Le Formulaire
PCSI - PTSI - PC -
PSI - PT
Conception et création de couverture : Atelier 3+
© Dunod, 2017
11 rue Paul Bert, 92240 Malakoff
www.dunod.com
ISBN 978-2-10-077137-0
Table des matières
Avant-propos 9
Mathématiques 10
1. Analyse 10
2. Algèbre générale 31
2.2 Relations 32
2.3 Calculs algébriques 33
2.4 Nombres complexes 34
2.5 Arithmétique 35
2.6 Polynômes 36
Informatique 61
1. Environnement informatique 61
2. Algorithmique 62
3. Programmation en Python 63
3.1 Généralités 63
3.2 Méthodes numériques 66
3.3 Algorithmique avancée 67
4. Bases de données 69
Physique 73
1. Étude du signal 73
1.1 Oscillateur harmonique non amorti (ressort horizontal) 73
1.2 Propagation du signal 74
1.3 Circuits électriques 78
2. Optique 86
2.1 Optique géométrique 86
2.2 Modèle scalaire des ondes lumineuses (PC) 88
2.3 Déphasage et chemin optique (PC) 90
2.4 Les sources lumineuses (PC) 92
2.5 Les détecteurs de lumière (PC) 93
2.6 Superpositions d’ondes lumineuses (PC) 95
2.7 Interférences (PC) 97
3. Mécanique 99
3.1 Cinématique d’un point 99
3.2 Cinématique d’un solide 101
3.3 Dynamique du point - étude énergétique 102
3.4 Dynamique de particules chargées 106
3.5 Dynamique du solide - étude énergétique 107
3.6 Mouvement dans un champ de force centrale conservative 110
3.7 Référentiels non galiléens - Cinématique (PC) 114
3.8 Référentiels non galiléens - Dynamique (PC) 116
3.9 Lois de Coulomb du frottement solide (PC) 118
Table des matières 5
4. Thermodynamique 120
4.1 Description d’un système à l’équilibre 120
4.2 Changement d’état d’un corps pur 121
4.3 Travail, transfert thermique et transformations 123
4.4 Premier et second principes 124
4.5 Machines thermiques 126
4.6 Systèmes ouverts en régime stationnaire 128
4.7 Diffusion de particules 130
4.8 Diffusion thermique 133
7. Électromagnétisme 149
7.1 Action d’un champ magnétique 149
7.2 Induction, auto-induction et couplage 151
7.3 Conversion de puissance électromécanique 154
7.4 Transport de charge électrique 155
7.5 Champs électrostatiques 158
7.6 Propriétés du champ électrostatique 162
7.7 Champs électrostatiques de distributions particulières 164
7.8 Analogie pour le champ de gravitation 166
7.9 Dipôles électriques 168
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Chimie 228
1. Thermodynamique 228
1.1 États de la matière 228
1.2 Description d’un système physico-chimique 230
1.3 Étude thermodynamique d’une transformation 232
1.4 Diagrammes binaires (PSI) 234
1.5 Application du premier principe à la transformation chimique 237
1.6 Application du second principe à la transformation chimique 238
2. Cinétique 243
2.1 Cinétique formelle 243
Table des matières 7
6. Électrochimie 267
6.1 Thermodynamique de l’oxydoréduction (PC) 267
6.2 Cinétique de l’oxydoréduction 268
6.3 Corrosion (PSI) 270
6.4 Conversion et stockage d’énergie (PSI) 271
Avant-propos
Ce nouveau formulaire reprend la présentation des anciens formulaires conçus
par Lionel Porcheron. Mais il a été entièrement réécrit pour s’adapter aux nou-
veaux programmes, avec des auteurs nouveaux, et donc des choix nouveaux.
Cet ouvrage s’adresse aux étudiants de PCSI, puis de PC ou PSI. Mais il sera
aussi utile à la filière PTSI-PT : il ne manque que la thermodynamique indus-
trielle.
Pour chaque item, vous trouverez :
− la mention ou qui indique si c’est une notion de première année ou de
deuxième année ;
− parfois la mention PC ou PSI pour indiquer une notion réservée à une seule
section.
Le livre est scindé en quatre parties : mathématiques, informatique, physique,
chimie. Dans chaque partie, vous trouverez l’essentiel du cours, les principaux
résultats étant mis en valeur par un support tramé.
À la fin, un index très détaillé vous permettra d’accéder très vite à la notion que
vous voulez réviser.
Des annexes font le bilan d’informations essentielles et parfois dispersées dans
votre cours.
Ne vous trompez pas dans l’offre Dunod. Vous trouverez des livres de cours et
d’exercices pour renforcer votre travail de classe.
Pour des révisions structurées, les Tout-en-fiches par classes (MPSI, MP, PSI)
de la collection J’assure comportent l’essentiel du cours et quelques exer-
cices d’entraı̂nement.
Ce livre est un outil pédagogique adapté aux révisions rapides avant un devoir.
C’est aussi un puissant remède contre l’anxiété du trou de mémoire. C’est en
quelque sorte un anxiolytique sans risque sanitaire. Mais vous risquez l’ac-
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1. Analyse
1.1 Les nombres réels
Borne supérieure
La borne supérieure de A est le plus M = sup A si :
petit élément (s’il existe) de l’ensem- ∀x ∈ A x M,
ble des majorants de A.
∀ε > 0 ∃x ∈ A M − ε < x.
1.2 Continuité
Continuité : définition
f est continue en a si elle est définie en a et si lim f (x) = f (a).
x→a
1.3 Dérivation
Dérivée en un point
Soit f une fonction définie sur D et x0 un élément de D tel que f soit définie
au voisinage de x0 . On appelle dérivée de f au point x0 le nombre (lorsqu’il
existe) :
f (x) − f (x0 ) f (x0 + h) − f (x0 )
lim = lim = f (x0 ).
x→x0 x − x0 h→0 h
Dérivées usuelles
Théorème de Rolle
Soit f une fonction continue sur [a, b], dérivable sur ]a, b[, et telle que
f (a) = f (b).
Alors il existe au moins un point c ∈]a, b[ tel que f (c) = 0.
12 [1] Mathématiques
Limite de la dérivée
Si f est continue sur [a, b], dérivable Attention, il s’agit d’une condition
sur ]a, b[, et si f a une limite finie l suffisante de dérivabilité, mais elle
en a, alors f est dérivable à droite en n’est pas nécessaire. Il peut arriver
a et fd (a) = l. que fd (a) existe sans que f ait une
limite en a.
1.4 Suites numériques
Suite convergente
La suite (un ) est convergente vers l Une suite qui n’est pas convergente
si : est dite divergente.
∀ε > 0 ∃ n0 ∈ N ∀n n0 Lorsqu’elle existe, la limite d’une
|un − l| ε. suite est unique.
Théorème d’encadrement
Suite extraite
On dit aussi que (vn ) est une sous-
La suite (vn ) est extraite de la suite suite de (un ).
(un ) s’il existe une application ϕ de N
dans N, strictement croissante, telle Si une suite possède une limite
que vn = uϕ(n) . (finie ou infinie), toute sous-suite
possède la même limite.
Suites adjacentes
(un ) et (vn ) sont adjacentes si : Variante
(un ) est croissante ; Si (un ) croissante, (vn ) décroissante
(vn ) est décroissante ; et un vn pour tout n, alors elles
lim (vn − un ) = 0. convergent vers l1 et l2 . Il reste à
n→+∞
Si deux suites sont adjacentes, elles montrer que l1 = l2 pour qu’elles
convergent et ont la même limite. soient adjacentes.
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1.5 Intégration
Valeur absolue
b b
f (x) dx | f (x)| dx.
a a
Intégrales et ordre
b b
• Si a < b, et si f g sur [a, b], alors : f (x) dx g(x) dx.
a a
14 [1] Mathématiques
Inégalité de la moyenne
b b
f (x)g(x) dx sup | f (x)| × |g(x)| dx.
a x∈[a,b] a
Sommes de Riemann
Si f est continue sur [a; b], à valeurs
dans R, on a : Les sommes de Riemann, dont
1
1 k
n−1 on considère la limite, sont des
lim f = f (x) dx. sommes d’aires de rectangles.
n→∞ n n 0
k=0
(x − x0 ) (x − x0 )n (n)
où Pn (x) = f (x0 ) + f (x0 ) + · · · + f (x0 )
1! n!
est l’approximation de Taylor à l’ordre n ;
x
(x − t)n (n+1)
et Rn (x) = f (t) dt est le reste intégral d’ordre n.
x0 n!
Fonction intégrable
x +∞
lim f (t) dt existe f (t) dt converge
x→+∞ a a
+∞
| f (t)| dt converge f intégrable sur [a, +∞[
a
b
| f (t)| dt converge f intégrable sur [a, b]
a
• Équivalence
Si f (x) ∼ g(x), l’intégrabilité de g sur [a, +∞[ équivaut à celle de f .
+∞
Situations de référence
1
• Pour a > 0, intégrable sur [a, +∞[⇐⇒ α > 1.
xα
• Pour α > 0, e−αx intégrable sur [0, +∞[.
1
• intégrable sur ]0, a] ⇐⇒ α < 1.
xα
• ln x intégrable sur ]0, 1].
16 [1] Mathématiques
Transformation de Laplace
+∞
f fonction causale, soit f (t) = 0
L[ f ](p) = e−pt f (t) dt
0 pour t < 0
pour Re (p) > a a abscisse d’intégrabilité de f
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Formule de Taylor-Young
Soit f une fonction dérivable sur I jusqu’à l’ordre n. Alors la fonction ε définie
au voisinage de 0 par :
hn (n)
f (x0 + h) = f (x0 ) + h f (x0 ) + · · · + f (x0 ) + hn ε(h)
n!
est telle que lim ε(h) = 0.
h→0
x xn
(1 + x)α = 1 + α + · · · + α(α − 1) . . . (α − n + 1) + o(xn )
1! n!
avec les cas particuliers :
1 √ 1 1 1 3
α= 1 + x = 1 + x − x2 + x + o(x3 )
2 2 8 16
1
α = −1 = 1 − x + x2 + · · · + (−1)n xn + o(xn )
1+x
1 1 1 3 5 3
α=− √ = 1 − x + x2 − x + o(x3 )
2 1+x 2 8 16
x xn
ex = 1 + + ··· + + o(xn )
1! n!
x2 x2p
cos x = 1 − + · · · + (−1) p + o(x2p+1 )
2! (2p)!
x2 x2p
ch x = 1 + + ··· + + o(x2p+1 )
2! (2p)!
x3 x2p−1
sin x = x − + · · · + (−1) p−1 + o(x2p )
3! (2p − 1)!
x3 x2p−1
sh x = x + + ··· + + o(x2p )
3! (2p − 1)!
1 2 5
tan x = x + x3 + x + o(x6 )
3 15
1 2 5
th x = x − x3 + x + o(x6 )
3 15
1. Analyse 19
x2 x3 xn+1
ln (1 + x) = x − + + · · · + (−1)n + o(xn+1 )
2 3 n+1
x3 x5 (−1) p 2p+1
arctan x = x − + + ··· + x + o(x2p+2 )
3 5 2p + 1
1 3 5
arcsin x = x + x3 + x + o(x6 )
6 40
π 1 3 5
arccos x = − x − x3 − x + o(x6 )
2 6 40
t0
• Cas où f (x) = eαx cos βx P(x) ou f (x) = eαx sin βx P(x) avec α et β réels,
et P polynôme à coefficients réels
On cherche une solution particulière
Une solution particulière est la par-
(à valeurs complexes) obtenue
tie réelle, ou la partie imaginaire, de
pour l’équation de second membre
la solution ainsi obtenue.
e(α+iβ) x P(x).
cas A diagonalisable
Soit A diagonalisable ; notons λ1 , . . ., λ p ses valeurs propres et V1 , . . ., V p des
vecteurs propres associés.
• L’espace vectoriel des solutions du système homogène (S ) admet pour base :
V1 eλ1 t , . . ., V p eλ p t .
• On a A = PDP−1 où D est diagonale.
Si l’on pose Y(t) = P−1 X(t) et C(t) = P−1 B(t), le système (S ) s’écrit :
Y (t) = DY(t) + C(t) .
On résout ce système réduit et on en déduit X(t) = PY(t).
22 [1] Mathématiques
Norme
Une norme sur E est une application N de E dans R qui vérifie :
(1) ∀x ∈ E N(x) 0 et N(x) = 0 =⇒ x = 0;
(2) ∀λ ∈ K ∀x ∈ E N (λx) = |λ| N(x);
(3) ∀x ∈ E ∀y ∈ E N (x + y) N (x) + N (y).
Voisinage
Une partie V est un voisinage de a ∈ E s’il existe une boule ouverte centrée en
a et incluse dans V.
Ouvert
• Une partie A de E est ouverte (ou est un ouvert) si elle est au voisinage de
chacun de ses points, ce qui s’écrit :
∀a ∈ A ∃ ra > 0 B(a, ra ) ⊂ A.
• Un point a est un point intérieur de A si A est un voisinage de a.
◦ ◦
L’ensemble des points intérieurs de A est l’intérieur A de A. On a A ⊂ A.
• La réunion d’une famille quelconque d’ouverts, l’intersection d’une famille
finie d’ouverts sont des ouverts.
Fermé
• Une partie A est fermée (ou est un fermé) si son complémentaire est un ou-
vert.
• a est un point adhérent à A si toute boule B(a, r) avec r > 0 contient un point
de A. L’ensemble des points adhérents à A est l’adhérence A de A. On a A ⊂ A.
Si A = E, on dit que A est dense dans E.
• Une partie A est fermée si, et seulement si, pour toute suite d’éléments de A
qui converge dans E, la limite appartient à A.
• L’intersection d’une famille quelconque de fermés, la réunion d’une famille
finie de fermés sont des fermés.
Frontière
◦
La frontière d’une partie A est l’ensemble A \ A.
C’est l’ensemble des points a tels que toute boule B(a, r) avec r > 0 contient
au moins un vecteur de A et un vecteur qui n’appartient pas à A.
1. Analyse 23
Fonction lipchitzienne
• Une fonction f de D dans F est lipschitzienne de rapport k 0 si :
∀x ∈ D ∀y ∈ D f (y) − f (x) k y − x.
• Si 0 < k < 1, on dit que f est contractante .
Série : convergence
Une série un converge si la suite
Une suite (un ) converge ⇐⇒ la
n
Sn = uk converge. série (un+1 − un ) converge.
k=0
Convergence absolue
Si une série est absolument conver-
Si |un | converge, on dit que un gente, alors elle est convergente ;
est absolument convergente. mais la réciproque est fausse.
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Séries de Riemann
1 1
converge ⇐⇒ α > 1. La série harmonique
n
nα diverge.
Série exponentielle
+∞ n
z
= ez z∈C
n=0
n!
Règle de d’Alembert
un+1
Soit un une série à termes strictement positifs telle que admette une limite
un
l quand n tend vers +∞.
Si l < 1, la série converge ; si l > 1, la série diverge.
Comparaison série-intégrale
Si f est une fonction continuepar morceaux et décroissante de R+ dans R+ ,
n
alors la série de terme général f (t) dt − f (n) converge.
n−1
Série alternée
En supposant u0 0, une série alternée a pour terme général un = (−1)n an où
an = |un |.
Critère spécial des séries alternées
Si la suite de termes positifs (an ) est décroissante et converge vers 0, alors
+∞
• la série alternée (−1)n an est convergente.
n=0
1. Analyse 25
+∞
• le reste Rn = (−1)k ak est du signe de (−1)n+1 et vérifie :
k=n+1
|Rn | an+1
Produit de Cauchy
• Le produit de Cauchy de deux séries un et vn est la série de terme
général : wn = u p vq .
p+q=n
• Si les séries un et vn sont absolument convergentes, alors la série
wn l’est aussi et l’on a :
⎛ +∞ ⎞ ⎛ +∞ ⎞
+∞ ⎜⎜⎜ ⎟⎟⎟ ⎜⎜⎜ ⎟⎟⎟
wn = ⎜⎜⎜⎝ u p ⎟⎟⎟⎠ ⎜⎜⎜⎝ vq ⎟⎟⎟⎠.
n=0 p=0 q=0
Continuité de la limite
• Si la suite ( fn )n0 converge uniformément vers f sur A, et si chaque fn est
continue sur A, alors f est continue sur A.
• Il suffit que la convergence soit uniforme sur tout segment inclus dans A, pour
que f soit continue sur A.
26 [1] Mathématiques
Intégration de la limite
Si les fn sont continues sur I et si fn converge uniformément sur I, alors,
n
pour tous a et b dans I, on a :
b +∞
+∞
b
fn (x) dx = fn (x) dx
a n=0 n=0 a
Dérivation de la limite
Si les fn sont de classe C1 sur I et si fn converge uniformément sur I, alors
n
+∞
+∞
la somme fn est de classe C1 et sa dérivée est fn .
n=0 n=0
b
+∞
+∞
b
uk (x) dx = uk (x) dx
a k=0 k=0 a
− Si les fn sont de classe C1 dans I et si fn converge uniformément, alors
n
la somme S est de classe C1 et vérifie :
+∞
∀x ∈ I S (x) = fk (x) .
k=0
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Série entière
+∞ z variable réelle ou complexe,
S (z) = an zn an constantes réelles ou complexes,
n=0 S (z) somme de la série entière
Lemme d’Abel
+∞
Si la suite |an | rn est bornée, alors la série an zn converge absolument pour
n=0
tout z tel que |z| < r.
28 [1] Mathématiques
Rayon de convergence
Le rayon de convergence R est la borne supérieure dans R des ensembles :
+∞
{r ∈ R+ ; an rn converge} ; {r ∈ R+ ; |an | rn borné}.
n=0
La convergence est normale, donc uniforme, sur tout segment inclus dans B(0, R).
Opérations algébriques
+∞
+∞
Soit an zn et bn zn deux séries entières, de rayons de convergence res-
n=0 n=0
pectifs R1 et R2 , et de sommes respectives f (z) et g(z).
• Linéarité
+∞
Pour tous α ∈ R et β ∈ R, la série entière (α an + β bn ) zn a pour somme
n=0
α f (z) + βg(z) ; son rayon de convergence R est tel que :
R = min(R1 , R2 ) si R1 R2
R R1 si R1 = R2
• Produit de Cauchy de deux séries entières
Si l’on pose :
n
cn = a0 bn + a1 bn−1 + · · · + an b0 = ak bn−k
k=0
+∞
la série entière cn zn a pour somme f (z)g(z). Son rayon de convergence R
n=0
est tel que R min(R1 , R2 ).
• Dérivation
+∞
f est dérivable dans ] − R, R[ et l’on a : f (x) = n an xn−1 (rayon R).
n=1
1. Analyse 29
• Intégration
x
+∞
xn+1
Pour tout x ∈ ] − R, R[ on a : f (t) dt = an (rayon R).
0 n=0
n+1
Développements de base
+∞ n
x
+∞
x2n
ex = R = +∞ cos x = (−1)n R = +∞
n=0
n! n=0
(2n)!
+∞
x2n
+∞
x2n+1
ch x = R = +∞ sin x = (−1)n R = +∞
n=0
(2n)! n=0
(2n + 1)!
+∞
x2n+1 1 +∞
sh x = R = +∞ = xn R=1
n=0
(2n + 1)! 1 − x n=0
+∞
xn+1
+∞
x2n+1
ln (1 + x) = (−1)n R=1 arctan x = (−1)n R=1
n=0
n+1 n=0
2n + 1
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Différentielle
Dérivée de t → f x1 (t), . . . , x p (t)
p
∂f
f (t) = xk (t) × x1 (t), . . . , x p (t).
k=1
∂xk
Dérivées de (u, v) → f x(u, v), y(u, v) = g(u, v)
∂g ∂ f ∂x ∂ f ∂y ∂g ∂ f ∂x ∂ f ∂y
= × + × = × + ×
∂u ∂x ∂u ∂y ∂u ∂v ∂x ∂v ∂y ∂v
Gradient
C’est l’unique vecteur A tel que :
∀h ∈ E d f (a) · h = < A | h >.
Il se calcule :
n
∂f
∇ f (a) = (a) ei .
i=1
∂xi
Théorème de Schwarz
∂2 f ∂2 f vrai si les dérivées partielles sont
(a) = (a)
∂xi ∂x j ∂x j ∂xi continues en a
Extrémum
• Existence d’extrémums globaux
Sur une partie fermé et bornée, une fonction continue admet un maximum glo-
bal et un minimum global atteints au moins une fois.
• Condition nécessaire d’un extrémum local
Si f présente un extrémum local en a, et si f est différentiable en a, alors :
→−
∇ f (a) = 0 .
Un point vérifiant cette condition est appelé point critique, ou point station-
naire, de f .
• Étude d’un point critique a
On étudie le signe de la différence :
Δ(h1 , . . . , hn ) = f (a1 + h1 , . . . , an + hn ) − f (a1 , . . . , an )
avec les hi voisins de 0.
2. Algèbre générale
2.1 Ensembles et applications
Recouvrement, partition
• Un recouvrement d’une partie A de E est une famille de parties de E dont la
réunion contient A.
• Une partition d’un ensemble E est une famille de parties non vides de E,
deux à deux disjointes, et dont la réunion est E.
32 [1] Mathématiques
Application injective
f est injective si elle vérifie l’une des deux propriétés équivalentes :
∀x ∈ E ∀x ∈ E x x =⇒ f (x) f (x )
∀x ∈ E ∀x ∈ E f (x) = f (x ) =⇒ x = x .
Application surjective
f est surjective si tout élément y de F est l’image d’au moins un élément x de
E, soit :
∀y ∈ F ∃ x ∈ E y = f (x).
2.2 Relations
Relation d’équivalence
Une relation binaire R, définie sur un ensemble E, est une relation d’équiva-
lence si elle est, à la fois, réflexive, symétrique et transitive.
Classes d’équivalence
La classe d’équivalence de x, modulo L’ensemble des classes d’équiva-
R, l’ensemble des y de E tels que lence de R constitue une partition
xRy. de E.
