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Introduction 

:
Communication : ensemble des informations, messages et signaux de toutes
natures qu’une entreprise émet en direction de ses publics cibles .
La communication en marketing est celle qui est adressée par l’entreprise aux
acteurs du marché.

I- Le processus de la communication :
La communication marketing intégrée (ou ‘’Integrated Marketing
Communications =IMC) : consiste à mettre en œuvre, de façon harmonieuse et
efficace, plusieurs outils de communication au service d’une même politique =
intégrer de manière cohérente et efficace l’ensemble des canaux de
communication.

Définir le meilleur mix de communication il faut choisir les moyens de


communication les plus complémentaires entre eux.
Mettre en cohérence les messages véhiculés par les moyens retenus :
- Contrôler les liens de fond : garder le même positionnement et le même
axe de communication pendant plusieurs années.
- Respecter et renforcer la personnalité de la marque.
- Contrôler les liens de forme.
Comment faire :
- Inventaire complet des sources et messages reçus par les publics de
l’entreprise.
- Contrôler en interne la cohérence des messages émis par l’entreprise.
- Mettre en place une Direction de le communication = coordonner la
communication.
- Schéma directeur de l’image = définit les axes de la politique.
Les acteurs de la communication :

Annonceur =
demandeur
Maison de
production intermédiaires
Agences conseils Agences médias

Règles publicitaires

Support des médias Médias = offres publicitaires

Cibles de la communication

Etapes :
- Déterminer les objectifs de la communication.
- Identifier le client cible (client potentiel/client existant).
- Définir le budget.
- Développer le plan média.
- Créer le message.
- Mesurer l’efficacité.
II- Objectifs de la communication :
La communication a pour objectif d’intervenir sur le processus de
comportement de consommation. Il suit 3 étapes :
 Cognitif = faire savoir.
- Notoriété de la marque.
- Prise de conscience de l’existence du produit, de la marque.
- Connaissance du produit, de la marque et de l’entreprise.

Top of mind =
cité spontanément

Notoriété spontanée = en
réfléchissant (second choix)

Notoriété assistée = on connaît


mais on ne pense pas à elle

 Affectif = faire aimer.


- Attrait pour le produit et la marque.
- Effet sur l’image.
- Préférence pour le produit et la marque.
 Conatif = faire agir.
- Conviction et intention d’achat.
- Achat.
Le modèle AIDA est un outil qui permet de jalonner les 4 phases par lesquelles
le consommateur passe avant l’acte d’achat :
III- Formes de communication :
2 formes :
 Communication interne : ensemble des actions de communication mis
en œuvre au sein d’une entreprise à destination de ses salariés.
 Communication externe : ensemble des formes et processus de
communication d’une organisation envers le monde extérieur et les
consommateurs ciblés.
2 types :
 Communication marchande :
- Communication sur un produit = porte sur les performances,
caractéristiques d’un produit ou d’un service.
- Communication marque = créer un territoire de marque distinctif et
attractif qui tend à conquérir et à fidéliser les consommateurs.
- Communication B2B = entre professionnels.
- Communication collective = menée par plusieurs acteurs d’un même
secteur.
 Communication non marchande :
- Communication institutionnelle (ou corporate) = porte sur la
personnalité de l’entreprise et ses valeurs fondamentales.
- Recrutement.
- Crise.
- Publique = intérêt général émise par les administrations, collectivités
territoriales et les organismes publics.
- Associative.
- Politique.
Les cibles de communication :
Il convient d’analyser les cibles pour spécifier le cœur de cible du 2 e voir du 3e
niveau de cible (=cibles secondaires) :
- Caractériser les cibles : qui sont-ils ? nature, nombre, activités, âges, CSP,
sexe, habitudes de consommation…
- Identifier les moyens de les atteindre : quels sont leur leader d’opinion ?
médias consultés ? évènements fréquentés ?

