PRÉPARÉ PAR :
RHIMI Jalel AMRI Noureddine
Désignations pages
Introduction ……………………………………………… ………………………………….. 1
Chapitre I : Généralités sur les constructions métalliques… ………………………………. 2
I/ Généralités…………………………………………………… ………………………………. 2
1. Les différents types de construction………………… ……………………………… 2
2. Introduction à la construction métallique…………… ……………………………… 2
Aperçu 3.
historique
Aperçu historique…………………………………… ……………………………… 2
4. Ouvrages en construction métallique (CM)………… ……………………………… 4
2- 5. Avantages et inconvénients de la construction métallique… ………………………. 4
6. Procèdes d’élaboration de l’acier ………………………… ………………………... 5
7. Classification des aciers selon leur teneur en carbone … ………………………….. 8
8. Essais de contrôle de l’acier ………………………… …………………………….. 8
9. Terminologie………………………………………… …………………………….. 11
Chapitre II : Charges du vent sur les constructions (règlement NV65)… ………………. 12
1. Généralités et définitions ……………………………… ………………………….. 12
2. Pression de calcul du vent ……………………… …………………………………. 12
3. Pression dynamique de base q10……………………… ………………………………………………………. 12
3.1.effet de site …………………………………… ……………………………………. 12
3.2.effet des dimensions ………………………… …………………………………….. 12
4. Coefficient de pression résultant 𝐶𝑟 ……… ………………………………………. 13
5. APPLICATIONS………………………… ……………………………………….. 17
Chapitre III : Charges de neige sur les constructions (Selon le règlement EC1) ……… 23
I- Introduction………………………………… …………………………… …………. 23
II- Charge de neige sur le sol ……………………………… ………………………….. 23
III- Charge de neige sur les toitures………………………… …………………………… 23
III-
IV- Facteurs influençant les valeurs de µ………………… ……………………………… 23
IV-
3.1. Cas de charge………………………………… ……………………………… 24
3.2. Cas de charge………………………… ……………………………………… 24
V- Exemple d’application………………… …………………………………………….. 26
Chapitre IV : Classification des sections transversales… …………………………………. 28
I- Introduction…………………………………………………… …………………………………………………………………… 28
Rapport largeur-épaisseur maximum pour parois comprimée………………………………………………. 30
Parois internes comprimées……………………… ………………………………………………………………………… 33
Classification des sections……………………… ……………………………………………………………………………. 34
II- Application……………………………………………… ………………………………………………………………………….. 36
Chapitre V : Bases de calcul de charpente métallique… ………………………………….. 38
Charpente métallique Table des matières
1- Exigences fondamentales…………… ……………………………………………… 38
2- Définitions et classifications…… ……… …………………………………….…… 38
2.1. Etats limites …………………… …………………………………………..... 38
38
2.2. Actions…………………………… …………………………………………… 38
3- Combinaisons d’actions ……………… ………………………………………….. 39
4- Cheminement des charges verrticales …… ……………………………………….. 40
5- Cheminement des charges horizontales … … …………………………….............. 41
Chapitre VI : Justification des sections suivant l’EC 3 …………………………… ………………………… 42
I- Base de calcul ……………………………………………… …………………………………………………………… 42
1. Combinaisons de charge à l’ELU …………… ………………………………………………………….. 42
2. Combinaisons de charge à l’ELS ……………… …………………………………………………………. 43
II- Valeurs de calcule des propriétés de matériau …………… …………………………….. 44
III- Résistance des sections transversales ……… ……………………………………………. 44
1. Facteur partiel de sécurité …………………… ……………… ……………………..…….. 44
2. Effort de traction…………………………… … ……… ………………………………….. 44
……
3. Effort de compression…………… ……… …… ………………………………………….. 44
4. Moment fléchissant …………………… ………………… ………………………………. 45
5. Effort tranchant ……………………… ………………… ………………………………… 45
6. Moment fléchissant et effort tranchant ……………… …………………………………… 45
7. Moment fléchissant et effort normal ……………………………………………………….. 45
IV- Applications …………………………………… ………………………………… 47
Chapitre VII : Dimensionnement des éléments comprimés : Poteaux …………………… 4
I- Poteaux courts ………………………………… …………………………………. 53
II- Poteaux élancés en acier ……………………… ………………………………….. 53
III-
Elancement réduit ………………………… ………………………………….
55
III-
IV-
IV- Courbes de flambement de la CEC …………… ………………………………….. 56
V-
V- Etapes de calcul pour les éléments comprimés …………………………………… 57
VI-
VI- Conclusion récapitulative …………………… ……………………………………. 57
VII-
VII- Flambement- flexion ………………………… ………………………………….. 60
VIII- Organigrammes de flambement ………………… …………………………………… 62
VIII- Applications ……………………………… ………………………………………. 63
Bibliographie ………… ………………………………………………………………………. 64
Annexes …………. ………………………………………………………………………………………………………………………………… 67
Cours charpente métallique Introduction
Introduction
Cet ouvrage est un manuel de cours et d’exercices corrigés de la charpente métallique, il est
destiné aux élèves de la deuxième année Licence Appliqué option génie civil.
Le contenu de cet ouvrage traite le dimensionnement et la vérification des stabilités des éléments
Le texte comprend sept chapitres basant sur l’aperçu théorique, le nombre d’exercices résolus
Enfin, cet ouvrage reflète l’expérience acquise par les auteurs au cours de plusieurs
I/ Généralités :
Le métal fer existe partout à l’état d’oxyde. C’est par excellence le métal le plus dur, le plus courant et le
plus répandu dans la nature comparativement à d’autres métaux.
Le fer a été utilisé par les premières civilisations, qui ont appris à le forger, fonder et à le souder. Il a été
utilisé par l’homme dans tous les domaines comme outils d’utilisation quotidienne, outils de guerre, en
agriculture et dans toutes les industries (mécanique, aéronautique, navale, marine…) et enfin dans le
domaine qui nous intéresse la construction civile et industrielle.
