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Troisième partie : La France au 17e siècle

Introduction générale
Un siècle ne commence pas d'une façon brutale. Une époque ne commence pas
avec un siècle et s'achève avec lui. C'est l'impact des événements historiques qui
imposent les délimitations. Le 17e siècle débute en 1598 année de la
promulgation par Henri IV de l'édit de Nantes, (L’édit de Nantes et une loi qui
a permis aux catholiques et protestants de cohabiter sans guerre sanglante) et
s'achève en 1715, année de la mort de Louis XIV.
Louis XIV a marqué la France par un long règne c'est le roi soleil qui a construit
le château de Versailles. Entre ces deux dates beaucoup d'événements se sont
passés où, entre autres, la révocation de l'édit de Nantes en 1685.
Ce siècle fut donc appelé le siècle de Louis XIV (1661-1715). C’est aussi le siècle
du classicisme au sens strict du terme. Le roi marque la construction de l'unité, de
la centralisation et du rayonnement des arts et des lettres.
Le 17e siècle se place sous le signe de la grandeur. La France domine aussi bien
par l'éclat des lettres et des arts que par les armes. C'est l'épanouissement de la
littérature classique qui est à la base de toute l'histoire de la littérature française.
Il ne faut pas négliger l'influence des facteurs sociologiques sur les arts et les
lettres, et il faut souligner le lien étroit qui unit au 17e siècle les événements
politique aux créations du génie littéraire et artistique.
Il existe un rapport évident entre le mouvement qui conduit au triomphe du
classicisme est celui qui assure l'établissement de la monarchie absolue. Mais la
période antérieure prépare en quelques sortes l'aboutissement de cette évolution.
Comment était la France en 1598 ?
En 1598, année retenue pour marquer le début de la période, on repère déjà des
données à partir desquelles les évolutions vont se produire: Les oppositions
religieuses, les affrontements entre la monarchie et la noblesse, la montée de la
bourgeoisie et enfin la complexité littéraire.

I- Les divisions religieuses


En 1598, l'unité idéologique n'existe pas. La diversité religieuse a été reconnue
par l'édit de Nantes. Alors qu'auparavant, les protestants étaient considérés comme
des citoyens de seconde catégorie: il n'avait pas le droit de célébrer leur culte.
Maintenant cohabitent en France deux communautés qui se sont longtemps
combattus.

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Protestants Catholique
Lieu de culte Temples : plus austères Eglise : très décorées,
donc sans décors des icônes, :
représentation des saints
et de Jésus.. vitraux
coupoles…
Salut / grâce Accordée par Dieu, qui Le Salut se gagne par le
le donne ou le refuse à mérite : les bonnes
qui il veut (les élus) actions
Textes Liberté d’interprétation Lecture unique de Bible
des textes sacrés
Organisation Pas de hiérarchie Hiérarchie (pape)

Les oppositions entre les protestants et les catholiques suscitent beaucoup


d'épisodes de violence. On peut ajouter une troisième catégorie de pensée: celle
qui refuse l'existence de Dieu et qui explique tout à partir de la matière: l'athéisme.

II- la monarchie face à la noblesse


Pendant le moyen-âge, le pouvoir politique est morcelé. Les Seigneur imposent
des lois sur leurs terres. Dans ces conditions le roi n'a pas beaucoup de pouvoir.
Il n'apparaît pas comme un véritable souverain, il est à peine plus puissant que le
Seigneur, ce qui est source de conflit. Le roi veut étendre son autorité sur
l'ensemble du pays et réduire ainsi le pouvoir féodal. Les guerres aboutissent au
triomphe de Louis XIV et de la monarchie absolue. Mais avant ce triomphe en
1580, la noblesse et encore puissante. Le processus est toutefois, lancé puisque
d’eux-mêmes les nobles vont s'affaiblir. Comment ? Ils se coupent de la réalité en
refusant au nom de leur aristocratie de travailler. Ils ne s'occupent ni du commerce
ni de l'industrie.

