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COMPTABILITE

LE FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS


I)Le financement par capitaux propres

Ce sont les ressources de l’entreprise n’appartenant pas à des tiers mais à ses
propriétaires : entrepreneurs individuels ou associés s’il s’agit d’une société. Les
capitaux propres sont la somme algébrique :
-des apports en capital (capital et primes d’émission)
-des écarts de réévaluation
-des réserves et des reports à nouveau (ce sont les bénéfices non distribués en
dividende)
-des pertes (signe négatif)
-des subventions d’investissements accordés pour acheter des immobilisations et des
provisions réglementées.

1)Opérations en capital
a)Définition du capital

•En entreprise individuelle, le capital est variable à la création de l’entreprise c’est


l’apport effectué par l’entrepreneur individuel. Ensuite il sera modifié par les retraits
et les apports de l’entrepreneur ainsi que par les affectations de résultats. On dit
donc que le capital est en accordéon c’est-à-dire qu’il est variable.
•En société, le capital est fixe, il constitue la valeur des parts sociales et actions
créées pour représenter l’apport des associés. Il n’est pas modifié par l’affectation
des résultats qui sont mis en réserve pour modifier le capital. Des règles juridiques
précises sont prévues.

b)Enregistrement des opérations des entreprises individuelles

•Le compte utilisé est le compte 101 « capital individuel ». Il enregistre les apports
durables de l’exploitant, l’affectation du résultat de l’exercice précédent et les
prélèvements de l’exploitant.

Exemple d’apport en capital dans les entreprises individuelles :

Le 3 janvier N, Monsieur LOOSLI crée son entreprise et dépose en banque 30 000€.


Le résultat de l’exercice N s’élève à 15 204€. Monsieur LOOSLI décide le 6 mars N+1
de laisser cette somme dans l’entreprise.

03/01/N

512 Banque 30 000€


101 Capital individuel 30 000€
06/03/N+1

120 Résultat 15 204€


101 Capital individuel 15 204€

•L’autre compte utilisé est le compte 108 « compte de l’exploitant »


Le plan comptable général (PCG) prévoit ce compte pour le mouvementer en cours
d’exercice à la place du compte 101. En fin d’exercice ce compte est soldé par
virement au compte 101. Ce compte est utilisé pour enregistrer en cours d’année les
apports et les retraits de l’entrepreneur.

Exemple :
En mai N+1, Monsieur LOOSLI apporte 10 000€ supplémentaires car l’entreprise a
des difficultés de trésorerie. En septembre et en novembre N+1, le règlement de
dépenses personnelles est effectuée sur la trésorerie de l’entreprise 500€ et 850€.

Mai N+1
512 Banque 10 000€
108 Compte de l’exploitant 10 000€
Septembre N+1
108 Compte de l’exploitant 500€
512 Banque 500€
Novembre N+1
108 Compte de l’exploitant 850€
512 Banque 850€
31 Décembre N+1
108 Compte de l’exploitant 8 650€
101 Compte individuel 8 650€

Donc le capital s’est accrue depuis la création de l’entreprise. Il est créditeur de


53 854€.

2)Les réserves

Les réserves ne se rencontrent pas en entreprise individuelle car le résultat est inscrit
en capital. En société, le résultat non distribué en dividende est inscrit en réserve
c’est ce qu’on appelle de l’autofinancement.

3)Subventions d’investissement

Voir cours de L3.

4)Provisions réglementées

Voir cours de L3.

II)Le financement par emprunt


En règle générale, les capitaux propres de l’entreprise ne suffisent pas à couvrir tous
ces besoins de financement donc elle a recourt à l’emprunt.
Il y a deux types d’emprunts :
-l’emprunt indivis : 1 solde prêteur
-l’emprunt obligataire :emprunt décomposé en fractions matérialisé par des
obligations (=titres de créance)

1)Les modalités de remboursement d’un emprunt (amortissement)

Il y a trois modalités de remboursement :


-le remboursement par amortissement constant
-le remboursement par annuité constante (mensualité, trimestrialité, semestrialité)
-le remboursement en bloc en fin de période

a)Méthode de l’amortissement constant

Cette méthode consiste à répartir le remboursement de l’emprunt par fraction égale


sur sa durée de vie (ex : 20000/5ans = 4000/an).
Au remboursement vont s’ajouter les intérêts dûs depuis la dernière échéance.

Exemple :
L’entreprise JURY emprunte auprès du Crédit Lyonnais 35000€ au taux de 6%. Cette
somme est remboursable en 5 amortissements égaux à partir du 31 octobre N.

Tableau de remboursement, amortissement constant :


Années Capital restant Intérêts Amortissement Annuité

N 35000 2100 7000 9100
N+1 28000 1680 7000 8680
N+2 21000 1260 7000 8260
N+3 14000 840 7000 7840
N+4 7000 420 7000 7420

-7000*6% = -420
Suite arithmétique de raison -420

b) Méthode de l’annuité constante

Calcul de l’annuité :
C = Capital emprunté
i = Taux d’intérêt
n = Durée de l’emprunt

i 1−(1+i)−n
a=C* ou C = a *
1−(1+i)−n i
Tableau de remboursement, annuités constantes :
Années Capital restant Intérêts Amortissement Annuité

N 35000 2100 6208,87 8308,87
N+1 28791,13 1727,4 6581,4 8308,87
N+2 22209,73 1332,58 6976,25 8308,87
N+3 15233,44 914,01 7394,86 8308,87
N+4 7838,58 470,31 7838,58 8308,87

c) Remboursement in fine

S’il n’y a pas eu d’intérêts versés périodiquement, le remboursement en fin de


période va s’élever à c(1+i)n.

2)Le traitement comptable annuel de l’emprunt.


a)Octroi de l’emprunt

L’octroi de l’emprunt se traduit par le débit de la banque et le crédit de


l’emprunt(164).
(Compte Service bancaire :627)

b)Enregistrement des annuités de remboursement (mensualité,


trimestrialité, semestrialité)
Le compte Charge d’intérêt (661) est débité pour le montant des intérêts payés. Le
compte Emprunt (164) est débité pour la fraction de l’emprunt remboursé et le
compte Banque(512) est crédité par la somme des deux montants c’est-à-dire par la
mensualité annuité, trimestrialité ou semestrialité.

31/10/N

661 Charges d’intérêts 2 100€


164 Emprunts 6 208,87€
512 Banque 8 308,87€

c)Régularisation des charges relatives à l’emprunt à la clotûre de


l’exercice.
En vertu du principe d’indépendance des exercices comptables, il faut enregistrer sur
l’exercice N toutes les charges, tous les produits relatifs à cet exercice et rien que ces
charges et ces produits.
Par conséquent, il est nécessaire d’enregistrer à la clôture de l’exercice N les intérêts
courus depuis la dernière échéance jusqu’à la clôture de l’exercice. Ces intérêts ne
seront payés au banquier que lors de la première échéance N+1.
Exemple :
31/10/N

661 Charges d’intérêts 287,91€


1688 Intérêts courus 287,91€
2
Intérêts Courus Non Echus (ICNE)= 35 000-6 208,87*6%* = 287,91€
12
2
Cas de remboursements constants= (35 000-7 000)*6%* =280 €
12

A l’ouverture de l’exercice suivant cette écriture doit être contrepassée c’est-à-dire


passé à l’envers de façon à ce que les intérêts soit normalement enregistré lors du
paiement de l’échéance et au 31/12 suivant pour la partie intérêts courus non échus.

