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1) La tendance naturaliste
La tendance naturaliste regroupe la psychologie expérimentale, le psychologie du
comportement, et la neuropsychologie. Elle fait appel aux statistiques et a
l’expérimentation.
Elle isole et dissocie les éléments de la vie psychique, les perceptions, les réactions, la
mémoire, le langage...
Cette tendance concerne les travaux en laboratoire (la plupart du temps) et ne porte que
sur des faits vérifiables. Son ambition est de transformer la psychologie en psychonomie,
de la meme façon que l’astrologie a laissé la place à l’astronomie.
Il s’agit d’une métonymie de psychologie scientifique, qui s’exprime en données
quantitatives et en lois vérifiables. Son raisonnement, basé sur l’expérimentation, est
l’outil fondamental de cette psychonomie.
2) La tendance humaniste
La tendance humaniste s’apparente davantage aux sciences de l’homme que la
tendance naturaliste.
Il s’agit de la psychologie des conduites humaines, et des conduites individuelles. Cette
psychologie est d’inspiration médicale et philosophique.
Il n’est pas possible de traduire ce qui arrive à quelqu'un, ce qui lui fait mal, par de
grandes généralités : la seule façon est d’être a son écoute car elle est la seule a pouvoir
fournir des informations. La culture et la religion ont un très grand impact.
La psychologie clinique est une psychodynamie. Tout être humain, voir tout être vivant,
est nécessairement en conflit avec le monde, avec les autres, et avec lui-meme. Tout
conflit se rattache à une situation qui pose problème a l’intéressé (par exemple, je dois
prendre le train mais je suis très fatigué; envie de réussir au bac mais peur d’échouer qui
peut entraver les capacités et donc mettre en échec...).
Celui qui est adapté est celui qui cherche a résoudre ces conflits, cad trouver des
solutions, et est donc capable de changer.
Celui qui est inadapté refuse de résoudre (ou ne peut pas) ses conflits, voir même ses
conflits deviennent pour lui des normes de fonctionnements. Par exemple dans le cas de
la psychopathie, avoir des conduites délinquantes ou autre, pour prendre sa revanche sur
une société qui lui aurait fait du mal.
b) La totalité
La psychologie clinique envisage l’être humain comme une totalité, mais comme une
totalité jamais achevée, car nous sommes toujours en construction, quelque soit notre
âge.
La totalité est tout ce qui concerne la conduite humaine individuelle et ses conditions de
vie, cad l’hérédité, la maturation, l’histoire de vie, les conditions relationnelles et sociales...
La totalité fait référence a la personne totale dans son rapport avec son environnement.
c) La psychogenèse
La psychologie clinique a une conception qui indique que l’individu est irrémédiablement
unique et singulier.
Selon Lagache, de cela découlent les 3 grands buts de la psycho clinique, à savoir :
concéder, guérir et éduquer.
C’est plus complexe que ce dont on a l’habitude, conseiller n’est pas conseiller au sens
propre.
L’outil le plus utile au psy clinicien est sa capacité d’écoute, qui doit se developper car il
s’agit d'une compétence et d'un savoir : elle n'implique pas que la parole mais tous les
sens.
Une petite fille de 9 mois et sa maman (adolescente) consultent dans un centre d’aide
maternel, car celle-ci est trop collée avec sa fille alors qu’il faut laisser un espace à
chacun.
Un jour, la petite fille ne joue pas, au contraire de d’habitude, et le personnel du centre lui
disent qu’elle a l'air en colère.
La psychologue, en arrivant, ressent de la tristesse et « demande » à l’enfant : elle ne
bougeait pas du tout jusqu’à là, mais la attrape le doigt de la psychologue.
La maman arrive et s’effondre en larmes et dit qu’elle est très triste car elle a
« abandonné » sa fille la semaine dernière et l’a laissé pour une fois pour sortir avec son
copain : 10 min après vouloir aller au restaurant, elle est retournée avec sa fille.
