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ELEMENT CONSTITUTIF

METHODES D’EVALUATION
PARTICULIERES
EXAMEN SN : SUJET

EVALUATION DU
PROGRAMME DE FORMATION ET D’APPUI AU
DEVELOPPEMENT LOCAL(PROFADEL)
PHASE 2

ELABORE PAR GPE 3


MAHAMAT NOUR MANA 20C40249
MAPITA EPOH Magloire 20C40250
MBO OVAMBE Evéline Michelle 20C40252
MEKINDA NSOGA Fernande 20C40253
MEKONTSO KAMAZONG Jephté 20C40254
MELIKENE RIBOUEM Cynthia 20C40255
NDOCKI Boris
TCHESSEU WANDJI Reine Vanessa 20C40273

ENSEIGNANT
M. MBENG ASSAMBA Casimir

Objet du document

Bienvenue D’EVALUATION
RAPPORT

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Table des matières

1. CONTEXTE DE L’EVALUATION...............................................................................................3

2. ENJEUX DE L’EVALUATION....................................................................................................5

3. OBJECTIFS DE L’EVALUATION..............................................................................................5

4. PARTIES-PRENANTES DE L’EVALUATION..........................................................................6

5. METHODOLOGIE ET ORGANISATION DE L’EVALUATION..............................................6

5.1. Processus d’Evaluation.......................................................................................................6

5.2. Equipe des évaluateurs.......................................................................................................6

5.3. Déroulement de l’évaluation...............................................................................................7

6. CONTRAINTES ET LIMITES.....................................................................................................7

6.1. Contraintes............................................................................................................................7

6.2. Limites...................................................................................................................................7

7. RECOMMANDATIONS.............................................................................................................20

8. ANNEXES...................................................................................................................................21

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1. CONTEXTE DE L’EVALUATION
Le programme de formation en gestion analyse et évaluation des projets à l’ESSEC de Douala prévoit
des évaluations. Dans le cadre de l’examen de la session normale en Méthodes d’évaluation
Particulières, il nous est demandé de procéder à l’évaluation du PROFADEL PHASE II. Au Cameroun,
la décentralisation est en cours depuis 1996 avec la Loi n° 96/06 du 18 janvier 1996 portant
modification de la Constitution du 2 juin 1972 qui dispose dans son préambule que la République du
Cameroun est un « Etat unitaire et décentralisé ». Cette disposition a été complétée par les Lois
2004/017 d’orientation de la décentralisation, 2004/018 fixant les règles applicables aux Communes et
2004/019 fixant les règles applicables aux Régions du 22 juillet 2004 qui ont fixé le cadre du transfert de
toute une série de compétences, de pouvoirs politiques, de ressources financières, humaines et
administratives aux Collectivités territoriales décentralisées (CTD).
 Cependant, certains facteurs limitant le transfert effectif de compétences au niveau des
communes au Cameroun ont été identifiés. Au nombre de ceux-ci figurent :
 une faible capacité à diriger les affaires publiques au niveau local,
 des dispositifs institutionnels déficients,
 des ressources financières limitées,
 des capacités administratives faibles,
 des procédures de planification inappropriées,
 une gestion approximative des finances publiques.
C’est dans ce contexte que l’IPD-AC en partenariat avec l’ONG suisse « Innovation et réseaux pour le
développement-IRED » a initié le Programme de formation et d’appui au développement local
(PROFADEL)avec l’appui financier de la Fédération Genevoise de Coopération (FGC).La phase 1 du
PROFADEL qui a débuté en juillet 2012 et s’est achevée en décembre 2014 avait pour ambition
d’accompagner les efforts du Gouvernement du Cameroun dans la mise en œuvre progressive du
processus de décentralisation. Cette première phase a été mise en œuvre dans cinq communes cibles  :
Meyomessala, Doumé, Baham, Pouma et Douala III. Le choix s’est porté sur ces cinq communes, en
raison des travaux antérieurs menés avec elles, de leur dynamisme et du besoin de développer un
partenariat durable avec elles.
L’évaluation de cette phase réalisée à Baham en 2014 a fait de nombreuses recommandations parmi
lesquelles:
 Elargissement de la fourchette des personnels à former notamment pour ce qui concerne les
personnels d’exécution dans les Communes ;
 Etablissement des relations directes avec les associations à la base sans l’intermédiation de la
Commune ;