3) Aperçu historique :
Dans ce paragraphe on cite quelques grands ouvrages en construction métallique :
Type de Date de
lieu schéma Informations
l’ouvrage construction
- en fer puddlé
Tour Eiffel FRANCE 1889 -ossature rivetée
- 320 m de hauteur
- Ossature en
Empire State
NEW-YORK 1931 Acier de 380 m
building
de hauteur
- 2 bâtiments de
110 étages et de
NEW-YORK 410 m de
Wold trade centre 1973
(USA) hauteur
- Détruites le
11/09/2001
- 109 étages
Bâtiment CHICAGO
1974 - 442 m de
« Willis Tower » (USA)
hauteur
- 1410 de portée
Pont suspendu
centrale
« Humber GB 1981
- 2220 m
Bridge »
longueur total
-155m de longueur
- 11 m de largeur
- en fonte
Le pont des Arts FRANCE 1981- 1984 - remplace la
passerelle de piéton
qui a été construite
en 1801
- Usage de
bureau
TAÏPÏ
Tour 2003 - 110 étages
TAÏWAN
- 508 m de
hauteur
- 160 étages
Tour de Dubaï DUBAI - 828 m de
(Émirats 2008 hauteur
« Burg Khalifa » arabes unis) - 39 000 tonnes de
poutres en acier
5-2- Inconvénients :
- Légèreté : cette caractéristique de la construction métallique peut devenir fatale si on ne fait pas
attention. (risque de renversement ou soulèvement de la structure).
- Susceptibilité aux phénomènes d’instabilité élastique : les éléments métalliques ont une faible
épaisseur devant les autres dimensions → risque de flambement, déversement et voilement.
- Mauvaise tenue au feu (incendie) : dans le cas d’un incendie la température de l’acier s’accroit,
ses propriétés mécaniques se réduisent, sa capacité portante diminue par conséquent sa
déformation augmente (entre 450° C et 800° C il y a un risque d’effondrement).
- Corrosion : les constructions métalliques sont sujettes à la corrosion, qui se manifeste par
l’apparition en surface des couches feuilletées appelées communément la rouille.
- Nécessité d’un entretien régulier : des revêtements protecteurs contre la corrosion et le feu pour
assurer la pérennité de l’ouvrage, cet entretien de protection peut aller en cout jusqu’à 6% du cout
global.
Dans un haut fourneau, à partir du minerai de fer et de coke avec réduction du carbone dans
un convertisseur.
Dans un four électrique, à partir d'acier de récupération. On parle d'acier de recyclage ou d'acier
électrique.
6-1- Etapes d’élaboration de l’acier (fig 1.3 )
La formation de la fonte : le minerai de fer et le coke sont introduits dans le haut fourneau
par le haut, la chaleur provoquant la combustion du coke et l’élimination des éléments
chimiques contaminants. Le fer se charge ensuite de carbone au cours de sa descente et se
transforme en fonte, qu’il faut alors séparer d’un mélange de déchets appelé laitier.
La conversion de la fonte en acier : la fonte en fusion est ensuite versée sur de la ferraille
dans un convertisseur à oxygène où de l’oxygène est insufflé pour éliminer le carbone sous
forme de CO2.
Le laminage : l’acier est à nouveau monté à température pour le rendre malléable. Il est
ensuite aplati dans des laminoirs et la forme voulue lui est donnée. (fig : )
Profil I et H Profil U
Parmi tous les essais mécaniques, l'essai de traction est certainement l'essai le plus
fondamental. Il sert à déterminer les principales caractéristiques mécaniques telles que le
module d'élasticité ( Es ), le coefficient de Poisson (𝜗), la limite d'élasticité ( Re), la résistance
à la rupture ( Rr ), l'allongement après rupture (A%) et le coefficient de striction (Z%). Son
exécution est facile et les résultats obtenus servent à dimensionner toutes sortes des pièces
allant d'un pignon microscopique jusqu'à la structure métallique d’un grand hall.
𝐸
Par l’essai de traction on peut déterminer le module d’élasticité transversale 𝐺 = 2(1+𝜗)
σS (Mpa)
1 2 3
1 : Zone élastique
A
Rr = σR
C 2 : Zone élastique
A A’ 3: Zone d’écrouissage
Rr = σe = Fy
AR : Allongement à rupture
AZ : Allongement de striction
O ∆𝑙
AR AZ εS = 𝑙
Fig1.4 : relation contrainte-déformation
Pour les aciers doux, les valeurs de ces grandeurs physicomécaniques ont pour valeurs :
a
a + ∆a
*Le coefficient de Poisson (𝜗)est
déterminé par la relation suivante :
𝑳 × ∆𝒂
L + ∆L
𝝑=−
𝒂 × ∆𝒍
L
F
D
La dureté est définie comme le rapport de la force appliquée (F) sur l’aire (s) de la surface
déformée (empreinte) par la pénétration de la bille.
La bille est en acier trompé de diamètre D = (10mm, 5mm, 2.5mm ou 1mm) et la force F est
appliquée pendant 30 secondes.
On note par HB l’indice de dureté BRINELL donné par la formule suivante : 𝐻𝐵 =
0,204 𝐹
(𝑑𝑎𝑁⁄ )
𝜋𝐷(𝐷−√𝐷2 −𝑑 2 ) 𝑚𝑚²
9) Terminologie :
9-1) Structure en construction métallique
1 : Poteau
2 : Traverse
3 : Lisse filante
4 : Baïonnette
5 : Diagonale de versant
6 : Panne
7 : Chéneaux en tôle
8 : Faitière métallique
9 : Couvertine métallique
10 : Gouttière ½ ronde
11 : Châssis vitré
12 : Bardage métallique à
ondes verticales
13 : Lisse de bardage ; 14 : Croix de saint-onde ; 15 : Potelet de pignon ; 16 : Jarret
Fig 1.6 : Terminologies d’une halle métallique
1) Généralités et définitions :
On admet que le vent a une direction d’ensemble moyenne horizontale, mais qu’il peut venir de
n’importe quel côté.
L’action du vent sur un ouvrage et sur chacun de ses éléments dépend des caractéristiques
suivantes :
Vitesse du vent.
Catégorie de la construction et de ses proportions d’ensemble.
Configuration locale du terrain (nature du site).
Position dans l’espace : (constructions reposants sur le sol ou éloignées du sol).
Perméabilité de ses parois : (pourcentage de surface des ouvertures dans la surface totale de
la paroi).