Cette jeune fille a été abandonnée à la naissance et a vécu toute sa vie en famille
d’accueil, elle y vit avec son bébé.
Elle a donc projeté son fonctionnement et sa souffrance sur sa fille : on retrouve le
postulat de la psychodynamique.
Au moment ou la maman a raconté cet évènement à la psychologue, la petite fille a
recommencé a joué comme d’habitude : elle voulait soulager sa mère mais il fallait
entendre son discours (de toutes les façons possibles, cad que ça n’est pas juste
écouter).
Un psychanalyste reçoit une famille (parents + fille de 7 ans) car la petite fille a une phobie
de l’ascenseur.
Il voit qlq chose entre les parents mais ceux-ci ne parlent que de la phobie : il leur dit
qu’ils ne sont pas prêts et qu’il les recevra lorsqu’ils le seront.
Quelques mois plus tard, le père revient en larmes. Il explique qu’à proximité de leur
nouveau domicile, il a retrouvé les traces de sa soeur, à quelques pas de l’appartement, et
que celle-ci est devenue SDF.
Le pere vit « là, sans soeur » donc la petite a développé une très grande peur de
« l’ascenseur ».
Être a l’écoute, c’est être a l’écoute des mots qui ne se disent pas.
c) Conseiller
b) Le secteur de la santé
De plus en plus de psychologues travaillent dans le secteur de la santé (hôpital général).
Cela peut être autour des maladies somatiques, qui ont des répercussions
psychologiques sur le malade et sur la famille; mais le contraire est vrai aussi car la santé
psychologique peut avoir un impact sur la santé somatique.
Il faut un accompagnement des patients en souffrance pour ne pas les réduire à leur
corps malade. Souvent, une personne hospitalisée régresse, sa position génère de la
dépendance car seul le médecin sait ce qu’elle a : cette posture les met en difficulté,
surtout pour les pathologies lourdes, et avec toutes les angoisses que cela peut générer.
c) La psychosomatique
Le secteur de la psychosomatique se developpe considérablement, surtout pour toutes
les pathologies allergiques (asthme, maladies de peau, ulcères...) mais aussi les trouble
psychosomatiques du nourrisson (insomnies, coliques, anorexies…).
Le psychologue clinicien participe au diagnostic avec le psychiatre et fait des
psychothérapies si il est formé.
d) La gérontologie
Compte tenu du vieillissement de la population générale, des prises en charges se
développent autour des personnes âgées, notamment en cas de démence ou de maladie
d’Alzheimer par exemple.
g) La justice
Les psychologues cliniciens peuvent travailler en criminologie pour diagnostiquer des
personnalités pathologiques mais en France, ce domaine n’est pas encore très
développé.
Ils peuvent suivre des détenus qui en font la demande, intervenir dans des foyers
d’insertion ou de réinsertion, auprès de délinquants, auprès des juges pour enfants, ou
encore à l'aide sociale a l’enfance (enfants abandonné, maltraités ou abandonnés) par
exemple.
h) Le secteur de l’éducation
Dans ce secteur, ce sont surtout des psychologues scolaires, qui se sont spécialisés :
c’est un métier très spécifique.
Ils peuvent intervenir auprès d’enfants ou d'adolescents handicapés (moteur ou mental)
ou animer des ateliers protégés dans des CAT (centres d’Zction par le Travail).
i) L'éthique
Les psychologues cliniciens peuvent travailler dans la bioéthique, dans des centres de
PMA (Procréation Médicalement Assistée), dans des centre orthogéniques (centres
d’avortement), et à propos de l’euthanasie, où on leur demande leur avis.
2) Les spécificités du psychologue clinicien
Si la psychologie clinique est issue à l’origine de la médecine et de la philosophie, elle
s’est distinguée a un moment donné.
L’activité et le statut du psychologue clinicien sont différentes de celles du médecin mais
aussi du psychiatre, du psychanalyste, et des psychothérapeutes : le diplôme de
psychologue est le seul qui permet d’etre reconnu et de travailler dans la fonction
publique.