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Chapitre II

Chapitre II Opérations commerciales de l’entreprise

SECTION 01 : PRESENTATION DES FACTURES DE DOIT

1. Définition :

La facture est un écrit dressé par un commerçant en constatant les conditions


auxquelles il a vendu des biens ou assuré des services. Cet écrit constate le
montant que le client DOIT au fournisseur ; c’est pourquoi on parle souvent de
facture de «DOIT».

2. Les réductions sur facture :

Réductions à caractère commercial :

 Rabais : réduction pratiquée exceptionnellement sur le prix de vente pour


tenir compte d’un défaut de qualité des marchandises ou des produits, de
la non-conformité des biens livrés, d’un retard dans la livraison.

Exemple : achat d’une pièce de tissu présentant des défauts d’impression avec
un rabais de 20 000 da.

 Remise : réduction de prix accordée en fonction de la quantité


commandée, du montant commandé ou de la qualité de l’acheteur.

Exemples : réduction sur le prix des livres pour une commande groupée,
réduction sur le prix des livres achetés par un enseignant.

 Ristourne : réduction de prix accordée périodiquement sur le total des


achats réalisés par un client.

Exemple : une coopérative verse une ristourne à ses adhérents, calculée sur leurs
achats effectués durant l’année.

3. Réduction à caractère financier :

 L’ESCOMPTE DE REGLEMENT : Cette réduction de prix est


conditionnée par la rapidité du règlement du client.

Exemple : escompte pour paiement comptant.

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SECTION 02 : Le mécanisme de la TVA.


1. La taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
1.1. Définition :
La TVA est un impôt indirect supporté par le consommateur final. C’est un
impôt calculé sur la valeur ajoutée créée par l’entreprise. Cet impôt est payé au
Trésor Public (l’Etat) par l’intermédiaire des entreprises qui collectent l’impôt
pour le compte de ce dernier. Il s’agit donc d’un impôt indirect.

TVA = Montant HT x Taux de TVA

Montant TTC = Montant HT + montant TVA

Montant TTC = Montant HT x (1 + Taux de TVA)

1.2. Principes de la TVA :


Sur ses ventes, l’entreprise facture au client un montant TTC qui se compose du
montant HT et de la TVA. La TVA sur cette vente est collectée pour le compte
de l’Etat que l’entreprise devrai lui reverser, il s’agit donc d’une dette envers
l’Etat.

En comptabilité, cela se traduit par le crédit du compte 44571.

Sur ses achats, l’entreprise paye un montant TTC à son fournisseur qui se
compose d’un montant HT et de TVA. La TVA sur cet achat pourra être déduite
de la TVA collectée sur les ventes : cette TVA déductible constitue une créance
sur l’Etat car l’Etat va la lui rembourser.

En comptabilité, cela se traduit par le débit du compte 4456.

La TVA est neutre pour l’entreprise et ne constitue ni une charge, ni un produit.

2. Situation de l’entreprise vis-à-vis de l’Etat.


Tous les mois (ou tous les trois mois pour les petites entreprises), l’entreprise
doit reverser à l’Etat la TVA qu’elle a collectée sur ses ventes. Elle déduira de ce
montant, la TVA déductible sur ses achats.

TVA à décaisser = TVA collectée – TVA déductible.

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Dans le cas particulier où la TVA déductible est supérieure à la TVA collectée,


l’entreprise aura un crédit de TVA. Celui-ci sera déductible sur la déclaration
suivante ou remboursé selon certaines conditions (supérieur à 750).

3. ENREGISTREMENT DES FACTURES DE DOIT.

3.1. Enregistrement d’une opération à crédit

Chez le client (FAUJETON), l’accord d’un délai de paiement par son


fournisseur va entraîner la naissance d’une dette envers le Fournisseur : on
crédite le compte 401-FOURNISSEURS.

Chez le fournisseur (LALOUZY), l’octroi d’un délai de paiement va entraîner la


naissance d’une créance sur le client : on débite le compte 411 - CLIENTS.

3.2. Enregistrement d’une facture de doit comportant des réductions

Les rabais, remises et ristournes figurant sur une facture de DOIT ne doivent pas
être enregistrés. C’est le net commercial HT qui est directement enregistré.

