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Capteur solaire à eau chaude

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September 22, 2010

Principe de fonctionnement

Les capteurs solaires transforment le


rayonnement solaire en chaleur grâce à un
absorbeur (un corps noir caractérisé par des
propriétés d’absorption très élevées et
d’émissivité très basse). L’absorbeur transfère
la chaleur à un fluide caloporteur
(généralement de l’eau glycolée) circulant au
travers de chacun des capteurs.

Lorsque la différence de température entre la


sonde capteur (T1) et la sonde en fond de
ballon (T2) dépasse quelques degrés, les
circulateurs s’enclenchent.

Le fluide caloporteur, circulant dans le circuit


primaire, achemine alors l’énergie solaire
depuis les capteurs vers le(s) ballon(s) de
stockage à travers un échangeur.

Le(s) ballon(s) de stockage accumule(nt) la chaleur produite.

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Si nécessaire, une source d’énergie d’appoint porte l’eau préchauffée à la température
souhaitée. Celle-ci est alors acheminée vers les points de puisage par la boucle de
distribution.

Un dispositif de régulation électronique commande le fonctionnement du système


(circulateurs et appoints) selon les conditions d’ensoleillement et la demande en eau
chaude.

Les principaux composants d’une installation


Un chauffe-eau solaire est toujours composé de quatre parties :

Le système de charge
Le système de charge comprend les capteurs solaires, la boucle primaire ou solaire et un
échangeur de chaleur.

Le système de stockage

Il s’agit généralement d’un ou plusieurs ballon(s) d’eau bien isolé(s) thermiquement. Le


stockage permet de différer la demande de puisage par rapport au moment de la
production solaire.

Le système d’appoint
Pendant une bonne partie de l’année, un appoint de chaleur est nécessaire pour
atteindre la température minimale de la boucle sanitaire (en général 60 °C). Cet appoint
de chaleur peut être fourni par un moyen traditionnel de production de chaleur

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(chaudière, résistance électrique, pompe à chaleur,…).

Le système de décharge

C’est la partie de l’installation qui distribue l’eau chaude sanitaire aux différents points de
puisage.

Exemple de capteur solaire sous vide (avec sonde de


température en 1 et purgeur en 2).
À noter le lestage des pieds de l’équipement…

Les différents types d’installation


Sous nos climats, la plupart des installations sont conçues avec une boucle fermée sous
pression dont la circulation est forcée, mais il existe d’autres types d’installation :

Boucle solaire fermée (indirecte) ou ouverte (directe) ?


Si la boucle est fermée, le fluide qui chauffe dans les capteurs solaires et celui qui arrive
aux points de puisages (douches…) sont distincts : l’eau de consommation est
indirectement chauffée à travers un échangeur par le fluide caloporteur du circuit solaire.

Dans le cas où la boucle est dite ouverte, l’eau qui circule dans les capteurs est la même
que celle qui est consommée aux points de puisage. Ce type de circuit est rarement
utilisé en Belgique, notamment à cause des problèmes liés au gel. On le trouve donc plus
souvent dans les pays chauds, où les capteurs constituent le seul moyen de chauffage.

Boucle fermée. Boucle ouverte.

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Circulation forcée ou thermosiphon ?
Dans les installations à thermosiphon, le fluide de la boucle solaire circule par convection
naturelle (le fluide réchauffé s’élève). Le stockage est en général situé au-dessus des
capteurs (à une distance de minimum 50 cm). Chez nous, ce système est difficilement
maîtrisable. Il convient nettement mieux aux pays chauds et ensoleillés.

Thermosiphon. Circulation forcée.

Les installations à circulation forcée sont équipées d’un dispositif de pompage


(circulateur) provoquant la circulation forcée du fluide de la boucle solaire. La pompe est
activée automatiquement par la régulation qui évalue le moment où la température du
fluide à la sortie des capteurs est supérieure à la température de l’eau dans le bas du
réservoir de stockage. On distingue dans cette catégorie plusieurs principes suivant le
débit imposé au fluide dans le circuit solaire :

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Les installations dites “high flow” : dans ce cas, le débit étant élevé (+/- 40 à 60
litres/heure.m²), on favorise une production d’une grande quantité de fluide avec un
delta de température peu élevé.

Les installations dites “low flow” : dans ce cas, le débit étant faible (+/- 15 à 20
litres/heure.m²), on valorise une plus haute montée en température d’un volume de
fluide réduit. Cela permet de travailler avec de plus faibles diamètres de tuyauterie
et de faibles puissances de circulateur. Cependant, les pertes thermiques sont
augmentées, ce qui diminue le rendement des capteurs. Ce système est
généralement utilisé pour les installations de type directe ou encore pour les
installations dites “à vidange”.

Les installations dites “mix flow” : dans ce cas, le débit est variable et ajusté en
continu par la régulation afin de garantir à tout moment un delta de température
fixé. Ce système est de plus en plus utilisé et permet d’éviter des enclenchements-
arrêts fréquents de la pompe.

