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COURS De l’ELECTROCHIMIE

5 ieme Année Ingénieur

Génie Civil

Dr. Lamiae OULANTI


Chapitre 1 Réactions d’oxydo-réduction

Chapitre 2 Piles Electrochimiques

Chapitre 3 Titrages Potentiométriques

Chapitre 4 Titrages Potentiométrique ( suite)

Chapitre 5 Titrage Conductimétrique

Chapitre 6 Corrosion et la protection des métaux

2
Chapitre 1 Réactions d’oxydo-réduction

❖ Rappels sur les réaction d’oxydo-réduction

❖ Potentiel standard du couple rédox

❖ Nombre ou degré d’oxydation

❖ Équation de Nernst

❖ Électrodes
Electrochimie

Étudier la relation entre transformations chimiques et passage


de courant électrique

Étude de la processus de conversion de l’énergie chimique en


énergie électrique

Discipline traitant les relations entre électricité et réaction chimique

4
Développement de la discipline

▪ En 1791, Luigi Galvani ( Physicien & Médecin) démontre que la


contraction d’une cuisse de grenouille produit un courant
électrique

5
▪ En 1800, Alessandro Volta, réalise le premier appareil pour
produire de l’électricité ( Pile Voltaïque)

Première Pile

Pile Volta (1800)

Empilement alternatif de disque de cuivre,


zinc et de coton imbibés d’eau salée

6
Domaines d’application de l’électrochimie

Piles et Accumulateurs

Batteries et Capteurs

7
Rappels sur les Réactions d’Oxydo-Réduction

Couple Oxydant-Réducteur

Demi-équation
d’oxydo-réduction

8
Oxydant Espèce atomique, moléculaire ou ionique
susceptible de capter des électrons

Lorsqu’un oxydant capte des électrons, il se


réduit

Une réduction est un gain d’électron

9
Réducteur Espèce atomique, moléculaire ou ionique
susceptible de céder des électrons

Lorsqu’un réducteur cède des électrons, il


s’oxyde

Une oxydation est un perte d’électron

10
Réduction= Gain d’électron

Réaction d’oxydo-réduction
Processus simultanés et
indissociable

Oxydation= perte d’électron

11
L’électronégativité d’un élément caractérise sa capacité à
attirer les électrons

Plus un élément est électronégatif, plus il est oxydant

Plus un élément est réducteur, plus il est électropositif

12
Electronégativité

13
Un couple oxydant/réducteur est l’ensemble formé par un
oxydant et un réducteur qui se correspondent dans la même
demi-équation rédox

α et β coefficients stœchiométriques

▪ Principaux oxydants sont les corps simples correspondant aux


éléments situés à droite du tableau périodique (ex: Halogènes)

▪ Principaux réducteurs sont les métaux, en particulier ceux de la


colonne I (métaux alcalins) et de la colonne II (métaux alcalino-
terreux)
14
15
16
Exemple de réaction d’oxydation du couple (Fe/ Fe2+)

Réaction d’oxydation du fer métallique à la forme ionique Fe2+

Fe (s) → Fe2+ (aq) + 2e−

Fer a perdu 2 électrons Fer a été oxydé Oxydation

17
Exemple de Réaction de réduction du couple (Cu2+/Cu)

Réaction de réduction du cuivre ionique Cu2+ (aq) à la forme Cu (s)

Cu2+ (aq) + 2e− → Cu (s)

Cu2+ a gagné 2 électrons Cu2+ a été réduit Réduction

18
Potentiel standard du couple rédox

Potentiel standard du couple rédox est désigné par E° (Ox/Red)

Comparer le pouvoir oxydant/ réducteur du couple rédox

Les couples rédox sont rangées en fonction de leur potentiel


standard E° (Ox/Red) exprimé en Volt

19
Exemple de quelques potentiel standard E°

20
E° = 0 V Couple d’hydrogène H+/H2

Potentiel standard E°
Positif/ Négatif

Grâce à cet échelle on peut avoir


la possibilité d’une réaction ou pas

21
Demi-équation électronique

Ox1 + n1 e– ⇄ Red1 E° Ox1/Red1

Ox2 + n2 e– ⇄ Red2 E° Ox2/Red2

Si E°Ox1/Red1 > E°Ox2/Red2 Réaction est possible


spontanément

réaction sera
Si E°Ox1/Red1 >>> E°Ox2/Red2 thermodynamiquement
favorisée
22
Sens de réaction la règle du « Gamma»

0 H+/H2

Règle empirique Gamma= Réaction naturelle entre deux couple rédox


se produit entre l’oxydant plus fort Réagit avec le réducteur le plus fort

23
Est-ce qu’une solution aqueuse de sulfate de cuivre (II) Cu SO4(aq)
va réagir avec du Zinc en poudre

E0 Cu2+ /Cu = 0,34 V Oxydant

E0 Zn2+/Zn = -0,76 V Réducteur

E° Cu2+ /Cu >>> E° Zn2+ /Zn Réaction possible


thermodynamiquement
Cu2+ + 2 e– → Cu(s)

Zn(s) → Zn2+ + 2 e–

Cu2+ (aq) + Zn(s) → Cu(s) + Zn2+ (aq)


24
Réaction entre 2 couples rédox

Écrire et équilibrer les équations rédox

❖ Équilibrer l’élément chimique oxydé ou réduit

✓ Équilibrer l’élément oxygène O avec des molécules H2O

✓ Équilibrer l’élément hydrogène H avec des ions H+

✓ Équilibrer la charge (électro-neutralité de demi réaction)


avec des électrons e-

25
Degré ou (nombre) d’oxydation

❖ Nombre d’oxydation (N.O) est un outil conventionnel qui fixe


l’état d’oxydation d’un atome seul ou engagée dans un
édifice moléculaire ou ionique

❖ C’est un nombre entier positif, négatif ou nul représenté en


chiffres romains (I, II, III, IV, V)

26
1) Atome isolé neutre, son nombre d’oxydation est nul

✓ En effet, n’étant lié a aucune autre atomes, il ne peut ni perdre,


ni gagner des électrons

N.O (Cu) = 0 N. O (Mg) = 0

2) Combinaison neutres formées d’un seul élément, son nombre


d’oxydation est nul

N.O (Br2) = 0 N.O (Cl2) = 0

27
3) Ion monoatomique, son nombre d’oxydation égale à sa charge

N.O (Cl-) = - I N.O (Al3+) = + III N.O (S2-) = - II

4) Molécule neutre, son nombre d’oxydation est nul

N.O (Cl2) = 0 N.O (H2O2) =


0

5) Ion polyatomique, son nombre d’oxydation égale à sa charge

N.O (SO4 2-) = - N.O (NH4+) = + I


II

28
6) La somme algébrique des N.O dans une molécule = 0

7) La somme algébrique des N.O dans ion composé= sa charge

N.O (OH-) = N.O (H) + N.O (O) = - I

29
8) Dans un composé, le Fluor a toujours un N.O égale à -I

9) Dans un composé, un alcalin ( Li, Na,…)a toujours N.O égale à + I

10) Dans un composé, un alcalino-terreux (Be, Mg…) a toujours un


N.O égale à + II

11) Dans un composé, l’oxygène a le plus souvent un N.O égale à - II

30
31
Equation de NERNST

Couple rédox Ox/Red Potentiel standard E°

Concentration des ions en présence

Valeur réelle du potentiel E Pression des gaz

pH (concentration [H+ aq]

32
Equation de NERNST

Cas d’un couple redox simple

Potentiel d’oxydation réduction prend la forme:

Equation de NERNST

33
Equation de Nernest

34
Cas d’un couple avec l’ion H+ aq

m H+ aq

Dans ces conditions, la formule de NERNST s’écrit:

𝟎.𝟎𝟓𝟗
𝒏
log

35
Si les espèces intervenant dans la demi-équation rédox sont :

❖ Solution : les concentrations sont exprimées en mol.L –1

❖ Gaz : ils interviennent par leur pression exprimée en atm


ou bar : 1 bar = 105 Pa

❖ Solides : ils n’interviennent pas dans la formule de Nernst

❖ L’eau H2O : n’intervient pas dans la formule de Nernst

36
Dans les conditions standard

❖ Température: T= 298 K

❖ Pression: P= 1 bar

❖ Concentrations sont égales à 1 mol.L-1

Si les ions H+aq interviennent, alors le potentiel E dépend du pH

37
ELECTRODES

Electrode = Pièce conductrice (métal) reliée à un pôle d’un


appareil électrique

Electrodes de Electrodes
références indicatrices

Electrode normal à hydrogène Electrode métallique

Electrode au calomel saturé Electrode membranaire

Electrode argent chlorure d’argent

38
Electrode de référence

❖ Une électrode de référence est une demi-cellule dont le


potentiel est connu et reste constant quelque soit le courant
qui la travers, indépendamment de la composition de la
solution d’analyte.

