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PAUL H. WHEELER
Le conte du Naufragé
(Vers 2000 av. J.-C.)
Par exemple, le point de grammaire « La forme verbale sDm=f sens subjonctif » sera présenté ainsi :
Al.1 : James P. Allen, Middle Egyptian. An Introduction to the Language and Culture of Hieroglyphs,
Cambridge University Press, 2000.
Al.2 : James P. Allen, Middle Egyptian. An Introduction to the Language and Culture of Hieroglyphs,
Second edition, Cambridge University Press, 2010.
Al.3 : James P. Allen, Middle Egyptian. An Introduction to the Language and Culture of Hieroglyphs,
Third edition, Cambridge University Press, 2014.
GM : Pierre Grandet et Bernard Matthieu, Cours d’Egyptien Hiéroglyphique, Deuxième édition, Editions
Khéops, 1997.
Ho : James E. Hoch, Middle Egyptian Grammar, Benben Publications, 1997.
Ob : Claude Obsomer, Grammaire pratique du moyen égyptien, Editions Safran, 2009.
Il n’est pas nécessaire de se procurer ces grammaires. Mais ces références seront utiles pour ceux qui
souhaiteraient mener en parallèle une étude plus approfondie et plus universitaire de l’égyptien hiéroglyphi-
que.
Le choix s’est porté sur l’étude du moyen égyptien. C’est que pour les Egyptiens eux-mêmes il s’agissait
de la langue classique. Aussi, quand le néo-égyptien est devenu la langue courante et celle de
l’administration, c’est toujours en moyen égyptien que sont écrites les inscriptions monumentales et parfois
aussi les œuvres littéraires. C’est donc en moyen égyptien que sont écrits la grande majorité des inscriptions
que l’on peut voir dans les musées ou sur les monuments des sites archéologiques.
Les hiéroglyphes écrivent une langue morte dont la compréhension fut perdue pendant des siècles avant
d’être déchiffrée par Champollion. Cela se traduit par une compréhension incomplète de cette langue au-
jourd’hui. La traduction d’un texte égyptien est aujourd’hui très bonne, cependant il existe des théories et des
écoles différentes sur la compréhension du système grammatical dont certains aspects restent controversés et
sujet de disputes universitaires.
Dans cette méthode l’objectif recherché est de fournir un aperçu qui soit à la fois simple et sérieux, ni un
simple survol, ni une grammaire de référence. Egalement elle ne suit pas une école en particulier mais prend
un peu de chaque.
La lecture suivie du conte du Naufragé : le choix de l’étude s’est porté sur l’immersion dans le texte.
Vous allez lire un conte d’il y a plus de 3000 ans au cours de vingt étapes, et progressivement vous aborderez
la grammaire, le vocabulaire et les hiéroglyphes nécessaires pour cette lecture. Comme toute pédagogie, ce
choix présente des forces et des faiblesses. Le point positif est que c’est attractif : vous allez tout de suite lire
une histoire avec des phrases complètes, riches et authentiques. Le point qui peut être vu négativement est
qu’il n’y a pas en conséquence de progression grammaticale. Aussi, les premières étapes sont forcément
riches en nouveaux points de grammaire.
Les exercices de lecture complémentaires : Après chaque étape de lecture est proposée une série de phra-
ses authentiques à traduire. Cette authenticité permet d’aborder des difficultés et pièges fréquents. Les exer-
cices n’utilisent que des points de grammaire déjà étudiés. Par contre la volonté de ne choisir que des phrases
authentiques fait qu’ils contiennent du vocabulaire et des signes hiéroglyphiques qui n’ont pas été vus précé-
demment.
Ces exercices ont pour objectif d’apporter une pratique de lecture supplémentaire. Il ne s’agit pas
d’exercices de mise en application ou de mémorisation. Il est donc tout à fait normal de ne pas « réussir » les
exercices : chercher le vocabulaire, être bloqué sur un signe ou un mot dont l’écriture est bizarre, et bien
souvent il faudra dévoiler quelques indices dans les corrigés progressifs. Mais toutes ces recherches et tous
ces efforts construisent le chemin qui permettra un jour de lire aisément les hiéroglyphes. Il ne faut pas se
leurrer, ce chemin est long comme dans l’apprentissage de toute langue.
Le Catalogue des signes et le Lexique : En annexe de cet ouvrage vous trouverez un catalogue de
l’ensemble des signes hiéroglyphiques utilisés dans cette méthode. Egalement le Lexique contient
l’intégralité du vocabulaire présent dans la méthode. Il est utile de savoir se servir de ces outils.
Les corrigés sur Hierotext.com : Les corrigés sont proposés sur la plateforme d’E-Learning. Le survol des
hiéroglyphes à la souris vous montrera la séparation des mots et les informations sur les signes hiéroglyphi-
ques (redondant donc avec le catalogue des signes). Plutôt que de voir tout le corrigé, vous pouvez dévoiler
au cas par cas et mot à mot, la traduction (redondant donc avec le lexique), la translittération, le point gram-
matical, ou enfin la traduction globale. Ainsi il est possible de ne dévoiler qu’un point de difficulté et de
continuer sa rechercher avec cet indice.
Le forum sur Hierotext.com : L’étude d’une langue est difficile et peut-être que l’égyptien hiéroglyphique
l’est encore plus qu’une autre, notamment car il est difficile de partager ses efforts avec quelqu’un. Aussi
cette méthode vous permet d’échanger avec d’autres personnes. Avec le forum vous ne resterez pas isolé
dans votre étude : vous pouvez poser vos doutes et questions mais aussi lire des réponses à des questions que
vous ne vous étiez même pas posées !
Il ne vous reste plus qu’à construire votre façon d’apprendre selon les objectifs qui sont les vôtres.
Espérons que vous trouverez plaisir et satisfaction dans cette étude.
