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Mohammed Karmouni
Faculté polydisciplinaire-Safi-
SMPC
A.U: 2020-2021
1 La structure de Rn
1 La structure de Rn
Définition
Pour n ∈ N∗ , on définit dans Rn les deux opérations.
1 ∀a = (a1 , a2 , ..., an ) ∈ Rn et b = (b1 , b2 , b3 , ..., bn ) ∈ Rn :
Définition
Soient n, p ∈ N∗ et a1 , a2 , ..., ap ∈ Rn . On dit que a est une combinaison
linéaire de a1 , a2 , ..., ap s’il existe λ1 , λ2 , ..., λp ∈ R tels que
p
a= ∑ λi ai = λ1 a1 + λ2 a2 + ... + λp ap
i =1
Exemple :
1) Rn est un sous espace vectoriel de Rn .
2) {0n } est un s.e.v de Rn .
Propriétés
1) Si E est un sous espace vectoriel de Rn alors 0n ∈ E.
2) Si E et F sont deux sous espaces vectoriels de Rn alors E ∩ F est un sous
espaces vectoriel de Rn .
1 La structure de Rn
2 / = { 0n }
On note Vect (0)
Vect (S ) est un sous espace vectoriel de Rn contenant a1 , a2 , ..., ap et c’est le
plus petit sous espace vectoriel de Rn contenant les vecteurs a1 , a2 , ..., ap .
∑ αi ai = α1 a1 + α2 a2 + ... + αp ap = 0
i =1
2 Dans le cas contraire on dit que le système S est libre ou que a1 , a2 , ..., ap
sont linéairement indépendants c’est à dire si on a :
p
∀α1 , α2 , ..., αp ∈ R : ∑ αi ai = α1 a1 + α2 a2 + ... + αp ap = 0 =⇒
i =1
α1 = α2 = ... = αp = 0
(a, b) est lié si et seulement s’il existe α ∈ R tel que b = αa (sont colinéaires.
Proposition
Soit S = (a1 , a2 , ..., ap ) un système de vecteurs de Rn
S est lié ⇐⇒ ∃k ∈ {1, ..., p} tq ak est une combinaison linéaire des autres
vecteurs. C’est à dire
Exemple :
Dans E = Rn , on pose ei = (0, ..., 0, 1, 0, ..., 0) ∈ Rn où 1 se situe en ième
position. Le système B = (ei )16i 6n est une famille génératrice de Rn . En effet,
pour tout x = (x1 , ..., xn ) ∈ Rn , on peut écrire x = x1 e1 + ... + xn en .
dimE = cardB 6 n
Pr. Karmouni Mohammed (UCA) FPS 15 / 40
Propriétés
Soient E et F deux sous espaces vectoriels de Rn . Alors :
1 Si S est une partie génératrice de E alors cardS > dimE
2 Si S est une partie libre de E alors cardS 6 dimE
3 Si E ⊆ F et dimE = dimF alors E = F .
4 Si dimE = n alors E = Rn .
Théorème
Soient F un sous espace de Rn de dimension p et B un système de F de
cardinal p. Alors, les propriétés suivantes sont équivalentes :
1 B est un système libre.
2 B est un système générateur de F
3 B est une base de F
Corollaire
Soit n ∈ N∗ . Un système libre de Rn ayant n éléments est une base de Rn .
1 La structure de Rn
Définition
Soient a = (a1 , a2 , ..., an ) et b = (b1 , b2 , ..., bn ) deux vecteurs de Rn .
1 Le produit scalaire de a et b est la quantité notée < a, b > et défini par
n
< a, b >= ∑ ai bi
i =1
d (a, b) = ka − bk
Définition
On dit que deux vecteurs a et b de Rn sont orthogonaux si leur produit scalaire
est nul, et on écrit a⊥b.
Exemple :
1) Pour tout a ∈ Rn on a a⊥0.
2) Soient a = (1, −1) et b = (1, 1), a, b ∈ R2 . On a < a, b >= 0, donc a et b
sont orthogonaux.