❖ Par convention, l’électrode de référence est toujours


raccordée à la borne négative du voltmètre ( à gauche)

39
Electrode Normale ( Standard) à Hydrogène: ENH ou ESH

✓ Il s’agit de l’électrode de référence


absolue, mettant en jeu le couple
H+ (aq)/H2 (g)

✓ E° H+ /H2 = 0

2H+ (aq) + 2e- ⇄ H2 (g)

40
Electrode au Calomel Saturé (ECS)

✓ Electrode au calomel saturée (en KCl) est composée


de mercure métallique (Hg) en contact avec du
calomel (Hg2Cl2 ) et une solution de chlorure de
potassium (KCl) saturée
KCL

✓ Potentiel de l’électrode au calomel dépend de [Cl-]

✓ Concentrations en KCl : 0.1 M à 3.5 M


Hg2Cl2

✓ Solution de KCl est saturée à 4.6 M

A 25 °C, potentiel de l’électrode ECS = + 0.244 V


41
Electrode argent chlorure d’argent

✓ Une électrode d’argent plongeant dans une solution à la fois


saturée en KCl et en AgCl

✓ Potentiel de l’électrode Ag/AgCl dépend de [Cl-]

Ag (s) + Cl− ⇌ Ag Cl (s)

Ag Cl (s) + e − ⇌ Ag (s) + Cl−

✓ Electrodes Ag/AgCl les plus courantes :


(Concentration en KCl = 3.5 M saturée)
E° ( AgCl/ Ag) = + 0.222 V
42
Electrodes indicatrices

✓ Une électrode indicatrice est une demi-cellule dont le


potentiel varie de manière connue en fonction de l’activité
ou de la concentration de l’analyte en ions

Electrodes métalliques

Electrodes indicatrices

Electrodes membranaires

43
Electrodes métalliques

✓ Electrodes de première espèce

✓ Electrodes de deuxième espèce

✓ Electrodes de troisième espèce

44
Electrode de première espèce

Il s’agit d’un métal en contact avec l’un de ses ions en solution

Exemple

Électrode d’argent: Fil d’argent plongeant dans une solution de


nitrate d’argent par exemple (Ag+, NO3-).

Ag++ 1é ⇌ Ag E= E° (Ag+/Ag)+ 0.06 log [Ag+]

✓ Electrode indicatrice de la concentration Ag+ dans le milieu

✓ Utilisée dans le cas des titrages par précipitation


45
Electrode de deuxième espèce

Il s’agit d’une électrode métallique en contact avec un sel peu


soluble de ce métal et d’un sel d’anion commun

Exemple

Ag/Ag Cl(s)/ K+, Cl-, La réaction de l’électrode peut s’écrire:

AgCl (s) + 1e- → Ag(s) + Cl- E °AgCl/Ag = 0.222V

Eind= 0.222 + 0.06 log (1/ [Cl-])

Électrode d’argent peut servir d’électrode indicatrice


de deuxième espèce pour l’ion chlorure
46
Electrode de troisième espèce

Il s’agit d’une électrode constituée par un métal inerte (Platine ou Or)


plongé dans une solution des formes «Ox» et «red» d’un même couple

Exemple

Un fil de platine plongeant dans une solution de [Fe3+]= b et [Fe2+]= a

E= E° (Fe3+ /Fe2+ ) + 0.06 log [Fe 3+]/[Fe 2+]

E= E° (Fe 3+/Fe 2+) + 0.06 log a/ b

Ce type d’électrode permet de suivre l’évolution du couple redox


47
Electrodes membranaires

✓ Possède une mince membrane qui a pour rôle de séparer


l’échantillon analysé de l’électrode

✓ Membrane d’une électrode est la composante la plus


importante d’une électrode indicatrice car sa composition
détermine la sélectivité de l’électrode.

48
Electrodes membranaires

✓ Electrode à membrane de verre ( indicatrice de pH)

✓ Electrode à membrane liquide

✓ Electrode à membrane cristalline

49
Electrode à membrane de verre ( indicatrice de pH)

ECS

50
Potentiel se développe seulement à travers la membrane

Potentiel de membrane Em dépend de la différence de potentiel


entre E1 et E2

51
Electrodes à membrane liquide

✓ Electrode à membrane liquide indicatrice de l’ion calcium

✓ Potentiel se développe à travers l’interface entre la solution


contenant l’analyte et un échangeur d’ion liquide qui forme
des liaisons sélectives avec l’ion analyte.

52
Recouvert de chlorure qui sert
l’électrode de référence interne

Solution interne dont la concentration en


chlorure de Calcium est fixée

Membrane conductrice qui forme des


liaisons sélectives avec les ions Calcium

53
Electrodes à membrane cristalline

Électrodes pour doser sélectivement des anions

Ions chlorures, Bromures, Iodures

Membranes polycristalline d’Ag2S

Dosage de l’ion sulfure


Électrode à membrane de
fluorure de lanthane
54
Exemple d’application n°3

Prévoir la réaction qui se produit dans les conditions standard entre les deux
couples suivants : Cr2O7 2-/ Cr3+ et ClO-/Cl2

E° (Cr2O7 2-/ Cr3+) = 1.33 V E° (ClO-/Cl2) = 1.72 V

55
56
Réaction de réduction

Réaction d’oxydation

57
Chapitre 2 Piles Electrochimiques

5ème Année Ingénieur

Génie Civil

Dr. Lamiae OULANTI


Chapitre 2 Piles Electrochimiques

❖ Définition d’une pile électrochimique

❖ Constitution d’une pile électrochimique

❖ Fonctionnement d’une pile électrochimique

❖ Grandeurs caractéristiques d’une pile électrochimique

2
Définition d’une pile

Première Pile Pile Volta (1800)

Empilement alternatif de disque de cuivre,


zinc et de coton imbibés d’eau salée

3
Définition d’une pile électrochimique

Pile électrochimique est un dispositif qui convertit une énergie


chimique en énergie électrique grâce à un transfert spontané
indirect d’électrons entre deux couples oxydant /réducteur via un
circuit extérieur

4
Constitution d’une pile électrochimique

Une pile est constituée de deux compartiments ( les demi-piles)

Chaque demi-pile comporte:

Electrode (Ms) plongé dans une solution


électrolyte contenant l’ion métallique de ( Ms)

Jonction entre Pont salin


deux demi-pile

5
Pont salin

▪ Pont salin fait le lien entre deux demi-piles

▪ Constitué d’un électrolyte ( conducteur ionique)

Ex: Solution de chlorure de potassium ( K+ + Cl-) Chimiquement


ou nitrate d’ammonium (NH4+ + NO 3-) inerte

▪ Assure la fermeture du circuit pour permettre la circulation de


courant électrique entre les demi-piles

▪ Assure l’électro-neutralité des solutions de chaque demi-pile


6
Exemple des électrodes et solutions électrolytes

Sulfate de Cuivre Sulfate de Zinc

7
Electrodes Anode et Cathode

Anode Siège de Pôle Négatif


l’oxydation

Les électrons partent vers le circuit extérieur

Pôle de la Pôle Positif


Cathode
réduction

Les électrons arrivent par le circuit extérieur

8
Fonctionnement d’une pile électrochimique

Exemple de la pile Daniell ( John Daniell, en 1836) : Cu/Zn

K+, Cl-
Lame de zinc Lame de cuivre
plongé dans une plongé dans une
solution de solution de
sulfate de zinc sulfate de cuivre

9
Réactions aux électrodes et polarité des électrodes

E0 Cu2+ /Cu = 0,34 V


Oxydant
- +
E0 Zn2+/Zn = -0,76 V

Réducteur

Zn(s) → Zn2+ + 2 e–

Oxydation

Electrode de Zinc Anode

10
E0 Cu2+ /Cu = 0,34 V
Oxydant
+

Cu2+ + 2 e– → Cu(s)

Réduction

Electrode de Cuivre Cathode

11
Zn(s) → Zn2+ (aq) + 2
e–
Cu2+ (aq) + 2 e– → Cu(s)

Cu2+ (aq) + Zn(s) → Cu(s) + Zn2+ (aq)

12
Mouvement des porteurs de charge dans une pile électrochimique

1- Mouvement des électrons dans le circuit électronique

A l’anode Zn(s) → Zn2+ + 2 e–

Fournit des Oxydation du Zn


Electrode de Zinc
Electrons
Concentration des ions
Zn2+  en f (t)

Lame de Zinc perd de sa matière

Masse diminue
13
A la cathode Cu2+ + 2 e– → Cu(s)

Capte des Réduction de Cu


Electrode de cuivre
Electrons
Concentration des ions
Cu2+ ↓ en f (t)

Lame de gagne de la matière

Masse augmente Dépôt de cuivre apparaît sur la lame

14
Cathode Anode

Perdre de
Gain de masse
masse

15
2- Mouvement des ions et rôle du pont salin

Dans les solutions et dans le pont salin, la circulation du courant


est assurée par un déplacement d’ions

Migration

Anions du pont salin Compartiment où la


concentration de
Mn+  en f(t)
Mn+ : métal
Anode avec un degré
d’oxydation n

16
Migration

Cations du pont salin Compartiment où la


concentration de
Mn+ ↓ en f(t)

Cathode

17
18
Schéma conventionnel d’une pile électrochimique

❖ Cas où les couples mis en jeu sont les deux de la forme Mn+/M

Une barre / représente une jonction entre deux phases différentes

Une double vertical // représente une jonction électrolytique

NB: la borne négative sera placée à gauche


19
❖ Cas où les couples mis en jeu ne font pas apparaître de métal

- +
Pt / Red 1/ Ox1 //OX2/ Red 2 / Pt

- +
Exemple: Pt / Fe 2+/ Fe3+ // Ag+/Ag/ Pt

20
Sens d’évolution spontanée d’un système chimique

Soit la réaction d'équation bilan : a A(aq) + b B(aq) c C(aq) + d D(aq)

Quotient de réaction initial est noté Qr(i) :