I- 1598- 1630: baroque et troubles politique

Introduction
De 1598 à 1630, la France est sous le règne d'Henri IV et Louis XIII. Elle connaît
une période troublée, encore sous le choc des guerres de religion et de
morcellement politique.
Henri IV avait instauré la paix intérieure en promulguant l'édit de Nantes. Mais la
réconciliation nationale entre catholiques et protestants et encore précaire. Le roi
se fait assassiné par Ravaillac: on ne lui pardonne pas la signature de l'édit de
Nantes. Louis XIII lui succède mais il n'a que 9 ans. La régence sera assurée par
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sa mère Marie de Médicis. C’est un inter-régne qui conduit à une faiblesse
politique. Les nobles redressent la tête et donc il y a beaucoup de guerre.
En 1617, Concini, favori de Marie de Médicis, avide de puissance se fait
assassiner par ordre de Louis XIII. Avec l'arrivée de Louis XIII au pouvoir, la
monarchie est consolider et le cardinal de Richelieu y est pour beaucoup. Il entre
au gouvernement en 1624. Il va lutter contre toutes les forces qui s’opposent à
l'unité du royaume. Cette période est celle de l'épanouissement de littérature
baroque.

III-1 - le baroque
L’une des grandes idées du Baroque et que le monde est en train de se construire.
Pour le Baroque rien n'est définitif. L'univers n'est pas donné une fois pour toute
mais il est sans cesse en évolution. De ce fait, le Baroque refuse le figé. Le
Baroque est convaincu que tout se transforme et que tout changes.

I-3 la bourgeoisie
La bourgeoisie devient de plus en plus importante puisque par son travail elle
apparaît comme la force dynamique du royaume. Elle concourt à la prospérité du
pays, elle développe les manufactures et le commerce. Le roi les encourage. Il les
fait participer au gouvernement. La bourgeoisie est alors un véritable soutien pour
la monarchie. Mais son pouvoir, devenant de plus en plus grand, elle décidera de
gouverner par elle-même ce qui aboutira à la Révolution en 1789 au 18e siècle.

I-4 la complexité littéraire


Cette complexité de la situation politique explique la complexité de la littérature.
En 1598, cette complexité encourage la liberté de création. Les écrivains ont
recours à l'imagination. Cette liberté d'écriture est favorisée par la multiplicité des
pouvoirs qui permet la multiplication des protecteurs des arts et des lettres, “ des
mécènes” qui vont assurer aux créateurs leurs moyens d'existence en leur confiant
des emplois ou en leur accordant des pensions. Avec l'installation de la monarchie
absolue. Le roi deviendra pratiquement le seul mécène ce qui provoque par la
suite une restriction sensible de la liberté d'expression (Molière, Corneille, La
Fontaine).
L’art baroque est donc très sensible à la nature parce qu'elle subit des
modifications avec la succession des saisons qui est un signe palpable de
transformation. Une telle conception explique le succès du roman intitulé “

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l'Astrée” d'Honoré d'Urfé, ainsi que celui de la poésie lyrique qui exalte le
sentiment de la nature (Théophile de Viau).

• la diversité des idées


À cette période historique divisé par les troubles politiques correspondent des
formes de pensée diversifier. En particulier il s'affirme une approche libertines
d'orientation et parallèlement se développe une conception mondaine marqué par
la vie de cours.

a- La pensée libertine
tout au long du 17e siècle se précise ce que l'on appelle la pensée libertine. Elle
s'applique à un mouvement de contestation que refuse l’idéologie dominante.
Les libertins part d'une conception philosophique: le matérialisme qui explique
tout à partir de la matière, ils contestent même l'existence de Dieu. Ils refusent par
voie de conséquence une monarchie dont le pilier central et la religion.
Ils refusent l'organisation sociale et politique de leur temps. Ils veulent une
société fondée sur le respect du mérite et non de la naissance. Pour les valeurs
qui relèvent de la nature sont à exalter. Le plaisir est positif puisque il est naturel.
L’homme doit réaliser son épanouissement sur terre (pas d’au-delà). Seule la
modération dictée par la raison est valable.
Pour la littérature libertine nous avons des noms comme: Théophile de Viau
(poésie lyrique), Gabrielle Maudet, Gassendi.

b- la littérature mondaine
La vie de cour prend une grande importance, ce qui entraîne toute une réflexion
sur le comportement à adopter envers les autres.
-Nicolas Faret: l'honnête homme où l'art de plaire à la cour. Cet ouvrage connaît
un succès retentissant. Il définit des méthodes pour faire bonne figure à la cour
mais aussi dégager un idéal de conduite fondée sur la modération, la simplicité et
le respect de l'autre.
- Jean-Louis Guez de Balzac: lettres. Il écrit une correspondance destiné à être lu
et commenté par les gens de goût. Il refuse ma le pédantisme et l'affection.