—I—
LE DECHIFFREMENT
-1-
Cette méthode d’apprentissage s’appuie sur la lecture d’un conte littéraire du Moyen Empire. L’histoire commence
par le retour au pays d’un navire à l’issue d’une expédition maritime qui fut un échec. Le chef de l’expédition s’inquiète
de sa rencontre avec Pharaon. Alors un de ses suivants le rassure en lui racontant une de ses mésaventures : un naufrage
sur une île mystérieuse. Ce récit est l’occasion d’une réflexion philosophique sur la vie et sur le divin.
Voici ci-dessous la transcription hiéroglyphique de la première page du papyrus qui contient le récit de ce conte. Les
quelques pages qui suivent vont vous faire découvrir la valeur de ces signes et le fonctionnement du système d’écriture
hiéroglyphique. Et ensuite nous nous lancerons dans la lecture de son contenu.
Bonne lecture !
PAGE I
Transcription hiéroglyphique de l’original en hiératique sur le papyrus
11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1
-2-
I. 1 – Les phonogrammes unilitères (liste complète)
Souvent dénommée à tort « alphabet », cette liste est composée en fait de phonogrammes : des signes qui écrivent
des sons, et non des lettres. Ainsi, les unilitères notent les 25 consonnes du moyen égyptien. Mais il n’a jamais servi à
un principe d’écriture alphabétique.
Trans-
Signe Description Prononciation1
littération
Bras a « a », « â » ou « un, in »
Jambe b «b»
Siège p «p»
Bouche r «r»
«h»
Plan d’édifice / enceinte h
(faiblement aspiré)
«h»
Mèche de lampe / cordage H
( fortement expiré)
[x]
Non identifié (placenta ?) x comme la jota espagnole. Ressemble
à un « r » raclé en fond de gorge.
[ç]
Ventre de vache / entrailles X comme l’allemand « ich » . Ressem-
ble à un « ch » français chuintant.
Bassin S « ch »
«k»
colline q
très profond en gorge
Pain t «t»
Main d «d»
Cobra D « dj »
1
Il s’agit d’une prononciation conventionnelle, la sonorité réelle des consonnes égyptiennes étant mal connue.
2
Selon les écoles de grammaires, est considéré soit comme un , «j » soit comme un , « y ». La translittération
est donc variable.
-3-
Longtemps les savants ont vu dans les hiéroglyphes un système idéographique où les signes représentent des idées à
valeurs allégoriques, voire magiques. Il faudra attendre le XVIIe siècle pour voir naître l’hypothèse d’un système pho-
nographique représentant des sons, ainsi que l’hypothèse d’une relation entre la langue des hiéroglyphes et le copte. La
découverte de la pierre de Rosette en 1799 apporta pour la première fois à la communauté scientifique un texte hiéro-
glyphique avec une traduction incontestable puisque dans une langue connue : le grec. Pour autant, ce n’est qu’en 1822
que fut donnée la clé par Jean-François Champollion qui le premier posa les deux principes fondamentaux pour le dé-
chiffrement des hiéroglyphes :
1- Les hiéroglyphes peuvent être à la fois idéogrammes et phonogrammes.
2- Les hiéroglyphes écrivent une langue à l’origine du copte, langue qu’il maîtrisait parfaitement.
Pot nw Corbeille nb
Les bilitères notent les sons composés de deux consonnes. L’égyptien hiéroglyphique compte environ 80 bilitères.
Leur apprentissage est fondamental. Tout comme en arabe, l’écriture ne note pas les voyelles qui sont normalement
restituées par le lecteur. Comme ces voyelles nous restent inconnues, l’usage veut que l’on intercale une voyelle courte,
« é » ou « è », entre les consonnes à l’exception de A, j, y, a et w qui sont déjà prononcées comme des voyelles lon-
gues. Ainsi, « mn » devient mèn mais l’on pourra garder nou plutôt que néou pour « nw » .
Bâton avec tissu nTr Pain posé sur une natte Htp
Les trilitères notent les sons composés de trois consonnes. L’égyptien hiéroglyphique compte une cinquantaine de
ces signes. Toutefois ils ne sont pas tous d’un usage courant, chaque trilitère étant généralement lié à une famille lexi-
cale unique.
-4-
I. 4 – Les idéogrammes
L’idéogramme est une représentation de la réalité, sans contrainte phonétique. Ainsi, le dessin d’un cœur évoque-t-il
l’idée d’un cœur quelle que soit la langue du lecteur. L’écriture hiéroglyphique étant fondamentalement idéographique,
beaucoup de phonogrammes ont également un sens idéographique. L’écriture précise si un signe doit être lu comme un
idéogramme par l’adjonction d’un déterminatif . Ex : , (L. 2) désigne l’idée dessinée, à savoir un cœur, plutôt que
le simple son jb qui est sa translittération. (L. 8) désigne l’idée du soldat.
Tous les phonogrammes n’ont pas une utilisation idéographique (du moins courante).
Certains idéogrammes n’ont pas d’utilisation phonographique.
L’ajout du déterminatif aux idéogrammes n’est pas une règle absolue. Ex : , nTr (L.5) et , nTr (L.56) : dieu.
L’égyptien hiéroglyphique utilise des déterminatifs à la fin de la plupart de ses mots. Ils servent alors de précision
du sens, mais ne se prononcent pas. Ex : , (L.8) pourrait se lire : l’idée de soldat, je parle de l'homme,
je parle de plusieurs. Tout ceci ensemble désigne alors l’idée de troupe, armée : mSa.
Aussi, le hiéroglyphe peut combiner le déterminatif du trait avec un déterminatif précis. Ex : , tA (L.5, 11) :
l’idée de terre, je parle du terrain pour désigner l’idée du pays.
Précisons enfin que la distinction entre déterminatif, idéogramme et phonogramme n’est pas évidente. En effet,
beaucoup de signes possèdent les trois sens de compréhension. Ex : le signe peut désigner l’idéogramme de l’arbre,
le phonogramme xt , ou en encore le déterminatif pour le champ lexical « fait de bois ».