IV- La copy strategy :


La copy strategy : document extrêmement synthétique qui résume ce que les
messages doivent communiquer.
4 buts de la copy strategy :
- Quelle est la promesse faite au consommateur.
- Quelle est la justification, la preuve que la promesse sera tenue (= reason
why).
- Quel est le bénéfice client (= réel ou psychologique).
- Quel ton doit avoir le message (= informatif / divertissant / sérieux..).
Promesse : Ce que la marque s’engage à offrir = repose sur le savoir-faire, le compétence, les
valeurs, l’histoire et la mission de la marque.
Ce que le produit apporte à l’utilisateur = avantage concret (=le plus) que va
retirer le consommateur de l’utilisation du produit.
Bénéfice Bénéfices tangibles = diminue les rides, donne de l’éclat au teint, protège des UV,
(reason why) : détache à basse température.
Bénéfices psychologiques = maintenant que je peux détacher les tâches les plus
rebelles à basse température, je peux laisser mes enfants se salir et être une
meilleure mère de famille qui n’est plus tout le temps en train de les brimer.
Démontre que le bénéfice consommateur est réel = attributs objectifs du produits
Preuve : (ingrédients, caractéristiques, performances) et démonstration produit
testimonial, étude comparative.
Ton : Façon dont le message est mis en forme = une situation avec un ou plusieurs
types de personnages (informatif, concurrentiel, explicatif, séducteur…).

V- La communication hors médias :


2 grandes catégories de communication :
- Médias : radio, télé, presse écrite, réseaux sociaux (internet de manière
large), panneaux publicitaires et cinéma.
- Hors médias : marketing directe, merchandising, promotion des ventes,
sponsoring/mécénat, relations publiques, salons/foires/exposition,
communication événementielle.

5 éléments du hors médias :


 marketing direct : mailing, distribution de prospectus, marketing
téléphonique, e-mailing, numéros ‘’azur’’.
 Merchandising : ce qui englobe la stratégie des points de vente sur :
- L’agencement = le client doit avoir un accès facile et rapide aux produits.
- L’attractivité = guider le client vers les produits qu’il connaît déjà.
- Les nouveautés.
- Les produits annexes qui peuvent ou doivent l’intéresser.
- La gestion commerciale des rayons et autres gondoles = stock et
rentabilité.
 Promotion des ventes : idéale pour faire tester un produit, générer du
trafic sur le lieu de vente. Elle favorise la conversion de prospects en
clients tout comme l’élargissement de la cible et attire de nouveaux
acheteurs (= bons de réduction (couponing), offres de remboursement,
échantillons, démonstrations, dégustations, concours…). Elle répond à 3
effets :
- Forte consommation mais baisse par la suite.
- Saisonnalité des ventes.
- Forme de cannibalisation = se détourner des autres produits pour aller
vers celui en promo.
 Les relations publiques : ensemble des techniques et actions permettant
de gérer la réputation et l’image d’une entreprise ou d’une marque
auprès de ses différents publics. Leur vocation affichée est de bâtir la
confiance grâce à :
- Les relations presse et relations blogueurs.
- La participation à des salons.
- Des journées portes ouvertes.
- Des roadshows = camions à thème faisant le tour du pays pour faire
découvrir l’univers ou les produits d’une marque.
- Des réceptions = soirées, cocktails, inaugurations..
- Des opérations événementielle.
- Des opérations d’influence ou de lobbying.
- Des opérations de mécénat.
 Le sponsoring : soutiens financier ou matériel envers un individu ou un
évènement qui permet de profiter de sa célébrité et visibilité.
 Le mécénat : investissement financier, matériel ou de compétences sans
attendre de contrepartie.
 Les relations presse :
- Portage = envoie de produits envers les agents pouvant vendre leurs
mérites.
- Communiqué / dossier / conférence = réunion de journalistes.
- Voyage.
 Salons et foires :
- Salons professionnels.
- Salons grand public.
 Communication événementielle : technique de communication basée
sur la création d’évènements d’entreprise classiques ou voulus comme
spectaculaires et sortant de l’ordinaire à l’occasion desquels un public
cible est généralement convié.
 Roadshow.
Street marketing : stratégie de promotion locale qui utilise des lieux non
conventionnels et des campagnes intensives de bouche à oreille pour lancer
des produits (coût limité, créativité, énergie, simplicité, présence, réseau et
buzz). On ne communique pas sur un produit mais sur une marque et ses
valeurs.
Marketing viral : stratégie qui amène ses clients à promouvoir un produit, une
marque, un service pour le compte de l’entreprise qui l’a créé. Ce marketing à 2
buts :
 Lien très fort avec le web et l’utilisation des emails.
 Distribuer de manière parcimonieuse et parfaitement calculée des
informations qui entretiennent la curiosité des internautes.
Ce type de marketing peut engendrer le buzz ou le bad buzz.

