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sokaina.hadiri@gmail.com
Année universitaire: 2019-2020
Introduction
Les notions de base
Les modèles d’actualisation des dividendes
L’évaluation par le multiple cours-bénéfice
Les modèles de Holt et de Bates
L’évaluation par la méthode des Cash-flows actualisés
Inconvénients
Aucune obligation légale de versement des dividendes
pour l’entreprise (Ex: Microsoft, fondé en 1975, IPO en
1986; premier paiement de dividende en 2003).
Risque plus élevé.
Du BPA au PER :
Le BPA permet de calculer le Price Earning Ratio (PER). Ce dernier
indice évalue le nombre d’annèes nécessaire pour qu’un investisseur
récupère les fonds qu’il a investi dans une action grâce aux bénéfices
que ce titre lui sert annuellement sous forme de dividendes. Un PER
de 15 signifie par exemple qu’il faudrait 15 ans pour que les
bénéfices d’une entreprise remboursent le prix de l’action.
Cours de l 0 action Capitalisation Boursi ére
PER = =
BPA Bénéfice Net
Le P.E.R. ou Price Earning Ratio est l’un des outils boursiers les plus
utilisés tant par les particuliers que par les professionnels. Il permet
de comparer la valeur boursière d’une entreprise par rapport à
l’ensemble de son secteur d’activité ou d’un même pays.
Rendement de l’action :
Rendement par action est le rapport du dernier dividende versé au
cours de l’action:
dividende
Rendement d 0 une action =
cours de l 0 action
Il est global ou net, selon que le dividende retenu pour son calcul
global (avec avoir fiscal) ou net (sans avoir fiscal).
Le rendement ne prend en compte que les revenus versés par
l’entreprise, sans inclure la plus-value ou la moins-value en cas de
revente.
Rentabilité d 0 une action =
rendement + part de plus value (ou) − part de moins value
Le rendement se calcul par rapport à une valeur financière (un
cours), et en aucun cas par rapport à une valeur comptable
Rc = rF + β(rm − rF )
Or, lorsque n tend vers l’infini et que Rc est supérieur à g, cette équation
devient :
D1
V0 = (Modèle de Gordon − Shapiro)
Rc − g
Du fait de l’hypothèse de croissance constante, ce modèle n’est adapté
qu’aux entreprises dont l’activité est arrivée à maturité.
g = b ∗ ROE
Exemple: Une société qui distribue 65 % de ses bénéfices et dont ROE
est de 10% a un taux de croissance soutenable g de :
g = (100% − 65%) ∗ 10% = 3.5% par an.
5$(0, 8)
V0 = = 57, 14$
0, 1 − (0, 2)(0, 15)
5$(0, 8)
V0 = = 44, 44$
0, 1 − (0, 2)(0, 05)
5$(0, 8)
V0 = = 50$
0, 1 − (0, 2)(0, 1)
D1 (1 − w ) D1 w (1 + ga )n−1
V0 = + oú w =
Rc − ga Rc − gn (1 + Rc )n−1
ga = croissance de 1ère étape qui est supérieur à Rc
D1 = 0, 3 ∗ 1, 2 = 0, 36 D4 = 0, 56 ∗ 1, 2 = 0, 62
D2 = 0, 36 ∗ 1, 2 = 0, 36 D5 = 0, 62 ∗ 1, 2 = 0, 75
D3 = 0, 43 ∗ 1, 2 = 0, 56 D6 = 0, 75 ∗ 1, 1 = 0, 82
D 0 où : V0 = 9, 85
Exemple:
La compagnie X est en période de forte croissance et il est
probable que cette dernière pourra se maintenir pendant
encore 4 ans . vient d’annoncer qu’elle versera, d’ici un an, à
ses actionnaires ordinaires un dividende de 10 $ par action.
En plus, les analystes financiers estiment que le dividende de
X devrait croı̂tre au taux annuel de 20% pour les 4 années
suivantes. À l’issue de cette période, la croissance sera de 3
%. La rentabilité exigée par les actionnaires de X est
actuellement de 12% et baissera à 8 % en phase de
maturité. Calculer la valeur de l’action de la compagnie X.