Exemple :
Le système de vecteurs (a1 , a2 , a3 ) de R4 avec a1 = (1, 0, 0, 2),
a2 = (−1, 0, 0, 21 ), a3 = (0, 1, 1, 0) est un système orthogonal de R4 .
Proposition
Soit n ∈ N∗ . Tout système orthogonal formée de vecteurs non nuls de Rn est
libre.
Théorème/Définition
Soient F et G deux s.e.v de Rn .
F et G sont orthogonaux ⇐⇒ ∀x ∈ F ∀y ∈ G, x ⊥ y ⇐⇒ F ⊂ G⊥ et G ⊂ F ⊥
On note alors F ⊥ G
1
a1 = (1, 0, 2), a2 = (−1, 0, ), a3 = (0, 1, 0)
2
et cardS = 3. Mais S √
n’est pas orthonormale puisque
ka1 k = k(1, 0, 2)k = 5 6= 1.
On peut déduire de B une base orthonormale, il suffit de diviser chacun des
vecteurs par sa norme. Donc, la famille de vecteurs (a10 , a20 , a30 ) où
r
1 4 1
a10 = √ (1, 0, 2), a20 = (−1, 0, ), a30 = a3
5 5 2
Théorème
Soient n, r ∈ N∗ . Soit (v1 , v2 , ..., vr ) un système libre de Rn . Alors il existe un
unique système (u1 , u2 , ..., ur ) vérifant :
1) Vect (u1 , u2 , ..., ui ) = Vect (v1 , v2 , ..., vi ) pour tout i = 1, ..., r
2) (u1 , u2 , ..., ur ) est un système orthonormal.
3) < vi , ui >> 0 pour tout i = 1, ..., r .
Le système (u1 , u2 , ..., ur ) est appelé orthonormalisé de Gram-Schmidt de
(v1 , v2 , ..., vr ).
v1
On part de u1 = et on construit les autres vecteurs par la formule de
kv1 k
récurrence de Gram-Schmidt
j
wj + 1
uj +1 = avec wj +1 = vj +1 − ∑ < vj +1 , uq > uq .
kwj +1 k q =1
Posons
w2 = (2, 0)− < (2, 0), u1 > u1 = (2, 0) − (1, 1) = (1, −1)
r
w2 1
Soit u2 = = (1, −1)
kw2 k 2
En fin (u1 , u2 ) est l’orthonormalisé de Gram-Schmidt de la base B.
1 La structure de Rn
Définition
Soient E et F deux s.e.v de Rn .
On dit que la somme de E et F est directe si ∀a ∈ E + F , il existe d’une façon
unique aE ∈ E et aF ∈ F tel que a = aE + aF , dans ce cas :
1 E + F est noté aussi E ⊕ F
2 E ⊕ F est appelé somme directe de E et F
3 ∀a ∈ E + F
aE est appelé la projection de a sur E parallélement à F ;
aF est appelé la projection de a sur F parallélement à E.
Propriétés
Soient E et F deux s.e.v. de Rn . Si B est une base de E est B 0 est une base de
F alors :
B ∩ B 0 = 0/ ;
La somme de E et F est directe ⇐⇒
B ∪ B 0 est libre .
0
Dans ce cas B ∪ B est une base de E ⊕ F .
Proposition
Soit F un s.e.v de Rn , alors Rn = F ⊕ F ⊥
F = (F ⊥ )⊥
Pr. Karmouni Mohammed (UCA) FPS 34 / 40
Proposition
Soient E et F deux sous espaces vectoriels de Rn . Alors
Remarque
Soit F un sous-espace de Rn . Si BF = {b1 , ..., bd } est une base orthonormée
de F, et si pF est la projection orthogonale sur F , alors
d
∀x ∈ Rn , pF (x ) = ∑ < bj , x > bj .
j =1
s : E = F ⊕ F ⊥ −→ E
x = x 0 + x 00 −→ x 0 − x 00
De plus :