Sous pression ou à vidange ?


Les systèmes traditionnels à boucle fermée et à circulation forcée sont généralement
“sous pression”. Dans ce type de système, le fluide caloporteur est constamment
maintenu à une pression de 1 bar à l’arrêt et de 6 bars en fonctionnement.

Il existe aussi des systèmes “vidangeables”. La différence principale avec les systèmes
traditionnels est que lorsque le système ne peut capter d’énergie, les capteurs et les
tuyauteries sont vidés et la pompe arrêtée. Le fluide caloporteur est alors recueilli dans
un réceptacle fermé. S’ils sont bien conçus, ces systèmes présentent une grande
sécurité en cas de gel ou en cas de surchauffe estivale (cela permet d’éviter les montées
en températures trop importantes dans le capteur). Ces systèmes permettent ainsi
d’éviter une usure accélérée des composants et présentent une grande simplicité de
construction puisqu’ils ne nécessitent ni manomètre, ni vase d’expansion, ni purgeur, ni
clapet anti-retour (vu que l’installation est vidangée, il n’y a pas de risque de circulation
inverse par thermosiphon).

Sous pression.

A vidange.

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Les types de capteurs
Il existe deux grandes familles de capteurs : les capteurs plans et les capteurs à tubes
“sous vide”.

Capteurs plans

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Les capteurs plans opaques

Ce sont les capteurs les plus simples du marché. Ils sont constitués d’un ensemble de
tuyaux opaques de couleur foncée qui jouent à la fois le rôle de:

1. plaque absorbante qui permet la captation de


l’énergie thermique du rayonnement solaire.
2. tuyauterie dans laquelle circule directement le fluide
caloporteur (généralement l’eau).

Ils ne possèdent ni isolation ni couvercle transparent. Leur rendement est donc


globalement moins bon sauf s’ils sont destinés à des applications estivales à basse
température (proche de la température extérieure), par exemple pour les piscines
extérieures … Leur simplicité va de pair avec un coût très réduit.

Les capteurs plans vitrés

Il s’agit des capteurs que l’on rencontre le plus souvent ; ils conviennent pour la plupart
des applications courantes (ECS, appoint chauffage, piscine…).

Un capteur plan vitré se compose des éléments fondamentaux suivants :

1. Un boîtier qui contient tous les éléments constitutifs fragiles du capteur comme les
tubes, la plaque absorbante…
2. un joint d’étanchéité pour empêcher l’eau de pénétrer quand il pleut ;
3. un couvercle transparent qui crée un effet de serre au-dessus de la plaque
absorbante : en général un verre trempé dit solaire, présentant une faible teneur en
fer pour permettre un haut degré de transmission lumineuse ;
4. une isolation thermique qui réduit la déperdition de chaleur par la face arrière et les
côtés du capteur ;
5. une plaque absorbante qui permet la conversion du rayonnement solaire en énergie
thermique transportée par le fluide ;
6. les tubes traversés par le fluide caloporteur qui évacue la chaleur jusqu‘à l‘extérieur
du capteur ;

Selon les modèles, différents types de réseaux hydrauliques internes aux capteurs
existent :

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Capteurs à tube sous vide

L’isolation de ce type de capteurs est assurée par le vide. Par facilité de conception, ces
capteurs ont toujours une forme cylindrique, d’une longueur d’environ 2 m et d’un
diamètre approximatif de 10 cm. Ces capteurs sous vide ont en général un rendement
optique (correspondant au rendement de production d’eau chaude à une température
égale à celle de l’ambiance) plus faible mais de meilleurs coefficients d’isolation
thermique que les capteurs plans.

Ils récupéreront dès lors moins d’énergie à basse température que leurs homologues
plans. Plus efficaces pour la production d’eau chaude à température élevée par rapport à
l’ambiance extérieure, ils seront principalement utilisés pour des applications comme le
chauffage, la climatisation par ab/adsorption ou encore certains process particuliers,…

Il en existe deux grandes familles selon que l’absorbeur se trouve directement sur le
verre ou sur une ailette en cuivre.

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Les tubes sous vide avec absorbeurs sur ailette en cuivre

L’absorbeur de ce type de capteur est déposé sur une structure en cuivre placée dans le
tube. Ce type d’absorbeur sur cuivre possède une meilleure sélectivité que celui déposé
sur le verre (et donc procure un rendement optique plus élevé au capteur). L’avantage
principal est que l’absorbeur peut être orienté différemment par rapport à son support.
Cela peut être avantageux pour des applications en façade par exemple.

C’est l’intérieur du tube (et tout ce qu’il contient) qui est soumis au vide d’air. Bien que le
principe soit simple, la fabrication de ces capteurs reste délicate à cause des liaisons
verre/métal nécessaires.