En N+1

661 Charges d’Intérêts

01/01/N+1 287,91€
12 mois d’intérêts (2 mois en N)
31/10/N+1 (2 mois en
N et 16 sur N+1)
1727,67€
31/12/N+1 ICNE

(35000-6208,87-6581,40)
2
*6%* =222,1€
12

12 mois d’intérêts N+1

III)Le Crédit -Bail

C’est un système qui permet aux entreprises de louer une immobilisation au lieu de
l’acheter. L’entreprise paye une location auprès d’une société de crédit-bail spécialisé
dans la location de bien. En fin de contrat, l’entreprise a la possibilité d’acheter un
bien dès la conclusion de contrat crédit-bail.

CHAPITRE LA PAYE
Chapitre 1 : Variations de stocks
Catégories de stocks :
• Matières premières et fournitures : éléments qui entrent dans la fabrication des
produits.
• Autres approvisionnements : matières et fournitures consommables
• Produits intermédiaires : produits ayant atteint une phase d’achèvement mais
destinés à entrer dans un autre circuit de production ;
• Produits finis : produits achevés définitivement dans le cycle de production
• Produits résiduels : déchets et rebuts issus de la fabrication
• En cours de production : produits ou travaux en cours de la production
• En cours de service : études ou prestations de service en cours
• Marchandises : éléments achetés en vue d’être revendus

I)Inventaire premanent

Cette méthode apparaît comme le plus logique car le compte de stock mis à jour à
chaque variation. Toutefois pour les produits finis notamment. Ce genre de méthode
est bien adapté aux entreprise qui travaille sur commande dans lesquels il y a
détermination du coût de production est du coût de revenu pour chaque commande.
Ce stock permanent va être confronté au stock physique réel constaté lors d’un
inventaire physique, les écarts entre ces deux stocks permet de déceler des vols ou
détérioration.

II)Inventaire intermittant ou extra comptable ou physique.

C’est le recensement physique des biens existants dans l’entreprise le jour de la


clôture de l’exercice.

1)Les variations des stocks


a)Evolution des stocks

• Les biens sont valorisés au coût d’acquisition pour les marchandises, les matières
premières et autres approvisionnement ; et au coût de production pour les produits
fabriqués par l’entreprise.

Coût d’acquisition= coût d’achat + frais accessoire d’achat


Coût de production=coût d’achat, matières premières et fournitures consommées +
frais de fabrication

La détermination du coût d’acquisition des matières consommées nécessite de


valoriser des sorties de stocks.
Il y a plusieurs méthodes pour valoriser ces sorties :
• Coût Unitaire Moyen Pondéré sur le total des entrées y compris le stock initial
• Coût Unitaire Moyen Pondéré après chaque entrée
• Première entrée, première sortie (PEPS)

Méthode d’évaluation des stocks :


1)Au CUMP sur total des entrées y compris le stock initial.

Date Libellés Entrées Sorties Stocks


01/03 Stock Initial 5 000 U à 5 000 U à
51,20€=256 51,20€=256
000 000
07/03 Entrée 2104 3 000 U à 8 000 U = 414
52,80€=158 400
400
12/03 Sortie 2377
18/03 Entrée 2163 1 500 U à
53,10€=79
650
25/03 Sortie 2401
9 500 à 52€ = 6 700 U à 2€ = 2 800 U à
494 050 348 000 52,02€ = 145
650

Calcul du CUMP = 494 050 / 9 500


Cette méthode présente l’inconvénient de ne pas pouvoir valoriser les sorties en
cours de période.

2)Au CUMP ou CUMP après chaque entrée.

Date Libellés Entrées Sorties Stocks


01/03 Stock Initial 5 000 U à 5 000 U à
51,20€=256 51,20€=256
000 000
07/03 Entrée 2104 3 000 U à 8 000 U à
52,80€=158 51,80 €= 414
400 400
12/03 Sortie 2377 3 200 U à 4 800 U à
51,80 € = 165 51,80€ =248
760 640
18/03 Entrée 2163 1 500 U à 6 300 U à
53,10€=79 52,11€=328
650 290
25/03 Sortie 2401 3 500 U à 2800 U à
52,11€ = 182 52,11€ =145
385 905
9 500 à 52€ = 6 700 U à 2 800 U à
494 050 51,96€ = 348 52,11€ = 145
145 905

Pour la sortie du 12/03 : CUMP=(256 000 +158 400) / (5 000 + 3 000)=51,80


Pour la sortie du 25/03 : CUMP=(256 000 + 158 400 – 165 760 +79 650) / (9 500 –
3200) = 52, 11 €

Calculs complexes mais possibilités de valoriser les sorties en cours de période.

3)Méthode du premier entrée, premier sortie (PEPS)

Date Libellés Entrées Sorties Stocks


01/03 Stock Initial 5 000 U à 5 000 U à
51,20€=256 51,20€=256 000
000
07/03 Entrée 2104 3 000 U à 5 000 U à 51,20
52,80€=158 €= 256 000
400 + 3 000 U à
52,80=158 400
12/03 Sortie 2377 3 200 U à 1 800 U à
51,20 € = 163 51,20€ =92 160
840 + 3 000 U à
52,80€=158 400
18/03 Entrée 2163 1 500 U à 1 800 U à
53,10€=79 51,20€ =92 160
650 + 3 000 U à
52,80€=158 400
+1 500 U à
53,10€= 79 650
25/03 Sortie 2401 1 800 U à 1 300 U à
51,20€ 52,80=68 640
=92 166 +1500 U à
1700 U à 53,10€=79650
52,80€=89
760
9 500 à 52€ = 163 840+ 1 300 U à
494 050 89 760 + 52,80=68 640
92160 =345 +1500 U à
760 53,10€=79650
Total 148 290

2)Le traitement comptable à l’inventaire


a)Les variations de stocks, matières premières, marchandises et
autres approvisionnement

La variation du stock entre le début et la fin de l’exercice comptable modifie le


résultat de l’entreprise.

L’entreprise X est une entreprise commerciale de peinture. Durant l’exercice N, elle


a :
-acheté 1200 kgs de peinture
-vendu 1350 kgs de peinture

Les achats ont été faits au prix unitaire de 4€ et les ventes au prix unitaire de 6€.
Son stock initial de peinture était de 2 000 kg pour 7800€.
Pour satisfaire ses ventes, l’entreprise a dû utiliser des stocks acquis au cours des
exercices antérieurs et figurent dans le stock d’ouverture (1350-1200=150 kg). La
baisse de stocks entre l’ouverture et la clôture de l’exercice (1850 kg contre 2000 kg
en stock initial) diminue le patrimoine de l’entreprise (le stock est à l’actif !). C’est
donc une charge.
• Les comptes de stocks de matières premières, marchandises et autres
approvisionnement ainsi que les comptes de variations de stocks. Les comptes de
stocks sont des comptes de l’actif au bilan qui traduisent la possession d’un bien.