Le cas Kaepernick / Nike :


Joueur important dans le football américain. A partir de la saison de 2016, il
refuse de chanter l’hymne américain (en soutien aux personnes noires et les
violences qu’elles subissent) et pose le genou à terre. Si pour certaines
personnes, cet acte est un symbole fort, d’autres trouvent cet acte comme un
affront (pour les pro Trump). Division de l’Amérique sur cet avis d’autant plus
que cette période reflète une période de votes. Kaepernic se retire de son
équipe pour devenir un agent libre mais personne ne veut l’embaucher.
En 2018, Nike se prépare à célébrer son célèbre slogan et choisi Kaepernic
comme égérie ce qui prouve leur position sur ce buzz. Nike se met donc en
danger face au choix de son égérie. Beaucoup de détournement de ce portrait
devenu célèbre que ce soit dans le bon comme le mauvais sens.
De nombreuses personnes pro Trump détruisent leurs produits Nike pour
montrer leurs protestations contre l’acte de Kaepernic. Les pertes de ventes de
la marque ont vite été réaugmentées grâce à la campagne et par les soutiens
innombrables des populations.
Quelques chiffres liés à la campagne :
- La campagne publicitaire vidéo de Nike a été vue plus de 80 millions de
fois sur les réseaux sociaux.
- Le tweet de Kaepernic annonçant sa participation à la campagne a été
retweeter 320 000 fois.
- Augmentation de 31% des ventes de produits Nike.

VI- Le media planning


Media planning : consiste à planifier la diffusion de la communication sur les
différents médias et supports.
5 étapes essentielles :
 Fixer des objectifs mesurables = améliorer l’image de marque /
augmenter le CA…
 Méthode SMART = Spécifique / Mesurable / Atteignable / Réaliste /
Temporel.

 Mettre en place une stratégie adaptée aux objectifs = planification.


L’objectif de la planification est de faire coïncider les temps d’achat potentiel
avec les efforts de promotion. 3 méthodes de planification :
 Continuité = modèle continu de publicité sans interruption dans les
périodes de publicité. Cette méthode est pertinente pour les
produits/services qui ne sont pas affectés par la saisonnalité.
 Flighting = période avec et sans publicité. Méthode compatible pour des
produits/services qui sont affectés par la saisonnalité (vacances,
voyages..).
 Pulsing = combine la continuité et le flighting. On maintient la continuité
mais à certains moments, les efforts promotionnels augmentent. En
France, les concessionnaires automobiles font de la publicité toute
l’année mais ils augmentent leurs efforts en septembre pour les
nouveaux modèles de voitures.

 Identifier la cible = création du portrait du client idéal pour mieux


s’adresser à lui et le comprendre = méthode persona.
 Attribuer un nom/âge/style.
 Identifier ses critères sociodémographiques.
 Centres d’intérêts principaux er secondaires.
 Préoccupations.
 Identifier sa consommation des médias = lectures (livres, magasines..),
émissions et films qu’il regarde, influenceurs qu’il suit.
Persona : personnages fictifs crées pour représenter les différents types de
consommateur, basés sur les données réelles et les informations. C’est un outil
qui permet de mieux comprendre les comportements, le quotidien et le mode
de vie du consommateur tout en utilisant des détails spécifiques.
Exemple de persona :
 Prévoir le budget = 6 approches pour définir le budget d’un plan de
communication :