L’escompte de règlement est lié aux conditions de paiement. Il constitue donc un


élément à caractère financier qui s’enregistre en tant que :

 Produit financier pour le client (qui obtient un escompte) : on crédite le


compte 765 (escomptes obtenus)
 Charge financière pour le fournisseur (qui accorde l’escompte) : on débite
le compte 665 (escomptes accordés)

SECTION 03 : LES FACTURES D’AVOIR

1. Définition

Le contrat de vente peut être remis en cause par plusieurs éléments : les
marchandises, objet du contrat : l’acheteur peut juger qu’elles ne sont pas
conformes à la commande et les retourner ; le prix des marchandises : le client
peut demander que, pour une raison quelconque (défaut, retard de livraison…),
une réduction lui soit accordée sur le prix préalablement facturé.

Toutes ces remises en cause font l’objet de l’établissement d’un autre


document : la FACTURE D’AVOIR.

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2. Enregistrement d’un avoir pour retour de


marchandises/matières premières/produits finis
Lors d’un retour de marchandises, il faut toujours déduire les réductions
accordées sur la facture de doit (remise, escompte). Si on ne tient pas compte de
ces réductions, on peut être amené à rembourser un montant plus élevé que celui
payé par le client. Le retour de marchandises s’enregistre à l’inverse de la
facture de doit correspondante. Par ailleurs, s’il y avait des frais de port sur la
facture de doit, ils ne sont pas remboursables sur la facture d’avoir.

3. Enregistrement d’un avoir pour rabais, remise, ristourne


accordées ultérieurement à la facture de doit
De plus, il faut toujours déduire les réductions qui avaient été accordées sur la
facture de doit (remise, escompte).

4. Les emballages.
4.1. Les achats d’emballages.
Le Plan Comptable Général classe les emballages en fonction de leur nature et
destination :

 Identifiables récupérables : 2186 Emballages récupérables. Conservés


durablement, numérotés, ces emballages portant le nom de l’entreprise. Leur
date d’acquisition sont des immobilisations corporelles (Containers, cuves).
 Non identifiables, non récupérables : 60261 Achats, emballages perdus.
Ces emballages ne peuvent être individualisés. On y retrouve notamment les
emballages ménagers jetables.
 Non identifiables, récupérables : 60265 Achats, emballages récupérables
non identifiables. Ces emballages ne peuvent être individualisés. On y
retrouve les bouteilles en verre, les casiers, les palettes, etc.

4.2. Les emballages consignés.


Lorsque des emballages récupérables sont consignés au client, cette opération
correspond à un prêt et non à une vente. Par les comptes 4096/4196, ces
numéros de comptes seront soldés lors du retour de la marchandise. Toutefois, il
se peut que les emballages soit abimés et donc reprise à un prix inférieur.

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En cas de non restitution d’emballages consignés, établit une facture qui constate
la vente H.T. des emballages ainsi que la T.V.A. s’y rapportant, déduction faite
du montant de la consignation.

5. Les avances et acomptes.


5.1. Définitions.

 Avance : somme exigée par le fournisseur avant le début d’exécution de la


commande.
 Acompte : somme versée en règlement de l’exécution partielle d’une
prestation convenue.

5.2. Les avances et acomptes reçus :

Il s’agit des avances et acomptes encaissés par le fournisseur de la part de ses


clients avant la facturation. On utilise un compte de client soustractif : compte
4191- clients, acompte ou avance reçus. Ce compte sera ensuite soldé.

5.3. Les avances et acomptes versés :

Ce sont les sommes versées par le client à titre d’avance ou d’acompte sur une
commande. Les avances ou acomptes s’enregistrent pour leur montant TTC au
débit du compte 4091.

6. L’enregistrement des achats-ventes à l’étranger.

Ces ventes sont soit des ventes réalisées vers des pays hors Union européenne,
soit des ventes effectuées à l’intérieur de l’Union européenne (UE).

De même, pour les achats réalisés à l’étranger, les acquisitions


intracommunautaires se distinguent des importations.