Composition des tubes sous vide avec ailette absorbante

1. Un tube en verre dans lequel on effectue le


vide d’air (assurant une isolation optimale)
dans lequel se trouvent tous les composants
suivants.
2. L’absorbeur posé sur un support en cuivre.
3. Les tubes qui évacuent la chaleur,
généralement aussi en cuivre. Ces tuyaux
peuvent être disposés de divers manières
(soit juxtaposés, soit concentriques).
4. Le système de raccordement permet la
rotation des tubes afin d’orienter au mieux l’ailette absorbante.

Il existe aussi plusieurs types de capteurs selon le fluide caloporteur et son mode de
circulation:

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> Les capteurs à circulation directe > Les capteurs à caloduc (ou heat pipe)

Dans le cas de capteurs à circulation directe, l’ailette sert de support à un tube en U dans
lequel circule le fluide caloporteur.

Le caloduc, lui, est un échangeur qui utilise les mécanismes de changement d’état
liquide-gaz d’un fluide placé dans un tube fermé. Le principe est simple : en captant la
chaleur absorbée par l’ailette, le fluide s’évapore. Il s’élève alors jusqu’en partie haute et
cède sa chaleur en se condensant par contact avec le fluide caloporteur de l’installation
qui circule en partie haute. De nouveau à l’état liquide, il retourne alors par gravité en bas
du tube.

Pour un fonctionnement correct, ces tubes


doivent être installés avec une inclinaison
minimale. Ce système permet un
remplacement des tubes sans purgeage
complet de l’installation.

Les tubes sous vide avec absorbeurs sur support en verre (tube Sydney)

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Dans ce cas, le vide est fait entre les deux
couches de verre (principe du thermo) qui
composent le tube en verre. L’intérieur de
la bouteille est donc soumis à la pression
atmosphérique. À l’intérieur, l’absorbeur et
les tuyauteries évacuent la chaleur du
creux atmosphérique central.

Composition des tubes sous vide avec absorbeur sur support en verre

1. Une bouteille de verre à double


paroi est employée. Les deux
parois sont reliées de manière
étanche au niveau du goulot de
manière à emprisonner le vide
(partie grise dans le schéma).
2. Sa surface externe (2) est laissée
transparente.
3. Un absorbeur est posé sur la face
intérieure de la bouteille.
4. Des tubes qui évacuent la chaleur
sont placés dans le creux
atmosphérique central.
5. Des tuyaux sont reliés à l’absorbeur
par des profilés semi-circulaires
métalliques de transfert de chaleur.
6. Éventuellement et préférablement,
des réflecteurs augmentent le
rayonnement solaire sur le capteur
(on parle alors de tubes CPC pour
Compound Parabolic
Concentrator).

Le rendement et l’utilisation des capteurs


Les capteurs vont se différencier entre eux par la qualité de l’absorbeur (sa sélectivité) et
du verre solaire (rendement optique), ainsi que par celle de l’isolation du capteur.
L’ensemble de ces trois propriétés conféreront au capteur des plages de températures
privilégiées et par là, les usages pour lesquels il sera mieux adapté.

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Ces différences de rendement selon les plages de température de fonctionnement seront
à la base du choix du type de capteurs que l’on utilisera. On choisira donc préférablement
le capteur qui offre le meilleur rendement pour le régime de température de travail
correspondant à l’application voulue.

Les plages de régimes de travail à basse température (correspondant à des delta de


températures de travail des capteurs entre 0 et 20 °C) sont essentiellement rencontrées
pour le chauffage de piscine. Les déperditions thermiques n’ont pour ces températures
que peu d’influence. C’est donc, dans ce cas, le rendement optique du capteur qui sera
déterminant. Les capteurs plans (vitrés ou non) seront le choix idéal puisqu’ils offrent des
rendements optiques plus élevés pour un prix nettement inférieur.

Pour les régimes à température moyenne (delta de T° de 20° à 100 °C), recherchés pour
des applications comme la production d’eau chaude sanitaire ou le chauffage à basse
(delta de 60 °C) et moyenne température (delta de 100 °C), les déperditions commencent
à prendre le pas sur le rendement optique. Dans ce cas, les capteurs devront posséder
outre un bon absorbeur sélectif, une bonne isolation thermique. Pour ces plages, les
capteurs à tubes sous vide et les capteurs plans vitrés sont concurrentiels.

Pour les régimes à haute température (nécessaires pour des applications comme des
process industriels, chauffage à très haute température, climatisation solaire), c’est
l’efficacité de l’isolation qui sera déterminante. Le seul choix réaliste dans ce cas est celui
des tubes sous vide.

Le raccordement des capteurs


Un champ de capteurs doit être composé de capteurs aux propriétés physiques
semblables. Plusieurs raisons à cela :

Eviter les sources d’usure prématurée : des métaux différents peuvent provoquer
des couples galvaniques, sources de corrosion interne des capteurs.