2) Pression de calcul du vent :
La pression statique de calcul du vent est donnée par la formule suivante :
𝑃 = 𝑞ℎ ∙ 𝑘𝑠 ∙ 𝑘𝑚 ∙ 𝛿 ∙ 𝐶𝑟 [daN / m2]. d’après N.V.65
𝑘𝑚 : coefficient de masque.
𝛿 : coefficient de réduction.
𝐶𝑟 : coefficient résultant.
Pour une hauteur h (en metre) au-dessus du sol, la pression dynamique 𝑞ℎ est donnée par la formule
suivante :
ℎ+18
𝑞ℎ = 2,5 × 𝑞 [daN / m2]. valeur pour h≤ 500 (N.V.65, art 1.241)
ℎ+60 10
Les règles fixent pour chaque région une pression dynamique de base normale et une pression
dynamique de base extrême. Elles sont déterminées à une hauteur h = 10 m au-dessus du sol pour un
site normal sans effet masque et pour une surface de 0,5 m de côté
1 𝑉2
𝑞= 𝜌𝑉 2 ≅ 16,3 ( v = vitesse du vent (m /s))
2 Fig 2-1 : Régions du vent en Tunisie
ISET SILIANA 12 AU 2016-2017
Charpente métallique Chapitre II : Charges du vent sur les constructions
3-1- effet de site :
Les valeurs des pressions dynamiques de base définies ci-dessus doivent être multipliées par un
coefficient de site Ks.
Région I II III
Site protégé 0,80 0,80 0,80
Ks Site normal 1,00 1,00 1,00
Site exposé 1,35 1,30 1,25
Ce < 0
Ce > 0
Rq : Pour le vent parallèle aux génératrices de la toiture Ce est lu sur le diagramme de la figure pour
𝛼 = 0°
Ci > 0
Ci < 0
B C
B C
On applique sur les faces intérieures des différentes parois soit des surpressions soit des dépressions par
interpolation pour chaque direction du vent entre les actions intérieures de même signes déterminées
selon la construction est fermée ou ouverte.
𝝁 − 𝝁𝒇𝒆𝒓
𝑪𝒊 = 𝑪𝒊𝒇𝒆𝒓 + (𝑪𝒊𝒐𝒖𝒗 − 𝑪𝒊𝒇𝒆𝒓 )
𝟑𝟓 − 𝝁𝒇𝒆𝒓
Ou
𝟑𝟓 − 𝝁
𝑪𝒊 = 𝑪𝒊𝒐𝒖𝒗 − (𝑪𝒊𝒐𝒖𝒗 − 𝑪𝒊𝒇𝒆𝒓 )
𝟑𝟓 − 𝝁𝒇𝒆𝒓
Fermée
Vent Part-ouverte
Ouverte
Le coefficient de pression intérieures « Ci » pour la toiture est le même que ceux des parois intérieures
fermées.
5) APPLICATIONS :
𝑃 = 𝑞ℎ ∙ 𝑘𝑠 ∙ 𝑘𝑚 ∙ 𝛿 ∙ 𝐶𝑟 en dan/m²
Pression dynamique du vent à une hauteur h= 13.5 m.
ℎ+18 13.5+18
𝑞ℎ = 2,5 × ℎ+60 𝑞10 = 2.5 × 13.5+60 × 90 = 96.4 𝑑𝑎𝑁/𝑚² (𝑞10 = 90𝑑𝑎𝑁/𝑚2 (𝑟é𝑔𝑖𝑜𝑛 𝐼𝐼𝐼. 𝑇𝑎𝑏 2 −
1)
Coefficient de site :
𝑘𝑠 = 1.25 (𝑟é𝑔𝑖𝑜𝑛 𝐼𝐼𝐼 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑡𝑒 é𝑥𝑝𝑜𝑠é. 𝑇𝑎𝑏 2 − 2)
Coefficient de masque :
𝑘𝑚 = 1.00 (Sans obstacle)
Coefficients de réduction des éléments de la construction :
Poteau ( 12 * 8) --------> 𝛿𝑝𝑜𝑡 = 0.82 ( 𝑓𝑖𝑔 2 − 2)
Traverse ( 8* 20.05) --------> 𝛿𝑡𝑟𝑎𝑣 = 0.79 (𝑓𝑖𝑔 2 − 2
ℎ 13.5
𝜆𝑏 = = = 0.34 < 1
𝑏 40
ℎ 13.5 } 𝛾0𝑎 = 0.91 𝑒𝑡 𝛾0𝑏 = 0.85
𝜆𝑎 = = = 0.08 < 0.5
𝑎 160
Pignon sud, long pan est et long pan ouest : 𝜇 = 0 ⇒ 𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑓𝑒𝑟𝑚é𝑒𝑠
4×5
Pignon nord 𝜇 = 1.5×40 × 100 = 3.9% ⇒ 𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 𝑓𝑒𝑟𝑚é𝑒
12×40+
2
𝛼 = 0°
} 𝐶𝑒 = - 0.28
𝛾0𝑏 = 0.85
Versants de toiture : Le coefficient de pression intérieures « Ci » pour la toiture est le même que ceux
des parois intérieures fermées. Donc :
- pression Ci = +0.417
- dépression Ci = −0.2
Pression intérieur
-0.305 -0.72
+0.8 +0.38
-0.28 -0.28 -0.70 -0.70
-0.305 -0.105
+0.8 +1.00
-0.28 -0.28 -0.08 -0.08
1.5
Versants de toiture : ( vent // génératrice et 𝛼 = 𝑡𝑎𝑛−1 ( 20 ) = 4.3° )
ℎ
𝑓 = 1.5𝑚 < = 6.75𝑚 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑒𝑛 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑔 2 − 4
2
Versants de toiture : Le coefficient de pression intérieures « Ci » pour la toiture est le même que ceux
des parois intérieures fermées. Donc :
- pression Ci = +0.37
- dépression Ci = −0.23
Pression intérieur
-0.383 -0.75
-0.383 -0.75
Dépression intérieur
-0.383 -0.15
-0.383 -0.15
Les différents résultats des coefficients de pression obtenus ci-dessus sont regroupés dans le tableau n°
2-3.
