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Les mathématiques

RESUME DU COURS
2ème année du baccalauréat
Sciences expérimentales - Sciences et technologies industrielles

Réalisé par : LAGDEM Mohamed


Prof d’enseignement secondaire qualifiant

2020/2021
Sommaire :

Titre du chapitre page


Rappels et prérequis :
- Ensemble des nombres. 04

- L’ordre dans IR. 05

- Equations, inéquations et systèmes. 07

- Trigonométrie. 08

- Limite d’une fonction numérique. 10

Continuité d’une fonction numérique 13


Dérivation 17
Représentation graphique d’une fonction numérique 22
Suites numériques 25
Fonctions primitives 27
Fonctions logarithmes 29
Les nombres complexes 30
Fonctions exponentielles 34
Les équations différentielles 35
Calcul d’intégral 36
Géométrie de l’espace 37
Dénombrement- Probabilités 39

lagdem.smhd@gmail.com 2 +212676453608
Cet ouvrage est destiné aux élèves du deuxième année du
baccalauréat science expérimentales et sciences et technologies
industrielles, c’est un résumé précis du programme des
mathématiques qui peut vous aider à mémoriser les points clés de
chaque chapitre.
C’est aussi un outil de révision 100% efficace pour préparer
l’épreuve des mathématiques d’examen national.
LAGDEM Mohamed Les ensembles , , ID , et 2BACS-Rappels

- l'ensemble des entiers naturels  0,1, 2,3, 4,5...


- l'ensemble des entiers relatifs  ..., 3, 2, 1,0,1,2,3,4,...
Les ensembles - l'ensemble des nombres décimaux ID  a.10n / a  et n  
, , ID , et Exemples : 3,25 ; 0,08696
a 
- l'ensemble des nombres rationnels   / a et b  *

b 
Exemples : 3 ;
7
;
1
5 15 3
- l'ensemble des nombres réels est noté par .C’est
l’ensemble des nombres rationnels et irrationnels.
ℕ⊂ℤ⊂𝔻⊂ℚ⊂ℝ.

a c ad  bc a c ac a 1

b
    b  ad a a
Opérations dans b d bd b d bd c b c b
d

a a c
 c  a  bc   ad  bc
b b d

Puissances an  a m  a nm an
 a nm
1
n
 an
m a
a

(a n )m  a nm a n  bn   ab 
n n
an  a 
 
bn  b 

  2 n
a et b  a2  a  a an  a
Racines carrés
a a 1 a
 
a  b  ab b b
, b0
a a
, a0

(a  b)2  a2  2ab  b2 (a  b)2  a2  2ab  b2 (a  b)(a  b)  a 2  b2

Identités a3  b3  (a  b)(a 2  ab  b2 ) a3  b3  (a  b)(a 2  ab  b2 )


remarquables
(a  b)3  a3  3a2b  3ab2  b3 (a  b)3  a3  3a2b  3ab2  b3

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LAGDEM Mohamed L’ordre dans 2BACS-Rappels

Comparaison de deux
réels
ab si a b  0
-si a  b alors : a  c  b  c
-si a  b et c  d alors : a  c  b  d
-si c  0 alors : a  b  ac  bc
-si c  0 alors : a  b  ac  bc

Ordre -si 0  a  b et 0  c  d alors : 0  ac  bd

Et -si 0  a  b alors : 0  1  1 .
b a
Opérations -si a  b  0 alors :
1

1
 0.
b a
dans IR
-si 0  a  b alors : a  b .
-si 0  a  b alors : a 2  b2 .
-si a  b  0 alors : a 2  b2 .

Toute inégalité de la forme a  x  b ou a  x  b ou a  x  b ou


L’encadrement a  x  b est appelée encadrement de x d’amplitude b  a .
-si a  x  b et c  y  d alors :
ac  x y bd et a  d  x  y  b  c
Propriétés -si 0  a  x  b alors : a2  x2  b2 .
-si a  x  b  0 alors : b2  x2  a 2 .
-si a  x  b tels que a et b non nuls et de même signe alors :
1 1 1
  .
b x a

Intervalles
de IR

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LAGDEM Mohamed 2BACS-Rappels

Exemple1 (union)
Union et
Intersection
d'intervalles
La réunion de deux intervalles I
et J est l'ensemble des nombres
qui sont dans I OU dans J (au
moins dans l'un des deux) :
elle se note I ∪ J Exemple2 (intersection)
( ∪ se lit « union »)

L'intersection de deux
intervalles I et J est l'ensemble
des nombres qui sont dans
I ET dans J (les deux à la fois) :
elle se note I ∩ J
( ∩ se lit « inter »).

-longueur de I   a, b est : b  a

Longueur , centre et rayon -centre de ab


I   a, b  est :
d’un intervalle I   a, b 2

-rayon de I   a, b est : b  a
2

 x si x  0
valeur absolue x 
 x si x  0

x  0 équivalent à x  0 ; xy  x y ; x y  x  y

Propriétés x x
x 0 ; x  x x2  x  x2 ;  x2  x
2
; ;
de la valeur y y

absolue (r  0)
x r  xr ou x  r
x  y  x y ou x  y
x r  -r  x  r
x r  xr ou x  r

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LAGDEM Mohamed Equations , inéquations et systèmes 2BACS-Rappels

Signe du binôme ax  b ( a  0 )
 b 
x a

ax  b Signe contraire de a Signe de a

Signe et factorisation du trinôme ax  bx  c


2
(a  0)
Discriminant Résolution de l’équation Factorisation du Signe du trinôme
  b2  4ac
ax  bx  c  0
2 trinôme ax2  bx  c
ax2  bx  c
L’équation admet deux solutions x  x1 x2 
distinctes :
Signe de Signe Signe de
0 x1 
b  
et x2 
b   a( x  x1 )( x  x2 ) ax2  bx  c a contraire a
2a 2a de a
S  {x1; x2} (on suppose que x1  x2 )

L’équation admet une unique


b x  x0 
0 solution qui est x0 
2a
. a( x  x0 ) 2
ax2  bx  c Signe de a Signe de a
S   x0 

x  
L’équation n’admet aucune Le trinôme n’admet
0 ax  bx  c Signe de a
2
solution dans IR pas de factorisation
S  dans IR

Somme et produit des Si l’équation ax2  bx  c  0 admet deux solutions x1 et x2 Alors :


solutions d’une équation de
b c
seconde degré x1  x2  et x1  x2 
a a
Détermination de deux Deux nombres u et v dont la somme est S et le produit est P
nombres dont la somme et le  u  v  s  sont les solutions de l’équation :
 càd  
x2  sx  p  0
produit sont connus  uv  p 

Système de deux équations du premier degré à deux inconnues


méthode de déterminant (méthode de Cramer) le système admet une unique solution ( x, y )
Dx Dy
D0 tel que : x
et y 
D D
a b c b a c
ax  by  c D avec Dx  et Dy 
 a' b' c' b' a' c'
a ' x  b ' y  c '
 ab ' a ' b le système soit admet une infinité
de solutions dans IR 2 (D x =0 et D y =0)

D0 ou bien n'admet pas de solutions


dans IR 2 (D x  0 ou D y  0)

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LAGDEM Mohamed Trigonométrie 2BACS-Rappels

Equations trigonométriques

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Formules de transformation :
 𝒄𝒐𝒔(𝒂 + 𝒃) = 𝒄𝒐𝒔(𝒂)𝒄𝒐𝒔(𝒃) − 𝒔𝒊𝒏(𝒂)𝒔𝒊𝒏(𝒃)
 𝒔𝒊𝒏(𝒂 + 𝒃) = 𝒔𝒊𝒏(𝒂)𝒄𝒐𝒔(𝒃) + 𝒄𝒐𝒔(𝒂)𝒔𝒊𝒏(𝒃)
 𝒄𝒐𝒔(𝒂 − 𝒃) = 𝒄𝒐𝒔(𝒂)𝒄𝒐𝒔(𝒃) + 𝒔𝒊𝒏(𝒂)𝒔𝒊𝒏(𝒃)
 𝒔𝒊𝒏(𝒂 − 𝒃) = 𝒔𝒊𝒏(𝒂)𝒄𝒐𝒔(𝒃) − 𝒄𝒐𝒔(𝒂)𝒔𝒊𝒏(𝒃)
𝒕𝒂𝒏(𝒂)+𝒕𝒂𝒏(𝒃) 𝒕𝒂𝒏(𝒂)−𝒕𝒂𝒏(𝒃)
𝒕𝒂𝒏(𝒂 + 𝒃) = 𝒕𝒂𝒏(𝒂 − 𝒃) =
𝟏−𝒕𝒂𝒏(𝒂)𝒕𝒂𝒏(𝒃) 𝟏+𝒕𝒂𝒏(𝒂)𝒕𝒂𝒏(𝒃)

Résultats :
 𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒙) = 𝒄𝒐𝒔𝟐 (𝒙) − 𝒔𝒊𝒏𝟐 (𝒙)
= 𝟐𝒄𝒐𝒔𝟐 (𝒙) − 𝟏 = 𝟏 − 𝟐𝒔𝒊𝒏𝟐 (𝒙)
 𝒔𝒊𝒏(𝟐𝒙) = 𝟐𝒔𝒊𝒏(𝒙)𝒄𝒐𝒔(𝒙)
𝟐𝒕𝒂𝒏(𝒙)
 𝒕𝒂𝒏(𝟐𝒙) = 𝟐
𝟏−𝒕𝒂𝒏 (𝒙)
𝟏+𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒂) 𝟐𝒕 𝒂
 𝒄𝒐𝒔𝟐 (𝒂) = 𝟐
 𝒔𝒊𝒏(𝒂) = 𝟏+𝒕𝟐 𝒕 = 𝒕𝒂𝒏( )
𝟐
𝟏−𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒂) 𝟏−𝒕𝟐
 𝒔𝒊𝒏𝟐 (𝒂) = 𝟐
 𝒄𝒐𝒔(𝒂) = 𝟏+𝒕𝟐
𝟏−𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒂) 𝟐𝒕
 𝒕𝒂𝒏𝟐 (𝒂) = 𝟏+𝒄𝒐𝒔(𝟐𝒂)  𝒕𝒂𝒏(𝒂) = 𝟏−𝒕𝟐

Transformation de produit en somme :


𝟏
 𝒄𝒐𝒔(𝒂)𝒄𝒐𝒔(𝒃) = 𝟐 [𝒄𝒐𝒔(𝒂 + 𝒃) + 𝒄𝒐𝒔(𝒂 − 𝒃)]
−𝟏
 𝒔𝒊𝒏(𝒂)𝒔𝒊𝒏(𝒃) =
𝟐
[𝒄𝒐𝒔(𝒂 + 𝒃) − 𝒄𝒐𝒔(𝒂 − 𝒃)]
 𝟏
𝒔𝒊𝒏(𝒂)𝒄𝒐𝒔(𝒃) = [𝒔𝒊𝒏(𝒂 + 𝒃) + 𝒔𝒊𝒏(𝒂 − 𝒃)]
𝟐

Transformation de somme en produit :


𝒂+𝒃 𝒂−𝒃
 𝒄𝒐𝒔(𝒂) + 𝒄𝒐𝒔(𝒃) = 𝟐𝒄𝒐𝒔 (
𝟐
) 𝒄𝒐𝒔 ( 𝟐
)
𝒂+𝒃 𝒂−𝒃
 𝒄𝒐𝒔(𝒂) − 𝒄𝒐𝒔(𝒃) = −𝟐𝒔𝒊𝒏 (
𝟐
) 𝒔𝒊𝒏 ( 𝟐
)
𝒂+𝒃 𝒂−𝒃
 𝒔𝒊𝒏(𝒂) + 𝒔𝒊𝒏(𝒃) = 𝟐𝒔𝒊𝒏 (
𝟐
) 𝒄𝒐𝒔 ( 𝟐
)
 𝒔𝒊𝒏(𝒂) − 𝒔𝒊𝒏(𝒃) = 𝟐𝒄𝒐𝒔 (
𝒂+𝒃
𝟐
) 𝒔𝒊𝒏 (
𝒂−𝒃
𝟐
)

Transformation de formule : 𝐚𝐜𝐨𝐬(𝐱) + 𝐛𝐬𝐢𝐧(𝐱) (𝐚, 𝐛) ≠ (𝟎, 𝟎)


 𝒂𝒄𝒐𝒔(𝒙) + 𝒃𝒔𝒊𝒏(𝒙) = √𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 (
𝒂
√𝒂𝟐 +𝒃𝟐
𝒄𝒐𝒔(𝒙) +
𝒃
√𝒂𝟐 +𝒃𝟐
𝒔𝒊𝒏(𝒙))

= √𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 𝒄𝒐𝒔(𝒙 − 𝜶)
tel que 𝜶 un réel qui vérifie :
𝒃 𝒂
𝒔𝒊𝒏(𝜶) = 𝟐 𝟐 ‫و‬ 𝒄𝒐𝒔(𝜶) =
√𝒂 +𝒃 √𝒂𝟐 +𝒃𝟐

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LAGDEM Mohamed LIMITE D'UNE FONCTION 2BACS-Rappels

NUMERIQUE
I. Limite finie d'une fonction en un point :
1. Limites des fonctions référentielles en 0 :

lim x  0 ; lim x n  0 (n  *
) ; lim x  0
x 0 x 0 x 0

Propriété (unicité de la limite) :

Si une fonction admet une limite en un réel a alors est unique.

