La dimension axiologique
La dimension déontologique
Elle manifeste une réflexion sur les règles et traduit la volonté de faire
adhérer les membres aux règles et normes de l’organisation.
La dimension psychologique
Elle est une dimension transversale qui vise à faire en sorte que les membres
se sentent partie prenante de l’organisation. A cet effet, le document éthique
est un outil du système d’incitation œuvrant à faire en sorte que l’entreprise
devienne un univers de l’adhésion et non de la contrainte.
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pouvoir de dégager des profits et de réaliser la production, mais, elle doit, en
contrepartie, se montrer responsable envers la collectivité.
Il faut souligner que l’éthique dans l’entreprise est relative. Les règles
éthiques sont en effet établies par chaque organisation en fonction de sa
culture, de ses objectifs spécifiques et des moyens mis en œuvre avant d’être
écrites et rendues publiques.
Ces trois dimensions de l’éthique prouvent bien que les entreprises sont
soumises à une exigence de transparence. Transparence et éthique sont
intimement liées car elles constituent les deux piliers d’une bonne gouvernance.
La transparence est la conséquence du comportement éthique des organisations.
Le comportement éthique est l’ensemble des attitudes qui contribuent, au sein
des organisations, à la divulgation des informations (aux parties prenantes) et à
la qualité des dirigeants (honnêteté, respect des contrats, sens du bien
commun…). La transparence et l’éthique sont inextricablement liées puisqu’il n’y a
pas d’éthique sans transparence et vice versa. La bonne gouvernance découle de
l’application des principes d’éthique et de transparence que ce soit au niveau de
l’entreprise ou au niveau de l’État et de l’Administration .
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Pour les tenants de la théorie des parties prenantes, l’entreprise capitaliste a
des responsabilités beaucoup plus étendues. L’entreprise doit assumer ses
responsabilités sociales, d’une part, en reconnaissant certes les besoins et les
priorités des intervenants de la société ; d’autre part, en évaluant les
conséquences de ses actions sur le plan social afin d’améliorer le bien-être de la
population en général tout en protégeant les intérêts de son organisation et de
ses actionnaires.
Ethique de la gouvernance
La réflexion éthique permet de nous interroger sur ce que doit être la finalité
d’une entreprise. Cette redécouverte de l’entreprise non plus comme une
structure économique, mais surtout comme une communauté humaine est la
preuve que s’élabore de nouveaux rapports sociaux. L’éthique devient, dès lors,
un paramètre qui aide à la mise en place de nouvelles méthodes de travail.
Ethique du management
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On comprend alors que toute éthique d’entreprise est enracinée dans sa culture
propre et n’a de sens qu’à travers elle.
Il est à souligner que la conduite éthique semble plus présente dans les
organisations où les leaders et les normes encouragent et soutiennent la conduite
éthique, et où la conduite éthique est récompensée et la conduite non éthique
punie. Il est donc important que les principaux cadres créent et favorisent une
culture d’entreprise qui exige et encourage une prise de décision éthique. Le
climat éthique est fixé au sommet de l’organisation, l’exemplarité est donc
fondamentale.
Les décisions au sein de l’entreprise, pour garder leur dimension éthique, doivent
également être prises conformément au climat éthique et relativement à
l’éthique du travail en vigueur. La prise de décision éthique est au cœur du
processus de management. Les étapes de la prise de décision se déroulent comme
suit : formulation du problème, analyse du problème, identification des solutions
qui peuvent être prises, évaluation de ces solutions, choix de la meilleure solution
et mise en œuvre de la solution retenue.
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talent. La réussite de l’entreprise n’est possible qu’à la condition qu’elle
réussisse à faire converger ses besoins et valeurs avec ceux de l’individu.
Pour certains, c’est faire preuve d’absurdité que de parler d’éthique en gestion
car le monde des affaires n’obéit qu’à la loi du profit et est exempt
d’interrogations éthiques. Pour d’autres, on ne peut avoir d’éthique appliquée :
l’économie et les affaires devraient simplement être soumises aux mêmes normes
que toute autre activité sociale. Cependant, la réflexion éthique appliquée à
l’entreprise est un sujet de recherche pour bon nombre d’universitaires et de
professionnels.
Les entreprises sont tenues, de plus en plus, de justifier leurs moyens
d’action et la finalité de leurs activités. L’étude de la relation entre moyens
employés et les fins visées fait donc apparaître une préoccupation d’ordre
éthique.
La réflexion éthique en entreprise est au cœur des contradictions entre les
logiques économiques et sociales. C’est une réflexion concernant la responsabilité
de l’entreprise vis-à-vis des acteurs internes et externes. Cette notion de
responsabilité évoque l’obligation de justifier tout acte ou décision en fonction
de normes morales et de valeurs.
L'éthique des affaires se fonde sur l'éthique normative, selon laquelle les
normes éthiques spécifiques sont défendues puis appliquées pour distinguer ce
qui est bien ou mal, c'est-à-dire ce qui devrait être fait ou qui ne devrait
pas être fait. L'éthique des affaires est généralement considérée comme l'une
des formes de l'éthique appliquée à un domaine concret examinant :
les règles et les principes de l'éthique dans le contexte des
affaires économiques et commerciales ;
les diverses questions morales ou éthiques qui apparaissent dans le
contexte de l'activité économique des hommes ;
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et tout devoir ou obligation pour une personne se livrant aux activités
d'échanges et de commerce.
Deux grandes tendances s’opposent, de nos jours, en éthique des affaires :
L'éthique dite "normative" d'inspiration anglo-saxonne ( Business Ethics) et
l'éthique dite "réaliste" d'inspiration plus européenne ( Real Ethic). Ce que les
anglo-saxons nomment éthique (ethics) est en fait de la morale : une version de
l'éthique à caractère normatif. Elle vise l’énonciation de normes contraignantes
pouvant s’appliquer au fonctionnement institutionnel des entreprises. L’autre,
une éthique se disant plus «réaliste» et moins «normative» se résume en trois
points essentiels : positive, personnelle, pratique.
L'Éthique réaliste est dite positive car elle vise ce qu’il convient de faire et
s’énonce sous forme de recommandations positives. C’est pourquoi, elle ne se
confond pas la morale qui se préoccupe de ce qu’il ne faut pas faire et qui
s’énonce sous forme d’interdictions (ne pas). Elle est personnelle en ce qu’elle ne
saurait être pratiquée par des personnes morales (entreprises ou autres
institutions) mais uniquement par des personnes physiques, seules dotées de
conscience individuelle. L'Éthique réaliste est pratique car induisant une sagesse
pratique. En tant que sagesse pratique appliquée au monde professionnel, elle
doit viser un « vivre-ensemble » professionnel de qualité.
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- les abus de biens sociaux c’est-à-dire ici à l’utilisation
illicite à des fins privées des ressources de l’entreprise.
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- doit garantir le respect du principe de précaution du fait des
problèmes d’ordre éthique que peuvent poser l’invention de
nouvelles technologies.
- doit constamment mettre en application l’éthique relative aux
essais c’est-à-dire la reconnaissance des droits des animaux et la
non- utilisation de ceux-ci dans des expérimentations de produits,
le refus d’utiliser des populations en situation économique précaire
comme objets de tests de médicaments.