant :
(cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)
M3
NB : Pour le calcul des incertitudes , et , exprimer en radians et donner le détail
de ces calculs, avec 2 chiffres après la virgule.
c- Mesurer directement les coordonnées cartésiennes de M3 et donner leurs incertitudes :
x3(cm) x3(cm) y3(cm) y3(cm) z3(cm) z3(cm)
M3
d- Comparer les valeurs x3 et , y3 et puis z3 et en appliquant le théorème de
comparaison (page 8) aux résultats obtenus dans les questions b et c. Conclure.
M4
b- A l’aide des formules de passage du système sphérique au système cartésien (relations (3)
et (4)), calculer les coordonnées cartésiennes de M4 et leurs incertitudes, puis remplir le
tableau suivant :
(cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)
M4
NB : Donner le résultat des calculs de , et avec deux chiffres après lavirgule, en
exprimant et en radians.
c- Mesurer directement les coordonnées cartésiennes de M4 et donner leurs incertitudes :
x4 (cm) x4 (cm) y4 (cm) y4 (cm) z4 (cm) z4 (cm)
M4
d- Comparer les valeurs x4 et , y4 et puis z4 et en appliquant le théorème de
comparaison aux résultats obtenus dans les questions b et c. Conclure.
32
PENDULE A " g VARIABLE "
I- BUT
Le but de cette manipulation est :
- la mesure de la période des oscillations d’un pendule simple et d’un pendule à " g variable "
(pendule dont l’intensité de la composante effective de g peut-être variée),
1- Pendule simple
Considérons une masse m suspendue à un fil inextensible ou à une tige, dont la masse est
négligeable par rapport à m, et soumise à l’accélération de la pesanteur g. En écartant le pendule
légèrement de sa position d’équilibre puis en le lâchant sans vitesse initiale, le centre de gravité de
la masse m sera alors animé d’un mouvement dont la trajectoire sera un arc de cercle centré sur
l’axe de rotation qui passe par le point O (figure 1).
Le système considéré étant généralement la masse m, les forces qui lui sont appliquées sont le
poids P et la tension du fil Tf (ou réaction de la tige sur la masse). Les frottements sont supposés
négligeables. L’angle de rotation , repéré par rapport à la position d’équilibre, est la variable la
mieux adaptée à la description du mouvement.
On utilise les coordonnées polaires pour étudier le mouvement de rotation du centre de gravité
du système. Soit , la longueur du fil ou la distance de l’axe au centre de gravité de la masse.
2
étant constante, on a : OM e , et G e e .
r a r
0 sint
Figure 1 : Pendule simple
33
2
Sachant que T , la période des oscillations est donnée par la relation :
T 2 (1)
g
Notez en particulier que la période des oscillations est indépendante de la masse m et de m.
En mesurant la longueur du pendule et sa période T, on peut déterminer, en utilisant la
relation (1), l’accélération de la pesanteur g en un lieu donné.
En comparant les relations (1) et (2), on peut dire que g est apparemment variable en fonction de φ.
Verticale de référence
O
Plan des oscillations
φ
mg cos φ sin
φ mg cos φ
mg
Figure 2 : Pendule à " g variable "
Remarque importante :
La longueur figurant dans les relations (1) et (2) est appelée longueur synchrone du
pendule. La longueur mesurée entre le point O et le centre G de la masse m est appelée, elle,
longueur géométrique du pendule ; elle sera désignée par L. Généralement, ces deux longueurs sont
différentes. Néanmoins et dans certaines conditions, ces deux longueurs peuvent être considérées,
en première approximation, égales. Notez en particulier que si la masse de la tige ne peut être
négligée, le centre de masse du système {tige + masse m} devient plus près de l’axe de rotation,
autrement dit la longueur devient plus courte que L. Ici on considère que = L .
34
III- MATERIEL
Remarques : - les valeurs de la longueur du pendule seront données par votre enseignant ;
- prendre = 0,2 cm, φ = 1°.