1/ Si Qr(i) = K= Constante d’équilibre

2/ Si Qr(i) ˂ K= Constante d’équilibre

3/ Si Qr(i) ˃ K= Constante d’équilibre 𝒏𝒆−


( 𝑬°𝒄𝒂𝒕𝒉𝒐𝒅𝒆−𝑬°𝒂𝒏𝒐𝒕𝒉𝒆)
K= 𝟏𝟎 𝟎.𝟎𝟔

21
Soit la réaction d'équation bilan : a A(aq) + b B(aq) c C(aq) + d D(aq)

1/ Si Qr(i) = K= Constante d’équilibre

Système est déjà en équilibre Concentrations initiales


et n'évolue pas ne changent pas

22
2/ Si Qr(i) ˂ K Constante d’équilibre

Concentration des produits ˃ ˃ concentration des réactifs

Système évolue dans le sens direct

Espèces A et B vont être consommées


Espèces C et D vont être produites

Réaction spontanée dans le sens direct

23
3/ Si Qr(i) ˃ K Constante d’équilibre

Concentration des réactifs ˃ ˃ Concentration des produits

Système évolue dans le sens inverse

Espèces C et D vont être consommées


Espèces A et B vont être produites

Réaction spontanée dans le sens inverse

24
Récapitulatif du sens d’évolution spontanée d’un système chimique

25
Grandeurs caractéristiques de la pile électrochimique

Force électromotrice (f.é.m) d’une pile électrochimique

La f.é.m d’une pile note E, est égale a la différence de potentiel entre


les deux compartiments, quand la pile ne débite aucun courant
électrique (a l’équilibre)

I=0A E = Ecathode-Eanode

26
À l’équilibre I=0A U PN= 0 V E= f.e.m =0= Ecathode-Eanode

27
Nature des couples mis en jeu
f.é.m d’une pile
Ions métalliques des solutions

E= f.é.m = E 𝐝𝒓𝒐𝒊𝒕𝒆- E gauche = E cathode- E anode

Anode 1 1

Cathode 2 2

28
Quantité d’électricité débitée par la pile électrochimique

Pendant une durée Δt, N électrons, de charge individuelle


𝒒𝒆 =-e= -1.6. 10-19 C circulent à travers une section S

Charge totale (Q) qui a traversé la section S

Intensité du courant continu I est définie comme un débit de charge

positive

29
30
Relation entre la quantité maximale et les quantités de
matières formées ou consommées

Réaction d’oxydation 1 1 1

Tableau d’avancement de la transformation chimique lorsque la pile débité


t=0, Δt=t

n= n1 X1

31
Quantité de matière de l’oxydant consommée:

Quantité de matière du réducteur formée


Calcul de l’avancement x lorsque la pile débite à
une intensité I pendant une Δt

Exemple: La pile Cuivre-Aluminium

33
On sait que

En utilisant le tableau d’avancement

Pour la pile de cuivre-aluminium

34
Calcul de la masse perdue par l’électrode (Aluminium)

Exemple: La pile Cuivre-Aluminium

35
Masse perdue par l’électrode d’aluminium

36
Courbe intensité-potentiel

I˃0 Oxydation Courant anodique

I˂0 Réduction Courant cathodique

37
Vitesse de la réaction électrochimique

Réactions électrochimiques se produisent à une vitesse


proportionnelle à l’intensité du courant qui passe dans l’électrode

I: Intensité du courant (A)

n: Nombre d’électron échangé

F: Constante de Faraday= 96 485 C/mol

38
Chapitre 3: Titrages Potentiometriques

5 ieme Année Ingénieur

Génie Civil

Dr. Lamiae OULANTI


Chapitre 3: Titrages Potentiometriques

❖ But de titrage potentiométrique

❖ Principe d’un titrage potentiométrique

❖ Titrage de Fe2+ par Ce 4+ ( ions cérium)

❖ Détermination de potentiel à V  𝑽𝒆𝒒 ,V= 𝑽𝒆𝒒 , V ˃ 𝑽𝒆𝒒

❖ Courbe de titrage potentiométrique de Fe2+ par Ce 4+

2
Titrage potentiométrique

❖ Grande importance dans notre vie de tous les jours

❖ Composition des produits que nous consommons a été


contrôlée par un titrage potentiométrique

3
Il existe plusieurs types de titrages selon le type de la réaction utilisée

❖ Réaction Acide-Base

❖ Réaction Précipitation

❖ Réaction complexation

❖ Réaction d’oxydo-Réduction

4
Titrage
Electrode de
référence
Potentiométrique Electrode de
+ référence
Electrode +
indicatrice Electrode
indicatrice

I=0 I≠0

Deux électrodes Deux électrodes


indicatrices indicatrices
différents identiques

5
Avantages de titrage potentiométrique

❖ Fonctionne peu importe la couleur ou la turbidité de l’échantillon

❖ Résultats plus fiables qu’en utilisant des indicateurs chimiques

❖ Facile à de détecter le Point d’Équivalence (PE)

❖ Possibilité de travailler avec des concentrations faibles

6
Inconvénients de titrage potentiométrique

❖ Plus coûteux si la méthode n’est pas automatisée

❖ Point d’équivalence difficile à obtenir si [analyte] < 0,001 M

7
Applications du Titrage Potentiométrique

Dosage des bromures contenus dans les eaux


1 douces superficielles polluées

2
Dosage des ions cyanures (C≡N-) dans l’eau

3 Dosage des chlorures dans les eaux


naturelles

8
But de titrage potentiométrique

Un titrage consiste à déterminer la concentration d’une espèce


chimique dans une solution

Pour cela on fait réagir selon une réaction déterminée la substance


qu’on veut doser avec une autre substance dont
la concentration est connue

9
❖ On introduit un volume connu de solution à doser dans un
bécher

❖ On introduit une solution de concentration


connue du solution titrante dans une burette

❖ On verse progressivement la solution titrante


dans la solution de concentration inconnue

❖ On arrête le titrage quand on atteint le Point d’Equivalence

10
Point d’équivalence est le moment pour lequel substance
à doser et la solution titrante ont été mélangés en
proportions stéréochimiques

On sait qu’on a atteint ce point particulier grâce à l’utilisation


d’un indicateur coloré ou par un autre moyen
Principe de titrage potentiométrique

Mesure du potentiel Électrode indicatrice / Électrode de référence

en fonction du volume de la solution titrante ajouté

E = f ( volume de titrage ajouté)

12
Electrode de Référence

❖ Assure une potentiel constant par rapport à celui de la solution

❖ Électrode au calomel (mercure ou chlorure mercureux)

Electrode Indicatrice

❖ Électrode attaquable ( exemple Ag/Agcl)

❖ Suivre l’évolution de la concentration des ions en chlorure


dans la solution
13
Chaine électrochimique du titrage potentiométrique

Potentiel développé pour une cellule est donné par l’équation:

E = Eind –E ref + Ej

𝑬𝒊𝒏𝒅 : potentiels produits par l’électrode indicatrice

𝑬𝒓é𝒇 : potentiels de référence

𝑬𝒋 : potentiels de la jonction

14
Montage d’un titrage potentiométrique

❖ Mesure de le potentiel de la cellule


après chaque addition de réactif

Au début: Volume ajoutés sont


grands

Au final: Volume ajoutés sont


petits

Point d’équivalence

15
Type des courbes de titrages potentiométriques

Courbe potentiométrique obtenue si on verse l’oxydant dans le réducteur

16
Type des courbes de titrages potentiométriques

Courbe potentiométrique obtenue si on verse le réducteur dans l’oxydant

17
18
Différents types de détermination du Point d’Équivalence

❖ Consiste à estimer le point d’inflexion de la courbe décrivant


le potentiel d’électrode en fonction d’un volume ajouté

19
Différents types de détermination du Point d’Équivalence

❖ Déterminer le maximum de la courbe reportant la variation


de potentiel par unité de volume titrant (ΔE / ΔV), le
maximum correspond au point d’inflexion.

20
Différents types de détermination du Point d’Équivalence

❖ Déterminer le changement de signe de la dérivée second Δ2E / ΔV2


lorsqu’elle est reportée en fonction du volume ajouté

21
Titrage potentiométrique de Fe2+ par
Ce4+
Ce 4+

Cb Vb
Electrode au Calomel

Electrode au Platine

Ca Va
Fe2+

22
Titrage potentiométrique de Fe2+ par Ce4+

𝑬° ( 𝑪𝒆𝟒+ / 𝑪𝒆𝟑+ ) = 𝟏. 𝟕𝟐 𝑽 Oxydant

Ce 4+ Ce 3+
𝑬° ( 𝑭𝒆𝟑+ / 𝑭𝒆𝟐+ ) = 0 . 𝟕𝟕 𝑽 Réducteur

Fe3+ Fe2+
Ce 4+ + 1 e- → Ce 3+

Fe 2+ → Fe3+ + 1 e-

Ce4+ + Fe2+ → Ce3+ + Fe 3 +

23
0.06 [𝐶𝑒 4+]
Cathode E (Ce 4+/Ce 3+ ) = E° (Ce 4+/Ce 3+) + log
𝑛 [𝐶𝑒3+]

0.06 [𝐹𝑒3+]
Anode E (Fe 3+/Fe 2+ ) = E° (Fe 3+/Fe 2+) + log
𝑛 [𝐹𝑒2+]

E (f.e.m) = E cathode – Eanode = f (V ajoute)

24
Tableau d’avancement pour un volume V de solution introduite

Ce4+ + Fe2+ → Ce3+ +


Fe3 +

Vb = 0 0 CaVa 0 0

Vb  𝑽𝒃𝒆𝒒 CbVb-x CaVa-x x x

Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒 Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 𝒙𝒆𝒒 CaVa- 𝒙𝒆𝒒 𝒙𝒆𝒒 𝒙𝒆𝒒