Sommes usuelles
n
n(n + 1) n
n(n + 1)(2n + 1) n
n2 (n + 1)2
k= ; k2 = ; k3 = ·
k=1
2 k=1
6 k=1
4
n
1 − xn+1
n
x =
k
si x 1 ; xk = n + 1 si x = 1.
k=0
1−x k=0
n−1
Pour n ∈ N∗ an − bn = (a − b) ak bn−1−k .
k=0
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
Coefficients binomiaux
n
n! Pour n ∈ N∗ , n! (lire : factorielle
= · n) est le produit des n premiers
p p! (n − p)!
nombres entiers. On pose 0! = 1.
Formule du binôme
n
n
(a + b)n = ak bn−k
k=0
k
34 [1] Mathématiques
Propriétés du module
Le module d’un nombre complexe a les mêmes propriétés que la valeur abso-
lue d’un nombre réel.
Formules d’Euler
eix + e−ix eix − e−ix
Pour tout réel x, on a : cos x = ; sin x =
2 2i
2. Algèbre générale 35
2.5 Arithmétique
Divisibilité dans Z
Si (a, b) ∈ Z × Z, on dit que b divise a si, et seulement si, il existe q ∈ Z tel que
a = bq.
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Nombres premiers
Division euclidienne
∗
Pour tout (a, b) ∈ Z × N , il existe un élément unique (q, r) ∈ Z × N tel que :
a = bq + r avec 0 r < b.
q est le quotient et r le reste de la division euclidienne de a par b.
36 [1] Mathématiques
2.6 Polynômes
Division euclidienne
Théorème de d’Alembert-Gauss
Tout polynôme de C[X] a au moins une racine dans C.
On en déduit qu’un polynôme de C[X], de degré n, a exactement n racines dans
C, en comptant chaque racine autant de fois que son ordre de multiplicité.
Polynômes irréductibles
• Dans C[X], les polynômes irréductibles sont les polynômes de degré 1.
• Dans R[X], les polynômes irréductibles sont les polynômes de degré 1, et les
polynômes aX 2 + bX + c avec b2 − 4ac < 0.
3. Algèbre linéaire et multilinéaire 37
n
an−1
n
a0
αi = − ; αi = (−1)n ·
i=1
an i=1
an
Combinaison linéaire
Soit (xi )i∈I une famille finie de vecteurs. Une combinaison linéaire de ces vec-
teurs est un vecteur du type :
λi xi avec λi ∈ K pour tout i.
i∈I
Sous-espace vectoriel
Une partie non vide F d’un K-espace vectoriel E est un sous-espace vectoriel
de E si :
∀λ ∈ K ∀x ∈ F ∀y ∈ F x + λ y ∈ F.
38 [1] Mathématiques
Famille génératrice
• Une famille (xi )i∈I est génératrice de E si F = Vect (xi )i∈I .
• Toute sur-famille d’une famille génératrice est génératrice.
Famille libre
• On dit qu’une famille (xi )i∈I de vecteurs de E est une famille libre, ou que les
vecteurs sont linéairement indépendants, si, pour toute partie finie J de I, on a :
λi xi = 0 =⇒ ∀i ∈ J λi = 0.
i∈J
Base
Existence de bases
• Théorème de la base extraite
De toute famille génératrice de E on peut extraire une base.
• Théorème de la base incomplète
Toute famille libre de E peut être complétée en une base de E.
• Un espace vectoriel est dit de dimension finie s’il possède une famille géné-
ratrice finie.
• Si E a une base comportant n vecteurs, alors toute base de E comporte aussi
n vecteurs. On dit que n est la dimension de E ; on la note dim E.
Recherche de bases
• Toute famille libre de E a au plus n vecteurs. Si elle comporte n vecteurs, c’est
une base.
• Toute famille génératrice de E a au moins n vecteurs. Si elle comporte n vec-
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Relation de Grassmann
Une application f de E dans F est dite linéaire si elle transporte les opérations
des espaces vectoriels, c’est-à-dire si :
∀x ∈ E ∀y ∈ E ∀λ ∈ K f (x + y) = f (x) + f (y) ; f (λ x) = λ f (x).
ou encore :
∀x ∈ E ∀y ∈ E ∀λ ∈ K f (x + λ y) = f (x) + λ f (y).
Vocabulaire
• Si f est bijective, c’est un isomorphisme ;
si E = F, f est un endomorphisme ;
si f est bijective avec E = F, f est un automorphisme.
• On note :
L (E, F) l’ensemble des applications linéaires de E dans F,
L (E) l’ensemble des applications linéaires de E dans E,
GL (E) l’ensemble des automorphismes de E.
Noyau et image
• Définitions
Im f = {y ∈ F ; ∃x ∈ E y = f (x)}. Ker f = {x ∈ E ; f (x) = 0}
• Propriétés
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Équation linéaire
Si f ∈ F (E, F), l’équation linéaire f (x) = b d’inconnue x a pour ensemble de
solutions, soit l’ensemble vide, soit :
x0 + Ker f
où x0 est une solution particulière de l’équation, soit f (x0 ) = b.
Théorème du rang
Si E est de dimension finie, on a :
dim E = dim Ker f + dim Im f .
dim Im f est appelé rang de f et noté rg f .
Projecteur
E = Ker p ⊕ Im p
p ∈ L(E)
p est la projection sur Im p pa-
p2 = p
rallèlement à Ker p
Symétrie
s ∈ L(E) p est la symétrie par rapport à
Ker s−IdE parallèlement à Ker s+
s2 = IdE
IdE
c’est-à-dire par la matrice A = (ai j ) dont les vecteurs colonnes sont les compo-
santes de f (e j ) dans la base de F qui a été choisie.
On dit que A est la matrice de f dans les bases B et C.
Produit de matrices
A de format (n, p) B de format (p, q), Pour calculer ci j on multiplie la
C = AB, de format (n, q), ligne i de A par la colonne j de B.
p Il faut donc :
∀i ∀ j ci j = aik bk j . nombre de colonnes de A
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Matrices inversibles
• Une matrice A ∈ Mn K) est inversible s’il existe A−1 ∈ Mn (K) telle que :
AA−1 = A−1 A = In .
• Dans Mn (K), pour que A soit inversible, il suffit qu’elle soit inversible à
droite, ou inversible à gauche.
• (A B)−1 = B−1 A−1 .
• t t A = A ; t (λ A) = λ t A ; t (A + B) = t A + t B ; t (A B) = t B t A.
• Si A est inversible, t A l’est aussi et on a : t A −1 = t (A−1 ).
Matrice de passage
Soit B = (e1 , . . . , en ) et B = (e1 , . . . , en ) deux bases de E. La matrice de
passage de la base B à la base B est la matrice P dont les colonnes sont les
composantes des vecteurs ej dans la base B.
3. Algèbre linéaire et multilinéaire 45
Changement de bases
Soit f ∈ L(E) et B et B deux bases de E
Notons P la matrice de passage de B à B ,
A la matrice de f dans les bases B et C,
A la matrice de f dans les bases B et C .
On a alors :
A = P−1 A P.
Les matrices A et A sont dites semblables. Elles représentent la même appli-
cation linéaire dans des bases différentes.
• Propriétés
tr (A + B) = tr A + tr B ; tr (λ A) = λ tr A
tr (AB) = tr (BA) ; tr (PMP−1 ) = tr M .
• Si f ∈ L(E), toutes les matrices qui le représentent ont la même trace. Cette
trace commune est la trace de l’endomorphisme f .
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Déterminant de Vandermonde
1 a1 a21 ... an−1
1
n−1
1 a2 a22 ... a2
1 a3 a23 ... an−1
3 = (a j − ai ).
.. .. 1i< jn
. .
n−1
1 an a2n ... an
Éléments propres
f ∈ L(E) λ ∈ K x ∈ E avec x
0 λ valeur propre de f associée à x
x vecteur propre de f associé à λ
f (x) = λx
Si λ est valeur propre de f , le sous-espace propre
Eλ ( f ) = {x ∈ E ; f (x) = λx}
→−
comporte les vecteurs propres de f associés à λ et le vecteur 0 .
Le spectre de f est l’ensemble de ses valeurs propres.
Définitions analogues pour A ∈ M(K).
Polynôme caractéristique
χA (λ) = det λ I − A
3. Algèbre linéaire et multilinéaire 47
Endomorphisme diagonalisable
Condition suffisante
Si dim E = n et si f a n valeurs propres distinctes, alors u est diagonalisable.
Produit scalaire
Un produit scalaire ϕ sur E est
une forme (application de E 2 dans R)
bilinéaire (linéaire par rapport à chaque variable)
symétrique (∀(x, y) ∈ E × E ϕ(x, y) = ϕ(y, x))
définie, positive (∀x ∈ E \ {0} ϕ(x, x) > 0)
On dit que (E, ϕ) est un espace préhilbertien réel. Si, en plus, il est de dimen-
sion finie, c’est un espace euclidien.
ϕ(x, y) se note < x | y > ou (x | y) ou x · y.
Norme euclidienne
E étant un R-espace vectoriel muni d’un produit scalaire, en posant
∀x ∈ E x = < x | x >,
on définit une norme sur E, c’est-à-dire qu’on a les propriétés :
∀x ∈ E x = 0 =⇒ x = 0 (séparation)
∀λ ∈ R ∀x ∈ E λx = |λ| x (homogénéité)
∀x ∈ E ∀y ∈ E x + y x + y (inégalité triangulaire)
Inégalité de Cauchy-Schwarz
∀x ∈ E ∀y ∈ E < x | y > x y
Dans cette inégalité, l’égalité a lieu si, et seulement si, x et y sont liés.
3. Algèbre linéaire et multilinéaire 49
Vecteurs orthogonaux
• Deux vecteurs x et y sont orthogonaux si < x | y > = 0 ; on note x⊥y.
• Une famille de vecteurs (xi )i∈I est orthogonale si ses vecteurs sont deux à
deux orthogonaux.
• Une famille de vecteurs (xi )i∈I est orthonormale si elle est orthogonale et si
les vecteurs sont tous unitaires.
• Une famille orthogonale de vecteurs non nuls est libre.
• Soit (x1 , . . . , xn ) une base de E. On construit par récurrence une base ortho-
gonale (y1 , . . . , yn ) de E en posant :
k−1
< yi | xk >
y1 = x1 puis yk = xk − λi yi avec λi = ·
i=1
< yi | yi >
• Il reste à diviser chaque vecteur obtenu par sa norme pour obtenir une base
orthonormale.
Supplémentaire orthogonal
Deux sous-espaces vectoriels F et G sont dits supplémentaires orthogonaux
s’ils sont supplémentaires et si tout vecteur de F est orthogonal à tout vecteur
de G. On note :
⊥
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E = F ⊕ G.
Projection orthogonale
pF projecteur sur F parallèlement à G ⊥
si E = F ⊕ G
p
∀x ∈ E pF (x) = < ei | x > ei . si (e1 , . . . , e p ) est une base ortho-
i=1 normale de F.
et l’on a :
x2 = pF (x)2 + d(x, F)2 .
Inégalité de Bessel
Isométrie vectorielle
Dans E euclidien, un endomorphisme f est une isométrie vectorielle (ou endo-
morphisme orthogonal) s’il vérifie les propriétés équivalentes :
• f conserve la norme : ∀x ∈ E f (x) = x.
• f conserve le produit scalaire : ∀x, y ∈ E < f (x) | f (y) > = < x | y >.
• Il existe une base orthonormale B telle que f (B) soit une base orthonormale.
• Pour toute base orthonormale B, f (B) est une base orthonormale.
Matrice orthogonale
Une matrice carrée A est dite orthogonale si elle vérifie les propriétés équivalentes :
• C’est la matrice de passage d’une base orthonormale B à une base orthonor-
male B .
• Les vecteurs colonnes vérifient : ∀i ∀ j < Ci | C j > = δi j .
−1
• A A = In ⇐⇒ A = A .
t t
• Si det A = −1, c’est la matrice de la réflexion dont l’axe est constitué par les
vecteurs invariants.
Endomorphisme symétrique
• f ∈ L(E) est symétrique si :
∀x ∈ E ∀y ∈ E < f (x) | y > = < x | f (y) >
• Si A est la matrice de f dans une base orthonormale B, on a
f symétrique ⇐⇒ t A = A .
Dénombrer
• Pour dénombrer des situations, on se pose les questions :
− quel est le nombre n d’objets de référence ?
− quel est le nombre p d’objets concernés par une situation ?
− les p objets sont-ils considérés sans ordre (en vrac ; tirage simultané) ou avec
ordre ?
− les répétitions sont-elles impossibles (les p objets sont tous distincts ; tirage
sans remise) ou possibles (tirage avec remise) ?
52 [1] Mathématiques
• Bilan
sans répétition avec répétition
sans ordre −
p
Nombre d’applications
Arrangements
n!
• Anp = est le nombre d’applications injectives.
(n − p)!
• C’est le nombre de façons d’extraire p boules parmi n boules, sans remise et
en tenant compte de l’ordre.
Combinaisons
n
n!
• = est le nombre de combinaisons de n éléments pris p à p.
p p!(n − p)!
C’est le nombre de parties à p éléments dans un ensemble à n éléments.
• C’est le nombre de façons d’extraire p boules parmi n boules, sans remise et
en vrac.
4. Calcul des probabilités 53
Événements
• A est réalisé si, et seulement si, A n’est pas réalisé.
• A ∩ B est réalisé si, et seulement si, tous les événements sont réalisés.
Si A ∩ B = Ø, les événements A et B sont incompatibles.
• A ∪ B est réalisé si, et seulement si, l’un au moins des événements est réalisé.
Probabilité
Application P de P(Ω) dans R+ qui vérifie :
P(A) = 1 − P(A) 0 P(A) 1
P(Ω) = 1 P( Ø) = 0
Si A et B incompatibles : Dans le cas général :
P(A ∪ B) = P(A) + P(B) P(A ∪ B) = P(A) + P(B) − P(A ∩ B)
Dans le cas particulier d’une probabilité uniforme sur Ω fini :
cardA
P(A) = ·
cardΩ
Probabilités conditionnelles
PA (B) =
P(A)
on définit une probabilité dite probabilité conditionnelle relative à A.
PA (B) se note aussi P(B|A) et se lit probabilité de B sachant A.
Probabilités composées
C’est l’égalité précédente écrite en ligne :
P(A ∩ B) = P(A) × P(B|A)
et sa généralisation qui commence par :
P(A ∩ B ∩ C) = P(A) × P(B|A) × P(C|A ∩ B).
54 [1] Mathématiques
Probabilités totales
Soit (Ak )1kn un système complet d’événements de probabilités toutes non
nulles. Pour tout événement B, on a :
n n
P(B) = P(B ∩ Ak ) = P(Ak ) × P(B|Ak ).
k=1 k=1
Formule de Bayes
- Espérance
• Définition
E(X) = xi pi . somme dans le cas fini,
i série dans le cas infini dénombrable
• Théorème du transfert
E g(X) = g(xi ) P(X = xi ). somme dans le cas fini,
i série dans le cas infini dénombrable
Variance
• Définition
V(X) = E X − E(X) 2 = E(X 2 ) − E(X) 2
• L’écart type est défini par σ(X) = V(X).
Inégalité de Markov
Inégalité de Bienaymé-Tchebychev
V(X)
∀ε > 0 P X − E(X) ε 2 ·
ε
56 [1] Mathématiques
Lois conditionnelles
• Loi de X pour Y = y j fixé :
P(X = xi et Y = y j ) pi j
P(X = xi |Y = y j ) = = ·
P(Y = y j ) p. j
• Loi de Y pour X = xi fixé :
P(X = xi et Y = y j ) pi j
P(Y = y j |X = xi ) = = ·
P(X = xi ) pi.
• X et Y indépendantes
Cov(X, Y) = 0
V(X + Y) = V(X) + V(Y)
E(XY) = E(X) E(Y)
•X1 , . . . , Xn quelconques
E(X1 + · · · + Xn ) = E(X1 ) + · · · + E(Xn ).
n
V(X1 + · · · + Xn ) = V(Xi ) + 2 Cov(Xi , X j ).
i=1 i< j
Inégalité de Cauchy-Schwarz
E(XY) 2 E(X 2 )E(Y 2 )
Covariance
Cov(X, Y) = E X − E(X) Y − E(Y) = E(XY) − E(X) E(Y).
Cov (X, Y)
ρXY = ·
σ(X) σ(Y)
On a toujours : −1 ρXY 1.
Loi de Bernoulli
• Loi de probabilité
X suit la loi de Bernoulli de paramètre p ∈]o; 1[, notée B(p) ou B(1, p) si
X(Ω) = {0, 1} et si :
P(X = 1) = 1 ; P(X = 0) = 1 − p = q.
• Espérance et variance
E(X) = p ; V(X) = pq.
• Somme
Si X1 , . . . , Xn sont mutuellement indépendantes de loi B(p), alors
X1 + · · · + Xn suit la loi B(n, p).
Loi binomiale
• Loi de probabilité
X suit la loi binomiale de paramètres n ∈ N∗ et p ∈]0, 1[, notée B(n, p), si
l’univers-image est 0, n et si :
n
Loi géométrique
• Loi de probabilité
X suit la loi géométrique de paramètre p ∈]0, 1[, notée G(p), si l’univers-image
est N∗ et si :
∀k ∈ N∗ P(X = k) = p qk−1 .
• Espérance et variance
1 q
E(X) = ; V(X) = ·
p p2
Loi de Poisson
• Loi de probabilité
X suit la loi de Poisson de paramètre λ > 0, notée P(λ), si l’univers-image est
N et si :
λk
∀k ∈ N P(X = k) = e−λ ·
k!
• Espérance et variance
E(X) = λ ; V(X) = λ.
Fonction génératrice
+∞
G X (t) = E(t X ) = P(X = k) tk .
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k=0
E(X) = GX (1) ; V(X) = GX (1) + GX (1) − GX (1) 2
X et Y indépendantes =⇒ G X+Y (t) = G X (t) GY (t)
1. Environnement informatique
Ordinateur
Les machines (ordinateurs) telles qu’elles ont été conçues à l’origine par von
Neumann (1945) s’appuient sur l’architecture suivante :
¢ des blocs de mémoire pour le stockage de l’information ;
¢ un processeur pour le contrôle et les calculs ;
¢ des périphériques ;
¢ un canal de communication entre les entités précédentes (le bus).
Physiquement, en dehors des périphériques (clavier, écran, etc.) qui servent
les interactions avec la machine, ces éléments constituent l’unité centrale. Le
fonctionnement d’un ordinateur repose sur le modèle théorique de la machine
de Turing : recevoir (lire) une information (codée), l’interpréter et en produire
une nouvelle.
C’est l’exécution d’un très grand nombre de ces cycles pendant un temps ex-
trêmement court qui rend les processus informatiques extraordinairement effi-
caces.
Codage
L’information échangée entre les différents éléments d’un ordinateur est écrite
avec les deux chiffres 0 et 1 (un bit), elle est codée en binaire. Chaque opération
complexe se traduit en des mots assez longs, dont la taille est généralement
évaluée en multiples d’octets (8 bits) : 1 ko (kilo-octets) = 210 = 1024 octets,
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
Systèmes d’exploitation
On le comprend, penser et organiser les processus au cœur de l’ordinateur n’est
pas chose aisée ! On dispose alors d’un système d’exploitation, autrement dit
une couche logicielle à l’interface entre la machine et l’utilisateur. Ces pro-
grammes sont le résultat de développements longs dans la durée et complexes
dans la mise en œuvre, il en existe très peu.
62 [2] Informatique
Langages de programmation
Pour faire réaliser des tâches précises (algorithmes) à l’ordinateur, il faut les
écrire dans un langage qu’un programme pourra traduire de façon à ce que le
système d’exploitation puisse en commander l’exécution.
Il existe des langages de bas niveau qui demandent peu de traduction, dont les
instructions qu’ils utilisent sont proches de celles des processeurs, et des lan-
gages de haut niveau, plus proches de l’utilisateur pour la syntaxe et donc plus
éloignés de la machine.
On fera aussi la distinction entre les langages compilés (les programmes sont
traduits en code exécutable directement par la machine – compilation – et
exécutés ensuite), et les langages interprétés (les programmes sont traduits et
exécutés simultanément). Avec les premiers une compilation suffit pour exécuter
ensuite autant de fois que l’on veut le programme alors que pour les seconds
toute l’interprétation est reprise à chaque fois !
Logiciels
Les logiciels sont des programmes qui ont été écrits dans un langage et com-
pilés. Le terme de logiciel pourrait aussi s’appliquer à des programmes écrits
avec un langage interprété mais on lui préférera celui de script.
Généralement, les logiciels sont écrits pour proposer à l’utilisateur une inter-
face encore plus adaptée à des tâches données. Le plus souvent, l’utilisateur
interagit avec le logiciel à l’aide de la souris (clic sur des icônes, sélection de
texte, déplacement d’objets figurés, etc.) et du clavier (entrée de chaı̂nes de ca-
ractères, etc.). Le système d’exploitation est un logiciel.
Quand ils ne présentent pas d’interfaces graphiques, des logiciels peuvent être
utilisés en ligne de commande. L’utilisation se fait à travers un terminal, on
entre une commande suivie d’éventuelles options pour lancer l’exécution. Bon
nombre d’outils accompagnant le système d’exploitation s’utilisent comme
cela.
2. Algorithmique
Algorithmes
Pour écrire un programme, il faut l’envisager comme une succession d’instruc-
tions précises et non ambiguës destinées à obtenir et garantir les résultats atten-
dus. Des parties de ces séquences correspondent à l’exécution de tâches bien
identifiées, elles constituent des algorithmes.
Les algorithmes sont réutilisables, une manière de bien les préciser est de les
3. Programmation en Python 63
écrire dans un langage simple (on dit aussi pseudo-code), ils sont alors fa-
cilement transposables dans un langage de programmation donné. Voici un
exemple :
1. tant que (b − a) > ε faire Algorithme de la dichotomie
2. m ← (b − a)/2 Étant donnée une fonction f , conti-
3. si f (a) × f (m) > 0 alors nue sur un segment [a, b], qui
4. a ← m s’annule sur [a, b], l’algorithme
5. sinon présenté ici décrit les opérations à
6. b ← m effectuer pour obtenir une racine de
7. fin si l’équation f (x) = 0 à une précision
8. fin tant que donnée ε.