(T = la moyenne des trois mesures T1, T2, et T3 ; Tsys = incertitude systématique sur la mesure de
la période T ; Tacc = incertitude accidentelle)
35
b- Représenter graphiquement en fonction de T2 sur un papier millimétré, sans
oublier les rectangles d’incertitudes.
c- Calculer la pente moyenne pmoyenne et son incertitude pmoyenne.
d- Déduire l’accélération de la pesanteur " g " et son incertitude g à partir de cette pente
moyenne et son incertitude.
b – Ecarter l'ensemble " tige fixe + cellule photoélectrique + pendule " d'un angle φ. Le fixer.
c - Ecarter légèrement le pendule de sa position d’équilibre puis le lâcher sans vitesse initiale.
e - Calculer la période des oscillations Tcalculée à partir de la relation (2). La valeur de g est
celle obtenue dans la partie 1, question d.
Tcalculée g
On donne : Tcalculée tg
2 g
36
MESURE DE RESISTANCES
I - BUT
Le but de cette manipulation est de déterminer la valeur de deux résistances R1 et R2, en
utilisant la loi d’Ohm ainsi que les lois d’association des résistances en série et en parallèle.
II - PARTIE THEORIQUE
La résistivité électrique d’un corps (ou matériau) représente sa capacité à s’opposer au
passage d’un courant électrique. Elle s’exprime en ohm-mètre (.m). La résistivité électrique ne
dépend que de la nature du matériau considéré.
Les conducteurs ont une résistivité de l’ordre de 10-8 .m. Les meilleurs conducteurs sont
l’argent et le cuivre, leurs résistivités sont respectivement 1,59.10-8 .m et 1,75.10-8 .m. Par contre
celles des corps dits isolants peuvent atteindre 1016 .m (quartz = 5. 1016 .m).
La loi d’Ohm, U = R I, exprime la proportionnalité entre la tension U aux bornes d’un
conducteur et le courant I qui le traverse. La résistance R dépend de la résistivité et des
dimensions géométriques de ce conducteur. Ainsi, pour un corps de section constante S, de longueur
et de résistivité , on a : R .
S
Pour mesurer une résistance inconnue R0, on utilise un ampèremètre et un voltmètre. Il existe
deux façons de brancher ces deux appareils dans un circuit :
1 - Montage amont
Le schéma du montage amont est représenté sur la figure 1. U1 est la différence de potentiel
entre les points A et B, I1 est le courant traversant l’ampèremètre. Si on désigne par rA la résistance
interne de l’ampèremètre, nous avons :
U1
R0 rA
I1
Ce montage n’est valable que dans le cas où R0 >> rA .
A
I1
rA A
E U1 V
R0
Figure 1
37
2 - Montage aval
Le schéma du montage aval est représenté sur la figure 2 :
I2 A
Figure 2
A
E C
R0 V rv
U2
A
Si R0 << rv alors R' = R0. Ce montage est donc valable lorsque R 0 << rv .
III - MATERIEL
Pour faire cette manipulation, on dispose d’un ampèremètre (A), d’un voltmètre (V), d’un
rhéostat (ayant trois entrées : A, B et C), d’un générateur de courant continu (E), d’une maquette (où
sont soudées des résistances) et des fils de connexion (figure 3).
Rhéostat
Générateur
Fils de
connexion
Ampèremètre
Maquette Voltmètre
Figure 3
38
IV - PARTIE PRATIQUE
Attention ! + Ne jamais allumer le générateur E .
+ Toujours éteindre le générateur E avant de débrancher un montage.
+ Les valeurs des tensions vous seront données dans la salle de TP.
1 - Détermination de la résistance R1
Réaliser le montage de la figure 4 et le faire vérifier par votre enseignant :
E
+ -
A Rhéostat C
B Figure 4
R1
+ A - M N
+ V -
a - En agissant sur le rhéostat, remplir le tableau ci-dessous :
(Pour l'utilisation du voltmètre et de l'ampèremètre voir la page 14).
U(V)
Calibre (V)
U (V)
I (A)
Calibre (A)
I (A)
b - Représenter graphiquement la courbe U = f(I) sur un papier millimétré, en notant les
rectangles d’incertitudes (voir page 11).
c - A partir de ce graphe, déterminer la valeur de R1 ± R1.
