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Intérêts et limites de la normalisation comptable 

Ø Intérêts :
o Traduire la réalité d’une organisation / Produire une information financière
fiable,
o Produire une information compréhensible par tous,
o Permettre la comparaison entre les entreprises,
o Utiliser les états financiers comme support d’analyse financière,
o Utiliser la comptabilité comme support de calcul de l’impôt…

Ø Limites :
o Limitation pour la prise en compte des innovations (apparition de problèmes
nouveaux, crise financière…),
o Non prise en compte par les normes de toutes les opérations : certaines
demeurent « hors bilan »,
o Existence d’un certain nombre d’options comptables limitant la comparabilité
entre les organisations…

Hiérarchie des sources du droit comptable en France  :

1. Droit international intégré dans le droit européen


2. Droit européen
3. Droit interne du pouvoir législatif
4. Droit interne du pouvoir exécutif
5. Jurisprudence
6. Usage et doctrine

Missions de Autorité des Normes Comptables (ANC) :

Ø Établit sous forme de règlements les prescriptions comptables générales et


sectorielles que doivent respecter les personnes physiques ou morales soumises à
l'obligation légale d'établir des documents comptables conformes aux normes de la
comptabilité privée ;
Ø Donne un avis sur toute disposition législative ou réglementaire contenant des
mesures de nature comptable applicables aux personnes visées au 1°, élaborée par
les autorités nationales ;
Ø Émet, de sa propre initiative ou à la demande du ministre chargé de l'économie,
dans le cadre de la procédure d'élaboration des normes comptables internationales
Ø Veille à la coordination et à la synthèse des travaux théoriques et méthodologiques
conduits en matière comptable / Propose toute mesure dans ces domaines,
notamment sous forme d'études et de recommandations.
Collège de l’Autorité des
normes comptables

Comité consultatif

Commission des normes Commission des normes


comptables internationales comptables privées
Normalisation comptable internationale : IASB (International Accounting Standards Board)

Ø Formuler et publier des normes de présentation des états financiers.


Ø Promouvoir l’harmonisation internationale en matière d’information financière pour
faciliter les échanges et les comparaisons entre pays.

Référentiel IFRS : Représente donc les normes et interprétations adoptées par l'IASB

Référentiel IFRS = IAS + IFRS + SIC + IFRIC

Ø (IAS – International Accounting Standards) : Les normes comptables internationales


jusqu’en 2001 mais reste valide ;

Ø (IFRS – International Financial Reporting Standards) : Les (nouvelles) normes


internationales d'information financière, normes sorties après 2001 ;

Ø Et les interprétations s'y rapportant :


o Interprétations du SIC (Standards Interpretations Committee) ;

o Interprétations de l'IFRIC (International Financial Reporting Interpretations


Committee).
« Leur publication par cet organisme ne les rend pas directement applicables en Europe.
Pour être applicables en Europe, elles doivent :

Ø Être adoptées par la Commission européenne (CE) - après avoir sollicité l'avis du
comité de règlementation comptable et les avoir soumises à la procédure de
règlementation avec contrôle du Parlement Européen et du Conseil.

Ø Être publiées intégralement dans chacune des langues officielles de l'Union


européenne (UE) sous la forme d'un règlemente au JOUE (Journal Officiel de l’Union
Européenne).

Normes comptables internationales ne peuvent être adoptées que si :

Ø Elles ne sont pas contraires au principe d'image fidèle ;

Ø Elles répondent à l'intérêt public européen ;

Ø Elles satisfont aux critères d'intelligibilité, de pertinence, de fiabilité et de


comparabilité exigés de l'information financière nécessaire à la prise de décisions
économiques et à l'évaluation de la gestion des dirigeants de la société.

Processus d'adoption s'effectue en collaboration avec le Comité de règlementation


comptable (ARC) et le Groupe consultatif pour l'information financière en Europe (EFRAG).

