: 28 juillet 2021
PROMOTION : DCEM3
GROUPE : 8
NOM PRENOM(s)
1. MATHURIN Pierre Ralph Claude
2. JEROME Davidson
3. PIERRE-LOUIS Bemika
4. ST-PREUX Kerline
6. ETIENNE Roodshev
REMERCIEMENTS
Nous tenons à vous faire de toute notre gratitude cher professeur, Dr
LOUIS MARC JEANNY GIRARD pour ce travail fastueux dans le domaine
de la psychiatrie que vous nous avez donné la possibilité de réaliser.
A la consultation, elle est ralentie, le visage peu agressif, les traits tirés, triste,
pleurs fréquents, peur de plaisir de la maternité et de s’occuper de son bébé la
laisse indifférente, troubles cognitifs. Elle a perdu ses mots pour expliquer et
décrire son retour à la maison. Epuisée sans pouvoir se reposer, insomnie : avec
les réveils répétés par les cris, pleurs du nourrisson, réveil systématique des 4h du
matin.
SOMMAIRE
-Remerciements--------------------------------------------------------------------
-Cas Clinique---------------------------------------------------------------------------
-Sommaire-------------------------------------------------------------------------------
Cadre clinique
Problèmes détectés
Manifestations
- Discussions --------------------------------------------------------------------------
c- méthode de traitement
- considérations générales-----------------------------------------------------------
b- Attitudes du patient
c- outils
Histoire du cas
Cadre clinique
La maternité et le post partum ont toujours été considérés comme des
moments de vulnérabilité particulière aux décompensations
psychiatriques. Chez la femme, la période périnatale est un moment
particulier de la vie qui fait l’objet de nombreux remaniements aussi
bien physiques que psychologiques et sociaux. En post accouchement,
la jeune mère doit faire connaissance avec l’enfant en faisant le deuil
de l’enfant imaginaire, s’occuper de lui tout en s’adaptant à son
nouveau statut social et familial, lutter contre la fatigue, et le
bouleversement hormonal. Chaque femme doit retrouver un certain
équilibre psychique en postnatal, ce qui peut s’avérer très difficile
même pour les accouchées ayant conscience de la difficulté de la chose.
La recherche d’une nouvelle dynamique psychoaffective peut être une
source de souffrance et révéler certaines fragilités. Tous ces facteurs
font qu’en périnatalité, le post partum est la période la plus à risque
aux décompensations psychiatriques ou même à la survenue de
nouveaux troubles d’ordre psychologique
Prenons le cas de Mme Jouthe, 28 ans qui a mis au monde son premier
bébé, elle a été conduite par son mari 3 jours après les couches pour
anxiété, irritabilité, pleurs fréquents, insomnie, fatigue doutant qu'elle
soit capable d'être une bonne mère, pourtant, elle était très contente
de sa grossesse. Elle sort du service rassurée, améliorée, 15 jours après
elle est amenée par son mari après une nette amélioration au retour de
la maison, elle est devenu pessimiste concernant son avenir et celui de
son enfant. Nous allons discuter sur ce cas afin de donner une
impression clinique, de relever les facteurs de risques, des troubles
anténataux et post-nataux et d'établir un protocole de prise en charge
thérapeutique pour Mme Jouthe.
Problèmes détectés
Madame Jouthe a une humeur triste, une irritabilité, une asthénie
importante, une anxiété s’exprimant parfois sous la forme de phobies
d’impulsion. Le sentiment d’incapacité et les auto-accusations
concernent la fonction maternelle et tout particulièrement les soins à
l’enfant. Ces troubles sont minimisés voire dissimulés à l’entourage par
la femme par crainte d’être jugée. Les troubles peuvent encore se
manifester à travers des troubles fonctionnels précoces du nourrisson
(sommeil, alimentation…) ou encore des coliques, des pleurs fréquents.
Ils peuvent enfin être révélés par des troubles des interactions mère-
bébé.
Dans les points faibles nous pouvons considérer le fait qu'il n’est pas dit
si la patiente a eu le soutien de son partenaire et c'est l'une des causes
de dépression du post partum.
Impression Clinique
Le baby Blue est caractérisé par des pleurs et une labilité émotionnelle
souvent associés à des sentiments d’incompétence, d’incapacité à faire
face et d’inquiétude. Ces symptômes apparaissent entre le 3e et le 5e
jour du postpartum et disparaissent vers le 9e ou 10e jour. Le baby
blues est relativement fréquent (30 à 70 % des accouchées) et assez
bénin. Il n’est pas corrélé avec une psychopathologie sous-jacente de la
mère.
Début de la grossesse :
Séparation de la famille
Toxicomanie
Au cours de la grossesse :
METHODE DE TRAITEMENT
Anxiété
Fatigue extrême
Irritabilité
Troubles cognitifs
Perte de la libido
Pleurs incontrôlables
Idée suicidaire
Peur de la mort
Anhédonie
Outils de mesures
1- Histoire familiale
A- Facteurs psychiatriques
B- Facteurs relationnels
C- Facteurs socio-économiques
Ils font partis des facteurs d’influence, qui associés à d’autres, peuvent
entraîner l’apparition de désordre émotionnel dans le post-partum. En
ce qui concerne le statut social, il a été mis en évidence que le célibat
ou encore l’absence d’activité professionnelle (ou une activité peu
valorisante) peuvent rendre la maternité plus difficile à appréhender.
En effet, la solitude est un facteur de vulnérabilité, qui augmente le
risque de survenue de dépression.
6- www.health.harvard.edu
7- www.annals-general-psychiatry.biomedcentral.com
8- www.WorldHealthOrganization.int
9- www.cairn.info
10- www.sciencedirect.com