THEME :
DEDICACE
A ma famille.
I
KOUA BROU ANGE ARISTIDE, Elève Ingénieur en Electrotechnique et Automatisme Industriel
ETUDE ET AUTOMATISATION DU CIRCUIT DE L’ELUTION POUR UNE
AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET DE L’EFFICACITE DE L’ELUTION
REMERCIEMENTS
La réalisation d’un mémoire est une tâche qui nécessite beaucoup de courage, de disponibilité et
de persévérance. Cependant, il est difficile d’y parvenir sans le soutien et l’adhésion de ceux qui
nous entourent. Nous ne saurions donc débuter la rédaction de ce mémoire sans exprimer notre
profonde gratitude à l’endroit de toutes les personnes qui ont contribué à notre formation mais
également à celles qui ont donné de leur temps et de leur expérience pour que soit effective la
réalisation de ce modeste travail. Ainsi, nos remerciements vont à l’endroit de :
II
KOUA BROU ANGE ARISTIDE, Elève Ingénieur en Electrotechnique et Automatisme Industriel
ETUDE ET AUTOMATISATION DU CIRCUIT DE L’ELUTION POUR UNE
AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET DE L’EFFICACITE DE L’ELUTION
SOMMAIRE
INTRODUCTION .......................................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DU THEME....................... 2
1. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE................................................................................. 3
2. CHAINE MINIÈRE DE LA SOCIETE AFRIQUE GOLD .................................................... 6
3. PRESENTATION DU THEME ............................................................................................ 12
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE L’EXISTANT .................................................................... 14
1. FONCTIONEMENT DE LA ZONE DE L’ELUTION ........................................................ 15
2. CIRCUIT DE CHAUFFAGE ................................................................................................ 17
3. ETUDE DU SCHEMA EXISTANT ..................................................................................... 19
4. CONCLUSION DU SYSTÈME EXISTANT ET PROPOSITION D’AMELIORATION .. 24
TROISIEME PARTIE : ETUDE TECHNIQUE ET FINANCIERE ........................................... 26
1. GENERALITES .................................................................................................................... 27
2. SCHEMAS DE L’INSTALLATION A REALISER ET CHOIX DES ELEMENTS DU
SYSTEME .................................................................................................................................... 29
3. AUTOMATISATION DU SYSTÈME ................................................................................. 46
4. COUT DU PROJET .............................................................................................................. 84
CONCLUSION ............................................................................................................................. 84
III
KOUA BROU ANGE ARISTIDE, Elève Ingénieur en Electrotechnique et Automatisme Industriel
ETUDE ET AUTOMATISATION DU CIRCUIT DE L’ELUTION POUR UNE
AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET DE L’EFFICACITE DE L’ELUTION
AVANT-PROPOS
Une formation performante intègre le développement d’un esprit d’entreprise capable d’animer
et de soutenir efficacement la politique de développement d’un pays. Former aussi des cadres
techniques de haut niveau, est un challenge que la Côte d’Ivoire s’est donnée au lendemain de
son indépendances. Afin d’atteindre cet objectif, le 04 septembre 1996, le gouvernement ivoirien
crée par le décret N°96-678 l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny (INP-HB)
de Yamoussoukro. Elle est la résultante du regroupement de quatre (04) grandes écoles que sont
l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie (ENSA), l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux
Publics (ENSTP), l’Institut Agricole de Bouaké (IAB) et de l’Institut National Supérieur de
l’Enseignement Technique (INSET).
L’INP-HB comprend à ce jour huit (08) écoles, dont l’ESI à laquelle nous appartenons.
L’ESI est chargée de la formation des techniciens supérieurs et des ingénieurs de conception
dans le domaine industriel. Le cycle Ingénieur en Sciences et Technologie du Génie Industriel
est l’une des formations proposées par l’ESI. Cette filière forme des ingénieurs polyvalents dans
les domaines du génie électrique, mécanique et énergétique. L’obtention du diplôme d’ingénieur
passe par une série de stage sanctionnée par un mémoire.