Champ d’application du référentiel IFRS :

Normes IFRS s'appliquent à tous les États qui le souhaitent.

UE : Impose l'utilisation du référentiel IFRS dans les comptes consolidés des entreprises
européennes dont les titres sont négociés sur un marché règlementé d'un état membre de
l'Union européenne.

Cadre conceptuel du référentiel IFRS :

Ensemble de principes généraux formulés par une organisation normative en vue de fournir
une base commune permettant l’élaboration de règles cohérentes.

Ø L'objectif de l’information financière à usage général

« L’objectif de l’information financière à usage général est de fournir, au sujet de l’entité qui
la présente, des informations financières utiles aux investisseurs en capitaux propres, aux
prêteurs et autres créanciers actuels et potentiels aux fins de leur prise de décisions sur
l’apport de ressources de l’entité. Ces décisions concernent l’achat, la vente ou la
conservation d’instruments de capitaux propres, l’obtention ou le règlement de prêts ou
autres formes de crédit ».
Ø Les caractéristiques qualitatives de l'information financière utile

Essentielles :

o Pertinence

Une valeur prédictive : elle peut être utilisée par les utilisateurs pour anticiper les résultats
futurs ;

Ou/et

Une valeur de confirmation : elle confirme (ou modifie) les évaluations précédentes ;

o Image fidèle

« L’information financière doit donner une image fidèle des phénomènes qu’elle est censée
représenter [...]. » (« true and fair view ») :

« Elle doit donc être exhaustive, neutre et exempte d’erreurs »

Appui sur la notion de prudence : « faire usage de circonspection dans l’exercice du


jugement en situation d’incertitude. ».

Appui sur la notion de prééminence de la substance sur la forme (substance over form) :
L’information financière fidèle « dépeint la substance économique de la transaction, de
l’évènement ou des circonstances sous-jacents, laquelle ne correspond pas toujours à sa
forme juridique. »

Auxiliaires : Comparabilité / Vérifiabilité / Rapidité / Compréhensibilité

Les caractéristiques traitées par IAS 1 (Dunod et al., 2019)

Objectif : image fidèle

Base : la continuité d’exploitation (sauf liquidation / cessation d’activité)

Méthode : comptabilité d’engagement

Continuité de la présentation /classification des postes d’une période à l’autre

Présentation séparée de chaque catégorie significative d’éléments similaires (sauf non-


significativité)

Non-compensation des actifs /passifs et produits/charges, sauf norme ou interprétation


dans ce sens

Présence d’informations comparatives (période antérieure) pour chaque montant, sauf


disposition contraire
Ø États financiers et entité comptable

Objectif des états financiers d’une entité est de permettre de disposer des informations sur
ses actifs, passifs, capitaux propres et charges afin de permettre l’évaluation des flux de
trésorerie nets futurs de l’entité et d’apprécier la gestion de ses ressources, le tout en
respectant l’hypothèse de continuité d'exploitation.

Entité comptable : Ne correspond pas nécessairement à une entité juridique ;

= Entité qui choisit ou est tenue de préparer des états financiers à usage général.

Ø Les définitions d’un actif, d’un passif, des capitaux propres, des produits et des
charges

Un actif est une ressource économique actuelle contrôlée par l’entité (≠propriétaire) du
fait d’évènements passés. Cette ressource correspond consiste en un droit susceptible de
produire des avantages économiques.

Un passif est une obligation actuelle de l’entité résultant d’évènements passés.

Les capitaux propres sont l’intérêt résiduel dans les actifs de l’entité après déduction de
tous ses passifs.

Les produits sont les accroissements d’actifs ou de diminutions de passifs qui ont pour
résultat l’augmentation des capitaux propres, autres que celles provenant des contributions
des actionnaires.

Les charges sont des diminutions d’actifs ou des augmentations de passifs qui ont pour
résultat la diminution des capitaux propres autrement que par des distributions aux
actionnaires.