Vb ˃ 𝑽𝒃𝒆𝒒 Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 𝒙𝒆𝒒 0 𝒙𝒆𝒒 𝒙𝒆𝒒


A la demi équivalence Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒 /𝟐 Fe 2+ est en excès
Fe 2+ → Fe3+ + 1 e-
0.06 [𝐹𝑒3+]
E (Fe 3+/Fe 2+ ) = E° (Fe 3+/Fe 2+) + log [𝐹𝑒2+] 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑛=1
𝑛

n (Fe3+) =  Fe3+ x Vtot = 𝑥 n (Fe 2+ ) =  Fe2+ x Vtot = 𝐶𝑎𝑉𝑎 − 𝑥 𝑥 = 𝐶𝑏 𝑉𝑏

+ 𝑥 𝐶 𝑉 𝐶𝑎𝑉𝑎−𝑥 𝐶𝑎𝑉𝑎−𝐶𝑏 𝑉𝑏
𝐹𝑒3 = = 𝑏 𝑏 [Fe2+ ] = =
𝑉𝑡𝑜𝑡 𝑉𝑡𝑜𝑡 𝑉𝑡𝑜𝑡 𝑉𝑡𝑜𝑡
[𝐶𝑏𝑉𝑏/𝑉𝑡𝑜 ]
E = E°(Fe 3+/Fe 2+) + 0.06 log [𝐶𝑎𝑉𝑎−𝐶 𝑉 /𝑉𝑡𝑜
𝑡
] 𝐴𝑣𝑒𝑐
𝑉𝑏 = 𝑉𝑏 𝑒𝑞 /2
𝑏 𝑏 𝑡
𝐶𝑎 𝑉𝑎 = 𝐶𝑏 𝑉𝑏 𝑒𝑞
[𝐶𝑏𝑉𝑏]
E = E °(Fe 3+/Fe 2+) + 0.06 log [𝐶𝑏𝑉𝑏𝑒𝑞−𝐶𝑏𝑉𝑏]

[𝑉𝑏]
E = E °(Fe 3+/Fe 2+) + 0.06 log [2𝑉 −𝑉𝑏]
𝑏
E = E°(Fe3+/Fe2+) = 0,77 = E° 1
0
A la demi équivalence Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒 /𝟐 Fe 2+ est en excès

E° 1

𝑽𝒃 = 𝑽𝒃 /2 Vb

27
Tableau d’avancement pour un volume V de solution introduite

Ce4+ + Fe2+ → Ce3+ +


Fe3 +

Vb = 0 0 CaVa 0 0

Vb  𝑽𝒃𝒆𝒒 CbVb-x CaVa-x x x

Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒 Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 𝒙𝒆𝒒 CaVa- 𝒙𝒆𝒒 𝒙𝒆𝒒 𝒙𝒆𝒒

Vb ˃ 𝑽𝒃𝒆𝒒 Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 𝒙𝒆𝒒 0 𝒙𝒆𝒒 𝒙𝒆𝒒


Au point d’équivalence Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒 E (f.e.m) = E cathode – Eanode = 0

0.06 [𝐶𝑒 4+ ]
n1 ( E = E°1 (Ce4+ /Ce3+) +
𝑛1
log [𝐶𝑒 3+ ] )
0.06 [𝐹𝑒 3+ ]
n2 ( E = E°2 (Fe 3+ /Fe 2+) + 𝑛2
log [𝐹𝑒 2+ ] )
𝐶𝑒 4+ [𝐹𝑒 3+ ]
(n1 + n2) E= n1 E°1 + n2 E°2 + 0.06 log [𝐶𝑒 3+ ] [𝐹𝑒 2+ ]

n (Ce4+) =  Ce4+ x Vtot = 𝐶𝑏𝑉𝑏𝑒𝑞 − 𝑥 𝑒𝑞 n (Fe 2+ ) =  Fe2+ x Vtot = 𝐶𝑎𝑉𝑎 − 𝑥 𝑒𝑞

+ 𝐶𝑏𝑉𝑏𝑒𝑞− 𝑥 𝑒𝑞 + 𝐶𝑎𝑉𝑎− 𝑥 𝑒𝑞 + 𝑥𝑒𝑞 + 𝑥𝑒𝑞


[𝐶𝑒4 ] = [𝐹𝑒2 ] = [𝐶𝑒3 ] = [𝐹𝑒 3 ] =
𝑉𝑡𝑜𝑡
𝑉𝑡𝑜𝑡 𝑉𝑡𝑜𝑡 𝑉𝑡𝑜𝑡
1
𝐶𝑏𝑉𝑏𝑒𝑞− 𝑥 𝑒𝑞 𝑥𝑒𝑞
𝑉𝑡𝑜𝑡 𝑉𝑡𝑜𝑡
(n1 + n2) E= n1 E°1 + n2 E°2 + 0.06 log 𝑥𝑒𝑞 𝐶𝑎𝑉𝑎− 𝑥 𝑒𝑞
𝑉𝑡𝑜𝑡 [ 𝑉 ]
𝑡𝑜𝑡
1
E= (n1 E°1 + n2 E°2) 𝐶𝑎 𝑉𝑎 = 𝐶𝑏 𝑉𝑏 𝑒𝑞
(n1 + n2)
29
Courbe de titrage potentiométrique Fe2+ par Ce4+

𝒏𝟏𝑬°𝟏 + 𝒏𝟐 𝑬°𝟐
𝒏𝟏 + 𝒏𝟐

E° 1

𝑽𝒃 = 𝑽𝒃 /2 𝑽𝒃 = 𝑽𝒃 𝐞𝐪 𝑽𝒃 = 2 𝑽𝒃

30
Tableau d’avancement pour un volume V de solution introduite

Ce4+ + Fe2+ → Ce3+ +


Fe3 +

Vb = 0 0 CaVa 0 0

Vb  𝑽𝒃𝒆𝒒 CbVb-x CaVa-x x x

Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒 Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 𝒙𝒆𝒒 CaVa- 𝒙𝒆𝒒 𝒙𝒆𝒒 𝒙𝒆𝒒

Vb ˃ 𝑽𝒃𝒆𝒒 Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 𝒙𝒆𝒒 0 𝒙𝒆𝒒 𝒙𝒆𝒒


Après le point d’équivalence Vb = 2 𝑽𝒃𝒆𝒒 Ce 4+ est en excès
0.06 [𝐶𝑒 4+ ]
E= E° (Ce4+ /Ce3+) + 𝑛
log [𝐶𝑒 3+ ] 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑛=1

n (Ce4+) =  Ce4+ x Vtot = 𝐶𝑏𝑉𝑏𝑒𝑞 − 𝑥 𝑒𝑞 n (Ce 3+ ) =  Ce3+ x Vtot = 𝑥 𝑒𝑞

𝑒𝑞
𝑥𝑒𝑞 = Cb 𝑉𝑏𝑒𝑞
+ 𝐶𝑏𝑉𝑏− 𝑥𝑒𝑞 + 𝐶𝑏𝑉𝑏
[𝐶𝑒4 ] = [𝐶𝑒3 ] =
𝑉𝑡𝑜𝑡 𝑉𝑡𝑜𝑡

[𝐶𝑏𝑉𝑏−𝑥𝑒𝑞/𝑉𝑡𝑜𝑡]
E= E°(Ce4+ /Ce3+) + 0.06 log [𝐶𝑏𝑉𝑏𝑒𝑞/𝑉𝑡𝑜𝑡]
𝐴𝑣𝑒𝑐 Vb = 2 𝑉𝑏 𝑒𝑞

[𝐶𝑏𝑉𝑏−𝐶𝑏𝑉𝑏𝑒𝑞]
E= E °(Ce4+ /Ce3+) + 0.06 log [𝐶𝑏𝑉𝑏𝑒𝑞]

[2𝐶 𝑉𝑏 𝑒𝑞−𝐶𝑏𝑉𝑏𝑒𝑞] E= E°(Ce4+ /Ce3+)= 1.72 V = E°2


E= E ° (Ce4+ /Ce3+) + 0.06 log 𝑏 [𝐶𝑏𝑉𝑏𝑒𝑞]

0
Après le point d’équivalence Vb = 2 𝑽𝒃𝒆𝒒 Ce 4+ est en excès

E° 2

𝑽𝒃 = 2 𝑽𝒃 Vb

33
Courbe de titrage potentiométrique Fe2+ par Ce4+

E° 2

𝒏𝟏𝑬°𝟏 + 𝒏𝟐 𝑬°𝟐
𝒏𝟏 + 𝒏𝟐

E° 1

𝑽𝒃 = 𝑽𝒃 /2 𝑽𝒃 = 𝑽𝒃 𝐞𝐪 𝑽𝒃 = 2 𝑽𝒃

34
COURS DE L’ELECTROCHIMIE

Chapitre 4: Titrages Potentiometriques (suite)

5ème Année Ingénieur

Génie Civil

Dr. Lamiae OULANTI

GCV610- Traitement des eaux


Chapitre 4: Titrages Potentiometriques (suite)

❖ Titrage de Cl- par Mno4- (Permanganate)

→ Détermination de potentiel à V  𝑽𝒆𝒒 , V ˃ 𝑽𝒆𝒒 , V= 𝑽𝒆𝒒

❖ Titrage de Sn2+ (étain) par Cr2O7 2- ( Dichromate)

→ Détermination de potentiel à V  𝑽𝒆𝒒 , V ˃ 𝑽𝒆𝒒 , V=


𝑽𝒆𝒒

2
GCV610- Traitement des eaux
Titrage Potentiométrique de Cl- par Mno4-

E° (MnO4-/Mn2+)= 1.51 V Oxydant

MnO4- Mn 2+

E° (Cl2/Cl-) = 1.36 V Réducteur

Cl2 Cl-

3
GCV610- Traitement des eaux
( MnO4- (aq) + 8H+ (aq) + 5 e- → Mn2+ (aq) + 4H2O (aq) ) x 2

(2Cl- → Cl2 + 2 e-) x 5

2 MnO4- (aq) + 16 H+ (aq) + 10 Cl- → 2 Mn2+ (aq) + 5 Cl2 (g) + 8 H2O (aq)

𝑃𝑐𝑙2 5
[𝑀𝑛2+ ] 2 𝑃° 𝑛𝑒−
K= [𝑀𝑛𝑂 ( 𝐸°1−𝐸°2)
4
− ] 2 [𝐻 + ] 16 K= 10 0.06

10
( 1.51−1.36)
K= 10 0.06 K= 10 25

4
GCV610- Traitement des eaux
Tableau d’avancement pour un volume V de solution introduite

2 MnO4- (aq) + 10 Cl- + 16 H+ (aq) → 2 Mn2+ (aq) + 5 Cl2 (g) + 8 H2O


(aq)
Vb = 0
0 CaVa excès 0 0 excès

𝑽𝒃  𝑽𝒃𝒆𝒒

CbVb-2 x CaVa-10 x excès 2x 5x excès

Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒
Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 2 𝒙𝒆𝒒 CaVa- 10 𝒙𝒆𝒒 excès 𝟐 𝒙𝒆𝒒 𝟓 𝒙𝒆𝒒 excès