1- Le sens de lecture. Les hiéroglyphes s’écrivent horizontalement ou verticalement, de droite à gauche ou de gau-
che à droite, mais toujours de haut en bas. Il est facile d’identifier si la disposition est horizontale ou verticale par
l’espacement ou la présence de lignes séparatrices. Pour connaître le sens de lecture, les hiéroglyphes sont à considérer
comme un interlocuteur auquel le lecteur fait face. Votre regard doit donc rencontrer celui des êtres vivants. Ainsi
se lira de gauche à droite tandis que doit se lire de droite à gau-
che. Evidemment il existe des exceptions à ces règles, mais elles sont rares.
-5-
2- Les quadrats. Les signes hiéroglyphiques ne se suivent pas à la chaîne comme dans notre écriture. Ainsi une telle
écriture ne se rencontre pas habituellement. Le scribe préfèrera regrouper les signes de
calibres différents pour former des quadrats : des groupes géométriquement esthétiques qui s’inscrivent dans des carrés
imaginaires. Par exemple : . De tels groupes se lisent selon le sens de lecture et de haut en
bas. Ainsi le groupe se lit successivement , et .
Quand un signe ne peut être disposé en quadrat, il peut être centré : ou bien placé en bas de ligne :
.
Il n’existe cependant pas de règle stricte en la matière ce qui offre plusieurs combinaisons de regroupements possi-
bles. Parfois l’ordre correct des signes peut même être bouleversé pour obtenir un groupe visuellement plus harmo-
nieux.
Signalons également qu’en écriture hiératique, l’écriture manuscrite dérivée des hiéroglyphes, la règle des quadrats
est moins présente car d’autres principes liés à l’exécution manuscrite des signes entrent en jeu. Le conte du Naufragé
est écrit en hiératique. Dans ce manuel, nous avons transcrit le texte en hiéroglyphes car cela est plus facile pour une
première approche. Vous trouverez donc dans la transcription hiéroglyphique de ce conte des passages où le principe
des quadrats ne sont pas appliqués.
3- Les mots. Les hiéroglyphes ne notent aucune séparation entre les mots ni entre les phrases. Certains mots ne sont
composés que de phonogrammes comme , D + d = Dd (L. 1) , dire. D’autres plus fréquents associent phonogram-
mes et déterminatifs comme , Sms + w + déterminatif de l’homme = Smsw (L.1), serviteur. Ainsi, les déter-
minatifs peuvent servir d’indices pour distinguer les mots et les rechercher dans un dictionnaire. Toutefois, la connais-
sance du vocabulaire est indispensable pour une lecture efficace et éviter des recherches fastidieuses.
4- Les compléments phonétiques. Les bilitères et trilitères sont souvent précédés et/ou suivi d’un ou plusieurs unili-
tères rappelant les consonnes composant le signe. Ces compléments phonétiques servent d’aide mémoire et de confir-
mation de la lecture du signe principal1. Ils ne se prononcent pas. Ex : , w + DA + A + idée d’abstrait = wDA
(L.1), être sain, en bonne santé. Ce mot ne doit pas être translittéré wDAA ; l’unilitère , A sert ici de complément
phonétique du bilitère , DA .
Un bilitère peut également servir de complément phonétique.
1
L’utilisation du complément phonétique est variable. Pour certains mots il existe une écriture visuelle habituelle qui
permet une lecture globale plus facile. Cependant la règle générale est qu’il n’existe pas d’orthographe. Dans un même
texte, le même mot peut être écrit de différentes façons (usage de signes différents ; présence d’un déterminatif ou non ;
utilisation d’un complément phonétique ou non).
-6-
EXERCICES D’APPLICATION
1. [Lecture] : Lisez et translittérez les mots suivants de la première page du conte. Il est utile d’apprendre ces mots.
Vous pouvez essayer de les retrouver sur la transcription de la page I du papyrus (en p.2).
h. , homme q. , paix
2. [Ecriture] Ecrivez en hiéroglyphes les mots suivants en essayant de former des quadrats1. Quand c’est possible,
utilisez les bilitères et trilitères vus dans la page 1 avec un complément phonétique et finissez le mot par le détermina-
tif le plus approprié2. Ne vous préoccupez pas des « - » et « . » pour cet exercice.
1
Il n’y a pas de règle absolue pour la construction des quadrats ; il existe de nombreuses variations. Soyez donc tolérant
quand vous regarderez la correction (tolérant avec vous et avec la correction elle-même).
2
L’usage d’un complément phonétique est variable et n’est pas systématique. Pour cet exercice, peu importe si vous
vous trompez, l’intérêt étant d’apprendre les signes hiéroglyphiques et le système d’écriture.
-7-
-8-
— II —
LECTURE
-9-
1 1
Etape 1 - Page I
Pour débuter cette étude du moyen égyptien, les premières phrases du conte sont accompagnées de la translittération,
d’un commentaire lexical et grammatical, puis de la traduction. En fin d’étape vous trouverez un bilan grammatical des
différents points abordés.
Etape 1 – Zoom 2
Le verbe : , wDA : rendre vigoureux, fortifier.
• Pour faire simple à ce stade, disons que la
à la forme sDm=f : wDA jb forme verbale sDm=f est (quasi) inva-
La structure de cette forme verbale est [verbe] [sujet]. Elle riable et ne connaît pas de conjugaison
est utilisée ici pour exprimer le souhait. Nous la traduirons écrite.
par un impératif atténué ou une formule au subjonc- • Le pronom suffixe, ajouté au nom auquel
tif : « entends ; puisses-tu entendre ; tu devrais entendre ». il se rapporte, est aussi utilisé comme
Dans cet usage, on qualifiera cette forme verbale de forme pronom possessif. D’où : jb=k : « ton
sDm=f sens subjonctif. cœur » ; jb=f : « son cœur »
son nom sujet : , jb : le cœur. • L’expression wDA jb=k est une formule
de politesse utilisée dans le courrier pour
Le pronom suffixe possessif: =k : tu / ton / toi. annoncer une nouvelle. D’où la traduc-
Le nom au vocatif : , HAt(j)-a : prince. tion moins littérale : « réjouis-toi »,
Le vocatif désigne un nom employé pour interpeler quel- « sois heureux ».
qu’un. Il n’a pas de construction particulière mais se recon- • On ne trouve pas en moyen égyptien
naît à sa position : en début ou en fin de proposition. d’article devant les noms communs :
« le, un... ».