II- la période près classique 1630- 1661

Introduction générale

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De 1630 à 1661 s'affirme l'effort de mise en ordre et se précise la volonté
d'unification de la France. Période encore troublé mais ce sont les derniers
soubresauts avant l'installation de la monarchie absolue. C'est la fin du règne de
Louis XIII. Les nobles cherchent toujours à recouvrer leur puissance. Ils sont
toujours prêts pour des conspirations.
Devant ces conspirations la répression est sanglante. Les complots contre
Richelieu ne manquent pas. Ces complots sont exécutés. Le pouvoir royal s'appuie
sur la bourgeoisie pour développer l'économie de pays. À l'extérieur, le roi engage
ses armées dans la guerre de 30 ans pour combattre l'Autriche. En 1648 il
reconnaîtra sa défaite en signant les traités de Westphalie. Louis XIII meurt en
1643, Louis XIV lui succède mais il n'a que 5 ans. C'est sa mère la reine Anne
d'Autriche qui va assurer le pouvoir. Richelieu meurt en 1642, son pouvoir est
affaibli. C'est la guerre civile qui s'appelle la Fronde 1648- 1663. Le parti du roi
fini par l'emporter, le calme s'impose peu à peu avec l'affermissement du pouvoir
royal.
Au niveau littéraire c'est la montée du classicisme, mais le Baroque est toujours
là. Il cède toutefois peu un peu la place à l'autre tendance. Les notions d'absolu
progressent au détriment de l'imagination et du relatif. La recherche de la vérité
s'impose avec deux grands philosophes qui sont René Descartes (1586- 1650) et
Blaise Pascal (1623- 1662).

IV-1 l'instauration du classicisme


Cette période est donc celle de la préparation du classicisme qui triomphe avec
la génération suivante. Quelles sont les caractéristiques du classicisme ?
a- Un monde stable
L’idée force du classicisme et que le monde se trouve entièrement achevé,
totalement construit. Il est donné à l'homme tel qu'il est. L’être humain doit s'en
contenter, sans pouvoir apporter des modifications sensibles en univers qui relève
du permanent, de l’intangible et du figé.

b- l'homme soumis à la fatalité


Le monde classiques et un monde qui dépend de règles et de fonctionnement très
strict. Il en est de même de l'homme qui apparaît profondément aliéné, soumis à
son destin imposé par Dieu.

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Il est étroitement subordonnée à la à la fatalité qui le conduit à sa perte malgré ses
efforts. Tels apparaissent les personnages du théâtre de racine qui sont dans
l'incapacité de faire un choix et d'imposer leur volonté.
L’homme est isolé: chacun se trouve enfermé dans son milieu et en lui-même
sans pouvoir communiquer profondément avec ses semblables.

c- une attirance pour l'essentiel


Dans ces conditions, le classicisme est tourné vers l’essentiel. Il cherche ce qui
définit la réalité et refuse ce qui relève de détails, ce qui est anecdotique. Elle
croit à une vérité unique qui finit par triompher, il rejette les prestiges du relatif et
des apparences. L'architecture classique et celle de la ligne droite, de la circulation
de la structure de construction du refus de décoratifs, c'est tout le contraire
du baroque.
L’art devient austère (triste), la rigueur liée au culte de la raison. La clarté et la
simplicité s'impose. C'est un art un peu désincarné (la redeviens austère) qui
manque de chaire mais qui sait aller à ce qui est plus important ce qui est superflu.
La recherche de la vérité apparaît particulièrement dans la littérature d'idées. Un
système original s'affirme avec Descartes et Pascal.