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Eviter un problème d’équilibrage hydraulique, problème fréquent de fonctionnement
des capteurs : chaque capteur doit posséder des pertes de charge similaires.

Le placement des capteurs doit permettre :

que la planéité des capteurs soit respectée ;


de placer vers le bas les orifices d’évacuation des condensats ;
de résister aux conditions climatiques locales (vent et neige).

Pour le raccordement des panneaux entre eux, différentes configurations sont possibles :

en série (a) ;
en parallèle respectant de préférence le principe de Tichelmann (b) ;
en rangée de capteurs en série (c) ;
en rangée de capteurs en parallèle (respectant le principe de Tichelmann) (d).
etc.

Le choix sera fonction de différents éléments :

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La facilité de réglage (équilibrage) ;
la longueur nécessaire de tuyauterie (coût et pertes thermiques associés) ;
la configuration de l’espace disponible ;
le compromis entre l’efficacité des capteurs et la température de sortie.

Le raccordement en série permet une montée en température plus importante au prix de


pertes thermiques plus importantes (d’autant plus si l’on travaille avec un faible débit (low
flow). De fait, la montée progressive en température au fil des panneaux en série est
accompagnée par une diminution du rendement. Un trop grand nombre de capteurs
raccordés en série sera donc à éviter. En pratique, 5 à 6 capteurs de taille standard
(environ 2 m²) est un maximum.

Énergétiquement parlant, le raccordement en parallèle est donc plus intéressant mais


n’est pas toujours réaliste vu les longueurs de tuyauterie nécessaires.

L’équilibrage hydraulique des différents capteurs est un point crucial. Dans la réalité, il est
souvent réalisé empiriquement par un jeu de vannes qui ne permet évidemment pas de
corriger les erreurs de conception. Il est donc primordial de prendre en compte les pertes
de charges liées aux capteurs pour le dimensionnement des tuyauteries. En pratique, le
raccordement en boucle de Tichelmann (longueur de tuyauterie identique quelque soit le
capteur ou groupe de capteurs) est souvent préconisé pour les grandes installations. Il
permet un équilibrage naturel en imposant des pertes de charges identiques pour chaque
capteur/groupe de capteurs.

Selon un rapport du CTSB, on recommande généralement un rapport :

Perte de charge dans les collecteurs / Perte de charge dans les capteurs, le plus faible
possible,
et donc un rapport Diamètre interne des collecteurs / Diamètre interne des circuits
hydrauliques des capteurs, le plus faible possible également (rapport compris entre 1,6 et
3,3).

Le circuit primaire ou circuit solaire


Le circuit primaire (ou circuit de charge solaire) est un circuit fermé composé de
tuyauteries, généralement en cuivre, qui relient les capteurs (A) à un échangeur de
chaleur (B). Il transporte le fluide caloporteur. Celui-ci peut atteindre des températures
allant de -20 °C en cas de gel à des températures très élevées (jusqu’à 200 °C dans les
capteurs !). Il est donc impératif que les composants de ce circuit puissent résister à ces
changements importants de température !

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Exemple de schéma possible pour un circuit primaire (partie en couleur).

Le circuit primaire est généralement muni des composants suivants :

Une pompe de circulation (1) assurant la circulation du fluide caloporteur dans le


circuit.

Un purgeur (2) manuel permettant d’éliminer l’air en partie haute du circuit lors du
remplissage et des entretiens.

Un clapet anti-retour (3) pour éviter la formation d’un contre-courant de


thermocirculation qui déchargerait le ballon de stockage de sa chaleur.

Plusieurs vannes d’isolement (4) pour isoler les composants principaux du système
en cas d’entretien ou de remplacement.

Un robinet (5) permettant le remplissage et la vidange du circuit en fluide


caloporteur.

Un débitmètre gravimétrique, appareil indiquant le débit du fluide du circuit. Situé


sous le circulateur, il permet de régler la vitesse minimale de celui-ci pour assurer
un débit minimum dans les capteurs.

Parfois un système de comptage d’énergie produite est placé. Celui-ci comprend :


un débitmètre volumétrique, deux thermomètres sur l’aller et le retour des capteurs
et un calculateur intégrateur.

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Comme pour toute autre boucle hydraulique où un générateur de chaleur est installé, un
dispositif de limitation de pression devra aussi être utilisé. Pour cela, le circuit primaire
comporte :

Une soupape de sécurité (6) munie d’un manomètre destinée à évacuer les
surpressions en cas de surchauffe de l’installation. Cette vanne est raccordée à un
réservoir de collecte du fluide caloporteur avec antigel pour éviter tout rejet toxique
dans le réseau d’égout.

