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Ce sont les ressources de l’entreprise n’appartenant pas à des tiers mais à ses
propriétaires : entrepreneurs individuels ou associés s’il s’agit d’une société. Les
capitaux propres sont la somme algébrique :
-des apports en capital (capital et primes d’émission)
-des écarts de réévaluation
-des réserves et des reports à nouveau (ce sont les bénéfices non distribués en
dividende)
-des pertes (signe négatif)
-des subventions d’investissements accordés pour acheter des immobilisations et des
provisions réglementées.
1)Opérations en capital
a)Définition du capital
•Le compte utilisé est le compte 101 « capital individuel ». Il enregistre les apports
durables de l’exploitant, l’affectation du résultat de l’exercice précédent et les
prélèvements de l’exploitant.
03/01/N
Exemple :
En mai N+1, Monsieur LOOSLI apporte 10 000€ supplémentaires car l’entreprise a
des difficultés de trésorerie. En septembre et en novembre N+1, le règlement de
dépenses personnelles est effectuée sur la trésorerie de l’entreprise 500€ et 850€.
Mai N+1
512 Banque 10 000€
108 Compte de l’exploitant 10 000€
Septembre N+1
108 Compte de l’exploitant 500€
512 Banque 500€
Novembre N+1
108 Compte de l’exploitant 850€
512 Banque 850€
31 Décembre N+1
108 Compte de l’exploitant 8 650€
101 Compte individuel 8 650€
2)Les réserves
Les réserves ne se rencontrent pas en entreprise individuelle car le résultat est inscrit
en capital. En société, le résultat non distribué en dividende est inscrit en réserve
c’est ce qu’on appelle de l’autofinancement.
3)Subventions d’investissement
4)Provisions réglementées
Exemple :
L’entreprise JURY emprunte auprès du Crédit Lyonnais 35000€ au taux de 6%. Cette
somme est remboursable en 5 amortissements égaux à partir du 31 octobre N.
-7000*6% = -420
Suite arithmétique de raison -420
Calcul de l’annuité :
C = Capital emprunté
i = Taux d’intérêt
n = Durée de l’emprunt
i 1−(1+i)−n
a=C* ou C = a *
1−(1+i)−n i
Tableau de remboursement, annuités constantes :
Années Capital restant Intérêts Amortissement Annuité
dû
N 35000 2100 6208,87 8308,87
N+1 28791,13 1727,4 6581,4 8308,87
N+2 22209,73 1332,58 6976,25 8308,87
N+3 15233,44 914,01 7394,86 8308,87
N+4 7838,58 470,31 7838,58 8308,87
c) Remboursement in fine
31/10/N
En N+1
01/01/N+1 287,91€
12 mois d’intérêts (2 mois en N)
31/10/N+1 (2 mois en
N et 16 sur N+1)
1727,67€
31/12/N+1 ICNE
(35000-6208,87-6581,40)
2
*6%* =222,1€
12
C’est un système qui permet aux entreprises de louer une immobilisation au lieu de
l’acheter. L’entreprise paye une location auprès d’une société de crédit-bail spécialisé
dans la location de bien. En fin de contrat, l’entreprise a la possibilité d’acheter un
bien dès la conclusion de contrat crédit-bail.
CHAPITRE LA PAYE
Chapitre 1 : Variations de stocks
Catégories de stocks :
• Matières premières et fournitures : éléments qui entrent dans la fabrication des
produits.
• Autres approvisionnements : matières et fournitures consommables
• Produits intermédiaires : produits ayant atteint une phase d’achèvement mais
destinés à entrer dans un autre circuit de production ;
• Produits finis : produits achevés définitivement dans le cycle de production
• Produits résiduels : déchets et rebuts issus de la fabrication
• En cours de production : produits ou travaux en cours de la production
• En cours de service : études ou prestations de service en cours
• Marchandises : éléments achetés en vue d’être revendus
I)Inventaire premanent
Cette méthode apparaît comme le plus logique car le compte de stock mis à jour à
chaque variation. Toutefois pour les produits finis notamment. Ce genre de méthode
est bien adapté aux entreprise qui travaille sur commande dans lesquels il y a
détermination du coût de production est du coût de revenu pour chaque commande.
Ce stock permanent va être confronté au stock physique réel constaté lors d’un
inventaire physique, les écarts entre ces deux stocks permet de déceler des vols ou
détérioration.
• Les biens sont valorisés au coût d’acquisition pour les marchandises, les matières
premières et autres approvisionnement ; et au coût de production pour les produits
fabriqués par l’entreprise.
Les achats ont été faits au prix unitaire de 4€ et les ventes au prix unitaire de 6€.