3. Programmation en Python
3.1 Généralités
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
Variables
Les variables sont les espaces mémoires que l’on utilise dans un programme
pour stocker temporairement des valeurs. On leur donne un nom et elles ont un
type implicite : entier, flottant, booléen, chaı̂ne de caractères, etc.
64 [2] Informatique
Expressions et instructions
Les variables déclarées sont utilisées dans des expressions permettant de définir
de nouvelles variables ou qui sont soumises à des instructions.
u=a∗b+2 a ∗ b + 2 est une expression
print(c+ “tout le monde !”) print est une instruction
v = a == b a == b est une expression (vrai si a = b, faux sinon)
Instructions conditionnelles
Nous avons souvent à orienter la suite des opérations d’un algorithme selon la
valeur d’une variable ou d’une expression ; nous utilisons alors un bloc condi-
tionnel.
delta = b * b - 4 * a * c
if delta > 0 :
print(“L’équation a deux solutions réelles distinctes !”)
elif delta == 0 :
print(“l’équation a une solution réelle double !”)
else :
print(“L’équation n’a pas de solution réelle !”)
Les clauses elif et else sont facultatives.
Instructions itératives
Pour répéter une opération un certain nombre de fois ou pour la répéter tant
qu’une condition est vraie, nous disposons de blocs itératifs.
3. Programmation en Python 65
n, s = 15, 0 Valeurs de n et s
for i in range(n) : range(n) produit la liste des entiers de 0 à n-1
s=s+i
print(s) Somme des entiers de 0 à 14
n, s, i = 15, 0, 0 Valeurs de n, s et i
while i ¡ 15 :
s=s+i
print(s)
Dans certaines situations, il est possible d’utiliser l’une ou l’autre des deux
structures, dans d’autres cas, en fonction de la perception que l’on a de l’algo-
rithme à mettre en place, nous serons amenés à choisir l’une plutôt que l’autre.
Fonctions
La notion de fonction, essentielle en mathématiques a son équivalent en Py-
thon. Il suffit d’utiliser le mot clé def et de faire suivre l’algorithme qui permet
le calcul de l’image en fonction des valeurs données en argument.
def vabs(x) : Calcul de la valeur absolue d’un nombre
if x >= 0 :
return x x est retourné si x >= 0
else :
return -x -x est retourné si x < 0
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Structures de données
En dehors des variables qui constituent les données élémentaires utilisées par
un programme, il existe des structures de données plus complexes, en particu-
lier les listes et les tuples.
a = [1, 2, 3, “Soleil !”] a est une liste
b = (4, 5) b est un tuple
print(a[2]) affichage de l’élément de rang 2 de a : 3
print(b[0]) affichage de l’élément de rang 0 de b : 4
a[0] = 3 modification de la valeur de l’élément 0 de a
La différence essentielle entre les listes et les tuples est qu’une fois défini un
tuple n’est plus modifiable, ainsi on dispose de données dont on sait qu’elles
sont figées.
La complexité des structures de données peut s’entrevoir ici, il suffit d’envisa-
ger une liste de listes (matrice par exemple), etc.
Bibliothèques
En programmation, il n’est pas toujours utile de réinventer la roue, il existe des
bibliothèques dans lesquelles nous pouvons puiser des fonctions ou procédures.
Pour utiliser ces bibliothèques, il faut les déclarer, ceci pouvant se faire de plu-
sieurs manières suivant que l’on veut tout utiliser ou seulement une partie, en
ayant à préfixer (en simplifiant le nom éventuellement) ou pas les éléments em-
pruntés.
import sys
from math import *
from random import randint
3. Programmation en Python 67
import numpy as np
import matplotlib.pyplot as plt
Méthodes
Le véritable art de la programmation s’apprend dans l’écriture d’algorithmes
progressivement complexes. Les méthodes numériques constituent un domaine
d’expérimentation très riche : méthode du pivot de Gauss, approximation d’une
intégrale par la méthode des trapèzes, méthode d’Euler pour la résolution
d’équation différentielle...
def Euler(f, xi, xf, yi, n) : x, y = xi, yi Initialisations
lx = [x] liste des x
ly = [y] liste des y
h = (xf - xi) / n pas de la méthode
for in range(n) : Approximation pas à pas
y = y + h * f(x, y) y suivant
x=x+h x suivant
lx.append(x)
ly.append(y)
return (lx, ly) Retour des deux listes
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Piles
Une pile n’est rien d’autre qu’une liste pensée autrement. Au lieu de se repré-
senter les éléments d’une liste côte à côte en se donnant la possibilité d’accéder
à l’un quelconque d’entre eux via son index, on la pense comme des éléments
empilés les uns au-dessus des autres, le dernier élément étant le seul accessible.
Cette notion de pile peut s’avérer utile dans la constitution d’algorithmes, en
particulier dans leur clarification.
def Creation() : Création d’une pile, elle est vide au départ !
return []
def Empile(p, v) : Mettre l’élément v sur la pile p
p.append(v)
68 [2] Informatique
Récursivité
Dans certains cas, plutôt qu’utiliser un bloc itératif, il paraı̂t quelquefois plus
simple de structurer un algorithme en faisant en sorte qu’il s’utilise lui-même
de façon répétée jusqu’à l’obtention du résultat attendu. On parle alors d’algo-
rithme récursif.
def u(f, n, u0) : Calcul de un sachant que un = f (un−1 ) et u0 = u0
if n == 0 :
return u0
else :
return f(u(f, n-1, u0)) u est appelé ici !
La fonction utilisée dans l’appel suivant est f : x → 2x + 3
print(u(lambda x : 2 * x + 3, 10, 1))
La récursivité permet d’avoir une écriture compacte, la complexité peut être
importante malgré tout. Il est toujours possible de donner une version itérative
d’un algorithme récursif.
Tris
Une activité courante en programmation est le tri de données, en particulier le
tri d’une liste de nombres. Il existe une grande variété d’algorithmes de com-
plexités variables. Le tri par insertion est simple à appréhender, c’est un tri en
place (la liste triée est transformée), il est stable (deux éléments de même va-
leur auront des positions dont l’ordre est conservé), de complexité quadratique
(de l’ordre de n2 , n étant la taille de la liste) dans la plupart des cas.
4. Bases de données 69
def triInsertion(L) :
for i in range(1, len(L)) : Parcours de la liste
j, t = i - 1, L[i]
while j >= 0 and L[j] > t : Décalage vers la droite
L[j + 1] = L[j]
j−=1
L[j+1] = t Placement
Le tri rapide (ou quicksort) est un algorithme de la famille diviser pour régner.
L’algorithme présenté ici ne trie pas en place, il n’est pas stable mais sa com-
plexité est en moyenne de l’ordre de n ln(n).
def triRapide(L) :
n = len(L)
if n <= 1 :
return L
else :
pivot = L[len(L) // 2]
inferieurs = triRapide([x for x in L if x < pivot])
superieurs = triRapide([x for x in L if x >= pivot])
return inferieurs + [pivot] + superieurs
Le codage ci-dessus n’est pas vraiment optimisé mais il montre la compacité
que l’on peut atteindre avec le mode de création des listes en compréhension.
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
4. Bases de données
Les bases de données relationnelles contiennent des tables à deux dimensions,
les lignes contiennent les enregistrements et les colonnes désignent les attri-
buts.
Les informations élémentaires sont donc à l’intersection d’une ligne et d’une
colonne. Un système de gestion de base de données (SGBD) propose différentes
instructions pour isoler les informations recherchées (faire des requêtes).
Chaque attribut d’une table possède un type fixé : numérique, chaı̂ne de ca-
ractères, etc. autorisant certaines opérations ou non.
70 [2] Informatique
L’instruction SELECT
L’instruction SELECT a deux fonctions, l’affichage et la construction de nou-
velles tables, déduites des tables existantes.
SELECT “Bonjour tout le monde !”, 5, 32.0/8
Projection
Affichage de tous les enregistrements avec tous leurs attributs (* est un joker) ;
c’est en quelque sorte l’opération identité.
SELECT * FROM table1
Affichage de tous les enregistrements avec certains, seulement, de leurs attri-
buts ; c’est une projection ou une réduction de table en colonnes.
SELECT nom, prenom FROM table1
Cette instruction provoquera l’affichage des attributs nom et prenom de tous les
enregistrements contenus dans la table table1, elle se note :
πnom, prenom (table1).
SELECT pays, population/superficie FROM table2
La table construite ici possède un attribut (population/superficie) absent de la
table initiale mais calculé à partir des attributs de celle-ci.
Sélection
Pour ne sélectionner que certains enregistrements, répondant à une condition,
on utilise la clause WHERE.
SELECT nom, prenom FROM table1 WHERE annee > 1990
La table obtenue est constituée des attributs nom et prénom pour les enregis-
trements dont l’attribut annee (de naissance, par exemple) est supérieur à 1990.
Notation :
πnom, prenom (σannee>1990 (table1)).
Comme on peut le retrouver dans la notation, deux opérations successives ont
été effectuées : sélection des enregistrements puis projection des attributs.
Les opérations de sélection ne se limitent pas à des comparaisons directes, elles
peuvent s’obtenir à partir de calculs plus complexes.
4. Bases de données 71
Renommage
Pour rendre plus claire une requête, il est possible de renommer un attribut
(existant déjà ou calculé).
SELECT pays, population/superficie AS densite FROM table2
WHERE densite > 100
ORDER BY densite DESC
Notation :
ρpopulation/superficie→densite (πpays, population/superficie σpopulation/superficie>100 (table1))).
Opérations ensemblistes
Si des requêtes proposent, en sortie, des enregistrements avec les mêmes attri-
buts dans le même ordre, il est possible d’en faire l’union (UNION) ou l’in-
tersection (INTERSECT) et d’autres opérations qui dépendent du logiciel de
traitement de base de données utilisé.
Le produit cartésien de deux tables est toujours possible. Si les deux tables ont
respectivement n1 et n2 enregistrements ayant p1 et p2 attributs alors le produit
cartésien contiendra n1 × n2 enregistrements ayant p1 + p2 attributs...
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
Jointures
Pour croiser des tables, sans passer par un produit cartésien qui contient beau-
coup d’informations non pertinentes, on utilise des jointures. L’association
entre les lignes d’une table et celles d’une autre se fait via la correspondance
des valeurs dans des colonnes de l’une et de l’autre.
SELECT * FROM table1 JOIN table2 On table1.id = table2.id
72 [2] Informatique
Agrégation
Les enregistrements d’une table dont un attribut possède la même valeur peuvent
être agrégés (GROUP BY) et des calculs peuvent être effectués sur ces regrou-
pements.
SELECT p.Nom
SELECT Continent, MAX(Population), Nom FROM Pays
GROUP BY Continent
HAVING Population = MAX(Population)
Il existe bien sûr d’autres fonctions que MAX qui portent sur les enregistre-
ments agrégés.
Le mot clé HAVING sert à effectuer une sélection à l’intérieur d’un regroupe-
ment.
Physique
1. Étude du signal
1.1 Oscillateur harmonique non amorti (ressort horizontal)
Équation différentielle
d2 x m : masse (kg)
m = −kx soit m ẍ + kx = 0 x = − 0 : allongement (m)
dx2 ( k : constante de raideur du ressort
m (N.m−1 )
ẍ + ω2 x = 0 avec ω =
k ω : pulsation (rad.s−1 )
1 2π
T= = f : fréquence (aussi notée ν) (Hz)
f ω
( ω : pulsation (rad.s−1 )
m
ici T = 2π m : masse (kg)
k k : constante de raideur (N.m−1 )
Énergie cinétique
1 2 Ec : énergie cinétique (J)
Ec = mv m : masse (kg)
2
1 v : vitesse (m.s−1 )
ici v = m ẋ2
2 x : allongement (m)
74 [3] Physique
Énergie mécanique
Em , Ec , E p : énergies mécanique,
Em = Ec + E p cinétique et potentielle (J)
1 2
m : masse (kg)
ici Em = m ẋ + kx2 k : constante de raideur (N.m−1 )
2
x : allongement (m)
Signal électrique
• Courant électrique : déplacement d’ensemble des particules chargées (les
porteurs de charge). Par convention, son sens est celui des porteurs de charge
positive.
• Intensité (du courant électrique) : charge totale traversant un conducteur de
section S pendant une durée Δt. Se mesure avec un ampèremètre.
• Tension : différence de potentiel entre deux points d’un circuit électrique. Se
mesure avec un voltmètre.
Signal acoustique
(Déplacement du signal sous forme d’une onde)
• Intensité ou puissance acoustique : puissance reçue par unité de surface.
• Intensité ou niveau sonore : mesure logarithmique du son par rapport à une
intensité acoustique de référence (s’exprime en décibel, de symbole dB).
1. Étude du signal 75
Signal électromagnétique
Interférences
• L’interférence résulte de la superposition de deux ondes de même nature et de
même fréquence. Les sources émettrices de ces ondes doivent être cohérentes.
• Différence de marche : différence entre les distances d’un point à chaque
source : δ = d2 − d1 .
• Il y a interférence constructive lorsque les ondes sont en phase (la différence
de marche est un multiple entier de longueur d’onde) et interférence destruc-
tive lorsque les ondes sont en opposition de phase (la différence de marche est
un multiple impair de demi-longueur d’onde).
Les ventres sont des zones d’interférence constructive tandis que les nœuds
sont des zones d’interférence destructive.
L : longueur de la corde (m)
λ
L=n n : nombre de fuseaux (sans dimen-
2 sion)
+ λ : longueur d’onde (m)
n F ν : fréquence propre (Hz)
ν= F : tension de la corde (N)
2L μ
μ : masse linéique (kg.m−1 )
Intensité du courant
I : intensité du courant (A)
dq
I= q : charge (C)
dt t temps (s)
Tension électrique
U AB : tension entre les bornes A et
U AB = VA − VB B (V)
VA et VB : potentiels en A et B (V)
Première loi de Kirchhoff – loi des nœuds
ik : intensité du courant circulant
εk ik = 0 dans la branche k (A).
k
εk = 1 si le courant d’intensité ik
arrive au nœud ; εk = −1 s’il en part
Puissance
Puissance reçue par un récepteur Puissance cédée par un générateur
Pr (t) = u(t)i(t) Pc (t) = u(t)i(t)
en convention récepteur en convention générateur
Association de résistances
Série Dérivation
1 1
Req = Rk = ou Geq = Gk
k Req k
Rk k
1
R : résistance (Ω) G= : conductance (S)
R
Association de générateurs
Modèle de Thévenin Modèle de Norton (sources
(sources de tension en série) de courant en dérivation)
eeq = εk ek ηeq = εk ηk
k k
Diviseur de tension
R2
uBC = u
R1 + R2 AC
1. Étude du signal 81
Diviseur de courant
R1
i2 = i
R1 + R2
ou
G2
i2 = i
G1 + G2
1
G= : conductance (S)
R
→
−
avec fd = −α→ −v = force de frottement fluide (force dissipative)
Diagramme de Bode
Le diagramme de Bode en gain (resp. en phase ) représente le gain en décibel
ω
G (resp. le déphasage ϕ) en fonction de log ou de log ω avec ω la pulsation
ω0
de l’excitateur (responsable du régime forcé).
1. Étude du signal 85
Comportement asymptotique
Basses fréquences Hautes fréquences
Condensateur = interrupteur ouvert Condensateur = interrupteur fermé
(impédance infinie) = fil (impédance nulle)
Bobine = interrupteur fermé = fil Bobine = interrupteur ouvert
(impédance nulle) (impédance infinie)
R
H0
H(jω) = uE C uS
1 + j ωωc
ωc : pulsation de coupure
H0 j ωωc C
H( jω) = uE R uS
1+ j ωωc
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ωc : pulsation de coupure
ωc : pulsation de coupure
86 [3] Physique
H0 j ωωc
H( jω) = L C
2
1+ j Q1 ωωc − ω
ωc uE R uS
H0
= ωc
1+ jQ ωωc − ω
2. Optique
2.1 Optique géométrique
Relation de conjugaison
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et grandissement de Descartes
1 1 1 A B OA
− = γ= =
OA OA f AB OA
Relation de conjugaison
et grandissement de Newton
f F A
− f 2 = FA.F A γ= =
FA −f
88 [3] Physique
PC Le milieu de propagation
• Milieu transparent, linéaire, homogène et isotrope (milieu t.l.h.i.) : milieu
dans lequel
− les ondes électromagnétiques peuvent se propager sans être atténuées (trans-
parent) ;
− les propriétés sont indépendantes du point (caractère homogène) et de la di-
rection de propagation envisagée à partir de ce point (caractère isotrope) ;
− le théorème de superposition est valide (caractère linéaire).
• Le milieu est caractérisé pour les optiques géométrique et ondulatoire par son
indice optique n 1. La propagation de la lumière y est rectiligne.
• Le milieu de propagation transparent, linéaire, isotrope mais inhomogène est
caractérisé par un indice optique n(M), fonction des coordonnées du point M.
La propagation de la lumière cesse d’y être en général rectiligne.
PC Modèles de propagation
• Onde plane scalaire monochromatique :
→
−
k = k→ −u : vecteur d’onde
vibration caractérisée par une gran- k = = n ω ω
deur physique scalaire a, sinusoı̈dale v c
c, v : célérité de la lumière dans le
de fréquence ν (pulsation ω = 2πν),
vide et dans le milieu d’indice n
d’amplitude Am , se propageant dans
→− ϕ0 : phase de l’onde à l’origine du
une direction u , vecteur unitaire.
repère, à l’instant t = 0
→− → ϕ(→−r , t) = ωt − → − →
k · −r + ϕ0 : phase
a(t) = Am cos(ωt − k · −r + ϕ0 )
instantanée de l’onde en → −r à l’ins-
→
− → − →
−
a(t) = Am e j(ωt− k · r +ϕ0 ) = Am e jϕ( r ,t) tant t
a(t) : grandeur complexe associée à
a(t) ; a(t) = (a(t))
2. Optique 89
0
+ 0
+
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sphères
équiphases
plans équiphases
90 [3] Physique
PC Théorème de Malus
Dans les milieux transparents et isotropes, les rayons lumineux sont normaux
aux surfaces équiphases ou surfaces d’onde.
r1 = →
−r , r = →
1 2
−r .
2
PC Chemin optique
L M1 M2 : chemin optique du point
M1 au point M2 d’un même rayon
M2 lumineux
L M1 M2 = n(M) ds(M) n(M) : indice optique du
M1 milieu transparent, isotrope
éventuellement inhomogène (t.i.i.)
de propagation
• L M1 M2 = − L M2 M1 .
• Les chemins optiques sont nuls entre deux points quelconques d’une même
surface d’onde.
• LAB = LAC + LCB .
• les chemins optiques entre deux points quelconques appartenant chacun à
une surface d’onde sont tous identiques.
• Le chemin optique est le même le long de tous les rayons lumineux entre
deux points conjugués l’un de l’autre par un système optique.
PC Monochromatisme
a(t) : amplitude instantanée de la
vibration lumineuse sinusoı̈dale
pure de fréquence ν0
a(t) = Am (P) cos 2πν0 t + ϕ(P)
Am (P), ϕ(P) : amplitude et phase
de l’onde au point P
PC Quasi-monochromatisme
• Les processus d’émission des sources lumineuses ont une durée finie dans le
temps. Il en résulte que le signal résultant de la superposition des ondes émises
n’est pas rigoureusement sinusoı̈dal de fréquence ν0 , mais occupe un intervalle
de fréquence
1
Δν ∼
τ
où τ est la durée de cohérence caractéristique du processus d’émission.
• Train d’ondes : vibration lumineuse d’amplitude instantanée modélisée par
a(t) = Am (P) sin(2πν0 t) pour t ∈ [0; τ].
• Une lumière réelle, même d’une seule couleur , est la superposition d’une
infinité de sinusoı̈des autour de la fréquence moyenne ν0 . On parle alors de
lumière quasi monochromatique.
• Réciproquement, tout élargissement de raie Δν constaté par un spectroscope
autour d’une valeur moyenne ν0 peut s’interpréter comme résultant d’un pro-
cessus d’émission d’un train d’ondes de durée limitée τ ∼ 1/Δν et de fréquence
moyenne ν0 , même si d’autres phénomènes créent en réalité cet élargissement.
2. Optique 93
PC Principes de détection
• Détection thermique : absorption du rayonnement, traduite par une élévation
de température, transformée en un signal électrique. Exemple : thermopile,
détecteurs pyroélectriques.
• Détection photonique : absorption d’un photon par un électron. Si l’électron
est éjecté du matériau, on a un effet photoélectrique externe ; s’il y reste, un
effet photoélectrique interne. Exemple : photodiode et photorésistance (à effet
photoélectrique interne), photomultiplicateur (à effet photoélectrique externe).
2. Optique 95
2 ⎛ NΦ
⎞2
N−1 ⎜⎜⎜ sin 2 ⎟⎟⎟
E(P) = kA20 (P) e jkΦ
= I0 ⎜⎜⎝
⎜
⎟⎟⎟⎠
k = 0 sin Φ2
Le réseau est éclairé par une onde scalaire plane monochromatique de fréquence
ν0 et de longueur d’onde dans le vide λ0 , arrivant selon la direction →
−u .
0
2.7 Interférences
T2 M
S
Y X
d T1 a
PC Interféromètre de Michelson
M1
e face
S S Compensatrice métallisée
+ +
amont
M2 lame semi-
aval
(a) transparente
(b) Séparatrice (c)
(a) en lame d’air ; (b) en coin d’air ; (c) détail de la lame semi-transparente
séparatrice - compensatrice
98 [3] Physique
3. Mécanique
3.1 Cinématique d’un point
Référentiel d’étude
Référentiel de Copernic : origine = centre de masse du système solaire ; axes
dirigés vers trois étoiles supposés fixes.
Référentiel héliocentrique ou de Kepler : origine = centre de masse du Soleil ;
axes parallèles à ceux du référentiel de Copernic.
Référentiel géocentrique : origine = centre de masse de la Terre ; axes en trans-
lation elliptique par rapport à ceux du référentiel héliocentrique.
Référentiel terrestre : référentiel d’étude des mouvements proches du sol.