Ce mémoire est la résultante des travaux que nous avons effectué dans le cadre du stage de fin de
cycle à l’ESI, pour l’obtention du Diplôme d’Ingénieur en Electrotechnique et Automatisme
Industriel. Le stage s’est déroulé du 01 Juin au 30 Octobre 2020 à la mine de Bonikro.
IV
KOUA BROU ANGE ARISTIDE, Elève Ingénieur en Electrotechnique et Automatisme Industriel
ETUDE ET AUTOMATISATION DU CIRCUIT DE L’ELUTION POUR UNE
AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET DE L’EFFICACITE DE L’ELUTION
SIGLES ET ABREVIATIONS
API : Automate Programmable Industriel
CIL : Carbon In Leach (Charbon en lixiviation)
CPU : Unité Centrale
CV : Convoyeur
DB : Bloc de données
DPN : Disjoncteur Phase Neutre
E/S : Entrée/Sortie
FB : Bloc fonctionnel
FC : Bloc Fonctions
GRAFCET : GRAphe de Commande Etape Transition
IHM : Interface Homme Machine
INP-HB : Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny
OB : Bloc d’Organisation
PID : Proportionnelle-Intégrale-Dérivée
SCADA : Système de Contrôle et d'Acquisition de Données
TOR : Tout ou Rien
V
KOUA BROU ANGE ARISTIDE, Elève Ingénieur en Electrotechnique et Automatisme Industriel
ETUDE ET AUTOMATISATION DU CIRCUIT DE L’ELUTION POUR UNE
AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET DE L’EFFICACITE DE L’ELUTION
VI
KOUA BROU ANGE ARISTIDE, Elève Ingénieur en Electrotechnique et Automatisme Industriel
ETUDE ET AUTOMATISATION DU CIRCUIT DE L’ELUTION POUR UNE
AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET DE L’EFFICACITE DE L’ELUTION
RESUME
L’usine de traitement de Bonikro, site d’exploitation de la compagnie Afrique Gold
exploite les minerais d’or d’Hiré et de Bonikro qui sont traités en deux phases : par une
usine à concentration gravimétrique et par une lixiviation par cyanuration suivie d’une
adsorption au charbon actif qui est-elle même suivie d’une élution. L’élution vise la récupération
de l’or contenu dans les pores du charbon actif. Une bonne élution nécessite le contrôle de
certains paramètres dont la température. C’est ainsi qu’il nous a été confié l’étude et
l’automatisation du circuit de l’élution pour une amélioration de la maintenance et de l’efficacité
de l’élution. Ce projet a nécessité une étude du cahier des charges proposé par l’entreprise afin
d’identifier ses attentes. Cela nous a permis de faire une analyse fonctionnelle du système et par
la suite faire ressortir les mécanismes de fonctionnement et les problèmes rencontrés
(température de l’huile non disponible sur le SCADA, absence de débitmètre pour la mesure du
débit de l’huile ; encombrement du coffret). Ainsi le projet consistera à l’automatisation de la
chaudière et à l’intégration d’éléments tels qu’un Interface Homme Machine (IHM) pour la
supervision et un débitmètre pour le control du débit de l’huile.
VII
KOUA BROU ANGE ARISTIDE, Elève Ingénieur en Electrotechnique et Automatisme Industriel
ETUDE ET AUTOMATISATION DU CIRCUIT DE L’ELUTION POUR UNE
AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET DE L’EFFICACITE DE L’ELUTION
INTRODUCTION
L’objectif de l’exploitation d’un gisement est une extraction rentable des minerais qu’il
contient, en vue de créer une plus valu après traitement. Après extraction du minerai, une
opération de concentration se fait pendant le traitement métallurgique. Celle-ci consiste en un
cumule d’opérations de mise en solution et de récupération de l’or.
