REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE M’HAMED BOUGARA - BOUMERDES

Faculté de Technologie
Département de Génie Mécanique

ORGANISATION ET GESTION DE LA MAINTENANCE

MEM-20
Mini-Projet

TITRE
« LA MAINTENANCE CORRECTIVE »

No Nom Prénom Groupe

1 LAKEHAL MOHAMED EL MEHDI B
2 BRAHMI AHMED B

Enseignant : Mr.SMAILI

Année universitaire : 2021-2022

 Plan du travail

I. DEFINITION DE LA MAINTENANCE.
II. LES TYPES DE LA MAINTENANCE.
III. CHOIX DE TYPE DE LA MAINTENANCE.
IV. LA MAINTENANCE CORRECTIVE.
V. LES OPERATIONS DE LA MAINTENANCE CORRECTIVE.
VI. LES NIVEAUX DE LA MAINTENANCE ET LA MAINTENANCE
CORRECTIVE.
VII. LA PREPARATION D’UNE ACTION CORRECTIVE
VIII. LES DIFFERENTES PHASES D’UNE ACTION CORRECTIVE
IX. LE COUT DE LA MAINTENANCE CORRECTIVE
X. LES INDICATEURS LIES A LA MAINTENANCE CORRECTIVE
I. DEFINITION DE LA MAINTENANCE

Définition selon AFNOR (60-010) (1984)

« C’est l’ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état
spécifier ou en mesure d’assurer un service déterminé ».

Mise à jour norme 100 3306 (2018)

« La maintenance intègre les activités technique, administrative ou management qui ont pour but
de maintenir ou rétablir un équipement dans un état ou des conditions donnés de sureté de
fonctionnement pour accomplir une fonction requise »

II. LES TYPES DE LA MAINTENANCE

Les types de maintenance sont :

- La maintenance préventive systématique ;
- La maintenance préventive conditionnelle ;
- La maintenance corrective.

III. CHOIX DE TYPE DE LA MAINTENANCE

Le choix de type de la maintenance à mettre en place est en fonction de :
- La politique de l’entreprise ;
- Le process de fabrication ;
- L’état de matériel.
IV. LA MAINTENANCE CORRECTIVE

Définition : Selon la norme NF EN 13306X60-319

« Maintenance exécutée après détection d'une panne et destinée à remettre un bien dans un
état dans lequel il peut accomplir une fonction requise. »

Remarque : le terme ‘maintenance curative’ est très souvent utilisée a tort en remplaçant de la
terminologie ‘Corrective’.

Synonymes de maintenance corrective :

- Maintenance curative (réparation) ;
- Maintenance palliative (dépannage) ;
- Maintenance après dépannage ;
Autres définitions :
 Défaillance : « Cessation de l’aptitude d’un bien à accomplir une fonction requise ».
 Panne : « La panne est l’état du bien après la défaillance ».
Dans le projet de norme CEN WI 319-003.
 Dépannage : « C’est une ou opération de maintenance corrective sur un équipement en
panne en vue de le remettre en état de fonctionnement ».
 Réparation : « C’est une intervention définitive et limitée de maintenance corrective après
panne ou défaillance, l’équipement réparé doit assurer les performances pour lesquelles il a
été conçu ».

La figure montre que l’action exercée après une défaillance sera dite corrective et notée Ic,
L’action exercée avant une défaillance sera dire préventive et noté Ip.
V. LES OPERATIONS DE LA MAINTENANCE CORRECTIVE

L’action de maintenance se déroule en quatre grandes phases :

- La localisation ;
- Le diagnostic ;
- La correction de la panne ;
- Les essais.

Les opérations de la maintenance corrective.

VI. LES NIVEAUX DE LA MAINTENANCE ET LA MAINTENANCE

CORRECTIVE
Le tableau représenté ci-dessous représente les 5 nivaux de la maintenance et la description de
chaque niveau avec des exemples :
On remarque que les niveaux de la maintenance qui concerne la maintenance corrective sont les
niveaux 3 et 4.

VII. LA PREPARATION D’UNE ACTION CORRECTIVE

Définition de la préparation
La préparation est une tâche d’anticipation des difficultés rencontrées sur le terrain effectué par
un technicien qui connait le terrain : L’agent des méthodes.
La préparation d’une tache corrective peut se fait avant la défaillance (cas d’une défaillance
attendue), ou après une défaillance (cas d’une défaillance non prévue).

Le rôle de la préparation du travail de maintenance corrective.

Une bonne préparation c’est une préparation ‘minimale’ en temps passé et en volume rédigé
qui aura servi sur le terrain :

- A assurer la sécurité des intervenants ;

- A les guider sans ambiguïté lors des opérations successives ;
- A anticiper la majorité des temps improductifs (attentes, déplacements inutiles, démontages
sans intérêt).

Pour arriver à ce résultat de rentabilité de la préparation, un climat de confiance est indispensable

dans le dialogue entre les techniciens et le préparateur homme de terrain : L’agent des méthodes.

VIII. LES DIFFERENTES PHASES D’UNE ACTION CORRECTIVE

IX. COUT DE LA MAINTENANCE CORRECTIVE

𝑪𝒅 = 𝑪𝒎 + 𝑪𝒊

Cd : cout de défaillance.
Cm : cout direct de maintenance.
Ci : cout d’indisponibilité.
 Constitution des couts directs de la maintenance :

1. Cout MO :

𝑪𝑴𝑶 = 𝑻𝑻𝑹 × 𝝉𝟏 (Temps relevé × Taux horaire)

-TTR : trouvé sur le BT.