31=stock de matières premières


32=stocks d’autres approvisionnements
37=stocks de marchandises

•Enregistrement comptable des variations de stocks


1ère écriture :
Le compte de stock (classe 3 au bilan) est soldé à raison du stock initial qui y figure,
la contrepartie est le débit du compte de variation de stock (603 au résultat).

307 stock marchandises 6037 variation de stock de marchandises

SI SI  SI

2ème écriture :
Le compte de stock (classe 3 au bilan) est débité à raison du stock final recensé, la
contrepartie est le crédit du compte de variation de stock (603 au résultat).

307 stock marchandises 6037 variation de stock de marchandises

SI SI  SI

SF SF

SD=SF (au bilan) S=SI=SF (positif ou négatif)

Si nous prenons l’exemple précédent : on nous précise que le stock final vaut 7 268€

307 stock marchandises

SI=2000->7860 1350->5332
Achat=1200->4800 CMUP=1260/320
3200 12600
SF=1850

Les écritures sont les suivantes :


6037 Variations du stock de marchandises 7 800€


37 Stock de marchandises 7 800€

37 Stock de marchandises 7 268€
6037 Variations du stock de marchandises 7 268€

L’incidence sur le résultat est la suivante :

Charges : achats (1200kgs à 4€)=4800


+variations de stock : 7800 – 7268=532
Total : 5332€

Produits : ventes = 1350 kgs à 6€=8100€


Au Bilan, le stock final de marchandises de 7 268€ apparaît dans l’actif circulant.

b)Les variations de stocks de produits finis et d’en cours

-De la même manière, la variation de stock de produits fabriqués par l’entreprise ou


d’en cours de production modifie le résultat de l’entreprise.
La vente de produits fabriqués est un produit si l’entreprise ne vend pas toute sa
production, elle la stocke d’où une augmentation de son patrimoine. Cet
enrichissement augmente le résultat, c’est un produit. Au contraire s’il y a baisse du
stock d’un inventaire à l’autre, il y a baisse des produits d’où baisse du résultat.
-Les comptes de stock et de variations de stocks de produits fabriqués et d’en cours.
713 : production stockée
7135 : variations de stock de produits finis et d’en cours.

Une entreprise industrielle d’articles de sport procède au 31/12/N à l’inventaire


extracomptable, elle constate notamment un stock de 1420 planches à voiles
estimées à 1 082 040€.
Voici l’état du compte « 35 planches à voiles » avant inventaire :

35 planches à voiles 

707750
(950 unités)

Voici les écritures d’inventaire :


31/12/N

7135 Production stockée, planches 707 750€


35 Stock de planches 707 750€

35 Stock de planches 1 082 040€


7135 Production stockée, planches 1 082 040€

35 Planches à voile 7135 Production stockée

SI : 707 750 707 750  707 750


SF : 1 082 040 1 082 040
SC=374 290€

Résultat N 
Ventes :
Production stockée : 374 290
(1 082 040-707 750)
SF-SI

Bilan N 

Actif circulant
Stocks 1 082 040

Chapitre 2 : Les amortissements


I)Généralités
1)Définition

C’est la répartition du montant amortissable d’un actif sur sa durée de vie.


D’après le PCG, c’est la constatation comptable d’un amoindrissement de la valeur
d’un élément d’actif résultant de l’usage du temps, de changement technique et de
toute autre cause.
Le montant amortissable est le coût de l’actif diminue de sa valeur résiduelle.
Le plus souvent, valeur résiduelle=0 (VR=prix du camion probable-coût de sortie)
L’amortissement a un caractère irréversible.
Incidences comptables des amortissements :
L’amortissement correspond à une dépréciation d’un compte d’actif : c’est une
charge non décaissée ( ne se traduit pas par une sortie d’argent), compte 68.
Cette amputation du compte de résultat permet de maintenir en trésorerie des fonds
qui serviront au renouvellement de l’immobilisation amortie en fin de durée de vie (=
autofinancement)
68 : dotations aux amortissements de dépréciations et de provisions
38 : Amortissements

2)Eléments concernés

Un bien est amortissable si la consommation de ses avantages économiques est


limitée dans le temps.

a)Certaines immobilisations incorporelles


• Les frais d’établissement
• Les frais de développement lorsqu’ils sont inscrits en immobilisation
• Les logiciels
• Les brevets

En revanche, les fonds de commerce ne sont pas amortissables car ils peuvent faire
l’objet d’une dépréciation non irréversible.
b)Les immobilisations corporelles

Toutes les immobilisations corporelles sont amortissables sauf les terrains et les
œuvres d’art. Comme les frais de commerces, les terrains peuvent faire l’objet d’une
dépréciation réversible (Café Follet aux halles Chambéry)

c)Les charges à répartir sur plusieurs exercices

Le PCG donnait la possibilité d’inscrire à l’actif certaine charge (frais d’acquisition


d’immobilisation, dépense de gros entretient…) qui était ensuite amortis sur plusieurs
exercices afin d’en étaler la charge.
Avec l’application des normes internationales, il est prévu de supprimer les charges à
répartir. Il y a plus que les frais d’émission d’emprunts qui peuvent être étalé sur
plusieurs exercices.
3)Durée et taux d’amortissement
(Voir fiche)

II)Modalités des calculs des amortissements


1)Valeur à amortir et plan d’amortissement

La valeur amortissable est la valeur d’origine du bien diminué de sa valeur résiduelle


souvent égal à zéro.
Le plan d’amortissement est un tableau qui met en évidence pour chaque bien à
amortir et à la fin de chaque exercice comptable :
-l’annuité d’amortissement de l’exercice
-le cumul des amortissements depuis la date d’achat
-la valeur nette comptable à la fin de l’exercice.

VNC=Valeur Brute – cumul des amortissements


2)Les différents systèmes d’amortissements

Plan d’amortissement :

L’utilisation de l’actif immobilisé se mesure :


-en unités d’œuvre de production : exemple selon le nombre de pièces fabriqués par
la machine.
-en unités de temps : en fonction des années d’utilisation
La durée d’utilisation n’est plus fixée forfaitairement pour chaque type
d’immobilisation mais selon la consommation des avantages économiques attendus
du bien. Si difficulté à la définir, choix d’une durée forfaitaire d’où :

Taux amortissement = 100/n si n est la durée d’amortissement.

a)Le mode des unités de production

Exemple de plan d’amortissement sur la base des avantages économiques attendus


du bien :
Une machine acheté 180 000€ HT doit produire les deux premières années 60 000
pièces et 80 000 ensuite par an sur 3 ans. Valeur résiduelle à la fin des 5 ans : nulle.

Nombre de pièces produites pendant toute la durée d’utilisation :


(60 000*2)+(80 000*3)=360 000

Les deux premières années : amortissement= 180 000*(60 000/360 000)=30 000


Les trois années suivantes : amortissement= 180 000*(80 000/360 000)=40 000

Remarque : la valeur résiduelle peut-être différente de 0, la base amortissable est


alors diminuée de cette valeur prévisionnelle.

b)Le mode linéaire

taux
Annuité constante ou linéaire= (Valeur d’origine ou brute – Valeur résiduelle)*
100
La première annuité doit être réduite au prorata au temps qui s’écoule entre la date
de mise en service et la date de l’inventaire ; les mois sont comptés par 30 jours.