Coordonnées cartésiennes
−−→
OM = x →
−
ux + y →
−
uy + z →
−
uz
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→
−v = ẋ →
−
u x + ẏ →
−
uy + ż →
−
uz
→
−a = ẍ →
−
u x + ÿ →
−
uy + z̈ →
−
uz
x : abscisse y : ordonnée z : cote
100 [3] Physique
Coordonnées cylindriques
−−→ →
OM = r−
ur + z→
−
uz
→
−v = ṙ→
−
ur + rθ̇→−
uθ + ż→
−
uz
−a = r̈ − rθ̇2
→
−
→ −
ur + 2ṙθ̇ + ṙθ̈ →
uθ
→−
+z̈uz
d→
−
d→
−
ur uθ
= θ̇→
− = −θ̇→
−
uθ et ur
dt dt
Coordonnées sphériques
−−→ →
OM = r−
ur
r : rayon
θ : colatitude variant de 0 À π
ϕ : longitude variant de 0 À 2π
Déplacement élémentaire
Coordonnées cartésiennes x : abscisse y : ordonnée z : cote
−−→
dOM = dx → −
u x + dy →
−
uy + dz→
−
uz
Translation
Un solide est en translation lorsque le repère associé à chacun de ces points est
tel que les vecteurs unitaires restent invariants au cours du temps (en norme,
direction et sens).
• Il y a translation rectiligne si la trajectoire est une droite.
• Il y a translation circulaire si la trajectoire décrit un cercle.
102 [3] Physique
Un solide est en rotation lorsque le repère associé à chacun de ces points est tel
que les vecteurs unitaires tournent autour de l’axe de rotation.
Chaque point du solide décrit un arc de cercle de rayon r, à la vitesse
dθ
v = rω = r ·
dt
Quantité de mouvement
→
−p : quantité de mouvement (norme
→
−p = m→
−v en kg.s)
m : masse (kg)
→
−v : vitesse (norme en m.s)
−−−→ −−→
Fext : force extérieure (norme en N)
Fext,i = m→
−a
m : masse (kg)
i →
−a : accélération (norme en m.s−2 )
Poussée d’Archimède
→
−
Π : poussée d’Archimède (norme
en N)
ρ : masse volumique du fluide
→
− (kg.m−3 )
Π = ρVi→
−g
Vi : volume du corps immergé
(m−3 )
→
−g : accélération de la pesanteur
(norme en m.s−2 )
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Pendule simple
θ : angle de torsion (rad)
d2 θ g t : temps (s)
+ sin θ = 0 g : accélération de la pesanteur
dt
θ = θm cos (ωt + ϕ) (m.s−2 )
: longueur du pendule (m)
(petites oscillations)
( θm : amplitude de l’angle de torsion
g (rad)
avec ω=
ω : pulsation propre (rad.s−1 )
ϕ : phase à l’origine (rad)
104 [3] Physique
Énergies potentielles
k : constante de raideur (N.m−1 )
1 2 x : allongement (m)
élastique : E pe = kx m et m : masse (kg)
2
g : accélération de la pesanteur
de pesanteur : E pp = mgz
(m.s−2 )
Gmm z : altitude (m)
gravitationnelle : E p = −
r G : constante de gravitation
d’interaction électrostatique : (m3 .kg−1 .s−2 )
1 qq r : distance (m)
Ep = −
4πε0 r ε0 : constante diélectrique du vide
(F.m−1 )
électrostatique : E p = qV
q et q : charge (C)
V : potentiel (V)
dA
A : grandeur physique oscillant Ȧ =
dt
106 [3] Physique
Équilibre et stabilité
Équilibre instable
⎛ 2 ⎞:
⎜⎜⎜ d E p ⎟⎟⎟
⎜⎜⎝ ⎟⎟ <0
dx2 ⎠ x=x
xei : position d’équilibre instable
ei (m)
3.4 Dynamique de particules chargées
−
u→Δ : vecteur unitaire sur l’axe (Δ)
(sans dimension)
Moment d’inertie
JΔ : moment d’inertie par rapport à
l’axe (Δ) (kg.m2 )
JΔ = 2
r dm
solide r : distance à l’axe (Δ) (m)
m : masse du solide (kg)
108 [3] Physique
2 1
JΔ = m R2 JΔ = m R2
5 2
• Couple : Système d’actions mécaniques dont la résultante des forces est nulle
tandis que la résultante des moments par rapport à un point fixe est non nulle.
• Liaison pivot : Liaison autour de laquelle un solide ne peut que réaliser une
rotation.
110 [3] Physique
Pendule pesant
θ : angle de torsion (rad)
t : temps (s)
d2 θ mgL m : masse (kg)
+ sin θ = 0 g : accélération de la pesanteur
dt JΔ
(m.s−2 )
θ = θm cos (ωt + ϕ) L : longueur du pendule (m)
(petites oscillations) JΔ : moment d’inertie par rapport à
+
mgL l’axe (Δ) (kg.m2 )
avec ω= θm : amplitude de l’angle de torsion
JΔ
(rad)
ω : pulsation propre (rad.s−1 )
ϕ : phase à l’origine (rad)
dA C
= A : aire ( m2 )
dt 2
t : temps (s)
112 [3] Physique
Énergie mécanique
Mouvement circulaire Mouvement elliptique
Gmm E p (r) Gmm Gmm
Em = − = Em = − (1 − e2 ) = −
2r 2 2p 2a
p : paramètre de l’ellipse (m)
r : rayon de la trajectoire
e : excentricité (sans dimension)
a : demi grand axe (m)
3. Mécanique 113
Satellite géostationnaire
z : altitude (m)
+ G : constante de gravitation
GmT T 2 (m3 .kg−1 .s−2 )
z= − RT
3
Vitesses cosmiques
Première vitesse cosmique Deuxième vitesse cosmique
ou vitesse en orbite basse ou vitesse de libération
ou vitesse de satellisation +
(
GmT 2GmT
vc1 = vsat = vc2 = v =
RT RT
114 [3] Physique
→
−
U vecteur d’un espace de dimension 3 ;
→
−
Ω R /R (t) vecteur rotation du référentiel R par rapport au référentiel R.
→
− 3
Ω R /R (t) = α̇i (t)→
−u
i
i=1
{→
−u } 3
i i=1,2 ou 3 famille libre de R .
α̇i est la vitesse angulaire de rotation autour de →
−u , à l’instant t.
i
→
−v (M) : vitesse absolue du point M ;
R
3. Mécanique 115
→
−v (M) : Vitesse d’entraı̂nement de R par rapport à R ;
e
→
−v (M) : vitesse relative du point M.
R
PC Exemples de vitesses
→− →−
• R en translation par rapport R : Ω R /R (t) = 0 ; →
−v (M) = →
e
−v (O ) ;
R
−v (M) = →
→ −v (O ) + →
−v (M)
R R R
→
−
• R en rotation autour d’un axe fixe dans R : O = O ; Ω R /R (t) = Ω(t)→
−e ;
z
→
−v (M) = Ω(t)→ −
− −
→
−e ∧ O M ;
e z
−v (M) + →
−v (M) = →
→ − −−−→
R R Ω R /R (t) ∧ O M
→
−̇ −−−→ →−
+ Ω R /R (t) ∧ O M + 2 Ω R /R (t) ∧ →
−v (M)
R
−a (M), →
→ −a (M) : accélérations de M dans les référentiels R et R ;
R R
→
−v (M) : vitesse de M dans le référentiel R .
R
→ −−−→ → −−−→
−a (O ) + →
−a (M) = →
→ − − −̇
Ω R /R ∧ Ω R /R ∧ O M + Ω R /R ∧ O M
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
e R
→
−a (M) : accélération d’entraı̂nement de M (différente de la dérivée dans R de
e
sa vitesse d’entraı̂nement).
−a (M) = 2→
→ −
Ω R /R ∧ →
−v (M)
c R
→
−a (M) : accélération de Coriolis (ou complémentaire) de M.
c
−a (M) = →
→ −a (M) + →
−a (M) + →
−a (M)
R R e c
→
−a (M) : accélération absolue du point M ;
R
→
−a (M) : accélération relative du point M ;
R
116 [3] Physique
→
−a (M) : accélération d’entraı̂nement de M ;
e
→
−a (M) : accélération de Coriolis de M.
c
PC Exemples d’accélérations
• R en translation par rapport à R :
→
− →− −a (M) = →−
Ω R /R = 0 ; → c 0 ; → −a (M) = →
e
−a (O )
R
R
→ : référentiel non galiléen ; R : référentiel galiléen
−
f : résultante des forces (extérieures) appliquées sur le point M de masse m
−v = →
Équilibre en référentiel non galiléen : →
− → →−
0 et −a R = 0 :
R
− →
→ −
0 = f − m→ −a (M)
e
→
−
f ie : force d’inertie d’entraı̂nement de R dans R ;
m : masse du point matériel ;
→
−a (M) : accélération d’entraı̂nement du point matériel.
e
3. Mécanique 117
→
−
f ic : force d’inertie de Coriolis de R dans R ;
m : masse du point matériel ;
→
−a (M) : accélération de Coriolis du point matériel.
c
−g (M) = →
→ − −−−→
G(M) + Ω2RT /RC HM
→
−v (S /S ) du solide S : vitesse de glissement du solide S par rapport au
g 2 1 2 2
solide S1 (en m.s−1 ) ;
→
−v (I ∈ S ) : vitesse d’un point appartenant à S infiniment voisin du point de
R 2 2
contact I ;
→
−v (I ∈ S ) : vitesse d’un point appartenant à S infiniment voisin du point de
R 1 1
contact I ;
−v (S /S ) = →
• Condition de roulement sans glissement : →
−
0
g 2 1
I s1
• Le roulement sans glissement n’a effectivement lieu que si la force de liaison
que S1 exerce sur S2 , constituée d’une composante normale au plan tangent
→−
commun à S1 et S2 au point de contact I, N et d’une composante tangentielle
comprise dans ledit plan tangent satisfait aux lois de Coulomb du frottement
solide soit :
→
− →
−
T < fd N
PC Bilan énergétique
d
→
− →− −
Ec + E p = P( R t ) = R t ·→
v R (Mou G)
dt
Ec , E p , →
−v (Mou G) : énergies cinétique et potentielle et vitesse dans R galiléen
R
du point M ou du corps C ;
→
−
R t : composante tangentielle de la réaction du support sur C.
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120 [3] Physique
4. Thermodynamique
4.1 Description d’un système à l’équilibre
Pression cinétique
p : pression (Pa)
n∗ : densité particulaire (m−3 )
1 ∗ ∗2
p= n mv m : masse (kg)
3
N v∗ : vitesse quadratique moyenne
avec n∗ = m.s−1 )
V
N : nombre de particules
V : volume (m3 )
Système thermodynamique
• Système isolé : aucun transfert (ni de matière, ni d’énergie) avec le milieu
extérieur.
• Système fermé : pas de transfert de matière (seulement d’énergie) avec le
milieu extérieur.
• Système ouvert : transferts de matière et d’énergie avec le milieu extérieur.
Pression et force
p : pression (Pa)
F
p= F : intensité de la force (N)
S S : surface (m2 )
4. Thermodynamique 121
Diagramme d’état
p : pression (Pa)
v : volume massique (m3 .kg−1 )
Types de transformations
• Quasi statique = infiniment lent : p = pext et T = T ext à chaque instant
• Réversible = quasi statique et renversable
• Monotherme : T ext = cte et une seule source extérieure
• Isotherme = monotherme et quasi statique : T = T ext = cte à chaque instant
• Monobare : pext = cte
• Isobare = monobare et quasi statique : p = pext = cte à chaque instant
• Isochore = monobare et quasi statique : V = cte
• Adiabatique = athermane = calorifugé = isolé thermiquement
Transformation polytropique
p : pression (Pa)
pV m = cste
V : volume (m3 )
• m = 1 : transformation isotherme
• m = 0 : transformation isobare
• m → ∞ : transformation isochore
• m = γ : transformation adiabatique
VI (Pa)
V : volume du système (m3 )
• Isobare : W = −p(VF − VI )
• Isochore : W = 0
V
• Isotherme : W = −nRT ln F pour un gaz parfait
VI
Types de transfert thermique
• Convection (naturelle ou forcée) : transfert thermique dû à un mouvement
macroscopique des particules.
• Conduction : transfert thermique sans déplacement de matière dû à une inho-
mogénéité de température.
124 [3] Physique
• Rayonnement : transfert thermique dû au fait que tout corps chaud émet un
rayonnement pouvant se propager.
Énergie et puissance
Pméca et Pth : puissances
Wp mécanique et thermique (W)
Pméca =
Δt W p : travail des forces de pression
Q (J)
Pth = Q : transfert thermique (J)
Δt
Δt : durée (s)
4.4 Premier et second principes
Enthalpie
H : enthalpie (J)
H = U + pV U : énergie interne (J)
p : pression du système (Pa)
H = C pT (gaz parfait)
V : volume (m3 )
H = CT ≈ U (état condensé C p : capacité thermique à pression
incompressible et indilatable) constante (J.K−1 )
C p : capacité thermique (J.K−1 )
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Machine ditherme
TC et T F : températures de la source
chaude et de la source froide (K)
QC et QF : transferts thermiques
reçus de la part de la source chaude
et de la source froide (J)
W : travail reçu (J)
4. Thermodynamique 127
Inégalité de Clausius
TC et T F : températures de la source
chaude et de la source froide (K)
QC QF
+ 0 QC et QF : transferts thermiques
TC TF
reçus de la part de la source chaude
et de la source froide (J)
Théorème de Carnot
η : rendement du moteur (sans di-
mension)
TF ηC : rendement de Carnot (cas
η ηC = 1 −
TC réversible)
TC et T F : températures de la source
chaude et de la source froide (K)
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Dm · (s2 − s1 ) = Ṡ e + Ṡ c
Ṡ e =, Dm se Ṡ c = Dm sc
→
− →
j i (−r , t) : vecteur densite@densité !de flux de particules d’une espèce i au point
→
−r d’un milieu dans un référentiel donné, à l’instant t (en s−1 .m−2 ) ;
n (→
i
−r , t) : densité volumique des particules d’espèce i au point →−r du milieu, à
l’instant t (en m−3 ) ;
→
−v (→− →−
i r , t) : vitesse moyenne des particules d’espèce i au point r du milieu, dans
−1
le même référentiel, à l’instant t (en m.s ).
−r , t) = →
d2 Φi (→
− → →
−
j i (−r , t) · d S .dt
Bilans de particules
• Équation de continuité à une dimension
∂ni ∂ j xi
(x, t) + (x, t) = σi (x, t)
∂t ∂x
ni (x, t) : densité volumique de particules de l’espèce i en tout point d’abscisse
x, à l’instant t (en m−3 ) ;
j xi (x, t) : composante sur →
−e du vecteur densité de flux de particules de l’espèce
x
i, en tout point d’abscisse x, à l’instant t (en s−1 .m−2 ) ;
σi (x, t) : vitesse volumique de création de particules de l’espèce i en tout point
d’abscisse x, à l’instant t (en s−1 .m−3 ).
• Équation de continuité à trois dimensions
∂ni → →− −
(−r , t) + div j i (→
r , t) = σi (→
−r , t)
∂t
ni et σi : grandeur avec la même signification que précédemment, mais en un
point → −r , à l’instant t ;
→
− →
j i ( r , t) : vecteur densité de flux de particules de l’espèce i au point →
− −r à l’ins-
tant t.
Loi de Fick
• À une dimension :
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∂ni
j xi (x, t) = − Di (x, t)
∂x
Di : coefficient de diffusion ou diffusivité de l’espèce i dans le milieu d’évolution
(en m2 .s−1 ).
• À trois dimensions :
→
− → −−−→ −
j i (−r , t) = − Di grad ni (→
r , t)
• Coefficient de diffusion d’un gaz dans un autre gaz : 0, 1 à 3 cm2 .s−1 ; d’un
liquide dans un autre 0, 1 à 3×10−5 cm2 .s−1 .
132 [3] Physique
Équations de diffusion
• Équation-bilan des particules à une dimension
∂2 ni ∂ni
Di (x, t) + σi (x, t) = (x, t)
∂x2 ∂t
• Équation-bilan des particules à trois dimensions
∂ni →
Di Δni (→
−r , t) + σ (→
−
i r , t) = (−r , t)
∂t
Δ : opérateur laplacien.
Elles sont obtenues en supposant la diffusivité constante.
∂2 ni ∂ni −r , t) = ∂ni (→
Di (x, t) = (x, t) Di Δni (→ −r , t)
∂x2 ∂t ∂t
x2 = 2Di t
x2 : écart-type caractérisant l’étalement des particules diffusant à une dimen-
sion à partir de l’origine au bout d’une durée t d’introduction dans le milieu de
diffusion (en m).
Le régime stationnaire
ln r1 0 r ln rr01 r
r r r2
r0 − r1 r0 − r1
1 1 0 1 1
−r , t) = →
d2 ΦQ (→
− →
j Q (−r , t) ·→ −r ) dS = →
−n (→ − → →
−
j Q (−r , t) · d S
ΦQ (t) : flux thermique à travers une surface S ouverte ou Σ fermée (en W).
Énergie thermique
→− → →
−
δ3 Q(→
−r , t) = d2 Φ (→
− −
Q r , t).dt = j Q ( r , t) · d S dt
δ3 Q(→
−r , t) : énergie thermique traversant la surface élémentaire entre les ins-
tants t et t + dt (en J).
δQ(t) = ΦQ (t).dt
δQ(t) : énergie thermique traversant la surface S ouverte ou Σ fermée entre les
instants t et t + dt (en J).
Bilans thermiques
• À une dimension
∂T ∂ j xQ
ρ(x).c p (x). (x, t) + (x, t) = σQ (x, t)
∂t ∂x
T (x, t) : température à l’instant t, en tout point d’abscisse x dans un matériau
conducteur thermique (en ◦ K) ;
j xQ (x, t) : composante suivant → −e de la densité de flux thermique à l’instant t,
x
4. Thermodynamique 135
ρ(→ − ∂T (→
−r ).c (→ −r , t) + div →
− →
j Q (−r , t) = σQ (→
−r , t)
P r ).
∂t
ρ, c p , T , σQ : grandeurs ayant la même signification que précédemment, mais
en un point → −r ;
→
− →
j Q (−r , t) : vecteur densité de flux thermique en →
−r à l’instant t.
La loi de Fourier
• À une dimension
∂T
j xQ (x, t) = − λ (x, t)
∂x
λ : conductivité thermique du matériau (en W.m−1 .K−1 ).
• À trois dimensions
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
−r , t) = − λ −
j Q (→ −−→ −
grad T (→
r , t)
• Ordres de grandeur des conductivités thermiques
− de 10−3 à 10−1 W.m−1 .K−1 pour les gaz ;
− de 10−1 à 1 W.m−1 .K−1 pour les liquides ;
− de 10−1 W.m−1 .K−1 à 400 W.m−1 .K−1 pour les solides.
∂2 T ∂T
à une dimension, λ (x, t) + σQ (x, t) = ρ.c p . (x, t)
∂x 2 ∂t
Équation-bilan thermique à trois dimensions
∂T →
λ ΔT (→
−r , t) + σ (→
−
Q r , t) = ρ.c p . (−r , t)
∂t
Δ est l’opérateur laplacien.
Dans un milieu homogène et isotrope à conductivité thermique constante.
∂2 T → ∂T → −r , t) = ∂T (→
D (−r , t) = (−r , t) D ΔT (→ −r , t)
∂x2 ∂t ∂t
λ
D=
ρ.c p
Le régime stationnaire
• Régime stationnaire : régime de diffusion thermique indépendant du temps.
• À une dimension cartésienne et sans sources de puissance thermique :
T (L) − T (0) T (L) − T (0)
T (x) = x + T (0) j xQ = − λ
L L
T (0), T (L) : températures aux points d’abscisses 0 et L de part et d’autre d’une
paroi (en ◦ C ou K) ;
L : épaisseur de la paroi (en m).
• Résistance thermique
1 T (0) − T (L) L
Rth = = Rth =
Gth ΦQ λS
4. Thermodynamique 137
T1 T2 T3 TN TN+1 R th N
N N
Q R th 1 R th 2 R th N N (b)
N
N
(a) eq =
R(th) R(th)
k (b) (th)
Geq = G(th)
k
k=1 k=1
R(th)
eq : résistance thermique équivalente de parois accolées. (a).
G(th)
eq : conductance thermique équivalente de parois juxtaposées. (b).
T
Tex C Rth Pth
Pth
Tex
dT T T ex
C + = Pth +
dt Rth Rth
z : altitude (m)
Poussée d’Archimède
→
−
Π : poussée d’Archimède (norme
en N)
→
− ρ : masse volumique du fluide
Π = ρVi→
−g (kg.m−3 )
Vi : volume du corps immergé (m3 )
→
−g : accélération de la pesanteur
(norme en m.s−2 )
(→
−g si la seule force volumique est
le poids) (norme en N.m−3 )
d→
−v ∂→
−v
−r , t) = →
(→ −r , t) · −
−v (→ −−→ − →
grad →v (−r , t) + (→
−r , t)
dt ∂t
142 [3] Physique
→−v (→
−r , t) : champ de vitesse eulérien du fluide au point → −r , à l’instant t (en
−1
m.s ) ;
→ −r , t) · −
−v (→ −−→ − →
grad →v (−r , t) : accélération convective du fluide (en m.s−2 ) ;
∂→
−v
(→
−r , t) : accélération locale du fluide (en m.s−2 ).
∂t
6.2 Bilan de masse
→
− → −r , t)→
−v (→
j m (−r , t) = μ(→ −r , t)
→
− →
j m (−r , t) : densité de flux de masse au point →
−r , à l’instant t (en kg.m−2 .s−1 ) ;
μ( r , t) : masse volumique du fluide au point →
→
− −r , à l’instant t (en kg.m−3 ) ;
→
−v (→
−r , t) : champ de vitesse eulérien du fluide (en m.s−1 ).