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 Amélioration de la communication dans le projet entre IPD-AC et les autres acteurs à travers la
mise en place d’une plateforme ;
 Que le PROFADEL étende ses séminaires sur la dynamique de l’économie locale dans toutes
les Communes du Cameroun et en Afrique Centrale ; 
 Accroissement des appuis aux initiatives locales
 Diversification des partenaires financiers au programme
 Intégration des personnels des services de développement local dans les séminaires-ateliers
du PROFADEL
 Amélioration de la coordination du projet (plus de transparence dans la gestion, notamment
financière, équipe d’animation plus dynamique, comptabilité plus détaillée).
La prise en compte de certaines de ces recommandations a permis d’élaborer la structure de la
deuxième phase qui a choisi de travailler sur trois régions augmentant de 102 le nombre de nouvelles
communes nouvelles et non portant le nombre de celles-ci à 107. Aussi, le PROFADEL a fait de l’appui
aux organisations locales sa mission principale.
Cette 2ème phase a donc été bâtie autour de trois axes :
 Axes 1 : renforcement des capacités des organisations agricoles et artisanales;
 Cette phase vise à fournir aux organisations de producteurs et de distributeurs dans les trois
régions considérées, un appui techniques et financier. Il s’agit notamment de :
 La mise à disposition des informations aux organisations rurales ;
 La mise à disposition aux organisations de production et de distribution des capitaux pour leur
investissement et leur fonctionnement ;
 Accroissement des compétences techniques et managériales des organisations de production
et de distribution ;
 Mise à disposition des intrants aux organisations de producteurs ;
 Mise à disposition de conseils appropriés aux organisations de producteurs.

 Axes 2 : développement du cadre institutionnelle et de la coopération :


Cet axe vise l’organisation des producteurs et distributeurs dans les régions retenues ainsi que leur
coopération avec les acteurs de développement d’autres régions et d’autres pays.
Il s’agit de:
 Appui au regroupement des producteurs et distributeurs ;
 Appui à la mise en réseau des producteurs de différentes filières ;
 Appui à l’organisation des ventes groupées.

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 Axe 3 : renforcement des capacités des acteurs de la décentralisation/ ONG
Cette phase constitue la continuation de la première phase. Il s’agit de consolider les acquis et
d’accroître le nombre de communes partenaires. Et comme lors de la première phase, elle regroupe
trois groupes d’activités :
 formation des élus et du personnel communal
 actualisation des plans des communes
 élaboration des projets des communes
Cette seconde phase du projet qui devait s’achever en novembre 2017 a été prolongée jusqu’à fin avril
2018.

2. ENJEUX DE L’EVALUATION

La seconde phase du PROFADEL est arrivée à terme et une évaluation finale s’avère nécessaire pour
apprécier le degré d’atteinte des objectifs. Cette évaluation est réalisée à la demande de « Innovation et
réseaux pour le développement-IRED », le partenaire suisse et de la Fédération Genevoise de
Coopération (FGC), le bailleur de fonds. Il s’agit de fournir à ces deux organisations suisses un avis
externe sur le niveau d’atteinte des objectifs et aux dirigeants de l’IPD-AC des leçons apprises lors de la
mise en œuvre de ce programme qui permettent de formuler des orientations susceptibles de nourrir
l’élaboration d’une troisième phase. Le choix d’une évaluation externe a été privilégié afin de contribuer
à assurer l’indépendance, l’impartialité et la crédibilité du processus.
L’évaluation se fera sur les quatre domaines suivants :
 domaine du renforcement des capacités des acteurs de la décentralisation
 domaine du renforcement des capacités des organisations agricoles et artisanales
 domaine de la coopération, du partenariat et du positionnement stratégique, entre l’IPD-AC et
l’ONG suisse « Innovation et réseaux pour le développement-IRED » et avec les autres
organisations surtout celles locales