Exemple 1  :
Le 1er janvier N, l’entreprise BIANCO fait l’acquisition d’un camion. Coût 40 000€,
durée d’utilisation : 5 ans. L’exercice comptable coïncide avec l’année civile.

1)Détermination du taux d’amortissement t :

100
t= avec n=la durée d’utilisation.
n
100
Donc t= =20
5

2)Annuité d’amortissement :

40 000*20%=8 000€
12 %∗360
(40 000*20%* =40 000∗20 ¿
12 360
Valeur comptable nette (VCN)=Valeur brute (VB)-cumul amortissement

3)Plan d’amortissement
Années VCN début Amortissement Cumul VCN fin
année s amortissement d’année
s
N 40 000 8 000 8 000 32 000
N+1 32 000 8 000 16 000 24 000
N+2 24 000 8 000 24 000 16 000
N+3 16 000 8 000 32 000 8 000
N+4 8 000 8 000 40 000 0

Exemple 2  :
Le 11 juillet N, l’entreprise CRISTO achète un matériel de bureau mis en service le 16
juillet. Coût d’acquisition 15 200€. Durée d’utilisation 10 ans.

1)Détermination du taux d’amortissement t :

100
t= avec n=la durée d’utilisation.
n
100
Donc t= =10
10

2)Calcul de la première annuité d’amortissement  :

Le nombre de jours entre le 16 juillet et le 31 décembre (fin d’exercice) est de 164


jours.
164
A1=15 200*10%* =692,44 €
360

3)Annuités complètes

De N+1 à N+9, A=15 200*10%=1 520€

4)Annuité N+10

196
A=15 200*10%* =827,56€
360
Cumul+ amortissement fin N+9=692,44+(9*1 520)=14 372,44
(360−164)
Reste à annuité en N+10 : ∗15 200∗10 %=827,56
360

Remarque : Lorsqu’un bien est mis en service en cours d’exercice comptable on


l’amorti sur N+1 exercice comptable (la première annuité et la dernière annuité sont
partielles)

c)L’amortissement dégressif
C’est un système permettant de dégager des annuités plus élevés en début de vie de
l’immobilisation et donc d’économiser plus d’impôts car les amortissements sont des
charges déductibles pour calculer le résultat imposable.

(voir polycopié cours amortissements)

Taux dégressif= taux linéaire * coefficient fiscal

Coefficient de l’amortissement dégressif :

1,25 pour une durée d’utilisation de 3 ou 4 années


(1,75 pour biens acquis entre le 4/12/2008 et le 31/12/2009)

1,75 pour une durée d’utilisation de 5 ou 6 années


(2,25 pour biens acquis entre le 4/12/2008 et le 31/12/2009)

2,25 pour une durée d’utilisation supérieure à 6 années


(2,75 pour biens acquis entre le 4/12/2008 et le 31/12/2009)

La première annuité se calcule en appliquant le taux dégressif à la valeur d’origine


sur une durée allant du 1er jour du mois d’acquisition à la date de fin d’exercice.

Les annuités suivantes se calculent en appliquant le taux dégressif à la valeur


comptable nette de la fin de l’exercice précédent toutefois à partir du moment où
l’annuité calculée en dégressif devient inférieur à celle calculée avec le taux linéaire
résiduel, le plan d’amortissement est terminé au taux linéaire résiduel appliquée à la
dernière valeur comptable nette.

Exemple 3  :
Le 2 janvier N, l’entreprise BASTIEN achète une machine. Coût d’achat : 90 000€,
durée d’utilisation 5 ans.

1)Détermination du taux d’amortissement t :

100
t= avec n=la durée d’utilisation.
n
100
Donc t= ∗1,75=35
5

2)Plan d’amortissement

Années VCN début Amortissement Cumul VCN fin


année s amortissements d’année
N 90 000 31 500 31 500 58 500
N+1 58 500 20 475 51 975 38 025
N+2 38 025 13 309 65 284 24 716
N+3 24 716 12 358 77 642 12 358
N+4 12 358 12 358 90 000 0
(90 000*35% ; 58 500*35% ; 38 025*35% )

En N+3, annuité dégressive : 24 716*0,35=8 650,6


Anuité linéaire (sur 2 ans) : 24 716*0,50=12 358
12 358>8 650,6 donc en N+3, on passe au système linéaire sur les 2 ans restants à
100
courir avec un taux de =50.
2

Exemple 4:
Le 21 mai N, l’entreprise MERI fait l’achat d’une fraisseuse dont la durée d’utilisation
est de 10 ans. Coût d’achat : 62 000€.

1)Détermination du taux d’amortissement t :

100
tl= =10
10
100
Donc t= ∗2,25=22,5
10
2)Calcul de la première annuité d’amortissement  :

8
A1=62 000*22,5%* =9 300€
12

3)Plan d’amortissement

Années VCN début Amortissement Cumul VCN fin


année s amortissements d’année
N 62 000 9 300 9 300 52 700
N+1 52 700 11 858 21 158 40 842
N+2 40 842 9 190 30 347 31 653
N+3 31 653 7 122 37 469 24 531
N+4 24 531 5 519 42 988 19 012
N+5 19 012 4 277 47 265 14 735
N+6 14 735 3 683 50 948 11 052
N+7 11 052 3 684 54 632 7 368
N+8 11 052 3 684 58 316 3 684
N+9 7 368 3 684 62 000 0

Remarque : En cas de cession en cours de mois d’une immobilisation amortie en


dégressif, on ne pratique pas d’amortissement sur ce mois là.

III)Comptabilisation des amortissements


1)Principe de l’enregistrement comptable

L’amortissement est la constatation d’une baisse de valeur d’un actif c’est donc une
charge.
6811 : dotation aux amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles
68111 : dotation aux amortissements des immobilisations incorporelles
68112 : dotation aux amortissements des immobilisations corporelles

Le compte 6811 se débite et on crédite le compte 28 « amortissements des


immobilisations ».

un compte le 8 en deuxième position indique un compte d’amortissement :

2132813
21152815
218228182
218328183

Au lieu d’être inscrit au passif du bilan comme tous les compte créditeurs, il sera
inscrit en soustractif à l’actif.

Actif + - =
VB A et D VCN
Constructions 10 000 300 000 700 000

2)Exemple

31/12/N

68112 Dotations aux amortissements des immos corporelles 31 500€


28154 Amortissement des matériels et outils industriels 31 500€

IV)Amortissements particuliers
1)Amortissements des frais d’établissement et de recherche

Les frais d’établissement : dépenses qui conditionnent l’existence ou le


développement de l’entreprise et qui ne peuvent pas être rapportés à des
productions de biens ou de services déterminés, encore dans le PCG mais doivent
être comptabilisées en charges selon la norme IAS 38 donc ils vont disparaître du
bilan.
Les frais de recherche : la norme IAS 38 impose de comptabiliser toutes les
dépenses de recherche en charges.
Les frais de développement : peuvent être immobilisés si et seulement si : faisabilité
technique, intention d’utilisation et d’achèvement, existence d’un marché,
disponibilité des ressources pour achèvement et évaluation fiable du coût (norme IAS
38).
Le PCG : durée maximale d’amortissement : 5 ans, pas de prorata temporis.