𝑽𝒃 ˃ 𝑽𝒃𝒆𝒒
Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 2 𝒙𝒆𝒒 0 excès 𝟐 𝒙𝒆𝒒 𝟓 𝒙𝒆𝒒 excès

GCV610- Traitement des eaux


Avant l’équivalence Vb ˂ 𝑽𝒃𝒆𝒒 𝑽𝒃 = 𝑽𝒃 𝒆𝒒/2 Cl- est en excès
𝑃𝐶𝑙2
0.06 [ ] 2Cl- → Cl2 + 2 e-
𝑃°
E( Cl2/Cl-) = E° ( Cl2/Cl-) + 2
log 𝐶𝑙− 2
𝑃𝐶𝑙2
0.06 [ 𝑃° ] 𝐴𝑣𝑒𝑐 2X= CbVb
E ( Cl2/Cl-) = E° ( Cl2/Cl-) + 2
log 𝐶𝑎𝑉𝑎−10𝑥 2
𝑉𝑡𝑜𝑡 𝐴𝑣𝑒𝑐 10X= 5CbVb

𝑃𝐶𝑙 CaVa= 10 𝐶𝑏𝑉𝑏𝑒𝑞


0.06 [ 𝑃° 2]
E ( Cl2/Cl-) = E° ( Cl2/Cl-) + 2
log 10 𝐶𝑏𝑉𝑏𝑒𝑞 −5 𝐶𝑏𝑉𝑏 2
𝑉𝑡𝑜𝑡
𝑽𝒃 = 𝑽𝒃 𝒆𝒒/2

𝑃𝐶𝑙2 Condition standard


0.06 𝑃°
E ( Cl2/Cl-) = E° ( Cl2/Cl-) + 2
log 20 𝐶𝑏𝑉𝑏−5 𝐶𝑏𝑉𝑏 2 𝑃𝐶𝑙2
𝑉𝑡𝑜𝑡 =1
𝑃°
𝑃𝐶𝑙2
0.06 𝑃°
E ( Cl2/Cl-) = E° ( Cl2/Cl-) + 2
log 15 𝐶𝑏 𝑉𝑏 2
𝑉𝑡𝑜𝑡

6
GCV610- Traitement des eaux
Avant l’équivalence Vb ˂ 𝑽𝒃𝒆𝒒 Cl- est en excès

E (Cl2/Cl- )

Vb=Vb/2𝒆𝒒
Vb ˂ V𝒃 Vb
7
GCV610- Traitement des eaux
Tableau d’avancement pour un volume V de solution introduite

2 MnO4- (aq) + 10 Cl- + 16 H+ (aq) → 2 Mn2+ (aq) + 5 Cl2 (g) + 8 H2O


(aq)
Vb = 0
0 CaVa excès 0 0 excès

𝑽𝒃  𝑽𝒃𝒆𝒒

CbVb-2 x CaVa-10 x excès 2x 5x excès

Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒
Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 2 𝒙𝒆𝒒 CaVa- 10 𝒙𝒆𝒒 excès 𝟐 𝒙𝒆𝒒 𝟓 𝒙𝒆𝒒 excès

𝑽𝒃 ˃ 𝑽𝒃𝒆𝒒
Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 2 𝒙𝒆𝒒 0 excès 𝟐 𝒙𝒆𝒒 𝟓 𝒙𝒆𝒒 excès

GCV610- Traitement des eaux


Aprés l’équivalence 𝑽𝒃 ˃ 𝑽𝒃𝒆𝒒 𝑽𝒃 = 𝟐 𝑽𝒃 𝒆𝒒 MnO4- est en excès

MnO4- (aq) + 8H+ (aq) + 5 e- → Mn2+ (aq) + 4H2O


(aq)

0.06 𝑀𝑛𝑂4− 𝐻 + 8
E( MnO4-/Mn2+) = E°( MnO4-/Mn2+) + 5
log 𝑀𝑛2+
𝐻 + = 1M

𝐶𝑏𝑉𝑏−2 𝑥𝑒𝑞 2 𝑥𝑒𝑞 = 𝐶𝑏 𝑉𝑏 eq


0.06 𝑉𝑡𝑜𝑡
E (MnO4-/Mn2+) = E°(MnO4-/Mn2+) + 5
log 2 𝑥𝑒𝑞
𝑉𝑡𝑜𝑡
𝑽𝒃 = 𝟐 𝑽𝒃 𝒆𝒒

𝐶𝑏𝑉𝑏−𝐶𝑏𝑉𝑏 𝑒𝑞
0.06 𝑉𝑡𝑜𝑡
E (MnO4-/Mn2+) = E°(MnO4-/Mn2+) + 5
log 𝐶𝑏 𝑉𝑏 eq
𝑉𝑡𝑜𝑡

0
E (MnO4-/Mn2+) = E° (MnO4-/Mn2+) = 1.51 V

9
GCV610- Traitement des eaux
Après le point d’équivalence Vb ˃ 𝑽𝒃𝒆𝒒 Mn 2+ est en excès

E° (MnO4-/Mn2+ )

E (Cl2/Cl- )

Vb ˂ V𝒃𝒆𝒒 Vb ˃ V𝒃𝒆𝒒 Vb

10
GCV610- Traitement des eaux
Tableau d’avancement pour un volume V de solution introduite

2 MnO4- (aq) + 10 Cl- + 16 H+ (aq) → 2 Mn2+ (aq) + 5 Cl2 (g) + 8 H2O


(aq)
Vb = 0
0 CaVa excès 0 0 excès

𝑽𝒃  𝑽𝒃𝒆𝒒

CbVb-2 x CaVa-10 x excès 2x 5x excès

Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒
Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 2 𝒙𝒆𝒒 CaVa- 10 𝒙𝒆𝒒 excès 𝟐 𝒙𝒆𝒒 𝟓 𝒙𝒆𝒒 excès

𝑽𝒃 ˃ 𝑽𝒃𝒆𝒒
Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 2 𝒙𝒆𝒒 0 excès 𝟐 𝒙𝒆𝒒 𝟓 𝒙𝒆𝒒 excès

GCV610- Traitement des eaux


A l’équivalence Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒

0.06 𝑀𝑛𝑂4− 𝐻 + 8
(E (MnO4-/Mn2+) = E° (MnO4-/Mn2+) + 5
log 𝑀𝑛2+
)x5
𝑃𝐶𝑙2
0.06 [ 𝑃° ]
( E (Cl2/Cl- ) = E° (Cl2/Cl-) + 2
log 𝐶𝑙 − 2
) x2

𝑃𝐶𝑙2
𝑀𝑛𝑂4− 𝐻 + 8 [ 𝑃° ]
7E = 5E°(MnO4-/Mn2+) + 2E ° (Cl2/Cl-) + 0.06 log 𝑀𝑛2+ 𝑪𝒍− 2

𝑃𝐶𝑙2
1 0.06 𝑀𝑛𝑂4− [ 𝑃° ]
E=
7
(5E° (MnO4-/Mn2+) + 2 E° (Cl2/Cl-) + 7
log
𝑀𝑛2+ 𝑪𝒍− 2

12
GCV610- Traitement des eaux
Courbe de titrage potentiométrique Cl- par MnO4-

E (MnO4-/Mn2+ )

E (Cl2/Cl- )

Vb = V𝒃𝒆𝒒

13
GCV610- Traitement des eaux
Titrage Potentiométrique de Sn2+ ( étain) par Cr2O72- ( Dichromate)

E° (Cr2O72-/ Cr3+ ) = 1.36 V Oxydant

Cr2O72 - Cr3+
E° (Sn2+ / Sn4+) = 0.77 V Réducteur

Sn2+ Sn4+

14
GCV610- Traitement des eaux
(Cr2O72- + 14 H+ + 6 e- → 2 Cr3+ + 7 H2O ) x 1

(Sn2+ → Sn4+ + 2 e-) x 3

Cr2O72- + 3 Sn 2+ + 14 H+ → 2 Cr3+ + 3 Sn 4+ + 7
H2O

[𝐶𝑟 3+ ]2[𝑆𝑛4+ ]3 𝑛𝑒−


( 𝐸°1−𝐸°2)
K= [𝐶𝑟2𝑂72−] [𝐻 + ] 14
K= 10 0.06

6
( 1.33−0.77)
K= 10 0.06 K= 10 56

15
GCV610- Traitement des eaux
Tableau d’avancement pour un volume V de solution introduite

Cr2O72- + 3 Sn 2+ + 14 H+ → 2 Cr3+ + 3 Sn 4+ + 7
H2O
Vb = 0
0 CaVa excès 0 0 excès

Vb  𝑽𝒃𝒆𝒒

CbVb-x CaVa-3 x excès 2x 3x excès

Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒
Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 − 𝒙𝒆𝒒 CaVa- 3 𝒙𝒆𝒒 excès 𝟐 𝒙𝒆𝒒 𝟑 𝒙𝒆𝒒 excès

