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Mohammed Karmouni
Faculté polydisciplinaire-Safi-
SMPC
A.U: 2020-2021
1 Définitions et Propriétés
3 Argument et trigonométrie
1 Définitions et Propriétés
3 Argument et trigonométrie
C = {a + ib; a, b ∈ R}
i 2 = −1.
L’écriture z = a + ib est la forme algèbrique du nombre complexe z. a est la
partie réelle de z, b sa partie imaginaire. On note
a = Re(z ) et b = Im(z ).
On a donc
z = Re(z ) + i Im(z ).
On notera ~e1 = (1, 0) et ~e2 = (0, 1) de telle sorte que ~u = (a, b) s’écrit
~u = a~e1 + b~e2 .
Le point M ci-dessus a pour coordonnées dans le repère (O ,~e1 ,~e2 ), (4, 4). Il a
pour affixe 4 + 4i.
Pr. Karmouni Mohammed (UCA) FPS 9 / 46
−
→
Si A et B sont deux points du plan affine, le vecteur AB est défini par
−
→ −→ −→
AB = OB − OA.
On dispose sur les vecteurs de la notion de normes :
p
k~u k = ka~e1 + b~e2 k = a2 + b 2 .
Si A et B sont deux points, leur distance est donnée par
−
→
d (A, B ) =
AB
.
−→ −→
Ainsi, si OA = a~e1 + b~e2 et OB = α~e1 + β~e2 , on a
p
d (A, B ) = (a − α)2 + (b − β)2 .
Plus généralement, on dispose pour deux vecteurs ~u = a~e1 + b~e2 et
~v = α~e1 + β~e2 , du produit scalaire
~u ·~v = aα + bβ.
Ainsi √
k~u k = ~u ·~u .
Comme on a k~e1 k = k~e2 k = 1 et ~e1 ·~e2 = 0, on dit que la base (~e1 ,~e2 ) est
orthonormée.
Pr. Karmouni Mohammed (UCA) FPS 10 / 46
Dans le plan affine, pour deux points A et B distincts, on appelle droite (AB )
l’ensemble
−→ −→
(AB ) = {M ; ∃λ ∈ R, AM = λAB }
−→ −
→
(on dit que AM et AB sont colinéaires).
On appelle segment [AB ] l’ensemble
−→ −
→
[AB ] = M ; ∃λ ∈ [0, 1], AM = λAB .
−
→ −→
Deux droites (AB ) et (CD ) sont parallèles si AB et CD sont colinéaires.
−
→ −→
Deux droites (AB ) et (CD ) sont perpendiculaires si AB et CD sont
orthogonaux c’est à dire
→ −→
−
AB · CD = 0.
−
→ −→
On notera que AB = CD si le quadrilatère ABCD est un parallélogramme i.e.
a des côtés deux à deux parallèles et de même longueur. On dit aussi que les
bipoints (A, B ) et (C , D ) sont équipollents.
Définition
On appelle module du nombre complexe z = a + ib la quantité
p
|z | = a2 + b 2 .
d (A, B ) = |zB − zA |.
z̄ = Re(z ) − i Im(z ).
−→ −−→
On notera que l’affixe du milieu de [M , M 0 ] est celle du vecteur 12 (OM + OM 0 )
c’est à dire
z + z̄
= Re(z ).
2
1 Définitions et Propriétés
3 Argument et trigonométrie
Proposition
Pour tout nombre complexe ζ = a + ib non nul, l’équation z 2 = ζ admet deux
solutions opposées qui s’écrivent z = x + iy avec
2 2
x − y = a√
x 2 + y 2 = a2 + b 2
2xy = b
ω2 = i ⇐⇒ (x + iy )2 = i
2
x − y2 = 0
⇐⇒
2xy = 1
Les réels x et y sont donc de même signe, nous trouvons bien deux solutions :
1 1 1 1
x + iy = √ + i √ ou x + iy = − √ − i √
2 2 2 2
Proposition
L’équation du second degré az 2 + bz + c = 0, où a, b, c ∈ C et a 6= 0, possède
deux solutions z1 , z2 ∈ C éventuellement confondues.