Un vase d’expansion (7), placé du côté aspiration de la pompe de circulation,


chargé d’absorber les différences de volume et de récolter la totalité du fluide
caloporteur expulsé des capteurs en cas de surchauffe. Par rapport aux vases
d’expansion traditionnels utilisés pour le chauffage, les vases d’expansion solaires
doivent supporter des pressions de service maximales plus élevées (de 8 à 10 bar)
et possèdent une membrane plus résistante aux hautes températures. Il est parfois
judicieux, vu les hautes températures atteintes, de placer un vase tampon en amont
afin de ne pas compromettre la longévité du vase d’expansion. Dans le cas d’un
système à vidange, on peut omettre le vase d’expansion car le circuit primaire n’est
pas mis sous pression, mais il faut prévoir la place pour installer le réservoir à
vidange entre le champ de capteurs et le ballon de stockage solaire.

Le fluide caloporteur
Le circuit primaire relatif à l’installation sous pression est totalement rempli d’un fluide
caloporteur résistant au gel. On utilise généralement du propylène glycol. Il existe aussi
des mélanges complets qui contiennent un agent inhibiteur de corrosion, un agent anti-
mousse, un agent anti-algue et un colorant.

Théoriquement, on pourrait également travailler avec de l’eau pure non glycolée dans le
cas d’un système à vidange. Actuellement, pour des raisons de sécurité on utilise, même
dans ce cas, de plus en plus d’antigel.

Caractéristiques essentielles d’un fluide solaire

Stable jusqu’à la température de stagnation maximale ;


Protégé contre le gel ;
Non corrosif ;
Capacité thermique élevée ;
Viscosité réduite ;
Prix réduit et disponibilité.

En pratique, on utilise généralement un mélange d’eau et de glycol comme par exemple :

Éthylène glycol (C2H6O2)


Capacité thermique : 2 410 J.kg-1.K-1
Température de fusion : – 13 °C
Température d’ébullition : 198 °C

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Polypropylène glycol (C3H8O2)
Capacité thermique: 2 500 J.kg-1.K-1
Température de fusion : – 59 °C
Température d’ébullition : 188 °C

Les conduites

Les matériaux utilisés pour les conduites du


circuit solaire doivent résister aux contraintes
mécaniques possibles dans le circuit
(pression et plage de température en
fonctionnement (de – 20 à 150 °C)) et être
compatibles avec le fluide et les autres
matériaux de l’installation. On utilise
principalement des tubes en cuivre, en acier
simple ou en acier inoxydable. Les
tuyauteries en matière synthétique sont plus
que déconseillées, car elles ne sont
généralement pas tout-à-fait étanches (surtout à haute température) à l’oxygène qui
pénètre alors par diffusion dans le circuit. Le risque de corrosion en est alors augmenté.
L’acier galvanisé est lui strictement interdit, car il réagit avec le glycol présent dans le
circuit primaire.

Vu les hautes températures auxquelles ces conduites sont soumises, leur isolation ne
peut en aucun cas être réalisée au moyen d’un quelconque isolant utilisé pour les
applications sanitaires habituelles. Ne résistant qu’à des températures de l’ordre de 110 –
120 °C, le polyuréthane est à proscrire. On utilisera généralement un caoutchouc
synthétique en mousse capable de résister à des températures de l’ordre de 150 °C.

L’isolant utilisé pour la boucle solaire doit de plus :

résister aux U.V. (ou en être protégé) ;


résister à l’humidité ;
résister aux attaques des rongeurs et oiseaux ;
être étanche (au vent et à la pluie).
Et bien sûr, avoir une épaisseur suffisante ! (au minimum égale au diamètre du
tuyau).

Sous ces hautes températures, la dilatation des conduites est aussi un phénomène à
prendre en compte, car elle peut induire pour les grandes installations des mouvements
importants.
Pour se faire une idée, la dilatation thermique du cuivre est de 1.7 mm/m sous un
échauffement de 100 °C. On comprend vite le risque associé à plusieurs dizaines de
mètres de tuyauteries !

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Montage permettant d’absorber la dilatation
thermique des tuyauteries.

Le stockage de l’eau solaire


Le stockage est un élément clé de toute installation solaire thermique. Il permet de pallier
au caractère discontinu de l’énergie solaire et à la non-simultanéité de la production et
des besoins. En pratique, l’énergie solaire thermique est stockée via l’eau contenue dans
un ou plusieurs ballon(s) d’eau accumulateur(s) raccordé(s) en série.

Un matériau résistant
Comme pour tout ballon accumulateur d’eau chaude sanitaire, le principal critère de
sélection de matériau du ballon est sa résistance à la corrosion. On utilise généralement
des réservoirs en acier inoxydable, ou en acier émaillé voire en cuivre avec anode de
protection. Les ballons en acier galvanisé sont déconseillés du fait de leur mauvaise
résistance à la corrosion.
Pour les réservoirs à eau morte, n’étant pas sous-pression, on peut envisager des
réservoirs en matière synthétique, plus durable puisque non soumis à la corrosion.