Ø La comptabilisation et la décomptabilisation

Comptabilisation : processus de saisie d’un élément répondant à la définition d’un élément


des états financiers, afin de l’inclure dans les états de la situation financière et de la
performance financière.

Décomptabilisation : suppression de tout ou partie d’un actif ou d’un passif, précédemment


comptabilisé, de l’état de la situation financière.
Ø L’évaluation

o Coût historique (utilisé au PCG) :

Pour un actif, montant de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie payé, ou la juste valeur


de la contrepartie données pour les acquérir, au moment de l’acquisition ;

Se fonde sur une utilisation des informations provenant de la transaction/de l’évènement.


Ne reflète pas l’évolution des prix.

o Valeur actuelle

Utilise une information mise à jour pour refléter la situation à la date d’évaluation ;

Deux bases d’évaluation à la valeur actuelle :

 La juste valeur

Prix qui serait perçu à l’occasion de la vente d’un actif ou qui serait payé pour transférer un
passif, dans le cadre d’une opération conclue à des conditions normales entre des
intervenants de marché, à la date d’évaluation (IFRS13).

 La valeur d’utilité (actifs) et la valeur de remboursement (passifs)

Valeur d’utilité : valeur actualisée des flux de trésorerie que l’entité attend de l’utilisation
continue d’un actif et de sa sortie à la fin de sa durée d’utilité.

Valeur de remboursement : valeur actualisée des flux de trésorerie que l’entité prévoit de
consacrer à l’acquittement d’un passif.

Ø Présentation et informations à fournir

Une communication efficace de l’information dans les états financiers la rend plus
pertinente et contribue à donner une image fidèle des éléments des états financiers. Elle
améliore également la compréhension et la comparabilité de l’information

Ø Les concepts de capital et de maintien au capital

Une entité a maintenu son capital si elle a autant de capital à la clôture de l'exercice qu'elle
en avait à l'ouverture de l'exercice. Tout montant excédentaire est qualifié de bénéfice.
IAS 1. Présentation des états financiers :

Présentés au moins une fois par an et doivent présenter les données de l’exercice en cours
et celles de l’exercice précédent.

Ø Identification des états financiers


o Doivent être clairement identifiés dans le document publié ;

o Chacune de ses composantes doit être clairement identifiée :

o Nom de l’entité ou tout autre mode d’identification / tout changement


intervenu sur ce point depuis l’exercice précédent ;
o Le fait que les états financiers concernent l’entité seule ou un groupe
d’entités ;
o La date de clôture de l’exercice couvert par les états financiers ;
o La monnaie ;
o Le niveau d’arrondi retenu pour la présentation.

Ø Contenu d’un jeu d’états financiers (IAS 1, § 10)

« Un jeu complet d’états financiers comprend :

a) Un état de situation financière à la fin de la période (bilan) ;

b) Un état du résultat global de la période (statement of comprehensive income) ;

c) Un état des variations de capitaux propres sur la période ;

d) Un tableau de flux de trésorerie de la période ;

e) Des notes contenant un résumé des principales méthodes comptables et d’autres


informations explicatives (annexes) ;

f) Un état de situation financière au début de la première période de comparaison lorsque


l’entité applique une méthode comptable à titre rétroactif ou effectue un retraitement
rétroactif des éléments de ses états financiers, ou lorsqu'elle procède à un reclassement des
éléments dans ses états financiers. »

Ø Bilan ou « État de la situation financière »

Distinction entre éléments courants et non courants

o Obligation de séparer ces deux types d’actifs et de passifs ;


o Alternative offerte : possibilité de classer les actifs et passifs en fonction de leur
liquidité, si cette présentation est plus appropriée.
Actif courant si satisfait à l’un des critères suivants (pas cumulatif) :

o L’entité s’attend à pouvoir réaliser l’actif/le vendre/ou le consommer dans le


cadre de son cycle d’exploitation normal ;
o L’actif est détenu surtout à des fins de transaction ;
o L’entité s’attend à le réaliser dans les 12 mois suivant la date de clôture ;
o L’actif représente de la trésorerie ou un équivalent dont l’utilisation n’est pas
soumise à restrictions pour utilisation dans 12 mois après la clôture.