Équation de continuité
• À une dimension :
∂μ ∂ jm
(x, t) + (x, t) = 0
∂t ∂x
μ(x, t) : masse volumique du fluide en tout point d’abscisse x, à l’instant t (en
kg.m−3 ) ;
jm (x, t) : densité de flux de masse en tout point d’abscisse x, à l’instant t (en
kg.m−2 .s−1 ).
• À trois dimensions :
∂μ → →
− −
(−r , t) + div j m (→
r , t) = 0
∂t
μ(→
−r , t) : masse volumique du fluide au point → −r , à l’instant t (en kg.m−3 ) ;
→
− → − →
−
j ( r , t) : densité de flux de masse au point r , à l’instant t (en kg.m−2 .s−1 ).
m
6. Mécanique des fluides 143
PC Écoulement irrotationnel
1 −−→ − →
ω = rot→
→
− v (−r , t)
2
→
−v (→
−r , t) : champ de vitesse eulérien du fluide au point → −r , à l’instant t (en
−1
m.s ) ;
→
−
ω : vecteur-tourbillon au point →−r , à l’instant t (en s−1 ).
Caractérisation d’un écoulement irrotationnel :
→
− −r , t) = −−−→ −
→
−
ω= 0 ou → −v (→ grad ϕ(→ r , t)
→
−
ω : vecteur-tourbillon au point → −r , à l’instant t (en s−1 ) ;
→
−v (→
−r , t) : champ de vitesse eulérien du fluide au point → −r , à l’instant t (en
−1
m.s ) ;
ϕ(→−r , t) : potentiel des vitesses (en m2 .s−1 ).
Forces de viscosité
→
− −r , t) + η −−−→ − →
f v = η Δ→
−v (→ grad div→
v (−r , t)
3
→
−
f v : densité volumique des forces de viscosité (en N.m−3 ) ;
→
−v (→
−r , t) : champ eulérien des vitesses du fluide (en m.s−1 ) ;
η : viscosité (dynamique) du fluide (en poiseuille Pl).
Forces de viscosité d’un fluide incompressible
→
−
f v = η Δ→
−v (→
−r , t)
144 [3] Physique
→
−
f v : densité volumique des forces de viscosité (en N.m−3 ) ;
→
−v (→
−r , t) : champ eulérien des vitesses du fluide (en m.s−1 ) ;
η : viscosité (dynamique) du fluide (en poiseuille Pl).
→
−
F T : force de traı̂née sur la sphère aux faibles vitesses (en N) ;
η : viscosité dynamique (en Pl) ;
R : rayon de la sphère ; unité : m ;
→
−v : vitesse de la sphère par rapport au fluide (en m.s−1 ).
102
100
Re
10-2 -2 2 6
0 4
10 10 10 10 10
• Force de portance
→
− 2 2→
L −u ⊥
1
F z = Cz ρ∞ U∞
2
Fz : portance (en N) ;
Cz : coefficient de portance (sans dimension) ;
μ∞ : masse volumique de l’air loin de l’aile (en kg.m−3 ) ;
L : dimension caractéristique de l’aile dans le sens de l’écoulement (en m) ;
U∞ : vitesse d’écoulement de l’air loin de l’aile (en m.s−1 ) ;
→
−u : vecteur unitaire perpendiculaire à la traı̂née, dans le plan vertical conte-
⊥
nant cette dernière et dirigé vers le haut.
PC Tension superficielle
δW = 2 γ dA
δW : travail élémentaire des forces de tension superficielle (en J) ;
γ : coefficient de tension superficielle (en J.m−2 ) ;
dA : variation d’aire (en m2 ).
1
2 M 3
γ = k Lv μ 3
NA
PC Équation de Navier-Stokes
μ = f (ch)
v − grad p + η Δ→ grad div→
v
dt 3
→
−v : champ eulérien des vitesses du fluide (en m.s−1 ) ;
μ : masse volumique du fluide (en kg.m−3 ) ;
6. Mécanique des fluides 147
→
− (ch)
f v : densité volumique des forces de champ (en N.m−3 ) ;
p : champ de pression (en Pa) ;
η : viscosité dynamique du fluide (en Pl).
⎛ → ⎛→ ⎞ ⎞
⎜⎜ ∂−v −−−→ ⎜⎜⎜ −v 2 ⎟⎟⎟ −−→→ −v ⎟⎟⎟⎟ = →
− (ch) −−−→
μ ⎜⎜⎝ + grad ⎜⎝ ⎟⎠ + rot−v ∧ → ⎠ f v − grad p
∂t 2
→
−v : champ eulérien des vitesses du fluide (en m.s−1 ) ;
μ : masse volumique du fluide (en kg.m−3 ) ;
→
− (ch)
f v : densité volumique des forces de champ (en N.m−3 ) ;
p : champ de pression (en Pa).
La relation de Bernoulli
→
−v 2 p
+ gz + = cte
2 μ
→− →− →
− →
−
− F c→ f = P + Dm (→
−v − →
i
−v ) + p S v i − p S v o
o i i o o
vi vo
→−
− F c→ f : force exercée par un fluide sur une canalisation (en N) ;
Dm : débit-masse du fluide (en kg.s−1 ) ;
148 [3] Physique
Bilans d’énergie
v2 p
Dm Δ + + g z = Pi
2 μ
7. Électromagnétisme
7.1 Action d’un champ magnétique
−−→
Bint : champ magnétique à l’inté-
rieur de la bobine (norme en T)
μ0 : perméabilité du vide (H.m−1 )
n : nombre de spires par unité de
−−→ longueur (m−1 )
Bint = μ0 n I →
−
uz
I : intensité du courant (A)
→
−u : vecteur unitaire sur l’axe de la
z
bobine, orienté par la règle du tire-
bouchon et le sens de I (sans dimen-
sion)
Force de Laplace
(pour un élément de courant filiforme)
−→ →− −−→ →
−
dF = I d ∧ Bext F : force de Laplace (norme en N)
I : intensité du courant (A)
→− −→
Résultante : F = dF d : élément de longueur (m)
−−→
(nulle pour un champ magnétique Bext : champ magnétique extérieur
uniforme et stationnaire) au circuit (norme en T)
150 [3] Physique
Couple magnétique
→
−
Γ : moment du couple magnétique
(norme en N.m)
→
− → −−→ →
−
Γ =−
m : moment magnétique (norme en
m ∧ Bext
A.m2 )
−−→
Bext : champ magnétique extérieur
au circuit (norme en T)
Densité volumique
des forces de Laplace
→
− → →− − → − − →
− →
− →
f Lv (−r ) = j (→
r ) ∧ B(→
r) fL= f Lv (−r ) dτ
V
→
−
f Lv : densité volumique des forces de Laplace au point → −r (en N.m−3 ) ;
→
−
f L : résultante des forces de Laplace volumiques (en N) ;
→
−→
j (−r ) : densité volumique de courant électrique (en A.m−2 ) ;
→
−→
B(−r ) : champ magnétique au point → −r de la distribution (en T).
7. Électromagnétisme 151
Loi de Lenz
Un phénomène d’induction magnétique agit toujours de façon telle qu’il s’op-
pose aux causes qui lui ont donné naissance.
→−
Ainsi, si l’intensité d’un champ magnétique B diminue, le courant induit crée
→
−
un champ magnétique dans le même sens que B qui compense cette diminu-
tion.
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
Flux total
Φ1 : flux du champ magnétique du
circuit 1 (Wb)
Φ1 = flux propre + flux induit L : inductance propre (H)
= Li1 + Mi2 M : inductance mutuelle (H)
ik : intensité du courant dans le cir-
cuit k (A)
Transformateur de tension
u1 et u2 : tensions du primaire et du
secondaire (V)
u2 N N1 et N2 : nombre de spires du pri-
Loi des tensions : = 2 =m
u1 N1 maire et du secondaire
m : rapport de transformation (sans
dimension)
154 [3] Physique
Courants de Foucault
Les courants induits peuvent occasionner des échauffements importants par ef-
fet Joule. On parle de courant de Foucault.
Application : système de freinage par induction.
Haut-parleur et microphone
Un haut-parleur est constitué d’un aimant permanent cylindrique. Sur l’entrefer
de cet aimant repose une bobine mobile. Celle-ci est solidaire d’une membrane
7. Électromagnétisme 155
et, lorsqu’elle est parcourue par un courant alternatif, permet les vibrations de
la membrane.
Le haut-parleur convertit de l’énergie électrique en énergie mécanique.
Le dispositif inverse est le microphone.
Machine synchrone
Un moteur synchrone est une machine dont le rotor (l’inducteur) est alimenté
par un courant continu. Le champ magnétique tournant rotatique et le champ
magnétique tournant induit sur le stator sont décalés d’un angle θ et tournent à
la même vitesse.
Application : l’alternateur triphasé.
Machine asynchrone
Un moteur asynchrone est une machine dont le stator (l’inducteur) est alimenté
par un réseau de tension triphasé et créé un champ magnétique tournant. Par
induction, le rotor se met à tourner dans le même sens que le champ tournant
mais à une vitesse légèrement plus faible (à cause des courants de Foucault),
d’où le terme asynchrone.
→
− →
j i (−r , t) : densité volumique de courant électrique dû aux charges d’espèce i
au point → −r , à l’instant t (en A.m−2 ) ;
→−
ρi ( r , t) : densité volumique de charges électriques mobiles dans le référentiel
R des charges de l’espèce i au point → −r , à l’instant t (en C.m−3 ) ;
→
−v (→
−
i r , t) : vitesse moyenne des charges de l’espèce i dans le référentiel R au
point →
−r , à l’instant t (en m.s−1 ) ;
→−→ →− →
j (−r , t) = j i (−r , t) ρ(→
−r , t) = ρi (→
−r , t)
i i
→
−→
j (−r , t) : densité volumique de courant électrique dû à toutes les espèces de
156 [3] Physique
Équation de continuité
par espèce, à une dimension
∂ρi ∂ jix
(x, t) + (x, t) = σi (x, t)
∂t ∂x
jix (x, t) : densité volumique de courant des charges d’espèce i en tout point
d’abscisse x, à l’instant t (en A.m−2 ) ;
ρi (x, t) : densité volumique de charges mobiles dans le référentiel R des charges
de l’espèce i en tout point d’abscisse x, à l’instant t (en C.m−3 ) ;
σi (x, t) densité volumique de création de charge électrique de l’espèce i par
unité de temps en tout point d’abscisse x, à l’instant t (en C.m−3 .s−1 ).
Équation de continuité
de la charge électrique
∂ρ ∂ jx
(x, t) + (x, t) = 0
∂t ∂x
ρ(x, t) : densité volumique de charges électriques mobiles en tout point d’abs-
cisse x, à l’instant t (en C.m−3 ) ;
j x (x, t) : densité volumique de courant électrique en tout point d’abscisse x, à
l’instant t (en A.m−2 ).
q2 τ nq
γ=
m
q : charge électrique des porteurs mobiles de charge électrique (en C) ;
nq : densité volumique de ces porteurs mobiles (en m−1 ) ;
m : masse d’un porteur mobile de charge électrique (en kg) ;
τ : temps caractérisant la force de frottement fluide dans le modèle de Drude
(en s).
158 [3] Physique
Loi de Joule
→− → − →−
pv = j · E = γ E 2
pv : densité volumique de puissance dissipée par effet Joule dans le conducteur
ohmique (en W.m3 ) ;
γ : conductivité du conducteur ohmique ;
→
−
E : champ électrique dans le milieu conducteur.
PC Tension de Hall
B
UH = − I
enq q
U H : tension de Hall entre les bords du ruban (en V) ;
B : intensité du champ magnétique (en T) ;
e : épaisseur du ruban (en m) ;
nq : densité volumique des porteurs mobiles de charges (en m−3 ) ;
q : charge électrique des porteurs de charges mobiles (en C) ;
I : intensité du courant électrique (en A).
+ + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + V
ex E e E E U
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - V-
→
−
f q1 →q2 : force électrostatique que la charge q1 fixe en M1 dans le référentiel
d’étude exerce sur la charge q2 fixe en M2 (en N) ;
q1 , q2 (en C) ;
ε0 : permittivité diélectrique du vide ; 8, 854 × 10−12 F.m−1 .
PC Champ électrostatique
d’une charge électrique ponctuelle
→
− −−→
→
− f q→qt q MP
E(P) = = · −−→
qt 4πε0 MP3
→
−
E(P) : champ électrostatique créé au point P par la charge q fixe en M dans le
référentiel d’étude (en V.m−1 ).
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PC Champ électrostatique
d’un ensemble de charges électriques
Principe de superposition : C ensemble de charges {qi }i∈I , fixes dans un référentiel
R aux points {Mi }i∈I ; q charge fixe au point M dans R. Si qi est seule en Mi ,
avec q en P, elle crée le champ électrostatique :
−−−→
→
− qi Mi P
E i (P) = · −−−→
4πε0 M P3
i
→
− →
−
E(P) = E i (P)
i∈I
dq = ρ(→
−r )dτ
ρ(→
−r ) : densité volumique de charge (en C.m−3 ) ;
dq : charge (en C) contenue dans le volume dτ (en m3 ) au point →
−r de l’espace.
dq = σ(→
−r )dS
σ(→
−r ) : densité surfacique de charge (en C.m−2 ) ;
dq : charge (en C) contenue sur la surface dS (en m2 ) au point →
−r de l’espace.
dq = λ(→
−r )dl
λ(→
−r ) : densité linéiique de charge (en C.m−1 ) ;
dq : charge (en C) contenue sur le segment dl (en m) au point →
−r de l’espace.
Symétries et invariances
des distributions de charge électrique
ρ(M) = ρ(T (M))
ρ distribution volumique de charge invariante par l’isométrie affine T .
Éléments d’invariance caractéristiques
1. invariance par translation selon une direction donnée (→ −e par ex.) :
x
ρ(x, y, z) = ρ(y, z) ;
2. invariance par toute rotation autour d’une direction donnée (symétrie de
révolution) : ρ(r, θ, z) = ρ(r, z) ;
3. invariance par toute rotation autour d’une direction quelconque passant par
un point donné (symétrie sphérique) : ρ(r, θ, ϕ) = ρ(r) ;
7. Électromagnétisme 161
→
−
E(P) : champ électrostatique en P d’une distribution invariante par l’élément
d’invariance T , d’application linéaire associée T .
Distribution de charge électrique
1. invariante par translation selon une direction donnée (par ex. →−e ) :
x
→
− →
− →
−
E(x, y, z) = Ey (y, z) e y + Ez (y, z) e z ;
2. à symétrie de révolution autour de l’axe z z :
→
−
E(r, θ, z) = Er (r, z)→
−e + E (r, z)→
r z
−e ;
z
→−
3. à symétrie sphérique autour du point O : E(r, θ, ϕ) = E (r)→
r
−e ;
r
4. invariante par rapport au plan de symétrie (par ex. x = 0) :
→
−
E(x, y, z) = E x (x, y, z)→
−e + E (x, y, z)→
x y
−e + E (x, y, z)→
y z
−e où E est impaire en x,
z x
Ey et Ez sont paires en x ;
5. antisymétrique par rapport à un plan (par ex. x = 0) : E x est paire en x, Ey et
Ez sont impaires en x.
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q
V(→
−r ) = 1
· → −r + cte
4πε0 r − →
−
M
V(→
−r ) : potentiel électrostatique au point →
−r de la charge q fixe en →
−r (en V).
M
→
−
• CA→B E = V(A) − V(B)
La circulation du champ électrostatique sur un contour fermé est nulle.
Théorème de Stokes
−−→→
→
−→ − − → −
A(−r ) · d→
−r = rot A(→
r ) · dS
Γ
S
7. Électromagnétisme 163
PC Potentiel électrostatique
d’une distribution de charge
Soit {qi }i∈I , fixes dans R, en {→
−r } . Le potentiel qu’elles créent au point →
i i∈I
−r est,
selon le principe de superposition :
qi
V(→
−r ) = 1
· → −r + cte
i∈I
4πε0 r − →
−
i
E pe (→
−r ) = q V(→
−r ) + cte
E pe (→
−r ) : énergie potentielle électrostatique de la charge q placée au point →
−r
→−
dans le potentiel V( r ) (en J).
→− − → −r )dS = →
−→ →
−
dΦ = E(→
r ) · −n (→ E(−r ) · d S
dΦ : flux élémentaire du champ électrostatique (en V.m) ;
→
−→
E(−r ) : champ électrostatique au point →−r (en V.m−1 ) ;
→
−
d S : élément de surface positionné au point →
−r , d’aire dS et perpendiculaire à
→− →− 2
la direction de n ( r ) (en m ).
→
−→ →
− →
−→ →
−
Φ= E(−r ) · d S ou E(−r ) · d S
S Σ
Théorème de Gauss
→
−→ →
− QΣ
E(−r ) · d S =
ε0
Σ
→
−→
E(−r ) : champ électrostatique au point →
−r de la surface fermée Σ ;
QΣ : partie de la charge électrique de la distribution à l’origine du champ, en-
fermée à l’intérieur de Σ ;
ε0 permittivité diélectrique du vide.
Champ électrostatique
du plan uniformément chargé
⎧ σ → −e
⎪
⎪
⎪ si z > 0
→
−→ ⎪
⎪
⎨ 2ε
z
E(−r ) = ⎪
0
⎪
⎪
⎪ σ → −e
⎪
⎩ − z si z < 0
2ε0
→
−→
E(−r ) : champ électrostatique au point → −r (en V.m−1 ) ;
σ : densité surfacique de charge, constante, sur le plan z = 0 (en C.m−2 ) ;
ε0 : permittivité diélectrique du vide ;
z : troisième coordonnée cartésienne du point →−r (en m) ;
→
−e : normale orientée de l’armature portant σ vers celle portant −σ.
z
7. Électromagnétisme 165
S
C = ε0
e
C : capacité du condensateur (en F) ;
S : aire des armatures planes parallèles en vis-à-vis (en m2 ) ;
e : distance entre les armatures (en m) ;
ε0 : permittivité diélectrique du vide.
2ε0 r
→
−→
E(−r ) : champ électrostatique en → −r (en V.m−1 ) ;
ρ0 : densité volumique de charge, constante, à l’intérieur du cylindre d’axe z z
de rayon R (en C.m−3 ) ;
ε0 : permittivité diélectrique du vide ;
r : distance à l’axe z z du point →
−r (en m).
166 [3] Physique
−r , t) = 1 ε →
we (→
−2→−
0 E ( r , t))
2
we : densité volumique d’énergie du champ électrique au point → −r , à l’instant t
−3
(en J.m ) ;
ε0 : permittivité diélectrique du vide ; 8, 854 × 10−12 F.m−1 ;
→
−
E : champ électrique au point → −r , à l’instant t (en V.m−1 ).
3 Z 2 e2
Ee = .
5 4πε0 R
Ee : énergie électrique de constitution du noyau (en J) ;
Z : numéro atomique du noyau (sans dimension) ;
e : charge élémentaire ; 1, 602 × 10−19 C ;
ε0 : permittivité diélectrique du vide ; 8, 854 × 10−12 F.m−1 ;
R : rayon du noyau (en m).
−−→
→
− MP
G(P) = − Gm −−→
MP3
→
−
G(P) : champ de gravitation au point P (en m.s−2 ) ;
G : constante de gravitation universelle ; 6, 67 × 10−11 m3 .kg−1 .s−2 ;
m : masse ponctuelle fixe en M (en kg).
Potentiel de gravitation
→
−→ −−−→
G(−r ) = − grad VG (→
−r )
→
−
G(P) : champ de gravitation au point → −r ;
V ( r ) : potentiel de gravitation au point →
G
→
− −r (en m2 .s−2 ).
VG (→
−r ) = − Gm 1
r −→
→
− −r + cte
M
VG (→
−r ) : potentiel de gravitation au point →
−r ;
G : constante de gravitation universelle ;
m : masse ponctuelle fixe en → −r .
M
→
−
G(P) : champ de gravitation au point → −r P de la surface fermée Σ ;
G : constante de gravitation universelle ;
MΣ : masse de la partie de la distribution contenue dans Σ (en kg) ;
MΣ = μ(→
−r ) dτ
V
μ(→
−r ) : densité volumique de masse au point →
−r (en kg.m−3 ).
PC Le moment dipolaire
→
−p = qi→
−r
i
i∈I
→
−p : moment dipolaire d’une distribution neutre de charges électriques ; unité
1
C.m ou bien le debye D, 1 D= × 10−29 C.m ;
3
qi : charge ponctuelle au point →
−r ;
i qi = 0.
i∈I
→
−p = q+ (→
−r + − →
−r − )
→
−p : moment dipolaire d’une distribution neutre de charges électriques ;
→
−r + , →
−r − : positions des barycentres des charges positives et négatives ;
q+ : somme des charges positives de la distribution (en C).
Dipôles induits
−p = ε α→
→ −
E
→
−p : moment dipolaire induit ; unité debye D ( 1 × 10−29 C.m) ;
3
ε0 : permittivité diélectrique du vide ; 8, 854 × 10−12 F.m−1 ;
α : polarisabilité (en m3 ) ;
7. Électromagnétisme 169
→
−
E : champ électrique (en V.m−1 ).
α = 4πR3
α : polarisabilité dans les modèles de Thomson et Mossotti (en m3 ) ;
R : rayon de l’atome (en m).
En coordonnées sphériques,
−r ) = p cos θ
V(→
4πε0 r2
r
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O
E(−r ) = 3(−p ·→
−r )→ −r 2→
−r − →
4πε0 r5
→
−→
E(−r ) : champ électrostatique en → −r , à grande distance de la distribution ;
→
−p : moment dipolaire de la distribution neutre de charges électriques ;
ε0 : permittivité diélectrique du vide ;
r = →−r .
170 [3] Physique
En coordonnées sphériques,
→
−→ −e + p sin θ →
2p cos θ → −e
E(−r ) = r θ
4πε0 r3 4πε0 r3
---- équipotentielles
lignes de champ
→
−
f e : force exercée sur le dipôle (en N ) ;
→
−→
E(−r ) : champ électrique extérieur en → −r ;
→
−p : moment dipolaire du dipôle rigide ;
→
−r vecteur-position du dipôle électrostatique ;
−p · −
→ −−→ ∂ ∂ ∂
grad : opérateur p x + py + pz à appliquer à chacune des compo-
∂x ∂y ∂z
santes cartésiennes du champ électrostatique.