Solution:
4
X Dt D5 1
VX = + x
(1 + Rc1 )t Rc2 − g (1 + Rc1 )4
t=1
Remarques:
Dans l’exemple précédent, il est peu probable que la
croissance de l’entreprise passe du jour au lendemain de
20 % à 3 %. Il est possible, de prévoir une baisse du
taux de croissance sur la première période afin que la
rupture ne soit pas trop brutale.
10
Vaction = × [(1, 04) + 1, 5(0, 08 − 0, 04)] = 183, 33$
0, 10 − 0, 04
D1
V0 = P0 =
(Rc − g )
Or , D1 = BPA1 × d et g = (1 − d) × ROE
BPA1 × d
Alors, P0 =
Rc − (1 − d) × ROE
P0 d (1 − b)
=⇒ = =
BPA1 Rc − (1 − d) × ROE Rc − g
N.B: Il faut suppose que l’action est exactement évaluée par
le marché (P0 = V0 ) et que sur les bénéfices réinvestis, on
obtient le REO.
Enseignante: Hadiri Soukaina L’évaluation des Actifs Financiers
L’Èvaluation par le multiple cours-bénéfice: C/B
(PRICE-TO-EARNINGS : P/E )
Utilisations correctes:
Multiplier le BPA1 d’une entreprise par le PER observé
sur le marché d’une entreprise similaire (même produits,
même taille, même risque d’exploitation, même risque
financier).
Déduire du PER observé la valeur de g ou de Rc qui en
découlent et juger s’ils sont trop élevés ou trop faibles.
Utilisations ”discutables”:
Comparer le PER actuel à sa moyenne historique et
acheter (vendre) si le PER actuel est jugé trop bas
(élevé).
Comparer le PER de l’entreprise avec celui du
sous-indice boursier auquel il appartient (méthode dite
du PER relatif).
Enseignante: Hadiri Soukaina L’évaluation des Actifs Financiers
L’Èvaluation par le multiple cours-bénéfice: C/B
(PRICE-TO-EARNINGS : P/E )
Exemple:
Soit l’action Maroc Telecom dont le PER est de 25. Le PER
moyen du marché (ou sectoriel) s’élève à 15. Le PER relatif de
l’action Maroc Telecom est donc de 25/15 = 1, 66.
Cette valeur est survalorisée et plus chère que ses
concurrentes, sauf si la société est le leader sectoriel (prime de
valorisation possible).Plus le PER est élevé, plus l’action est
chère (car il faut davantage dépenser pour acquérir l’action).
Le PER relatif fournit des indications structurelles sur
l’entreprise. S’il se modifie, c’est qu’un changement profond
intervient dans la société (cession d’activité, évolution du
secteur, variation du taux de croissance des bénéfices, etc.).
Où:
Ci0 = cours de la valeur i à l’année 0
Cmo /BPAmo = rapport cours/bénéfice de l’indice de marché
BPAi0 = bénéfice par action de la valeur i à l’année 0
∆BPAi (∆BPAm ) = taux de croissance du BPA de la valeur i(m)
Di =rendement du marché
t =période de croissance
Avec:
A = [(1 + Rc )/(1 + g )]n
B = [(1 + g )/(g − Rc )] ∗ (1 − A)/10
Donc : PERn = (A × PER0 − 10dB)
On obtient alors la valorisation :
CFinv = −∆IMB
CFfin = ∆K − DIV
Introduction
L’analyse technique versus l’analyse fondamentale
Détermination des niveaux de support et de résistance
Détermination des tendances
Les principaux indicateurs techniques
L’objectif de cette théorie est d’identifier une tendance à long terme dans
les prix des titres du marché. Dow identifie trois tendances majeures sur le
cours d’une valeur mobilière, qui sont le résultat des informations et
connaissances détenues par le marché :
Tendances primaires ou majeures : tendance ou orientation qui, une
fois établie, est gardée pendant longtemps (mois d’un an jusqu’à
plusieurs années).
Tendances secondaires ou intermédiaires: s’étendant sur une période
de trois semaines à quelques mois, elles vont à l’encontre de la
tendance primaire.