2. limites des fonctions polynômes -limites des fonctions rationnelles en un réel :


Soient P( x) et Q( x) deux fonctions polynômes et a  .

 lim P( x)  P(a)
x a

P( x) P(a )
 Si Q(a)  0 alors lim 
x a Q( x) Q(a )

3. Propriété (Limite à droite et à gauche en un point):

Soient f une fonction numérique et a et deux nombres réels.


lim f ( x)   lim f ( x)  lim f ( x) 
x a x a  x a

II. Limite infinie d'une fonction en un point :


Limites usuelles :
Soit n  *
1
 lim  
x 0 xn
1
 Si n est pair : lim n
 
x 0 x

1
 Si n est impair : lim n  
x 0 x

1
 lim  
x 0 x

III. Limite finie et infinie d'une fonction en l’infini :


1. Limite finie d’une fonction en l’infini :

Limites usuelles : Soit n  *


1 1 1
lim n  0 ; lim 0 ; lim 0
x  x x  x n x  x

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2. Limite infinie d’une fonction en l’infini :
Limites usuelles :
Soit n  *
 lim x n  
x 

 Si n est pair : lim x  


n
x 

 Si n est impair : lim x  


n
x 

lim x  
 x 

IV. Limites et opérations :


Dans les tableaux qui suivent a désigne un réel ou  ou  , et ' sont deux réels.
1. Limite de la somme de deux fonctions
lim f ( x)
x a    
lim g ( x)
x a '      
lim( f  g )( x)  '     F.I. F.I.
x a

2. Limite du produit de deux fonctions :


lim f ( x)
x a
0 0 0 0    0 
lim g ( x)
x a '         0
lim( fg )( x)
x a '        F.I. F.I.

3. Limite de l’inverse d’une fonctions


lim f ( x)
x a
0   0 0
1 1
lim
x a
0 0  
f ( x)

4. Limite du quotient de deux fonctions :


lim f ( x)    
x a
    Ou Ou Ou Ou 0 
0 0 0 0
lim g ( x)
x a '  0 0 0 0 0 0 0 0 0 
f
lim( )( x)
x a g 0         F.I. F.I.
'

5. Limite infini d’une fonction polynôme – d’une fonction rationnelle :


La limite en  (resp en  ) d’une fonction polynôme est la limite en  (resp en  ) de son
monôme de plus haute degré.

La limite en  (resp en  ) d’une fonction rationnelle est la limite en  (resp en  )


du quotient des monômes de plus haute degré du numérateur et du dénominateur.

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Remarque :

La propriété précédente n’est valable que pour les fonctions polynômes et les fonctions rationnelles
et uniquement pour l’étude des limites en l’infini.

V. Limites et ordre :

Soient f , g et h trois fonctions définies sur un intervalle de la forme


I   a,   (a  ) et soit 
(x  I ) ; f ( x)  g ( x)
 Si  lim f ( x)   alors: lim g ( x)   .
x 
 x
(x  I ) ; f ( x)  g ( x)
 Si  lim g ( x)   alors: lim f ( x)   .
x 
 x

(x  I ) ; f ( x)   g ( x)
 Si  alors: lim f ( x)  .
 lim g ( x)  0 x 
 x
(x  I ) ; g( x)  f ( x)  h( x)

 Si  lim g ( x)  lim h( x)  alors: lim f ( x)  .
x 

 x x 

Remarque :

Les propriété précédentes restent valables quand x tend vers  ou tend vers a à gauche ou à droite.

VI. Limites des fonctions trigonométriques

sin( x) 1  cos( x) 1 tan( x)


1) lim 1 ; lim  ; lim 1
x 0 x x 0 x2 2 x 0 x
2) - Pour tout a  ; lim cos( x)  cos(a) ; lim sin( x)  sin(a)
x a x a

 
- Pour tout a  \   k / k   ; lim tan( x)  tan(a)
2  x a

Conséquences :

sin(ax) 1  cos(ax) 1 tan(ax)


Pour tout a  *
lim 1 ; lim  ; lim 1
x 0 ax x 0 (ax)2 2 x 0 ax

VII. Limites d’une fonction irrationnelle



Soit f une fonction définie et positive sur un voisinage d’un réel a et soit 
- Si lim f ( x)  alors : lim f ( x)  .
x a x a

- Si lim f ( x)   alors : lim f ( x)   .


x a x a

Remarque: Enoncés analogues en  et en 

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LAGDEM Mohamed
Continuité d’une fonction numérique 2BACS-2020/2021

Continuité en un point:

 𝒇 est continue en 𝒂 ⇔ 𝒍𝒊𝒎𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂)


𝒙→𝒂
 𝒇 est continue à droite en 𝒂 ⇔ 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂)
𝒙→𝒂+
 𝒇 est continue à gauche en 𝒂 ⇔ 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂)
𝒙→𝒂−

Propriété 𝒇 est continue en 𝒂 ⇔ 𝒇 est continue à droite et à gauche en 𝒂

Continuité sur un intervalle :


 𝒇 est continue sur ]𝒂, 𝒃[ s’elle est continue en tout point de]𝒂, 𝒃[
 𝒇 est continue sur [𝒂, 𝒃] s’elle est continue sur]𝒂, 𝒃[ et continue à droite en 𝒂 et continue à gauche en 𝒃

Continuité des fonctions usuelles:


 Tout fonction polynôme est continue sur ℝ
 Toute fonction rationnelle est continue sur chaque intervalle de son domaine de définition
 𝒙 ⟶ √𝒙 est continue sur [𝟎, +∞[
 𝒙 ⟶ 𝐬𝐢𝐧 𝒙 et 𝒙 ⟶ 𝐜𝐨𝐬 𝒙 sont continues sur ℝ
 𝒙 ⟶ 𝐭𝐚𝐧 𝒙 est continue sur chaque intervalle de son domaine de définition.

Opération sur les fonctions continues :


Si 𝒇 et 𝒈 sont continues sur 𝑰
 alors les fonctions 𝒇 + 𝒈 et 𝒇 − 𝒈 et 𝒇 × 𝒈 et 𝜶𝒇 sont continues sur 𝑰 , (𝜶 ∈ ℝ)
𝟏 𝒇
 si de plus g ne s’annule pas sur 𝑰 alors 𝒈 et 𝒈 sont continues sur 𝑰

L’image d’un intervalle par une fonction continue


L’intervalle 𝒇(𝑰)
L’intervalle 𝑰 𝒇 strictement croissante sur 𝑰 𝒇 strictement décroissante sur 𝑰
[𝑎, 𝑏] [𝑓(𝑎), 𝑓(𝑏)] [𝑓(𝑏), 𝑓(𝑎)]
]𝑎, 𝑏[ ] 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥), 𝑙𝑖𝑚− 𝑓(𝑥)[ ] 𝑙𝑖𝑚− 𝑓(𝑥), 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥)[
𝑥→𝑎 𝑥→𝑏 𝑥→𝑏 𝑥→𝑎
[𝑎, 𝑏[ [𝑓(𝑎), 𝑙𝑖𝑚− 𝑓(𝑥)[ ] 𝑙𝑖𝑚− 𝑓(𝑥), 𝑓(𝑎)]
𝑥→𝑏 𝑥→𝑏
]𝑎, 𝑏] ] 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥), 𝑓(𝑏)] [𝑓(𝑏), 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥)[
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
[𝑎, +∞[ [𝑓(𝑎), 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[ ] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥), 𝑓(𝑎)]
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
]𝑎, +∞[ ] 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥), 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[ ] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥), 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥)[
𝑥→𝑎 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→𝑎
]−∞, 𝑏] ] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥), 𝑓(𝑏)] [𝑓(𝑏), 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
]−∞, 𝑏[ ] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥), 𝑙𝑖𝑚− 𝑓(𝑥)[ ] 𝑙𝑖𝑚− 𝑓(𝑥), 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[
𝑥→−∞ 𝑥→𝑏 𝑥→𝑏 𝑥→−∞
]−∞, +∞[ ] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥), 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[ ] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥), 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→−∞

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Continuité de la composée de deux fonction :

Si 𝑓 est continue sur 𝐼 et 𝑔 continue sur 𝐽 tel que 𝑓(𝐼) ⊂ 𝐽 alors 𝑔 ∘ 𝑓 est continue sur 𝐼

Résultats -si 𝒇 est continue et positive sur 𝑰 alors √𝒇 est continue sur 𝑰 .

-si 𝒇 est continue sur 𝑰 alors 𝒇𝒏 est continue sur 𝑰 . (𝒏 ∈ 𝐈𝐍∗ )

Théorème des valeurs intermédiaires:

𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑠𝑢𝑟 [𝑎, 𝑏] ∃𝜶 ∈ [𝑎, 𝑏] ; 𝒇(𝜶) = 𝛽


{
𝛽 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑓(𝑎) 𝑒𝑡 𝑓(𝑏)

Résultats :
 𝒇 continue sur [𝒂, 𝒃] L’équation 𝒇(𝒙) = 𝟎 admet au moins
 𝒇(𝒂). 𝒇(𝒃) < 0 une solution 𝜶 dans [𝒂, 𝒃]

 𝒇 continue et strictement monotone sur[𝒂, 𝒃] L’équation 𝒇(𝒙) = 𝟎 admet


 𝒇(𝒂). 𝒇(𝒃) < 0 une unique solution 𝜶 dans [𝒂, 𝒃]

La méthode de dichotomie
Est une méthode pour trouver une solution approchée à une équation f(x)=0. Précisément,
supposons que la fonction f est continue sur l'intervalle [a,b], avec f(a)<0 et f(b)>0. On sait donc
qu'il existe au moins un réel c dans l'intervalle [a,b] tel que f(c)=0.
L'idée est alors d'évaluer ce que vaut f au milieu de [a,b], et de distinguer les deux cas suivants :
𝒂+𝒃 𝒂+𝒃
 si 𝒇 ( ) > 𝟎, alors on sait qu'on a une racine dans l'intervalle [𝒂; 𝟐
]
𝟐
𝒂+𝒃 𝒂+𝒃
 sinon, 𝒇 ( ) < 𝟎 et on sait qu'on a une racine dans l'intervalle [ 𝟐 ; 𝒃].
𝟐
Ainsi, dans les deux cas, on a trouvé un intervalle de longueur moitié dans lequel est située une
racine de l'équation f(x)=0. On recommence alors avec cet intervalle, et ainsi de suite jusqu'à ce
qu'on trouve une approximation qui nous convienne