3. OBJECTIFS DE L’EVALUATION

 Objectif global
Apprécier la conception et la conduite de la phase 2 du PROFADEL tout en ressortant les éléments,
susceptibles d’aider à la conception de la phase 3.
 Objectifs spécifiques
 Déterminer l’efficacité et l’efficience de l’approche méthodologique utilisée par le projet ;
 Saisir la pertinence des objectifs de départ ;

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 Juger la mise en œuvre des moyens ainsi que leur adéquation aux objectifs ;
 Juger le niveau de participation des partenaires et des bénéficiaires dans la réalisation du
projet ;
 Formuler des recommandations concrètes et spécifiques pouvant guider la conception de la 3 e
phase du projet.

4. PARTIES-PRENANTES DE L’EVALUATION

Les parties prenantes du projet sont :


 les organisations paysannes du Littoral, de l’Est et de l’Ouest ;
 les communes des régions de l’Est, du Littoral et de l’Ouest ; 
 les enseignants de l’IPD-AC ;
 les partenaires du programme : FEICOM, IRED, FGC

5. METHODOLOGIE ET ORGANISATION DE L’EVALUATION

5.1. Processus d’Evaluation


La méthodologie suivie par la mission d’évaluation a consisté à la lecture et l’a nalyse de la documentation
mise à notre disposition par l’enseignant. Cette documentation est constituée essentiellement des rapports de
suivi.

5.2. Equipe des évaluateurs


Conformément à l’organisation interne de l’option GAEP, cette évaluation est réalisée par le groupe 3
composé et organisé ainsi qu’il suit :

MAHAMAT NOUR MANA Chef de groupe 20C40249


MAPITA EPOH Magloire 20C40250
MBO OVAMBE Evéline Michelle 20C40252
MEKINDA NSOGA Fernande Rapporteur 20C40253
MEKONTSO KAMAZONG Jephté Rapporteur 20C40254
MELIKENE RIBOUEM Cynthia 20C40255
NDOCKI Boris
TCHESSEU WANDJI Reine Vanessa 20C40273

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5.3. Déroulement de l’évaluation
L’évaluation s’est déroulée suivant le chronogramme ci-après :
N° Activités Durée (j) Responsable
1 Réunion de démarrage et répartition des tâches : 1 Equipe d’évaluateurs
Lecture des TDR
2 Présentation et validation de la méthodologie 1 Chef du groupe
3 Prise de connaissance des documents (travail 1 Evaluateurs
individual)
4 Analyse de la documentation disponible 2 Equipe d’évaluateurs
6 Rédaction du rapport d’évaluation 1 Equipe d’évaluateurs

6. CONTRAINTES ET LIMITES

6.1. Contraintes
- La documentation insuffisante : les documents mis à notre disposition ne contient pas toutes les
informations nécessaires pour apporter une réaction objectivement vérifiable aux
préoccupations des TDR.
- Il n’a pas été possible de faire la triangulation des informations.