Autres actifs  non courants.

Passif courant si satisfait à l’un des critères suivants (pas cumulatif) :

o Le règlement du passif est attendu dans le cadre du cycle d’exploitation


normal ;
o Le passif est détenu surtout à des fins de transaction ;
o Le passif doit être réglé dans les 12 mois suivant la date de clôture ;
o L’entité n’a pas le droit de différer le règlement de la dette au-delà des 12
mois suivant la clôture de l’exercice.

Autres passifs  passifs non courants.

Ø Compte de résultat ou « État du résultat global »

Classement des charges par nature ou par fonction.

o Obligation de présenter depuis 2009 les Other Comprehensive Income ou OCI


(autres éléments du résultat global)

o « état du résultat global est un état financier qui présente à la fois l’information sur
l’obtention du profit par une entité au cours d’une période et les autres éléments
de produits et de charges comptabilisés directement en capitaux propres pour la
période. » (Obert et al., 2019).

o Selon la norme (IAS 1, §81), possibilité de présenter l’ensemble des éléments requis
dans un état unique ou dans deux états séparés.

Principaux éléments du résultat global :

o Le résultat net,

o Les variations de valeur des actifs corporels ou incorporels (si option exercée pour la
juste valeur),
o Les variations de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente,

o Les gains ou pertes actuariels sur les régimes de retraite à prestations définies,

o Les variations de juste valeur des couvertures de flux de trésorerie,

o La variation des écarts de conversion provenant des filiales dont les comptes sont
établis en devises étrangères.

IAS 7. État des flux de trésorerie

Fournit des informations aux utilisateurs des états financiers pour évaluer :

o Les changements de l’actif net d’une entreprise ;


o Sa structure financière (solvabilité...) ;
o Sa capacité à s’adapter aux changements de circonstances et aux
opportunités.

Présentation des flux de trésorerie de l’exercice, classés en séparant les activités :

Ø Opérationnelles :
o Principales activités génératrices de produits,
o Et toutes celles qui ne sont pas des activités d’investissement / financement ;

Ø D’investissement :
o Activités d’acquisition et de sortie d’actifs à long terme / de placements non
inclus dans les équivalents de trésorerie ;

Ø De financement :
o Activités résultant des changements dans l’importance / la composition du
capital et des emprunts.

Deux méthodes de présentation des flux liés aux activités opérationnelles :

Ø Une méthode préférentielle, la méthode directe : (cash flows)

Principales catégories d’entrées et de sorties de trésorerie brutes sont présentées


Ø Une possibilité, la méthode indirecte

IAS 8. Méthodes comptables, changements d'estimations comptables et erreurs

Ø Changements de méthodes comptables

Les méthodes comptables recouvrent les principes, bases, conventions, règles et pratiques
spécifiques appliqués par une entité lors de l’établissement et de la présentation de ses
états financiers.

En IFRS, changement à appliquer de manière rétrospective (établir nos états financiers


comme si la nouvelle méthode avait toujours été appliqué c.-à-d. qu’on retraite les CP
d’ouverture aux CP des années précédentes).

Ce cas se présente lorsque :

o L’entité décide de changer de méthode comptable ;


o Lors de la première application d’une norme / interprétation ne prévoyant
pas de dispositions transitoires au titre de ce changement.

Ø Changements d’estimations comptables

Tout ajustement de la valeur comptable d’un actif ou d’un passif, ou du montant de la


consommation périodique d’un actif, résultant d’informations nouvelles ou de nouveaux
développements relatifs à l’évaluation des éléments d’actif et de passif et des avantages et
obligations futurs attendus qui y sont associés.