𝒇(𝜶) = 𝟎 (𝑪𝒇 ) coupe l’axe des abscisses au point 𝑨(𝜶, 𝟎)

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Fonction réciproque
Propriétés :
 Si 𝒇 continue et strictement monotone sur 𝑰 L’équation 𝒇(𝒙) = 𝒚 admet
 Et 𝒚 ∈ 𝒇(𝑰) une seule solution dans 𝑰

Si 𝒇 est continue et strictement monotone sur 𝑰 alors 𝒇 admet une (∀𝒙 ∈ 𝑰), 𝒇−𝟏 𝒐𝒇(𝒙) = 𝒙
fonction réciproque 𝒇−𝟏 définie sur 𝑱 = 𝒇(𝑰) .
(∀𝒚 ∈ 𝑱), 𝒇𝒐𝒇−𝟏 (𝒚) = 𝒚
−𝟏 (𝒙) 𝒇(𝒚) = 𝒙
𝒇 =𝒚
𝒇: 𝑰 → 𝑱 𝒆𝒕 𝒇−𝟏 : 𝑱 → 𝑰 { ⟺ {
𝒚∈𝑰
𝒙∈𝑱

 La fonction 𝒇−𝟏 est continue sur 𝑱 et a le même sens de variation de 𝒇 sur 𝑰


 Les courbes (𝑪𝒇 ) et (𝑪𝒇−𝟏 ) sont symétrique par rapport la droite (D) : 𝒚 = 𝒙

𝐧
La fonction racine 𝐧𝐢𝐞𝐦𝐞 :( √ ) , 𝐧 ∈ 𝐈𝐍 ∗
𝒙 ∈ ℝ+ , 𝒚 ∈ ℝ+
𝒙𝒏 = 𝒚 ⟺ 𝒏
√𝒚 = 𝒙
𝒏
 La fonction 𝒙 ⟶ √𝒙 est continue et strictement croissante sur [𝟎, +∞[
𝟏 𝟐
 Cas particuliers : √𝒙 = 𝒙 , √𝒙 = √𝒙 pour tout 𝒙 ∈ 𝑰𝑹+

Propriétés : 𝒙, 𝒚 ∈ 𝑰𝑹+ ; 𝒏, 𝒎 ∈ 𝑰𝑵∗

𝒏 𝒏 𝒏 𝒏 𝒎 𝒏 𝒏𝒎 𝒏
√𝒙𝒏 = 𝒙 ; ( √𝒙) = 𝒙 ; ( √𝒙) = √𝒙𝒎 ; √𝒙𝒎 = √𝒙
𝒏
𝒏 𝒏 𝒏 √𝒙 𝒏 𝒙 𝒏 𝒎 𝒑
√𝒙 √𝒚 = √𝒙𝒚 ; 𝒏
√𝒚
= √
𝒚
(𝒚 ≠ 𝟎) ; √ √𝒙 = 𝒏𝒎√𝒙 ; √𝒙𝒏𝒑 = 𝒙𝒏

Limites :
𝒏
𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = +∞ ⟹ 𝒍𝒊𝒎 𝒏√𝒇(𝒙) = +∞ ; 𝒍𝒊𝒎 𝒇(𝒙) = 𝓵 ≥ 𝟎 ⟹ 𝒍𝒊𝒎 𝒏√𝒇(𝒙) = √𝓵

𝒂𝟑 −𝒃𝟑 𝟑 𝟑 𝒂−𝒃
𝒂−𝒃=  √𝒂 − √𝒃 = 𝟐 𝟐
𝒂𝟐 +𝒂𝒃+𝒃𝟐 𝟑 𝟑 𝟑 𝟑
√𝒂 + √𝒂. √𝒃+ √𝒃

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Continuité :

si 𝒇 est une fonction continue et positive sur 𝑰 alors 𝒏√𝒇 est continue sur 𝑰

Puissance rationnelle d’un nombre réel strictement positif :


𝒎
𝒏

𝒏 ∈ ℕ , 𝒎 ∈ ℤ Pour tout 𝒙 de ]𝟎, +∞[ on a : 𝒙 = √ 𝒙𝒎
𝒏
𝟏 𝟏
𝒏
𝒙𝒏 = √𝒙 ; 𝒙𝟐 = √𝒙

Propriété : 𝒓 , 𝒓′ ∈ 𝑸 ; 𝒙, 𝒚 ∈ 𝑰𝑹∗+

𝒙𝒓 × 𝒙𝒓′ = 𝒙𝒓+𝒓′ , (𝒙𝒓 )𝒓′ = 𝒙𝒓×𝒓′

𝒙 𝒓 𝒙𝒓
(𝒙𝒚)𝒓 = 𝒙𝒓 × 𝒚𝒓′ , ( 𝒚) = 𝒚𝒓

𝒙𝒓 𝟏
𝒙𝒓′
= 𝒙𝒓−𝒓′ , 𝒙−𝒓 = 𝒙𝒓

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Dérivation 2BACS-2020/2021

Définition :

𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂)
 On dit que 𝒇 est dérivable en 𝒂 si : 𝒍𝒊𝒎 =𝓵∈ℝ
𝒙→𝒂 𝒙−𝒂

 Le nombre 𝓵 est appelé le nombre dérivé de 𝒇 en 𝒂 et noté 𝒇′ (𝒂)

Dérivabilité à droit - Dérivabilité à gauche

𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂)
 On dit que 𝒇 est dérivable à droite en 𝒂 si 𝒍𝒊𝒎+ 𝒙−𝒂
=𝓵∈ℝ
𝒙→𝒂

 𝓵 est appelé le nombre dérivé de 𝒇 à droite en 𝒂 et noté 𝒇′𝒅 (𝒂)


𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂)
 On dit que 𝒇 est dérivable à gauche en 𝒂 si 𝒍𝒊𝒎− 𝒙−𝒂
= 𝓵′ ∈ ℝ
𝒙→𝒂

 𝓵′ est appelé le nombre dérivé de 𝒇 à gauche en 𝒂 et noté 𝒇′𝒈 (𝒂)

Propriété
𝒇 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆 à 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒆 𝒆𝒕 à 𝒈𝒂𝒖𝒄𝒉𝒆 𝒆𝒏 𝒂
} ⟺ 𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒂
𝒆𝒕 𝒇′𝒅 (𝒂) = 𝒇′𝒈 (𝒂)

L’équation de la tangente à (Cf)

 L’équation de la tangente à la courbe (Cf) au point d’abscisse 𝒂 est : 𝒚 = 𝒇′ (𝒂)(𝒙 − 𝒂) + 𝒇(𝒂)

Fonction affine tangente à f

Si f est dérivable en 𝒂, la fonction 𝒙 → 𝒇′ (𝒂)(𝒙 − 𝒂) + 𝒇(𝒂) est appelée la fonction affine tangente à f
en 𝒂 . Autrement dit : Si x a : f ( x) f '(a)( x  a)  f (a)

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Interprétation géométrique de la dérivation

 𝒇 est dérivable en 𝒂

Interprétation géométrique Représentation graphique


La limite (en exemple)

𝒇(𝒙) − 𝒇(𝒂) (𝑪𝒇)admet une tangente au point


𝒍𝒊𝒎 = 𝒍 ∈ 𝑰𝑹∗ 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂)) d’équation
𝒙→𝒂 𝒙−𝒂
𝒚 = 𝒇′ (𝒂)(𝒙 − 𝒂) + 𝒇(𝒂)
𝒇′ (𝒂) = 𝒍

𝒇(𝒙) − 𝒇(𝒂)
𝒍𝒊𝒎 =𝟎 (𝑪𝒇)admet une tangente horizontale au
𝒙→𝒂 𝒙−𝒂
point 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂))
𝒇′ (𝒂) = 𝟎

 𝐟 dérivable à gauche ou à droite en 𝐚

Interprétation géométrique Représentation graphique


La limite (en exemple)
𝒇(𝒙) − 𝒇(𝒂) (𝑪𝒇)admet une demi tangente à droite
𝒍𝒊𝒎 = 𝒍 ∈ 𝑰𝑹∗ au point 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂)) d’équation
𝒙→𝒂
𝒙>𝒂
𝒙−𝒂
𝒚 = 𝒇′𝒅 (𝒂)(𝒙 − 𝒂) + 𝒇(𝒂)
{
𝒇′𝒅 (𝒂) = 𝒍 𝒙≥𝒂
𝒇(𝒙) − 𝒇(𝒂)
𝒍𝒊𝒎 =𝟎 (𝑪𝒇)admet une demi tangente
𝒙→𝒂
𝒙>𝒂
𝒙−𝒂
horizontale à droite au point
𝒇′𝒅 (𝒂) = 𝟎 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂))

𝒇(𝒙) − 𝒇(𝒂)
𝒍𝒊𝒎 = 𝒍 ∈ 𝑰𝑹∗ (𝑪𝒇)admet une demi tangente à gauche
𝒙→𝒂
𝒙<𝒂
𝒙−𝒂 au point 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂)) d’équation
𝒇′𝒈 (𝒂) = 𝒍 𝒚 = 𝒇′𝒅 (𝒂)(𝒙 − 𝒂) + 𝒇(𝒂)
{
𝒙≤𝒂
𝒇(𝒙) − 𝒇(𝒂)
𝒍𝒊𝒎 =𝟎 (𝑪𝒇)admet une demi tangente
𝒙→𝒂
𝒙<𝒂
𝒙−𝒂
horizontale à gauche au point
𝒇′𝒈 (𝒂) = 𝟎 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂))

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 𝐟 n’est pas dérivable en a

Interprétation géométrique Représentation graphique


La limite (en exemples)

𝒇(𝒙) − 𝒇(𝒂) (𝑪𝒇)admet une demi tangente à droite


𝒍𝒊𝒎 = +∞ au point 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂)) dirigée vers le haut
𝒙→𝒂
𝒙>𝒂
𝒙−𝒂

𝒇(𝒙) − 𝒇(𝒂) (𝑪𝒇)admet une demi tangente à droite


𝒍𝒊𝒎 = −∞ au point 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂)) dirigée vers le bas
𝒙→𝒂
𝒙>𝒂
𝒙−𝒂

𝒇(𝒙) − 𝒇(𝒂) (𝑪𝒇)admet une demi tangente à gauche


𝒍𝒊𝒎 = −∞ au point 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂)) dirigée vers le haut
𝒙→𝒂
𝒙<𝒂
𝒙 − 𝒂

𝒇(𝒙) − 𝒇(𝒂) (𝑪𝒇)admet une demi tangente à gauche


𝒍𝒊𝒎 = +∞ au point 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂)) dirigée vers le bas
𝒙→𝒂
𝒙<𝒂
𝒙−𝒂

 Point anguleux :
(𝑪𝒇) admet deux demi tangentes en 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂))
Le point 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂)) est appelé point anguleux

𝒇 est dérivable à droite et à


gauche en , mais
𝒇′𝒅 (𝒂) ≠ 𝒇′𝒈 (𝒂)

Dérivabilité des fonctions usuelles


 toute fonction polynôme est dérivable sur IR.
 toute fonction rationnelle est dérivable sur tout intervalle de son domaine de définition.
𝒏
 La fonction 𝒙 → √𝒙 est dérivable sur ]𝟎; +∞[. ( n  IN * )
 Les fonctions 𝒙 → 𝒔𝒊𝒏𝒙 et 𝒙 → 𝒄𝒐𝒔𝒙 sont dérivables sur IR.
 La fonction 𝒙 → 𝒕𝒂𝒏𝒙 est dérivable en tout point de IR \   
  k / k   .
2 

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Opérations sur les fonctions dérivables

Soient f et g deux fonctions dérivables sur 𝑰 et k  IR et n  IN * , alors :

-> 𝒇 + 𝒈, 𝒇𝒈 , 𝒌𝒇 , 𝒇𝒏 sont dérivables sur 𝑰 .