Vb ˃ 𝑽𝒃𝒆𝒒
Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 𝒙𝒆𝒒 0 excès 𝟐 𝒙𝒆𝒒 𝟑 𝒙𝒆𝒒 excès

GCV610- Traitement des eaux


Avant l’équivalence Vb ˂ 𝑽𝒃𝒆𝒒 𝑽𝒃 = 𝑽𝒃 𝒆𝒒/2 Sn2+ est en excès

Sn2+ → Sn4+ + 2
0.06 [𝑆𝑛4+ ] e-
E (Sn2+ / Sn4+) = E° (Sn2+ / Sn4+) + 2
log 𝑆𝑛2+
𝐶𝑎𝑉𝑎 = 3𝑥 = 3 𝐶𝑏 𝑉𝑏 eq

3𝑥 𝐶𝑎𝑉𝑎−3 𝑥 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑥 = 𝐶𝑏 𝑉𝑏
Sn4+ = 𝑉 Sn2+= 𝑉𝑡𝑜𝑡
𝑡𝑜𝑡

𝑽𝒃 = 𝑽𝒃 𝒆𝒒/2

0.06 3𝐶𝑏 𝑉𝑏 /𝑉𝑡𝑜𝑡


E (Sn2+ / Sn4+) = E°(Sn2+ / Sn4+) + 2
log 3𝐶𝑏 𝑉𝑏 𝑒𝑞 − 3𝐶𝑏 𝑉𝑏 /𝑉𝑡𝑜𝑡

E (Sn2+ / Sn4+) = E°(Sn2+ / Sn4+)= 0.77 V

17
GCV610- Traitement des eaux
Avant l’équivalence Vb ˂ 𝑽𝒃𝒆𝒒 Sn2+ est en excès

E° (Sn2+ / Sn4+)

Vb=Vb/2 𝒆𝒒
Vb ˂ V𝒃 Vb
18
GCV610- Traitement des eaux
Tableau d’avancement pour un volume V de solution introduite

Cr2O72- + 3 Sn 2+ + 14 H+ → 2 Cr3+ + 3 Sn 4+ + 7
H2O
Vb = 0
0 CaVa excès 0 0 excès

Vb  𝑽𝒃𝒆𝒒

CbVb-x CaVa-3 x excès 2x 3x excès

Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒
Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 − 𝒙𝒆𝒒 CaVa- 3 𝒙𝒆𝒒 excès 𝟐 𝒙𝒆𝒒 𝟑 𝒙𝒆𝒒 excès

Vb ˃ 𝑽𝒃𝒆𝒒
Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 𝒙𝒆𝒒 0 excès 𝟐 𝒙𝒆𝒒 𝟑 𝒙𝒆𝒒 excès

GCV610- Traitement des eaux


Après l’équivalence Vb ˃ 𝑽𝒃𝒆𝒒 𝑽𝒃 = 𝟐 𝑽𝒃 𝒆𝒒 Cr2O72- est en excès

Cr2O72- + 14 H+ + 6 e- → 2 Cr3+ + 7 H2O


0.06 𝐶𝑟2𝑂72− 𝐻 + 14
E (Cr2O72-/ Cr3+ ) = E° (Cr2O72-/ Cr3+ ) + 6
log [𝐶𝑟 3+ ]2

𝐶𝑏𝑉𝑏 − 𝑥𝑒𝑞 + 2 𝑥𝑒𝑞 𝐻 + = 1M


Cr2O72− = 𝐶𝑟3 =
𝑉𝑡𝑜𝑡 𝑉𝑡𝑜𝑡
𝑥 𝑒𝑞 = 𝐶𝑏 𝑉𝑏𝑒𝑞
𝐶𝑏𝑉𝑏−𝑥𝑒𝑞
0.06
E (Cr2O72-/ Cr3+ ) = E° (Cr2O72-/ Cr3+ ) + 6
log 𝑉𝑡𝑜𝑡
2 𝑥𝑒𝑞
2 𝑽𝒃 = 𝟐 𝑽𝒃 𝒆𝒒
𝑉𝑡𝑜𝑡

0.06 𝐶𝑏 𝑉𝑏 − 𝐶𝑏 𝑉𝑏𝑒𝑞
E (Cr2O72-/ Cr3+ ) = E° (Cr2O72-/ Cr3+ ) + 6
log [2 𝐶𝑏 𝑉𝑏𝑒𝑞 ] 2

0.06 2 𝐶𝑏 𝑉𝑏𝑒𝑞 −𝐶𝑏 𝑉𝑏 𝑒𝑞


E (Cr2O72-/ Cr3+ ) = E° (Cr2O7 2-/ Cr3+ ) + 6
log 2 𝐶𝑏 𝑉𝑏𝑒𝑞 2

0.06 1
E (Cr2O72-/ Cr3+ ) = E° (Cr2O72-/ Cr3+ ) + 6
log 4 𝐶𝑏 𝑉𝑏𝑒𝑞
20
GCV610- Traitement des eaux
Après le point d’équivalence Vb ˃ 𝑽𝒃𝒆𝒒 Cr2O72- est en excès

E°(Cr2O72-/ Cr3+ )

E° (Sn2+ / Sn4+)

Vb ˂ V𝒃𝒆𝒒 𝑽𝒃 ˃ V𝒃𝒆𝒒 Vb

21
GCV610- Traitement des eaux
Tableau d’avancement pour un volume V de solution introduite

Cr2O72- + 3 Sn 2+ + 14 H+ → 2 Cr3+ + 3 Sn 4+ + 7
H2O
Vb = 0
0 CaVa excès 0 0 excès

Vb  𝑽𝒃𝒆𝒒

CbVb-x CaVa-3 x excès 2x 3x excès

Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒
Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 − 𝒙𝒆𝒒 CaVa- 3 𝒙𝒆𝒒 excès 𝟐 𝒙𝒆𝒒 𝟑 𝒙𝒆𝒒 excès

Vb ˃ 𝑽𝒃𝒆𝒒
Cb 𝑽𝒃𝒆𝒒 - 𝒙𝒆𝒒 0 excès 𝟐 𝒙𝒆𝒒 𝟑 𝒙𝒆𝒒 excès

GCV610- Traitement des eaux


A l’équivalence Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒

0.06 [𝑆𝑛4+ ]
(E (Sn2+ / Sn4+) = E° (Sn2+ / Sn4+) + 2
log 𝑆𝑛2+
)𝑥2

0.06 𝐶𝑟2𝑂72− 𝐻 + 14
(E (Cr2O72-/ Cr3+ ) = E° (Cr2O72-/ Cr3+ ) + 6
log 𝐶𝑟 3+ 2 ) x6

[𝑆𝑛4+ ] 𝐶𝑟2𝑂72− 𝐻 + 14
8E = 2 E° (Sn2+ / Sn4+) + 6 E° (Cr2O72-/ Cr3+ ) + 0.06 log 𝑆𝑛2+ 𝐶𝑟 3+ 2

23
GCV610- Traitement des eaux
3 𝑥 𝑒𝑞 2 𝑥 𝑒𝑞 𝐶𝑎𝑉𝑎 − 3 𝑥𝑒𝑞 𝐶𝑏𝑉𝑏 𝑒𝑞 −𝑥 𝑒𝑞
[𝑆𝑛4+]= 𝐶𝑟 3+ = 𝑆𝑛 2+
= 𝐶𝑟2𝑂72− =
𝑉 𝑡𝑜𝑡 𝑉 𝑡𝑜𝑡 𝑉𝑡𝑜𝑡 𝑉𝑡𝑜𝑡

[𝑆𝑛4+ ] 𝐶𝑟2𝑂72− 𝐻 + 14
8E = 2E° (Sn2+ / Sn4+) + 6 E° (Cr2O7 2-/ Cr3+ ) + 0.06 log 𝑆𝑛2+ 𝐶𝑟 3+ 2

8E = 2E°(Sn2+ / Sn4+) + 6 E° (Cr2O72-/ Cr3+ )

1
E= 4
(E°(Sn2+ / Sn4+) + 3 E° (Cr2O72-/ Cr3+ ))

24
GCV610- Traitement des eaux
Au point d’équivalence Vb = 𝑽𝒃𝒆𝒒

E °(Cr2O72-/ Cr3+ )

E° (Sn2+ / Sn4+)

𝑽𝒃 = V𝒃𝒆𝒒 Vb

25
GCV610- Traitement des eaux
Chapitre 5: Titrages Conductimétriques

5ème Année Ingénieur

Génie Civil

Dr. Lamiae OULANTI


Chapitre 5: Titrages Conductimétriques

❖ Notions de la conductance

❖ Notions de la Conductivité

❖ Relation entre la conductivité et la concentration

❖ But et principe de titrage conductimétrique

2
Notions de la conductance

La conductance électrique est la capacité d'un corps, soumis à


une différence de potentiel, à laisser passer une certaine
quantité de courant électrique.

3
❖ Conduction de l’électricité d’une solution

Caractère conducteur de l’électricité d’une solution est uniquement


dû aux ions qu’elle contient

Solution qui contient des ions Solution électrolytique

En absence des ions Liquide ne conduit pas le courant électrique

Isolant
4
Electrolyte Toute solution capable de manifester
une conduction ionique

Conduction ionique : Phénomène par lequel un électron ou un


ion se déplace dans un matériau.