 Méthode par les coûts = établir le budget selon ses capacités financières.
 Approche par l’historique = établi le budget en fonction du budget de
l’année dernière avec une augmentation pour tenir compte de l’inflation.
 Méthode de multiplicateur de média = même approche que la
précédente mais elle intègre l’augmentation des coûts en fonction des
médias qui seront utilisés.
 Méthode concurrentiel = établir le même budget que ses concurrents.
 Approche en pourcentage des ventes = le budget est déterminé en tant
que pourcentage du CA généré par le produit/service en question.
 Approche selon les objectifs = on identifie les objectifs et les actions
requises pour atteindre chaque objectif et on fait une estimation du
coût. C’est la méthode la plus réaliste pour définir le budget et la
disposition à investir.

 Analyse des résultats = les entreprise doivent être capable d’évaluer


l’efficacité des efforts de communication afin d’éviter des erreurs,
d’évaluer des stratégies alternatives et de déterminer l’efficacité de
l’ensemble du plan de communication. Pour ce faire, l’entreprise doit
mettre en place des indicateurs de performances (=KPIs).
 Indicateurs d’observation = anticiper les évolutions probables des
comportements des différents acteurs, consommateurs ou acheteurs.
 Indicateur de rentabilité = mesurer le ratio d’efficacité = coût : résultat.
Exemples de media planning :

VII- Le brief media :
6 buts du brief :
- Objectifs
- Cible
- Message
- Planning = savoir quand on veut communiquer.
- Support de diffusion = web, télé, affiche…
- Budget

 Qu’est-ce qu’on dit ?


 Comment on va le dire ?
 Quand on va le dire ?
 Où allons-nous le dire ?
 Qui va le dire ?

Communiquer en 2021 :
Pour les consommateurs :
 Les marques doivent être sources d’inspiration pour créer le dialogue.
 Chaque évènement lié à la marque doit nourrir la discussion.
 Pour cela, le ‘’consomm’acteur’’ doit faire partie intégrante de la
stratégie de marque.
Du côté des entreprises :
 Ecouter pour comprendre = attitudes, motivation et comportements.
 Importance d’analyser les données.
 Proposer des actions en cohérence avec les pratiques de consommation
et les nouvelles habitudes du grand public.

I- Les 4P :
Les 4P de la communication marketing selon We Are Social :
- People = se concentrer sur l’humain.
- Purpose = ne pas mieux faire les choses mais faire des choses meilleures.
- Principles = il faut avoir des valeurs et savoir les transmettre.
- Participation = n’interrompez pas les gens mais donnez leur envie de
participer.
Particularité = l’utilisation de l’humour dans vos contenus. Les gens seront plus
disposés à écouter et adhérer en étant diverti mais il faut savoir le faire.
La communication marketing c’est donc :
 Préférer la qualité à la quantité.
 Proposer un univers au-delà du produit.
 Faire vivre la marque au lieu de tenir un discours répétitif.
 S’appuyer sur sa communauté pour exister.

II- Le consommateur d’aujourd’hui :