Les tendances tertiaires ou mineures: ces tendances sont le résultat
des fluctuations quotidiennes des cours et n’ont qu’une importance
secondaire voire négligeable.
Les lignes de support et de résistance sont formés en reliant les plus hauts
cours entre eux (lignes de résistances) et les plus bas (lignes de supports)
sur une période donnée.
3. Têtes et épaules:
3. Têtes et épaules:
Signal de vente: La cassure d’une moyenne mobile à long terme par une
moyenne mobile à court terme indique un renversement de tendance à
court terme. Le titre devrait poursuivre sur une tendance baissière à court
terme. Il convient donc de se désengager.
l’action utilisée pour l’illustration est CERS. La MACD est donc divisée en
trois parties: La ligne de MACD rapide (en noir), la ligne de signal (en
rouge)
et des histogrammes (en bleu)
Enseignante: Hadiri Soukaina L’évaluation des Actifs Financiers
Les indicateurs de tendance
L’indicateur technique MACD:
Les histogrammes représentent la différence entre la ligne de signal et la
ligne de MACD rapide :
Si les histogrammes sont vers le haut, c’est que la ligne de MACD
rapide est au-dessus de la ligne de signal.
Si les histogrammes sont vers le bas, c’est que la ligne de MACD
rapide est en-dessous de la ligne de signal.
Signal d’achat: Si la ligne de MACD rapide passe au-dessus de la ligne de
signal (histogramme vers le haut), c’est un signal d’achat,
signal de vente: Si la ligne de MACD rapide passe en-dessous de la ligne
de signal (histogramme vers le bas),
L’indicateur RSI:
Le RSI signifie en anglais, Relative Strength Index. C’est l’Indice de Force
Relative. L’indicateur RSI reflète la force relative des mouvements
haussiers, en comparaison aux mouvements baissiers. Le RSI est un
indicateur technique, utilisé par les traders pour jauger la force d’une
tendance et repérer des signes de fin de tendance.
Le RSI est un indicateur borné entre 0 et 100. Il mesure l’évolution des
cours, la régularité avec laquelle une valeur progresse.
Cet indicateur nécessite pour sa construction de faire le rapport entre la
moyenne des clôtures en hausse et la moyenne des clôtures en baisse sur
la même période.
H : valeur moyenne des séances haussières sur une période donnée.
B : valeur moyenne des séances baissières sur une période donnée.
L’indicateur RSI:
Si les cours avaient progressé à la hausse sur les 14 séances, la valeur du
RSI aurait été égale à 100. En revanche, si les cours avaient constamment
baissé, la valeur du RSI aurait été de 0.
De manière générale:
L’indicateur Stochastique :
la stochastique est un indicateur technique mettant en relation les cours
de clôture avec la fourchette habituelle de la valeur. Le dernier cours est
étudié en fonction des plus hauts et des plus bas du titre sur une période
déterminée à l’avance. Cet indicateur, qui est l’un des plus utilisés avec le
RSI, permet également de détecter des zones de survente et de surachat.
Comme pour le RSI , on utilise les périodes 9,14 ou 21 séances
correspondant aux horizons d’investissement court, moyen et long terme.
L’indicateur Stochastique :
La stochastique est constituée de deux oscillateurs. Le premier, appelé
”%K ”, très volatile, sera filtré par un deuxième oscillateur appelé ”%D”.
L’oscillateur %K se définit ainsi:
(C − PBn )
%K (n jours) = ∗ 100
PHn − PBn
Avec pour variables:
C : le cours du jours;
PBn : le cours le plus bas sur la période (n jours);
PHn : le cours le plus haut sur la période (n jours).
La %K se calcule le plus souvent sur des périodes de 10 à 14 jours. Il est
donc nécessaire de rechercher le plus bas cours ainsi que le plus haut de
cette période pour déterminer le %K.