Soit ∆ = b2 − 4ac le discriminant et δ ∈ C une racine carrée de ∆. Alors les
solutions sont
−b + δ −b − δ
z1 = et z2 = .
2a 2a
1 Définitions et Propriétés
3 Argument et trigonométrie
Définition
Pour tout z ∈ C∗ = C \ {0}, un nombre θ ∈ R tel que z = |z | (cos θ + i sin θ)
est appelé un argument de z et noté θ = arg(z ).
z = ρeiθ
1/z = 1/ ρeiθ = ρ1 e−iθ
z̄ = ρe−iθ
n
La formule de Moivre se réduit à l’égalité : eiθ = einθ .
Et nous avons aussi :
0
ρeiθ = ρ0 eiθ (avec ρ, ρ0 > 0) si et seulement si ρ = ρ0 et θ ≡ θ0 (mod 2π).
Définition
Pour z ∈ C et n ∈ N, une racine n-ième est un nombre ω ∈ C tel que ωn = z.
Proposition
Il y a n racines n-ièmes ω0 , ω1 , . . . , ωn−1 de z = ρeiθ , ce sont :
iθ+2ik π
ωk = ρ1/n e n , k = 0, 1, . . . , n − 1
Un = {e2ik π/n , k = 0, . . . , n − 1}
.
Pour n = 1, U1 = {1}.
Pour n = 2, U2 = {1, −1}.
2i π
Pour n = 3, U3 = {1, j , j 2 }, j = e 3 .
Pour n = 4, U4 = {1, i , −1, −i }.
2i π 4i π 6i π 8i π
Pour n = 5, U5 = {1, e , e 5 , e 5 , e 5 }.
5
iπ
Pour n = 6, U6 = {1, −j , j , −1, j 2 , −j }, −j 2 = ω = e 3 ,.
2
3
eiθ − e−iθ
3
sin θ =
2i
1
= (eiθ )3 − 3(eiθ )2 e−iθ + 3eiθ (e−iθ )2 − (e−iθ )3
−8i
1 3iθ
= e − 3eiθ + 3e−iθ − e−3iθ
−8i
1 e3iθ − e−3iθ eiθ − e−iθ
= − −3
4 2i 2i
sin 3θ 3 sin θ
= − +
4 4
Pr. Karmouni Mohammed (UCA) FPS 33 / 46
Sommaire
1 Définitions et Propriétés
3 Argument et trigonométrie
z + z̄ z − z̄
x= , y= ,
2 2i
ω̄z + ωz̄ = k
où ω ∈ C∗ et k ∈ R.
Pr. Karmouni Mohammed (UCA) FPS 35 / 46
Équation complexe d’un cercle
Soit C (Ω, r ) le cercle de centre Ω et de rayon r . C’est l’ensemble des points M
tel que dist(Ω, M ) = r . Si l’on note ω l’affixe de Ω et z l’affixe de M. Nous
obtenons :
où ω ∈ C et r ∈ R.
Proposition
→
−
[Translation] Soit w un vecteur d’affixe b, l’écriture complexe de la translation
→
−
de vecteur w est z 0 = z + b
Proposition
[Homothétie] Soit Ω un point d’affixe ω et k un réel non nul, l’écriture complexe
de l’homothétie de centre Ω et de rapport k est z 0 − ω = k (z − ω).
f (z ) = az + b
f (z ) = az + b,
Si a 6= 1,
1 L’application f possède un point invariant unique Ω dont l’affixe est
ω = 1−b a .
2 L’application f est la composée commutative f = r ◦ h = h ◦ r de :
La rotation r de centre Ω et d’angle arg (a)[2π]
L’homothétie h de centre Ω et de rapport |a|
m(z ) −→ M (z 0 = f (z ) = 2iz + 2 + i )