Son stock initial de peinture était de 2 000 kg pour 7800€.
Pour satisfaire ses ventes, l’entreprise a dû utiliser des stocks acquis au cours des
exercices antérieurs et figurent dans le stock d’ouverture (1350-1200=150 kg). La
baisse de stocks entre l’ouverture et la clôture de l’exercice (1850 kg contre 2000 kg
en stock initial) diminue le patrimoine de l’entreprise (le stock est à l’actif !). C’est
donc une charge.
• Les comptes de stocks de matières premières, marchandises et autres
approvisionnement ainsi que les comptes de variations de stocks. Les comptes de
stocks sont des comptes de l’actif au bilan qui traduisent la possession d’un bien.
SI SI SI
2ème écriture :
Le compte de stock (classe 3 au bilan) est débité à raison du stock final recensé, la
contrepartie est le crédit du compte de variation de stock (603 au résultat).
SI SI SI
SF SF
Si nous prenons l’exemple précédent : on nous précise que le stock final vaut 7 268€
SI=2000->7860 1350->5332
Achat=1200->4800 CMUP=1260/320
3200 12600
SF=1850
35 planches à voiles
707750
(950 unités)
Résultat N
Ventes :
Production stockée : 374 290
(1 082 040-707 750)
SF-SI
Bilan N
Actif circulant
Stocks 1 082 040
2)Eléments concernés
En revanche, les fonds de commerce ne sont pas amortissables car ils peuvent faire
l’objet d’une dépréciation non irréversible.
b)Les immobilisations corporelles
Toutes les immobilisations corporelles sont amortissables sauf les terrains et les
œuvres d’art. Comme les frais de commerces, les terrains peuvent faire l’objet d’une
dépréciation réversible (Café Follet aux halles Chambéry)
Plan d’amortissement :
taux
Annuité constante ou linéaire= (Valeur d’origine ou brute – Valeur résiduelle)*
100
La première annuité doit être réduite au prorata au temps qui s’écoule entre la date
de mise en service et la date de l’inventaire ; les mois sont comptés par 30 jours.
Exemple 1 :
Le 1er janvier N, l’entreprise BIANCO fait l’acquisition d’un camion. Coût 40 000€,
durée d’utilisation : 5 ans. L’exercice comptable coïncide avec l’année civile.
100
t= avec n=la durée d’utilisation.
n
100
Donc t= =20
5
2)Annuité d’amortissement :
40 000*20%=8 000€
12 %∗360
(40 000*20%* =40 000∗20 ¿
12 360
Valeur comptable nette (VCN)=Valeur brute (VB)-cumul amortissement
3)Plan d’amortissement
Années VCN début Amortissement Cumul VCN fin
année s amortissement d’année
s
N 40 000 8 000 8 000 32 000
N+1 32 000 8 000 16 000 24 000
N+2 24 000 8 000 24 000 16 000
N+3 16 000 8 000 32 000 8 000
N+4 8 000 8 000 40 000 0
Exemple 2 :
Le 11 juillet N, l’entreprise CRISTO achète un matériel de bureau mis en service le 16
juillet. Coût d’acquisition 15 200€. Durée d’utilisation 10 ans.
100
t= avec n=la durée d’utilisation.
n
100
Donc t= =10
10
3)Annuités complètes
4)Annuité N+10
196
A=15 200*10%* =827,56€
360
Cumul+ amortissement fin N+9=692,44+(9*1 520)=14 372,44
(360−164)
Reste à annuité en N+10 : ∗15 200∗10 %=827,56
360
c)L’amortissement dégressif
C’est un système permettant de dégager des annuités plus élevés en début de vie de
l’immobilisation et donc d’économiser plus d’impôts car les amortissements sont des
charges déductibles pour calculer le résultat imposable.
Exemple 3 :
Le 2 janvier N, l’entreprise BASTIEN achète une machine. Coût d’achat : 90 000€,
durée d’utilisation 5 ans.
100
t= avec n=la durée d’utilisation.
n
100
Donc t= ∗1,75=35
5
2)Plan d’amortissement
Exemple 4:
Le 21 mai N, l’entreprise MERI fait l’achat d’une fraisseuse dont la durée d’utilisation
est de 10 ans. Coût d’achat : 62 000€.
100
tl= =10
10
100
Donc t= ∗2,25=22,5
10
2)Calcul de la première annuité d’amortissement :
8
A1=62 000*22,5%* =9 300€
12
3)Plan d’amortissement
L’amortissement est la constatation d’une baisse de valeur d’un actif c’est donc une
charge.