7. Les livraisons intracommunautaires.

Il s’agit, par exemple, des ventes effectuées par un assujetti à la TVA en France
à destination d’un assujetti d’un autre État membre de l’Union européenne. En
principe, ces ventes entrent dans le champ d’application de la TVA française.
Cependant, elles sont exonérées de TVA. La facture doit indiquer le numéro
d’identification fiscal du vendeur ainsi que celui de l’acheteur.

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8. Les acquisitions intracommunautaires.

Lors d'une acquisition intracommunautaire (achat dans un pays de l'Union


Européenne), le bien est soumis à la T.V.A. au taux français qui sera calculée et
versée en France par l'acheteur français lors de la prochaine déclaration de TVA.

C'est l'acheteur français qui calculera la TVA et la versera à l'état. Une écriture
constate la déductibilité de la T.V.A. sur cet achat intracommunautaire et la
T.V.A. due à l'administration fiscale

9. Les exportations.

Il s’agit de livraisons de biens à des clients situés hors de l’Union européenne.


Ces ventes vers des pays tiers sont qualifiées d’exportations.

• Traitement fiscal des exportations :

Les factures émises par le fournisseur français sont nettes de taxe, avec la
mention «exonérées de TVA à l’exportation». Les exportations, c’est-à-dire les
ventes vers des pays tiers autres qu’européens, sont exonérées de TVA.

• Comptabilisation des exportations :

Lors de l’enregistrement comptable, l’entreprise doit distinguer les ventes à


l’export des ventes au national. Le chiffre 3 en cinquième position dans les
comptes permet cette distinction. Si la facture à l’export est exprimée en devise
étrangère, par exemple le dollar, sa comptabilisation doit s’effectuer en euro sur
la base du cours du jour de facturation.

10. Les importations.

Il s’agit de livraisons de biens par des fournisseurs situés hors de l’Union


européenne. Ces achats aux pays tiers sont qualifiés d’importations.

• Traitement fiscal des importations :

Les factures émises par le fournisseur étranger sont nettes de taxe, avec la
mention « exonérées de TVA à l’exportation ». Les importations sont soumises à
la TVA lors du dédouanement import de la marchandise. La TVA est calculée
sur la base HT de la valeur d’entrée de la marchandise sur le territoire européen
majorée des droits de douane.

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• Comptabilisation des importations :

Lors de l’enregistrement comptable, l’entreprise doit distinguer les achats à


l’import des achats au national. Le chiffre 3 en cinquième position dans les
comptes permet cette distinction.

Section 04 : Enregistrement comptable.


1. Définition.
Un enregistrement comptable consiste à inscrire dans votre comptabilité chaque
flux entrant ou sortant de l’entreprise avec une écriture dans l’un des journaux
comptables.

L’ensemble des enregistrements comptables constituant la saisie comptable, sert


ensuite de base pour le calcul du résultat et du bilan comptable.

Il n’existe pas d’obligation légale quant à la personne chargée d’effectuer les


enregistrements comptables. S’il n’est pas forcément nécessaire d’être diplômé
en comptabilité, il est quand même utile de connaître quelques notions de
comptabilité.

Néanmoins, en fonction du type d’entreprise, cette mission est généralement


effectuée soit par :

- Le chef d’entreprise, dans le cas d’une très petite structure,


- Le comptable ou le service comptabilité,
- Un expert-comptable.
- Sellsy Facturation & Gestion

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Comment faire l’enregistrement des opérations comptables ?


Étape 01 : récolter les pièces justificatives.
Tout achat ou vente doit donner lieu à l’émission d’une facture, conformément à
la loi. Et lorsqu’on réalise un enregistrement en comptabilité, il faut pouvoir
justifier chaque écriture en cas de contrôle par l’administration fiscale avec la
pièce justificative correspondante.

En plus des factures de vente et d’achat, on distingue également :

- la facture de doit, qui est une note de crédit constatant une dette que le client a
envers son fournisseur,
- et la facture d’avoir, qui est une note de crédit constatant une dette que le
fournisseur a envers son client.

Ces factures permettent de rectifier les potentiels écarts entre facture et réalité,
soit dans le cas d’une remise commerciale accordée à posteriori (si retard de
livraison par exemple), soit dans le cas d’un retour de marchandises.