𝟏 𝒇
-> Si g ne s’annule pas sur I , alors 𝒈 𝒆𝒕 sont dérivables sur 𝑰 .
𝒈

-> Si 𝒇 > 𝟎 𝒔𝒖𝒓 𝑰 , alors 𝒏√𝒇 est dérivable sur 𝑰.

Voir la formulaire de dérivée page suivante

Dérivée de la composée de deux fonction :


Si 𝒇 est dérivable sur 𝑰 et 𝒈 est dérivable sur 𝒇(𝑰), alors la fonction 𝒈𝒐𝒇 est dérivable sur 𝑰

∀𝐱 ∈ 𝐈 (𝐠𝐨𝐟)′ (𝐱) = 𝐟 ′ (𝐱) × 𝐠 ′ (𝐟(𝐱))

Dérivée de la fonction réciproque :


I) Si f est dérivable en 𝒂 et 𝒇′(𝒂) ≠ 𝟎 alors 𝒇−𝟏 est dérivable en 𝒃 = 𝒇(𝒂)
𝟏
Et (𝒇−𝟏 )′ (𝒃) = ′
𝒇 (𝒂)

II) Si f est dérivable sur 𝑰 et 𝒇′ ne s’annule pas sur 𝑰 alors 𝒇−𝟏 est dérivable sur 𝑱 = 𝒇(𝑰)
𝟏
Et (∀𝒙 ∈ 𝑱) ; (𝒇−𝟏 )′ (𝒙) = ′ −𝟏
𝒇 (𝒇 (𝒙))

La dérivation et lafcts
Soient f et g deux dérivables sur 𝑰 et k  IR
monotonie et n  IN * , alors :

-> 𝒇𝒇 +est𝒈,croissante , 𝒇𝑰𝒏 sont dérivables sur 𝑰 .


𝒇𝒈 , 𝒌𝒇sur ∀𝒙 ∈ 𝑰 𝒇′ (𝒙) ≥ 𝟎
-> 𝒇Siest
g nedécroissante sur𝑰 I , alors 𝒈 𝒆𝒕 𝒈 sont dérivables
s’annule passur
𝟏 𝒇 𝑰 𝑰 . 𝒇′ (𝒙) ≤ 𝟎
∀𝒙 ∈ sur
𝒇 est constante sur 𝑰 ∀𝒙 ∈ 𝑰 𝒇′ (𝒙) = 𝟎
𝒏
-> Si 𝒇 > 𝟎 𝒔𝒖𝒓 𝑰 , alors √𝒇 est dérivable sur 𝑰.
Extremums d’une fonction
Si 𝑓 ′ s’annule en 𝒂 en changeant de signe alors 𝑓 admet un extremum en 𝑎

x  x 
'
f ( x) - + '
f ( x) + -

f ( x) f ( x)

 Valeur minimale  valeur maximal

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Formulaire de dérivées
Dérivée des fonctions usuelles Opérations sur les fonction dérivées

( a) '  0  af  '  af '


( x) '  1 ( f  g ) '  f ' g '
(ax) '  a ( fg ) '  f ' g  fg '
'
n 1  1  f '
( x ) '  nx
n
  
 f  f 2
'
 1  1
'
 f  f ' g  fg '
   2   
 x x
2
 
g g

 x  2 1
  f '
' '
f 
x 2 f

   
' 1 1 ' n 1
  n
 nf ' f
n
x n 1 f
n n
x

cos' ( x)   sin( x)   1 f '


'
n f  n 1
n n f

sin ' ( x)  cos( x)  fog   g ' f ' og


'

tan ' ( x )  1  tan 2 ( x )


f  1
1 '
1  1
=
cos 2 ( x )
f ' of

( avec a  IR et f et g deux fonctions numériques)

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Représentation graphique d’une 2BACS-2020/2021
fonction numérique

Branches infinies :

lim f ( x)  b lim f ( x)  
x  x a
lim f (x )  
x 

La droite d’équation La droite d’équation


y  b est asymptote
x  a est asymptote
f ( x) verticale à (C f )
horizontale à (C f ) au lim
x  x
voisinage de 

 a0 0

(C f ) admet une branche (C f ) admet une branche


parabolique de direction lim f ( x)  ax parabolique de direction
x 
l’axe des ordonnés au l’axe des abscisses au
voisinage de  voisinage de 

b 

(C f ) admet une (C f ) admet une branche


asymptote oblique parabolique de direction la
d’équation y  ax  b droite d’équation y  ax
au voisinage de  au voisinage de 

Propriété

Si : lim  f ( x)  (ax  b)   0 alors :


x 

 la droite d’équation y  ax  b est asymptote oblique


à (C f ) au voisinage de  .

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Concavité d’une courbe – point d’inflexion :


 (𝑪𝒇 ) est convexe sur 𝑰 s’il est au dessus
de chacune de ses tangentes sur 𝑰

 (𝑪𝒇 ) est concave sur 𝑰 s’il est au dessous


Définitions de chacune de ses tangentes sur 𝑰

 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂)) est un point d’inflexion de (𝑪𝒇 )


si , en A , (𝑪𝒇 ) traverse sa tangente.

 𝒇′′ ≥ 𝟎 sur 𝑰 (𝑪𝒇 ) est convexe sur 𝑰 x 𝒂


𝒇′′(𝒙) + -
Propriétés  𝒇′′ ≤ 𝟎 sur 𝑰 (𝑪𝒇 ) est concave sur 𝑰
Concavité Convexe concave
de (𝑪𝒇 ) Point
 𝒇′′ s’annule en changeant de signe en 𝒂 d’inflexion
𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂))
alors 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂)) est un point d’inflexion de
(𝑪𝒇 )

Propriété Si 𝒇′ s’annule en 𝒂 et ne change pas de signe alors 𝑨(𝒂, 𝒇(𝒂)) est


un point d’inflexion de (𝑪𝒇 )

Eléments de symétrie de la courbe d’une fonction :


 Centre de symétrie :

Le point 𝑰(𝒂, 𝒃) est centre de symétrie de (𝑪𝒇 ) ssi :

(∀𝒙 ∈ 𝑫𝒇 ): 𝟐𝒂 − 𝒙 ∈ 𝑫𝒇 𝒆𝒕 𝒇(𝟐𝒂 − 𝒙) = 𝟐𝒃 − 𝒇(𝒙)

 Axe de symétrie :

La droite (∆): 𝒙 = 𝒂 est axe de symétrie de (𝑪𝒇 ) ssi :

(∀𝒙 ∈ 𝑫𝒇 ): 𝟐𝒂 − 𝒙 ∈ 𝑫𝒇 𝒆𝒕 𝒇(𝟐𝒂 − 𝒙) = 𝒇(𝒙)

Remarque :

 Si f est paire alors (𝑪𝒇 ) est symétrique par rapport à l’axe des ordonnés.
 Si f est impaire alors (𝑪𝒇 ) est symétrique par rapport à l’origine du repère.

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Compléments
 La position relative de C f  et d’une droite    d’équation : y  ax  b

Pour étudier la position relative de la courbe C f  et la droite    d’équation y  ax  b sur un intervalle I,

on étudie le signe de f  x   ax  b  sur I

 Si f  x    ax  b   0 pour tout x de I C f  est au-dessus de    sur I.


alors

 Si f  x    ax  b   0 pour tout x de I alors C f  est au-dessous de    sur I.

 L’intersection de C f  et les axes du repère


- Pour déterminer l’intersection de C f  et l’axe des abscisses , on résout l’équation f  x   0
- Pour déterminer l’intersection de C f  et l’axe des ordonnés on calcule f  0 

Plan d'étude d'une fonction


 Déterminer l’ensemble de définition de la fonction s’il n’est pas donné dans l’énoncé.

 Réduire éventuellement cet ensemble par la recherche de la parité et de la périodicité de la fonction.

 Etudier la continuité de la fonction.

 Déterminer les limites de la fonction aux bornes de l’ensemble d’étude .


 Chercher les branches infinies de la courbe.

 Etudier la dérivabilité de la fonction.

 Déterminer la dérivabilité de la fonction aux points où les théorèmes de dérivabilité ne s’appliquent pas. Interpréter
géométriquement ces limites en termes de tangentes.

 Calculer la dérivée de la fonction et étudier le signe de cette dérivée (une étude de fonction auxiliaire est parfois nécessaire).

 En déduire le sens de variation de la fonction.

 Résumer tous les résultats précédents dans un tableau après en avoir vérifié la cohérence. Calculer les coordonnées des points
« particuliers » rencontrés dans l’étude et des points à tangente horizontale (𝒇′ (𝒙) = 𝟎).

 Calculer la dérivée seconde pour étudier la convexité de la fonction et déterminer les éventuels points d’inflexion de la courbe.

 Tracer la courbe représentative de la fonction :


- Choisir astucieusement la position du repère dans le plan et l’unité de longueur si elle n’est pas donnée dans l’énoncé. Sinon,
respecter l’unité imposée par l’énoncé.
- Placer les asymptotes et les points particuliers (avec leur tangente).
- Tracer la courbe en plaçant quelques autres points sans oublier de vérifier la cohérence avec le tableau de variations

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LAGDEM Mohamed les suites numériques 2BACS-2020/2021

définition Toute fonction définie de 𝑰 partie de ℕ vers ℝ appelée une suite numérique

Suite majorée (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰 majorée par 𝑴 (∀𝒏 ∈ 𝑰) 𝑼𝒏 ≤ 𝑴


Suite minorée (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰 minorée par 𝒎 (∀𝒏 ∈ 𝑰) 𝑼𝒏 ≥ 𝒎
Suite bornée (𝑼𝒏 )𝒏∈𝑰 bornée (𝑼𝒏 )𝒏 majorée et minorée
(∀𝒏 ∈ 𝑰) 𝒎 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝑴

Suite décroissante Suite croissante


(∀𝒏 ∈ 𝑰) 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 ≤ 𝟎 (∀𝒏 ∈ 𝑰) 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 ≥ 𝟎

(∀𝒏 ≥ 𝒏𝟎 ) 𝑼𝒏 ≤ 𝑼𝒏𝟎 (∀𝒏 ≥ 𝒏𝟎 ) 𝑼𝒏 ≥ 𝑼𝒏𝟎

Suite géométrique Suite arithmétique


définition 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒒𝑼𝒏 𝑼𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏 + 𝒓
𝒒 la raison de la suitegéométrique 𝒓 la raison de la suite arithmétique

le terme 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 × 𝒒𝒏 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝒏𝒓
général ∀(𝒏, 𝒑) ∈ 𝑰 𝟐 𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 × 𝒒𝒏−𝒑 ∀(𝒏, 𝒑) ∈ 𝑰 𝟐 𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 + (𝒏 − 𝒑)𝒓

La somme 𝑺𝒏 = 𝑼𝒑 + 𝑼𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝑼𝒏 𝑺𝒏 = 𝑼𝒑 + 𝑼𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝑼𝒏


𝟏 − 𝒒𝒏−𝒑+𝟏
de termes 𝑺𝒏 = 𝑼𝒑 × 𝒒≠𝟏 𝒏−𝒑+𝟏
𝟏−𝒒 𝑺𝒏 = (𝑼𝒑 + 𝑼𝒏 )
consécutifs 𝑺𝒏 = (𝒏 − 𝒑 + 𝟏)𝑼𝒑 𝒒=𝟏 𝟐

trois termes 𝒂 et 𝒃 et 𝒄 trois termes consécutifs 𝒂 et 𝒃 et 𝒄 trois termes consécutifs


consécutifs 𝒂 × 𝒄 = 𝒃𝟐 𝒂 + 𝒄 = 𝟐𝒃

Convergence d’une suite numérique :