6811 : dotation aux amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles
68111 : dotation aux amortissements des immobilisations incorporelles
68112 : dotation aux amortissements des immobilisations corporelles
2132813
21152815
218228182
218328183
Au lieu d’être inscrit au passif du bilan comme tous les compte créditeurs, il sera
inscrit en soustractif à l’actif.
Actif + - =
VB A et D VCN
Constructions 10 000 300 000 700 000
2)Exemple
31/12/N
IV)Amortissements particuliers
1)Amortissements des frais d’établissement et de recherche
(Voir fiches)
Chapitre 3 : Dépréciations et provisions
Une dépréciation est une diminution de valeur d’un actif et à la différence des
amortissements la dépréciation est réversible c’est-à-dire qu’elle peut disparaître au
fil du temps. La dépréciation s’évalue par comparaison de la valeur d’entrée de l’actif
et de sa valeur actuelle au moment de l’inventaire.
I)Principes de comptabilisation
1)Une dépréciation est une charge
Actif au bilan
VO A et D VN
Stocks 100 000 5 000 95 000
1)Virement de la créance
31/12/N
2)Constitution de la dépréciation
31/12/N
Exemple :
Au 1er janvier N+1, le stock de marchandises est de 20 000€. Une dépréciation de
1 100€ avait été constituée fin N. Au 31/12/N+1, le stock final est estimé à 22 500€
toutefois, une dépréciation est à noter de 1 500€.
1)Principe au pluriel
a)Calcul de la dépréciation
b)Autres principes
2)Pour des titres de même catégorie acquis à des dates et valeurs différentes, le
calcul de la dépréciation se fait en comparant valeur d’inventaire globale et valeur
d’origine globale de l’ensemble des titres de cette catégorie.
Au 31/12/N, une action « Michelin » est cotée à 34,81€ (cours moyen de décembre).
La valeur d’inventaire de l’ensemble des actions est : 55*34,81=1914,55€
Valeur d’origine-valeur d’inventaire=-8,15. C’est une plus-value probable qui ne se
comptabilise pas en vertu du principe de prudence.
c)Comptabilisation
Dotations :
Débit 686 DADP à caractère financier
6866 Dotation aux dépréciations des éléments financiers
Crédit29
2961 Dépréciations des titres de participation
2973 Dépréciation TIAP
2971 et 2972 Dépréciation autres titres et immobilisations
Cas possible :
-La dépréciation probable à l’inventaire N est supérieure à la dépréciation constatée à
l’inventaire N-1.
Il convient de faire un complément de dotation pour la différence entre les deux
dépréciations.
-La dépréciation probable à l’inventaire N est inférieure à la dépréciation constatée à
l’inventaire N-1.
Il convient de diminuer la dépréciation existante en faisant une reprise sur
dépréciation pour la différence entre les deux dépréciations.
Il s’agit donc d’une diminution de la moins-value probable de N-1. C’est donc un
produit.
e)Exemple
14/06/N
31/12/N
31/12/N+1
22 000 31/12/N
33 000 31/12/N+1
SC= 55 000
Au 31/12/N+2, réajustement des dépréciations :
La valeur d’utilité de l’action « Danone » est de 213€.
31/12/N+2
Pour comptabiliser une provision pour risque ou charges, trois conditions doivent être
remplies :
-il existe une obligation actuelle, contractuelle ou implicite envers un tiers, résultant
d’un évènement passé (procès, garantie d’un an sur ventes…)
-il est probable qu’une sortie d’avantages économiques futurs se réalisera (charge à
venir)
Comptabilisation
Contrepartie
Crédit des comptes 151, 153, 154, 155, 156, 158 (rubrique spéciale au passif du
bilan).
2)Exemple
Le procès n’est pas acheté en N+1 mais l’issue semble favorable par cette entreprise
donc la provision est réduite de 60%.
31/12/N+1
1511 Provisions pour litiges 9 000€
7875 Reprises sur provisions exceptionnelles 9 000€
Courant N+2
671 Charges exceptionnelles
sur opérations de gestion 3 000€
512 Banque 3 000€
31/12/N+2
1511 Provisions pour litiges 6 000€
7875 Reprises sur provisions exceptionnelles 6 000€
15 000-9 000+14 000=80 000
•La cession se traduit par un flux monétaire en entrée pour le prix de l’opération.