Le ballon de stockage à eau solaire doit non seulement répondre à toutes les exigences
d’un réservoir d’eau sanitaire classique, mais doit en plus pouvoir résister aux hautes
températures auxquelles il pourrait être soumis. La température dans le ballon peut en
effet monter jusqu’à 95 °C, d’où la nécessité de prévoir un mitigeur thermostatique sur la
boucle de distribution.

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Une forme adaptée
Par ailleurs, les ballons solaires sont en général étudiés de manière à favoriser une
bonne stratification interne des températures. La stratification est basée sur une variation
de masse volumique en fonction de la température : L’eau réchauffée s’élève par
thermocirculation et par sa masse volumique moindre s’accumule dans le haut du ballon
(phénomène de la poussée d’Archimède). L’eau froide, plus lourde, reste en bas. A
chaque puisage, l’eau la plus chaude du ballon est extraite et de l’eau froide du réseau
est injectée dans le bas du ballon. La stratification est donc globalement préservée,
l’important étant d’éviter tout brassage.

Pour favoriser ce phénomène, le réservoir est donc préférablement vertical et sa hauteur


équivaut généralement à 2-2.5 fois le diamètre. Il existe aussi des dispositifs de charge
améliorant la stratification : amenée de l’eau chaude à différentes hauteurs suivant sa
température.

Une isolation primordiale


Encore plus que pour un ballon accumulateur classique, outre sa bonne compacité, un
ballon solaire doit impérativement être isolé dans son entièreté (10 cm grand minimum) :
attention aux parties supérieures et inférieures ainsi qu’aux différents raccords ! La
parfaite isolation et une bonne stratification augmenteront indéniablement les
performances du système.

Une dimension adaptée

Le volume du stockage dépend du projet envisagé, mais doit être étudié de manière
précise. L’enjeu est double :
D’une part, il ne doit pas être trop petit pour ne pas limiter les gains solaires possibles et
d’autre part, il ne doit pas être trop grand pour permettre une montée en température
suffisante pour que l’eau soit utilisable (idéalement pour pouvoir se passer de l’appoint en
été).

Le ballon solaire doit généralement pouvoir stocker l’équivalent de 30 à 40 % d’une


journée de consommation d’eau chaude (à 60°) de l’établissement. La capacité fréquente
des plus grands ballons est de 5 000 l, mais le recours à plusieurs ballons de stockage
est en général déterminé par la place prise par les échangeurs internes de grande
puissance. La question de la liaison des multiples ballons est alors posée. Dans bien des
cas, on s’orientera alors vers un ballon solaire à eau morte (eau ne servant pas d’eau
chaude sanitaire) permettant d’emmagasiner l’énergie solaire sans se préoccuper de la
gestion de la légionellose.

N.B. : Le stockage, c’est LE défi de la recherche ! Le jour où l’on arrivera à stocker


l’énergie solaire pour de plus longues périodes voire saisons, ce sera sans doute une
porte d’entrée vers l’autonomie énergétique. Les recherches actuelles se portent vers des
matériaux à changement de phase qui remplaceraient l’eau traditionnelle.

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La charge du ballon de stockage
La charge du ballon de stockage s’effectue au moyen d’un échangeur au travers duquel
la chaleur du fluide solaire est transférée à l’eau du stockage.
Comme pour toute installation, deux types d’échangeurs peuvent être employés : les
échangeurs intégrés au stockage et les échangeurs extérieurs (à plaques) :

Echangeurs intégrés au stockage. Echangeurs extérieurs au stockage.

À partir de là, différents systèmes de charge sont envisageables : avec échangeur interne
(a,b,c,f) ou externe (d,e). Certains systèmes permettent un renforcement de la
stratification des températures à l’intérieur du/des ballon(s) par différents dispositifs :

cheminée interne enrobant l’échangeur solaire et diffusion en fonction des


températures (b),
chargement à hauteur différenciée par vanne trois voies (e),
chargement à hauteur différenciée par échangeurs multiples (c).

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Typiquement, pour les grands systèmes solaires (au-delà de 30 m² de capteurs) des
échangeurs de chaleur externes sont souvent utilisés vu les puissances considérables
qui entrent en jeu.

La disposition des échangeurs et leur raccordement se fera toujours de manière à :

Favoriser la stratification correcte des températures à l’intérieur des ballons et le


long du circuit de charge : les températures les plus hautes doivent être les plus
proches de l’appoint.

Assurer un rendement optimal des capteurs :


Les pertes thermiques des capteurs dépendant de la différence de température
entre le fluide à l’intérieur des capteurs et la température extérieure, on aura tout
intérêt à travailler avec un fluide caloporteur à la température la plus basse
possible.

Permettre à l’échangeur de chauffer un volume d’eau suffisamment grand.