6.2. Limites
Difficulté de compréhension, entrainant des lourdeurs dans la mobilisation de certains membres du
groupe ;

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ii

Tableau 1 : Matrice d’évaluation

PRESCRIPTION/EXIGENCE DES TDR CONSTATS DES EVALUATEURS (Réf.) OBSERVATIONS/RECOMMANDATIONS


 Dimension de la coopération du partenariat et du positionnement stratégique
 En quoi ce projet a t-il pu être L’IPD-AC, à travers le PROFADEL,  Renforcement des capacités
utile dans le domaine de la accompagne les communes dans l’exécution opérationnelles des personnels des
des compétences qui leurs sont transférées
décentralisation de telle manière par l’Etat et leur fournit les outils pour un collectivités territoriales décentralisées
que l’on puisse envisager une développement local inclusif et viable. (CTD) concernées, pour la bonne
coopération avec le Ministère de Avec certaines de ces communes, les gouvernance des ressources locales.
relations vont au-delà des services que
la Décentralisation et du  Autonomisation des organisations
propose le PROFADEL et ont nécessité la
Développement local? signature des conventions de partenariat. paysannes (OP) par l’accroîtressement de
En ce qui concerne les institutions qui leurs capacités institutionnelles, techniques
œuvrent pour la décentralisation, on peut
et financières.
citer le FEICOM qui est la banque des
communes et qui dans son partenariat avec le
PROFADEL, fournit ses cadres pour les
formations et supporte les charges de
formation de certaines communes.
Réf. Voir rappoprt PROFADEL 03 avril
2017 VF Paragraphe 3.1 p29
 Dans quelles mesures les accords Les accords entre l’IPD et l’IRED ont été
respectés dans la mesure où ces deux
entre L’IPD-AC et le partenaire organisations se sont associées pour fonder le
suisse l’IRED ont-ils été PROFADEL, ayant pour but de renforcer les
capacités des collectivités territoriales et des
respectés? organisations paysannes, pour pallier aux
nombreuses difficultés auxquelles elles sont
confrontées. La phase 1 de ce programme a

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permis d’accompagner les efforts du
gouvernement dans la mise en œuvre
progressive des processus de décentralisation
dans 5 communes. La deuxième phase a
enregistré 105 communes à former.
Le projet a été mis en oeuvre de manière
satisfaisante, en pregnant en compte les
préoccupations des deux parties.

 Quelle est la valeur ajoutée des - La structuration des organisations paysannes


partenariats avec les organisations est améliorée.
- Les organisations paysannes maîtrisent
locales de financement?
mieux les variations des prix du marché.
- L’accès des organisations paysannes aux
financements est amélioré.
- La production et la productivité agricole et
artisanale sont améliorées.

 Questions d’évaluation spécifiques relatives au projet


 Atteinte des résultats
 Toutes les activités du projet ont – Non. Quatre activités de la seconde phase ne Valider le calendrier de realisation des activités
sont pas encore réalisées ou achevées : restantes et mobiliser les ressources adéquates
elles été réalisées ? l’observatoire; les minis fermes; La y relatives, le cas échéant.
publication des ouvrages (Trois cahiers) et
l’évaluation du projet.

Réf. Voir planning des activités restantes.

 Le projet a-t-il atteint les résultats Oui. En effet, au regard de l’importance et de


escomptés l’impact du projet dans le développement des

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communes, l’IPD-AC a pour ambition de
monter une troisième phase, pour
consolider les acquis de la phase 2 et
mieux renforcer les partenaires.
(V.PERSPECTIVE, p25 du rappoprt
PROFADEL 03 avril 2017 VF)

 Quelle valeur ajoutée a le projet dans Le renforcement des compétences des


organisations paysannes,
le domaine de la décentralisation et
L’IPD-AC a favorisé l’appropriation des
du développement local ? initiatives par des organismes
d’accompagnement de la décentralisation et
du développement local.
C’est ainsi que le PNDP prend en charge
progressivement la rémunération des agents
de développement dans l’ensemble des
communes du Cameroun.
De plus, le PNDP prend en charge le
financement des plans communaux de
développement et des actions de
renforcement des capacités des acteurs de
développement.
Dans le cadre de son partenariat avec le
FEICOM, l’IPD-AC a contribué à
l’élaboration par ce partenaire stratégique
(avec la collaboration de l’ONU-HABITAT),
d’un programme de renforcement des
capacités des personnels communaux en
maintenance des infrastructures et des