Ensemble des réactions qui


Electrolyse
accompagnent le passage du courant

5
Pour qu’une solution électrolytique soit traversée par un courant
électrique, il faut plonger deux électrodes conductrices dans la
solution et leur appliquer une tension

6
Dans une solution électrolytique traversée par un courant continu

➢ Cations migrent vers l’électrode reliée au pôle négatif

➢ Anions migrent vers l’électrode reliée au pôle positif

7
Loi d’Ohm relative à un conducteur métallique homogène

u=R.i A

V
W
U Tension aux bornes de la solution

I Intensité qui traverse la solution

R Résistance d’un matériau

Résistance dépend de la nature et des dimensions du conducteur

8
❖ Conductance d’une solution ionique

Conductance d’une solution , ou d’un conducteur quelconque est


l’inverse de sa résistance électrique
Elle se note G et s’exprime en siemens (S)

1
G=
Siemens (S)
R

9
➢ En chimie, on préfère étudier la conductance, plutôt que la
résistance, car dans certaines conditions, elle est proportionnelle à
la concentration en soluté

➢ Conductance concerne uniquement la portion de solution


située entre les deux plaques de la cellule de mesure

D’après la loi d’Ohm, on en déduit :

10
➢ Dans le cas de solutions électrolytiques diluées (c < 10–2 mol.L–1)
ne contenant qu’un seul type d’anion et de cation

Conductance de la solution est proportionnelle à la concentration :

G = cte  c

11
Schéma de la Cellule conductimétrique:

12
Conductance d’une solution dépend des:

❖ Caractéristiques de l’électrode de mesure

❖ Caractéristiques de la solution

13
Caractéristiques de l’électrode de mesure

❖ Distance entre les deux électrodes

Conductance ↓ de moitié quand la distance entre deux électrodes


est doublée

14
❖ Surface des deux électrodes en contact avec le
liquide

Conductance est doublée quand S est doublée

15
Caractéristiques de la solution

❖ Nature de la solution

➢ Mobilité des ions n’est pas la même pour tous les ions
➢ Conductance varie avec la solution et ce qu’elle contient

16
❖ Concentration de la solution

Conductance d’une solution d’électrolyte est


proportionnelle à la concentration de l’électrolyte

G = cte  c
17
❖ Température de la solution

Conductance G augmente avec Température

18
Mobilité d’un ion

❖ Deux électrodes planes parallèles de surface S et de distance d


sont reliées au pôles d’un générateur alternatif

19
❖ Soit un ion assimilé à une sphère de rayon r, se déplaçant à la
vitesse
𝑽 dans l’électrolyte

❖ Forces de viscosité qui s’exercent sur cet ion sont équivalentes à


une force de frottement unique

Viscosité: Résistance d'un fluide au glissement d'une couche par rapport à une autre

20
❖ Un ion de vitesse 𝑽 est alors soumis à deux forces:

21
Au bout d’un temps relativement court, les deux forces se
compensent et l’ion atteint une vitesse limite 𝑽𝒍𝒊𝒎

On obtient

En régime permanent: les ions se déplacent avec une vitesse


moyenne constante entre deux électrodes sous l’action du champs
électrique uniforme qui règne entre ces deux électrodes

22
On définit la mobilité  ion de l’ion en posant:

Plus la vitesse limite sera importante

Plus la mobilité de l’ion est importante

On a alors:

23
Mobilités de quelques ions en solution aqueuse
à T= 25 °C

Mobilité des ions hydronium (H3O+)et hydroxyde est nettement


supérieure à celle des autres ions

24
Notions de la Conductivité

Conductivité d’une solution se mesure à l’aide d’un conductimètre

25
➢ Conductivité est une caractéristique des ions présent dans la
solution

➢ Ne dépend pas des grandeurs géométriques de la cellule

Elle se note  et s’exprime en siemens par mètre (symbole : S.m –1)

G = conductance (en S)
L 
 = G = k G  k = constante de cellule (en m −1
)
S  = conductivité (en S.m−1 )

26
Conductivité dépend de la solution (des ions et de leur concentration)

Présence des ions de charges +


Dans une solution ionique
Présence des ions de charges -

Conductivité   =  + + -

27
Relation entre la conductivité et la concentration

❖ Conductivité  est proportionnelle à la concentration


c < 10-2 mol/L)

❖ Conductivité  d’une solution est une grandeur


additive
❖ Conductivité  d’une solution contenant plusieurs ions

Somme des conductivités de chacun des


ions

28
Loi de Kohlrausch

Conductivité 
d’une solution dépend de la nature et
des concentrations des ions Xi qu’elle contient :

 = S i [Xi]
i=1

[ Xi] = Désigne la concentration d’un espèce ionique présente dans la solution en mol/m3

[ i] = Désigne la conductivité molaire de chaque ion présent, exprimée en S.m2 mol-1

 = Conductivité de la solution en S.m-1

29
Exemple

Quelle est la conductivité  d’une solution aqueuse du


chlorure de sodium et du chlorure de potassium?

Ions présents en solution Na+ (aq), K+ (aq) , Cl- (aq) , H3O+ (aq) , OH-
(aq)

Conductivité de la solution:

+=
 =  + + -
-=

 = Na  [Na + ] + K  [K + ] + C  [C − ] + H O  [H3O+ ] + HO  [HO− ]


+ + − + −
3

30
❖ Tous les porteurs de charge participent à la conductivité de la
solution (même les ions spectateurs)

❖ Les unités de  (en S.m–1) et de i (S.m².mol–1) imposent que les


concentrations soient exprimées en mol/m3 et non en mol.L–1

❖ i est souvent donnée dans des tables à concentration très faible

→ Représente la conductivité molaire ionique limite

31
Tableau de conductivité molaire
ionique

32
Titrage conductimétrique

❖ Principe du titrage conductimétrique consiste à suivre l’évolution


de la conductance G ou de la conductivité  de la solution titrée
au cours de l’ajout de la solution titrante

❖ Courbe de titrage est la courbe G ou  = f (V Sol. titrante versée)

33
But de titrage conductimétrique

Déterminer la concentration Ca de la solution titrée à


l’aide d’une solution titrante de concentration connue
Cb

Cb V b

Va Ca?

34
Courbe du titrage conductimétrique

35
Titrages acido-basiques par suivi conductimétrique

❖ Titrage d’un acide fort par une base forte

❖ Titrage d’une base forte par un acide fort

❖ Titrage d’un acide faible par une base forte

36
Titrage d’un acide fort par une base forte

Hydroxyde de sodium

C b Vb

Ca ? Va

Acide chlorhydrique

37
Conductivité ionique molaire limite des ions intervenants

38
Courbe de titrage  = f (𝑽𝒃 )

39
Titrage d’une base forte par un acide fort

Acide chlorhydrique

Ca Va

C b ? Vb

Hydroxyde de sodium

40
Conductivité ionique molaire limite des ions intervenant s

41
Analyse qualitative de l’évolution de  au cours de titrage

➢ 𝑽𝒃 = 0 : OH- sont présents en solution, la conductivité importante

➢ Avant l’équivalence: n moles de Cl- sont ajoutées , n moles de OH-


éliminées

→ n (OH ) restant ↓,
- n (Cl-) introduit 

Comme ° OH- ˃ °Cl- Conductivité diminue

42
➢ 𝑽𝒂 = 𝑽𝒂,𝑬 on a que Na+ et Cl-, la conductivité n’est pas nulle

➢ 𝑨𝒑𝒓é𝒔 𝒍′ é𝒒𝒖𝒊𝒗𝒂𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 n moles de Cl- sont ajoutées , n moles de


H3O+ ajoutées

→ n (Cl-) introduit  , n (H3O+) restant 

Conductivité augmente

43
Courbe de titrage  = f (𝑽𝒂 )

44
Titrage d’un acide faible par une base forte

Hydroxyde de sodium

C b Vb

C a ? Va

Acide acétique

45
Conductivité ionique molaire limite des ions intervenant s

46
Analyse qualitative de l’évolution de  au cours de titrage
➢ L’acide étant faible, on peut considérer qu’il n’est pas dissocié en solution.
C’est l’addiction de la soude qui amène cette dissociation selon:

Avant le point d’équivalence: les ions Na+ sont introduits et les ions CH3COO-
se sont forment dans la solution titrée, la conductivité augmente
et qui passe par l’origine puisque la conductivité au départ est négligeable

 =  (Na+) *Na+ +  (CH3COO-) * CH3COO- 


47
Après le point d’équivalence: Quand toutes les molécules on disparu, après
l’équivalence, on joute simplement des ions OH- et Na+ ; On obtient une droite
de pente plus grande car OH- est l’anion qui a la plus grande mobilité.

48
Chapitre 6: Corrosion et la protection des métaux

5 ieme Année Ingénieur

Génie Civil

Dr. Lamiae OULANTI


 Généralités sur le phénomène de corrosion

 Méthodes de la protection de corrosion

 Corrosion du Fer, Aluminium, Cuivre

2
Généralités sur le phénomène de corrosion

Définition de la corrosion

 Détérioration des matériaux qu’ils subissent sous l’action de l’un


ou de plusieurs agents agressifs du milieu environnant

 Interaction physico-chimique entre le matériau et le milieu

→ Modifications dans le matériau et pouvant réduire ses propriétés

3
Exemples de corrosion

 Rouille du fer et de l'acier

 Formation de vert-de-gris sur le cuivre et ses alliages

4
Images de corrosion de fer

5
Images de corrosion de cuivre et ses alliages

6
Importance économique de la corrosion

 Conséquences de la corrosion sur le plan économique et social

 Pertes directes : remplacement des matériaux corrodés

 Pertes indirectes : coûts des réparations et pertes de production

 Mesures de protection : inspections, entretiens, etc

7
Cause de la corrosion

 Métaux se présentent dans la nature sous forme d’oxydes et de


sulfures métalliques, sauf l’or (Au) et platine (Pt)

 Métaux ont tendance à retourner à leur état original

Etat plus stable


8
Différentes types de corrosion

 Corrosion chimique

 Corrosion bactrienne

 Corrosion électrochimique

9
Corrosion chimique

 Il s'agit le plus souvent de l'attaque d'un métal (M) par un gaz (G)

M + G → X

Où X est un produit de corrosion le plus souvent solide

 Gaz considéré est souvent l'oxygène mais il faut aussi


tenir compte d'autres gaz tels que: SO2, Cl2, Br2 ou H2S.

