Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Si une phrase est constituée d'une seule proposition, c'est une phrase simple.
Si une phrase est constituée de plusieurs propositions, c'est une phrase complexe.
Une proposition principale a sous sa dépendance une ou plusieurs propositions subordonnées. Elle
« commande », mais n’est pas commandée.
Tu aurais été empoisonné si tu avais mangé ces champignons. → La proposition « Tu aurais été
empoisonné » commande, a sous sa dépendance la proposition subordonnée « si tu avais mangé ces
champignons » et elle n’est commandée par aucune autre proposition. « Tu aurais été empoisonné »
est donc une proposition principale.
Une proposition subordonnée peut être enchâssée dans une autre proposition.
Cette maison [que tu vois sur le port] est celle du maire. → La proposition principale « Cette maison
est celle du maire » est « coupée » en deux par la proposition subordonnée « que tu vois sur le
port ».
Lorsque deux propositions sont reliées par une conjonction de coordination, elles sont
coordonnées.
La tempête [qui approche] et [qui risque d’être violente] annonce l’arrivée des grandes marées. → Les
deux propositions subordonnées entre crochets sont coordonnées.
Exercices d’analyse logique
Faire l’analyse logique d’une phrase, c’est la découper en propositions et donner la nature
précise de chacune de ces propositions ainsi que la fonction de toutes les propositions
subordonnées.
Exemple
Dès que ma grand-mère avait quitté la cuisine, ma mère s’y précipitait à son tour et, vite,
avant que Rose fût partie au marché, révisait le menu et en décommandait les trois quarts.
Analyse logique
2) Même consigne.
Nous descendions chez l’oncle Florentin et la tante Julie, qui avaient un garçon de mon âge, le
cousin Firmin, et huit filles dont les aînées, Marie-Louise, Charlotte, pouvaient avoir dix-sept et
quinze ans. Ils tenaient un très grand magasin à l’une des entrées de ce bourg de Sologne, devant
l’église – un magasin universel, auquel s’approvisionnaient tous les châtelains-chasseurs de la
région, isolés dans la contrée perdue, à trente kilomètres de toute gare.
3) Même consigne.
Ma seule consolation, quand je montais me coucher, était que maman viendrait m’embrasser
quand je serais dans mon lit. Mais ce bonsoir durait si peu de temps, elle redescendait si vite, que
le moment où je l’entendais monter, puis où passait dans le couloir à double porte le bruit léger
de sa robe de jardin en mousseline bleue, à laquelle pendaient de petits cordons de paille
tressée, était pour moi un moment douloureux.
4) Même consigne.
Lorsque je revenais de la pêche, je lui abandonnais trois ou quatre belles carpes qu’il enfouissait
dans la terre jusqu’à ce que l’odeur fût épouvantable. Il ne comprenait pas qu’après en avoir
mangé, il pût m’incommoder au point que je ne tolérais plus sa place dans la maison.
5) Même consigne.
Mon hôte m’apprit qu’il se nommait André Consuelo, qu’il avait longtemps servi dans les armées
du roi et que, depuis quinze mois, il avait quitté le service. Il me dit encore une quantité de
choses que je n’avais aucun désir d’entendre. Puis il me demanda d’où je venais, où j’allais, et qui
j’étais.
1)
6) Sans corrigé.