Il existe tout de même quelques exceptions, ce qui n’exempte pas de présenter


tout document permettant de justifier un achat ou une vente en cas de contrôle
fiscal : fiche de poids, fiche de sortie, bordereau, relevés bancaires, brouillard de
caisse, etc.

Étape 02 : choisir le journal.


Si vous optez pour le journal unique, également appelé journal centralisateur,
vous pourrez enregistrer toutes vos opérations, quelle que soit leur nature, dans
le même journal. Vous y consignerez donc tout ce qui concerne les achats, les
ventes, les opérations de banque ou de caisse, etc.

Mais l’option la plus généralement choisie est l’utilisation de différents journaux


auxiliaires pour séparer les opérations selon leur type :

- Le journal des ventes, pour les ventes de marchandises, de produits finis, et


les prestations de service.
- Le journal des achats, pour les achats de marchandises, de matières premières
et certains frais généraux.

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Chapitre II Opérations commerciales de l’entreprise

- Le journal de caisse, pour enregistrer les opérations commerciales liées à la


caisse enregistreuse. Il est indispensable pour les commerces de détail et de
vente au grand public.
- Le journal de banque, pour les mouvements sur votre compte bancaire. Il sera
notamment utile à chaque fin de mois pour l’établissement du rapprochement
bancaire.
- Le journal des opérations diverses (OD), pour les opérations qui ne sont pas
liées aux ventes, aux achats ou à la trésorerie.

Lire aussi

Comment faire un journal en comptabilité ? [Modèle à télécharger]

Étape 03 : inscrire les éléments de l’écriture comptable.


Tout d’abord, de quoi est composée une écriture comptable ? Il faut inscrire les
éléments suivants :

- la date,
- le montant au débit,
- le montant au crédit,
- l’intitulé de l’opération,
- le numéro du compte mouvementé,
- le numéro de la pièce justificative.

Étape 04 : suivre les principes comptables.


Enregistrer une écriture comptable est une opération relativement simple.
Cependant, il y a quelques principes comptables à respecter :

- enregistrer les opérations dans l’ordre chronologique ;


- suivre la comptabilité en partie double, qui implique que les colonnes débit et
crédit doivent s’équilibrer ;
- utiliser l’écriture inverse pour annuler un enregistrement, puis inscrire une
nouvelle écriture au besoin ;
- chaque écriture comptable doit faire référence à une pièce justificative
numérotée afin d’apporter la preuve de son existence.

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Chapitre II Opérations commerciales de l’entreprise

Pourquoi et comment automatiser sa comptabilité ?

Étape 05 : comptabiliser une facture d’achat


Comment comptabiliser une facture d’achat ?

- Repérez les éléments suivants sur la facture : montant HT, montant de la


TVA, montant TTC (et éventuellement d’autres frais type frais de port).
- Les enregistrer dans les comptes correspondants :
• créditer le compte Fournisseurs du montant TTC.
• débiter le compte 4456 TVA déductible du montant de la TVA,
• débiter le compte de charge achat (classe 6) du montant HT.
- Puis enregistrer le mouvement bancaire correspondant lorsque la dette est
payée :
• débiter le compte 401 Fournisseurs du montant TTC,
• créditer le compte 512 Banque du montant TTC.

Étape 06 : saisir une facture de vente.


Comment faire pour saisir une facture de vente ?
- Repérer les éléments suivants sur la facture : montant HT, montant de la
TVA, montant TTC (et éventuellement d’autres frais type frais de port).
- Les enregistrer dans les comptes correspondants :
• débiter le compte de produit (classe 7) du montant HT,
• débiter le compte 4457 TVA collectée du montant de la TVA,
• créditer le compte Client du montant TTC.
- Puis enregistrer le mouvement bancaire correspondant lorsque la dette est
payée :
• créditer le compte 411 Clients du montant TTC,
• débiter le compte 512 Banque du montant TTC.

Étape 07 : comptabiliser un escompte.