• René Descartes 1596- 1650


1- l'art de la science
Le système élaboré par René Descartes est marqué par la rigueur. Pour lui la
philosophie est comme un arbre dont les racines sont constituées par la
métaphysique. Il démontre cela dans les Méditations métaphysiques en 1641.
Pour lui, tout le système s'appuie sur l'existence de Dieu, considéré comme le
révélateur est le créateur des vérités. C’est en partant de Dieu que l'homme doit
dégager les règles indispensables pour comprendre le monde. Dans cette
conception, la physique forme le tronc de l'arbre, les branches sont constituées par
les autres sciences et par la morale qui apparaît comme l'aboutissement de la
démarche dont Descartes explique les traits dans les passions de l'âme en 1649.
La méthode cartésienne, on la retrouve dans un livre intitulé discours de la
méthode 1637. Elle prend comme point de départ la solution de la table rase” (nier
tout existence) qui consiste à nier toute existence mais nier suppose en soit
l'existence d'une pensée. Pour nier il faut penser c'est la fameuse” je pense donc
je suis: cogito ergo sum. Qui retient à poser l'existence d'une raison. Cette raison
est susceptible de saisir la vérité. Cette vérité vient du fait que Dieu existe qu’à la

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fois a créé le monde est l'outil nécessaire pour le saisir. C’est-à-dire l'esprit
humain. Dès lors, se précise les 4 moments de la méthode cartésienne:
1- la révélation de la vérité par l'intuition ou la déduction que nous garantit Dieu.
2- l'analyse destiné à trouver les vérités simples sans la complexité des choses.
3- la reconstruction de la complexité à partir des éléments isolés.
4- la vérification dans le but est de réparer les oublis éventuels

• Blaise Pascal 1623- 1662


a- la pensée jésuite
Pour les Jésuites, le salut ou la donation de chaque être humain ne sont pas
entièrement entre les mains de Dieu mais dépend largement de la volonté de
l'individu. L'homme dispose donc de liberté que l'on appelle le libre arbitre. Pour
qu'il y ait péché, il faut qu'il y ait conscience du péché sinon ce n'est pas un péché.
Il s'agit de distinguer à chaque fois la part du bien et la part du mal.
La direction d'intention s'inscrit dans cette perspective: lorsqu'on agit, on
envisage l'aspect positif de cette action et on oublie l'aspect négatif : on ne pêche
pas.
Ainsi, dans ces conditions, il suffit de penser à la défense de son honneur pour
être laver de tout péché d’homicide.

b- la pensée janséniste
Cette période est marquée par de violon affrontement entre Jésuite et janséniste.
Qu'est-ce que le jansénisme ?
Du nom d'un théologien hollandais Jansénius 1585- 1638. Ce mot s'organise en
France autour de l’abbaye de Port-Royal. Le grand principe de cette doctrine c'est
que Dieu accorde la grâce à des élus qu’il choisit et la refuse aux autres”. Dans
ces conditions l'homme n'est pas libre, il n'a aucune prise sur son destin.
La grâce constituant une force indispensable pour opter pour le bien et se
détourner du mal.
Dans le même ordre d'idée, les jansénistes véhicule une conception du monde
pessimiste. Pour eux le monde est livré au péché: l’homme est un être corrompu
qui ne peut rien sans le secours de Dieu. Blaise le représentant incontesté du
jansénisme a connu une extase mystique en 1654, ceux qui le converti aux idées
Janséniste. Il séjourne alors à l’abbaye de Port-Royal.
Son œuvre: c’est un scientifique: Essai sur les coniques 1640. Il met au point le
calcul des probabilités. Il a pratiqué les sciences expérimentales en travaillant sur
la pression atmosphérique. Il s’est donné aux sciences appliquées en réalisant la