−
→ − −p ∧ →
−→
MA (→
p /R) = → E(−r )
−→ −
MA (→ p /R) : moment résultant des forces électrostatiques s’exerçant sur le dipôle
(en N.m) ;
→
−→
E(−r ) : champ électrique extérieur en →
−r ;
→
−p : moment dipolaire du dipôle rigide.
7. Électromagnétisme 171
PC Interactions dipolaires
et forces de Van der Waals
Les forces de Van der Waals sont les forces d’interactions d’origine essentiel-
lement dipolaire qui existent entre les molécules.
Entre dipôles permanents, elles donnent lieu aux interactions de Keesom ; entre
un dipôle permanent et un dipôle induit, aux interactions de Debye ; et enfin,
entre dipôles induits, à celles de London.
Symétries et invariances
des sources du champ magnétique
→
− →−
T j (M) = j (T (M))
→
−
j (M) : densité volumique de courant électrique au point M ;
→
−
j (T (M)) : densité volumique de courant électrique au point T (M).
Équations de Maxwell
en régime indépendant du temps
→− − −−→→− − →
− −
div B(→
r)=0 et r ) = μ0 j (→
rot B(→ r)
→
−→
B(−r ) : champ magnétostatique en → −r (en tesla T) ;
→
−→ −
j ( r ) : densité volumique de courant électrique source du champ magnétostatique ;
μ0 : perméabilité magnétique du vide ; 4π × 10−7 H.m−1 .
Équation intégrale
et flux du champ magnétostatique
→
− →
−→ →
−
div B d τ = 0 = B(−r ) · d S
V Σ
7. Électromagnétisme 173
→
−→
B(−r ) : champ magnétostatique en →
−r ;
Σ : surface fermée.
La nullité du flux du champ magnétostatique traduit l’inexistence de charges
magnétiques. Le flux du champ magnétostatique à travers une surface ouverte
S s’appuyant sur un contour fermé Γ est indépendant de la surface S mais ne
dépend que du contour choisi.
→
−→
B(−r ) : champ magnétostatique en → −r appartenant au contour ;
Γ : contour fermé ;
→
−→
j (−r ) : densité volumique de courant électrique source du champ magnétosta-
tique ;
Ienl : courant enlacés par le contour, c’est-à-dire traversant une surface s’ap-
puyant sur lui ;
μ0 : perméabilité magnétique du vide ;
Orientations du contour d’Ampère, de la surface et des courants électriques
1 1 2 Z
y I
. Z
- O -
2 2R
I
D
x
⎧
⎪
⎪
⎪ μ0 NI D 2
→
−→ ⎪
⎪
⎨ 2πr si r− + z2 < R2
B(−r ) = Bθ (r, z)→
−e Bθ (r, z) = ⎪
2
D 2
θ où ⎪
⎪
⎪
⎪
⎩ 0 si r − + z2 > R2
2
→
−→
B(−r ) : champ magnétostatique en → −r du solénoı̈de ;
I : intensité du courant électrique circulant dans le solénoı̈de ;
7. Électromagnétisme 175
équation de Mawxell-flux
−−→→− →
−
rot B = μ0 j équation de Maxwell-Ampère
→
−
E : champ électrique dans le vide, au point → −r , à l’instant t (en V.m−1 ) ;
→
−
B : champ magnétique dans le vide, au point → −r , à l’instant t (en T) ;
ρ : densité volumique de charge électrique (en C.m−3 ) ;
→
−
j : densité volumique de courants électriques (en A.m−2 ) ;
ε0 : permittivité diélectrique du vide ; 8, 85 × 10−12 F.m−1 ;
μ0 : perméabilité magnétique du vide ; 4π × 10−7 H.m−1 .
176 [3] Physique
f 1, 8 × 1010 γ
f : fréquence des grandeurs électriques sinusoı̈dales (en Hz) ;
γ : conductivité ohmique du conducteur (en S.m−1 ).
Condition de couplage M 2 L1 L2
8. Dipôles magnétiques 177
8. Dipôles magnétiques
8.1 Moment magnétique, champ, actions
Moment magnétique
→
−
m = iS→
−n
→
−
m : moment magnétique d’une boucle plane (en A.m2 ) ;
i : intensité du courant électrique parcourant la boucle (en A) ;
S : aire de la boucle (en m2 ) ;
→
−n : normale au plan de la boucle, orientée à partir de l’orientation du courant
électrique dans la boucle.
Extension aux bobines plates et aux solénoı̈des à N spires identiques :
→
−
m = N iS→ −n , et aux morceaux de matière aimantée.
→
− 1 → −r ∧ →
−→
m= j (−r ) dτ
2
→
−
m : moment magnétique d’une distribution volumique de courant électrique ;
→
−→
j (−r ) : densité volumique de courant électrique en → −r (en A.m−2 ).
4π r 5
→
−→ − →
−
B( r ) : champ magnétostatique en r , loin de la distribution de courants ;
→
−
m : moment magnétique de la distribution des courants ;
μ0 : perméabilité magnétique du vide.
En coordonnées sphériques :
→−→ μ0 m → −e
−e + sin θ →
B(−r ) = 2 cos θ r θ
4πr3
(r, θ, ϕ) : coordonnées du point →
−r ;
→− →
−
m = m ; m colinéaire et de même sens que z z.
178 [3] Physique
→
−
f m : résultante des forces de Laplace s’exerçant sur un dipôle magnétique ri-
gide ;
→
−
m : moment magnétique du dipôle magnétique rigide ;
→
−
B e : champ magnétostatique extérieur au moment magnétique.
−
→ − → −
M =→
m ∧ Be
−
→
M : moment résultant des forces de Laplace s’exerçant sur un dipôle magné-
tique rigide ;
→
−
m : moment magnétique du dipôle magnétique rigide ;
→
−
B e : champ magnétostatique extérieur au moment magnétique.
8. Dipôles magnétiques 179
PC Moment magnétique
d’un morceau de matière aimanté
→
− → d→
−
m→
M(−r ) = (−r )
dτ
→
− →
M(−r ) : aimantation au point →
−r (en A.m−1 ) ;
→−
d m : moment magnétique élémentaire (en A.m2 ) ;
dτ : volume élémentaire autour du point →
−r (en L3 ).
μB = |γe |
→
−μ : moment magnétique de spin de l’électron (en J.s) ;
s
→
−
S : spin de l’électron (en J.s) ;
180 [3] Physique
F →
−
m2
∝ μ0 4
s sl
F : force entre deux barreaux aimantés (en N) ;
s : section des barreaux aimantés (en m2 ) ;
→
−
m : moment magnétique des aimants (en A.m2 ) ;
l : longueur des barreaux (en m) ;
μ0 : perméabilité magnétique du vide ; 4π × 10−7 H.m−1 .
9. Électronique
dn y dn−1 y dy
bn n
+ bn−1 n−1 + · · · + b1 + b0 y
dt dt dt
dm x dm−1 x dx
= am m
+ am−1 m−1 + · · · + a1 + a0 x
dt dt dt
x : grandeur d’entrée du système ;
y : grandeur de sortie du système ;
{ak } et {bl } : coefficients réels liés aux caractéristiques physiques du système.
• Fonction de transfert :
y(t) am (jω)m + am−1 (jω)m−1 + · · · + a1 (jω) + a0
H(ω) = =
x(t) bn (jω)n + bn−1 (jω)n−1 + · · · + b1 (jω) + b0
9. Électronique 181
x H() y
• Un système linéaire invariant est stable s’il retourne spontanément vers son
état d’équilibre après en avoir été écarté.
• Condition de stabilité d’un système linéaire invariant du premier ordre de
fonction de transfert :
a1 (jω) + a0
H(ω) =
b1 (jω) + b0
b0 et b1 doivent tous les deux avoir même signe.
• Condition de stabilité d’un système linéaire invariant du second ordre de
fonction de transfert :
a2 (jω)2 + a1 (jω) + a0
H(ω) =
b2 (jω)2 + b1 (jω) + b0
b0 , b1 et b2 doivent avoir même signe.
• Plus généralement, un système linéaire invariant de fonction de transfert H
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PSI Présentation
• Définition - nomenclature :
182 [3] Physique
• Modèles d’A.L.I.
1. l’A.L.I. idéal ou parfait :
− le gain différentiel μ → + ∞ ;
− impédances différentielle d’entrée Z d et de mode commun Z mc tendent en
module vers l’infini. D’où i+ = i− = 0 ;
− l’impédance de sortie Z s = 0.
2. L’A.L.I. à gain différentiel passe-bas du premier ordre :
μ0
−μ = μ0 très élevé mais fini 105 - 106 ; les fréquences de coupure
1 + jτω
(1/2πτ) : 10 et 100 Hz.
− Les impédances d’entrée sont infinies ; l’impédance de sortie nulle.
3. Un troisième modèle tient compte des valeurs finies des impédances.
i+
Zs is
Zd
i-
v+ vs
v- (v+- v-)
Zmc
μ0 μ0 H0 τ
μ= ; H0 = et τ = .
1 + jτω R
1 + R1 +R2 μ0
1 μ0
R1 + R2 R1 + R2
H0 ≈ : gain statique lorsque μ0 ;
R1 R1
1 R1
fc = : fréquence de coupure du montage bouclé ; fc = fc 1 + μ0 ;
2πτ R1 + R2
fc fc , la fréquence de coupure de l’A.L.I.
H0 × fc = μ0 × fc
μ0 × fc : produit gain bande (en Hz).
+Vsat vs +Vsat vs
+Vm +Vm
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ve ve
t t
-Vm -Vm
-Vsat (a) -Vsat (b)
• Méthode d’étude :
1. exprimer les tensions v− et v+ , en fonction de la tension d’entrée du montage,
ve et de sa tension de sortie v s ;
2. faire l’hypothèse v s = + V sat et en déduire une condition sur ve sachant alors
que v− < v+ ;
3. faire l’hypothèse v s = − V sat et en déduire une autre condition sur ve sachant
alors que v+ < v− .
4. tracer la courbe représentative de v s (ve ), appelée caractéristique de transfert
du montage, traduisant les deux conditions obtenues.
• Comparateur à hystérésis négative
vs
R2 +Vsat
R1
+
v+
vs ve
- -Vseuil +Vseuil
ve
(a) (b)
-Vsat
R1
avec V seuil = V sat .
R1 + R2
• Comparateur à hystérésis positive
vs
R2 +Vsat
R1
+
ve
v+ ve
vs -Vseuil +Vseuil
-
(a) (b)
-Vsat
R1
avec V seuil = V sat .
R2
• Réponses à une tension sinusoı̈dale
+Vsat vs +Vsat vs
+Vm +Vm
ve +Vseuil ve
t t
-Vseuil
-Vm -Vm
-Vsat (a) -Vsat (b)
9. Électronique 187
R1 + R 2
PSI Définition
Oscillateur : système bouclé instable capable de générer un signal de sortie
périodique (une tension entre la sortie et la masse du montage) en l’absence de
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signal d’entrée.
H
188 [3] Physique
• Condition d’oscillation
GH = −1
G : fonction de transfert de la chaı̂ne directe (A.L.I.) ;
H : fonction de transfert de la chaı̂ne de retour (passe-bande).
• Exemple : l’oscillateur à pont de Wien
+
- R
chaîne de retour
C filtre passe-bande
R1 R2
chaîne directe vs R vr
amplificateur C
non inverseur
R2
Chaı̂ne directe : A.L.I. en amplificateur non inverseur ; gain G = 1 + ;
R1
1 j τω
Chaı̂ne de retour : filtre H = avec τ = RC.
3 1 − (τω)2 + j τω
1 1 R2
Condition d’oscillation : ω = = et 1 + = 3 Sa tension de sortie est
τ RC R1
régie par la relation v s = GHv s d’équation différentielle associée :
d2 v s d v s G
+ + 1 − vs = 0
dt2 dt 3
G > 3 en pratique : les trois coefficients de l’équation caractéristique ne sont
pas de même signe donc le système est instable.
V seuil R1
T = 4 RC = 4 RC T : période de vi et de v s .
V sat R2
• Un exemple à porte logique
vs
VDD
vs
vc R
C vc
(a) (b) VSS VN VP VDD
VN
VSS t
190 [3] Physique
VP − VS S VDD − VN
T = T 1 + T 2 = τ ln + τ ln
VN − VS S VDD − VP
T : période de l’oscillateur.
9.5 L’échantillonnage
PSI Définitions
• L’ échantillonnage d’un signal s est le prélèvement de ses valeurs pour une
suite d’instants discrets {tn }n∈Z , qui conduit à l’ensemble {s(tn )}n∈Z .
• L’échantillonnage du signal est périodique si les instants d’échantillonnage
sont de la forme : tn = t0 + n.T e , avec n ∈ Z ; t0 est un instant arbitraire et T e
est la période d’échantillonnage ; son inverse fe , est la fréquence d’échantil-
lonnage.
s
Te
s (tn )
t
tn-1 tn tn+1
sinu
où sinc désigne le sinus cardinal ·
u
9.6 Filtrage numérique du signal
PSI Introduction
Description d’une chaı̂ne de traitement numérique constituée :
− d’un capteur qui convertit le signal en une tension qui lui est proportionnelle ;
− d’un échantillonneur - bloqueur ;
− d’un convertisseur analogique/numérique (C.A.N.) ;
− d’un calculateur ;
− d’un convertisseur numérique/analogique (C.N.A.) ;
− éventuellement d’un filtre passe-bas d’atténuation des discontinuités de la
fonction en escalier.
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1 fe j π m k
L
hm = T k e L
2L k=−L 2L
|S (v)| |S (v)|
Sm
v v
fM fM
spectre de s (t) spectre de s (t)
|St(v)| |St(v)|
A0
kSm
2
v v
f0 - f M f0 f0 + f M f0 - f M f0 f0 + f M
spectre du signal st (t) spectre du signal st (t)
(a) (b)
Spectres de signaux modulés en amplitude : (a) signal sinusoı̈dal pur ; (b) si-
gnal de spectre borné par f M .
• Structure d’un modulateur (a) et d’un démodulateur (b) d’amplitude.
a + bs (t)
s (t) amplificateur
décaleur
vers antenne
Um cos (0 t)
oscillateur f0
→
− → d→
−
m→
M(−r ) = (−r )
dτ
→
− →
M(−r ) : aimantation au point →
−r (en A.m−1 ) ;
→−
d m : moment magnétique élémentaire (en A.m2 ) ;
dτ : volume élémentaire autour du point →
−r (en L3 ).
F →
−
m2
∝ μ0 4
s sl
F : force entre deux barreaux aimantés (en N) ;
s : section des barreaux aimantés (en m2 ) ;
→
−
m : moment magnétique des aimants (en A.m2 ) ;
l : longueur des barreaux (en m) ;
μ0 : perméabilité magnétique du vide ; 4π × 10−7 H.m−1 .
→
− → →
− − →
j sm (−r ) = M(→
r ) ∧ −n (→
−r )
→
− →
j sm (−r ) : densité surfacique de courant d’aimantation au point →
−r de la surface
−1
du matériau (en A.m ) ;
→
− →
M(−r ) : aimantation du ferromagnétique au point → −r (en A.m−1 ) ;
→
−n (→
−r ) : normale orientée extérieurement au point →
−r de la surface du matériau.
196 [3] Physique
S S
S la S
N
(a) I (b)
M
i (t) S
u (t)
S N2
L = μ0 μr
l
L : inductance propre d’une bobine à noyau de fer (en H) ;
μ0 : perméabilité magnétique du vide (4π × 10−7 H.m−1 ) ;
μr : perméabilité relative du noyau ferromagnétique (sans dimension) ;
S : section du noyau ferromagnétique doux (en m2 ) ;
N : nombre de spires de la bobine (sans dimension) ;
l : longueur moyenne de la ligne d’excitation magnétique dans le noyau ferro-
magnétique doux (en m).
11. Conversions de puissances 199
B2
wm =
2μ0 μr
wm : densité volumique d’énergie magnétique dans le milieu ferromagnétique
au point →
−r (en J.m−3 ) ;
B : norme du champ magnétique dans le milieu ferromagnétique au point → −r
(en T) ;
μ0 : perméabilité magnétique du vide (en 4π × 10−7 H.m−1 ) ;
μr : perméabilité relative du noyau ferromagnétique (sans dimension).
n2 i1 i2
i 1 n1 i2
B u1 u2
u1 N1 N2 u2 i1 i2
B u2
u1
• Rendement du transformateur
P2
η=
P2 + P f + Pc
η : rendement du transformateur (sans dimension) ;
P2 : puissance active délivrée au secondaire (en W) ;
P f : pertes fer (en W) ;
Pc : pertes cuivre (en W).
11. Conversions de puissances 201
E E
uCE uCE
PSI Le hacheur
• Valeur moyenne de la tension hachée
u = α U0
u : valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge (en V) ;
α : rapport cyclique (sans dimension) ;
U0 ; tension continue d’alimentation du hacheur (en V).
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I B fop
u (t) N
B
• Champs magnétiques
μ0 μr NI
B f = Be =
2xμr + l f
B f : champ magnétique dans le milieu ferromagnétique (en T) ;
Be : champ magnétique dans l’entrefer (en T) ;
μ0 : perméabilité magnétique du vide ; 4π × 10−7 H.m−1 ;
μr : perméabilité relative du milieu ferromagnétique (sans dimension) ;
N : nombre de spires de la bobine (sans dimension) ;
I : intensité du courant électrique dans la bobine (en A) ;
l f : longueur moyenne de la ligne d’excitation magnétique dans le milieu fer-
romagnétique (en m) ;
x : épaisseur de l’entrefer (en m).
• Énergie et force magnétiques
μ0 μr S (NI)2
Em =
2(2xμr + l f )
Em : énergie magnétique totale du champ (en J) ;
11. Conversions de puissances 203
→
−
B r/Rot (θ ) : champ magnétique rotorique dans le référentiel lié au rotor au point
de coordonné θ (en T) ;
Br0 : valeur maximale du champ rotorique dans l’entrefer (en T) ;
pr : nombre de paires de pôles au rotor (sans dimension).
• Fonctionnement en alternateur synchrone
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f s = pr fr
f s : fréquence des tensions et courants électriques induits au stator (en Hz) ;
pr : nombre de paires de pôles au rotor (sans dimension) ;
fr : fréquence de rotation du rotor (en tr.s−1 ).
• Fonctionnement du moteur synchrone
→
−
B s/Rsta (θ, t) = Bs0 cos(ω s t − p s θ)→
−e
r
→
−
B s/Rsta (θ, t) : champ magnétique statorique au point de l’entrefer repéré par θ,
à l’instant t (en T) ;
Bs0 : valeur maximale du champ magnétique statorique (en T) ;
p s nombre de paires de pôles au stator (sans dimension) ;
204 [3] Physique
→
−
B r/Rsta (θ, t) : champ magnétique rotorique dans l’entrefer au point repéré par
θ, à l’instant t (en T) ;
Br0 : valeur maximale du champ magnétique rotorique (en T) ;
pr : nombre de paires de pôles au rotor (sans dimension) ;
ωr : vitesse angulaire du rotor (en rad.s−1 ) ;
ϕ : angle entre les champs magnétiques rotoriques et statoriques (en rad).
• Condition de synchronisme
ωs
ωr =
pr
V Em V
E cm
N (a) (b) N
E = kΦΩ
E : force (contre-) électromotrice induite (en V) ;
k : constante caractéristique de la machine (en rad−1 ) ;
Φ : flux du champ magnétique sous un pôle (en Wb) ;
Ω : vitesse angulaire du rotor (en rad.s−1 ).
U E E U
(a) (b)
1
c= √
μ0 ε0
p j (→
−r , t) : densité volumique de puissance cédée aux charges au point → −r , à l’ins-
−3
tant t (en W.m ) ;
→
−→
j (−r , t) : densité volumique de courant au point → −r , à l’instant t (en A.m−2 ) ;
→
−→ − →−
E( r , t) : champ électrique au point r , à l’instant t (en V.m−1 ).
wem (→
−r , t) : densité volumique d’énergie électromagnétique (en J.m−3 ) ;
→
−→
E(−r , t) : champ électrique au point →−r , à l’instant t (en V.m−1 ) ;
→
−→
B( r , t) : champ électrique au point −r , à l’instant t (en T) ;
− →
ε0 : permittivité diélectrique du vide ; 8, 85 × 10−12 F.m−1 ;
μ0 : perméabilité magnétique du vide ; 4π × 10−7 H.m−1 .
208 [3] Physique
Vecteur de Poynting
→
−→ →− −
→
−→ E(−r , t) ∧ B(→
r , t)
R(−r , t) =
μ0
→
−→
R(−r , t) : vecteur de Poynting au point → −r , à l’instant t (en W.m−2 ) ;
→
−→ − →
−
E( r , t) : champ électrique au point r , à l’instant t (en V.m−1 ) ;
→
−→
B(−r , t) : champ électrique au point →
−r , à l’instant t (en T) ;
μ0 : perméabilité magnétique du vide ; 4π × 10−7 H.m−1 .
Théorème de Poynting
∂w
→− −
div R(→
em →
r , t) + (−r , t) = − p j (→
−r , t)
∂t
→
−→
R(−r , t) : vecteur de Poynting au point → −r , à l’instant t (en W.m−2 ) ;
→
−
wem ( r , t) : densité volumique d’énergie électromagnétique (en J.m−3 ) ;
p j (→
−r , t) : densité volumique de puissance cédée aux charges au point → −r , à l’ins-
−3
tant t (en W.m ).
ω
vϕ =
k
vϕ : vitesse de phase de l’onde (en m.s−1 ) ;
ω : pulsation de l’onde (en rad.s−1 ) ;
k : norme du vecteur d’onde (en rad.m−1 ).
→− → − →− → − ω→ −
− j k · B0 = 0 − j k ∧ B0 = j 2 E0
c
d→
−v →− − d→
−v →− −
= − e E(→ = qi E(→
e i
me r , t) Mi r , t)
dt dt
→
−v , m : vitesse et masse d’un électron (en m.s−1 et kg) ;
e e
→
−v , M : vitesse et masse d’un ion positif (en m.s−1 et kg) ;
i i
e : charge élémentaire ; 1, 60 × 10−19 C ;
qi : charge moyenne d’un ion positif (en C) ;
→
−
E : champ électrique au point → −r à l’instant t (en V.m−1 ).