De la globalisation à la personnalisation :
- Personnalisation = les produits et les messages personnalisés.
- Qualité du contenu = une des raisons principales pour lesquelles des
consommateurs suivent une marque sur les réseaux sociaux.
- Adaptation = plus autonomes et ayant une volonté croissante d’adapter
leurs achats à leurs propres besoins et désirs = érosion du mass-
marketing.
- Fidélité = la personnalisation du message et des produits permet la
fidélisation et l’engagement de la clientèle.
- Ecoute = un repas cuisiné pour vous / une boisson Starbucks avec les
ingrédients que vous choisissez / un jean Balsamik qui s’adapte à votre
morphologie.
Adepte du ROPO (Research Online Purchase Offline) :
Quelques chiffres :
- Les réseaux sociaux sont la 2e source de renseignements du client = avant
la boutique.
- 49% des consommateurs disent que le smartphone a changé leur façon
de consommer.
- 62% des détenteurs de smartphone ont réalisé un achat via leur mobile
dans les 3 derniers mois.
- 1 achat sur 2 sera influencé par le web d’ici 2020.
La figure du consommateur passif a progressivement cédé sa place à celle du
consommateur actif, créatif, collaboratif parallèlement au consommateur
résistant, suspicieux (Toffler parle dès les années 80 de Prosumer) = les
consommateurs d’aujourd’hui participent, inventent voire se substituent à
l’entreprise.
Un consomm’acteur puissant : connecté partout et tout le temps, il a un accès
rapide aux informations que les marques ne veulent ou peuvent pas diffuser = il
discute de la marque, la recommande et peut même la sanctionner en la
décrédibilisant auprès des autres internautes.
Un consommateur média : créateur et diffuseur de contenus auprès de ses
pairs, le consommateur détient son propre magasine, sa TV et ses reportages
en consultant ou encore en créant se propres vidéos sur Youtube.
Un consommateur intelligent : il a conscience de la valeur de ses ressources et
de ses compétences = capable de décrypter le discours des marques.
Un consommateur en quête de rapidité et de gain de temps : il est avide
d’informations sur les marques et les produits qu’il achète = il veut tout savoir /
sur tout / tout de suite et immédiatement.
Un consommateur social et affectif : a la recherche d’une proximité sociale et
affective dans les relations personnelles et commerciales = il veut échanger et
discuter avec les autres sur les sujets qui l’intéressent. Besoin de lien social,
émotionnel et affectif = il veut développer une relation bi-directionnelle avec
les marques et les entreprises axée sur l’interactivité et sur le dialogue. Vivre
ses relations avec les marques virtuellement et sensoriellement.
Un consommateur à la recherche d’équité dans ses échanges avec les
marques : il veut être considéré comme l’égal des marques = il aspire à une
relation mature, constructive et surtout équilibrée du type gagnant-gagnant.
Un consommateur créatif : prendre en compte ce consommateur créatif c’est
alors concevoir son offre comme un assemblage de ressources et dispositifs qui
vont lui permettre d’exprimer un certain nombre de ses compétences ou
même de relater sa relation à la marque ou au produit = collaborateur direct
avec l’entreprise par des votes/interactions par des chat/personnalisations des
produits.
Un consommateur créateur de contenu : la marque partage les photos des
participants aux concours pour faire parler de leur marque / posts personnels
sans avoir pour souhait premier d’influencer les gens = ‘’User-Generated
Content’’.

III- Communication digitale :

 Qu’est-ce que cela évoque pour vous « communication numérique /


digitale » ou « marketing digital / numérique » ?
 Opportunités pour les organisations.
 Qu’est-ce que le numérique change pour les organisations et les
consommateurs ?
E-marketing ou web marketing ou marketing digital ou marketing
électronique : l’ensemble des méthodes et des pratiques marketing sur
internet = communication en ligne (influence et réseaux sociaux), optimisation
du commerce électronique, création de trafic au travers de tous supports
numériques (ordinateur, téléphone mobile, lecteur de podcast, jeux vidéo et
affichage dynamique comme les panneaux publicitaires extérieur et télévision
en point de vente).
A) transformation digitale :
évolution majeure du Web 2.0 = l’interactivité :
- Développement des réseaux sociaux et la généralisation de l’internet
mobile a profondément bouleversé les relations entre les marques et
leurs consommateurs.
- Face à un parcours client digitalisé et à une multiplication des supports
avant, pendant et après l’acte d’achat, la priorité est désormais donnée à
l’expérience client, le mobile et l’exploitation des données.
- La question de la transformation digitale a commencé à émerger
parallèlement aux nouveau métiers liés au numérique.

B) Enjeux des évolutions numériques :


La révolution numérique n’est pas passée mais est en évolution perpétuelle =
elle repositionne les enjeux des éléments que les organisations doivent
maîtriser dans ce nouveau contexte.
 Réussir la transformation digitale = essentiel.
 Conduite de la transformation digitale = enjeu de taille.
 Reste en alerte = mouvement constant et adaptations rapides.