En IFRS, changement à appliquer de manière prospective.

Son effet est inclus :

o Uniquement dans le résultat de période du changement, si celui-ci n’affecte


que cette période ;
o Dans le résultat de période du changement et dans les résultats des
périodes ultérieures, si celles-ci sont aussi concernées par ce changement.

Ø Corrections d’erreurs

En IFRS : une erreur d’une période antérieure est corrigée par traitement rétrospectif.
Or en PCG : Les corrections d’erreurs sont comptabilisées dans le résultat de l’exercice au
cours duquel elles sont constatées.

 Divergence entre les référentiels IFRS et PCG. Un retraitement est nécessaire pour passer
d’états PCG à IFRS.

Ø IFRS 8. Secteurs opérationnels

Fournir aux utilisateurs des états financiers des informations permettant d'évaluer la nature
et les effets financiers de ses activités et des environnements économiques dans lesquels
l’entité opère.

Ø IAS 33. Résultat par action

Résultat de base par action :

Une entité doit calculer le résultat de base par action correspondant au résultat net
attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère.

Formule :

Résultat net attribuable aux porteurs d ’ actions ordinaires de l ’ entité mère


Nombre moyen pondéré d ’ actions ordinaires en circulation au cours de la période

Pondéré en fonction du temps de circulation des actions sur l’année en mois.

Convention :

o Quand l’augmentation de capitale ne procure pas de ressource, on va


considérer que l’émission a été émisse le premier jour de l’année.
 Action gratuite, action capitalisation des bénéfices, droits de
souscription…

o Les actions propres ne sont pas prises en compte.

Résultat dilué par action :

Fournir une évaluation de la quote-part de chaque action ordinaire dans la performance


d’un entité tout en tenant compte de toutes les actions ordinaires potentielles dilutives en
circulation au cours de la période.

Calcul :

o Calculé instrument dilutif de manière séparée.

o Travailler dans le sens + dilutif au – dilutif


 Action  Option d’achat  Obligation convertible.

o Les actions ordinaires potentielles doivent être traités comme dilutives si, et
seulement si, leur conversion en actions ordinaires avait pour effet de
réduire le bénéfice par action ou d’augmenter la perte par action des
activités poursuivies.

Ø IAS 16. Immobilisations corporelles

Immobilisation corporelle  Actif corporel :

o Dont on s’attend à ce qu’il soit utilisé au-delà d’une période ;


o Doit être une ressource contrôlée
o Détenu :
 Soit pour être utilisé pour la production ou la fourniture de biens ou de
services ;
 Soit pour être loué à des tiers ;
 Soit à des fins administratives.

Coût d’une immobilisation corporelle est comptabilisé à l'actif si :

o Il est probable que les avantages économiques futurs liés à l’actif iront à
l’entité ;
o Le coût de l’actif peut être estimé de façon fiable.

Évaluation initiale d’une immobilisation corporelle (IAS 16)

Comptabilisation initiale l’immobilisation doit être évaluée à son coût.

Éléments du coût :

o Prix d’achat après remises et rabais, y compris droits de douane et taxes non
remboursables ;

o Ensemble des coûts liés au transfert de l’actif jusqu'à son lieu d’exploitation
et à sa mise en état en vue de permettre son utilisation de la manière prévue ;

o Coûts d’emprunt (IAS 23, si actif éligible : actif exigeant une longue période
préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu, et coûts d’emprunt
directement attribuables) ;

o Coûts de démantèlement estimés, d’enlèvement de l’immobilisation et de


remise en état du site.
Traitement des subventions d’investissement  En IFRS, l’IAS 20 propose le choix entre 2
traitements :

o Enregistrement en produits constatés d’avance et rapport aux résultats sur la


durée d’utilisation du bien (solution 1),

o Enregistrement de la subvention en déduction de la valeur comptable du


bien (solution 2).