Neutralité du plasma
ne e = ni qi
210 [3] Physique
→
−
j : densité volumique de courant électrique (en A.m−2 ) ;
ne , ni : concentrations en électrons et en ions positifs (en m−3 ) ;
→
−v : vitesse d’un électron (en m.s−1 ) ;
e
→
−v : vitesse d’un ion positif (en m.s−1 ) ;
i
e : charge élémentaire ; 1, 60 × 10−19 C ;
qi : charge moyenne d’un ion positif (en C).
ne e2
γ=
j me ω
12. Ondes électromagnétiques 211
Notations complexes
du champ électromagnétique
→
−→ →− →
−→ →−
E(−r , t) = E 0 e j(ωt−kx) B(−r , t) = B 0 e j(ωt−kx)
− →
→ −
E, B : champs électrique et magnétique de l’onde (en V.m−1 et T) ;
ω : pulsation des champs (en rad.s−1 ) ;
k : constante de propagation des champs (en rad.m−1 ).
Relation de dispersion
+
ω2 − ω2p ne e2
k =
2
avec ωp =
c2 me ε0
Vitesse de phase
ω c
vϕ = soit vϕ =
k ω2p
1− ω2
212 [3] Physique
Vitesse de groupe
+
dω ω2p
vg = soit vg = c 1−
dk ω2
→
− − ⎛ ⎞−1
R(→
r , t) ⎜⎜⎜
⎜
ω2p ⎟⎟⎟
⎟⎟
ve = soit ve = vg ⎜⎝1 −
w (→
em
−r , t) 2ω2 ⎠
→
−→ →− −
j (−r , t) = γ E(→
r , t)
→
−
j : densité volumique de courants électriques (en A.m−2 ) ;
γ : conductivité ohmique (réelle positive) (en S.m−1 ) ;
→
−
E : champ électrique (en V.m−1 ).
Effet de peau
→
−→ →− →
−→ →−
E(−r , t) = E 0 e j(ωt−kx) et B(−r , t) = B 0 e j(ωt−kx)
k2 = − jμ0 γ ω
− →
→ −
E, B : champ électromagnétique dans le conducteur (en V.m−1 et T) ;
k : constante de propagation (en rad.m−1 ) ;
ω : pulsation du champ électromagnétique (en rad.s−1 ) ;
μ0 : perméabilité magnétique du vide ; 4π × 10−7 H.m−1 ;
γ : conductivité ohmique (en S.m−1 ).
214 [3] Physique
→
− → →− − σ(→
−r , t)
E 2 (−r , t) − E 1 (→
r , t) = →
−n (→−
12 r )
ε0
→
− → →− − →
− −
B 2 (−r , t) − B 1 (→
r , t) = μ0 j s (→
r , t) ∧ →
−n (→−
12 r )
→
−r : point de la surface de séparation entre deux milieux ;
→
− → −
E 1 , B 1 : champ électromagnétique à la frontière dans le milieu (1) (en V.m−1
et T) ;
− →
→ −
E 2 , B 2 : champ électromagnétique à la frontière dans le milieu (2) (en V.m−1
et T) ;
→
−n (→ − →
−
12 r ) : normale à la surface de séparation des milieux, au point r , orienté
du milieu (1) vers le milieu (2) (sans dimension) ;
12. Ondes électromagnétiques 215
→
−→ →− →−
B(−r , t) = − →
1−
e x ∧ E i0 e j(ωt+kx) − →
1−
e x ∧ E i0 e j(ωt−kx)
c c
→−
=− →
2−
e x ∧ E i0 cos(kx) e jωt
c
→
− → −
E, B : champ électromagnétique dans le vide (x > 0) (en V.m−1 et T) ;
→
−
E i0 : amplitude complexe du champ électrique de l’onde incidente (en V.m−1 ) ;
k : constante de propagation dans le vide (en rad.m−1 ) ;
ω : pulsation du champ électromagnétique (en rad.s−1 ).
ω2 π2
= ky2 + kz2 + p2 2
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c 2 L
ω : pulsation du champ électromagnétique (en rad.s−1 ) ;
L distance entre les plans parallèles, perpendiculaires à →
−e (en m) ;
x
→− →−
ky , kz : constantes de propagation selon e y et e z (en rad.m−1 ) ;
p : entier naturel (sans dimension).
216 [3] Physique
p(→
−r , t) = p + p̃(→
0
−r , t) ; μ(→
−r , t) = μ + μ̃(→
0
−r , t)
μ̃(→
−r , t) = μ χ p̃(→
0 S
−r , t) évolution isentropique du fluide
∂μ̃ →
μ0 div→
−v (→
−r , t) + (−r , t) = 0 conservation de la masse
∂t
∂→
−v
−r , t) = − −−−→
μ0 (→ grad p̃ équation d’Euler du fluide
∂t
p : pression dans le fluide au point → −r , à l’instant t (en Pa) ;
p0 : pression du fluide au repos (en Pa) ;
p̃ : surpression à l’instant t, au point →
−r dans le fluide (en Pa) ;
μ : masse volumique dans le fluide au point → −r , à l’instant t (en kg.m−3 ) ;
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−r , t) − μ χ ∂ p̃ (→
2
Δ p̃(→ 0 S
−r , t) = 0
∂t2
218 [3] Physique
→
−
Π : densité de flux de puissance acoustique (en W.m−2 ) ;
p̃ : surpression à l’instant t, au point →
−r dans le fluide (en Pa) ;
→
−v : champ des vitesses dans le fluide (en m.s−1 ).
13. Ondes mécaniques 219
2Za1
rv = −r p et tv =
Za1 + Za2
R = r2 et T =1−R
r p , t p : coefficients de réflexion et de transmission en pressions (sans dimen-
sion) ;
rv , tv : coefficients de réflexion et de transmission en vitesses (sans dimension) ;
Za1 , Za2 : impédances acoustiques des milieux d’incidence (1) et de transmis-
sion (2) (en Pa.s.m−1 ) ;
R, T : coefficients de réflexion et de transmission en intensités sonores (sans
dimension).
Relation de Planck-Einstein
c
ΔE = h ν = h
λ
ΔE : variation d’énergie (en J)
h : constante de Planck (en J.s)
c : célérité de la lumière (en m.s−1 )
λ : longueur d’onde (en m)
ν : fréquence (en Hz)
Relation de De Broglie
h h
λ= =
p mv
λ : longueur d’onde (en m)
h : constante de Planck (en J.s)
p : quantité de mouvement (en kg.m.s−1 )
m : masse (en kg)
v : vitesse (en m.s−1 )
14. Mécanique quantique 221
Inégalité de Heisenberg
Δp : incertitude sur la quantité de
mouvement (kg.m.s−1 )
h
Δp × δx = Δx : incertitude sur la position (m)
2π h : constante de Planck (J.s)
: constante de Planck réduite (J.s)
8πν2 hν
u(ν) = 3
c exp hν − 1
kB T
A21 8πν2
B12 = B21 et = 3 · hν
B21 c
πa20
LR =
λ
LR : longueur de Rayleigh (en m) ;
a0 : rayon minimal du faisceau gaussien (en m) ;
Λ : longueur d’onde du rayonnement émis (en m).
• Ouverture du faisceau
a0 λ
θ≈ =
LR πa0
θ : demi-angle d’ouverture du faisceau (en rad) ;
a0 : rayon minimal du faisceau gaussien (en m) ;
LR : longueur de Rayleigh (en m) ;
Λ : longueur d’onde du rayonnement émis (en m).
PC Équation de Schrödinger
• À trois dimensions
2 −r , t) = i ∂ψ (→
− Δψ(→
−r , t) + V(→
−r , t) ψ(→ −r , t)
2m ∂t
3
ψ : fonction d’onde (en m− 2 ) ;
m : masse de la particule (en kg) ;
: constante de Planck réduite ; 1, 055 × 10−34 J.s ;
V : fonction énergie potentielle dans laquelle est plongée la particule.
• À une dimension
2 ∂2 ψ ∂ψ
− (x, t) + V(x, t) ψ(x, t) = i (x, t)
2m ∂x2 ∂t
1
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3
ψ : fonction d’onde (en m− 2 ).
224 [3] Physique
• À une dimension
|ψ(x, t)|2 dx = 1
R
1
ψ : fonction d’onde (en m− 2 ).
• À une dimension
p(x, t) = |ψ(x, t)|2
p(x, t) : densité de probabilité de présence de la particule au point d’abscisse x
à l’instant t (en m−1 ) ;
1
ψ : fonction d’onde de l’état (en m− 2 ).
div J (→
r , t) + |ψ(−r , t)|2 = 0 avec
∂t
→
−→ i → −−−→ − −r , t) −−−→ −
J (−r , t) = ψ(−r , t) grad ψ∗ (→
r , t) − ψ∗ (→ grad ψ(→
r , t)
2m
→
−→
J (−r , t) : densité de courant de probabilité (en m−2 .s−1 ) ;
m : masse de la particule (en kg) ;
: constante de Planck réduite ; 1, 055 × 10−34 J.s.
14. Mécanique quantique 225
• À une dimension
∂J x ∂
→
−→
J (−r , t) : densité de courant de probabilité (en s−1 ) ;
m : masse de la particule (en kg) ;
: constante de Planck réduite ; 1, 055 × 10−34 J.s.
• À trois dimensions, ces propriétés doivent être vérifiées en tout point d’une
surface de discontinuité de première espèce de la fonction énergie potentielle ;
à une dimension, aux points de discontinuité de première espèce.
ψ(→
−r , t) = ϕ(→
−r ) f (t) f (t) = e− i
Et
où et
2
− Δϕ(→
−r ) + V(→
−r ) ϕ(→
−r ) = E ϕ(→
−r ) avec |ϕ(→
−r )|2 dτ = 1
2m
R3
• À une dimension
f (t) = e− i
Et
ψ(x, t) = ϕ(x) f (t) où et
2 ∂2 ϕ
− (x) + V(x) ϕ(x) = E ϕ(x) avec |ϕ(x)|2 dx = 1
2m ∂x2 R
PC Particule libre : V = 0
• Solution stationnaire non normalisable de l’équation de Schrödinger à trois
dimensions
→
− − E →
−
→
− i k ·→
r− t ( k )2
ψ→− ( r , t) = e
k
avec E=
2m
→
−
→
− → − k
J→− ( r , t) =
k m
ψ→
− : solution non normalisable de l’équation de Schrödinger (sans dimension) ;
k
→
−
J→− : vecteur densité de courant de probabilité associé à la solution ψ→
− (en
k k
m.s−1 ) ;
m : masse de la particule (en kg) ;
: constante de Planck réduite ; 1, 055 × 10−34 J.s ;
E : énergie de l’état stationnaire de fonction d’onde ψ (en J) ;
→
−
k : vecteur d’onde (en rad.m−1 ).
• Solution stationnaire non normalisable de l’équation de Schrödinger à une
dimension
(k)2
ψk (x, t) = ei(kx− t)
E
avec E=
2m
14. Mécanique quantique 227
k
Jk (x, t) =
m
ψk : solution non normalisable de l’équation de Schrödinger (sans dimension) ;
Jk : vecteur densité de courant de probabilité associé à la solution ψ→
− (en
k
−1
m.s ) ;
m : masse de la particule (en kg) ;
: constante de Planck réduite ; 1, 055 × 10−34 J.s ;
E : énergie de l’état stationnaire de fonction d’onde ψ (en J) ;
→
−
k : vecteur d’onde (en rad.m−1 ).
• Paquet d’ondes : solution normalisable décrivant une particule libre
→ →
−
− i→
−
k ·→
−r − E t →
− ( k )2
ψ(→
−r , t) = ψ k e
d3 k avec E=
2m
R3
3
ψ : fonction de distribution du paquet sur les vecteurs d’onde (en m 2 ).
PC Effet tunnel
1
T = où 2 κ2 = 2m(V0 − E)
V02
1+ 4 E (V0 −E) sh2 (κa)
T : probabilité de transmission (sans diemnsion) ;
V0 : hauteur de la barrière de potentiel (en J) ;
a : largeur de la barrière de potentiel (en m) ;
E : énergie de la particule (en J) ;
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1. Thermodynamique
1.1 États de la matière
Variétés allotropiques
Certains corps simples ont la faculté d’exister sous plusieurs formes physiques,
sans changement d’état physique (souvent : plusieurs formes cristallines) : les
variétés allotropiques.
Transformations de la matière
• Transformation physique : transformation durant laquelle un composé change
d’état physique (changement d’état), de forme physique (transformation entre
variétés allotropiques) ou subit une contrainte extérieure (pression, température).
1. Thermodynamique 229
Diagramme d’état
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C : point critique (point au-delà duquel on ne fait plus la différence entre état
liquide et état gazeux)
T : point triple (point où coexistent les trois états de la matière)
p : pression
T : température
230 [4] Chimie
Quantité de matière
n : quantité de matière (mol)
m : masse (g)
M : masse molaire (g.mol−1 )
m N
n= = N : quantité particulaire ou
M NA
moléculaire (sans dimension)
NA : nombre d’Avogadro
= 6, 022 × 1023 (mol−1 )
Fraction molaire
ni n
xi = = i xi : fraction molaire de i (sans di-
ntotal ni mension)
i
ni : quantité de matière de i (mol)
ntotal : quantité de matière totale
xi = 1 (mol)
i
Fraction massique
mi m
wi = = i wi : fraction massique de i (sans di-
mtotal mi mension)
i mi : masse de i (g)
mtotal : masse totale (g)
wi = 1
i
1. Thermodynamique 231
Concentration molaire
ci ou [i] : concentration molaire de i
ni (mol.L−1 )
ci =
V ni : quantité de matière de i (mol)
V : volume de la solution (L)
Concentration massique
cmi : concentration massique de i
mi (g.L−1 )
cmi = = ci Mi
V mi : masse de i (g)
V : volume de la solution (L)
Masse volumique
mi ρi : masse volumique de i (g.L−1 )
ρi = mi : masse de i (g)
Vi
Vi : volume de i (L)
Avancement molaire –
Quantité de matière en cours de réaction
ξ : avancement molaire (mol)
ni (0) et ni (t) : quantités de matière
ni (t) − ni (0) de i à l’état initial et à l’instant t
ξ=
νi (mol)
νi : coefficient stœchiométrique
ni (t) = ni (0) + νi ξ algébrique de i (< 0 pour les réactifs
et > 0 pour les produits) (sans di-
mension)
Avancement volumique
x : avancement volumique
ξ (mol.L−1 )
x=
V ξ : avancement molaire (mol)
V : volume total (L)
1. Thermodynamique 233
Activité (chimique)
L’activité chimique est sans dimension.
pi
• Mélange idéal de gaz parfaits : ai =
p◦
c
• Solution : asolvant = 1 et asoluté = soluté
C◦
i
(ai )eq : activité de i à l’équilibre
(sans dimension)
Critère d’évolution
Lorsque tous les réactifs et produits de la réaction sont présents à l’état initial,
le quotient de réaction tend à devenir égal à la constante d’équilibre.
Ainsi :
− la transformation évolue dans le sens direct lorsque Qr (EI) < K ◦
− la transformation évolue dans le sens indirect lorsque Qr (EI) > K ◦
(EI représente l’état initial)
234 [4] Chimie
PC Loi de Raoult
pi : pression partielle du composé
Ai (Pa)
pi = xi psati xi : fraction molaire de Ai liquide
(sans dimension)
psati ou p∗i : pression de vapeur sa-
turante de Ai (Pa)
(valable pour le solvant d’une solution idéale ou pour un mélange idéal)
PC Loi de Henry
pi : pression partielle du composé
Ai (Pa)
pi = xi KHi xi : fraction molaire de Ai liquide
(sans dimension)
KHi : constante de Henry de Ai (Pa)
(valable pour le soluté d’une solution diluée idéale)
Fuseau simple :
x2 − x2V MV
xL = =
x2L − x2V LV
xL : fraction molaire en liquide
(sans dimension)
x2 , x2V et x2L : fractions molaires en
composé 2 aux points M, V et L
(sans dimension)
Grandeurs de réaction
Δr X : grandeur de réaction
(J.mol−1 )
νi : coefficient stœchiométrique
algébrique pour le composé Ai
∂X
Δr X = νi Xmi = (sans dimension)
∂ξ T,p
i Xmi : grandeur molaire pour le com-
posé Ai (J.mol−1 )
X : grandeur pour le composé Ai (J)
ξ : avancement molaire (mol)
238 [4] Chimie
Potentiel thermodynamique
Un potentiel thermodynamique est une fonction qui atteint une valeur mini-
mum à l’équilibre.
Enthalpie libre
G : enthalpie libre (J)
G = H − TS H : enthalpie (J)
T : température (K)
écriture différentielle : S : entropie (J.K−1 )
dG = Vd p − S dT V : volume (m3 )
p : pression (Pa)
T : température (K)
p : pression (Pa)
Δr G : enthalpie libre de réaction
Δr G = νi μi
i
(J.mol−1 )
νi : coefficient stœchiométrique
algébrique pour le composé Ai
(sans dimension)
240 [4] Chimie
PC Affinité chimique
PC Relation à l’équilibre
Δr G◦ : enthalpie libre standard de
réaction (J.mol−1 )
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Critère d’évolution
• Une augmentation de température déplace l’équilibre dans le sens endother-
mique.
• Une augmentation de pression déplace l’équilibre dans le sens de la diminu-
tion de la quantité de matière de gaz.
• L’ajout d’un constituant actif déplace l’équilibre dans le sens de la consom-
mation de ce constituant.
2. Cinétique 243
2. Cinétique
2.1 Cinétique formelle
Vitesse de réaction
v : vitesse de réaction (mol.L−1 .s−1 )
V : volume total (L)
ξ : avancement molaire (mol)
1 d[Ai ] t : temps (s)
v= si V = cste
νi dt νi : coefficient stœchiométrique
algébrique (sans dimension)
[Ai ] : concentration molaire en
composé Ai (mol.L−1 )
Temps de demi-réaction
Le temps de demi-réaction t1/2 est le temps au bout duquel la moitié du réactif
[A]0
limitant a été consommée, soit [A]t = (concentration restante).
2
[A]0
• Ordre 0 : t1/2 = t1/2 est proportionnel à [A]0 .
2αk
ln 2
• Ordre 1 : t1/2 = t1/2 est indépendant de [A]0 .
αk
1
• Ordre 2 : t1/2 = t1/2 est inversement proportionnel à [A]0 .
αk[A]0
Temps de demi-vie
Le temps de demi-vie est le temps au bout duquel la quantité de substance ra-
dioactive a été divisée par deux par désintégration radioactive.
2. Cinétique 245
Dégénérescence de l’ordre
Dans le cas où la réaction entre deux réactifs admet un ordre et que l’un d’entre
eux (ici B) est introduit en large excès par rapport à l’autre (ici A), alors la
consommation de B est négligeable, soit [B]t ≈ [B]0 . Ainsi, la loi de vitesse
devient :
v= kapp [A]a avec kapp = k[B]b = constante de vitesse apparente
L’ordre apparent (a) étant différent de l’ordre global (a + b), on parle de dégé-
nérescence de l’ordre.
Loi d’Arrhenius
k : constante de vitesse (son unité
d ln k Ea dépend de la loi de vitesse)
= T : température (K)
dT RT 2
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Principe de Bodenstein ou
Approximation de l’État Quasi Stationnaire (AEQS)
Lorsqu’un intermédiaire réactionnel (noté IR) se forme avec une vitesse très
faible par rapport à sa vitesse de disparition, l’espèce ne s’accumule pas dans
d[IR]
le milieu, après une période dite d’induction, soit : ≈0
dt
2. Cinétique 247
Approximation de l’Étape
Cinétiquement Déterminante (AECD)
Dans un mécanisme réactionnel, lorsqu’une étape a une constante de vitesse
beaucoup plus faible que les autres, elle impose sa vitesse à toutes les autres
étapes et est qualifiée d’Étape Cinétiquement Déterminante (ECD), soit :
v = vECD
Catalyseur
Un catalyseur est un composé qui augmente la vitesse d’une réaction thermo-
dynamiquement favorable sans en modifier l’état final prévu par la thermody-
namique et sans apparaı̂tre dans l’équation de la réaction.
Régime permanent
En régime permanent, il n’y a pas d’accumulation d’espèces chimiques dans le
réacteur.
Temps de passage
τ : temps de passage (s)
V V : volume du réacteur (L)
τ= QV : débit volumique (L.s−1 )
QV
r f : vitesse de formation d’un pro-
C i s − C ie C ie − C i s
rf = rd = duit (mol.L−1 .s−1 )
τ τ rd : vitesse de disparition d’un
réactif (mol.L−1 .s−1 )
3. Architecture de la matière
1 ν ∈ N∗
et ν= = λ : longueur d’onde (m)
λ c
ν : fréquence (Hz)
c : célérité de la lumière (m.s−1 )
Nombres quantiques
• Nombre quantique principal n : n ∈ N∗ , détermine le niveau ou la couche
électronique (dont l’énergie dépend de n).
• Nombre quantique secondaire (ou orbital ou azimutal) : 0 n − 1 et
∈ N, détermine le sous-niveau ou la sous-couche électronique. À un niveau n
correspondent n sous-niveaux électroniques, d’énergie dépendant de n et .
• Nombre quantique magnétique m : − m et m ∈ Z, détermine
la case quantique. À une sous-couche correspondent 2 + 1 cases quan-
tiques, d’énergie dépendant de n et donc de même énergie. On dit qu’il y
a dégénérescence des niveaux d’énergie.
1
• Nombre quantique de spin m s : m s = ± , définit l’orientation d’un électron
2
dans un champ magnétique.
Spectre électromagnétique
Configuration électronique
Une case quantique est définie par le triplet (n, , m ).
• Principe d’exclusion de Pauli : dans un atome, deux électrons ne peuvent pas
avoir leurs quatre nombres quantiques identiques (n, , m , m s ). Par conséquent,
une case quantique ne peut contenir que deux électrons (un électron de spin up,
1 1
soit m s = , et un électron de spin down, soit m s = − ).