1
Les grammaires anglo-saxonnes notent les parties suffixes uniquement par des points « . » , cela quelle que soit la
nature du suffixe. La forme sDm~jn=f s’écrit alors sDm.jn.f . Cet ouvrage retient la première méthode.
2
La présence de cette forme en début de récit est surprenante vu l’utilisation de cette forme verbale. D’où l’existence
d’une autre lecture qui lit Dd~jn comme Dd jn, « Dd » étant alors un infinitif (cf.1.10) et « jn » introduit l’agent :
« par » (cf.1.6 ).
- 10 -
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• 1.1 - Le nom
Al.1/2/3 [4] ; GM [5] ; Ho. [14, 19] ; Ob. [66+] .
Le nom féminin se termine toujours par un , « .t » comme , HAt.t « cordage de proue ».
Le nom masculin ne dispose pas de terminaison spécifique. Attention, certains se terminent aussi par un , « t ».
Le pluriel se forme par l’ajout d’une terminaison « .w ». Les noms masculins l’ajoutent après leur racine comme
Smsw.w, « des serviteurs ». Les noms féminins l’ajoutent avant leur , « .t » final comme HAt.wt, « des cordages de
proue ». Dans l’écriture, cette terminaison « .w » est parfois, mais rarement, indiquée par un / . Le plus souvent
l’égyptien utilise plutôt le déterminatif des trois traits comme dans , nTr.w, « les dieux » . Une autre solution
consiste à tripler le déterminatif : , nTr.w, « les dieux » ; , mnj.wt, « des pieux d’amarrage ».
Le duel. Le moyen égyptien distingue le pluriel formé de deux éléments qui vont de paire. La terminaison pour le
masculin est « .wj ». Il peut s’écrire , , « .wj ». Pour le féminin, la désinence est un « j » ajouté après la ter-
minaison en « .t ». Il peut s’écrire, ou , « .tj ». Souvent, le duel s’écrit en doublant le déterminatif.
• 1.2 - L’adjectif
Al.1/2/3 [6] ; GM [7.2] ; Ho. [20] ; Ob [109] .
L’adjectif suit le nom qu’il modifie et s’accorde avec lui selon le tableau suivant :
MS : +Ø Smsw jqr, « un excellent serviteur ».
MP : +w Smsw.w jqr.w, « des excellents serviteurs ».
FS : +t HAt.t jqr.t, « une excellente corde d’amarrage ».
FP : +t HAt.wt jqr.t, « des excellentes cordes d’amarrage ».
, nb est un adjectif indéfini qui se traduit par « tous » ou « chaque » : , ntr.w nb.w, « tous les dieux ».
Duel Nous, vous, eux-deux =nj , Tnj/tnj , snj , / , =nj , =Tnj/=tnj , =snj
Indéfini ; : =t(w)
1
Certaines grammaires notent les parties suffixées par des points « . ». La forme jb=k s’écrit alors jb.k.
- 13 -
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Masculin Féminin
2 =t(j) , =t(j)
2 =Tjwnj , =Tjwnj
3 =(wj) , , Ø =(wj)
Bien qu’utilisant un verbe, ce n’est pas une forme verbale3. L’infinitif égyptien décrit une action sans transférer cette
action à un sujet : , « l’action d’embrasser = l’embrassade ». La construction Hr + inf. désigne une action
considérée comme étant en cours. Littéralement : « un homme est sur l’action d’embrasser ». Cela correspond assez
bien aux formes anglaises [verbe] + ing : « He is listening ». Nous traduirons cette forme simplement par un présent.
Æ Les verbes faibles : leur racine se termine par une semi-consonne « w », ou « j » restituée. Mais cette finale n’est en
fait presque jamais écrite en hiéroglyphes car elle disparaît dans les formes verbales. A l’infinitif, ils prennent un « t ».
racine : , prj : « sortir » ; , pr=f : « il sort » ; infinitif : , prt : « l’action de sortir »
Æ Les verbes géminés : leur racine est marquée par la réduplication de leur consonne finale. Cette réduplication apporte
une valeur de durabilité et/ou de répétition à l’action du verbe. Dans certains cas de conjugaison ou de contexte, ces
verbes utilisent une forme simple sans réduplication ; ils perdent alors cette valeur de durabilité/répétition.
racine : , mAA : « voir » ; forme avec réduplication : , mAA=f
forme simple : , mA=f ; infinitif : , mAA : « l’action de voir ».
1
En ancien égyptien, il s’agissait d’un .nw que l’on retrouve parfois en moyen égyptien écrit .
2
La particule jw sera abordée plus tard (cf.4.2).
3
Il s’agit en fait d’une construction adverbiale vue à l’étape 2 (cf.2.3) où l’infinitif est considéré comme un nom.
- 16 -
1E 1E
EXERCICES DE LECTURE COMPLEMENTAIRES
ETAPE 1
1 -
2 -
3 -
4 -
5 -
6 -
7 -
8 -
9 -
10 -
11 -
12 -
- 17 -
1E 1E
VOCABULAIRE DES EXERCICES
ETAPE 1
Complétez ce tableau avec la translittération et la traduction pour chaque mot. Il est possible de rechercher les signes
inconnus dans le catalogue des signes, puis de chercher le vocabulaire dans le lexique. Bien que ce soit une démarche à
laquelle il faut s’habituer, à ce stade cela sera très fastidieux. Rappelez-vous que vous trouverez le corrigé étape par
étape sur le site Hierotext.com. Il est intéressant de travailler avec ces différents moyens de façon complémentaire.