En conséquence, l’échangeur de chaleur solaire intégré au stockage des petits systèmes,


sera placé en partie basse du ballon et le retour vers les capteurs sera situé le plus bas
possible dans le ballon.

L’échangeur de chaleur relié à l’appoint se trouvera quant à lui dans la partie supérieure
du ballon de stockage ou dans un ballon séparé (en série avec le premier) lorsque la
quantité d’eau chaude nécessaire sera plus importante.

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La régulation

Démarrage et arrêt du circulateur


Pour les systèmes à circulation forcée, le système de régulation différentielle assure la
mise en marche et l’arrêt adéquats de l’installation. Cette gestion de la chauffe solaire est
primordiale pour tirer un maximum de profit de l’énergie solaire disponible. Le principe est
basé sur la mesure continue de deux températures :

la température de l’eau chaude en partie basse du ballon de stockage (ou du fluide


caloporteur à la sortie de l’échangeur solaire) : T°stockage.

la température du fluide caloporteur à la sortie des capteurs : T°capteur.

Dès que la différence de température est suffisante, la pompe est mise en marche. Elle
s’arrête lorsque l’énergie solaire captée n’est plus suffisante ou n’est plus nécessaire.

En résumé :

Si T°capteur> T°stockage + ∆T1 : la pompe démarre.


Si par contre, T°capteur< T°stockage + ∆T2 : la pompe s’arrête.

Il est nécessaire de calibrer précisément ces ∆ de température afin d’optimiser l’énergie


solaire récoltée (on évitera les préréglages d’usines !). Le paramétrage doit tenir compte
de la configuration de l’installation et principalement de la longueur des conduites et des
pertes thermiques liées. On aura évidemment tout intérêt à minimiser ces pertes en

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plaçant le stockage aussi proche que possible des capteurs, en isolant les conduites et
en travaillant à basse température. En pratique, cette perte en ligne peut être estimée en
comparant la température au niveau du capteur et la température à l’entrée du ballon en
fonctionnement.

Pour éviter des arrêts et des mises en marche successifs (Phénomène de Stop and Go),
la température de démarrage devra en outre prendre en compte le refroidissement du
capteur lors de l’enclenchement. En effet, l’ensemble du liquide de la boucle solaire plus
froid que celui des capteurs provoquera au démarrage une diminution de température du
capteur.

Pour le choix de la consigne d’arrêt, on devrait, en plus des pertes thermiques, prendre
en compte l’énergie minimum à récolter de sorte à ce que celle-ci soit toujours supérieure
à l’énergie primaire nécessaire au fonctionnement de la pompe (consommation électrique
multipliée par le facteur de conversion 2,5).

En pratique, on rencontre des ∆T :

Pour les valeurs de démarrage de : 5 à 7 K.


Pour les valeurs d’arrêt de : 3 à 4 K.

Température maximale de charge

Tout ballon de stockage possède une température de charge maximale. Le système de


régulation doit prendre en compte correctement cette valeur afin de couper le circulateur
pour que cette température critique ne soit pas atteinte. Une valeur d’usine est souvent
donnée par défaut pour le système de régulation, mais il serait dommage de se priver de
l’énergie solaire gratuite si le ballon de stockage accepte des températures plus élevées
(jusqu’à 95 °C). Si la régulation ne possède qu’une sonde de température dans le bas du
ballon il faut absolument tenir compte de l’effet de stratification. C’est pour cette raison
que les régulations possèdent souvent un préréglage d’usine assez bas (de l’ordre de
70 °C) pour que le haut du ballon n’atteigne pas des températures de plus de 95°C.

Température de sécurité

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Lors d’une journée ensoleillée, lorsque l’ensemble du stockage est à température, le
circulateur s’arrête mais la température des capteurs continue, elle, à grimper.
La régulation des systèmes à vidange tiendra évidemment compte de cette température
de sécurité. À partir de celle-ci, le système s’arrête et le fluide est récupéré dans un
réceptacle prévu à cet effet : l’installation se vidange par drainage gravitaire ! Cela permet
d’éviter que le fluide n’entre en ébullition (et vieillisse prématurément) et ne détériore les
composants de l’installation. C’est l’un des grands avantages de ce système !

Certaines régulations permettent aussi d’empêcher le redémarrage de la pompe au cas


où la température du fluide caloporteur est trop élevée (+/- 120 °C), évitant ainsi
l’endommagement des composants les plus sensibles.

L’apport de chaleur complémentaire


Les capteurs solaires ne peuvent à eux seuls satisfaire à tout moment l’entièreté des
besoins. Pour assurer la production d’eau chaude, même en période prolongée de non
ensoleillement, un système d’appoint est nécessaire. L’appoint devra pouvoir répondre
aux besoins sans intervention solaire et sera, par conséquent, envisagé de manière
classique. Différentes configurations sont possibles selon la présence ou non d’un
échangeur de chaleur (intégré ou non au stockage) :

On distingue principalement quatre cas de figure :

– L’appoint électrique (c) : Dans ce cas, une résistance est directement intégrée au ballon
de stockage.