Débit Crédit
Compte de trésorerie ou compte de tiers Compte de produits exceptionnels
462 « créances sur cessions 775 « produits des cessions d’éléments
d’immobilisations » d’actifs »
•La cession s’accompagne d’un flux réel de sortie d’une immobilisation du
patrimoine : appauvrissement
Débit Crédit
Compte de charges exceptionnelles Compte d’immobilisation pour la valeur
675 « valeurs comptables des éléments d’origine du bien cédé
d’actifs cédés » (compte 2021)
(7vente=produits ≠ 6achats=charge)
b)Exemple
Résultat
675 775
16 000€ 60 000€
Plus-value = 60 000-16 000=44 000
2)Cession amortissable
281
amortissements
Le principe est le d’immos même simplement la valeur
comptable pour N-1 laquelle va être débité 675 est la
suivante : N-2
TD cession Dossier 1
•La règle générale c’est la méthode FIFO (premier entrée, premier sorti)
•Titres de participation : le fisc admet une évaluation au CMUP si plus avantageux
pour le calcul de la plus-value.
•Le principe est le même que pour les cessions d’autres immobilisations.
Deux opérations : -sortir les titres du patrimoine
-constater la vente
A la différence des immobilisations amortis si les titres cédés ont été déprécié, la
valeur comptable n’est pas diminué du montant de la dépréciation.
a)Sortie des titres de l’entreprise diminue son patrimoine donc c’est une
charge, à caractère exceptionnel
D°
675 Valeur Comptable des éléments d’actifs cédés
271 Titres immobilisés
D°
512 Banque (prix de cession)
775 Produits des cessions d’éléments d’actifs (prix de cession)
Les dépréciations existantes sont reprises dans une écriture spécifique à l’inventaire.
Enregistrement de la cession :
15/11/N
512 Banque 900 €
775 Produits des cessions d’éléments d’actifs 900€
Sortie des titres du patrimoine :
D°
675 Valeur Comptable des éléments d’actifs cédés 750€
261 Titres de participation 750€
Il n’y a qu’une seule écriture de cession pour les TIAP et VMP : elle englobe la sortie
du patrimoine et l’enregistrement du prix de cession.
Une entreprise possède en portefeuille 150 actions Lafuma classées en TIAP pour un
montant de 9 922,50€. Elle cède le 10/09/N, 100 de ces actions pour un total de
6 605€.
10/09/N
512 Banque 6 605€
675 VCN des éléments d’actifs cédés 10€
273 Titres immobilisations relevant de l’activité du portefeuille 6 615€
TD cession dossier 2
Ce sont des charges enregistrés au cours d’un exercice mais qui sont relatives à
l’exercice suivant :
Loyer payé de juin N à mai N+1, si l’inventaire a lieu fin N, il faut comptabiliser les
charges constatées d’avance.
•A l’inventaire : le compte de charges doit être crédité (location, prime
d’assurance…) afin de réduire la charge de l’exercice.
•Contrepartie : débit du compte 486 « charges constatées d’avance »
X X
X X X
Le compte 486 n’est qu’un compte de régularisation de résultat (se situe au bas de
l’actif du bilan). Cette écriture de contrepassation a pour but d’imputer au résultat
N+1 la charge relative à N+1 (comptabilisé et payé en N).
Exemple 1 :
Une entreprise a réglé le 01/10/N une prime d’assurance couvrant une période de 12
mois. Montant : 2 000€
01/10/N
616 Primes d’assurance 2 000 €
512 Banque 2 000€
Cette prime concerne l’exercice N pour 3 mois seulement et concerne N+1 pour 9
mois.
31/12/N
486 Charges constatées d’avance 1 500 €
616 Primes d’assurance (2000*9/12) 1 500€
01/01/N+1
616 Primes d’assurance 1 500 €
486 Charges constatées d’avance 1 500 €
Par cette écriture, une charge de 1 500€ est imputée à l’exercice N+1, le compte 486
est soldé.
Exemple 2 :
Une entreprise a reçu le 29 décembre N, une facture d’achat de matières premières
pour 1 196€ TTC. Le 31/12/N, les matières premières n’ont toujours pas été livrées.
29/12/N
601 Achat de matières premières 1 000 €
4456 Etat, TVA déductible 196 €
401 Fournisseurs 1 196 €
31/12/N
486 Charges constatées d’avance 1 000 €
601 Achats matières premières 1 000€
01/01/N+1
601 Achats matières premières 1 000 €
486 Charges constatées d’avance 1 000€
Ce sont des produits enregistrés au cours d’un exercice mais qui sont relatives à
l’exercice suivant, c’est-à-dire que les ventes ou les services ne seront réalisés qu’en
N+1.
Ex : une facture de vente est comptabiliser dans les derniers jours de l’exercice
comptable mais la vente ne sera réalisé que dans les premiers jours de l’exercice
suivant :
•A l’inventaire : le compte de produits doit être débité afin de réduire le produit de
l’exercice.