.
Ce montage permet de déterminer R2 (notée R2s) et son incertitude, à partir de Rs et R1.
de la figure 5 ; le
R1 B
faire vérifier par + A - M N
votre enseignant P R2
Q
sans allumer le Figure 5
+
V
-
générateur.
b – Agir sur le rhéostat pour avoir la tension Us, puis remplir le tableau suivant :
Us(V) Cali. (V) Us(V) Is(A) Cali.(A) Is(A) R2s() R2s ()
.
Cette association permet aussi de déterminer R2 (notée ici R2p) et son incertitude :
Rp B
R2 R1
R 2 p RRh
1 R p
R 1 R p R 1 éos R p
Pour cela, suivre dans l’ordre les étapes suivantes : tat
A Rhéostat C
B
R1
+ A - M N
R2
P Q
Figure 6
+ V -
b- Agir sur le rhéostat pour avoir la tension Up, puis remplir le tableau suivant :
Up(V) Cali. (V) Up(V) Ip(A) Cali.(A) Ip(A) R2p() R2p ()
40
OSCILLOSCOPE CATHODIQUE
I - BUT
Le but de cette manipulation est le suivant :
- familiarisation avec l'oscilloscope,
- utilisation de l'oscilloscope comme voltmètre,
- utilisation de l'oscilloscope comme fréquencemètre,
- détermination du déphasage entre deux tensions.
II - PARTIE THEORIQUE
L'oscilloscope est un appareil électrique qui sert essentiellement à visualiser des tensions
(continues ou variables). Il a plusieurs applications en électricité et en électronique.
1- Tension alternative sinusoïdale
L’expression d’une tension alternative sinusoïdale u en fonction du temps est :
u(t) = UM sin (ωt)
u(t) est la tension à l’instant t.
UM est la tension maximale ou amplitude.
2
est la pulsation : = 2 f = . f est la fréquence ; T est la période.
T
U
La tension efficace Ue est définie par la relation : Ue = M .
2
2- Déphasage entre deux tensions sinusoïdales
Dans un circuit électrique (figure 1), on associe en série un générateur basses fréquences
(GBF), un condensateur de capacité C et une résistance R. Soient u1(t), la tension sinusoïdale aux
bornes du GBF et u2(t) aux bornes de R. L'expression générale de ces deux tensions est donnée par
les relations :
u1 (t) = U1M sin ( t) (1)
u2 (t) = U2M sin ( t - ) (2)
Les deux tensions u1(t) et u2(t) (figure 2) sont de même fréquence f, mais leurs amplitudes U1M et
U2M sont différentes. est le déphasage entre u1(t) et u2(t).
C
i(t)
41
Remarque : est aussi le déphasage entre le courant alternatif i(t) circulant dans le circuit de la
figure 1 et la tension u1 (t) = U1M sin ( t) aux bornes du GBF. En effet :
u 2 (t ) U
i( t ) 2M sin(t ) I M sin(t )
R R
U1M
u1(t)
U2M
u2(t)
tt
t0 T
D
Figure 2
42
b- Méthode de l'ellipse
En éliminant le temps entre les deux équations (l) et (2), on trouve :
u 12 u 22 u 1u 2
2
+ 2 -2 cos - sin 2 = 0 (3)
U 1M U 2M U 1M U 2 M
Cette équation du second ordre en u1 et u2 est l’équation d’une ellipse (figure 3).
u2 (CH2)
A
B
O u1 (CH1)
B'
A'
Figure 3
Lorsque u1 = 0 dans l’expression (3), on a (voir figure 3) :
u2 OB BB'
sin = (4)
U 2M OA AA'
* AA' est la projection de l’ellipse sur l’axe vertical u2 (en annulant u1). On la mesure sur
l’oscilloscope en mettant le bouton (9) de CH1 sur "GND" (voir le schéma de l'oscilloscope,
page 27).
* BB' est l’intersection de l’ellipse avec l’axe u2.
III - MATERIEL
Le dispositif expérimental (figure 4) comprend : un générateur basses fréquences (GBF), un
oscilloscope, une maquette (R - C), un voltmètre et des fils de connexion.