(𝑼𝒏 )𝒏 est une suite convergente si elle admet une limite finie
Définitions càd 𝒍𝒊𝒎 𝒖𝒏 = 𝒍 ∈ ℝ
(𝑼𝒏 )𝒏 est une suite divergente si elle n’est pas convergente

Limite de la suite (𝐧𝛂 ) (𝛂 ∈ ℚ∗ )


𝜶<0 𝜶>0
𝒍𝒊𝒎 𝒏𝛂 = 𝟎 𝒍𝒊𝒎 𝒏𝛂 = +∞

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LAGDEM Mohamed 2BACS-2020/2021

Limite de la suite (𝐪𝐧 ) (𝐪 ∈ ℝ)

𝒒 ≤ −𝟏 −𝟏 < 𝒒 < 𝟏 𝒒=𝟏 𝒒>𝟏


n’admet pas de limite
𝒍𝒊𝒎 𝒒𝐧 = 𝟎 𝒍𝒊𝒎 𝒒𝐧 = 𝟏 𝒍𝒊𝒎 𝒒𝐧 = +∞

Critères de convergences

 Toute suite croissante et majorée est convergente


 Toute suite décroissante et minorée est convergente
𝒖𝒏 ≤ 𝒗 𝒏
{ 𝒍𝒊𝒎 𝒗𝒏 = +∞
𝒍𝒊𝒎 𝒖𝒏 = +∞
𝒖𝒏 ≤ 𝒗 𝒏
{ 𝒍𝒊𝒎 𝒖𝒏 = −∞
𝒍𝒊𝒎 𝒗𝒏 = −∞
|𝒖 − 𝒍| ≤ 𝒗𝒏
{ 𝒏 𝒍𝒊𝒎 𝒖𝒏 = 𝒍
𝒍𝒊𝒎 𝒗𝒏 = 𝟎
𝒘 𝒏 ≤ 𝒖𝒏 ≤ 𝒗 𝒏
{ 𝒍𝒊𝒎 𝒖𝒏 = 𝒍
𝒍𝒊𝒎 𝒘𝒏 = 𝒍𝒊𝒎 𝒗𝒏 = 𝒍

Suite de la forme 𝐯𝐧 = 𝐟(𝐮𝐧 ) :

(𝑼𝒏 )𝒏 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒗𝒆𝒓𝒈𝒆𝒏𝒕𝒆


(𝒗𝒏 )𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒗𝒆𝒓𝒈𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒆𝒕
{ 𝒍𝒊𝒎 𝒖𝒏 = 𝒍 {
𝒍𝒊𝒎 𝒗𝒏 = 𝒇(𝒍)
𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝒍

Suite de la forme 𝐮𝐧+𝟏 = 𝐟(𝐮𝐧 )

(𝑼𝒏 )𝒏 Suite définie par son première terme 𝒖𝒏𝟎 et la relation 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒇(𝒖𝒏 )

𝒇 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝑰


𝒇(𝑰) ⊂ 𝑰 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐦𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐞 (𝑼𝒏 )𝒏 𝐞𝐬𝐭
𝒖𝒏𝟎 ∈ 𝑰
{ 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥′é𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
{ (𝑼𝒏 )𝒏 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒗𝒆𝒓𝒈𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒇(𝒙) = 𝒙 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝑰

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LAGDEM Mohamed Fonctions primitives 2BACS-2020/2021

On dit que 𝑭 est une fonction primitive de la fonction 𝒇 sur un


Définition intervalle 𝑰 , si 𝑭 est dérivable sur 𝑰 Et
∀𝒙 ∈ 𝑰 𝑭′ (𝒙) = 𝒇(𝒙)

 Toute fonction continue sur un intervalle 𝑰 admet une


fonction primitive sur cet intervalle.

 Si 𝑭 est une fonction primitive de 𝒇 sur 𝐈 alors


Propriétés l’ensemble des fonctions primitives de 𝒇 sur 𝐈 est
l’ensemble des fonction définie sur 𝐈 par :
𝒙 → 𝑭(𝒙) + 𝒌 avec 𝒌 ∈ ℝ

 Soient 𝐱 𝟎 de 𝐈 et 𝐲𝟎 de ℝ , il existe une unique


fonction primitive 𝐆 de la fonction 𝐟 sur 𝐈 qui vérifie la
condition : 𝑮(𝒙𝟎 ) = 𝒚𝟎

Fonctions primitives des fonctions usuelles :


F est une fonction primitive de f sur l’intervalle I
f(x) F(x) L’intervalle I
𝟎 𝒄 ℝ
𝒂 𝒂𝒙 + 𝒄 ℝ
ℝ si 𝒓 > 𝟎
𝒓 𝒙𝒓+𝟏
𝒙 ∗
(𝒓 ∈ 𝑸 \{−𝟏}) +𝒄 ℝ∗ si 𝐫 < 𝟎
𝒓+𝟏

𝟏 𝟏 ℝ∗
− +𝒄
𝒙𝟐 𝒙
𝟏 ℝ+∗
𝟐√ 𝒙 + 𝒄
√𝒙
𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝒙 + 𝒄 ℝ
𝐬𝐢𝐧 𝒙 − 𝐜𝐨𝐬 𝒙 + 𝒄 ℝ
𝐜𝐨𝐬(𝒂𝒙 + 𝒃) (𝒂 ∈ ℝ∗ ) 𝟏 ℝ
𝐬𝐢𝐧(𝒂𝒙 + 𝒃) + 𝒄
𝒂
𝐬𝐢𝐧(𝒂𝒙 + 𝒃) (𝒂 ∈ ℝ∗ ) 𝟏 ℝ
− 𝐜𝐨𝐬(𝒂𝒙 + 𝒃) + 𝒄
𝒂
𝛑 𝛑
𝟐
𝟏 𝐭𝐚𝐧 𝒙 + 𝒄 ]− + 𝒌𝝅, + 𝒌𝝅[ 𝐤 ∈ ℤ
𝟏 + 𝐭𝐚𝐧 𝒙 = 𝟐 𝟐
𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝒙

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(suite)

f(x) F(x) L’intervalle I

𝟏 ℝ∗
𝒍𝒏|𝒙| + 𝒄
𝐱

𝒙 𝒙
𝒆 𝒆 +𝒄

Opérations sur les primitives :


F est une fonction primitive de f sur l’intervalle I

La fonction f Primitive F de f L’intervalle I


′ ′
𝑼 + 𝐕′ 𝐔+𝐕 𝒍 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆 𝒐ù 𝑼 𝒆𝒕 𝑽 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔

𝛂𝐔′ 𝛂𝐔 𝒍′ 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆 𝒐ù 𝑼 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆

𝒍′ 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆 𝒐ù 𝑼 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆


𝟏 𝒆𝒕 𝐔𝐫 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒇𝒊𝒏𝒊𝒆
𝑼′ × 𝐔 𝐫 𝐔 𝐫+𝟏
𝐫+𝟏
𝒍′ 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆 𝒐ù 𝑼 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆
′ −𝟏
𝑼 𝒆𝒕 𝒏𝒆 𝒔′ 𝒂𝒏𝒏𝒖𝒍𝒆 𝒑𝒂𝒔
𝐔𝟐 𝐔

𝒍′ 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆 𝒐ù 𝑼 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆



𝑼 𝟐√𝐔 𝒆𝒕 𝒔𝒕𝒓𝒊𝒄𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒗𝒆
√𝐔

𝑼′ 𝒍𝒏|𝑼| 𝒍′ 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆 𝒐ù 𝑼 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆


𝒆𝒕 𝒏𝒆 𝒔′ 𝒂𝒏𝒏𝒖𝒍𝒆 𝒑𝒂𝒔
𝐔

𝑼′ 𝒆𝑼 𝒍′ 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒂𝒍𝒍𝒆 𝒐ù 𝑼 𝒆𝒔𝒕 𝒅é𝒓𝒊𝒗𝒂𝒃𝒍𝒆


𝒆𝑼

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LAGDEM Mohamed Fonctions logarithmes 2BACS-2020/2021

𝟏
 𝒍𝒏 (logarithme népérien) est la primitive de 𝒙 → sur ]𝟎, +∞[ et qui
𝒙
Définition s’annule en 𝟏
𝟏
𝒍𝒏′ (𝐱) = ∀𝒙 ∈ ]𝟎, +∞[ 𝒍𝒏(𝟏) = 𝟎
𝐱
 𝒍𝒏 est une fonction définie ,continue et dérivable sur ]𝟎, +∞[
 𝒍𝒏 est une fonction strictement croissante sur ]𝟎, +∞[
 𝒍𝒏(𝒙) > 𝒍𝒏(𝒚) ⟺ 𝒙 > 𝒚
propriétés  𝒍𝒏(𝒙) = 𝒍𝒏(𝒚) ⟺ 𝒙 = 𝒚 𝒙 𝟎 𝟏 +∞
 𝒍𝒏(𝒙) > 𝟎 ⟺ 𝒙 > 𝟏 𝒍𝒏(𝒙)
- +
 𝒍𝒏(𝒙) < 𝟎 ⟺ 𝟎 < 𝒙 < 𝟏
 𝒍𝒏(𝒙𝒚) = 𝒍𝒏(𝒙) + 𝒍𝒏(𝒚)
𝒙
Propriétés  𝒍𝒏 ( ) = 𝒍𝒏(𝒙) − 𝒍𝒏(𝒚) ( 𝒙, 𝒚 ∈ ]𝟎, +∞[ )
𝒚
algébriques 𝟏
𝒍𝒏 ( ) = − 𝒍𝒏(𝒙)

𝒙
 𝒍𝒏(𝒙𝒓 ) = 𝒓 𝒍𝒏(𝒙) 𝒓∈ℚ
Le nombre e 𝒍𝒏(𝒆) = 𝟏 𝒆 ≈ 𝟐, 𝟕𝟏 𝒍𝒏(𝒆𝒓 ) = 𝒓 𝒓∈ℚ
𝒍𝒏(𝒙) = 𝒓 ⟺ 𝒙 = 𝒆𝒓
Les limites :
𝒍𝒊𝒎 𝒍𝒏(𝒙) = −∞ 𝒍𝒊𝒎 𝒍𝒏(𝒙) = +∞
𝒙→𝟎+ 𝒙→+∞
𝒍𝒊𝒎+𝒙𝒍𝒏(𝒙) = 𝟎 𝒍𝒏(𝒙)
𝒙→𝟎 𝒍𝒊𝒎 =𝟎
𝒙→+∞ 𝒙
𝒍𝒊𝒎+𝒙𝒏 𝒍𝒏(𝒙) = 𝟎 𝒏 ∈ ℕ∗ 𝒍𝒊𝒎
𝒍𝒏(𝒙)
=𝟎 𝒏 ∈ ℕ∗
𝒙→𝟎 𝒙→+∞ 𝒙𝒏
𝒍𝒏(𝒙 + 𝟏) 𝒍𝒏(𝒙)
𝒍𝒊𝒎 =𝟏 𝒍𝒊𝒎 =𝟏
𝒙→𝟎 𝒙 𝒙→𝟏 𝒙 − 𝟏
La dérivation :
Si 𝒖 est dérivable sur un intervalle 𝑰 et ne s’annule pas sur 𝑰 alors la fonction 𝒙 → 𝒍𝒏|𝒖(𝒙)|
′ 𝒖′ (𝒙)
est dérivable sur 𝑰 et on a : (𝒍𝒏|𝒖(𝒙)|) =
𝒖(𝒙)
La fonction logarithme de base 𝐚 :
𝒍𝒏(𝒙)
Définition 𝒍𝒐𝒈𝒂 (𝒙) = avec 𝒂 un réel strictement positive et différent de 𝟏
𝒍𝒏(𝒂)

Résultats 𝒍𝒐𝒈𝒂 (𝒂) = 𝟏 𝒍𝒐𝒈𝒆 (𝒙) = 𝒍𝒏(𝒙) 𝒍𝒐𝒈𝒂 (𝒂𝒓 ) = 𝒓


Logarithme Est La fonction logarithme de base 𝟏𝟎 , on la note 𝒍𝒐𝒈
𝒍𝒏(𝒙)
décimal  𝒍𝒐𝒈(𝒙) = 𝒍𝒐𝒈(𝟏𝟎𝒓 ) = 𝒓
𝒍𝒏(𝟏𝟎)