Amortissements

Approche par composant

Dès lors que le coût d’un actif immobilisé peut être réparti entre différents composants
ayant des durées d’utilité ou des rythmes d’utilisation différents, ces composants doivent
être obligatoirement comptabilisés séparément.

Montant à amortir : Coût de l’actif (ou montant substitué) – valeur résiduelle de l’actif.

Durée d’amortissement : Durée d’utilité.

Mode d’amortissement : Doit refléter le rythme prévu de consommation des avantages


économiques futurs liés à l’actif.

Date de début d’amortissement : Dès que l’immobilisation est en état de fonctionner.

Évaluation ultérieure d’une immobilisation corporelle (IAS 16)

2 modèles possibles pour la comptabilisation ultérieure :

o Modèle du coût :

Évaluation =

Coût d’entrée – cumul amortissements – cumul des pertes de valeur (= dépréciations)

o Modèle de la juste valeur :

Évaluation =

Juste valeur à la date de réévaluation (écart de réévaluation constaté en capitaux propres)


– cumul des amortissements ultérieurs – cumul des pertes de valeur ultérieure
Actifs non courants détenus en vue de la vente

En application de l’IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités


abandonnées, une entité doit classer un actif non courant (ou un groupe destiné à être
cédé) comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement
par le biais d'une transaction de vente plutôt que par l'utilisation continue.

o Lorsque l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) est :


 Disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel, sous
réserve uniquement des conditions qui sont habituelles et
coutumières pour la vente de tels actifs (ou groupes destinés à être
cédés),
 Et que sa vente est hautement probable.

En application de l’IFRS 5, un actif non courant ou un groupe d’actifs destiné à être cédé
doit être évalué au montant le plus bas entre :

o Sa valeur comptable ;
o Sa juste valeur diminuée des coûts de la vente.

Divergences entre PCG et IFRS

Coûts d’emprunts pour les actifs qualifiés

Prise en compte obligatoire en IFRS des coûts d’emprunts pour les actifs qualifiés.

Optionnelle en PCG pour les « actifs éligibles ».

Composantes du coût d’acquisition d’une immobilisation

Dépenses concernées par la divergence : droits de mutation, honoraires ou commissions,


frais d’actes liés à l’acquisition ;

Traitement en IFRS : immobilisation systématique

Traitement en PCG (comptes individuels) : rattachement au coût d’acquisition devenu la


méthode de référence (règlement CRC n° 2018-01).

Subventions d’investissement

Traitement en IFRS :

o Soit inscription en produits constatés d’avance et rapportées aux résultats sur la


durée d’utilisation du bien ;
o Soit les subventions viennent en déduction de la valeur comptable de
l’immobilisation.
Traitement en PCG (comptes individuels)

Dépenses d’entretien faisant l’objet de programmes pluriannuels de gros entretien


ou de grandes révisions

Traitement en IFRS : constituent un composant de l’immobilisation.

Traitement en PCG : option ouverte de les comptabiliser sous la forme de provisions pour
charges au passif.

Réévaluation des immobilisations corporelles

En IFRS, obligation de revoir à la fin de chaque exercice la valeur des immobilisations


réévaluées ;

En PCG, la réévaluation est ponctuelle.

Ø IAS 40. Immeubles de placement

Bien immobilier, détenu par le propriétaire (ou preneur si location-financement) :

o Pour en retirer des loyers ;


o Pour en valoriser le capital ;
o Ou les deux.

Évaluation initiale de l’immeuble à son coût (y compris les coûts de transaction) ;

Évaluation ultérieure, alternative :

o Modèle du coût ;
o Modèle de la juste valeur.

Méthode choisie à appliquer à tous les immeubles de placement de l’entité.

IFRS option pour la méthode de la juste valeur  retraitements nécessaires pour passer
d’une comptabilité tenue en PCG à un reporting en IFRS.

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