1- 1-
1- 1-
2- 2-
2- 2-
3- 3-
3- 4-
4- 4-
5- 6-
6- 6-
6- 7-
7- 7-
7- 8-
9- 9-
9- 9-
11-
- 18 -
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PAGE III
36 35 34 33 32 31 30 29 28 27 26 25 24
- 41 -
5 5
Etape 5 - Page III
24
1
25
2
26 27
3
28
5
30
6
Bilitères Déterminatifs
crocodile canal
fouet bateau
herminette girafe
dent Idéogrammes
entrave
doigts de pieds
trait
- 42 -
5 5
Vocabulaire de l’étape 5
descendre
coudée
longueur
Grammaire suivie
5 — sont des formes subjonctives dans une proposition conditionnelle
(cf.5.2). Note : les deux verbes forment ensemble la protase.
6 — Suit l’apodose (cf.5.2) sous la forme d’une phrase adjective (cf.5.3) comprenant un comparatif (cf.5.4).
- 43 -
5 5
Activité 3 : Vous pouvez maintenant translittérer et traduire les trois phrases. Vous pourrez vous corriger en consultant
la partie correction du site.
1-
Trans
Trad.
2-
Trans
Trad.
Trad.
Trad.
5-
Trans
Trad.
6-
Trans
Trad.
- 44 -
5 5
Eléments de grammaire :
Explications complémentaires
La traduction « j’ai accosté » de ce pseudoparticipe est pour nous la même que « j’ai entendu » de la forme
sDm~n=f. En effet, pour exprimer le passé, le moyen égyptien utilise deux constructions :
- Le pseudoparticipe est utilisé avec les verbes intransitifs (leur sens n’admet pas de COD/COI ; Ex : dormir).
- La forme sDm~n=f est utilisée avec les transitifs (leur sens admet un COD/COI ; Ex : manger, parler).
Le pseudoparticipe comme expression du passé se rapproche du français « je suis sorti de la maison », « je suis allé
en Egypte » , « je suis accosté à Perdjedqen » : la construction grammaticale décrit une transformation de l’état du sujet.
Il faut garder en mémoire : pseudoparticipe = l’état atteint par le sujet
forme sDm~n=f = l’action accomplie par le sujet
Pseudop. + verbe transitif (état) : , HAt.t rd=t(j) « une haussière est fixée »
« est fixée » = être dans l’état actuel d’avoir été fixée
L’action d’avoir fixé la haussière est accomplie. Le pseudoparticipe désigne l’état dans lequel se retrouve la haus-
sière : étant fixée.
1
Construction 1. jw bAk pr(=w)
- 45 -
5 5
• 5.2 – La forme sDm=f subjonctive dans une proposition conditionnelle
Al.1/2 [19.7] ; Al.3 [18.12] ; GM [37.6] ; Ho. [139] ; Ob. [abs.] .
Dans son sens subjonctif, la forme sDm=f peut exprimer le conditionnel. Une telle expression consiste en deux
propositions :
- la proposition conditionnelle (la protase). « S’il ne pleut pas … », « Quand il ne pleut pas… ».
- la proposition principale (l’apodose) qui est vraie si la condition est remplie. « … il fera beau », « … il fait beau ».
La forme sDm=f sens subjonctif peut se rencontrer seule dans les deux propositions. Ce n’est toutefois pas la cons-
truction la plus courante (cf.10.5).
Il s’agit de la troisième catégorie de phrases non verbales, après celle à prédicat adverbial (cf.2.3) et celle à prédicat
nominal (cf.3.3) et (cf.4.5). Le prédicat de cette phrase est cette fois un adjectif (wAD , « heureux »).
La phrase à prédicat adjectival est à bien distinguer de la construction de l’adjectif : [nom] [adjectif] (cf.1.2).
Comparez : Smsw jqr , « un fidèle serviteur » et jqr Smsw , « le serviteur est fidèle. »
Notes.
1- On peut renforcer le prédicat et rendre la phrase exclamative en mettant l’adjectif au duel : ,
wAD.wj tA-nTr , « Combien le pays du dieu est heureux ! » (litt. deux fois heureux est le pays du dieu).
2- Quand le sujet est pronominal, c’est le pronom dépendant (cf.2.7) qui est utilisé.
• 5.4 – Le comparatif
Al.1/2/3 [6.8] ; GM [32.2a , 32.1 rem.1] ; Ho. [49] ; Ob [136] .
M.E – [adjectif prédicat] [A] [B] , [wr] [mnw=k] r [n(j)-sw.t nb xpr]
FR – [A] est plus [adjectif] que [B] « [importants] sont [tes monuments] par rapport à [tout roi qui est advenu] »
« Tes monuments sont plus importants que (ceux de) tout roi qui est advenu. »
Considérons en français l’exemple type : A est plus fort que B. Le moyen égyptien construit alors son comparatif
sur le modèle suivant : fort est A par rapport à B en utilisant une phrase adjectivale et la préposition , r qui porte
le sens de « par rapport à ».
1
Construction 2. jw Ø nfr(=w) bAk
- 46 -
5E 5E
EXERCICES DE LECTURE COMPLEMENTAIRES
ETAPE 5
1 -
2 -
3 -
4 -
5 -
- 47 -
5E 5E
VOCABULAIRE DES EXERCICES
ETAPE 5
1- 1-
1- 1-
2- 2-
2- 3-
3- 3-
3- 4-
4- 4-
4- 4-
5- 5-
- 48 -
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93 92 91 90 89 88 87 86 85 84 83 82 81 80
- 87 -
11 11
Etape 11 - Page VI-VII
74 75
1
76
2
77 78
3
79
4
80
4b
81 82
5
83 84
6
85 86
7
87
8
88
8b
Bilitères Déterminatifs
Vocabulaire
- 88 -
11 11
Grammaire suivie
1 et 2 - éléments grisés : version corrigée de ce qui semble être des erreurs du scribe : (pronom suffixe =f au lieu du
{=k} réellement écrit sur le papyrus).