C) Nouvelles tendances :

 Nous sommes passés d’une communication ‘’up to bottom’’ (= de la


marque vers le consommateur) à une communication ‘’bottom  up’’
(=par la marque et le consommateur).
 Brand marketing.
 Sites web et RSN constituent des leviers de communication =
encouragent la proximité et le partage.

storytelling

Transparence Live

D) Contexte numérique :
En tête des plateformes sociales et malgré les scandales à répétition autour des
fuites de données massives ou des ‘’fake news’’ :
- Facebook demeure incontournable.
- Suivi de près par Youtube et les messageries instantanées (WhatsApp et
Messenger.
- Puis Instagram.
Le respect de la vie privée devient primordial :
- Prise de conscience que le partage d’informations personnelles sur les
réseaux sociaux représente une menace.
- Méfiance/défiance face aux entreprises notamment les géants du web =
GAFAM
Les consommateurs sont de plus en plus lucides/éduqués face aux intentions
des plateformes sociales = un ciblage publicitaire extrêmement précis et
devinant/anticipant les attentes et les envies des uns et des autres.
E) Des buts fondamentaux qui perdurent :
Les réseaux ne sont pas uniquement des vecteurs de notoriétés dédiées à des
campagnes de communication, ils sont aussi au cœur du « social commerce »
et facilitent le processus d’achat à domicile ou en magasin à partir di téléphone
mobile aussi bien qu’avec un ordinateur.
Néanmoins, malgré les changements qui peuvent subvenir avec le numérique,
des buts fondamentaux perdurent :
 Avoir une visions stratégique.
 Définir des cibles et des objets de communication.
 Respecter un budget.
 Analyser et suivre les conséquences/performances de la communication
pour l’entreprise.

F) Internet en chiffres clés  :


Au niveau des téléchargements d’applications mobiles, les réseaux sociaux et
les messageries représentent la majorité des téléchargements effectués le 1 er
janvier et le 31 mars 2020.
L’application TikTok, popularisée par les jeunes et largement utilisé pendant le
confinement pour ses challenges, arrive en tête de ce classement mondial
devant les 4 apps du groupe Facebook (WhatsApp, Facebook, Instagram et
Messenger).

IV- Intégration du numérique dans les pratiques


marketing et de communication Le passage à l’ère du
conversationnel :
Depuis une vingtaine d’années, le marketing intègre de plus en plus de
dimensions numériques dans ses pratiques.
A) Dimensions du numérique  :
2 dimensions du développement du numérique a souligner :
- Intégration du numérique dans les pratiques du markéting et de la
communication des organisations = nécessité de réfléchir au stratégies
hors-ligne et en ligne = offline/online.
- « numérimorphose » de la sphère marchande et des comportements
d’achat.
Le marketing traditionnel et marketing digital sont de nature tellement
différente que leur nécessaire intégration est un véritable casse-tête.
Nous conduit à nous interroger sur ce que le numérique fait aux pratiques du
marketing = comment les outils numériques s’intègrent à la stratégie marketing
et communication de l’organisation.
Un des défis à relever pour l’organisation est de concevoir le numérique come
une partie intégrante de l’organisation de l’entreprise et non comme un
univers à part qui serait le marketing digital.
B) Repenser le marketing :
Comment repenser le marketing en 5 étapes :
- Dématérialisation = les biens physiques ont tendance à disparaitre pour
laisser place au numérique = problématique sensorielle/émotionnelle =
création des bougies aux odeurs de livres donc manque des objets
physiques.
- Réincarnation = création du ‘’moi inspirationnel’’ = avatars qui ne sont
pas notre vraie personnalité.
- Partage = partage avec le monde y compris avec des personnes qu’on ne
connaît pas = côté thérapeutique.
- Co construction du soi = partage des avis.
- La mémoire distribuée = on ne voit pas l’intégralité des profils des autres
utilisateurs de réseaux sociaux mais uniquement des petits morceaux
choisis par les algorithmes.
Questions liées aux entreprises = forme de liquidité/consommateur liquide :
 Fidélité à la marque.
 Comment créer de la confiance et de l’implication envers les produits ou
la marque.
Internet et les réseaux sociaux révolutionnent la pratique de la communication
des organisations pour plusieurs raisons :
- La frontière entre l’entreprise et des publics devient poreuse.
- Le web se caractérise par l’abolition des frontières géographiques ou
temporelles.
- Les frontières entre médias sont moins étanches.
- Internet est désormais totalement intégré a la stratégie de
communication.
- Internet permet à l’entreprise une écoute des tendances émergentes,
des conflits et des opportunités potentielles pouvant se présenter.