2)Les charges à répartir

(Voir fiches)
Chapitre 3 : Dépréciations et provisions
Une dépréciation est une diminution de valeur d’un actif et à la différence des
amortissements la dépréciation est réversible c’est-à-dire qu’elle peut disparaître au
fil du temps. La dépréciation s’évalue par comparaison de la valeur d’entrée de l’actif
et de sa valeur actuelle au moment de l’inventaire.

I)Principes de comptabilisation
1)Une dépréciation est une charge

Principes de comptabilisation :La dépréciation est une charge non décaissée, sa


comptabilisation est analogue à celle des amortissements.

Débit du compte 681 DADP charges d’exploitation


686 DADP charges financières
687 DADP charges exceptionnelles

En contrepartie, Crédit du compte 29 dépréciations des immobilisations


39 dépréciations des stocks
49 dépréciations des créances
59 dépréciations des VMP

Ces comptes apparaissent en soustractif à l’actif.

Actif au bilan
VO A et D VN
Stocks 100 000 5 000 95 000

2)Ajustement de la dépréciation en fin d’exercice

Alors que les amortissements se cumulent d’années en années les dépréciations


s’ajustent à la fin de chaque exercice.

•Dépréciation jugée insuffisante : il faut la compléter par une écriture de dotation.


•Dépréciation jugée trop importante : il faut la diminuer par le débit du compte de
dépréciation et le crédit d’un compte de reprise 781, 786, 787 « Reprises sur
dépréciation et provisions »

II)Dépréciation des créances clients et traitement des clients


douteux.

Lorsqu’un client est en difficulté, il faut basculer sa dette dans le compte


416 « Clients douteux ou litigieux » et de constituer une dépréciation à concurrence
de ce que l’entreprise pense perdre sur la base HT de sa créance.
La dépréciation se fait sur le montant HT car en cas d’impayé le fisc va rembourser à
l’entreprise la TVA qui était réputée collectée. La dépréciation se fait sur le
montant HT de sa créance.

Exemple : dépréciation des créances client


Le 31/12/N on déplore que sur une créance de 4 784€, une perte est prévue de 70%

1)Virement de la créance
31/12/N

416 Clients douteux et litigieux 4 784€


411 Clients 4 784€

2)Constitution de la dépréciation
31/12/N

68174 Dotations aux dépréciations des créances 2 800€


491 Dépréciations comptes clients 2 800€

3)En cas de perte irrécouvrable


31/12/N

654 Pertes sur créances irrécouvrables 4 000€


4457 Etat, TVA collectée 784€
416 Clients douteux et litigieux 4 784€

Il faut aussi reprendre la dépréciation existante si de 2 800 alors débit de 491 et


crédit de 78174 « Reprises sur dépréciations des comptes clients » pour ce montant.

Remarque : Lorsqu’une créance douteuse reste au bilan plusieurs années, il convient


à chaque inventaire de faire le point et notamment d’ajuster la dépréciation :
-si elle est insuffisante, il faut faire une dotation complémentaire.
-si elle est excessive, il faut la réduire par une reprise sur dépréciation.

III)Dépréciation des stocks.

Même principe, la dépréciation éventuelle se calcule par comparaison entre :


-le coût d’acquisition des marchandises, les matières premières ou le coût de
production des produits finis.
-la valeur actuelle de ces biens à l’inventaire. Prix de vente probable net des coûts de
distribution.

Exemple :
Au 1er janvier N+1, le stock de marchandises est de 20 000€. Une dépréciation de
1 100€ avait été constituée fin N. Au 31/12/N+1, le stock final est estimé à 22 500€
toutefois, une dépréciation est à noter de 1 500€.

1)Constatation des variations de stock :


31/12/N
6037 Variations de stock de marchandises 20 000€
370 Stock de marchandises 20 000€

370 Stock de marchandises 22 500€


6037 Variations de stock de marchandises 22 500€

2)Régularisation des dépréciations

On a deux solutions : l’annulation de la dépréciation existante de 1 100€ et la


dotation d’une dépréciation de 1 500€ soit un complément de dépréciation de 400
(1500 -1100).
31/12/N

68173 Dotations aux dépréciations des stocks 400€


397 Dépréciations des stocks de marchandises 400€

IV)Dépréciation des titres.

On va comparer la valeur d’achat des titres à leur valeur actuelle à l’inventaire.


Si la valeur actuelle est inférieure à la valeur d’achat, il convient de faire une dotation
aux dépréciations.

1)Principe au pluriel
a)Calcul de la dépréciation

La dépréciation est estimé par comparaison entre la valeur d’achat et a valeur


actuelle (ou d’inventaire).

Nature des titres Valeur d’origine Valeur à l’inventaire


Titres de participation Prix d’achat Valeur d’utilité
Titres immobilisés de Prix d’achat Valeur de marché compte
l’activité de portefeuille tenu des perspectives
(TIAP) d’évolution
Titres immobilisés (autres Prix d’achat Titres côtés : cours moyen
que TIAP) et VMP du dernier mois
Titres non côtés : valeur
probable de négociation

Valeur d’utilité : valeur qu’un chef d’entreprise, prudent et avisé, accepterait de


décaisser pour obtenir cette participation.
TIAP : ce sont des parts de capital bloquées pendant plus d’un an du fait de
contraintes juridiques (compte 273).

Calcul des dépréciations :


Il y a trois cas possibles :
-valeur d’inventaire supérieure à la valeur d’origine : plus-value probable.
En vertu du principe de prudence, pas de comptabilisation des plus-values probables.
-valeur d’inventaire égal à la valeur d’origine : ni plus-value ni moins-value.
Si il y a une dépréciation existante faire une reprise.
-valeur d’inventaire inférieure à la valeur d’origine : moins-value probable.
A comptabiliser sous forme de dépréciation. Dépréciation =valeur d’origine-valeur
d’inventaire.

b)Autres principes

1)Le calcul de la dépréciation se fait par catégorie de titre. Aucune compensation


n’est possible entre plus-value probable d’une catégorie et moins-value probable
d’une autre catégorie, cela découle du principe de prudence.

2)Pour des titres de même catégorie acquis à des dates et valeurs différentes, le
calcul de la dépréciation se fait en comparant valeur d’inventaire globale et valeur
d’origine globale de l’ensemble des titres de cette catégorie.

Soit le portefeuille « Michelin « suivant :


-20 actions achetées le 30/09/N-3 à 34,07€ : 681,40
-35 actions achetées le 05/01/N à 35€ : 1 225 soit 55 actions pour 1906,40

Au 31/12/N, une action « Michelin » est cotée à 34,81€ (cours moyen de décembre).
La valeur d’inventaire de l’ensemble des actions est : 55*34,81=1914,55€
Valeur d’origine-valeur d’inventaire=-8,15. C’est une plus-value probable qui ne se
comptabilise pas en vertu du principe de prudence.

c)Comptabilisation

Dotations :
Débit 686 DADP à caractère financier
6866 Dotation aux dépréciations des éléments financiers
Crédit29
2961 Dépréciations des titres de participation
2973 Dépréciation TIAP
2971 et 2972 Dépréciation autres titres et immobilisations

d)Réajustement des dépréciations à chaque inventaire

A chaque inventaire, il faut pour chaque catégorie de titres comparer la valeur


d’origine et la valeur d’inventaire afin de déterminer des éventuelles moins-values
probables.