GBF
Oscilloscope
Maquette
Figure 4
Voltmètre Fils de connexion
43
IV - PARTIE PRATIQUE
Remarques : * l'oscilloscope est réglé ; tourner uniquement les boutons nécessaires pour faire la
manipulation.
* une tâche (spot) trop lumineuse du faisceau sur l'écran provoque une usure rapide
de celui-ci. Dans ce cas, diminuer son intensité et vb doit être différente de zéro.
Choisir une référence sur l'écran de l'oscilloscope de la façon suivante :
- Placer les boutons (9) de CH1 et CH2 sur "GND". Choisir une valeur sur le bouton (8)
pour avoir un (ou deux) trait (s) horizontal sur l'écran.
- Placer le bouton (5) sur CH1, et avec le bouton (2) de CH1 centrer le trait horizontal qui
apparaît sur l'écran.
- Placer le bouton (5) sur CH2, et avec le bouton (2) de CH2 centrer le trait horizontal qui
apparaît sur l'écran.
1- Utilisation de l’oscilloscope comme voltmètre
Attention ! + Ne jamais allumer le GBF.
+ Toujours éteindre le GBF avant de débrancher un montage.
+ Pour faire des comparaisons, utiliser le théorème de comparaison.
Pour faire cette partie, suivre dans l'ordre les étapes suivantes :
a - Réaliser le montage de la figure 5 (sans allumer le GBF) et le faire vérifier par votre
enseignant.
GBF OSCILLOSCOPE
u(V)
CH1 Ecran
ON Rouge Rouge t
OFF
Noir Noir
La masse
Une sinusoïde
Figure 5
b - Fixer à l’aide du GBF la fréquence f donnée par votre enseignant.
c - Fixer à l’aide de l’oscilloscope la tension maximale UM(Osci) (délivrée par le GBF), puis
déterminer ΔUM(Osci).
Pour avoir ΔUM(Osci) : – déterminer l’incertitude systématique de l’axe vertical de l’écran, qui est
gradué en centimètres (une grande division = 1 centimètre : voir page 27).
– convertir cette incertitude en volts, en utilisant la sensibilité verticale
(indication du bouton 7 en VOLTS/DIV).
Remarque : sur les boutons 7 et 8 de l'oscilloscope, " .5 " représente le nombre 0,5.
d - Déduire de la question c la valeur de Ue(Osci) ± Δ Ue(Osci).
e - Eteindre le GBF. Brancher le voltmètre aux bornes du GBF éteint, sans changer les réglages
de ce dernier. Faire vérifier ce montage par votre enseignant.
f - Mesurer la tension efficace Ue (Vol) ± Δ Ue (Vol) : pour l'utilisation du voltmètre et de
l'ampèremètre voir la page 10. Remplir le tableau ci-dessous :
UM(Osci) (V) UM(Osci)(V) Ue(Osci) (V) Ue(Osci)(V) Ue(Vol) (V) Calibre (V) Ue(Vol)(V)
44
2- Utilisation de l’oscilloscope comme fréquencemètre
Eteindre le GBF. Refaire le montage de la figure 5. Pour améliorer la précision sur la
mesure de la période T, régler la vitesse de balayage vb (bouton 8, page 27) afin d’obtenir une ou
deux sinusoïdes sur l'écran (figure 5). Mesurer sur l’oscilloscope vb et T.
a - Remplir le tableau suivant sachant que l’incertitude relative sur f est égale à 6% :
f(Hz) f(Hz) vb (ms/cm) T(ms) T(ms) 1/T(s-1) (1/T)(s-1)
- Pour plus d’explications, voir une vidéo en recherchant sur Google : oscilloscope lahcen.
