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Les murs de

soutènement

Définition et le rôle de mur du


soutènement .

Les critères et les normes à respecter pour un mur de


soutènement convenable .

La construction d’un mur de soutènement .

Les caractéristiques d’un mur de soutènement .

Quelques type de mure de soutènement .


I. Définition :
• Le mur de soutènement désigne un édifice construit dans le but
de soutenir une pente de terrain ou un jardin qu’on aménage en
hauteur , et dans la pratique le mur de soutènement est un bloc
solide qui assure le rôle de support d’une surface de terre face à
la pression et empêche l’éboulement ou le glissement du terrain
et protéger le bâtiment contre tout risque d’érosion Il est courant
autour des maisons construites en hauteur , on s’en sert aussi
comme terrasse ou comme soutien du tracé des voies.

II. Les critères et les normes à respecter


pour un mur de soutènement convenable :
Le mur de soutènement doit être conforme aux normes qui
suivent :
• La hauteur ne doit pas dépasser les 4 mètres.
• Le dénivelé doit être inférieur à 10 %.
• La charge d’exploitation doit être en dessous ou égale à 175
daN/m2 (175 déca Newton par mètre carré) et Le calcul de la
charge d’exploitation relève des compétences des professionnels
du métier, un spécialiste pour la construction.
Et en peut citer deux différents types de mur de soutènement,
ayant chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Il s’agit :

• Du mur de soutènement auto-stable : Il est conçu


en béton armé ou en parpaing. Ce type de mur auto-
stable a l’avantage d’être léger et discret. Il adopte
une structure en forme de « T », avec la partie la
plus longue, enterrée. En effet, les terres à soutenir
doivent porter sur cette partie, pour rendre la
structure plus solide. Si ce mur est plus économe en
matériau, il est plus délicat à poser. Il court le risque
de se briser s’il n’est pas parfaitement conçu,
• Le mur de soutènement poids : Il assure sa
résistance grâce à sa masse. Le matériau devant être
très épaisse, à utiliser pour sa fabrication, est
souvent la pierre. Si ce type de mur est moins
exigeant techniquement que le mur auto-stable, il
requiert beaucoup plus de matériaux, pour être plus
coûteux.
III. La construction du
mur de soutènement :
Le mur de soutènement se réalise en 3 étapes :
•La première étape consiste à creuser les fondations.
•La seconde étape est basée sur la réalisation des fondations ou
supports du mur.
•La troisième et dernière étape est l’élévation du mur lui-même.

Ces différentes tâches requièrent de parfaites connaissances


en maçonnerie , De plus les techniques de construction à
utiliser d’un mur à un autre selon le matériau, le type de sol
et la longueur du mur , et la durée de travail qui peut
s’étendre de quelques jours à quelques semaines.

IV. Les caractéristiques d’un mur de


soutènement :
Quelques éléments caractérisent un mur de soutènement, à savoir :
• Ses dimensions, notamment la longueur, la hauteur et
l’épaisseur.
• Son degré de pente et son dénivelé vis-à-vis du terrain.
• Son matériau de fabrication : en parpaing, en béton ou en
gabion.
V. Quelques types de mur du soutènement :
1.Les murs poids :
C’est le type de soutènement le plus classique, le plus anciens et le
plus couramment mise en œuvre. C’est leur poids propre
extrêmement importante qui leur permet de s’opposer à la poussée
des terres , et les matériaux qui peuvent être utilisés pour leur
réalisation sont :
• Maçonnerie de pierre jointoyée, de béton non armé ou en
béton cyclopéen (blocs de pierres ou moellons noyés dans le
béton) coulé en place
• Maçonnerie de pierres sèches ou pierres non jointoyées et
gabion.
• Éléments préfabriqués en béton armé .

2.Murs en béton armé ou murs cantilever :


Ils sont très couramment employés. Ils sont caractérisés par une
base élargie qui est encastrée dans la partie supérieure du sol de
fondation afin de faire participer le remblai à soutenir dans sa
stabilité , ils sont généralement réalisés sur un sol ayant une assez
bonne portance (moyen) dont les tassements sont faibles. Ils sont
adaptés pour les ouvrages en déblai comme en remblai, sur les
sites terrestres hors d’eau.
3. Murs en sol renforcé :
Ce sont des ouvrages dont le remblai est renforcé ou armé. Lors
de la mise en place du massif de remblai par couches successives
compactées, on y insère les armatures ou les éléments de
renforcement. Les renforcements sont souples, résistants et
extensibles. Ils peuvent être métalliques ou synthétiques .
4.Massifs cloués :

Ils sont réalisés en déblai en terrassant le sol en place par


tranches successives et du haut vers le bas. Lors de leur mise
en œuvre, le sol est renforcé à chaque phase de terrassement
par des barres (clous) légèrement inclinées par rapport à
l’horizontale. Le parement est généralement un voile en béton
sur un treillis métallique.

5. Voile et poutres ancrés :


Les voiles ancrés sont des ouvrages réalisés en déblai par le
terrassement du sol en place en une ou plusieurs passes. Elles
sont formées d’éléments verticaux (pieux, planches ou tubes)
liées entre eux et ancrer par deux ou plusieurs tirants d’ancrage
précontraints. Ils peuvent être réalisés sur un même plan ou
avec des plans décalés vers l’aval (disposition en gradin). Étant
donné que ce ne sont pas des ouvrages destinés à retenir les
eaux, il est impératif qu’un dispositif de drainage adéquat soit
réalisé.

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