10
équipements.
Ces différentes initiatives favoriseront à
terme la pérennisation des actions grâce à
l’implication des organismes en charge de la
décentralisation et du développement local.
Cf: DOC projet F.G.C 191014 raphe 4.3 p6
du rapport final
 Quel est le niveau de satisfaction des L’IPD-AC a signé des conventions de On note une réelle satisfaction des acteurs dans
la lecture du rapport d’exécution. Cependant, il
différents acteurs clés du projet par partenariat avec de nombreuses organisations
travaillant dans différents domaines. Ces est important d’intéroger d’autres sources pour
rapport au projet lui-même et aux partenariats consistent en l’accompagnement se prononcer.
résultats atteints? de ces organisations dans leurs différentes
activités et la réalisation en commun de
différentes activités.
L’IPD-AC a favorisé l’appropriation des
initiatives par des organismes
d’accompagnement de la décentralisation et
du développement local.
(V 3.2 p25 du rapport PROFADEL 03 avril
2017 VF)
 Le projet a-t-il été efficace et D’après le rapport PROFADEL 03 avril Les informations à notre disposition ne
2017 VF Sur 19 activités, 15 ont été réalisées permettent pas de faire une analyse statistique
l’efficience? soit un tôt d’exécution de 80% environ poussée (voir tableau joint en annexe).
d’atteinte des objectifs. En outre, les
bénéficiaires du projets.
Donc le projet a été efficace

Quant à l’efficience,
*Le budget (descente sur le terrain) a été
consommé à hauteur de 92% environ pour un

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taux d’exécution physique de 80%. Soit un
écart de 12% (consommation des ressources
supérieure au rendement);
*La durée du projet a été dépassée (on est
passé de 2 mois à 6 mois pour la
sensibilisation de nouvelles communes)

 Durabilité des résultats


 Quelle est la probabilité que les Le transfert des compétences par la
formation des acteurs
résultats du projet seront durables sur Le développement des partenariats entre
le long terme? l’IPD-AC et les instituts de recherche
(IRAD…) et les différents programmes
institutionnels (PACA…) tout comme avec
les institutions telles que le FEICOM, le
PNDP permet de garantir l’appropriation de
la démarche par les entités chargées de la
décentralisation et du développement local.

Le PROFADEL a noué des relations


formelles et informelles avec un nombre
important mais varié d’acteurs. Ces
partenariats consistent en l’accompagnement
de ces organisations dans leurs différentes
activités.
(DOC PROJET F.G.C 19.10.14 p7)
 Est-ce que la stratégie de sortie du Oui. En effet, dans le but de renforcer sa
projet et de son partenaire est présence et ses actions sur le terrain, l’IPD-AC a
appropriée afin de promouvoir la signé des conventions de partenariat avec de

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durabilité ? nombreuses organisations travaillant dans
différents domaines.
En outre, au terme du projet dont la durée
retenue pour la seconde phase est de trois ans,
une phase d’extension (phase de retrait) de 2 ans
est envisage, avec un budget dégressif.
(Cf. DOC PROJET F.G.C 19.10.14 p7…)
 Goulots d’étranglement et leçons
apprises du projet
 Le projet a-t-il été mis en œuvre Coût total du projet pour la période du Avancement physique: 78,95 %
01/12/2014 au 31/11/2017: 219 640 000 Avancement financière: 91,62%
selon la planification initiale ? FCFA Ecart = -12,67
o Les fonds ont- ils été Montant sollicité: 207 289 809 FCFA Budget est déficitaire de 4,28%
suffisants pour réaliser les Montant mobilisé: 176 888 901 FCFA
activités, et ont-ils été Montant dépensé: 162 065 506 FCFA Besoin d’une rallonge budgétaire pour boucler
entièrement le projet, à moins de procéder à
mobilisés à temps? Balance: 14 823 395 FCFA (8,38%) un recalibrage des activités restantes
Les fonds savèrent insuffisants. Ils auraient (Conseillée).
cependant été mobilisés à temps, car dans les
raisons évoquées pour le retard observe dans
le démarrage des activités, la mobilization
des fonds n’est pas indexée mais plutôt le
souci d’harmoniser le calendrier des
descentes dans les communes avec les dates
de réunion du conseil municipal dans
chacune des 102 communes visitées (afin de

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réduire les coûts de descente sur le terrain).
o Les ressources humaines
ont-elles été suffisamment
Pas d’éléments probant sur la mobilization des
motivées et mobilisées à RAS ressources
temps ?