Cas possible :
-La dépréciation probable à l’inventaire N est supérieure à la dépréciation constatée à
l’inventaire N-1.
Il convient de faire un complément de dotation pour la différence entre les deux
dépréciations.
-La dépréciation probable à l’inventaire N est inférieure à la dépréciation constatée à
l’inventaire N-1.
Il convient de diminuer la dépréciation existante en faisant une reprise sur
dépréciation pour la différence entre les deux dépréciations.
Il s’agit donc d’une diminution de la moins-value probable de N-1. C’est donc un
produit.

29 ou 59 dépréciation des titres


7866 Reprises sur dépréciations des éléments financiers

e)Exemple

Le 14/06/N une société achète 11 000 actions « Danone » à 214€ l’une. On


supposera que cette acquisition lui permette d’exercer une influence sur la société.

14/06/N

261 Titres de participation 2 354 000€


512 Banque 2 354 000€
Au 31/12/N évaluation des dépréciations :
L’action « Danone » est cotée en Bourse à 210€ et sa valeur d’utilité est de 212€. Puisqu’il
s’agit de titres de participation on retient la valeur d’utilité.

Dépréciation probable : 11 000*(214-212)=22 000€

31/12/N

686 DADP charges financières 22 000€


2961 Dépréciations des titres de participation 22 000€

Au 31/12/N+1 réajustement des dépréciations :


L’action « Danone » a une valeur d’utilité de 209€.

Dépréciation probable au 31/12/N+1 : 11 000*(214-209)= 55 000

Dépréciation constatée au 31/12/N : 11 000*(214-212)=22 000

Il faut faire un complément de dépréciation pour 33 000 :

31/12/N+1

686 DADP charges financières 33 000€


2961 Dépréciations des titres de participation 33 000€

2961 Dépréciations des titres de participation

22 000 31/12/N
33 000 31/12/N+1
SC= 55 000
Au 31/12/N+2, réajustement des dépréciations :
La valeur d’utilité de l’action « Danone » est de 213€.

Dépréciation probable au 31/12/N+2 : 11 000*(214-209)=55 000

Il faut faire une reprise sur dépréciation de 55 000-11 000=44 000

31/12/N+2

2961 Dépréciations des titres de participation 44 000€


786 Reprises sur dépréciations et
provisions, produits financiers 44 000€

V)Provisions pour risques et charges.

Pour comptabiliser une provision pour risque ou charges, trois conditions doivent être
remplies :

-il existe une obligation actuelle, contractuelle ou implicite envers un tiers, résultant
d’un évènement passé (procès, garantie d’un an sur ventes…)

-il est probable qu’une sortie d’avantages économiques futurs se réalisera (charge à
venir)

-une estimation fiable peut être faite

Comptabilisation

Débit de 6815 Dotations aux provisions d’exploitation


6865 Dotations aux provisions financières
6875 Dotations aux provisions exceptionnelles

Contrepartie

Crédit des comptes 151, 153, 154, 155, 156, 158 (rubrique spéciale au passif du
bilan).

Reprises en utilisant les comptes 7815, 7865, 7875

2)Exemple

L’entreprise MARCOUS a engagé un procès contre un fournisseur, les prévisions de


frais s’élèvent à 15 000€ rien a encore été enregistré, il s’agit d’un évènement
exceptionnel.
31/12/N
6875 Dotations aux provisions exceptionnelles 15 000€
1511 Provisions pour litiges 15 000€

Le procès n’est pas acheté en N+1 mais l’issue semble favorable par cette entreprise
donc la provision est réduite de 60%.

31/12/N+1
1511 Provisions pour litiges 9 000€
7875 Reprises sur provisions exceptionnelles 9 000€

Le procès a lieu courant N+2, les frais s’élèvent à 3 000€.

Courant N+2
671 Charges exceptionnelles
sur opérations de gestion 3 000€
512 Banque 3 000€

31/12/N+2
1511 Provisions pour litiges 6 000€
7875 Reprises sur provisions exceptionnelles 6 000€

RES N RES N+1 RES N+2


Charges produits Charges produits charges produits

(6875) (7875) (671) (7875)


15000 9 000 20 000 9 000

Charge nette=15 000 Produits=9 000 Produit net=14 000

15 000-9 000+14 000=80 000

Chapitre 4 : Cession d’éléments actifs


I)Les cessions d’immos corporelles et incorporelles

La cause principale de la cession d’une immobilisation est occasionnée par l’achat


d’un matériel neuf, il s’agit d’une opération de rang classé.

1)cession d’une immobilisation non amortissable


a)Analyse comptable de l’opération

•La cession se traduit par un flux monétaire en entrée pour le prix de l’opération.

Débit Crédit
Compte de trésorerie ou compte de tiers Compte de produits exceptionnels
462 « créances sur cessions 775 « produits des cessions d’éléments
d’immobilisations » d’actifs »
•La cession s’accompagne d’un flux réel de sortie d’une immobilisation du
patrimoine : appauvrissement

Débit Crédit
Compte de charges exceptionnelles Compte d’immobilisation pour la valeur
675 « valeurs comptables des éléments d’origine du bien cédé
d’actifs cédés » (compte 2021)

(7vente=produits ≠ 6achats=charge)

Incidence sur le résultat de l’entreprise


Charges Produits
Compte 675 Compte 775
Valeur d’origine du bien Prix de cession

Ex : VO>prix de cession


150 000>140 000
 Moins-value

Ex : VO<prix de cession


150 000<200 000
 Plus-value= 500 000

b)Exemple

Le 18 mars N, l’entreprise BARBIER a cédé pour 60 000€ un terrain acquis en N-9


pour 110 000€.
18/03/N
512 Banque 60 000€
775 Produits des cessions d’éléments d’actifs 60 000€

675 Valeur comptable des éléments
d’actifs cédés 16 000€
211 Terrains 16 000€

Résultat
675 775
16 000€ 60 000€

 Plus-value = 60 000-16 000=44 000

2)Cession amortissable
281
amortissements
Le principe est le d’immos même simplement la valeur
comptable pour N-1 laquelle va être débité 675 est la
suivante : N-2

VO-Cumul amortissement pratiqué jusqu’à la date de fin de cession

Cumul amortissement Cumul des amortissements dotation aux


pratiqué jusqu’à la = jusqu’à l’inventaire + amortissements sur
date de fin de cession N-1 la période (début d’
exercice - date
de cession en N)
21 immos
Valeur
d’entrée
681 DAP (ex N)
Dotation
complémentaire
en N

Cumul d’amortissement à la date de cession

Valeur comptable = valeur d’entrée – cumul d’amortissement à la date de cession


(en N).

Compte RES ex N 512 ou 462


675=VC 775 : produits
de cession  prix de cession

Ecriture 1 : dotation complémentaire aux amortissements


Ecriture 2 : sortie du patrimoine
Débit du compte d’amortissement (pour solder)
Débit 675 pour valeur comptable
Crédit compte immobilisation pour la valeur d’origine (VO)

TD cession Dossier 1

II)Cessions des titres


1)Règle d’évaluation de la valeur comptable des titres cédés

•La règle générale c’est la méthode FIFO (premier entrée, premier sorti)
•Titres de participation : le fisc admet une évaluation au CMUP si plus avantageux
pour le calcul de la plus-value.