45
DI ERENTS BOUTONS DE L’OSCILLOSCOPE (OS-5030)
Numéro du
Caractéristiques
bouton
10 Masse de l'oscilloscope.
46
Position
OSCILLOSCOPE INTEN Position
(1) (2) O (2) O (3) O
Mode
Ecran CH 1
FOCUS CH 2
(4) (5) DUAL
ADD
.1 .1 50 ms .1 50
50 mV mV
Sur l'écran de l'oscilloscope 2 10
* TRACE
(7) 1 < 20 (7) 1 < 20 (8) 10
50
1
s
1 division = 1cm 5 5
.s
V 5 20 V 5 20 X-Y
1 petite division = 0,2 cm 1
AC GND DC AC GND DC Ici : vb = 0,1 ms/DIV
* Notation sur les boutons (7) et (8)
(9) (9)
avec : DIV = division
.n = 0,n = 1cm
Exemple : (10) (11) (11)
.1 ms/DIV = 0,1 ms/cm Power
(12)
47
48
REFLEXION ET REFRACTION
DE LA LUMIERE
I- BUT
Le but de cette manipulation est l’étude de la réflexion et de la réfraction de rayons
lumineux, ainsi que la vérification des lois relatives à ces deux phénomènes.
Considérons deux milieux homogènes 1 et 2, d’indices respectifs n et n' (figure 1). La surface
de séparation des deux milieux est appelée dioptre (ou miroir si cette surface est réfléchissante).
Soit un rayon lumineux qui arrive en un point M situé sur la surface de séparation des deux
milieux ; ce rayon est appelé rayon incident. Soit N, la normale en M à la surface de séparation.
L’angle i entre le rayon incident et la normale N est appelé angle d’incidence.
Si on envoie un rayon lumineux sur un miroir, celui-ci est réfléchi et obéit aux deux lois de la
réflexion suivantes :
- les rayons incident et réfléchi sont dans le plan d’incidence (milieu 1).
- l’angle d’incidence est égal à l’angle de réflexion i = ׀i'׀.
Si maintenant le rayon lumineux rencontre un dioptre qui sépare les deux milieux, la lumière
qui traverse le milieu 2 est déviée (réfractée). Les lois de la réfraction correspondantes sont :
- le rayon réfracté est dans le plan de réfraction (milieu 2).
- l’angle d’incidence i et l’angle de réfraction r sont liés par la relation suivante :
N
Rayon incident Rayon réfléchi
i'
i
Milieu 1 (n)
Dioptre
Milieu 2 (n') M
r
Figure 1
Rayon réfracté
49
2- Déviation de la lumière par un prisme
Soit un prisme d’indice n' et d’angle au sommet A, éclairé à l’aide d’une source lumineuse. La
figure 2 montre le trajet du rayon lumineux qui traverse un prisme en subissant une double
réfraction. D’après les lois de la réfraction on a :
n sin(i) = n'sin(r) (2) et n' sin(r') = n sin(i') (3)
Le rayon lumineux incident est dévié de son trajet initial d’un angle D tel que :
i
(n)
A A
r
r'
(n')
(n)
Figure 2
i' D
III- MATERIEL
Le dispositif expérimental de cette manipulation (figure 3) comprend :
- Une alimentation, ainsi qu’une boite contenant une source lumineuse halogène.
- Un disque optique gradué en degrés, un miroir.
- Des modèles de corps en plexiglas : un demi-disque, une cuve et un prisme.
Alimentation
Source lumineuse
Demi-disque
Disque optique
50
IV- PARTIE PRATIQUE
Apporter un papier calque.
Les valeurs des angles d’incidences i seront données dans la salle.
Pour faire des comparaisons, utiliser le théorème de comparaison.
Donner le détail des calculs.
Source lumineuse
Disque optique
Faisceau lumineux
i
Miroir
E F
Figure 4
Source lumineuse
E F
Demi-disque
Figure 5
51
A l’aide de la source lumineuse, prendre un angle d’incidence i, puis remplir le tableau
ci-dessous :
Remarque : pour calculer la valeur de Δ[sin(i)/ sin(r)], exprimer Δi et Δr en radians.
i (°) Δi (rad) r (°) Δr (rad) sin(i)/ sin(r) Δ[sin(i)/ sin(r)]
sin i sin i i r
On donne : (on suppose que n = 1).
sin r sin r tg i tg r
- Sachant que la valeur de l’indice du plexiglas est n' = (1,51 ± 0,01), comparer cette dernière
avec celle trouvée expérimentalement. Conclure.