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LAGDEM Mohamed
les nombres complexes 2BACS-2020/2021

L’ensemble ℂ-L’écriture algébrique :


 L’ensemble des nombres complexes noté ℂ
 Tout élément 𝒛 de ℂ s’écrit d’une manière unique 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 ∀(𝒙, 𝒚) ∈ ℝ𝟐 tel que 𝒊𝟐 = −𝟏
 L’écriture 𝒙 + 𝒊𝒚 appelée la forme algébrique de 𝒛
 Le nombre 𝒙 appelé la partie réel de 𝒛 et noté 𝑹𝒆(𝒛)
 Le nombre 𝒚 appelé la partie imaginaire de 𝒛 et noté 𝑰𝒎(𝒛)
′ 𝑹𝒆(𝒛) = 𝑹𝒆(𝒛′ )  Si 𝑰𝒎(𝒛) = 𝟎 alors 𝐳 est un réel
𝒛=𝒛 ⟺ {
𝑰𝒎(𝒛) = 𝑰𝒎(𝒛′ )  Si 𝑹𝒆(𝒛) = 𝟎 et 𝑰𝒎(𝒛) ≠ 𝟎 alors 𝒛 est un imaginaire pur

La représentation géométrique d’un nombre complexe


⃗ ,𝒗
le plan est rapporté au repère orthonormé direct (𝑶, 𝒖 ⃗)
soit 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 un nombre complexe tel que (𝒙, 𝒚) ∈ ℝ𝟐
 Le point 𝑴(𝒙, 𝒚) appelé image de 𝒛 noté 𝑴(𝒛)
 Le nombre 𝒛 appelé affixe de 𝑴 et noté 𝐳𝐌
 Le nombre 𝒛 appelé affixe de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 et noté 𝒛 = 𝒂𝒇𝒇(𝑶𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
 L’affixe de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 est 𝒛⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 = 𝒛𝑩 − 𝒛𝑨

La notion La relation complexe


𝑰 le milieu de [𝑨𝑩] 𝒛𝑨 + 𝒛𝑩
𝒛𝑰 =
𝟐
𝑨 et 𝑩 et 𝑪 points alignés 𝒛𝑩 − 𝒛𝑨
∈ℝ
𝒛𝑪 − 𝒛𝑨

Le conjugué d’un nombre complexe


Définition soit 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 un nombre complexe tel que (𝒙, 𝒚) ∈ ℝ𝟐
 le conjugué de 𝒛 est le nombre complexe 𝒛̅ = 𝒙 − 𝒊𝒚

 ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝒛 + 𝒛′ = 𝒛̅ + 𝒛̅′  𝒛 un nombre réel ⟺ 𝒛̅ = 𝒛
 ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝒛 × 𝒛′ = 𝒛̅ × 𝒛̅′  𝒛 un imaginaire pur ⟺ 𝒛̅ = −𝒛
 ̅̅̅
𝒛 𝒏 =𝒛 ̅𝒏 𝒏 ∈ ℕ∗  𝒛 + 𝒛̅ = 𝟐𝑹𝒆(𝒛)
Propriétés ̅̅̅̅
𝟏
 ( )=
𝟏
𝒛≠𝟎  𝒛 − 𝒛̅ = 𝟐𝒊 𝑰𝒎(𝒛)
𝒛 𝒛̅  𝒛𝒛̅ = 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐
̅̅̅̅̅
𝒛 𝒛̅
 ( ′) = ̅′ 𝒛′ ≠ 𝟎
𝒛 𝒛

Le module d’un nombre complexe


Soit 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 un nombre complexe tel que (𝒙, 𝒚) ∈ ℝ𝟐
Définition
Le module de 𝒛 est le nombre réel positive |𝒛| = √𝒛𝒛̅ = √𝒙𝟐 + 𝒚𝟐

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|𝒛 × 𝒛′ | = |𝒛| × |𝒛′ | |𝒛𝒏 | = |𝒛|𝒏
Propriétés |𝒛̅| = |𝒛| |−𝒛| = |𝒛| |𝒛| = 𝑶𝑴
𝒛 |𝒛| 𝟏 𝟏
| ′| = |𝒛′ | | | = |𝒛|
𝒛 𝒛

La distance 𝑨𝑩 𝑨𝑩 = |𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 |

L’argument d’un nombre complexe-la forme trigonométrique

L’argument de 𝒛 est tout mesure en radians de l’angle


Définition
⃗̂
orienté (𝒖 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎𝐌) (𝑴 est l’image de z ) et noté 𝒂𝒓𝒈(𝒛)
𝒂𝒓𝒈(𝒛) = 𝜽[𝟐𝝅]

cas 𝒛 ∈ ℝ∗+ ⟺ 𝒂𝒓𝒈(𝒛) ≡ 𝟎[𝟐𝝅] 𝒛 ∈ ℝ∗− ⟺ 𝒂𝒓𝒈(𝒛) ≡ 𝝅[𝟐𝝅]


𝝅 −𝝅
particulières 𝒛 ∈ ℝ∗+ ⟺ 𝒂𝒓𝒈(𝒊𝒛) ≡ [𝟐𝝅] 𝒛 ∈ ℝ∗− ⟺ 𝒂𝒓𝒈(𝒊𝒛) ≡ [𝟐𝝅]
𝟐 𝟐

⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
Mesure de l’angle(𝑨𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗ )
, 𝐂𝐃 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
(𝑨𝑩 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒛 −𝒛
𝐂𝐃) = 𝐚𝐫𝐠( 𝑫 𝑪 )[𝟐𝝅]
𝒛𝑩 −𝒛𝑨

Soit 𝒛 un complexe 𝒂𝒓𝒈(𝒛) = 𝜽[𝟐𝝅] et |𝒛| = 𝒓


La forme
trigonométrique  La forme trigonométrique de z est :
𝒛 = 𝒓(𝒄𝒐𝒔 𝜽 + 𝒊 𝒔𝒊𝒏 𝜽)

La forme Soit 𝒛 un complexe 𝒂𝒓𝒈(𝒛) = 𝜽[𝟐𝝅] et |𝒛| = 𝒓  Autre notation


exponentielle La forme exponentielle de 𝒛 est : 𝒛 = 𝒓𝒆𝒊𝜽 𝒓𝒆𝒊𝜽 = [𝒓, 𝜽]

 ̅̅̅̅̅̅
𝒓𝒆𝒊𝜽 = 𝒓𝒆−𝒊𝜽  𝒂𝒓𝒈(𝒛̅ ) ≡ −𝒂𝒓𝒈(𝒛)[𝟐𝝅]
 −𝒓𝒆𝒊𝜽 = 𝒓𝒆𝒊(𝝅+𝜽)  𝒂𝒓𝒈(−𝒛) ≡ 𝝅 + 𝒂𝒓𝒈(𝒛)[𝟐𝝅]
𝑷𝒓𝒐𝒑𝒓𝒊é𝒕é𝒔 ′
 𝒓𝒆𝒊𝜽 × 𝒓′ 𝒆𝒊𝜽 = 𝒓𝒓′ 𝒆𝒊(𝜽+𝜽 )
′  𝒂𝒓𝒈(𝒛𝒛′ ) ≡ (𝒂𝒓𝒈(𝒛) + 𝒂𝒓𝒈(𝒛′ ))[𝟐𝝅]

 (𝒓𝒆𝒊𝜽 )𝒏 = 𝒓𝒏 𝒆𝒊𝒏𝜽  𝒂𝒓𝒈(𝒛𝒏 ) ≡ 𝒏 𝒂𝒓𝒈(𝒛)[𝟐𝝅]


𝟏

𝟏 𝟏
= 𝒆−𝒊𝜽  𝒂𝒓𝒈 ( ) ≡ −𝒂𝒓𝒈(𝒛)[𝟐𝝅]
𝒓𝒆𝒊𝜽 𝒓 𝒛
𝒛

𝒓𝒆𝒊𝜽
=
𝒓 ′
𝒆𝒊(𝜽−𝜽 )  𝒂𝒓𝒈 ( ′) ≡ 𝒂𝒓𝒈(𝒛) − 𝒂𝒓𝒈(𝒛′ )[𝟐𝝅]
′ ′ 𝒛
𝒓′ 𝒆𝒊𝜽 𝒓

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Formules d’Euler 𝒆𝒊𝜽 + 𝒆−𝒊𝜽 𝒆𝒊𝜽 − 𝒆−𝒊𝜽
𝒄𝒐𝒔 𝜽 = 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏 𝜽 =
𝟐 𝟐𝒊

(𝒄𝒐𝒔 𝜽 + 𝒊 𝒔𝒊𝒏 𝜽)𝒏 = 𝒄𝒐𝒔 𝒏𝜽 + 𝒊 𝒔𝒊𝒏 𝒏𝜽


Formule de Moivre : 𝒏
(𝒆𝒊𝜽 ) = 𝒆𝒊𝒏𝜽

Points cocyclique
𝒛𝑫 −𝒛𝑨 𝒛𝑩 −𝒛𝑪
𝑨 et 𝑩 et 𝑪 et 𝑫 des points cocyclique si × ∈ℝ
𝒛𝑩 −𝒛𝑨 𝒛𝑫 −𝒛𝑪

L’ensemble des points M(z) qui vérifient La notion géométrique


|𝒛 − 𝒛 𝑨 | = 𝒓
Cercle de centre 𝑨 et de rayon 𝒓
⟺ 𝑨𝑴 = 𝒓
|𝒛 − 𝒛𝑨 | = |𝒛 − 𝒛𝑩 |
la médiatrice de [𝑨𝑩]
⟺ 𝑨𝑴 = 𝑩𝑴

Nature du triangle

𝑨𝑩𝑪 triangle rectangle en 𝑨 𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 𝝅


= 𝒓𝒆±𝒊𝟐
𝒛𝑪 − 𝒛𝑨
𝑨𝑩𝑪 triangle isocèle en 𝑨 𝒛𝑩 − 𝒛𝑨
= 𝒆𝒊𝜽
𝒛𝑪 − 𝒛𝑨
𝑨𝑩𝑪 triangle isocèle et rectangle en 𝑨 𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 𝝅
= 𝒆±𝒊𝟐
𝒛𝑪 − 𝒛𝑨
𝑨𝑩𝑪 triangle équilatérale 𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 𝝅
= 𝒆±𝒊𝟑
𝒛𝑪 − 𝒛𝑨

Résolution de l’équation 𝐚𝐳 𝟐 + 𝐛𝐳 + 𝐜 = 𝟎 ( a et 𝐛 et 𝐜 des réels)


L’équation 𝒂𝒛𝟐 + 𝒃𝒛 + 𝒄 = 𝟎
𝒂 ≠ 𝟎 et 𝒛 ∈ ℂ
L’équation 𝒛𝟐 = 𝒂 Solutions 𝟐
Solutions
𝒛∈ℂ On calcule : ∆= 𝒃 − 𝟒𝒂𝒄
𝒂>𝟎 𝑺 = {−√𝒂; √𝒂} ∆> 𝟎 −𝒃 − √∆ −𝒃 + √∆
𝑺={ ; }
𝟐𝒂 𝟐𝒂

𝒂=𝟎 𝑺 = {𝟎 } ∆= 𝟎 −𝒃
𝑺={ }
𝟐𝒂
𝒂<𝟎 𝑺 = {−𝒊√−𝒂; 𝒊√−𝒂} ∆< 𝟎 𝑺={
−𝒃 − 𝒊√−∆ −𝒃 + 𝒊√−∆
; }
𝟐𝒂 𝟐𝒂

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Ecriture complexe des transformations géométriques
M ( z) , M '( z ')