C) La communication digitale  :
Du site web au réseaux sociaux :
- Internet est devenu le lieu incontournable de la communication des
organisations.
- Intégration des possibilités offertes par le web = le site n’est plus le seul
espace de communication des organisations = évolution permanente
contraint à de la souplesse et à la nécessité d’adaptation.
 Nécessité de conduire/construire la stratégie numérique.
Internet est à la fois un canal d’information / un lieu d’échange / un circuit de
distribution.
Internet est un lieu qui autorise une communication interactive = organisation
propose un message / récepteur du message peut répondre et débattre.
L’entreprise ne peut pas prédire les réactions des consommateurs et doit donc
toujours se tenir prêt à répondre.
Les outils à disposition des entreprises :
- Sites web.
- Courriers électroniques.
- Différentes formes d’achat d’espace publicitaires = bannières,
interstitiels, corner, habillage, bilboard…
- Mobile.
- Présence des plateformes de user generated content = comme les
réseaux sociaux et globalement l »ensemble des plateformes
collaboratives.
3 constances de ces outils :
- Mutation de ces différents moyens doit mener à la création d’un
écosystème numérique cohérent qui permet d’incarner la marque.
- Envisager la conception d’un plan de transformation digitale à l’échelle
de toute l’organisation pour établir des priorités stratégiques et les
décliner de façon efficace.
- Définir un plan de communication avant d’agir ) le plan digital est un
outil indispensable à la bonne marche des opérations en la matière.
 La transformation numérique nécessite donc un pilotage réfléchi.

D) Leviers du marketing digital :

Types de réseaux sociaux :


- Publications.
- Partage.
- Discussion.
- Collaboration

E) La gestion des réseaux sociaux  :


Utilisation des réseaux sociaux par l’entreprise :
- notoriété et e-réputation.
- Vers le social selling et le social CRM.
- Service client et RH.

V- Le développement du e-commerce = l’expérience du


digital :
A) Les enjeux :
Depuis plus d’une dizaine d’années, 2 phénomènes majeurs :
- Digitalisation de l’économie.
- Orientation vers les services.
 Rupture stratégique majeure (les points de contrôle traditionnels
subitement affaiblis) = accroissement de la concurrence, consommateur
aguerri..

B) Grandes tendances :
Quelques chiffres :
- 58% des consommateurs essaient de réduire le temps passé en magasin.
- 44% des consommateurs éprouvent moins de plaisir à faire leurs courses
en point de vente.
- Un magasin physique augmente le nombre de visiteurs d’un site
marchand de 37%.
Dispositions interactifs et la réalité virtuelle : l’expérience doit être
significative, intelligente, facile et rapide, mémorable voire extraordinaire par
exemple avec des services ou produits innovants.
Plusieurs objectifs :
- Générer du trafic en magasin.
- Expériences inédites.
- Être mémorisé.
- Donner envie de revenir.
Exemple de ces tendances :
- Alimentaires = drive piétons/magasin sans caisse et sans vendeur.
- Nike = essaie de chaussures sur un tapis de course pour choisir le modèle
en adéquation avec notre style.
- Prêt à porter = cabines connectées = faciliter les essayages des clients
mais aussi améliorer la connaissance des habitudes des clients et de la
conception des produits pour la marque.
- Réalité augmenter = permet d’aménager son appartement grâce à des
projections numériques / essayer une planche de surf grâce à un
mécanisme et une projection dans les vagues.

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