2 2
• Règle de Klechkowski : on remplit les cases quantiques par ordre croissant
d’énergie donc par n + croissant. Pour une même valeur de n + , on remplit
par ordre croissant de n.
3. Architecture de la matière 251
• Règle de Hund : pour des cases quantiques dégénérées (de même énergie),
les électrons occupent le maximum de cases quantiques avec des spins up.
• Cas des cations : pour obtenir la configuration électronique d’un cation, on
enlève tout d’abord les électrons les plus éloignés du noyau donc de n le plus
grand.
Rayons
• Rayon atomique : fait référence à trois définitions :
- Rayon orbitalaire : le rayon de l’atome correspond au rayon de la plus haute
n∗2
orbitale atomique occupée dont la formule est r = ∗ a0 dans le modèle de Sla-
Z
ter, avec n∗ le nombre quantique principal apparent et Z ∗ la charge nucléaire
effective.
- Rayon covalent : le rayon de l’atome correspond à la moitié de la distance
entre deux atomes d’une molécule diatomique homonucléaire (de type A2 ).
- Rayon métallique : le rayon de l’atome correspond à la moitié de la distance
entre deux atomes plus proches voisins dans un cristal métallique.
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• Rayon ionique : le rayon d’un ion est défini à partir de la plus petite distance
entre le cation et l’anion dans un cristal ionique. Le rayon de l’ion oxyde est
pris comme référence.
Électronégativité
L’électronégativité, notée χ, est une grandeur sans dimension qui mesure l’ap-
titude d’un atome à attirer les électrons dans une liaison chimique.
252 [4] Chimie
Charge formelle
q : charge formelle
nisolé : nombre d’électrons de va-
q = nisolé − nlié lence de l’atome isolé
nlié : nombre d’électrons de valence
(sans dimension) de l’atome lié (1 électron pour un
doublet liant, 2 électrons pour un
doublet non liant)
Règles de la mésomérie
Une forme mésomère a d’autant plus de poids dans la représentation de la
répartition des électrons que :
• Règle 1 : les atomes respectent la règle de l’octet ou ont une hypervalence
compatible avec leur configuration électronique.
• Règle 2 : les charges formelles sont les plus petites possible et les charges
formelles de même signe sont les plus éloignées possible les unes des autres.
• Règle 3 : les charges formelles sont en accord avec les électronégativités des
atomes.
La règle 1 est prioritaire devant la règle 2, elle-même prioritaire devant la règle
3, sauf dans le cas des éléments susceptibles d’être hypervalents.
3. Architecture de la matière 253
Méthode VSEPR
On note la structure autour d’un atome quelconque (appelé atome central et
noté A) sous la forme AXn E p .
n est le nombre d’atomes (toujours notés X) liés à A.
p correspond au nombre de doublets non liants (notés E) sur A.
Les doublets (liants et non liants) tendent à s’éloigner le plus possible les uns
des autres. La valeur de n + p nous renseigne donc sur la géométrie globale
autour de A : segment pour n + p = 2, triangle pour n + p = 3, tétraèdre pour
n + p = 4, bipyramide trigonale pour n + p = 5 et octaèdre pour n + p = 6.
ex : NH3 N
H H
H
O
• n = 2 et p = 2 : molécule coudée ex : H2 O H H
• n = 5 : molécule bipyramidale à base triangulaire
angles de 90◦ (plan vertical) et 120◦ (plan équatorial)
Cl
Cl
ex : PCl5 P Cl
Cl
Cl
254 [4] Chimie
F
F F
• n = 6 : molécule octaédrique ex : SF6 S
F F
angles de 90◦ F
• Moment dipolaire pour une molécule : →
−μ = →
−
μi
i
1
μ : moment dipolaire (C.m) autre unité : le debye : 1 D = × 10−29 C.m
3
−μ →
Une molécule est polaire si →
− −μ = →
0 et apolaire si →
−
0.
q = δe : charge (C) avec δ le pourcentage ionique (sans dimension) et e la
charge élémentaire (1, 6 × 10−19 C)
dA−B : longueur de la liaison A B (m)
Liaison hydrogène
Il y a formation d’une liaison hydrogène entre deux espèces chimiques si :
− la première espèce possède un atome A très électronégatif, petit et lié à un
atome d’hydrogène H ;
− la deuxième espèce possède un atome B très électronégatif et porteur d’au
moins un doublet non liant.
Les éléments jouant le rôle de A et B sont très souvent N, O ou F.
Les trois atomes sont alignés et une liaison hydrogène est environ deux fois
plus longue qu’une liaison covalente : A − H · · · · · · | B
Ordre de grandeur de l’énergie : 1 à 40 J.mol−1 .
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PC Approximations
• Approximation de Born-Oppenheimer : mnoyau mélectrons donc on sup-
pose que les noyaux sont fixes.
• Approximation orbitalaire : chaque électron d’un atome polyélectronique
est traité de façon indépendante. L’état d’un électron est décrit par une fonction
d’onde monoélectronique appelée orbitale atomique (O.A.) pour un atome et
orbitale moléculaire (O.M.) pour une molécule.
• Méthode LCAO ou CLOA = Combinaison Linéaire des Orbitales Ato-
miques : la combinaison linéaire de deux orbitales atomiques de même énergie
conduit à deux orbitales moléculaires : une O.M. liante (de plus basse énergie)
et une O.M. antiliante (de plus haute énergie).
PC Processus élémentaires
d’un cycle catalytique
• Addition oxydante : addition d’un réactif sur le catalyseur qui fait augmenter
le nombre (ou degré) d’oxydation du métal.
• élimination réductrice : réaction inverse de l’addition oxydante (le métal voit
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4. État solide
4.1 Modèle du cristal parfait
Définitions
• Cristal parfait : assemblage de mailles parallélépipédiques.
258 [4] Chimie
1 1
4 entités par maille ( × 6 + × 8)
2 8
Coordinence = 12
Compacité = 0, 74
4. État solide 259
• Sites tétraédriques :
8 sites par maille : au centre de 8 petits
a
cubes d’arête
2
⎛( ⎞
⎜⎜⎜ 3 ⎟⎟
dimension : rT = ⎜⎝ ⎜ − 1⎟⎟⎟⎠ r
2
Alliages
• Alliage de substitution : alliage obtenu en remplaçant certaines entités d’un
cristal par d’autres (en mêmes quantité et position).
• Alliage d’insertion : alliage obtenu en ajoutant de petites entités dans les in-
terstices du cristal de départ.
Cristal métallique
Empilement d’atomes dont la cohésion est assurée par des liaisons métalliques
(pas de liaison directe mais une mise en commun globale des électrons).
Exemple : Fe, Al.
Cristal ionique
Empilement d’ions (cations et anions) dont la cohésion est assurée par des liai-
sons ioniques (interactions électrostatiques).
Exemple : chlorure de sodium NaCl.
260 [4] Chimie
Cristal covalent
Empilement d’atomes dont la cohésion est assurée par des liaisons covalentes.
Exemple : C diamant.
Cristal moléculaire
Empilement de molécules dont la cohésion est assurée par des liaisons faibles
(interactions de Van der Waals et liaisons hydrogène).
Exemple : H2 O, I2 .
5. Solutions aqueuses
5.1 Réaction d’oxydo-réduction
Dismutation et médiamutation
• La réaction dont le réactif est une espèce amphotère (permettant de former à
la fois son oxydant et son réducteur associés) est appelée dismutation.
• La réaction dont le produit est à la fois l’oxydant du réactif réducteur et le
réducteur du réactif oxydant (donc une espèce amphotère) est appelée média-
mutation ou amphotérisation.
Formule de Nernst
E : potentiel du couple (V)
E ◦ : potentiel standard du couple
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RT a α (V)
E = E◦ + ln ox β R : constante des gaz parfaits
nF ared
(J.mol−1 .K−1 )
T : température (K)
n : nombre d’électrons échangés
0, 06 aox α (sans dimension)
À 25 ◦ C E = E◦ + log F = NA e : constante de Faraday
n ared β
(C.mol−1 )
RT ai : activité chimique de l’espèce i
car = 0, 06 à 25 ◦ C
F ln 10 (sans dimension)
α et β : coefficients stœ-
chiométriques (sans dimension)
262 [4] Chimie
Aspect thermodynamique
Une réaction d’oxydo-réduction est thermodynamiquement favorisée dans le
cas où l’oxydant du couple dont la frontière est plus élevée réagit avec le
réducteur du couple dont la frontière est plus faible.
Pour la réaction entre un réducteur appartenant à un couple 1 et un oxydant
appartenant à un couple 2, on a :
Ei◦ : potentiel standard du couple i
(V)
n1 n2 E2◦ − E1◦
◦ ni : nombre d’électrons échangés
log K =
0, 06 pour la demi-équation électronique
du couple i (sans dimension)
HA A− + H+
Un acide est une espèce capable de Une base est une espèce capable de
céder des protons. capter des protons.
• Lors d’une réaction acido-basique, il y a échange de protons entre l’acide
d’un couple et la base d’un autre couple.
Une réaction acido-basique est thermodynamiquement favorisée dans le cas où
le pKa du couple de la base est supérieur à celui du couple de l’acide.
Définition du pH
pH : potentiel hydrogène (sans di-
mension)
pH = − log aH3 O+ H3 O+
aH3 O+ = : activité des ions
C◦
soit pH = − log H3 O+ oxonium (sans dimension)
C ◦ = 1 mol.L−1 : concentration
standard
◦
Pour la suite, la grandeur C sera sous-entendue (en respectant les dimensions).
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Constante d’acidité
Constante de basicité
Diagramme de prédominance
Solution tampon
Une solution tampon est une solution dont la composition est telle que son pH
varie peu, soit par addition de petites quantités d’acide ou de base, soit par di-
lution. Pour une bonne efficacité, on utilise l’acide et la base d’un même couple
acido-basique, en quantité équivalente ; le pH est alors égal au pKa du couple.
5. Solutions aqueuses 265
βi
K fi = et pKdi = log βi−1 − log βi = − log K fi
βi−1
Expression de pL
[MLi−1 ]
pL = − log[L] = pKdi + log
[MLi ]
Solubilité
La solubilité est la quantité de matière de soluté que l’on peut dissoudre dans
un litre de solvant. Elle s’exprime en mol.L−1
Produit de solubilité et pK s
Aa Bb(s) aAn+ + bBm− K s : produit de solubilité (sans di-
a b mension)
K s = An+ Bm−
pK s = − log K s
Diagramme d’existence
Condition de précipitation
Il y a précipitation lorsque le quotient de réaction initial est supérieur ou égal
a b
au produit de solubilité, soit : QrEI = An+ 0 Bm− 0 K s .
Conventions
Il existe deux conventions possibles :
• Sur les frontières, la concentration des espèces en solution est égale à la con-
centration arbitrairement choisie.
• La concentration totale en un élément est fixée. Les concentrations sont alors
réparties équitablement au niveau des frontières.
6. Électrochimie
6.1 Thermodynamique de l’oxydoréduction (PC)
PC Pile – généralité
Pile = conversion d’énergie chimique
en énergie électrique ΔG : variation d’enthalpie libre (J)
W : travail électrique (J)
ΔG < W (réaction spontanée)
268 [4] Chimie
v
PC Potentiel mixte
Le point de fonctionnement pour lequel le courant anodique est égal à l’opposé
du courant cathodique a un potentiel appelé potentiel mixte. C’est le potentiel
commun aux deux électrodes de travail.
Les courbes intensité - potentiel correspondant à une pile possèdent un poten-
tiel mixte.
PC Électrolyse
U : tension de seuil (V)
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PSI Électrolyse
U : tension de seuil (V)
Électrolyse = conversion d’énergie E A et EC : potentiels des couples de
électrique en énergie chimique l’anode et de la cathode (V)
(réaction non spontanée) ηA et ηC : surtensions anodique et
Tension de seuil = tension minimale à cathodique (V)
appliquer : r : résistance interne (Ω)
i : intensité du courant (A)
U = E A − EC + ηA − ηC + ri
η f : rendement faradique
Rendement faradique : Qdécharge : quantité d’électricité
Qdécharge débitée lors de la décharge (C)
ηf = Qcharge : quantité d’électricité four-
Qcharge
nie pour la charge (C)
7. Chimie organique
7.1 Description des molécules organiques
Règles de nomenclature
1. On choisit la chaı̂ne la plus longue comportant la fonction principale et le
maximum de liaisons multiples, les autres fonctions étant nommées comme
substituants. On la numérote afin de donner le plus petit chiffre à la fonction
principale (les fonctions comportant des hétéroatomes sont prioritaires devant
les fonctions liaisons multiples).
2. On nomme la molécule en plaçant la fonction principale en suffixe et les
substituants en préfixe et par ordre alphabétique.
7. Chimie organique 273
Nombre d’atomes 6 7 8 9 10
Préfixe hex- hept- oct- non- déc-
acide acide
RCOOH − -oı̈que
carboxylique alcanoı̈que
alcanoate
ester RCOOR − -oate
d’alkyle
amide RNR COR amido- -amide alcanamide
nitrile RCN cyano- -nitrile alcanenitrile
anhydride anhydride
RCOOCOR − -oı̈que
d’acide alcanoı̈que
halogénure halogénure
RCOX − -oyle
d’acyle d’alcanoyle
274 [4] Chimie
Représentations
• Représentation de Cram : un trait plein représente une liaison dans le plan,
un triangle noirci, une liaison vers l’avant, un triangle hachuré ou des poin-
tillés, une liaison vers l’arrière.
• Représentation en perspective : l’extrémité en bas à gauche (resp. à droite)
est la plus proche de l’œil de l’observateur tandis que l’extrémité en haut à
droite (resp. à gauche) est la plus éloignée. Cette représentation est surtout uti-
lisée pour les cyclohexanes.
• Représentation de Newman : la molécule est regardée selon l’axe d’une
liaison entre deux atomes. Le plus près est représenté par un point, celui de
derrière par un cercle. Les liaisons avec ces atomes partent du point pour celui
de devant et du cercle pour celui de derrière.
OH
H3 C
H OH H
H3 C
C C C2 H5 Cl
Cl NH2
H2 N C2 H5
Cram Newman (Cram vu de droite) Perspective
Isomérie
Des isomères sont des composés de même formule brute mais de formule semi-
développée (isomères de constitution) ou représentation spatiale (stéréoiso-
mères) différente.
Isomérie de constitution
Des isomères de constitution sont des isomères qui diffèrent par leur formule
semi-développée.
Il existe les isomères de chaı̂ne (la structure du squelette carboné est différente),
les isomères de fonction (la nature de la fonction chimique diffère) et les iso-
mères de position (la position de la fonction chimique change).
Stéréoisomérie de configuration
On appelle configurations d’une molécule les différentes dispositions de ses
atomes dans l’espace, sans tenir compte des possibilités de rotation autour de
liaisons simples.
• énantiomères : isomères de configuration non superposables mais images
l’un de l’autre dans un miroir plan.
• Diastéréoisomères : isomères de configuration non superposables et non
images l’un de l’autre dans un miroir plan.
7. Chimie organique 275
Diastéréoisomérie Z/E
Une double liaison dont chacun des atomes de carbone porte deux groupements
différents est source de diastéréoisomérie. L’alcène est de configuration Z (zu-
sammen) si les groupes prioritaires (établis par les règles C.I.P.), sont du même
côté de la double liaison ; sinon il est de configuration E (entgegen).
Stéréoisomérie de conformation
On appelle conformations d’une molécule les différentes dispositions de ses
atomes dans l’espace qui diffèrent par des rotations autour de liaisons simples,
sans rompre des liaisons.
Pour une molécule non cyclique, les conformations décalées sont plus stables
que les conformations éclipsées.
Spectroscopie IR
Liaison Fonction Nb d’onde Intensité
C H alcane 2850 − 3000 forte
C C H alcène 3010 − 3100 moyenne
C C H alcyne 3300 − 3310 forte
C H ar cycle aromatique (val) 3030 − 3080 moyenne
C H ar cycle aromatique (déf) 675 − 900 variable
C H ald aldéhyde 2750 − 2900 moyenne
C C alcane 600 − 1500 faible
C C alcène 1620 − 1680 très variable
C C aromatique 1450 − 1600 très variable
C C alcyne 2100 − 2260 variable
C N nitrile 2200 − 2300 variable
O H alcool libre 3590 − 3650 variable, fine
O H alcool lié 3200 − 3400 variable, large
O H acide carboxylique 2500 − 3650 variable, large
N H amine 3100 − 3500 moyenne
alcool, étheroxyde, acide
C O 1000 − 1300 forte
carboxylique, ester
aldéhyde, cétone, ester
C O 1680 − 1750 forte
acide carboxylique
Spectrophotométrie UV-visible
Loi de Beer-Lambert
L’intérêt de cette technique est de mesurer la proportion de lumière absorbée
par un échantillon (coloré dans le cas de la spectrophotométrie visible).
Loi de Beer-Lambert : A = εC A : absorbance ou densité optique
(une seule espèce optiquement active)
(sans dimension)
ε : coefficient d’extinction molaire
Généralisation : A = εiCi (L.mol−1 .cm−1 )
i : longueur de la cuve (cm)
(plusieurs espèces optiquement actives)
C : concentration molaire (mol.L−1 )
RMN du proton
Déplacements chimiques des principales fonctions chimiques :
R-CH2-X
dérivés
halogénés
d (ppm) 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
R-NH2
amines
Postulat de Hammond
Le postulat de Hammond stipule que lorsque deux états se succèdent dans un
processus réactionnel et ont des énergies comparables, alors le passage de l’un
à l’autre ne nécessite qu’une faible réorganisation des structures moléculaires.
• Si le processus est endothermique, l’état de transition a une structure voisine
de celle du produit.
278 [4] Chimie
Contrôle thermodynamique
Lors d’un contrôle thermodynamique, le produit majoritaire (une fois l’équilibre
atteint) est le produit le plus stable.
Ce contrôle est favorisé pour des temps longs et une température élevée.
Contrôle cinétique
Lors d’un contrôle cinétique, le produit majoritaire (à l’instant t) est le produit
le plus rapidement formé.
Ce contrôle est favorisé pour des temps courts, une température relativement
faible et la présence d’un catalyseur et d’un solvant approprié.
Généralement, le contrôle cinétique et le contrôle thermodynamique permettent
de former le même produit majoritairement.
Sélectivité
Une réaction est sélective si, pouvant conduire à plusieurs produits, elle aboutit
à la formation préférentielle d’un produit.
Chimiosélectivité
Une réaction est chimiosélective si, le substrat pouvant réagir suivant plusieurs
types de fonctions, elle aboutit à la formation préférentielle d’un produit.
Régiosélectivité
Une réaction est régiosélective si, pouvant conduire à plusieurs isomères de
constitution, elle aboutit à la formation préférentielle d’un isomère.
Stéréosélectivité et stéréospécificité
Une réaction est stéréosélective si, pouvant conduire à plusieurs stéréoisomè-
res de configuration, elle aboutit à la formation préférentielle de l’un d’eux. Si
les produits possibles sont des énantiomères (resp. diastéréoisomères), on parle
d’énantiosélectivité (resp. diastéréosélectivité).
Elle est stéréospécifique si un stéréoisomère conduit préférentiellement à un
stéréoisomère tandis que son isomère conduit préférentiellement, dans les mê-
mes conditions, à l’autre stéréoisomère. Elle peut être énantiospécifique et/ou
diastéréospécifique.
7. Chimie organique 279
Nucléophile et électrophile
Une espèce nucléophile est riche en électrons et a tendance à donner ses dou-
blets tandis qu’une espèce électrophile est pauvre en électrons et a tendance à
les accepter.
Mécanisme ionique
Lors d’un mécanisme ionique, il y a déplacement de doublets d’électrons (liants
ou non liants). Des flèches courbes symbolisent ces déplacements (des sites
nucléophiles aux sites électrophiles).
H3C CH3
(R) (S)
HO + C Br HO C + Br
nucléophile
H H
H 5C 2 C 2H 5
R X 100% nucléofuge
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.
R2 R2 R2
(R)
(2) : + (S)
C + HO C OH + HO C
R3 R1 R3 R3
carbocation nucléophile R1 R1
(plan) 50% 50%
L’attaque du carbocation étant équiprobable de chaque côté du plan, la réaction
n’est ni sélective, ni spécifique. On obtient alors un mélange racémique. La loi
de vitesse est de la forme : v= k[R X] car l’étape (1) est l’étape cinétiquement
déterminante (ordre 1).
H5C2 C1 H3C H
H3C (R) (S)
C C + Et O C C + Et OH + C1
H
H CH3 H5C2 CH3
R X base majoritaire
R' R1 R' R1
R' R2
+
(2) R C C + B C C + C C +B H
H R2 R R2 R R1
282 [4] Chimie
R' R'
- + +
-
+
(1) : R Mg X + C=O R C O Mg X
organomagnésien R'' R''
mixte composé ion alcoolate
carbonylé
R' R'
+
(2) R C O , Mg X + H+ R C O H + Mg 2 + + X
R'' R''
alcool (racémique si
C est asymétrique
L’étape (2) est une hydrolyse acide (c’est une réaction acido-basique totale car
l’ion alcoolate est une base forte).
Si le composé carbonylé est remplacé par du dioxyde de carbone, on forme un
acide carboxylique à la place d’un alcool.
La liaison O-Mg est plutôt ionique tandis que la liaison C-Mg est plutôt
covalente.
PC Addition électrophile
Hydratation des alcènes
R1 R2 R1 R2
H⊕
Bilan : C C + H2 O R3 C C H
R3 H OH H
Régiosélectivité selon la règle de Markovnikov : lors de l’addition d’un com-
posé sur un alcène, le produit majoritaire est celui qui est issu du carbocation
le plus stable formé lors de l’étape cinétiquement déterminante.
7. Chimie organique 283
R1 R2 R1 R2
+
(1) : C C + H+ C C H
R3 H R3 H
R1 R2 R1 R2
+
(2) : H OH + C C H R3 C C H
R3 H O+ H
H H
R1 R2 R1 R2
(3) : R3 C C H R3 C C H + H+
O+ H OH H
H H