1 - La seconde proposition est problématique. Nous proposerons de lire à la place de
en y voyant une rare négation de la forme Hr + infinitif [cf.11.1]
7 – Pour , (cf.7.2) si besoin.
1-
Trans
Trad.
2-
Trans
Trad.
3-
Trans
Trad.
4-
Trans
Trad.
4b-
Trans
Trad.
5-
Trans
Trad.
- 89 -
11 11
6-
Trans
Trad.
7-
Trans
Trad.
8-
Trans
Trad.
8b-
Trans
Trad.
Eléments de grammaire :
Nous rencontrons ici sa négation avec la négation d’existence (cf.9.1). Mais cette négation est rare et inhabi-
tuelle :
On remarquera la différence de sens. La première construction nierait l’existence d’un sujet faisant telle action. La
seconde construction nie que le sujet fasse — ou soit capable de faire — l’action évoquée.
- 90 -
11E 11E
EXERCICES DE LECTURE COMPLEMENTAIRES
ETAPE 11
1 -
2 -
3 -
4 -
5 -
- 91 -
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A partir de la dixième page, le scribe passe soudainement, et sans raison apparente, d’une écriture en colonne à une
écriture en ligne.
124
125
126
127
128
129
130
131
132
La fin de la ligne 132 ( ) sera laissée de côté pour l’étape suivante.
Bilitères Déterminatifs
mr U23
det D19
ms F31
sA G39 det
SA M8 det F46
XA K4 det F5
Trilitères
det ? Aa2
rwD T12
Vocabulaire
- 105 -
14 14
Grammaire suivie
126 : est une expression du passé dans une phrase adverbiale (cf. 14.1)
130 : est ici utilisé de façon adverbiale : « avec », comme on pourrait dire « dedans ».
130-1 : et sont des particularités de la forme sDm~n=f avec omission du sujet (cf. 14.2)
Trad.
2-
Trans
Trad.
3-
Trans
Trad.
- 106 -
14 14
4-
Trans
Trad.
5-
Trans
Trad.
6-
Trans
Trad.
7-
Trans
Trad.
8-
Trans
Trad.
Trans
Trad.
- 107 -
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Pour la fin de l’histoire, le scribe revient à une écriture en colonne. Cette dernière page est dégradée. Les hachures
représentent les parties disparues ou illisibles qui ont été restituées.
189 188 187 186 185 184 183 182 181 180 179 178 177
Bilitères
Déterminatifs
Vocabulaire
N*
N*
- 141 -
20 20
Grammaire suivie
186 – : le nom est ici utilisé de façon adverbiale ; comme , jm : « là, ici ».
186 – : est une phrase nominale A pw (cf.9.6). La forme sDm=f est donc une forme nominale
(cf.4.4) utilisée comme A.
1-
Trans
Trad.
Trans
Trad.
3-
Trans
Trad.
4-
Trans
Trad.
5-
Trans
Trad.
- 142 -
20 20
6-
Trans
Trans
Trans
Trad.
Rappel : un verbe transitif admet un COD/COI (Ex : manger une pomme, parler à qqun); un intransitif n’admet pas
de COD/COI (Ex : dormir).
Nous avons vu précédemment la règle suivante :
- Le passé des verbes transitifs s’exprime avec la forme sDm~n=f (cf.1.5, 5.1)
- Le passé des verbes intransitifs s’exprime avec le pseudoparticipe. (cf. 5.1)
Cependant, le moyen égyptien utilise aussi le pseudoparticipe avec les verbes transitifs pour exprimer le passé.
Mais le sens est alors passif. C’est assez logique si on se souvient que le pseudoparticipe décrit principalement un état
et non pas une action. Ainsi le pseudoparticipe ne peut pas décrire que « j’ai mangé une pomme ». Par contre il peut
décrire que « je suis dans l’état d’avoir été mangé = j’ai été mangé ».
- 143 -
• 20.2 – L’interrogation jn-m(j) + infinitif
..
Nous avons également déjà rencontré le groupe « jn + pronom interrogatif mj » : qui ? quoi ? (cf.10.4).
Ici la construction grammaticale est particulière avec jn-m(j) suivie de l’infinitif. On peut l’interpréter comme une
construction nominale A – B (cf.3.3) interrogative : « est quoi, donner de l’eau ? ».
Il existe d’autres analyses de ce passage. En particulier à cause du fait que l’écriture pour jn-m(j) n’est
pas habituelle dans ce papyrus qui utilise plutôt l’écriture , (j)n-m(j) (l.69-70 et 83-86).
Une autre interprétation permet alors de voir comme une écriture de la particule , n : ‘de, pour’. ( pour la
même raison que l’on trouve l’écriture de la préposition , m : ‘dans’). A ce moment là, il s’agirait d’une
construction adverbiale (cf.2.3) avec sujet Ø dont l’infinitif serait l’explicitation :
(jw) [[sujet Ø]] [prédicat adverbial] {explicitation} Ø [jn m(j)] {rdjt mw}
« [[c]]’est [pour quoi], {donner de l’eau} ? »
Le sens global reste le même pour les deux analyses grammaticales : « cela sert à quoi de donner de l’eau ? ».
• 20.2 – La filiation
Al. 1/2/3 [4.15] ; GM [13.5 ] ; Ho. [41.1] ; Ob. [881] .
Il existe plusieurs façons d’exprimer la filiation et les méthodes utilisées ont varié selon les époques. Ici c’est la
méthode du Moyen Empire qui est utilisée.
Ce qui est écrit « A sA B » doit se lire « sA A , B » : « le fils de A, B ». A est en fait placé en antéposition honorifi-
que dans l’écriture.