Tu : T translation de vecteur u

T ( M )  M '  MM '  u
 z ' z  zu
 z '  z  zu

h(, k ) : h homothétie de centre  et de rapport k

h( M )  M '  M '  k M
 z ' z  k ( z  z )
 z '  k ( z  z )  z

R(,  ) : R rotation de centre  et d’angle 

R( M )  M '  z ' z  ei ( z  z )


 z '  ei ( z  z )  z

N.B : ei  cos( )  i sin( )

En résumé :

La transformation L’écriture complexe



La translation T de vecteur 𝒖
𝐳 ′ = 𝒛 + 𝒛𝒖⃗
L’homothétie 𝒉 de centre 𝛀 et de rapport 𝒌 𝐳 ′ = 𝒌(𝒛 − 𝒛𝛀 ) + 𝒛𝛀
La rotation 𝑹 de centre 𝛀 et d’angle 𝜽 𝐳 ′ = 𝒆𝒊𝜽 (𝒛 − 𝒛𝛀 ) + 𝒛𝛀

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LAGDEM Mohamed Fonctions exponentielles 2BACS-2020/2021

 La fonction réciproque de 𝒍𝒏 s’appelle la fonction exponentielle


népérienne notée 𝒆𝒙𝒑
Définition  Notation : ∀𝒙 ∈ ℝ 𝒆𝒙𝒑(𝒙) = 𝒆𝒙
 La fonction est 𝒆𝒙𝒑 définie sur ℝ et on a : ∀𝒙 ∈ ℝ 𝒆𝒙 > 𝟎
∀𝒙 ∈ ℝ ∀𝒚 ∈ ]𝟎, +∞[ 𝒆𝒙 = 𝒚 ⟺ 𝒙 = 𝒍𝒏(𝒚)
𝒆𝒙𝒑(𝟎) = 𝟏 𝒆𝒙𝒑(𝟏) = 𝒆
 𝒆𝒙𝒑 est une fonction continue et dérivable sur ℝ
propriétés  𝒆𝒙𝒑 est une fonction strictement croissante sur ℝ
 𝒆𝒙 > 𝒆𝒚 ⟺ 𝒙 > 𝑦
 𝒆𝒙 = 𝒆𝒚 ⟺ 𝒙 = 𝑦
∀𝒙 ∈ ℝ 𝒍𝒏(𝒆𝒙 ) = 𝒙 ∀𝒙 ∈ ]𝟎, +∞[ 𝒆𝒍𝒏(𝒙) = 𝒙
𝟏
 𝒆𝒙+𝒚 = 𝒆𝒙 × 𝒆𝒙 ; 𝒆−𝒙 =
Propriétés 𝒆𝒙
𝒆𝒙
algébriques  𝒆𝒙−𝒚 = ; 𝒆𝒓𝒙 = (𝒆 )
𝒙 𝒓
𝒓∈ℚ
𝒆𝒚

Les limites :
𝐥𝐢𝐦 𝒆𝒙 = 𝟎 𝐥𝐢𝐦 𝒆𝒙 = +∞
𝒙→−∞ 𝒙→+∞
𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒆𝒙 = 𝟎 𝒆𝒙
𝒙→−∞ 𝐥𝐢𝐦 = +∞
𝒙→+∞ 𝒙
𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒏 𝒆𝒙 = 𝟎 𝒏∈ℕ 𝒆𝒙
𝒙→−∞ 𝐥𝐢𝐦 = +∞ 𝒏∈ℕ
𝒙→+∞ 𝒙𝒏
𝒆𝒙 − 𝟏
𝐥𝐢𝐦 =𝟏
𝒙→𝟎 𝒙

La dérivation :
 ∀𝒙 ∈ ℝ (𝒆𝒙 )′ = 𝒆𝒙
 Si 𝒖 est dérivable sur un intervalle 𝑰 alors la fonction 𝒙 → 𝒆𝒖(𝒙) est dérivable sur 𝑰
et on a : (𝒆𝒖(𝒙) )′ = 𝒖′ (𝒙) × 𝒆𝒖(𝒙) ∀𝒙 ∈ 𝑰

La fonction exponentielle de base 𝐚 :


Définition 𝒆𝒙𝒑𝒂 (𝒙) = 𝒂𝒙 = 𝒆𝒙𝒍𝒏(𝒂)
avec 𝒂 un réel strictement positive et différent de 𝟏
La dérivée ∀𝒙 ∈ ℝ (𝒂𝒙 )′ = (𝒍𝒏 𝒂)𝒂𝒙
Cas particulière La fonction définie sur ℝ par : 𝒙 → 𝟏𝟎𝒙
𝒂 = 𝟏𝟎 ∀𝒙 ∈ ℝ ∀𝒚 ∈ ]𝟎, +∞[ 𝟏𝟎𝒙 = 𝒚 ⟺ 𝒙 = 𝒍𝒐𝒈(𝒚)

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34
LAGDEM Mohamed
Les équations différentielles 2BACS-2020/2021

Solution de l’équation différentielle ( E ) : y '  ay  b (a  0)

La solution générale de l’équation différentielle ( E ) est l’ensemble des fonctions y


b
définies sur par : y ( x)  ke ax  avec k 
a

Solution de l’équation différentielle ( E ) : y '' ay ' by  0

L’équation r  ar  b  0 s’appelle l’équation caractéristique de l’équation


2

différentielle ( E )

On calcule le discriminant  :
Alors l’équation Alors l’ensemble des solutions de l’équation
Si : caractéristique différentielle ( E ) est l’ensemble des fonctions
admet : y définies sur IR par :

y( x)   er1x   er2 x
Deux solutions

0 réels r1 et r2

Tels que  ,  

y( x)  ( x   )er0 x
0 Solution double r0
Tels que  ,  

Deux solutions complexes

0 y( x)  e px  cos(qx)   sin(qx) 


conjuguées :
r1  p  iq
tels que  ,  
et : r2  r1

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LAGDEM Mohamed Calcul d’intégral 2BACS-2020/2021

Soient 𝒇 une fonction continue sur 𝑰 et 𝑭 une primitive de 𝒇 sur 𝑰 et 𝒂 et


𝒃 deux éléments de 𝑰
Définition
 L’intégrale de 𝒇 de 𝒂 à 𝒃 est le nombre réel :
𝒃
∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = [𝑭(𝒙)]𝒃𝒂 = 𝑭(𝒃) − 𝑭(𝒂)
𝒂
 ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = 𝟎
𝒃
 ∫𝒂 𝒌𝒅𝒙 = 𝒌(𝒃 − 𝒂)
𝒃 𝒂
Propriétés  ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = − ∫𝒃 𝒇(𝒙)𝒅𝒙
𝒃 𝒄 𝒃
 ∫𝒂 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 = ∫𝒂 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 + ∫𝒄 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 )relation de Chasles)
𝒃 𝒃 𝒃
 ∫𝒂 (𝒇(𝒙) + 𝒈(𝒙)) 𝒅𝒙 = ∫𝒂 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 + ∫𝒂 𝒈(𝒙) 𝒅𝒙 (la linéarité)
𝒃 𝒃
 ∫𝒂 𝑲𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 = 𝑲 ∫𝒂 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙
𝒃
L’intégrale et  ∀𝒙 ∈ [𝒂, 𝒃] 𝒇(𝒙) ≥ 𝟎 ⟹ ∫𝒂 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 ≥ 𝟎
𝒃 𝒃
l’ordre  ∀𝒙 ∈ [𝒂, 𝒃] 𝒇(𝒙) ≥ 𝒈(𝒙) ⟹ ∫𝒂 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 ≥ ∫𝒂 𝒈(𝒙) 𝒅𝒙
La valeur 𝒇 une fonction continue sur 𝑰 et 𝒂 et 𝒃 deux élément de 𝑰 tel que 𝒃 > 𝒂
𝟏 𝒃
moyenne  Il existe un nombre 𝒄 de [𝒂, 𝒃] tel que 𝒇(𝒄) = ∫𝒂 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙
𝒃−𝒂
𝟏 𝒃
 Le nombre ∫ 𝒇(𝒙) 𝒅𝒙 appelé la valeur moyenne de 𝒇 sur [𝒂, 𝒃]
𝒃−𝒂 𝒂
𝒃 𝒃
′ (𝒙) [𝒖(𝒙)𝒗(𝒙)]𝒃𝒂
∫ 𝒖(𝒙)𝒗 𝒅𝒙 = − ∫ 𝒖′ (𝒙)𝒗(𝒙) 𝒅𝒙
Intégration 𝒂 𝒂
par parties  Le choix de 𝒖 (fonction à dériver) se fait selon l’ordre de L vers S
L P E S
𝒍𝒏 polynôme 𝒆𝒙𝒑 𝒔𝒊𝒏 ; 𝒄𝒐𝒔 ; 𝒕𝒂𝒏
Calcul des aires
 L’air du domaine délimité par (𝑪𝒇 )et l’axe des abscisses
𝒃
et les droites 𝒙 = 𝒂 et 𝒙 = 𝒃 est : (∫𝒂 |𝒇(𝒙)| 𝒅𝒙) 𝒖𝒂
 𝒖𝒂 est l’unité de l’air 𝒖𝒂 = ‖𝒊‖ × ‖𝒋‖

 L’air du domaine délimité par (𝑪𝒇 ) et (𝑪𝒈 ) et les droites


𝒃
𝒙 = 𝒂 et 𝒙 = 𝒃 est (∫𝒂 |𝒇(𝒙) − 𝒈(𝒙)| 𝒅𝒙) 𝒖𝒂

Calcul des volumes


 Le volume du solide engendré par la rotation de (𝑪𝒇 )
autour de l’axe des abscisses un tour complet sur
𝒃
[𝒂, 𝒃] est donné par (∫𝒂 𝝅(𝒇(𝒙))𝟐 𝒅𝒙) × 𝒖𝒗

 𝒖𝒗 est l'unité de volume ⃗‖


𝒖𝒗 = ‖𝒊‖ × ‖𝒋‖ × ‖𝒌

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LAGDEM Mohamed
Géométrie dans l’espace 2BACS-2020/2021

Forme analytique du : L’espace est rapporté à un repère orthonormé direct (𝑂, 𝑖, 𝑗, 𝑘⃗ )

Soient ⃗ (𝒙, 𝒚, 𝒛) et ⃗𝒗(𝒙, , 𝒚, , 𝒛, )


𝒖
-Produit scalaire :  𝒖 ⃗ = 𝒙𝒙, + 𝒚𝒚, + 𝒛𝒛,
⃗ .𝒗
-Norme d’un vecteur :  ‖𝒖
⃗ ‖ = √𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒚𝟐
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √(𝒙𝑩 − 𝒙𝑨 )𝟐 + (𝒚𝑩 − 𝒚𝑨 )𝟐 + (𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 )𝟐
 ‖𝑨𝑩
- Distance :
𝒚 𝒚, 𝒙 𝒙, 𝒙 𝒙,
 ⃗⃗⃗𝒖 ∧ ⃗𝒗 = | |𝒊 − | ⃗
| 𝒋 + |𝒚 𝒚 , | 𝒌
– Produit vectoriel : 𝒛 𝒛, 𝒛 𝒛,
 𝒖
⃗ ⊥𝒗
⃗ ⟺ 𝒖
⃗ .𝒗
⃗ =𝟎
propriétés  𝒖
⃗ 𝒆𝒕 𝒗
⃗ 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒍𝒊𝒏é𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 ⟺ 𝒖 ⃗ = ⃗𝟎
⃗ ∧𝒗

Droite 𝑫(𝑨, 𝒖 ⃗ ) 𝒙 = 𝒙𝑨 + 𝒂𝒕
Représentation paramétrique de la droite (D) : {𝒚 = 𝒚𝑨 + 𝒃𝒕 (𝒕 ∈ 𝑰𝑹)
passant par A et de 𝒛 = 𝒛𝑨 + 𝒄𝒕
vecteur directeur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧𝒖
‖𝑨𝑴 ⃗‖
Distance d’un point M à la droite (D) : 𝒅(𝑴, (𝑫)) =
⃗ (𝒂, 𝒃, 𝒄)
𝒖 ‖𝒖
⃗‖