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– L’appoint intégré au stockage (a, d, e, f) :
L’échangeur se trouvera le plus près
possible de l’endroit où s’effectue le
puisage dans le(s) ballon(s) et son
raccordement respectera la stratification
interne des températures (les plus élevées,
les plus hautes). Dans un ballon de
stockage unique qui rassemble aussi la
production solaire, l’échangeur d’appoint se
trouvera donc en haut du ballon.

– L’appoint séparé en série (b) : L’appoint


(généralement instantané ou semi-
instantané) se trouve dans ce cas à
l’extérieur du ballon de stockage solaire.
L’eau préchauffée par les capteurs solaires
est alors directement portée à température
(par une chaudière au gaz à condensation
par exemple).

– L’appoint mixte : il est bien entendu


possible de combiner différents types
d’appoint. Par exemple, pour une petite
installation, l’idée pourrait être d’éviter le
fonctionnement d’une chaudière sol au
mazout grâce au recours d’un appoint
électrique (mais attention à la régulation de
cette résistance !).

Notons que pour les plus grands systèmes,


s’il est intégré au stockage, l’appoint peut
se faire via des ballons différents…

Le circuit de décharge
La décharge du ballon de stockage solaire peut se faire de multiples manières.

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Via un système direct (a) : l’eau de stockage est directement l’eau sanitaire.

Via un échangeur : interne simple (c), plongé dans une cuve de transition (d) ou
externe (e) dans le cas où l’eau sanitaire est chauffée instantanément. Le ballon est
alors dit à eau morte, car l’eau qu’il contient est une eau de transition et non l’eau
sanitaire.

Via une cuve de transmission (b), principalement pour les petits systèmes combinés
avec les systèmes de chauffage : préparation d’un volume réduit d’ECS dans un
grand volume d’eau.

Par rapport à une installation classique d’ECS, le circuit d’eau sanitaire comportera en
plus un mitigeur thermostatique et un disconnecteur.

Le mitigeur thermostatique permet d’éviter toute brûlure au point de puisage. En été,


lorsque l’on bénéficie d’un rayonnement solaire important et que le puisage est réduit, il
n’est pas impossible d’atteindre dans le ballon des températures de plus de 60°
(maximum toléré pour de l’eau chaude sanitaire). Le mitigeur se chargera de mélanger
l’eau du ballon avec de l’eau froide pour que cette température ne soit pas dépassée.

D’autre part, une fuite de liquide caloporteur du circuit primaire au niveau de l’échangeur
de chaleur solaire est toujours possible. Pour protéger le réseau de distribution de toute
contamination par le fluide solaire, on place un disconnecteur.
Cet équipement à zones de pression différentielle empêche le retour de l’eau sanitaire du
ballon de stockage solaire vers le réseau de distribution.

Précisons aussi que vu la toxicité du fluide caloporteur, l’évacuation directe vers les
égoûts est interdite. Le disconnecteur, ainsi que les soupapes et robinets de vidange
doivent donc être raccordés à des réservoirs de collecte.

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La gestion de la légionellose
Plus que pour toute installation de production d’eau chaude sanitaire, un regard
particulier doit être posé sur la gestion de la légionellose. En effet, les températures
atteintes dans un ballon de stockage solaire sont favorables à la prolifération de ces
bactéries (de 30 à 40°).
La première solution est le placement d’une pompe de “dé-stratification” via laquelle on
portera régulièrement l’ensemble des ballons à une température suffisante. Dans ce cas,
un circulateur supplémentaire transfère l’eau à haute température du ballon d’appoint
vers le(s) ballon(s) de stockage solaire. Une bonne régulation de cette mesure anti-
légionellose, par une horloge, permettra de minimiser la consommation énergétique tout
en évitant la contamination : par exemple, une montée en température journalière à 60°
ou hebdomadaire à 80°.

Schéma de principe : désinfection thermique par pompe de déstratification.

Une autre solution, souvent à privilégier, est l’utilisation de cuves de transitions (appelés
réservoirs à eau “morte”) constituant un circuit fermé indépendant de l’eau sanitaire.
L’eau sanitaire est alors réchauffée instantanément via un échangeur interne ou externe
au stockage. De cette manière, on évite tout risque de contamination en séparant

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physiquement les eaux de températures différentes. Ce système permet d’éviter les
pertes thermiques liées à la montée soudaine en température, mais implique l’utilisation
d’un échangeur supplémentaire.

Installation avec une cuve de transition.

Découvrez ces exemples d’eau chaude sanitaire alimentée par capteurs solaires : 2.150
m² de capteurs solaires thermiques à la résidence 3e âge “Aux Lilas” de Bonlez et des
capteurs solaires au home La Charmille de Gembloux.

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