Calcul de la pression dynamique du vent sur les éléments d’un portique intermédiaire
P2 P3
P1 P4
I- Introduction
Dans ce chapitre on va déterminer les charges de neige sur les toitures à partir de l’épaisseur de neige
au sol. Le manteau neigeux évolue en fonction de la latitude, de l’altitude et des conditions
météorologiques. Dans certaines régions, des précipitations exceptionnelles peuvent survenir. Sur une
toiture, la neige peut être distribuée de différentes manières en fonction de sa forme, de sa pente, mais
aussi de son exposition.
𝑺 = 𝝁 × 𝑺𝟎 + 𝑺𝟏
𝑖 𝑒𝑛 % 𝑆1
𝑖≤3 0.2 𝐾𝑁/𝑚²
3<𝑖 ≤5 0.1 𝐾𝑁/𝑚²
𝑖 >5 0
CAS III: charge de neige répartie après redistribution et enlèvement partiel éventuel par le
vent.
β
Cas II : sans objet (couvert par le cas I).
β
Vent
Cas II: µ
µ1 µ2
Cas III:
µ
µ2
On veut réaliser un bâtiment industriel à toiture courante à Beja (région A) dont les dimensions sont les
suivantes :
Longueur du bâtiment 56 m
Largeur du bâtiment 24 m
Hauteur du poteau 12 m
h = 280 m 24 m
Questions:
2- En déduire les surcharges linéaires de la neige sur les traverses d’un portique intermédiaire.
ISET SILIANA 26 AU 2016-2017
Charpente métallique Chapitre 3 : Charges de neige sur les constructions
Corrigé
5
Cas I: µ1 = 0.8 𝑆𝑛 = 0.8 × 0.57 = 0.456 𝐾𝑁/𝑚² 𝑒𝑡 𝑆𝐸 = 3 × 𝑆𝑛 = 0.8 ×
0.76 𝐾𝑁/𝑚²
2- Les surcharges linéaires de la neige sur les traverses d’un portique intermédiaire.
5
𝑆𝑛 = 0.456 × 8 = 3.65 𝐾𝑁 /𝑚𝑙 et 𝑆𝐸 = 3
× 3.65 = 6.08 𝐾𝑁 /𝑚𝑙
Vent
I- Introduction
L’Eurocode 3 a instauré une classification des sections transversales, en fonction de critères divers :
Élancement des parois.
Résistance de calcul.
Capacité de rotation plastique.
Risque de voilement local.
etc.
Quatre classes de sections ont été définies, allant de la section 1 (la plus performante) à la section 4
(la plu fragile), soit :
Classe 1 : sections transversales pouvant atteindre leur résistance plastique, sans risque de voilement
local, et possédant une capacité de rotation importante pour former une rotule plastique.
Classe 2 : sections transversales pouvant atteindre leur résistance plastique, sans risque de voilement
local, mais avec une capacité de rotation limitée.
Classe 3 : sections transversales pouvant atteindre leur résistance élastique en fibre extrême, mais non
leur résistance plastique, du fait des risques de voilement local.
Classe4 : sections transversales ne pouvant atteindre leur résistance élastique, du fait des risques de
voilement local (Voir tableau synthétique 99)
Les différentes parois comprimées d’une section transversale (âme ou semelle) sont souvent de
classes différentes.
La classe de la section sera, en ce cas, la classe la plus haute (la plus défavorable).
la détermination de la classe d’une section permet de choisir la méthode de calculs (analyse
plastique ou élastique).
la classification peut être établie en fonction des élancements limites des parois.
Les tableaux 100 et 101, qui suivent, définissent les classes 1, 2 et 3.
PA 120 1 1 1 1 1 1
140 1 1 1 1 2 1
160 1 1 2 1 2 1
180 2 1 2 1 3 1
200 2 1 3 1 4 1
220 2 1 3 1 4 1
240 2 1 3 1 4 1
270 3 1 4 1 4 1
300 3 1 4 1 4 2
IPEA 330 3 1 4 1 4 1
360 4 1 4 1 4 1
400 4 1 4 1 4 1
450 4 1 4 1 4 1
500 4 1 4 1 4 1
550 4 1 4 1 4 1
600 4 1 4 1 4 1
80 à 160 1 1 1 1 1 1
180 à 220 1 1 1 1 2 1
240 1 1 2 1 2 1
270 2 1 2 1 3 1
IPE
300 2 1 2 1 4 1
330 à 360 2 1 3 1 4 1
400 à 500 3 1 3 1 4 1
550 à 600 4 1 4 1 4 1
- Tableau 102 -
- Tableau 103 -
𝑬𝒙𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆 𝟏
𝐷é𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑙𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝐼𝑃𝐸 300 𝑑𝑒 𝑛𝑢𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑’𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑆235
𝑠𝑜𝑙𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡é𝑒 à 𝑙𝑎 𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛.
𝑡𝑓 = 10.7𝑚𝑚 ; 𝑑 = 248.6 𝑚𝑚
𝑏
𝑐 75
∗ 𝑆𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑚é𝑒 = 2 = =7
𝑡𝑓 𝑡𝑓 10.7
< 10𝜀 = 10 × 1 = 10
𝑑 248.6
∗ 𝐴𝑚𝑒 𝑓𝑙è𝑐ℎ𝑖𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑚é𝑒 𝑡𝑤
= 7.1
= 35 < 72𝜀 = 72 × 1 = 72 => 𝐴𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 1
𝑬𝒙𝒆𝒎𝒑𝒍𝒆 𝟐
Déterminer la classe de la section transversale d’une poutre en PRS de nuance d’acier S275 sollicitée à la flexion.