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première machine à calculer, l'ancêtre de notre ordinateur. Il a conçu deux œuvres
philosophique qui sont: les pensées 1656 à 1662 Les Provinciales 1656 en 1657.
- les pensées
C’est une œuvre inachevée. Au départ ce sont des notes destinés à être dans un
livre qui serait appelé” apologie de la religion chrétienne”. Pascal dans ses notes
part d'un constat pessimiste: l'homme est un être faible. Physiquement il se trouve
dans une position intermédiaire entre l'infiniment grand et l'infiniment petit. De
plus, il est soumis à la vieillesse, à la maladie et à la mort. Intellectuellement: il
est incapable d'atteindre la vérité. Moralement: ni anges, ni bête, il ne peut
assumer sa condition misérable.
Face à toutes ses faiblesses il va tenter de s'échapper par le divertissement c'est-
à-dire on se livrant à des activités pour oublier sa faiblesse et sa misère. Son seul
espoir est Dieu. C'est on se vouant à lui qu'il pourra vivre pleinement et gagner
son salut. Pour y parvenir, Pascal propose quelques idées. Un mode d'emploi qui
fait appel à la détermination de l'homme. C’est l'argument du Paris qui consiste à
miser sur l'existence de Dieu et de la vie éternelle en échange de quelques
sacrifices durant la vie terrestre. C'est la méthode de la prière intensive susceptible
de déclencher le mécanisme de la foi. Mais surtout l'être humain doit privilégier
ce qui relève du cœur: le siège de la connaissance et de l'amour; source de la
connaissance, des connaissances intuitive, de celles qui ne sont pas démontrable,
relevant de l'esprit de finesse esprit de géométrie rationnel. Ceci est essentiel dans
la pensée de Pascal, « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ». Tel
est le contenu des pensées. Œuvre lyrique est passionnée, qui marie avec bonheur
la puissance de la conviction et le génie du raisonnement.

• Pierre Corneille 1606- 1684


Pierre Corneille se distinguer des autres dramaturges de son temps, car il a su
exploiter la diversité théâtrale qui marque son époque. Il a prolongé sa carrière
très tard: 10 ans avant sa mort il connaîtra la consécration en 1637 avec la tragi-
comédie le Cid. cette pièce suscite une violente querelle: les partisans du théâtre
régulier lui reproche de ne pas respecter les règles. Cette pièce lui apporte un
triomphe mais il sera couronné par Racine.
Le Cid: c’est une pièce qui met en exergue le cas de Rodrigue qui va être partagé
entre son amour pour Chimène et la volonté de venge son père qui a été offensé
par le père de Chimène partager entre l'amour et le devoir c'est ce qu'on appelle le
dilemme cornélien.

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III- La génération classique 1661- 1680
V-1- l'attachement à l'ordre et à l'unité
Durant ces 20 années naît un classicisme produit de cette génération d'écrivains
qui marque le 17e siècle. C’est l'époque privilégié où fleurissent une multitude
d'auteur de talon. Dans le cadre de la monarchie absolue qui triomphe, s'impose
et littérature d'ordre attaché aux règles, à la concision.
Le classicisme va triompher sur le baroque qui a connu durant la période
précédente un passage rapide.
Dans la littérature d'idées s'affirme :
- la pensée de l'homme du monde La Rochefoucauld 1613- 1680.
- la pensée libertine chez saint-Eurément 1613- 1703
- la pensée religieuse chez Bossuet 1627- 1704.
- En poésie s'oppose le lyrisme de La Fontaine et le prosaïsme de Boileau.
- Pour le roman nous avons Madame de Lafayette: idéaliste et Furetière:
réaliste.
La période classique et fort contrastée. La manière de vivre et de sentir de
l'homme de cour montre bien la division qui marque le classicisme. On prône le
triomphe de la vérité et l'on se réfugie dans une vie d'apparence hypocrisie sociale
on fait l'éloge de la véritable valeur fondée sur le mérite et l’on a besoin pour faire
bonne figure dans la cour d'être vêtu de riches vêtements. On défend la juste
mesure et dans les faits on est pour l'exaltation individuelle.
la création artistique n'échappe pas à ses contradictions l'amateur de l'art de cette
époque peut être le spectateur de la cohabitation du classicisme et du baroque de
la mesure et de la démesure.

1- La Rochefoucauld, François 1613- 1680


Cet auteur est un exemple de ces nobles qui déçu par l'action se réfugient dans la
vie mondaine. Il a écrit une œuvre qui s'intitule” Maxime” dans les maximes il
exprime de façon précise une vérité générale en cherchant le brillant de
l'expression en maniant le paradoxe. Elles sont destinés à un public de cœur, les
maximes marient avec bonheur l'abstrait de la démonstration et le concret de
l'exemple. Il y développe l'effet de surprise créé par une formulation inattendu “
ceux qui n'auront la vanité des autres insupportable c'est qu'elle blesse la nôtre”
Maxime 389.

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