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Chapitre 1
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Chapitre 1 Géotechnique et fondations spéciales
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Chapitre 1 Géotechnique et fondations spéciales
Lors d’un projet d’aménagement, tout constructeur doit (de manière à assurer la
pérennité des futurs ouvrages) prendre en compte la nature des formations
constituant le sous-sol du site où il est prévu de réaliser cet aménagement. Cette
prise en compte permet d’adapter le projet au site envisagé, de définir le système de
fondation de l’ouvrage avec le meilleur rapport sécurité/coût et de se garantir contre
les effets de la réalisation des travaux sur les constructions voisines.
Définition des aléas existants vis-à-vis des risques naturels : détection des
cavités, stabilité général d’un site (par rapport au glissement de terrain par
exemple), séismicité.
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G5 : Diagnostic géotechnique.
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dans l’année. De fortes différences de teneur en eau vont donc apparaître dans le
sol au droit des façades.
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Lorsque l'eau de pluie atteint le sol, une partie est évaporée. Une seconde partie
s'infiltre et est reprise plus ou moins vite par l'évaporation et par les plantes, une
troisième s'infiltre plus profondément dans la nappe. Après avoir traversé les terrains
contenant à la fois de l'eau et de l'air, qui constituent la zone non saturée (ZNS), elle
atteint la nappe où les vides de roche ne contiennent plus que de l’eau, et qui
constitue la zone saturée. On dit que la pluie recharge la nappe.
Si des éléments pluvieux exceptionnels surviennent et engendrent une recharge
exceptionnelle, le niveau de la nappe peut atteindre la surface du sol. La zone non
saturée est alors totalement envahie par l'eau lors de la montée du niveau de la
nappe : c'est l'inondation par remontée de nappe
On conçoit que plus la zone non saturée est mince, plus l'apparition d'un tel
phénomène n’est probable.
En cas de remontée de nappe souterraine, dans une maison, l’ouvrage peut être
affecté. L’inondation atteint tout d’abord les zones enterrées de la construction. Les
caves, sous-sols, et parking par exemple. Il peut ensuite arriver que l’inondation soit
observée dans les parties supérieures (pièces en rez-de-chaussée ou jardin par
exemple). En remontant, l’eau peut transporter des débris en tout genre,
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Figure 1.7
Galeries, argiles gonflantes, tourbes... les sous-sols peuvent présenter des difficultés
impliquant des frais plus importants qu'il n'était prévu.
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des fondations au contexte géologique) et d’urbanisme (maîtrise des rejets des eaux
pluviales et usées).
En outre, deux méthodes de protection, « actives » ou « passives » sont aujourd’hui
envisageables selon le phénomène considéré.
Méthodes « actives » et « passives »
Les méthodes « actives » consistent à éviter le déclenchement du phénomène.
Par exemple, pour soutenir et consolider les cavités, l’installation de piliers en
maçonnerie et/ou l’injection de coulis formant des plots sont préconisés. Pour les
glissements de terrain, un système de drainage chargé de collecter les eaux
superficielles limitera les infiltrations d’eau, tandis qu’un mur de soutènement
construit en pied du glissement en circonscrira le développement.
Les méthodes « passives » s’attachent à contrôler les conséquences du mouvement.
3. Amélioration de sol
Les méthodes d’amélioration des sols sont l’un des outils dont dispose l’ingénieur
pour résoudre les problèmes de stabilité ou de déformations qu’il rencontre lors de
l’élaboration d’un projet. De nombreuses techniques ont été développées par les
ingénieurs géotechniciens au cours du 20ème siècle. Elles permettent l’amélioration
des caractéristiques géotechniques et les propriétés mécaniques des terrains, et,
sont jugées efficaces. Certaines de ces méthodes sont très anciennes, comme le
battage de pieux de bois dans les sols de faible portance, d'autres sont plus
récentes, comme les méthodes d'injection, de pilonnage ou de congélation. Elles ont
connu, depuis une vingtaine d'années, un développement considérable et sont
maintenant utilisées comme un élément à part entière des projets.
Les techniques d’amélioration des sols consistent à modifier les caractéristiques d’un
sol par une action physique (vibrations par exemple) ou par l’inclusion dans le sol ou
le mélange au sol d’un matériau plus résistant, dans le but de :
- augmenter la capacité portante et/ou la résistance au cisaillement,
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- diminuer les tassements, tant absolus que différentiels, et le cas échéant les
accélérer,
- diminuer ou éliminer le risque de liquéfaction en cas de tremblement de terre ou de
vibrations importantes.
Les champs d’application des différentes techniques dépendent essentiellement de
la nature et de la granulométrie des terrains que l’on désire améliorer.
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3.4 Inclusions
Utilisable pour fonder tous types d'ouvrage sur sols compressibles de toute nature,
ce procédé permet de réduire fortement les tassements.
Les inclusions sont généralement verticales et disposées suivant un maillage
régulier. Elles doivent présenter des caractéristiques intrinsèques de déformation et
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Figure 1.12
Pieux en béton préfabriqués Pieu métallique
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Figure 1.15 Pieux à tube battu exécutés en place : pieux battus moulés
Les pieux forés sont réalisés sur site après forage dans le sol. On distingue :
Les pieux forés simples qui ne se placent que dans les sols situés au-dessus
des nappes phréatiques (profondeur généralement inférieure à 20 m) pour
lesquels aucune protection des parois du forage n’est confectionnée ;
Les pieux forés tubés pour lesquels le forage est fait au centre d’un tube déjà
enfoncé dans le sol. Une fois le forage effectué, on injecte alors du béton
avant d’extraire le tubage qui a permis une protection des parois. Cela est
primordial en sous-sol boueux ou à faible granulométrie afin d’éviter le
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Compte tenu du poids élevé du puits, cette solution de fondations sur puits n’est pas
appropriée pour les sol de faible portance (inferieure a 0,1 MPa) ou trop
compressibles.
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