- Pour quelle raison n’y a-t-il plus de déviation du faisceau lumineux dans l'air, lorsqu’il
traverse le dioptre circulaire séparant le demi-disque et l’air ?
r'
E F
i'
Figure 6 r'
Source lumineuse
52
3- Passage de la lumière de l’air dans l’eau
Remplacer le demi-disque en plexiglas par la cuve circulaire remplie à moitié d’eau. Le côté
plan de la partie remplie d'eau de la cuve, doit être en face de la source lumineuse (figure 7).
Source lumineuse
E F
Eau Cuve remplie à moitié d’eau
Figure 7
Source lumineuse
E F
Prisme
Figure 8
53
- Prendre un angle d’incidence i.
- Tracer sur le papier calque le trajet réel du faisceau lumineux traversant le prisme (voir
l’exemple de la figure 2).
- Remettre le papier calque avec le compte-rendu.
- Remplir le tableau suivant :
i (°) Δi (°) r (°) Δr (°) i'(°) Δi' (°) r' (°) Δr' (°) Dex (°) ΔDex (°) Dth (°) ΔDth (°)
54
LENTILLES MINCES
I- BUT
Le but de cette manipulation est la détermination de la distance focale d'une lentille mince
convergente, ainsi que l’étude de deux instruments optiques simples : le projecteur de diapositives
et le microscope.
R1 R2
e
. O1 . O2
Figure 1
L
Lentille Ecran
B
Objet
A'
A O F'
F Image
B'
Figure 2
55
1- Focométrie
La focométrie consiste à déterminer expérimentalement la distance focale d'une lentille
optique. Pour la lentille convergente L1 étudiée ici, on utilisera la méthode des points conjugués. La
position A' de l’image est donnée par la relation de conjugaison :
1 1 1 (1)
OA' OA OF'
OA' , OA et OF' sont des valeurs algébriques pouvant être positives ou négatives. Pour une lentille
convergente, la distance focale OF' est positive, alors que pour une lentille divergente elle est
négative. La mesure algébrique des distances lentille-objet (OA) et lentille-image (OA') permettent
donc la détermination de OF' f ' .
2- Projecteur de diapositives
A partir d’un objet AB petit et d’une lentille mince convergente, on peut obtenir sur un écran
une image A'B' plus grande : c’est le principe du projecteur de diapositives. On définit alors le
grandissement par la relation : A'B' . C’est une grandeur algébrique : elle est positive lorsque
AB
l’objet et son image ont le même sens, négative dans le cas contraire. A partir du schéma de la
figure 2, on peut montrer que :
OA' (2)
OA
3- Microscope
Le microscope est un instrument optique qui permet l’observation et la mesure des
dimensions d’objets très petits. Le modèle étudié dans cette manipulation est composé de deux
lentilles convergentes de même axe optique (figure 3). La première lentille, appelée objectif, donne
d’un objet AB une image réelle A1B1 renversée. La deuxième lentille, appelée oculaire, sert pour
l’observation de A1B1. Elle en donne une image virtuelle A2B2 visible à l'œil nu mais ne pouvant
être projetée sur un écran. En définitive, le microscope donne d’un objet réel AB, une image
virtuelle A2B2 renversée et agrandie. Le grandissement total T de ce microscope est :
A2B2
T (3)
AB
Oculaire
Objectif Oeil
B
A2 F1' A1 F2'
A
B1
Figure 3
B2
56
III- MATERIEL
Le dispositif expérimental (figure 4) est composé d’une alimentation (1) reliée à une source
lumineuse (2) par des fils de connexion. Sur un banc optique (3) coulissent des cavaliers (4), qui
portent des objets, des lentilles (5) et un écran (6). Sur chaque cavalier, il y a un repère (trait blanc) :
il sert à mettre l’objet, la lentille ou l’écran devant une graduation précise de la règle du banc
optique.
2
1
5
6
3
Attention ! - Ne jamais toucher les surfaces des lentilles avec les doigts.
- Ne pas chercher à nettoyer les lentilles pour ne pas détériorer les surfaces traitées.
