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Objectif général :
Permettre aux étudiants de concevoir des budgets et veiller
à leur bonne exécution,
Objectifs spécifiques :
Au terme de cet enseignement, les étudiants doivent :
connaître les principes de base de la gestion budgétaire ;
être capables de faire des prévisions de ventes, le
budget de production, des approvisionnements, des frais
généraux ;
savoir élaborer le budget de trésorerie à des fins de
simulation
INTRODUCTION GENERALE
Le budget est l’outil central du contrôle de gestion. Il est présent dans la quasi-totalité
des organisations et constitue bien souvent le cœur de l’activité des contrôleurs de
gestion.
Henry Bouquin (2010), « le budget est l’expression comptable et financière des plans
d’action retenus pour que les objectifs visés et les moyens disponibles sur le court terme
(année d’activité) convergent vers la réalisation des plans opérationnels ».
La gestion prévisionnelle :
La coordination / communication :
La délégation / motivation :
L’apprentissage au management
Travail à faire : Sachant que le prix de vente prévisionnel est de 100 fcfa,
Présentez le budget des frais de distribution.
ETAPE 2 : les budgets du service de production
Le budget de production valorise le programme de production. Cette valorisation repose sur les
calculs de coûts complets effectués dans la comptabilité de gestion. Elle suppose la prise en
compte des coûts variables (matières premières, fournitures, énergies, etc.) et fixes
(amortissement des machines, main d’œuvre, etc.), qu’ils soient directes ou indirects.
La construction du budget de production nécessite la prise en compte des programmes de
production ci-après :
Le budget des quantités à produire;
Le budget de consommation de matière en quantité;
Le budget de la main d’œuvre en heure et en franc;
Le budget des frais généraux de production ou d’atelier,
Application 3 : L’entreprise BUDGET souhaite avoir à la fin de chaque période 750 unités. Elle notait en
début de période un stock de 100 unités.
Travail à faire : Calculez le programme de production demandé
Le budget des achats en quantité ou programme des achats est établit par matières et par périodes. Sa
détermination tient compte du programme de consommation des matières, du stock final prévisionnel
souhaité et du stock initial.
Application 7
En début de période on notait 500 Kg de matière première M1 et 200 Kg de matière première M2. Ces
matières sont évaluées au coût de 100.000 F pour M1 et 150.000 F pour M2. L’entreprise BUDGET
s’attend à un stock final dans les mêmes proportions que le stock initial.
Travail à faire : Présenter le budget des achats en quantité des matières M1 et M2.
2. Le budget des achats en franc
Le budget des achats en franc représente le chiffrage financier du programme des achats en tenant
compte du prix d’achat prévisionnel hors taxe (HT).
Application 8
Le fournisseur de matière première compte facturer la matière première M1 au prix de 1200 F le
kilogramme et la matière première M2 au prix de 800 F le kilogramme.
Travail à faire : Présenter le budget des achats (HT) et (TTC)
De nombreux servies dans l’entreprise, que nous qualifions ici de services généraux, posent des
problèmes de budgétisation très différents de ce qui se passe pour les services « opérationnels » dont
l’activité est directement liée au cycle achat-production-vente.
Dans un atelier de production par exemple, il y a une relation causale entre le volume de produits
fabriqués et les quantités de matières premières ou le nombre d’heures de travail nécessaires pour la
production. Il est alors possible de « modéliser » le budget en fonction des variables tels que le niveau
d’activité : on dispose d’une base rationnelle pour « chiffrer » les couts prévisionnels.
Par contre, dans un service administratif, il est beaucoup plus difficile de mesurer la production, et
d’apprécier le montant des charges nécessaires pour un bon fonctionnement.
Les budgets des services généraux risquent donc d’être établis arbitrairement (on parle de coût
« discrétionnaire », car ils sont à la discrétion des managers), et reconduits purement et simplement d’une
année à l’autre.
Des tentatives de rationalisation ont été néanmoins été introduites dans le but d’optimiser les dépenses,
reposant sur l’utilisation de techniques telle que l’analyse de la valeur ou la démarche BBZ (budget base
zéro).
4.1. Les problèmes de budgétisation des coûts
discrétionnaires
Les charges engagées dans ces services sont en général des charges de personnel qui constituent des
charges « indirectes fixes », au sens de la comptabilité analytique. Trois méthodes sont généralement
utilisées pour leur prévision :
La méthode dite traditionnelle,
La méthode d’analyse de valeur,
La méthode du budget base zéro.
Dans la méthode d’analyse de valeur, la direction générale fixe un taux de réduction des budgets à opérer
sur l’année N+1. Ce taux est fixé généralement le plus élevé possible. Chaque service concerné fait une
analyse de ses charges pour identifier celles qui peuvent supporter des réductions. Quel que soit la situation,
le budget global du service concerné devrait être réduit au taux fixé.
Dans la procédure BBZ, on ne se contente pas d’amélioration incrémentales, on adopte une attitude
beaucoup plus radicale : rien n’est jamais acquis, la reconduction pure et simple d’un budget d’une année à
l’autre est exclue par principe.
Chaque dépense budgétaire doit être justifiée, indépendamment des pratiques antérieures, qui ne sauraient
servir de justification à priori. En somme, on « recommence à zéro » chaque année d’où le nom de la
méthode.
ETAPE 4 : Le budget de trésorerie