𝑡𝑓 = 14.5𝑚𝑚 ; 𝑎 = 5 𝑚𝑚
𝑏 − 𝑡𝑤
∗ 𝑆𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑚é𝑒
𝑐
= 2 −𝑎
𝑡𝑓 𝑡𝑓
171.8
= = 11.8
14.5
9𝜀 = 9 × 0.92 = 8.28
1. Exigences fondamentales
qu’avec une probabilité acceptable, elle reste apte à l’utilisation pour laquelle elle a été prévue.
qu’elle puisse résister aux actions susceptibles de s’exercer pendant l’exécution ou pendant son
exploitation, qu’elle ait une durabilité convenable en regard des coûts d’entretien, avec des
degrés de fiabilité appropriés
2. Définitions et classifications
2. 1. Etats limites
Un état limite est un état au-delà duquel la structure ne satisfait plus aux exigences pour lesquelles elle a
été conçue. On en distingue 2 :
Les états limites ultimes sont associés à la ruine de la structure, ils comprennent
Les états limites de service correspondent aux dépassements des critères spécifiés d’exploitation, ils
comprennent :
2. 2. Actions
Les actions sont classées principalement en fonction de leur variation dans le temps :
Actions Permanentes ( G ) : telles que poids propre des structures et équipements fixes
Actions variables ( Q )
Charges d’exploitation (I ) : (Imposed load)
Neige (Sn)
Vent ( Wn)
Température ( T )
ISET SILIANA 38 AU 2016-2017
Charpente métallique Chapitre 6 : dBase de calcul de charpente métallique
Actions Accidentelles (A) (explosion, choc de véhicules)
Les valeurs caractéristiques sont fixées dans l’Eurocode 1 ou dans d’autres codes ou par le client
à conditions que les rescriptions minimales prévues dans les normes soient respectées
Charges d’exploitation Norme NF P 06-001
Charges de neige DTU 06-006 (N 84)
Charges de vent 1,2 fois la valeur « normale »du DTU P 06-002 (NV 65)
Température dilatation : -4 10-4 à + 3 10-4 Ou écart : -33° à +25° par rapport à la
température de montage
3. Combinaisons d’Actions
a) Combinaisons rares :
∑ 𝐺𝑗 + 𝑄1 + ∑ 𝜓0,𝑖 ∙ 𝑄𝑖
𝑗 𝑖>1
b) Combinaisons fréquentes :
∑ 𝐺𝑗 + 𝜓1,1 ∙ 𝑄1 + ∑ 𝜓2,𝑖 ∙ 𝑄𝑖
𝑗 𝑖>1
c) Combinaisons quasi-permanentes :
∑ 𝐺𝑗 + ∑ 𝜓2,𝑖 ∙ 𝑄𝑖
𝑗 𝑖≥1
Pour les structures de bâtiments, les combinaisons ci dessus peuvent être remplacées par :
d) Combinaison simplifiée :
∑ 𝐺𝑗 + 𝑄1
𝑗
∑ 𝐺𝑗 + 0,9 ∑ 𝑄𝑖
𝑗 𝑖>1
Facteurs 𝝍𝒊 :
Action variable 𝝍𝟎 𝝍𝟏 𝝍𝟐
considérée
Charge d’exploitation 0,87 1 1
neige 0,87 1 1
vent 0,67 0,2 0
Température 0,53 0,5 0
I. Base de calcul
I.1- Combinaisons de charge à l’ELU
Il convient de baser la combinaison des effets des actions à considérer sur :
- La valeur de calcul de l’action variable dominante.
- Les valeurs de combinaison de calcul des actions variables d’accompagnement.
∑ 𝛾𝐺,𝑗 𝐺𝑘,𝑗 + 𝛾𝑝 𝑃 + 𝛾𝑄,1 𝑄𝑘,1 + ∑ 𝛾𝑄,𝑖 𝜓0,𝑖 𝑄𝑘,𝑖
𝑗≥1 𝑖>1
Actions variables
Situations de projet Actions permanentes
Actions variables d’accompagnements (*)
durables et
dominantes(*) Principale (le
transitoires défavorables favorables autres
cas échéant)
(Eq .6.10) 1,1𝐺𝑘𝑗,𝑠𝑢𝑝 0,9𝐺𝑘𝑗,𝑖𝑛𝑓 1,5𝑄𝑘,1 1,5𝜓0,𝑖 𝑄𝑘,𝑖
(*) Les actions variables sont celles considérées au tableau A1.1 (NF)
NOTE 2 : Dans les cas où la vérification de l’équilibre statique inclut également la résistance
d’éléments structuraux, il est possible d’adapter une vérification combinée, si cela est autorisé par
l’annexe Nationale, fondée sur le tableau A1.2 (A), en remplacement de deux vérifications séparées
fondées sur les tableaux A1.2 (A) et A1.2 (B). avec l’ensemble de valeurs recommandé suivant. Les
valeurs recommandées peuvent être modifiées dans l’annexe nationale.
𝛾𝐺𝑗,𝑠𝑢𝑝 = 1,35
𝛾𝐺𝑗,𝑖𝑛𝑓 = 1,15
𝛾𝑄,1 = 1,50 𝑠𝑖 𝑑é𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒 (0 𝑠𝑖 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒)
𝛾𝑄,𝑖 = 1,50 𝑠𝑖 𝑑é𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒 (0 𝑠𝑖 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒)
Note : la Combinaison caractéristique est normalement utilisée pour des états limites irréversibles.
Note : la Combinaison fréquente est normalement utilisée pour des états limites réversibles.
Note : la Combinaison quasi-permanente est normalement utilisée pour des effets à long terme et l’aspect de la
structure.