L’indicateur Stochastique
Exemple:
n séances 1 2 3 4 5 6 7
Cours C 95 102 97 93 91 92 97
PBn /PHn 91
n séances 8 9 10 11 12 13 14
Cours C 97 99 100 105 110 107 108
PBn /PHn 110
(108 − 91)
%K (14 jours); ∗ 100 = 89, 47%
(110 − 91)
Plus le dernier cours (C ) est proche du plus haut (PHn ) et plus la
stochastique (%K ) est élevée et proche de 100%. Réciproquement, plus le
dernier cours (C ) est proche du plus bas (PBn ) et plus la stochastique
(%K ) est faible et proche de 0.
L’indicateur Stochastique
Le %K est un oscillateur très réactif et Volatil. il nécissite donc dêtre
filtré par un second indicateur appelé ”Slow” stochastique. Le %D de
définit comme la moyenne mobile à 3 jours du %K . Ainsi, le %K lissé par
le %D constitue l’indicateur rapide. Par défaut, on retient pour le %K les
périodes de 5, 9, 14 et 21 jours.
Le stochastique est donc composé de deux courbes et de deux bornes
(zone de survente 80 et zone de surchat 20).
Interprétation de l’Indicateur:
Signal acheteur: lorsque la ligne %K passe au dessus de la ligne %D dans
zone de survente.
Signal vendeur: lorsque la ligne %K passe en dessous de la ligne %D dans
la zone de surachat.
Le %R de Williams
Le %R de Williams est un indicateur dérivé de la stochastique. Cet
indicateur est couramment utilisé pour l’analyse de valeurs sans tendance
ou avec des tendances faiblement marquées. Le %R permet de mesurer la
vitesse d’évolution des cours. Le %R met en évidence des zones de
surachat et de survente. Ces zones sont déteminées à patir d’une bonne
supérieur et d’une borne inférieur. Les sorties de zone de survente ou de
surachat pourront donner lieux à des prises de positions.
Le %R de Williams se définit comme suit:
(PHn − C )
%R(n jours) = 100 ∗
(PHn − PBn )
n séances 1 2 3 4 5 6 7
Cours C 95 102 97 93 91 92 97
PBn /PHn 91
n séances 8 9 10 11 12 13 14
Cours C 97 99 100 105 110 107 108
PBn /PHn 110
(110 − 108)
%R(14 jours); ∗ 100 = −10, 52%
(110 − 91)
(108 − 91)
%K (14 jours); ∗ 100 = 89, 47%
(110 − 91)
Le %R s’interprète comme la courbe stochastique mais sur une échelle
inversèe de 0 et −100. On considère que la valeur est surachatée si
l’indicateur se situe au dessus de −20. Réciproquement, la veleur est
survendue si l’indicateur est sous le seuill des −80.
Enseignante: Hadiri Soukaina L’évaluation des Actifs Financiers
Les indicateurs de volume
L’accumulation/distribution volume
L’ADV suit la relation entre les prix de clôture et d’ouverture et donne un
poids plus grand aux jours où la tendance est la plus forte. Son avantage
est d’intégrer dans sa formule les volumes et la volatilité observée en
séance.
Cet indicateur n’octroie aux haussiers et baissiers qu’une partie des
volumes de la séance, en fonction de la position du cours de clôture par
rapport au cours moyen de la séance. Si le cours de clôture est supérieur
au cours médian, l’AD est positif. Si la clôture est inférieure au cours
médian, l’AD est négatif.
Formule:
(C − B) − (H − C )
ADj = ∗ V + ADVj−1
2(H − C )
Où:
ADj : AD du jour, ADj−1 :AD de la veille, H : Haut, B: Bas, C : clôture. et
V : volume
L’accumulation/distribution volume
Cet indicateur permet de repérer les phases d’accumulation et de
distribution:
Une tendance haussière de l’indicateur correspond à une phase
d’accumulation où le titre est acheté.
Une tendance baissière de l’indicateur correspond à une phase de
distribution où le titre est vendu.
Cet indicateur est efficace pour suivre et surtout confirmé une
tendance.
Indicateur de Chaikin
Indicateur de Chaikin dérivé des précédents, l’indicateur de Chaikin n’est
autre qu’un ADV formulé sous forme d’un oscillateur. Ici, on soustrait la
moyenne mobile exponentielle à 10 jours de l’ADV de sa moyenne mobile
exponentielle à 3 jours.