- 144 -
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- 148 -
CATALOGUE DES SIGNES
Classement par catégories
Ce catalogue contient l’intégralité des signes hiéroglyphiques qui apparaissent dans le cadre de cette méthode. Il
suit le système de classification conventionnel établi par Sir Alan H. Gardiner en 1927. Les hiéroglyphes sont ainsi
regroupés à l’intérieur de 26 catégories descriptives :
La recherche d’un signe particulier pouvant être rapidement fastidieuse, un index des signes regroupés par formes
est proposé juste après.
- 149 -
Homme frappant avec bâton d’une main
A25 Det : frapper.
A. Hommes intro
intro H. debout les deux bras au ciel
A28 Det : hauteur, joie, deuil
Homme assis
A1 Phon : s, =j Id : s , homme intro
Det : moi, être humain, nom d’homme. Homme avec la tête en bas
étape 14
A29 Det : être la tête en bas
- Homme et femme + marque du pluriel intro
Det : collectivité humaine Homme debout les deux mains devant lui
intro
A30 Det : rendre un culte, respecter, solliciter.
Homme assis une main à la bouche intro
A2 Homme érigeant un mur O36
Det : c manger, boire. d parler, penser. e
A35 Phon : qd Det : construire
ressentir : amour, haine…
Ex.2
Homme à genoux Dieu assis
A3 Id : Hmsj , être assis A40 Phon : =j Det : Dieu, roi, divin, royal
Det : être assis, siéger Ex.5
intro intro Roi assis avec flagellum
A42 Correspond à A1 dans le cas d’un roi.
intro
Homme à genoux tenant un bâton
A3c Det : être assis, siéger Ex.5
Ex.2 Roi portant la couronne blanche
A43
Homme assis les deux mains devant Id : n(j)-sw.t , roi Det : roi, Osiris
A4 Det : prier, implorer, marque de respect Ex.5
Roi avec flagellum et couronne blanche
A44
Det : fatigue, lassitude
Homme assis bras écartés vers le sol Id : n(j)-sw.t , roi Det : roi, Osiris
A7 étape 7 / Ex Etape 1
H. assis portant un vase sur la tête
A9 Id : pour Atp , charger, porter ; Aussi, variante de A51
étape 7 / Ex Etape 1
fAj , soulever ; kA.t , travail
Homme assis avec flagellum
Det : charger, porter, travailler A51
eta Id : Sps / Spss , noble
Det : dignitaire, décédé, noble
Homme assis tenant deux scèptres
A11 Id : xnms, ami
étape
Momie debout
Det : amitié A53
intro Det : momie, forme, image
étape 7
Homme à genoux avec arc et flèche
A12 Id : avec marque du pluriel mSa , armée, Momie allongée sur un lit
A55 Id : sDr, (s’)allonger
troupe.
Det : soldat. Det : allonger, mort, dormir
Ex.2
Det : jouer ?
Deux hommes à genoux face à face
Id : mwt , mort
Homme à terre avec filet de sang A
A14 470b
Id : xr , tomber
Homme allongé tombant, bras tendu
A15
Det : tomber, détruire
etape 10
B. Femmes
Enfant portant un doigt à la bouche
A17 Det : enfant, jeunesse Ex. Etape 1
etape 12 – Ex.3
Femme assise
Homme debout s’appuyant sur un bâton B1 Phon : =j (rare)
A19 Det : vieux, éminent
etape 20
Det : femme, nom féminin
Gr 16
Homme debout tenant canne et mouchoir
A21 Femme enceinte
Id : sr, notable B2a Det : grossesse, concevoir
Det : dignitaire Gramm.6
aussi utilisé en variante de A11
Femme accouchant
intro B3 Id : msj , donner naissance
H. debout les deux mains tenant un bâton Det : naissance, accouchement
A24 Id : nxt, victoire, force Ex .16
Combinaison B1 et F31
Det : force, effort, travail.
Variante de B3 avec mêmes emplois
intro
- 150 -
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X2 Miche de pain Deux planches croisées
Phon : t Id : t , pain Z11 variante de M42
Det : pain, nourriture Phon : jm, wn, wnm
Ex.5
X4 Petit pain allongé
Phon : sn
Det : pain, nourriture, offrande
intro
X5 Petit pain allongé Aa. Signes non classés
variante du précédent X4
intro
Aa1 Inconnu. Placenta ? Morceau de pain ?
Phon : x
étape 14
Y. Ecriture, jeux, musique Aa2 Pustule
Phon : Xp(A), wxd, Hs et aussi
intro
Y1 Rouleau de papyrus Det : c maladie, différents états du corps d
Id : mDA.t , livre ; dmD, total (d’un calcul) odeur, embaumer
Det : écriture, concept abstrait aussi substitution pour d’autres signes
Etape 19
Matériel du scribe étape 10
Y3 Phon : sS Aa11 Inconnu – règle de maçon ?
Phon : sS, écrire ; et tout les mots associés Phon : mAa
dont sS, scribe
intro
Det : écriture Aa13 Inconnu – côte d’animal ?
Phon : m, jm, gs
intro
Y5 Plateau de jeu de sénet avec pions
Phon : mn
…………
Aa16 Inconnu – côte d’animal ?
Phon : gs
Id : gs, côté, moitié
Z. Signes géométriques
étape 9
Aa17 Inconnu - Couvercle de boîte ? Dos ?
intro
Phon : sA
Z1 Un trait
Id : wa , nombre 1 étape 9
Det : précise qu’un signe doit être lu comme Inconnu - Couvercle de boîte ? Dos ?
un idéogramme.
Aa18 Variante plus tardive de Aa17
intro
Z2 Trois traits étape 7
Det : pluriel Inconnu
Aa19 Phon : Hr
intro Det : peur, sécurité
Trois traits, variante de Z2
Z3 Det : pluriel Ex.5
Inconnu – Contrepoids de collier ?
intro
Aa20
Z4 Deux traits obliques Phon : apr
Phon : j , uniquement en fin de mot
Det : duel Ex. Etape 1
………….
Inconnu – Outil de charpentier ?