Tableau 6.3 (A1.4 (A)): valeurs de calcul d’actions à utiliser dans la construction d’actions
Action Ψ0 Ψ1 Ψ2
Charges d’exploitation des bâtiments, catégories
(voir NF-EN 1991-1-1 et chapitre 3):
– catégorie A: habitation, zones résidentielles 0,7 0,5 0,3
– catégorie B: bureaux 0,7 0,5 0,3
– catégorie C: lieux de réunion 0,7 0,7 0,6
– catégorie D: commerces 0,7 0,7 0,6
– catégorie E: stockage 1,0 0,9 0,8
– catégorie F: zone de trafic, véhicules de poids ≤ 30 0,7 0,7 0,6
kN 0,7 0,5 0,3
– catégorie G: zone de trafic, véhicules de poids
compris entre 30 et 160 kN 0 0 0
– catégorie H: toits
Charges dues à la neige sur les bâtiments (voir NF-EN
1991-1-3 et chapitre 3):
– lieux situés à une altitude H > 1000 m a.n.m. 0,7 0,5 0,2
– lieux situés à une altitude H ≤ 1000 m a.n.m. 0,5 0,2 0
– Saint-Pierre-et-Miquelon 0,7 0,5 0,2
Charges dues au vent sur les bâtiments
0,6 0,2 0
(voir EN 1991-1-4 et chapitre 3)
Température (hors incendie) dans les bâtiments
0,6 0,5 0
(voir EN 1991-1-5 et chapitre 3)
Note : les valeurs des coefficients Ψ peuvent être données dans l’annexe Nationale
𝐶𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑁𝐶𝑅𝑑
𝐴 . 𝑓𝑦 Résistance plastique de la
1,2 𝑒𝑡 3 𝑁𝑝𝑙,𝑅𝑑 =
𝛾𝑀0 section brute
𝐴𝑒𝑓𝑓 . 𝑓𝑦 Résistance de calcul de la
4 𝑁𝐶𝑅𝑑 = section brute au voilement
𝛾𝑀1 local
Tableau 6.7 : résistance d’une section à la compression
𝐴𝑣 .𝑓𝑦
L’effort tranchant (Vsd) dans une section doit satisfaire la condition : 𝑉𝑠𝑑 ≤ 𝑉𝑝𝑙,𝑅𝑑 = =
√3 . 𝛾𝑀0
𝐴𝑣 .𝑓𝑦
0,58 𝛾𝑀0
Pour les sections transversales à semelles égales et fléchies suivant l’axe de forte inertie on
obtient :
𝜌𝐴2 𝑓𝑦
𝑀𝑣,𝑅𝑑 = (𝑊𝑝𝑙 − 4𝑡 𝑣 ) 𝛾
𝑤 𝑀0
7) Moment fléchissant et effort normal :
On doit vérifier que 𝑴𝒔𝒅 ≤ 𝑴𝑵,𝑹𝒅 : 𝑀𝑁,𝑅𝑑 est le moment de résistance plastique réduit du fait de
l’effort normal axial.
Applications
Application1 (traction)
𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛.
𝐹𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒 1 𝐹𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒 2
𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑙 ′ 𝑒𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒 (𝑓𝑖𝑔 2), 𝑜𝑛 𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒(𝑝𝑜𝑛𝑑é𝑟é𝑒)
Corrigé
𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑡𝑎𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑖𝑙𝑠, 𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑖 𝑜𝑛𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑝𝑒𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒
Application2 (cisaillement) V V
𝑡𝑓
Déterminer l’épaisseur minimale de l’âme d’une poutrelle (PRS)
𝑡𝑤
en acier S235 soumise à un effort tranchant V= 1120 KN ℎ
ℎ = 460 𝑚𝑚 ; 𝑡𝑓 = 20 𝑚𝑚 ; 𝑎 = 5 𝑚𝑚 ; 𝑡𝑤 = ?
z
𝐴𝑣𝑧 = (ℎ − 2𝑡𝑓 ) × 𝑡𝑤
𝑉×𝛾𝑀0 1 1120×103
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑡𝑤 ≥ × = = 19.56 𝑚𝑚 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑡𝑤 = 20 𝑚𝑚
0.58×𝑓𝑦 ℎ−2𝑡𝑓 0.58×235×(460−2×20)
𝑙 𝑙
La flèche admissible est 𝑓𝑎𝑑𝑚 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒 = 𝑒𝑡 𝑓𝑎𝑑𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 =
200 250
Critère de la résistance
𝐶ℎ𝑎𝑟𝑔𝑟 𝑙𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒: 𝑞𝑢𝑧 = 170.1 × 1.8 = 306.18 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
𝑞𝑢𝑧 ×𝑙 2
𝐿𝑒 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 à 𝑚𝑖 − 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒: 𝑀𝑦 = 8
= 1200 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 (𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒 𝑖𝑠𝑜𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒)
𝑤𝑝𝑙.𝑦 ×𝑓𝑦 𝑀𝑦
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 à 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖𝑒𝑟 𝑒𝑠𝑡 : ∶ 𝑀𝑦 ≤ 𝑀𝑝𝑙.𝑦 = 𝛾𝑀0
<=> 𝑤𝑝𝑙.𝑦 ≥ 𝑓𝑦
1200×10−5 𝑘𝑔
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑤𝑝𝑙.𝑦 ≥ 235
= 5.106 × 10−5 𝑚3 = 51.06 𝑐𝑚3 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝐼𝑃𝐸120 (𝑤𝑝𝑙.𝑦 = 60.73𝑐𝑚3 ; 𝐺 = 10.4 𝑚 )
𝑂𝑛 𝑎𝑗𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑧 = 306.18 + 1.35 × 10.4 = 320.22 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
𝑤𝑝𝑙.𝑦 ×𝑓𝑦
𝑀𝑝𝑙.𝑦 = = 60.73 × 10−6 × 235 = 0.01427 𝑀𝑁. 𝑚 = 1427𝑑𝑎𝑁. 𝑚 > 𝑀𝑦 = 1255 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 →
𝛾𝑀0
𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
𝑙 560
A l’ELS 𝐿𝑎 𝑓𝑙è𝑐ℎ𝑒 𝑎𝑑𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑓𝑎𝑑𝑚 = = = 2.8 𝑐𝑚
200 200
𝑓𝑧 > 𝑓𝑎𝑑𝑚 → 𝑛𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑔𝑚𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚ê𝑚𝑒 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐼𝑃𝐸
𝑘𝑔
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑢𝑛 𝐼𝑃𝐸140(𝐼𝑦 = 541.2 𝑐𝑚4 ; 𝐺 = 12.9 𝑚𝑙)
5[(46+72)×1.8+12.9]×10−5 ×5.64
𝑓𝑧 = = 0.025 𝑚 = 2.5 𝑐𝑚 → 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
384×2.1×105 ×541.2×10−8
𝑭 𝑒𝑠𝑡 𝑙’𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑥𝑒𝑟𝑐é𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑚é𝑑𝑖𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒𝐹(𝑛𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑛𝑑é𝑟é𝑒)𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠é𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝐹𝑔 𝑒𝑡 𝑓𝑞 .