Formule:
Définition
Une obligation est un titre de créance qui représente une fraction d’un
emprunt émis par une entreprise, un organisme public ou l’Etat. Une
obligation représente ainsi une reconnaissance de dette de son émetteur.
Le porteur de l’obligation reçoit un intérêt, appelé ”coupon”, et le
montant emprunté doit lui être remboursé à l’échéance. L’emprunt est
divisé en obligations de la même manière que le capital d’une société est
divisé en actions.
Les obligations peuvent être souscrites au moment du lancement de
l’émission lors d’un appel public à l’épargne, pendant une période appelée
”période de souscription”. On parle de ”marché primaire”.
Après leur émission, les obligations peuvent être cotées en bourse.
Lorsque les obligations sont revendues avant leur échéance ou achetées
pendant leur durée de vie, on parle de ”marché secondaire”.
La valeur nominale
La valeur nominale ou faciale est la valeur unitaire de chaque obligation.
C’est sur ce montant que sont calculés les coupons versés par l’émetteur.
En d’autres termes, c’est la part de l’emprunt qu’un investisseur détient
s’il achète une obligation.
Le prix d’émission
Le prix d’émission est génralement exprimé en pourcentage. Il peut
représenter une valeur diffèrente de la valeur nominale. Par exemple, si
une émission est commercialisée à 99% de la valeur nominale, c’est que le
prix d’èmission est inférieur à la valeur nominale, l’émetteur accorde ce
que l’on appelle une ”prime d’émission”. A l’inverse, il peut proposer un
prix de 101%. Lorsque le prix d’émission correspond à 100% de la valeur
nominale, on dit que l’emprunt est émis ”au pair”.
Le prix de remboursement
Montant que l’investisseur perçoit pour chaque obligation conservée
jusqu’à sa maturité. Il peut être prévu que ce remboursement soit
supérieur à la valeur nominale.
Types d’obligations
Classement par nature:
Les obligations subordonnées: Les obligations subordonnées sont des titres
de créance perpétuels à une échéance indéterminée. Toutefois,
l’investisseur reçoit un coupon chaque année. Le paiement des intérêts
peut être subordonné au paiement des dividendes aux actionnaires.
Les obligations indexées: Ce sont des obligations dont le coupon et/ou le
remboursement du capital sont complètement ou partiellement indexés
sur une valeur de référence. L’indexation protège le porteur contre une
dépréciation du coupon ou du capital, en cas d’inflation.
Les obligations convertibles en actions OCA: L’obligation convertible est
une obligation à laquelle est attaché un droit de conversion qui offre à son
porteur le droit et non l’obligation d’échanger l’obligation en actions de
cette société, selon une parité de conversion préfixée, et dans une période
future prédéterminée.
Obligations zéro-coupons
Aucun coupon durant la vie de l’obligation.
La totalité des intérêts acquis est versée en une seule fois, à
l’échéance de l’emprunt obligataire.
Le gain pour l’investisseur dans ce type d’actif financier sera la
croissance du prix du titre. Ainsi, plus le prix d’une obligation à
coupon zéro est bas, plus le rendement offert est élevé.
Le prix d’un ZC est l’actualisation de son unique flux en fin de vie au
taux correspondant.
N
P=
(1 + r %)n
Où P est le prix payé pour acheter l’obligation ZC, N est le nominal.
On appelle également ce taux, dans le cas de zéro-coupons, taux
zéro-coupons.
Clean Price: le cours de l’obligation est mentionné sans tenir compte des
intérêts courus non échus.
Dirty Price: le cours comprend les intérêts courus non échus comprend les
intérêts courus non échus.
C C C +N
P= + + .... +
(1 + r ) (1 + r )2 (1 + r )n
C C C +N
P= d
+ d
+ ... + d
(1 + r ) 365 (1 + r )1+ 365 (1 + r )n+ 365
Exemple 1
Une obligation de valeur nominale de 500e cote 99% (495e).
