Chapitre4 Etude expérimentale des vibrations forcées de la poutre avec absorbeur

Chapitre 4

Etude expérimentale des vibrations forcées de la poutre

avec absorbeur
1. Introduction

Ce chapitre traite l’étude expérimentale d’une poutre console, soumise à une excitation
harmonique, sur la quelle est monté un absorbeur (figure 2.1). Pour conduire à un
comportement non linéaire nous avons ajouté une buté qui exerce un choc sur la poutre.

2. Dispositif expérimental

Ci suit on présente le dispositif expérimenté comportant la poutre et sa fixation, l’étouffeur,

l’excitateur, le capteur et l’acquisition.

Excitateur

Butée

Poutre

Accéléromètre

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Absorbeur

Figure 4.1 dispositif expérimental

Figure 4.2 Schéma simplifié du dispositif expérimental

a. Poutre
3
La poutre étudiée est en acier ( E  2.1e11Pa,   0.3,   7850kg.m ) de section
rectangulaire et dont les dimensions sont données sur la figure 4.2. La poutre est excitée
perpendiculairement à sa ligne moyenne, selon la direction y. Le point d’excitation est situé à
une distance a=0.5m de l’encastrement. La poutre est encastrée à l’extrémité gauche et libre à
l’autre extrémité
b. Absorbeur
L’absorbeur est composé de deux masses m2 qui sont attachées à la poutre par deux lames
dont les dimensions sont données sur la figure 4.3.

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Figure 4.3 absorbeur

c. Élément pour choc
Le comportement non linéaire de la poutre est obtenu par l’ajout de butée. Cette dernière est
situé à une distance j=0.25m du bord gauche. La butée est placé au dessous de la poutre et
limite l’amplitude du mouvement lorsque le jeu e entre la poutre et la butée décroît
Le jeu e est la valeur de l’espace libre la poutre au repos et la butée

d. Système d’excitation
On applique à la poutre une excitation sinusoïdale, mono harmonique d’amplitude et de
pulsation fixées. On s’intéresse aux deux premiers modes de la poutre et la plage de
fréquences utiles est donc entre 0 et 20 Hertz. Pour cela nous avons utilisés un excitateur
électrodynamique (shaker).

e. Système de mesure
Le capteur d’accélération a pour rôle de transformer les vibrations mécaniques en signaux
électriques. L’amplificateur va ensuite augmenter son intensité afin de pouvoir traiter le
signal.
Le capteur utilisé est l’accéléromètre piézo-électrique. Cette capteur est placé à l’extrémité
libre de la poutre mesurera les accélérations normales à celle-ci. Sa masse, bien que légère
(environ 50 g), influence malgré toutes les mesures, car une masse ajoutée peut faire diminuer
les fréquences propres de quelques pourcents.

3. Comparaison des résultats numériques et expérimentaux

Le premier problème rencontré est le choix du modèle destiné à représenter le comportement

non linéaire de la poutre. Il est aisément compréhensible que lorsqu’il y a contact entre la
poutre et la butée, la longueur effective de la poutre est réduite. Par conséquent, la raideur
équivalente de la poutre augmente lorsque le déplacement est important. La raideur est donc
bien non linéaire et est considérée comme étant linéaire par morceau. Donc le système
expérimental est modélisé par une masse M ( M  2m 2 ) attachée à une poutre linéaire par
un ressort de raideur linéaire k1 et par une masse m1 fixée sur l’extrémité libre de la poutre
et l’action de la butée est modélisable par un ressort de raideur linéaire par morceau k 2 (fig
4.4).
k  0 si x  e

2

k  1e9
2 si x  e (4 .1)

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e est le jeu entre la poutre au repos et la butée et x représente le déplacement de dll qui est
en contact avec la butée.

Figure 4.4 modèle de base

Les équations de mouvement du système peuvent s’écrire comme suit :

 M  q   C  q    K nl  q   P (4.2)
 M  ,  C  et  K nl  sont respectivement les matrices masse, amortissement et raideur non
linéaire. Ces matrices sont calculées de la même manière que pour le chapitre précèdent.

Figure 4.6 Comparaison des résultats simulés et mesurés 1 a=0.33m, j=0.54m et e=0.5mm 

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Figure 4.7 Comparaison des résultats simulés et mesurés 2 a=0.33m, j=0.6m et e=1.5mm:

Figure 4.8 Comparaison des résultats simulés et mesurés 3, a=0.33m, j=0.68m et e=1mm :

Les figures 4.6, 4.7 et 4.8 illustrent les réponses en déplacements de l’extrémité libre de la
poutre en fonction de la fréquence d’excitation pour les trois essais avec les simulations
numériques. On remarque que les réponses du modèle choisi sont proches des résultats
d’expérience et restent aussi à corriger le modèle en tenons compte des autres effets sur
l’expérience qui conduisent a des non linéarité, on citons par exemple les grandes
déformations de la poutre et de l’absorbeur qui induisent des non linéarités globales de type
géométrique.

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(a) (b)
Figure 4.9 : Réponses temporelles (a) – Diagrammes de phases (b)

La figure 4.9-a illustre les réponses en déplacements de l’extrémité libre de la poutre pour
un jeu nulle entre la butée et la poutre. On note que les vibrations de l’absorbeur sont plus
faibles que celles de l’extrémité libre de la poutre.
La figure 4.9-b illustre les courbes de phase correspondante de l’extrémité libre de la poutre
et de l’absorbeur. On remarque que la poutre à un comportement fortement plus non linéaire
que l’absorbeur.

4. Conclusion

L’objectif de ce chapitre était de présenter le montage et les résultats expérimentaux dont

nous disposons pour l’étude de la réponse forcé d’une poutre encastrée libre en vibration non
linéaire sous l’effet du choc exercé par une butée.
Pour comparer les résultats des expériences avec un modèle numérique nous avons modélisé
l’effet de la butée par un ressort linéaire par morceau. Nous avons remarqué que les résultats
du modèle choisi sont très proches des résultats expériences.

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