(𝑔×1.8+𝑝𝑝)𝑙𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒 (46×1.8+12.9)×5.6
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐹𝑔 = = = 268 𝑑𝑎𝑁
2 2
𝑞×1.8×𝑙𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒 72×1.8×5.6
𝐹𝑞 = = = 363 𝑑𝑎𝑁
2 2
5𝑓𝑔 5×268
𝑃𝑔 = = = 149𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙 (𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛𝑒𝑛𝑡𝑒)
9 9
5𝑓𝑞 5×363
𝑃𝑞 = = = 202𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙 (𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒)
9 9
Critère de la résistance
A l’ELU 𝑞𝑢𝑧 = 1.35 𝑓𝑔 + 1.5 𝑓𝑞 = 1.35 × 149 + 1.5 × 202 = 504 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
𝑞𝑢𝑧 ×𝑙 2
𝐿𝑒 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 à 𝑚𝑖 − 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒: 𝑀𝑦 = = 5103 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 (𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑖𝑠𝑜𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒)
8
𝑤𝑝𝑙.𝑦 ×𝑓𝑦 𝑀𝑦
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 à 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖𝑒𝑟 𝑒𝑠𝑡 : ∶ 𝑀𝑦 ≤ 𝑀𝑝𝑙.𝑦 = 𝛾𝑀0
<=> 𝑤𝑝𝑙.𝑦 ≥ 𝑓𝑦
𝑂𝑛 𝑎𝑗𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑧 = 504 + 1.35 × 26.2 = 540 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
𝑤𝑝𝑙.𝑦 × 𝑓𝑦
𝑀𝑝𝑙.𝑦 = = 285.4 × 10−6 × 235 = 0.066975 𝑀𝑁. 𝑚 = 6697.5 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 > 𝑀𝑦 = 5467 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
𝛾𝑀0
𝑙 900
A l’ELS 𝐿𝑎 𝑓𝑙è𝑐ℎ𝑒 𝑎𝑑𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑓𝑎𝑑𝑚 = = = 3.6 𝑐𝑚
250 250
𝑓𝑧 > 𝑓𝑎𝑑𝑚 → 𝑛𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑔𝑚𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚ê𝑚𝑒 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐼𝑃𝐸
𝑘𝑔
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑢𝑛 𝐼𝑃𝐸240(𝐼𝑦 = 3892 𝑐𝑚4 ; 𝐺 = 30.7 𝑚𝑙)
5[(149+30.7+202]×10−5 ×94
𝑓𝑧 = = 0.040 𝑚 = 4 𝑐𝑚 → 𝑛𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
384×2.1×105 ×3892×10−8
𝑘𝑔
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑢𝑛 𝐼𝑃𝐸270(𝐼𝑦 = 5790 𝑐𝑚4 ; 𝐺 = 36.1 𝑚𝑙)
5[(149+36.1+202]×10−5 ×94
𝑓𝑧 = = 0.027 𝑚 = 2.7 𝑐𝑚 → 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
384×2.1×105 ×5790×10−8
𝑞𝑢 ×𝑙𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 504×9
𝐹(𝑝𝑜𝑛𝑑é𝑟é𝑒) = 2
= 2
= 2270 𝑑𝑎𝑁
Rayons de girations
Iy Iz
ry 4.05 m et rz 2.51 m
A A
Elancements
Elancement limite
Elancements réduits
y 153.09 172.91
y ( ) A 1 1.63 et z ( z ) A 1 1.84
1 93.9 1 93.9
Calcul de χ
h 96
0.96 1.2
b 100 y y courbe a et z z courbe b
t f 8mm 40 mm
𝐹 = 22.70 𝑘𝑁 < 𝑁𝑏 = 110 𝐾𝑁 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑠 à 𝑣𝑖𝑠 𝑎𝑢 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
I- Poteaux courts
Les poteaux courts, donc trapus, ont un élancement très faible, de telle sorte qu'ils ne sont pas
affectés par un flambement global. Dans ce cas, la résistance à la compression de l'élément est dictée
par la résistance à la compression de la section transversale, qui est fonction de la classification de la
section. Les sections transversales de Classes 1, 2, 3 sont toutes insensibles au voilement local à ce
niveau de la charge axiale et donc la résistance à la compression de calcul est prise égale à la
résistance plastique de calcul de la section :
Nc.Rd = Npl.Rd = Afy /𝛾𝑀0 (1)
Pour les sections transversales de Classe 4, le voilement local dans une ou plusieurs parois de la
section transversale empêche d'atteindre la charge d'écoulement plastique, et donc la résistance à la
compression de calcul est limitée à la résistance au voilement local :
Aeff fy
N c. Rd N o. Rd (2)
M0
où Aeff représente l'aire de la section transversale efficace déterminée selon l'article 5.3.5. (cf
également Voilement Local).
N cr 2 EI
cr 2
(4)
A cr A
2E
cr (5)
2
En traçant la courbe cr en fonction de sur un graphique (Figure 1), et en faisant apparaître la
ligne horizontale représentant la plasticité parfaite, fy , il est intéressant de remarquer les zones
idéalisées représentant la ruine par flambement, la ruine par plastification et la zone de sécurité.
fy
P
Ruine par
flambement
Courbe de
flambement d'Euler
1
Le point d'intersection P des deux courbes représente la valeur théorique maximale de l'élancement
d'un poteau comprimé jusqu'à la limite d'élasticité. Cet élancement limite, où cr est égal à la limite
d'élasticité de l'acier, est donné par l'expression :
1 [ E / f ]0,5 93,9
y
(6)
donc 1 est égal à 93,9 pour la nuance d'acier S235, à 86,8 pour la nuance d’acier S275 et à 76,4 pour
la nuance d'acier S355.
Le comportement réel des poteaux en acier est assez différent du comportement idéalisé décrit ci-
dessus. En général, les poteaux subissent une ruine par flambement inélastique avant d'atteindre la
charge de flambement d'Euler en raison de diverses imperfections de l'élément "réel": défaut de
rectitude initial, contraintes résiduelles, excentricité des efforts normaux appliqués et écrouissage.
Toutes ces imperfections affectent le flambement et, par conséquent, la résistance ultime du poteau. Les
études expérimentales de poteaux réels donnent les résultats illustrés par la Figure 2.
P
fy
Point
d'inflexion
1
Comparé aux courbes théoriques, le comportement réel montre de plus grandes différences dans le
domaine d'élancement moyen que dans le domaine d'élancement élevé. Dans la zone des valeurs
moyennes de (représentant les éléments comprimés les plus couramment utilisés), l'effet des
imperfections structurales est significatif et doit être soigneusement étudié. La réduction la plus
1. La courbe limite
inférieure est obtenue par une analyse statistique de résultats d'essais et représente la limite de sécurité
pour le chargement.