Equation cartésienne d’un plan (𝑷)


(𝑷): 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄𝒛 + 𝒅 = 𝟎
⃗ (𝒂, 𝒃, 𝒄) 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒗𝒆𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒏𝒐𝒓𝒎𝒂𝒍 𝒂𝒖 𝒑𝒍𝒂𝒏 (𝑷)
⟺𝒏

Plan dans Distance d’un point Ω au plan (P) : 𝒅(Ω, (𝑷)) =


|𝒂𝒙Ω +𝒃𝒚Ω +𝒄𝒛Ω +𝒅|

√𝒂𝟐 +𝒃𝟐 +𝒄𝟐


l’espace
𝑨𝑩 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
Si les points A et B et C ne sont pas colinéaires alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪 est un
vecteur normal au plan (ABC)

Equation cartésienne d’une sphère (S)


de centre Ω(𝒂, 𝒃, 𝒄) et de rayon R :

Sphère (S) : (𝒙 − 𝒂)𝟐 + (𝒚 − 𝒃)𝟐 + (𝒛 − 𝒄)𝟐 = 𝑹𝟐

 On détermine l’équation cartésienne


d’une sphère (S) dont [𝑨𝑩] est l’un de
ses diamètres en utilisant l’équivalence

suivant : 𝑴 ∈ (𝑺) ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑨𝑴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝑴 = 𝟎

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 Intersection d’une sphère 𝑺(Ω, 𝑹) et d’un plan (P) :
Soit H le projeté orthogonal du centre Ω sur le plan (P) , on pose 𝒅 = Ω𝑯 = 𝒅(Ω, (𝑷))

Le plan (P) coupe la sphère (S) Le plan (P) est tangent Le plan (P) ne coupe
suivant un cercle de centre H et à la sphère (S) en H pas la sphère (S)
de rayon 𝒓 = √𝑹𝟐 − 𝒅²

Equation cartésienne d’un Méth1 :

plan (P) tangent à une on utilise l’équivalence : 𝑴(𝒙, 𝒚, 𝒛) ∈ (𝑷) ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑨𝑴. 𝑨Ω ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟎

sphère S( Ω ,R) en un point A Méth2 :

⃗⃗⃗⃗⃗ est un vecteur normal au plan (P) … etc


𝑨Ω

 Intersection d’une sphère 𝑺(Ω, 𝑹) et d’une droite (D) :


Soit H le projeté orthogonal du centre Ω sur la droite (D) , on pose 𝒅 = Ω𝑯 = 𝒅(Ω, (𝑫))

La droite (D) coupe la sphère La droite (D) est tangente La droite (D) ne coupe
(S) en deux points distincts à la sphère (S) en H pas la sphère (S)

L’aire d’un triangle ABC : l’aire d’un parallélogramme ABCD :


𝟏 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑺𝑨𝑩𝑪 = ‖𝑨𝑩 𝑨𝑪‖ 𝑺𝑨𝑩𝑪𝑫 = ‖𝑨𝑩 𝑨𝑪‖
𝟐

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LAGDEM Mohamed Dénombrement - Probabilités 2BACS-2020/2021

Dénombrement :

Définitions  Le cardinal de 𝑬 est le nombre des éléments de 𝑬 et on le note : 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑬)


 Le complémentaire de 𝑨 dans 𝑬 est noté 𝐀 ̅ ̅ = {𝒙 ∈ 𝑬 / 𝒙 ∉ 𝑨}
𝐀
 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∪ 𝑩) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨) + 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩) − 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∩ 𝑩)
Propriétés  Si 𝑨 ∩ 𝑩 = ∅ alors : 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∪ 𝑩) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨) + 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩)
 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝐀 ̅ ) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑬) − 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨) 𝑨∪𝐀 ̅=𝑬 𝑨∩𝐀 ̅=∅

 Le principe fondamental du dénombrement


Dans une situation de dénombrement contient 𝒑 choix
Si le 𝟏𝒆𝒓 choix se réalise par 𝒏𝟏 façon distinctes
et le 𝟐𝒊𝒆𝒎𝒆 choix se réalise par 𝒏𝟐 façon distinctes
...................
et le 𝒑𝒊𝒆𝒎𝒆 choix se réalise par 𝒏𝐩 façon distinctes
Alors le nombre des possibilités est 𝒏𝟏 × 𝒏𝟐 × … × 𝒏𝒑

 Le nombre des arrangements sans répétition de 𝒑 éléments pris parmi 𝒏 éléments


𝒑
Arrangements est : 𝑨𝒏 = ⏟𝒏 × (𝒏 − 𝟏) × (𝒏 − 𝟐) × … × (𝒏 − 𝒑 + 𝟏)
𝒑 𝐟𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬
(𝒑 et 𝒏 deux éléments de ℕ∗ et ≤ 𝒏 )

 Le nombre des arrangements avec répétition de 𝒑 élément pris parmi 𝒏 élément


est : 𝒏𝒑 (𝒑 et 𝒏 deux éléments de ℕ∗ )
Permutations  Tout arrangement de 𝒏 éléments pris parmi 𝒏 éléments est appelé une
permutation de n éléments, le nombre des permutations est
𝑨𝒏𝒏 = 𝒏! = 𝒏 × (𝒏 − 𝟏) × (𝒏 − 𝟐) × … × 𝟏
Soit 𝑬 un ensemble de cardinal 𝒏 (𝑝 et 𝑛 deux éléments de ℕ∗ et 𝑝 ≤ 𝑛)
Toute partie de 𝑬 contenant 𝒑 éléments est appelée combinaison de 𝒑 éléments
Combinaisons pris parmi 𝒏 éléments de E
 Le nombre des combinaisons de 𝒑 élément pris parmi 𝒏 est :
𝒑
𝒑 𝑨𝒏 𝒏!
𝑪𝒏 = =
𝒑! 𝒑! (𝒏 − 𝒑)!

Quelques types de tirage :


On tire 𝒑 éléments parmi 𝒏 éléments (𝒑 et 𝒏 deux éléments de ℕ∗ )
type de tirage nombre des possibilités L’ordre
𝒑
simultanément (𝒑 ≤ 𝒏) 𝑪𝒏 N’est pas important
𝒑
Successivement et sans remise (𝒑 ≤ 𝒏) 𝑨𝒏 important
Successivement et avec remise 𝒏𝒑 important

Nombre de possibilités d’arrangement de n éléments


On dispose de 𝒏𝟏 éléments de type A, et de 𝒏𝟐 éléments de type B, de 𝒏𝟑 éléments de type C, parmi n
éléments, avec 𝒏 = 𝒏𝟏 + 𝒏𝟐 + 𝒏𝟑
𝒏!
 le nombre de possibilités d’arranger ces n éléments est :
𝒏𝟏 !𝒏𝟐 !𝒏𝟑 !

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Probabilités Vocabulaires
 Expérience aléatoire : Toute expérience dont on ne connait pas ses résultats d’avance et
 Possibilité : tout résultat d’une expérience aléatoire définitions
 Univers des possibilités : l’ensemble de toutes les éventualités, noté 𝛀
 L’événement : toute partie de 𝛀
 L’événement contraire : est l’événement noté 𝑨 ̅ et qui vérifie : 𝑨 ∪ 𝐀
̅ = 𝑬 et 𝑨 ∩ 𝐀
̅=∅
 L’événement 𝐀 ∩ 𝐁 : se réalise lorsque 𝐀 et 𝐁 sont réalisés en même temps
 L’événement 𝐀 ∪ 𝐁 : se réalise lorsque l’un au moins des éventualités 𝐀 ou 𝐁 est réalisé.
 𝐀 et 𝐁 sont incompatibles (ou disjoints) : si 𝐀 ∩ 𝐁 = ∅

𝑷(𝛀) = 𝟏 et 𝑷(∅) = 𝟎 et 𝟎 ≤ 𝑷(𝐀) ≤ 𝟏 et 𝑷(𝑨 ∪ 𝑩) = 𝑷(𝑨) + 𝑷(𝑩) − 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩)


Propriétés ̅ ) = 𝟏 − 𝑷(𝑨)
𝑷(𝐀
La probabilité d’un 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨)
 Equiprobabilité : 𝑷(𝑨) =
événement 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝛀)

La probabilité  La probabilité de 𝑩 sachant que 𝑨 est réalisé


conditionnelle 𝑷(𝑨∩𝑩)
𝑷𝐀 (𝐁) = (𝑷(𝑨) ≠ 𝟎)
𝑷(𝑨)
L’indépendance  𝐀 et 𝐁 sont indépendants ssi: 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) = 𝑷(𝑨) × 𝑷(𝑩)
Répétition Soit A un événement de probabilité 𝑝 dans une expérience aléatoire
d’expériences on répète cette expérience 𝑛 fois.
identiques et La probabilité de réalisation de A , exactement k fois est :
indépendantes 𝑪𝒌𝒏 𝒑𝒌 (𝟏 − 𝒑)𝒏−𝒌

Variables aléatoires
une variable aléatoire est toute application 𝑋 de Ω vers 
 L’ensemble des valeurs prise par 𝑿 est noté :
loi de 𝑿(𝛀) = {𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 , 𝒙𝟑 , … , 𝒙𝒏 }
probabilité  La détermination de la loi de probabilité de 𝑿 :
d’une signifie le calcul des probabilités des événements (𝑋 = 𝑥𝑖 ) avec 𝑖 ∈ {1,2, … , 𝑛}
variable On résume la loi de probabilité de𝑋 dans le tableau :
aléatoire 𝒙𝒊 𝒙𝟏 𝒙𝟐 𝒙𝟑 … 𝒙𝒏
𝒑(𝑿 = 𝒙𝒊 ) 𝒑𝟏 𝒑𝟐 𝒑𝟑 … 𝒑𝒏
 Remarque : 𝒑𝟏 + 𝒑𝟐 + 𝒑𝟑 + ⋯ . 𝒑𝒏 = 𝟏
L’éspérence mathématique : 𝑬(𝑿) = 𝒙𝟏 . 𝒑𝟏 + 𝒙𝟐 . 𝒑𝟐 + 𝒙𝟑 . 𝒑𝟑 + ⋯ + 𝒙𝒏 . 𝒑𝒏
𝟐 𝟐
 La variance : 𝑽(𝑿) = 𝑬(𝑿²) − (𝑬(𝑿)) = 𝒙𝟐𝟏 . 𝒑𝟏 + 𝒙𝟐𝟐 . 𝒑𝟐 + 𝒙𝟐𝟑 . 𝒑𝟑 + ⋯ + 𝒙𝟐𝒏 . 𝒑𝒏 − (𝑬(𝑿))
 L’écart-type : 𝝈(𝑿) = √𝑽(𝑿)
Soit 𝐀 un événement de probabilité 𝒑 dans une expérience aléatoire
La loi on répète cette expérience 𝒏 fois.
binomiale La variable aléatoire 𝑿 qui est égale au nombre de fois de réalisation de 𝐀
s’appelle variable aléatoire binomiale de paramètres 𝒏 et 𝒑
on a : X ()  0,1, 2,..., n
∀𝒌 ∈ {𝟏, 𝟐, … 𝒏} 𝒑(𝑿 = 𝒌) = 𝑪𝒌𝒏 𝒑𝒌 (𝟏 − 𝒑)𝒏−𝒌
𝑬(𝑿) = 𝒏𝒑 et 𝑽(𝑿) = 𝒏𝒑(𝟏 − 𝒑)

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J’espère que cet ouvrage
rendra des services aux
élèves, j’accueillerai avec
attention les remarques que
les lecteurs voudront bien
me présenter.
Bon courage :)
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