-𝝉𝟏 : Le taux d’horaire euros/heure, il est en fonction de la qualification professionnelle de
l’intervenant et la politique social de l’entreprise.

2. Frais généraux du service

- Ce sont les frais fixe de la maintenance estimé à l’année ;
- Ils sont parfois exprimés en pourcentage du budget du service ;
- Ils comprennent les appointements des cadres, les employées des bureaux, les loyers et
assurances, chauffage, éclairage.

3. Couts de possession des stocks, outillages de machines

C’est un poste important en maintenance, évalué à partir des factures d’achat qu’il faut actualiser
(pièce dormante pendant plusieurs années, mais stratégique) et corriger par la prise en compte
des frais de transport, du coût de passation de commande, des frais de magasinage et de
l’éventuelle dépréciation.

4. Consommation de matières, produits et fournitures utilisées

L’exécution des tâches de maintenance exige de nombreuses fournitures, connues sur factures.

5. Consommation des pièces de rechange

C’est un poste important en maintenance, évalué à partir des factures d’achat qu’il faut actualiser
(pièce dormante pendant plusieurs années, mais stratégique) et corriger par la prise en compte
des frais de transport, du coût de passation de commande, des frais de magasinage et de
l’éventuelle dépréciation.

6. Cout de contrat de maintenance

La maintenance de certains matériels spécifiques est parfois externalisée : le montant du contrat

est négocié, généralement à l’année.
7. Cout des travaux sous-traités

Ils sont connus par la facture du prestataire, puis éventuellement majorés par un taux de «
participation du service » sous forme de prêt de matériel, renseignements et assistance, contrôle,
etc.

 Total des couts direct de maintenance

𝑪𝒎 = 𝑪𝑴𝑶 + 𝑪𝒇 + 𝑪𝑪 + 𝑪𝒆
𝑪𝒎 : Dépenses de maintenance ;
𝑪𝑴𝑶 : Dépenses de Mo ;
𝑪𝒇 : Dépenses de consommables ;
𝑪𝒆 : Dépenses externalisées.
 Couts indirects d’indisponibilité Ci

Ces coûts indirects d’indisponibilité intègrent toutes les conséquences économiques induites par
un arrêt propre d’un équipement requis. Ils sont parfois nommés coûts de perte de production ou
coûts de non-maintenance.

 Constitutions des couts d’indisponibilité

- La perte de production 𝑪𝒑 = 𝝉𝟐 × 𝑻𝒊 :

𝑻𝒊 : est le temps de l’indisponibilité propre relevé pendant une période où l’équipement

défaillant est requis. À défaut, le temps d’arrêt de production TA peut être utilisé. Mais dans ce
cas existent des coûts de perte de production pendant TA non imputables à l’équipement (temps
d’attente et temps d’indisponibilité pour causes externes).
𝝉𝟐 : est le taux horaire, exprimé en euros/heure, déterminé pour l’équipement considéré.

- Le coût de la main-d’œuvre de production inoccupée pendant Ti ;

- Les coûts induits par les délais non tenus. Pénalités de retard, perte de client ou dégradation
de l’image de marque de l’entreprise ;
- Les coûts induits en cas d’accident corporel. Une panne fortuite traitée dans l’urgence est
malheureusement parfois génératrice d’accidents du travail en interne ou de dommage
corporel au niveau des usagers ;
- Les frais de redémarrage de la production. Souvent, le redémarrage d’un process (hors Ti)
induit une période de perte de matière ou de qualité qui oblige à éliminer les produits
fabriqués.

X. LES INDICATEAURS LIES A LA MAINTENANCE CORRECTIVE

Définition d’un indicateur : est une donnée quantifiée (mesurer) qui mesure l’efficacité et/ou
l’efficience de cout ou partie d’un processus ou d’un système par rapport à une norme, un plan
ou un objectif déterminé accepté dans le cadre d’une stratégie d’entreprise.

Les indicateurs liés à la maintenance corrective sont :

𝑯𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆𝒏𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒄𝒐𝒓𝒓𝒆𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆

1. Indicateur de la maintenance corrective 𝑰𝑴𝑪 = ;
𝑯𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆𝒏𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍
 𝑻𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒕𝒆𝒄𝒉𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒓é𝒑𝒂𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
2. Indicateur de compétence 𝑴𝑻𝑻𝑹 = ;
𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒏𝒏𝒆𝒔

∑ 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆 𝒃𝒐𝒏 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕(𝑻𝑩𝑭)

3. Indicateur de fiabilité 𝑴𝑻𝑩𝑭 = ;
𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒏𝒏𝒆𝒔

𝑴𝑻𝑩𝑭
4. L’indicateur de disponibilité opérationnelle 𝑫 = ;
𝑴𝑻𝑩𝑭+𝑴𝑻𝑻𝑹+𝑴𝑻𝑳

𝑪𝒐𝒖𝒕 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆𝒏𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒄𝒐𝒓𝒓𝒆𝒄𝒕𝒊𝒗𝒆

5. Le rapport .
𝑪𝒐𝒖𝒕 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆𝒏𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒏𝒐𝒓𝒎𝒂𝒍