 Oxydation du métal et la réduction de l’oxydant en une seule


action

10
Corrosion Bactérienne

 Des bactéries peuvent produire des composés corrosifs qui


attaquent les métaux tels que:

 Dioxyde de carbone CO2

 Anhydride sulfureux SO2

 Hydrogène sulfureux H2S

Bactéries souvent rencontrées dans réservoirs et conduites enterrés

11
Corrosion électrochimique ( Corrosion humide)

 Réaction chimique et un transfert de charges électrique

 Nécessite la présence d’un agent réducteur ( O2, H2)

 Corrosion électrochimique corresponds à une réaction


d’oxydo-réduction

 Réaction d’oxydation d’un métal « réaction anodique »

 Réaction de réduction d’un métal « réaction cathodique »

12
Récapitulatif

13
Différentes Forme de Corrosion

14
Corrosion généralisée

 Corrosion progressant à la même vitesse sur la totalité de la


surface d’un métal donné en contact avec un milieu corrosif

Exemple d’une porte et d’un véhicule corrodes

15
Corrosion Localisée (Zonale)

 Corrosion qui se déroule en un lieu spécifiquement


anodique d’une surface d’une structure métallique

Dans ce cas, on peut distinguer le site anodique de site cathodique


16
Différentes formes de corrosion localisée rencontrées

 Corrosion Galvanique

 Corrosion Caverneuse

 Corrosion par Piqûre

 Corrosion Inter-Granulaire

 Corrosion Sélective

 Corrosion- Erosion

 Corrosion Sous Contraintes


17
Corrosion Galvanique

 Deux métaux ou alliages, de potentiels différents, sont en


contact dans un milieu corrosif

→ Ils forment ainsi une pile en accélérant la corrosion d’un des


deux matériaux

18
Corrosion Caverneuse

 Corrosion est due à un gradient de concentration en oxygène


entre deux parties d’une structure, créant ainsi une pile
électrochimique

 Corrosion se manifeste au niveau de la zone déficitaire en oxygène

19
Corrosion par piqûre

 Corrosion produite par certains anions chlorures (Cl-)

 Formation des cavités de qq dizaines de m de diamètre


à l’intérieur du matériau

 Le reste de la surface reste intact

20
Corrosion inter-granulaire

 C’est une attaque sélective aux joints des grains d’ un métal

 Diminution des propriétés mécaniques du métal

 Corrosion inter-granulaire est due soit:

 Présence des impuretés dans le joint

 Précipitation des phases lors d’un traitement thermique

21
Corrosion Sélective

 C’est le cas où l’un des composants d’un alliage se corrode


conduisant ainsi à une structure métallique poreuse

Dissolution du zinc préférentielle contenu dans le laiton ( alliage


cuivre-zinc)
22
Corrosion Erosion

 Réaction électrochimique et d’un enlèvement de matière

 ll a lieu sur des métaux exposés à un écoulement rapide d’un fluide

 Métaux mous ( cuivre, plomb)

 Aluminium et aciers inoxydables

23
Corrosion sous contrainte

 C’est une action commune d’une contrainte mécanique et d’une


réaction électrochimique → Il y a rupture sans attaque du métal

 Processus en deux phases successives:

 Formation d’un défaut local en surface (piqûre)

 Phase de propagation dans laquelle la piqûre devient fissure


et progresse jusqu’à la rupture

24
Corrosion sous contrainte

25
Facteurs de corrosion

 Facteurs relatifs au milieu et définissant le mode d’attaque :


T, P, pH, teneur en O2, teneur en impuretés,

 Facteurs métallurgiques : composition chimique du matériau


(alliage métallique), traitements thermiques

 Facteurs définissant les conditions d’emploi (du service) :


état de surface, forme des pièces, sollicitation,

 Facteurs dépendant du temps : vieillissement, mode de diffusion


d’oxygène, modification des revêtements protecteur

26
Méthode de la protection de corrosion

 Protection de surfaces

 Protection anodique du métal par passivation

 Protection cathodique

1
Protection de surfaces

 Protection naturelle

 Protection artificielle

 Protection par revêtement non métallique

 Protection par revêtement métallique

 Protection chimique artificielle

2
Protection naturelle

 Certains métaux comme l’aluminium et le zinc s’oxydent


très facilement au contact du dioxygène (O2)

→ Couche d’oxyde métallique qui se forme est alors


imperméable au dioxygène

 Lorsque la couche d’oxyde métallique protège le métal

→ Métal est passivé → Passivation du métal

3
Protection par revêtement non métallique

 Protection d'un métal consiste à empêcher tout contact


entre O2, l'eau et le métal

→ Peinture, huile , films plastiques divers

→ Enrobage dans une céramique ou un autre oxyde isolant

4
Protection par revêtement métallique

 On dépose une couche d'un autre métal résistant mieux


à la corrosion

→ Electrolyse (chromage, nickelage…)

→ Immersion dans un bain de métal fondu


(galvanisation dans le cas du zinc)

5
Galvanisation

 Galvanisation est l'action de recouvrir une pièce par une couche


de zinc dans le but de la protéger contre la corrosion

 Le mot vient du nom de l'inventeur Luigi Galvani, physicien et


médecin italien ayant découvert le galvanisme le 6 novembre 1780

 Il s’agit d’une technique qui consiste à recouvrir le matériau d’une


couche de zinc afin qu’il ne soit plus atteint par la rouille. Il existe
deux techniques de galvanisation de l’acier

6
 Galvanisation à chaud consiste à immerger la pièce dans le
bain chaud après la fabrication

 Un avantage de la galvanisation à chaud est que toute la pièce


est recouverte, y compris les arêtes, les soudures, etc., ce qui
lui confère une protection anticorrosion totale

 C'est une méthode très populaire

 Elle est largement utilisée dans l'industrie de la construction

7
Galvanisation à froid est également appelée galvanisation électrique

 Placez la pièce dans le bain de zinc en contact avec l’électrolyte

 Courant circule du pôle positif au pôle négatif du mouvement


directionnel pour produire du couche de zinc

8
Prenons le cas où le métal à protéger est le fer

 Cas du dépôt d’un métal moins réducteur que le fer

→ Exemples : chrome, étain, nickel


→ Fer s’oxyde et le dépôt reste intact

9
Cas du dépôt d’un métal plus réducteur que le fer

→ Exemples : Zinc, magnésium


→ Dépôt s’oxyde et le fer reste intact

10
Protection Chimique artificielle

 Isoler le fer de l’air humide, mais désormais la couche protectrice


est créée par une réaction chimique

 Phosphatation des aciers, obtenue en immergeant les pièces


dans des bains d'acide phosphorique H3PO4

→ Utilisée pour les carrosseries automobiles

11
Protection anodique du métal par passivation

On impose au métal un potentiel tel qu’il soit parcouru par un courant

Métal sera oxydé, puis recouvert par une couche protectrice

12
Protection cathodique

 Fer sera l'électrode sur laquelle s'effectue une réaction de réduction

 Protection par courant imposé

 Protection par anode sacrificielle

13
Protection par courant imposé

 Grâce à une source de tension extérieure, on amène le métal


dans sa zone d’immunité

14
→ Utilisée pour les ouvrages enterrés (canalisations diverses)

→ Utilisée pour les ouvrages immergés (carène de navire)

15
Protection par anode sacrificielle

 Associer le métal avec un autre métal plus réducteur que lui

 Métal le plus réducteur se comporte comme anode


Forme la couche protectrice
Métal reste protégé

Oxydation

Réducteur

Plus réducteur que


le Fer

16
Corrosion du Fer, Aluminium, Cuivre

Corrosion du Fer

 Formation de la rouille sur le fer s’appelle la corrosion du Fer

Fer se corrode

17
 Quelle sont les conditions de formation de la rouille?

Expériences
1 2 3 4

1 : Clou est plongé dans l’eau et une couche d’huile recouvre la surface de l’eau

2 : Clou est plongé dans l’eau salée

3 : Clou est plongé dans l’eau

4 : Clou est à l’air libre

18
Résultats de ces expériences

19
Conclusions de ces expériences

 Pour que la rouille puisse se former

 Fer soit en contact avec de l’eau et de l’air

 Présence du sel dans l’eau accélère la formation de la rouille

20
 Quel est le gaz présent dans l’air qui intervient dans la
formation de la rouille?
Début Après plusieurs semaines

 Apparition de la rouille

 Erlen qui contenait le dioxygène pur est entièrement rempli d’eau

 Erlen qui contenait l’air n’est rempli que partiellement d’eau


21
 Pourquoi l’eau monte-t-elle dans l’erlen?

→ Présence d’un gaz dans le récipient

 Quelle est la composition de l’air?

→ 80 % de diazote

→ 20 % de dioxygène

22
 Dioxygène présent dans l’air Formation de la rouille

 Formation de la rouille est une réaction chimique très lente qui


met ne jeu le fer, l’eau et le dioxygène de l’air

 Couche de rouille formée ne protège pas le fer

 Corrosion se poursuit jusqu’à la disparition totale du fer

23
Corrosion de l’aluminium

 Corrosion de l’aluminium conduit à la formation de l’oxyde


d’aluminium Al2O3

 Couche d’alumine imperméable

Aluminium + Dioxygène  Oxyde d’aluminium

4 Al + 3 O2  2 Al2O3

24
Exemple de corrosion de l’aluminium

25
Corrosion du cuivre

 En présence de l’air humide et du dioxyde de carbone

→ Cuivre se recouvrent d’une couche superficielle de couleur verte


→ Protège d’une corrosion en profondeur

Cuivre + Dioxygène  Oxyde de cuivre

26

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