 Quelles sont les autres contraintes La dispersion des communes (distance;


délais de route);
qui ont limité sa mise en œuvre et L’enclavement de certaines zones;
l’atteinte effective des résultats
attendus?

 Quels sont les facteurs qui ont - Financement de projet - Le financement suffisant et à temps;
Il s’agit de vérifier si le financement du - Les capacités techniques et opérationnelles
facilité sa mise en œuvre?
de l’IPD-AC (Agence d’exécution)
projet été réalisé conformément aux - La mobilisation des parties bénéficiaires
prévisions de départ. (OP; Communes)

Le budget prévu pour le projet PROFADEL


phase ll est de 353 778 CHF (soit
176 888 901 FCFA) et les fonds collectés
sont de 350 799,34 CHF (soit 207 289 809
FCFA).Le projet a pu mobiliser plus de
fonds que prévu.
- Feedback sur les activités de suivi et

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évaluation
Les rapports prévus ont été élaborés (avec
parfois un retard). Un rapport intermédiaire a
été fait en Mars 2016 et un rapport final en
Février 2017. Ces deux rapports ont été
complétés par des rapports mensuels.
- Accords de partenariats
A travers le PROFADEL, l’IPD-AC a pu
nouer avec certaines communes (Douala 3,
Doumé, Mombo, Bertoua2, Bafoussam3, et
Baham), avec le FEICOM qui est la banque
des communes. Des conventions de
partenariats ont aussi été signées avec les
organisations paysannes
 Quelles sont les leçons que l’on Les leçons apprises de la mise en œuvre du
peut retenir de ce projet ? Programme de Formation et d’Appui au
Développement Local (phase2), et qui
pourraient servir pour d’autres phases du
programmes ou des projets similaires se
présentent comme suit : 
- Les problématiques de la décentralisation
et du développement local sont

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multisectorielles. Elles requièrent de
fédérer les efforts des divers acteurs
concernés et d’harmoniser leurs positions
dans un cadre coordonnée et participatif.
(1)
- Lorsque l’on renforce les capacités dans
le cadre d’une administration qui ne
fonctionne pas bien, il y’ a peu de chance
que ce renforcement soit valorisé. (2)
- Lorsqu’on offre pas d’alternative
économique ou technique aux
communautés ou aux groupements
paysannes ayant des activités génératrice
de revenu non contrôlé, il y a peu de
chances qu’il y ait changement de
comportement même si les bénéficiaires
prennent conscience des enjeux de leurs
activités (3)
- Le projet a démontré que l’appropriation
par les partis prenants, l’implication des
services techniques et les bénéficiaires
sont nécessaire à la réussite d’un projet.
16
(4)

 Pertinence du projet
 Le projet a-t-il été bien conçu et La deuxième phase du PROFADEL va dans
le sens des préoccupations de la stratégie de
s’insère t-il dans le cadre des développement du secteur rural (SDSR)
stratégies nationales? adoptée en 2005 par le Gouvernement du
Cameroun et le Document de stratégie pour
la croissance et l’emploi (DSCE).

Cf: paragraphe 4.3 p6 du rapport final


 L’approche ‘genre’ a-t-elle été bien Oui. En effet, les rapports hommes/femmes Mais pas suffisamment, car non étendu sur les
cantonnent traditionnellement les femmes à autres activités communautaires.
prise en compte lors de la conception l’agriculture vivrière pour la subsistance de
du projet? la famille, tandis que les hommes pratiquent
les cultures de rentes jadis plus valorisées. La
chute des prix des produits de base depuis le
début des années 90 a conduit à la
revalorisation de l’agriculture vivrière.
Cependant cette forme d’agriculture est
caractérisée par l’archaïsme des moyens de
production, la pénibilité du travail et les
rendements faibles. Le projet, par
l’accroissement des superficies cultivées et
la modernisation des processus de
production, va contribuer à
l’accroissement des revenus et
l’autonomisation des femmes et des
jeunes. Ainsi, il deviendra possible de
rééquilibrer les rapports hommes/femmes. La

