Exemple : pour une entreprise de 15 salariés, travaillant tous à temps complet (7 heures par
jour), on dénombre au cours du 1er mois de l’année, 6 journées d’absence.
Si la formule de calcul est relativement commune à toutes les entreprises, les comparaisons
entre entreprises sont dans les faits plus complexes car les types d’absences prises en
compte peuvent être différents d’une entité à une autre.
Il est ainsi d’usage d’exclure les absences qui peuvent être programmées comme les congés
syndicaux ou pour formation, les congés payés, les congés maternité et paternité.
Il est également possible de prendre en compte les absences pour maladie ordinaires. Les
grèves sont en revanche exclues du calcul.
Le taux d’absentéisme doit ensuite être décrypté et décomposé par type d’absence. L’article
R2323-17 du code du travail oblige ainsi dans le cadre du bilan social, à préciser les
données suivantes :
Le nombre de journées théoriques travaillées
Le nombre de journées d’absence (hors conflits sociaux)
Le nombre de journées d’absence pour maladie
La répartition des absences pour maladie selon leur durée
Le nombre de journées d’absence pour accidents du travail et de trajet ou
maladies professionnelles
Le nombre de journées d’absence pour maternité
Le nombre de journées d’absence pour congés autorisés (événements familiaux,
congés spéciaux pour les femmes…)
Le nombre de journées d’absence imputables à d’autres causes.
Il est également nécessaire de suivre la durée moyenne de ces absences et le nombre
d’absences courtes (jusqu’à 3 jours).
Selon les activités, il peut être nécessaire de corriger les données en fonction de la
saisonnalité. Tous ces calculs peuvent être réalisés par groupe de salariés ou par zone
d’implantation géographique.