Z4a Deux traits verticaux
Phon : wDa
variante du précédent Z4 Aa21
Det : trancher, juger
Z4b Deux traits horizontaux
variante de Z4
Inconnu – presse ? corde et poteaux ?
étape 7
Substitut hiératique de A14
Aa23
Z6 Phon : mDd
Phon : mwt Det : presser
Det : ennemi, mort
Variante de Aa23
……
Z7 Spirale
Abréviation hiératique de G43 Ex.2
à différencier de V1
Inconnu
Phon : w Aa27
Phon : nD
étape 9 / Ex. Etape 1
Z9 Deux bâtons croisés
Det : croiser, rencontrer, nombre, casser étape 5
Inconnu – Outil de maçon ?
……
Z10 Deux bâtons croisés Aa28 Phon : qd
variante de l’Ancien Empire de Z9
- 159 -
INDEX DES SIGNES
par formes
Dans cet index, les signes sont regroupés selon leurs formes et aspects visuels. Pour chacun est donné le code Gar-
diner correspondant. Il faudra ensuite consulter le catalogue des signes par catégories pour obtenir la description com-
plète du signe.
Pour éviter une surcharge d’information, ont été omis de cet index les hiéroglyphes dont la catégorie
d’appartenance est visuellement évidente : oiseaux, hommes, femmes et mammifères en particulier.
- 161 -
1 – Signes horizontaux et obliques : qui occuperaient un demi-quadrat horizontal
X4 X5 Y1 N16 N18 Aa23 Aa11 N37 N1 N36
S32 O31 Y5 Q5 N31 Q6 N25 Q2 N35 D13
O29 T11 T21 V2 U21 U31 S24 V26 F18 F32
M3 D52 D53 D3 F37 F46 Aa13 V13 R4 V12
V16 V22 F30 F44 F42 D21 N11 N12 V30 V31
G48 G49 M8 O42 S12 A55 U16 U10 O1 U2
U7 T30 F33 Z6 Z2 M33 O35 G48 U9 U15
N5 N8 N33 Aa1 O49 O50 W24 D1 D2 F34
W22 W23 X2 F51 H8 Aa2 Q3 Aa18 M36 W11
O4 T28 I6 N27 U10 N41 N42 M35 U30 W10
X1 N28 N29 F44 Aa17 Aa16 O38 N23 V20 V1
Z1 Z4 Z4a Z7 Z9 Z10 M42 V7 D19 D20
D28 D54 F21 F22 Q2 N21 U9 N34 O39 O50
- 162 -
3 – Signes pleins : qui occuperaient un quadrat entier
D33 D34 D61 D20 F13 F20 F33 F40 G54 M14
M43 N35a N40 O35 I6 P7 S3 S28 T5 T12
T89a U1 U6 U13 U19 V4 V15 W17 Y3 Aa19
S2 S1 N2 Z11 U3 O23 O23p T32 U35 D60
M4 M6 M22 M23 M24 T18 S38 U33 U32 T14
R8 R50 S41 T19 H6 M17 M18 V28 T3 U23
U24 V24 U36 M30 M29 M13 Aa27 U39 U39i R15
R20 V29 W14 W25 S34 R11 M32 Aa28 M40 Aa20
M12 P8 S43 Aa21 F35 F36 T22 T34 U28 W19
Q7 F31 F27 O36 P11 Q1 S33 D32 D50 D56
D58 F25 S29 P6 T89a Aa23 F37a N33a Z3 M1
O20 O21 S36 R14 O6
- 163 -
LEXIQUE
B0 —— - j ——
A
A0 —— - A ——
l’horizon
jwr : concevoir (un enfant) ,
, As.t : Isis tomber enceinte
- 166 -
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, drp : nourrir
Y0 —— - D ——
, Da : tempête
, Dw : montagne
- 180 -
TABLEAUX ET INDEX
GRAMMATICAUX
Nous avons proposé dans cette annexe les principaux tableaux grammaticaux qui peuvent être utiles pour se réfé-
rencer rapidement.
Egalement, deux index grammaticaux ont été insérés. Le premier liste les points de grammaire dans l’ordre où ils
sont abordés dans la méthode. Le second les classe selon une logique de progression grammaticale.
- 181 -
INDEX GRAMMATICAL
classé selon la progression de la méthode
- 177 -
INDEX GRAMMATICAL
classé par catégories grammaticales
- 178 -
Les propositions complexes et les propositions Le participe
interrogatives 4.6 - Le participe
3.7 - La proposition séquentielle circonstancielle – 6.4 - La construction participiale
forme sDm=f sens imperfectif 10.4 - La construction participiale interrogative
7.6 - La proposition séquentielle - forme sDm~n=f 10.3 - Phrase adjectivale – Le participe passif
6.2 - La proposition séquentielle – constructions perfectif comme prédicat
non verbale 15.2 - La construction d’une proposition relative
9.1 - La négation d’existence dans une séquentielle passive – Le participe passif avec participant
6.3 - Les propositions subordonnées indirect
circonstancielles (avec préposition)
La forme relative
8.1 - La forme verbale relative
10.5 - Phrase conditionnelle introduite par jr 8.2 - Les formes verbales utilisées dans la forme
15.1 - Forme sDm~n=f dans une conditionnelle relative
(rare 8.3 - Formes relatives et participes utilisés comme
des noms
16.1 - La proposition séquentielle relative
7.4 - La phrase argumentative (formes sDm=f et
sDm~n=f ) Particules et auxiliaires
9.7 - Mise en valeur de la proposition 4.2 - L’auxiliaire d’énonciation jw - proposition
circonstancielle en position initiale principale
L’auxiliaire narratif
4.4 - La proposition complétive – une proposition
7.1 -
objet du verbe
18.1 - Construction xpr~n + indication de moment
2.6- Les particules mk et rf
16.2 - Proposition interrogative avec jn
16.3 - La particule enclitique js
20.1 - L’interrogation jn-m(j) + infinitif
- 179 -