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structuration des organisations paysannes
peut aussi permettre aux femmes de
surmonter certaines difficultés telles que
l’accès à la terre et aux crédits.
Cf: paragraphe 4.1c p5 du rapport final
 Est-ce que les objectifs du projet sont Nous pouvons affirmer que le projet à travers Les documents à notre porté ne signalent
ses différents résultats a permis d’aider les aucune réorentation du projet pendant sa mise
restés valables et pertinents tout au organisations paysannes à améliorer leur en oeuvre. Et les problems adressés par le
long du projet? techniques paysannes modernes ceci à PROFADEL restent d’actualité.
travers le développement du cadre
institutionnel et de la coopération. D’un autre
côté : « l’amélioration d’un capital humain
solide pouvant soutenir la croissance
économique à travers un développement qui
accorde une place de choix : la santé,
l’éducation et la formation professionnelle, le
genre et la protection sociale », est
matérialisé ici par le renforcement des
capacités des organisations agricoles et
paysannes ; et le renforcement des acteurs de
la décentralisation/ONG qui ont permis
d’intégrer cet aspect d’amélioration du
capital humain des communautés territoriales
décentralisées et des organisations
paysannes, tout en intégrant l’aspect genre.
Nous pouvons ainsi conclure au vue des
différentes analyses que les objectifs du
projet sont restés valables et pertinents tout
au long du réalisation.

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19
7. RECOMMANDATIONS

CODE FORMULATION OBSERVATIONS


-Responsible de mise en
oeuvre / Délai
R1 Mettre effectivement en œuvre la troisième phase Equipe du projet
du projet tel qu’envisagée pour un
accompagnement effectif des bénéficiaires, en
vue de leur permettre à ces derniers de mieux
s’approprier les résultats du projet.

R2 Etendre le projet à d’autres régions, car les


problèmes de la décentralisation sont communs à
toutes les communes du Cameroun, le concept
étant tout nouveau et embryonnaire.

R3 Accorder plus d’importance à l’approche gerne


(pris en compte dans le cadrage logique du
projet).

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8. ANNEXES
ANNEXE 1 : Evaluation de l’atteinte des objectifs du projet.

Tableau : Evaluation de l’atteinte des objectifs du projet

N Taux de
Activités prévues Objectif visé Réalisée
° réalisation
1 Sensibiliser les nouvelles communes 102 102 100%
2 Réaliser des études de besoins en formation 3 3 100%
Organisation des séminaires de formation des
3 9 9 100%
communes
4 Nombres de personnes formés 540 388 72%
5 Publier et diffuser les guides pratiques / /  /
6 Evaluation des séminaires des communes 9 / /
Actualiser les plans communaux de
7 10 9 90%
développement
Elaborer des projets et les soumettre à
8 20 7 35%
financement
Suivi et évaluation des projets des communes
9 / 0  /
exécutés
Organisation des campagnes de sensibilisation
10 des populations à la création des 102 102 100%
regroupements.
Création d’une plateforme interprofessionnelle
11 3 4 133%
dans chacune des régions
Création d’un observatoire des prix des
12 1 0 0%
produits agricoles
Appui à la création des coopératives de
13 / 0 /
distribution des intrants et du matériel agricole
Organisation des ventes groupées dans les trois
14 / 3 /
régions
Formation des leaders et des formateurs des
15 90 0 0%
organisations paysannes
Séminaires sur la gestion des exploitations
16 3 3 100%
agricoles
Organisation des ateliers sur les techniques
17 2 0 0%
agricoles modernes
Appui à la création d’une mini ferme
18 3 0 0%
semencière dans chaque région
Appui des organisations paysannes dans la
19 20 0 0%
recherche de financement
20 Evaluation 1 1 100%
Source : Equipe d’évaluateurs

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