La matière passe donc par plusieurs étapes de transformation dont l’étape de l’élution et
nécessite des équipements fiables et performants ; la modernisation et le remplacement de
certains équipements sont devenus une nécessité pour assurer des cadences de production de plus
en plus élevées.
C'est dans ce cadre que s'inscrit notre projet de fin d'études dont le thème est : « Etude et
automatisation du circuit de l’élution pour une amélioration de la maintenance et de l’efficacité
de l’élution ».
Dans l’intention de pouvoir résoudre ce thème, nous allons subdiviser notre travail en trois
parties :
▪ Une première partie de généralité sur l’entreprise d’accueil, sa chaine d’extraction
minière et la présentation du thème ;
▪ Une seconde partie sur l’étude de l’existant, qui va présenter la zone de l’élution et plus
précisément la chaudière ;
▪ Une dernière partie consacrée au dimensionnement et l’évaluation du coût de notre
projet.
1
KOUA BROU ANGE ARISTIDE, Elève Ingénieur en Electrotechnique et Automatisme Industriel
ETUDE ET AUTOMATISATION DU CIRCUIT DE L’ELUTION POUR UNE
AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET DE L’EFFICACITE DE L’ELUTION
PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DE
L’ENTREPRISE ET DU THEME
2
KOUA BROU ANGE ARISTIDE, Elève Ingénieur en Electrotechnique et Automatisme Industriel
ETUDE ET AUTOMATISATION DU CIRCUIT DE L’ELUTION POUR UNE
AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET DE L’EFFICACITE DE L’ELUTION
1. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
1.1. Historique
Afrique Gold Bonikro est une compagnie minière appartenant au groupe Allied Gold
Corp Limited. Allied Gold Corp Limited et ses filiales est une société d’extraction, de
développement et d’exploitation aurifère dont les projets sont situés en Afrique. Ainsi Afrique
Gold bénéficie de toutes les infrastructures mises en place par Newcrest Mining CI qui elle a vu
le jour, en Août 2010 à la suite de sa fusion avec la compagnie Lihir Gold Limited (LGL), qui a
elle-même acquis le projet d’or de Bonikro (premier projet en Côte d’Ivoire) après une fusion
avec la compagnie Equigold en Juin 2008.
Afrique Gold Bonikro est composée de deux (02) mines à ciel ouvert, Bonikro et Hiré. La mine
d’Hiré est la seule en exploitation actuellement et comprend les fosses Chapelle, Assondji-so et
Akissi-so.
Afrique Gold Bonikro est dirigée par M. TERRY MULPETER qui définit la politique générale
de l’entreprise et répond d’elle devant les autorités administratives et judiciaires.
Sous la Direction Générale, nous avons :
▪ La direction commerciale, chargée de gérer les finances, la comptabilité et la logistique
de l’entreprise ;
▪ La direction des ressources humaines, participe à la gestion et à la formation du
personnel de l’entreprise ;
▪ La direction de l’extraction, s’occupe de l’exploitation minière des différents
gisements ;
▪ La direction de l’exploration, chargée de rechercher de nouveaux gîtes
économiquement exploitables ;
▪ La direction santé sécurité et environnement, dont les champs principaux sont la
prévention des différents risques professionnels et le respect des normes hygiène, santé,
sécurité et environnement ;
▪ La direction du traitement, gère toutes les activités permettant de récupérer l’or
contenu dans le minerai. Elle est composée de deux départements que sont :
− Le département production métallurgie, s’occupe du traitement mécanique
(concassage, broyage) et chimique (lixiviation et récupération au charbon actif)
du minerai pour la récupération de l’or ;
3
KOUA BROU ANGE ARISTIDE, Elève Ingénieur en Electrotechnique et Automatisme Industriel
ETUDE ET AUTOMATISATION DU CIRCUIT DE L’ELUTION POUR UNE
AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET DE L’EFFICACITE DE L’ELUTION
4
KOUA BROU ANGE ARISTIDE, Elève Ingénieur en Electrotechnique et Automatisme Industriel
ETUDE ET AUTOMATISATION DU CIRCUIT DE L’ELUTION POUR UNE
AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET DE L’EFFICACITE DE L’ELUTION
Direction
Générale
Département Département
maintenance production
fixe métallurgie
5
KOUA BROU ANGE ARISTIDE, Elève Ingénieur en Electrotechnique et Automatisme Industriel
ETUDE ET AUTOMATISATION DU CIRCUIT DE L’ELUTION POUR UNE
AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET DE L’EFFICACITE DE L’ELUTION
La carte géologique de la figure 3, montre que la mine de Bonikro est située au sud de la ceinture
des roches vertes d’Oumé-Fétékro.