- Pour que le client comptabilise un escompte obtenu d’un fournisseur, il faut :


• débiter le compte 401 Fournisseurs,
• créditer le compte 765 Escomptes obtenus,
• créditer le compte 44566 TVA sur autres biens et services.
- Pour que le fournisseur comptabilise un escompte accordé à un client, il faut :
• créditer le compte 411 Client,

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Chapitre II Opérations commerciales de l’entreprise

• débiter le compte 665 Escomptes accordés,


• débiter le compte 44571 TVA collectée.

Étape 08 : comptabiliser un avoir fournisseur.

Faire un avoir pour corriger la différence est donc une pratique courante. Mais
comment comptabiliser cet avoir fournisseur ?
• En cours d’exercice comptable :
- Comptabilisation d’une remise :
• débiter le compte 4011 Fournisseurs - Achats de biens et de prestations de
service,
• créditer le compte 44566 TVA déductible sur autres biens et services,
• créditer le compte 609 Rabais, ristournes et remises sur achat.
S’assurer en fin d’exercice que le compte 609 est soldé et que le montant a bien
été transféré sur le compte d’achat.
Dans le cas d’une immobilisation, il faut débiter le compte 4041 et créditer les
comptes 44562 et le compte de la classe 2 concerné.
- Comptabilisation d’un retour :
• Créditer l’avoir au compte charges débité lors de l’achat.
• En clôture d’exercice comptable :
Autrement dit, lorsque l’avoir sera reçu que lors du prochain exercice
comptable.
- Comptabilisation d’une remise ou d’un retour.
• débiter le compte 4098 Rabais, remises et ristournes à obtenir et autres
avoirs encore non reçus,
• créditer le compte 44 586 Taxe sur le chiffre d’affaires sur factures non
parvenues,
• créditer le compte de la classe 6 correspondant.
Étape 09 : comptabiliser un avoir client.
Comment comptabiliser un avoir accordé à un client ?
• En cours d’exercice comptable
- Comptabilisation d’une remise :
• débiter le compte 709 Rabais, remises et ristournes accordées par
l’entreprise,

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• débiter le compte 44571 TVA collectée,


• créditer le compte 4111 Clients - Vente de biens ou de prestations de
service.

S’assurer en fin d’exercice que le compte 609 est soldé et que le montant a bien
été transféré sur le compte d’achat.

Dans le cas d’une immobilisation, il faut débiter les comptes 775 et 4571, et
créditer le compte 4111.

- Comptabilisation d’un retour.


• Débiter le compte 672 Charges exceptionnelles sur exercices antérieurs.
 En clôture d’exercice comptable :
- Comptabilisation d’une remise ou d’un retour
• débiter le compte de la classe 7 correspondant,
• débiter le compte 44587 Taxe sur le chiffre d’affaires sur factures à
établir,
• créditer le compte 4198 Rabais, remises et ristournes à accorder et autres
avoir à établir.

Si les comptes clients sont créditeurs à la fin de l’exercice, il convient de


régulariser en débitant le compte 4111 et en créditant le compte 4197.

Étape 10 : comptabiliser l’affectation du résultat.


- Comptabilisation d’un résultat déficitaire :

Si vous faites face à un résultat négatif à la clôture de l’exercice, il faudra


reporter la perte sur l’exercice suivant en effectuant un report à nouveau :

• débiter le compte 119 Report à nouveau débiteur,


• créditer le compte 129 Perte de l’exercice.
- Comptabilisation d’un résultat bénéficiaire :

Lorsque l’entreprise génère des bénéfices à la fin de l’exercice, elle doit


l’affecter :

- à la réserve légale obligatoirement (5 % des bénéfices minimum),


- aux autres réserves de manière facultative (comme la réserve statutaire par
exemple),

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- aux dividendes à verser aux actionnaires.

Voici comment procéder :

• débiter le compte 120 Résultat de l’exercice,


• créditer le compte 1061 Réserve légale,
• créditer (selon les cas) le compte 1068 Autres réserves,
• créditer (selon les cas) le compte 457 Dividendes à verser,
• créditer (si report à nouveau débiteur en année N-1) le compte 119 Report
à nouveau débiteur.

Lire aussi

La clôture comptable : définition et obligations légales

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