2)Cession des titres immobilisés autres que les TIAP

•Le principe est le même que pour les cessions d’autres immobilisations.
Deux opérations : -sortir les titres du patrimoine
-constater la vente
A la différence des immobilisations amortis si les titres cédés ont été déprécié, la
valeur comptable n’est pas diminué du montant de la dépréciation.

a)Sortie des titres de l’entreprise diminue son patrimoine donc c’est une
charge, à caractère exceptionnel


675 Valeur Comptable des éléments d’actifs cédés
271 Titres immobilisés

b)Vente des titres constitue un produit pour l’entreprise à caractère


exceptionnel


512 Banque (prix de cession)
775 Produits des cessions d’éléments d’actifs (prix de cession)

Les dépréciations existantes sont reprises dans une écriture spécifique à l’inventaire.

Exemple cession titres immobilisés :


L’entreprise Cindy cède le 15/11/N, 30 titres de participation pour 900 €. Ces titres
ont été acquis à une valeur unitaire de 25€. Au 31/12/N-1, une dépréciation de 60€ a
été constituée.

Enregistrement de la cession :
15/11/N
512 Banque 900 €
775 Produits des cessions d’éléments d’actifs 900€
Sortie des titres du patrimoine :

675 Valeur Comptable des éléments d’actifs cédés 750€
261 Titres de participation 750€

Annulation de la dépréciation : au 31/12/N



2961 Dépréciation des titres de participation 60€
786 Reprises sur dépréciations
et provisions, produits financiers 60€

Le résultat de la cession est de 900 -750=150

c)Cessions des TIAP et des VMP

Il est nécessaire de calculer le résultat de cession avant d’enregistrer l’écriture de


cession car cette dernière dépend de la nature du résultat :
-si le prix de cession > valeur d’origine profit
-si le prix de cession < valeur d’origine perte
Les opérations sur VMP sont à caractère financier :
-si perte 667 « charges nettes sur cessions de VMP »
-si profit 767 « produits nets sur cessions de VMP »

Les opérations sur TIAP relèvent des immobilisations :


-si perte 675 « valeur comptable nette des éléments d’actifs cédés »
-si bénéfice 775 « produits des cessions d’éléments d’actifs »

Il n’y a qu’une seule écriture de cession pour les TIAP et VMP : elle englobe la sortie
du patrimoine et l’enregistrement du prix de cession.

Une entreprise possède en portefeuille 150 actions Lafuma classées en TIAP pour un
montant de 9 922,50€. Elle cède le 10/09/N, 100 de ces actions pour un total de
6 605€.

Valeur d’origine unitaire des titres cédés : 9 922,50 /150 =66,15


VO totale = 100 * 66,15= 6 615

Prix de cession = 6 605 < VO donc il y a une moins-value

10/09/N
512 Banque 6 605€
675 VCN des éléments d’actifs cédés 10€
273 Titres immobilisations relevant de l’activité du portefeuille 6 615€

Exemple de cession de VMP :


L’entreprise Névica a acquis 20 actions « Carrefour » le 10/09/N à 200€ l’une et 10 le
15/12/N à 211€ l’une. Ces titres sont des VMP. Elle en cède 25 le 30/12/N au prix
unitaire de 220€. Le 31/12/N date d’inventaire le cours de l’action est de 218 €.
VO titres (selon FIFO)= (20*200)+(5*211)=5055
Résultat de cession =prix de cession – VO
= (25 * 220) – 5 055
=5 500 – 5 055
= 445 (plus-value)
30/12/N
512 Banque 5 500 €
503 VMP actions 5 055€
707 Cession VMP 445€

A l’inventaire, VO titre restant = 5* 211 = 1 055€


Valeur d’inventaire : 5*218=1 090€
VO < VI donc pas de dépréciation à constituer.

TD cession dossier 2

Chapitre 5 : Régularisation des charges et des produits


à l’inventaire
En vertu du principe d’indépendance des exercices comptable, les charges et les
produits d’un exercice ne doivent comporter que des éléments résultant de l’activité
de cet exercice mais toutes les charges et tous les produits relatifs à l’exercice.

I)Charges et produits constatés d’avance


1)Charges constatées d’avance

Ce sont des charges enregistrés au cours d’un exercice mais qui sont relatives à
l’exercice suivant :
Loyer payé de juin N à mai N+1, si l’inventaire a lieu fin N, il faut comptabiliser les
charges constatées d’avance.
•A l’inventaire : le compte de charges doit être crédité (location, prime
d’assurance…) afin de réduire la charge de l’exercice.
•Contrepartie : débit du compte 486 « charges constatées d’avance »

Charges 486 charges constatées d’avance

X  X

•L’ouverture de l’exercice suivant : l’écriture précédente doit être contre-passée.

Charges 486 charges constatées d’avance

X X X
Le compte 486 n’est qu’un compte de régularisation de résultat (se situe au bas de
l’actif du bilan). Cette écriture de contrepassation a pour but d’imputer au résultat
N+1 la charge relative à N+1 (comptabilisé et payé en N).

Exemple 1 :
Une entreprise a réglé le 01/10/N une prime d’assurance couvrant une période de 12
mois. Montant : 2 000€
01/10/N
616 Primes d’assurance 2 000 €
512 Banque 2 000€

Cette prime concerne l’exercice N pour 3 mois seulement et concerne N+1 pour 9
mois.
31/12/N
486 Charges constatées d’avance 1 500 €
616 Primes d’assurance (2000*9/12) 1 500€
01/01/N+1
616 Primes d’assurance 1 500 €
486 Charges constatées d’avance 1 500 €

Par cette écriture, une charge de 1 500€ est imputée à l’exercice N+1, le compte 486
est soldé.

Exemple 2 :
Une entreprise a reçu le 29 décembre N, une facture d’achat de matières premières
pour 1 196€ TTC. Le 31/12/N, les matières premières n’ont toujours pas été livrées.

29/12/N
601 Achat de matières premières 1 000 €
4456 Etat, TVA déductible 196 €
401 Fournisseurs 1 196 €
31/12/N
486 Charges constatées d’avance 1 000 €
601 Achats matières premières 1 000€
01/01/N+1
601 Achats matières premières 1 000 €
486 Charges constatées d’avance 1 000€

Il n’y a pas de régularisation de TVA.

2)Produits constatés d’avances

Ce sont des produits enregistrés au cours d’un exercice mais qui sont relatives à
l’exercice suivant, c’est-à-dire que les ventes ou les services ne seront réalisés qu’en
N+1.
Ex : une facture de vente est comptabiliser dans les derniers jours de l’exercice
comptable mais la vente ne sera réalisé que dans les premiers jours de l’exercice
suivant :
•A l’inventaire : le compte de produits doit être débité afin de réduire le produit de
l’exercice.
•Contrepartie : crédit du compte 487 « produits constatés d’avance »

Produits 487 produits constatés d’avance

X  X

•L’ouverture de l’exercice suivant : l’écriture précédente doit être contre-passée.

Produits 487 produits constatés d’avance

X X X

Par cette écriture de contrepassation, le produit est imputé sur l’exercice N+1. Il n’y
a pas de régularisation de TVA.