•Contrepartie : crédit du compte 487 « produits constatés d’avance »
X X
X X X
Par cette écriture de contrepassation, le produit est imputé sur l’exercice N+1. Il n’y
a pas de régularisation de TVA.
Exemple 1 :
Une entreprise a envoyé et enregistré une facture de vente de produits finis le
26/12/N pour 700€ HT, TVA à 19,6%. Le 31/12/N, ces produits finis n’ont pas encore
été envoyés au client. Leur livraison se fera en janvier N+1.
26/12/N
411 Clients 837,20 €
701 Vente de produits finis 700€
4457 Etat, TVA collectée 137,20€
31/12/N
701 Vente de produits finis 700€
487 Produits constatés d’avances 700€
01/01/N+1
487 Produits constatés d’avances 700€
701 Vente de produits finis 700 €
Le produit est ainsi imputé à l’exercice N+1. Le compte 487 est soldé. Pas de
régularisation de la TVA.
Ce sont des charges qui ne seront enregistrés qu’au cours de l’exercice suivant mais
qui sont relative à l’exercice qui se termine. La charge est connue avec certitude au
moment de l’inventaire.
DEBIT CREDIT
-compte de charge pour le montant HT -compte spécial de fournisseurs pour le
-44586 « TVA sur facture non montant TTC
parvenue » pour la TVA -408 « fournisseurs factures non
parvenues » ou 4486 « dotations
charges à payer »
La TVA ne peut pas être déduite tant que le client ne dispose pas d’une facture d’où
l’utilisation de 44586.
Ce sont des produits qui sont réalisé au cours de l’exercice N mais qui ne seront
enregistré qu’au cours de l’exercice N+1. Comme ils ont été effectué en N, il faut les
enregistrer sur cet exercice.
DEBIT CREDIT
-compte de créance 4181 « Clients -compte de produit approprié pour
factures à établir » ou 4687 « débiteurs montant HT
divers, produits à recevoir » -TVA au compte 44587 « TVA sur facture
à établir » ou 4457 « Etat, TVA
collectée »
Dans le cas d’une livraison de biens, la TVA est exigible (compte 4457). Si la TVA
n’est pas exigible (prestations de service) utiliser le compte 4457.
31/12/N
4181 Client, factures à établir 5 980€
707 Vente de marchandises 5 000€
4457 Etat, TVA collectée 980€
01/01/N+1
707 Vente de marchandises 5 000€
4457 Etat, TVA collectée 980€
4181 Client, factures à établir 5 980€
Il s’agit d’une diminution de produits sur l’exercice qui se terminent, qui ne sera
facturé qu’en N+1 (facture d’avoir).
Comme cette charge porte sur l’exercice N, elle doit être enregistrée en N.
31/12/N
7097 RRR accordés sur ventes de marchandises 10 000€
4457 Etat, TVA collectée 1 960€
4198 Clients, RRR à accorder 11 960€
01/01/N+1
4198 Clients, RRR à accorder 11 960€
7097 RRR accordés sur ventes de marchandises 10 000€
4457 Etat, TVA collectée 1 960€
Les RRR à obtenir sont des diminutions de charges ou encore des produits à obtenir
sur nos achats de l’exercice N mais les avoirs ne seront établis par nos fournisseurs
qu’en N+1. Il convient de les enregistrer en N.
31/12/N
4098 Fournisseurs, RRR à obtenir 149,50€
6097 RRR obtenus sur achats de marchandises 125€
44586 TVA sur factures non parvenues 24,50€
01/01/N+1
6097 RRR obtenus sur achats de marchandises 125€
44586 TVA sur factures non parvenues 24,50€
4098 Fournisseurs, RRR à obtenir 149,50€
On parle d’une provision mais i s’agit d’une charge à payer certaine à ne pas
confondre avec une provision prévoyant une perte probable mais incertaine. La
période légale de calcul des congés payés va du 1er juin N au 31 mai N+1. Les
salariés acquièrent des droits aux congés payés de 2 jours et demi par mois.
Les droits acquis entre le 1er juin N et le 31 décembre N sont de 17 jours et demi si
ces congés ne sont pas pris à la clôture de l’exercice, il faut contacter une charge à
payer envers les salariés :
-débit 641 « rémunération du personnel pour le montant des salaires »
-crédit du compte de dette envers les salariés 4282 « dette provisionnée pour congés
à payer ».
31/12/N
641 Rémunérations du personnel 20 550€
4282 Dettes provisionnées pour congés à payer 20 550€
01/01/N+1
645 Charges de sécurité sociale 9 247€
4382 Charges sociales sur congés 9 247€