- Donner le détail des calculs.
Un exemple d’un montage expérimental est montré sur la figure 4. Immédiatement devant la
source lumineuse, on met un condenseur double (deux lentilles accolées) pour avoir un faisceau de
lumière presque parallèle. Ne pas le déplacer durant toute la manipulation.
57
1- Focométrie
L’objet dans cette partie est, par exemple, une flèche gravée sur une plaque en plastique.
Cette plaque doit être fixée sur un porte objet, lui-même placé dans un cavalier, devant le
condenseur. L’image de l’objet est projetée avec netteté sur un écran à l’aide d’une lentille. Les
mesures algébriques et les distances sont mesurées à l’aide d’une règle graduée fixée sur le banc
optique. Ces mesures peuvent être négatives (figure 5).
Exemple : si le point A se trouve devant la graduation 2 cm de la règle et O devant la graduation
5 cm, alors : OA x ( A) x ( O) 2 5 3 cm
A O
OA 0 Règle graduée
0 1 2 3 4 5 6
Figure 5
Pour déterminer la distance focale OF' f ' de la lentille L1, utiliser la relation (1). Il faut
faire trois mesures de OA et OA ' , puis prendre la moyenne. L’incertitude sur f ' est donnée par la
relation :
Δf '
1
OA' . ΔOA
2 2
OA . ΔOA'
OA OA' 2
Pour faire cette partie (voir figure 2), suivre dans l'ordre les étapes suivantes :
- Placer l’objet (la flèche), la lentille L1 et l’écran (avec leurs cavaliers) sur le banc optique.
- Mettre le repère du cavalier de l’objet AB (la flèche) devant une graduation de la règle et celui
de la lentille L1 devant une autre graduation. Les valeurs de ces graduations vous seront
données dans la salle de TP. On a L1 et AB qui sont fixes dans cette partie.
- Déplacer l’écran jusqu’à obtenir une image nette. Noter sa position A' en cm, sur la règle
OA (cm)
OA' (cm)
(sys = incertitude systématique sur la mesure de OA ou OA' , acc = incertitude accidentelle)
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2- Projecteur de diapositives
L'instrument optique simple étudié ici est le projecteur de diapositives. Il faut déterminer son
OA OA'
grandissement avec l’incertitude : .
OA OA'
La diapositive à agrandir est la photo, sur un support en plastique transparent, d’un empereur
romain (nommé Maximilien).
Pour faire cette partie, suivre dans l'ordre les étapes suivantes :
- Placer la diapositive sur le porte objet, puis mettre le repère du cavalier devant une graduation
de la règle.
- Déplacer entre l’objet et l’écran, la lentille L1, jusqu’à obtenir une image nette sur l’écran.
Noter alors la position O de son centre en cm.
OA (cm)
OA' (cm)
(sys = incertitude systématique sur la mesure de OA ou OA' , acc = incertitude accidentelle)
- De combien de fois environ la photo a-t-elle été agrandie ?
3- Microscope
Le deuxième instrument optique simple étudié ici est le microscope. L’objet dans ce cas est
une "puce de chien", collée sur une lame de verre rectangulaire transparente. Le montage du
microscope étudié ici est représenté sur la figure 4. Avec une lentille L2 de courte distance focale
( f 2' = 2 cm), on forme une image agrandie du petit objet. L’image réelle intermédiaire ainsi formée
'
est observée à travers une lentille L3 ( f 3 = 5 cm). Connaissant le grandissement total du microscope,
on peut déterminer la largeur de la patte de la "puce".
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Pour faire cette partie, suivre dans l'ordre les étapes suivantes :
- Laisser le condenseur double accolé à la source lumineuse.
- Enlever du banc optique la lentille L1 et le porte objet, ainsi que l'écran, car l’image dans le cas
d’un microscope est observée à travers l’oculaire et non sur l’écran (figure 3).
- Mettre le bras orientable (tige comportant deux trous et deux vis : figure 6) sur un cavalier. Le
repère du cavalier sera placé devant une graduation de la règle du banc optique.
- Placer avec précautions le verre dépoli (un morceau de verre non transparent) sur un porte
objet.