Exemple 1 :
Une entreprise a envoyé et enregistré une facture de vente de produits finis le
26/12/N pour 700€ HT, TVA à 19,6%. Le 31/12/N, ces produits finis n’ont pas encore
été envoyés au client. Leur livraison se fera en janvier N+1.

26/12/N
411 Clients 837,20 €
701 Vente de produits finis 700€
4457 Etat, TVA collectée 137,20€
31/12/N
701 Vente de produits finis 700€
487 Produits constatés d’avances 700€
01/01/N+1
487 Produits constatés d’avances 700€
701 Vente de produits finis 700 €

Le produit est ainsi imputé à l’exercice N+1. Le compte 487 est soldé. Pas de
régularisation de la TVA.

II)Charges à payer et produits à recouvrir


1)Charges à payer

Ce sont des charges qui ne seront enregistrés qu’au cours de l’exercice suivant mais
qui sont relative à l’exercice qui se termine. La charge est connue avec certitude au
moment de l’inventaire.
DEBIT CREDIT
-compte de charge pour le montant HT -compte spécial de fournisseurs pour le
-44586 « TVA sur facture non montant TTC
parvenue » pour la TVA -408 « fournisseurs factures non
parvenues » ou 4486 « dotations
charges à payer »

La TVA ne peut pas être déduite tant que le client ne dispose pas d’une facture d’où
l’utilisation de 44586.

Cette écriture doit être contrepassée à l’ouverture de l’exercice suivant et la facture


sera normalement enregistrée à sa réception en N+1. Le compte de charge s’en
trouvera alors soldé.

Exemple charges à payer :


Une entreprise a utilisé en décembre N une personne intérimaire envoyée par une
société spécialisée. Coût 1 500€, HT. La facture ne sera reçue qu’en janvier suivant.
31/12/N
6211 Personnel intérimaire 1 500€
44586 Etat, TVA sur factures non parvenues 294€
4081 Fournisseurs, factures non parvenues 1794€

A la réception de la facture, l’enregistrement se fera normalement aux comptes 6211


et 4456 (débit et 401 (crédit).

2)Les produits à recevoir

Ce sont des produits qui sont réalisé au cours de l’exercice N mais qui ne seront
enregistré qu’au cours de l’exercice N+1. Comme ils ont été effectué en N, il faut les
enregistrer sur cet exercice.

DEBIT CREDIT
-compte de créance 4181 « Clients -compte de produit approprié pour
factures à établir » ou 4687 « débiteurs montant HT
divers, produits à recevoir » -TVA au compte 44587 « TVA sur facture
à établir » ou 4457 « Etat, TVA
collectée »

Dans le cas d’une livraison de biens, la TVA est exigible (compte 4457). Si la TVA
n’est pas exigible (prestations de service) utiliser le compte 4457.

Cette écriture doit être contrepassée à l’ouverture de l’exercice suivant pour


neutraliser la future comptabilisation de la vente au moment de l’envoi de la facture
au client.

Exemple de produits à recevoir :


Une entreprise a livré des marchandises le 20 décembre N à un client 5 000€ HT,
TVA au taux normal. La facture ne sera envoyée et établie qu’en janvier N+1.
La vente des marchandises doit être enregistrée car elles ne sont plus en stock.

31/12/N
4181 Client, factures à établir 5 980€
707 Vente de marchandises 5 000€
4457 Etat, TVA collectée 980€
01/01/N+1
707 Vente de marchandises 5 000€
4457 Etat, TVA collectée 980€
4181 Client, factures à établir 5 980€

Enregistrement normal lors de l’envoi de la facture en N+1.

III)Les RRR à accorder, à recevoir


1)Les RRR à accorder

Il s’agit d’une diminution de produits sur l’exercice qui se terminent, qui ne sera
facturé qu’en N+1 (facture d’avoir).
Comme cette charge porte sur l’exercice N, elle doit être enregistrée en N.

Exemple de RRR à accorder :


Une entreprise doit accorder à un de ses clients une ristourne de 5% sur le chiffre
d’affaire annuel qui s’est élevé à 200 000€ HT pour l’exercice N. L’avoir ne sera
envoyé qu’en janvier N+1.

Montant de l’avoir = (200 000*5%)*1,196= 11 960

31/12/N
7097 RRR accordés sur ventes de marchandises 10 000€
4457 Etat, TVA collectée 1 960€
4198 Clients, RRR à accorder 11 960€

01/01/N+1
4198 Clients, RRR à accorder 11 960€
7097 RRR accordés sur ventes de marchandises 10 000€
4457 Etat, TVA collectée 1 960€

Enregistrement normal de l’avoir à son envoi en N+1.

Les RRR à obtenir sont des diminutions de charges ou encore des produits à obtenir
sur nos achats de l’exercice N mais les avoirs ne seront établis par nos fournisseurs
qu’en N+1. Il convient de les enregistrer en N.

Exemple de RRR à recevoir :


Nous avons reçu d’un fournisseur son accord pour un rabais de 10% sur une
livraison de marchandises effectuée en décembre N pour 1 250€ HT. Le 31 décembre
N, l’avoir n’est pas encore reçu.

Montant de l’avoir = (1 250*10%)*1,196= 149,50

31/12/N
4098 Fournisseurs, RRR à obtenir 149,50€
6097 RRR obtenus sur achats de marchandises 125€
44586 TVA sur factures non parvenues 24,50€

01/01/N+1
6097 RRR obtenus sur achats de marchandises 125€
44586 TVA sur factures non parvenues 24,50€
4098 Fournisseurs, RRR à obtenir 149,50€

IV)Les charges à répartir sur plusieurs exercices

Voir chapitre des amortissements

VI)Les provisions pour congés payés

On parle d’une provision mais i s’agit d’une charge à payer certaine à ne pas
confondre avec une provision prévoyant une perte probable mais incertaine. La
période légale de calcul des congés payés va du 1er juin N au 31 mai N+1. Les
salariés acquièrent des droits aux congés payés de 2 jours et demi par mois.

Les droits acquis entre le 1er juin N et le 31 décembre N sont de 17 jours et demi si
ces congés ne sont pas pris à la clôture de l’exercice, il faut contacter une charge à
payer envers les salariés :
-débit 641 « rémunération du personnel pour le montant des salaires »
-crédit du compte de dette envers les salariés 4282 « dette provisionnée pour congés
à payer ».

Les charges sociales correspondantes à cette dette sont enregistrées au débit du


compte 645 « charge de sécurité sociale et prévoyance » et crédit 4382 « charges
sociales sur congés à payés » (envers les organismes sociaux). 
Ces écritures sont contrepassées à l’ouverture de l’exercice suivant puisque le
règlement et l’enregistrement des congés payés auront lieu en N+1.

Exemple congés à payer :


Pour l’ensemble des salariés de la PME Holidays, les droits à congés payés s’élèvent à
20 550€ au 31 décembre N. Les charges sociales correspondantes sont de 9 247€.

31/12/N
641 Rémunérations du personnel 20 550€
4282 Dettes provisionnées pour congés à payer 20 550€
01/01/N+1
645 Charges de sécurité sociale 9 247€
4382 Charges sociales sur congés 9 247€

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