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‫اﻟﺠﻤﻬﻮرﻳﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﻳﺔ اﻟﺪﻳﻤﻘﺮاﻃﻴﺔ اﻟﺸﻌﺒﻴﺔ‬

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE UNIVERSITE M'HAMED BOUGARA-BOUMERDES

Faculté de la technologie
Département de Génie de Mécanique

Module :
TP (mod_simu) des systèmes électromécaniques
TP :
Modélisation par représentation d’état de la MAS avec simulink

Master 1
Spécialité : Electromécanique
Groupe : A

Présenté par : Enseignant :


1. GAILA Med Reda F.GOUGAM
2. KIOUA Med Sedik
3. MERABTI Hichem
4. BRAHMI Ahmed

2020/2021
PARTIE THEORIQUE :
Introduction
Le système d'entraînement de la machine asynchrone intègre l'alimentation.

Le convertisseur statique, la machine et la commande indispensable au


fonctionnement de l'ensemble. De ce fait, une modélisation de la machine asynchrone,
destinée aussi bien à l'étude de son comportement qu'à la mise en place des
fonctionnements de la commande, est nécessaire pour le bon déroulement du
processus d'entraînement.

L'objectif de ce travaux pratique, une modélisation de la machine asynchrone sous


forme de différents modèles d'état selon le choix de repère, le vecteur d'état et les
entrées-sorties possibles du moteur. Généralement, ces modèles sont définis dans un
référentiel diphasé, soit tournant (d, q), soit fixe au stator (a, b). Ces référentiels sont
définis à partir du référentiel triphasé naturel de la machine asynchrone à l'aide de
transformations mathématiques adaptées.

Machine asynchrone

La machine asynchrone, connue également sous le


terme anglo-saxon de machine à induction, est une
machine électrique à courant alternatif sans connexion
entre le stator et le rotor. Comme les autres machines
électriques (machine à courant continu, machine
synchrone), la machine asynchrone est un convertisseur
électromécanique basé sur l'électromagnétisme
permettant la conversion bidirectionnelle d'énergie entre
une installation électrique parcourue par un courant électrique (ici alternatif) et un
dispositif mécanique.

Principe de fonctionnement de la machine asynchrone

Les courants statoriques créent un champ magnétique tournant dans le stator.

La fréquence de rotation de ce champ est imposée par la fréquence des courants


statorique, c’est-à-dire que sa vitesse de rotation est proportionnelle à la fréquence de
l'alimentation électrique. La vitesse de ce champ tournant est appelée vitesse de
synchronisme. L'enroulement au rotor est donc soumis à des variations de flux (du
champ magnétique). Une force électromotrice induite apparaît qui crée des courants

rotoriques. Ces courants sont responsables de l'apparition d'un couple qui tend à
mettre le rotor en mouvement afin de s'opposer à la variation de flux : loi de Lenz. Le
rotor se met donc à tourner pour tenter de suivre le champ statorique.

La machine est dite asynchrone car elle est dans l'impossibilité, sans la présence d'un
en traînement extérieur, d'atteindre la même vitesse que le champ statorique. En effet,
dans ce cas, vu dans le référentiel du rotor, il n'y aurait pas de variation de champ
magnétique ; les courants s'annuleraient, de même que le couple qu'ils produisent, et
la machine ne serait plus entraînée. La différence de vitesse entre le rotor et le champ
statorique est appelée vitesse de glissement.

Glissement d’une machine asynchrone

Le glissement est une grandeur qui rend compte de l'écart de vitesse de rotation d'une
machine asynchrone par rapport à une machine synchrone hypothétique construite
avec le même stator. Le glissement est toujours faible, de l'ordre de quelques
pourcents : de 2 % pour les machines les plus grosses à 6 ou 7 % pour les petites
machines triphasées, il peut atteindre 10 % pour les petites machines monophasées.
Les pertes par effet Joule dans le rotor étant proportionnelles au glissement, une
machine de qualité se doit de fonctionner avec un faible glissement.

ns−n
g=
ns

g : Le glissement du moteur asynchrone en pourcentage [sans unités]

ns : La fréquence de rotation du champ B en tours par seconde [tr.s-1]

n : La fréquence de rotation du rotor en tours par seconde [tr.s-1]

Constitution machine asynchrone

Un moteur asynchrone est composé de 2 éléments principaux :


Un stator, constitué de bobinages. Ce stator possède p paires de pôles (soit p
enroulements par phase)

Un rotor, qui est la partie tournante du moteur, qui est soit en cage d’écureuil
(barreaux lisses), soit bobiné.

Des phénomènes d’induction, détaillés plus loin, vont se créer au sein du rotor. C’est
la raison pour laquelle ces machines sont également appelées machines à induction.

Les courants induit qui circulent dans le rotor ne peuvent exister que si une différence
de pulsation existe entre le stator et le rotor, donc entre la fréquence d’excitation du
stator et la vitesse du rotor.
Cette différence de vitesse, qui est à l’origine de la création du couple
électromagnétique, est appelée glissement, et est à l’origine du terme « asynchrone
» de ce moteur.

Figure (1) : présenté le rotor et le stator de la machine asynchrone.


PARTIE PRATIQUE :
Simulation de la MAS par représentation d’état :

Figure 1 : « modélisation d’un moteur asynchrone »

Figure 2 : « modélisation de la partie mécanique »

Figure 3 : «modélisation de la partie électriques»

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