Un poteau peut être considéré comme élancé si son élancement est supérieur à celui correspondant
au point d'inflexion de la courbe limite inférieure indiqué dans la Figure 2. La charge de ruine ultime
pour ces poteaux élancés est proche de la charge critique d'Euler (Ncr) et elle est donc indépendante de
la limite d'élasticité de l’acier.
Les poteaux moyennement élancés sont ceux dont le comportement s'écarte le plus de la théorie
d'Euler. Lorsque le flambement se produit, certaines fibres ont déjà atteint la limite d’élasticité et la
charge ultime n'est pas simplement fonction de l’élancement ; plus les imperfections sont nombreuses,
plus grande est la différence entre le comportement réel et le comportement théorique.
0,5
Af
A y (8)
N cr
ce qui peut s'écrire (au moyen des expressions 5 et 6) et s'utiliser sous la forme plus pratique suivante :
A
0.5
(9)
1
1
2
1 (10)
[ 2 ]0,5
2
Avec 0,5[1 ( 0,2) ] (11)
Le Tableau 5.5.2 de l'EC3 donne des valeurs du coefficient de réduction en fonction de l'élancement
de réduit .
Courbe de flambement a b c d
Si cette valeur est supérieure à l’effort normal de calcul, le poteau est acceptable ; sinon, une section
transversale plus forte doit être choisie et vérifiée.
y-y a
tf 40 mm
z-z b
y-y b
40 mm < tf 100 mm z-z c
h / b 1,2 :
b
tf 100 mm y-y
c
z-z
tf 100 mm d
y-y
d
z-z
Sections en I soudées b
tf 40 mm y-y
z-z c
d
Sections creuses laminées à chaud quel qu’il soit a
tf 40àmm y-y
formées froid
quel qu’il soit b
z-z
- en utilisant fyb *)
formées à froid quel qu’il soit c
- en utilisant fya *)
Caissons soudés d’une manière
générale quel qu’il soit b
(sauf ci-dessous)
Soudures épaisses et
b / tf 30 y-y c
h / tw 30 z-z c
c
quel qu’il soit
̅ = 2,4 et courbe de
( 𝜆2,0 0,2229
flambement c) 0,2095 0.14250,1962 0,1766
( 𝜆2,1
̅ = 1.66 et courbe 0,2036
de flambement d)0,1920
0,1803 0,1630
L’EC3 associé le flambement et la flexion dans des expressions qui sont fonction aussi de la classe de
section.
Classe 1 ou 2
N sd k y M y.sd k M
z z.sd 1
Af y fy fy
min W pl. y W pl. z
M1 M1 M1
Avec:
y N sd
ky 1 avec k y 1.5
y Af y
W pl. y Wel . y
y y (2 M . y 4) ( ) avec y 0.90
Wel . y
z N sd
kz 1 avec k z 1.5
z Af y
W pl. z Wel . z
z z (2 M . z 4) ( ) avec z 0.90
Wel . z
min min( y ; z )
m. y et m. z des facteurs de moment uniforme équivalent pour le flambement par flexion ( page…)
Classe 3
N sd k y M y.sd kM
z z .sd 1
Af f f
min y Wel . y y Wel . z y
M1 M1 M1
Classe 4
N sd k y ( M y N .evy) k z ( M z N .evz)
1
Aeff f y fy fy
min Weff . y Weff . z
M1 M1 M1
Repense :
Rayons de girations
Iy Iz
ry 8.28 m et rz 4.98 m
A A
Elancements
Elancement limite
Elancements réduits
y 50.72 84.34
y ( ) A 1 0.54 et z ( z ) A 1 0.90
1 93.9 1 93.9
Calcul de χ
h 190
0.95 1.2
b 200 y y courbe a et z z courbe b
t f 10 40 mm
Application2 :
Application3 :
Bibliographie
Ouvrages :
Annexe 1 : Formulaire RDM pour une poutre à une charge uniformément répartie (1, 2 et 3
travées) d’une même longueur 𝒍
𝑞 𝑞
𝑙 𝑙 𝑙
𝑞𝑙2
−
8
−0.375𝑞𝑙 −0.625𝑞𝑙
𝑞𝑙
−
2
5𝑞𝑙4 2.05𝑞𝑙4
𝑙 𝑓𝑚𝑎𝑥 = 3𝑙 𝑓𝑚𝑎𝑥 =
384𝐸𝐼 384𝐸𝐼
2 8
𝑙 𝑙 𝑙
𝑞𝑙2 𝑞𝑙2
− −
10 10
2𝑙 2𝑞𝑙2 𝑞𝑙2
2𝑞𝑙2
5 25 40
25
2𝑞𝑙4 𝑞𝑙4
2𝑙 𝑓𝑚𝑎𝑥 = 𝑓𝑚𝑎𝑥 =
375𝐸𝐼 640𝐸𝐼
5
F
1 2 𝐹(𝑙 − 𝑎) 𝐹𝑎 𝐹𝑎𝑏 𝐹𝑎2 𝑏 2 𝐹(𝑙 − 𝑎) 𝐹𝑎 2
𝒂 𝑀(𝑎) = 𝑓(𝑎) = − [(𝑙 − 𝑎)2 − 𝑙 2 ] (𝑙 − 𝑎2 )
𝑙 𝑙 𝑙 3𝐸𝐼𝑙 6𝐸𝐼𝑙 6𝐸𝐼𝑙
𝒍
F F
1 2 𝐹𝑙 𝑙 23𝐹𝑙 3 𝐹𝑙 2 𝐹𝑙 2
𝒍 𝒍 F F 𝑓 (2) = − −
𝟑 𝟑 3 648𝐸𝐼 9𝐸𝐼 9𝐸𝐼
𝒍
q
𝑞𝑙 𝑞𝑙 𝑞𝑙 2 5𝑞𝑙 4 𝑞𝑙3 𝑞𝑙 3
1 − −
2 2 2 8 384𝐸𝐼 24𝐸𝐼 24𝐸𝐼
𝒍
q
𝑞𝑙 𝑞𝑙 𝑞𝑙 2 √3 5𝑞𝑙 4 7𝑞𝑙3 8𝑞𝑙 3
1 2 − −
6 3 27 768𝐸𝐼 360𝐸𝐼 360𝐸𝐼
𝒍