- Placer de la même manière l'objet (puce de chien) sur un autre porte objet.
- Sur le bras orientable placer de gauche à droite le verre dépoli puis l'objet.
Porte objet
Bras orientable
Figure 6
Cavalier
- Mettre la lentille L2 (l’objectif) le plus près possible devant l’objet, jusqu'à ce qu’ils soient
accolés. On obtient ainsi une image réelle agrandie de l’objet.
- Placer la lentille L3 (l’oculaire) devant L2. Regarder l’image de l’objet à travers L3 (figure 3),
puis déplacer L3 jusqu’à voir une image nette. Faire un dessin approximatif de la puce de
chien ainsi observée, sur le compte rendu.
- La largeur de la patte de la puce vue à travers l’oculaire (L3) est P = (1,5 ± 0,2) mm environ. A
partir de l’expression (3), déterminer la largeur réelle p en millimètre de la patte de la puce de
chien ainsi que son incertitude p, sachant que γT = (-15) ± 0,5.
60
LEXIQUE مــعــجــم
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66
CALORIMETRIE : Corrections de la méthode électrique
(Détail des calculs)
Cette méthode consiste à chauffer l’eau dans un calorimètre par effet Joule. Le passage d’un
courant électrique d’intensité I (A) dans une résistance sous une tension U(V), plongée dans une
masse m(g) d’eau pendant un temps t = tf - ti (s), va élever la température de l’eau de Ti à Tf (°C).
L’énergie apportée par effet Joule est :
W U I t (en joules)
Si l’on suppose que les échanges thermiques s’effectuent sans perte, la chaleur reçue par la
masse d’eau m est obtenue à partir de la relation Q = mcpdT :
Q cp (Tf Ti )
Q Qm Q ( m ) c p (Tf Ti )
Le coefficient J reliant la quantité de chaleur Q exprimée en calories au travail W exprimé en
joules s’obtient par le rapport :
W UIt
J
Q (m )c p (Tf Ti )
En terme de puissance, on a :
é
Il faut tenir compte aussi des échanges de chaleur entre le système (eau + calorimètre) et le
milieu extérieur. Pour cela, une correction sur le terme (Tf -Ti ) doit être faite. La variation de
température (Tf - Ti )corrigée est alors déterminée à partir de la courbe expérimentale T = f(t).
Mais auparavant, il faut s'assurer que le régime permanent est établi, pour pouvoir calculer
avec précision la puissance Pthermique. Il faut donc que la variation de la température en fonction du
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temps soit linéaire au cours du chauffage. Ceci consiste à éliminer toute forme d'inertie au début et à
la fin du chauffage.
L’évolution de la température T de la masse m d’eau en fonction du temps t sera représentée
par le graphe suivant :
T T
G G
TG
Tf
H TH H
Ti TC
A C A C
t t
t0 = 0 ti tf t0 = 0 tC tG tH
Les températures TG et TC (ainsi que les temps tG et tC) correspondent aux intersections des
prolongements AC et CG, puis CG et GH de la courbe T = f(t). L'expérience prend fin à tH.
Dans le cas où il y a des échanges de chaleur entre le système et le milieu extérieur, il faut
estimer ces échanges et les retrancher de la quantité de chaleur dissipée dans l'eau et le calorimètre.
et H
+ De même que :
et TJ
J
A C
t
tC tG
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3 - Au cours du chauffage (tC≤ t ≤ tG) :
+ L' échanges de chaleur entre le système et le milieu extérieur (à part la quantité provenant du
travail W), peut être estimé à la moyenne des échanges avant et après chauffage. D'où :
et
T
K
On remarque que les températures et TF F
G
correspondent, sur la courbe " avant " et "après "
H
chauffage, à l'instant . Notons alors
et ; d'où :
est la
TD J
quantité de chaleur dissipée dans le système A C D
(eau+calorimètre), transformée depuis le t
tC tm tG
travail W fourni par la résistance électrique, pendant
le temps (tG - tC). D'où :
T
TF
é
C'est à dire :
UI (t tC )
m cp ( ) TD
t
tC tG
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