La cote de l’obligation indique à coté du cours la proportion du coupon
couru en % de la valeur nominale (2%).
Prix de l’obligation=495 + 10 soit 505e.
Exercice:
Un investisseur achète une obligation de nominal 100%,
assortie d’un taux facial de 4% le 25 Avril 2009 d’échéance 5
ans (le 25 Avril 2014). Il revend l’obligation le 15 octobre
2009 où les taux actuariels sur le marché sont de 2.450%.
Calculer le prix au pied du coupon de l’obligation.
Èléments de réponse
1 − (1 + r )−n
P=C + N(1 + r )n
r
La duration
La duration mesure le temps moyen pondéré jusqu’au paiement des
coupons et au remboursement du principal. Elle fournit une approximation
de l’amplitude des variations du prix de l’obligation (en %) pour une
petite variation du taux de rendement en %.
De manière plus prècise, si FM, est le flux monétaire engendré par
l’obligation considérée à la fin de la période t, si r est le taux d’intérêt par
période et si T est le nombre de périodes à courir jusqu’à l’échéance, alors
le coefficient de duration de cette obligation peut être défini de la manière
suivante:
T
X FMt
t
t=1
(1 + r )t
D=− T
X FMt
t=1
(1 + r )t
436, 28
La duration: D = = 3, 9909 ' 4
109, 32
Calculons maintenant, dans diverses hypothèses de taux, la valeur de
l’obligation au temps (t = 4) correspondant à la ”duration”. Cette valeur
est le résultat, d’une part, du réinvestissement des coupons perçus aux
temps (t = 1, t = 2, t = 3) et, d’autres part, de la valeur actualisée du
revenu qui sera perçu au temps (t = 5).
Enseignante: Hadiri Soukaina L’évaluation des Actifs Financiers
Mesure de risque: Duration et Convexité
d’où
∂P D
=− dr
P 1+r
D
est la duration modifiée DM ou encore la sensibilité S de l’obligation
1+r
considérée.
Nous pouvons donc écrire que:
∂P
= −DM dr = −Sdr
P
La convexité:
Considérons une expansion de la fonction P(r ) en une série de Taylor
autour de r0 et limitons-nous aux deux premiers termes de cette
expansion. P(r ) est la fonction qui représente l’évolution du prix de
l’obligation en fonction du taux d’intérêt exigé par le marché.
∂P 1 ∂P 2
P(r ) = P(r0 ) + (r − r0 ) + (r − r0 )2
∂r 2 ∂r 2
∂P 1 ∂2P
P(r ) − P(r0 ) = dP = dr + (∂r )2
∂r 2 ∂r 2
Si on divise les deux membres de la dernière équation par P, on obtient:
dP 1 ∂P 1 ∂2P 1
= dr + (∂r )2 = −S∂r + Px (∂r )2
P P ∂r 2P ∂r 2 2
1 ∂2P
Le coefficient Cv = (1 + r )2 mesure la convexité de l’obligation.
P ∂r 2
Exemple
Considérons une obligation dont la maturité est de 8 ans, dont la valeur
faciale s’élève à 100$ et qui offre un taux de coupon de 10%. Supposons
tout d’abord que le taux d’intérêt exigé par le marché soit de 10%, le
cours de l’obligation concernée atteindra évidemment 100$.
Le coefficient de duration de cette obligation est de 5, 86842 et sa
sensibilité de 5, 33493. Son coefficient de convexité atteint 38, 8429.
Supposons maintenant que le taux du marché passe à 11%. La variation
relative du prix de l’obligation s’obtient par le calcul suivant:
dC 1
= −5, 33493(0, 01) + 38, 8429(0, 01)2
C 2
= −0, 05335 + 0, 001942 = −0, 05141
Ce prix est très proche du cours théorique exact qui s’élève à 94, 854.
Cv = S 2 + D 2 + D
− D)2 At
P
t (t
où S 2 = X t est une fonction de Dispersion
A
t
FMt
et A = .
(1 + r )
L’obligation dont la convexité est la plus basse est la ”zéro coupon”, pour
laquelle s 2 est nulle.
Cv = D 2 + D