contenant du charbon actif pour l’adsorption de l’or contenu dans le jus riche. On parle
dans ce cas de CIC « Carbon In Column » ;
▪ Le CIL « Carbon In Leach » (charbon en lixiviation) dans lequel l’adsorption de l’or par
le charbon actif et la lixiviation se font dans les mêmes tanks ;
▪ Le CIP « Carbon In Pulp » semblable au CIL à la différence que la lixiviation et
l’adsorption de l’or se font dans des tanks différents.
Dans la suite de cette partie, nous montrerons les différents compartiments de l’usine de
traitement CIL de la mine de Bonikro.
2.2.1. Communition
La communition est la réduction de la taille des particules du minerai. Elle est d’abord effectuée
dans le circuit de concassage, puis dans le circuit de broyage. Elle vise deux (02) objectifs :
réduire le calibre des particules pour libérer le minerai de valeur (l’or) de la gangue et augmenter
la surface spécifique des particules de minerai pour permettre un traitement en aval plus efficace
(lixiviation).
▪ Concassage
Le circuit de concassage du minerai de Bonikro repose sur l’utilisation d’un crible classeur à
deux étages. Le circuit comporte quatre grandes unités :
1. Unité de concassage primaire ;
Le concasseur giratoire primaire réduit le minerai brut de diamètre 1 à 1.5 mètre (selon les
mailles du dynamitage) en particules de taille inférieure à 150 mm maximum. Le minerai
concassé tombe directement sur le convoyeur CV01 puis est acheminé au convoyeur CV02,
avant d’atteindre le réservoir intermédiaire.
2. Unité de stockage intermédiaire ;
Le réservoir intermédiaire sert de zone tampon avant le circuit de criblage et de concassage
secondaire, afin de garder une alimentation constante au niveau de l'unité de criblage.
3. Unité de criblage ;
L’unité de criblage est alimentée directement par l’unité de stockage intermédiaire via le
convoyeur d’alimentation (CV03).
Le convoyeur d’alimentation décharge le minerai dans la goulotte d’alimentation du crible. Le
minerai est ensuite réparti sur le premier étage du crible aux fins de classification. Le crible, qui
a deux étages, sépare les particules grossières des particules fines (moins de 40 mm ou moins de
30 mm selon le réglage du marteau du secondaire et selon les mailles du crible), lesquelles sont
convoyées par le convoyeur CV05 au « Stock pile ». Les particules de plus de 40 mm (refus des
8
tamis) recueillies en vidant les deux étages du crible sont renvoyées au circuit de concassage
secondaire, qui en réduit la taille davantage.
des destinations différentes, respectivement vers un concasseur tertiaire ou, des pompes vers les
cyclones ; l’objectif étant de délivrer aux cyclones, une pulpe suffisamment fine afin de faciliter
la classification.
Figure 5 : Broyeur
2.2.2. Circuit CIL
IL s’agira de présenter les éléments intervenant dans la récupération de l’or par voie chimique.
▪ Classification par cyclonage ;
La classification est l’étape avant le traitement aux réactifs. C’est une méthode de séparation
d’un mélange de particules en deux ou plusieurs classes granulométriques en fonction de leur
vitesse de déplacement dans un fluide. Elle est utilisée lorsque les particules sont trop fines pour
être séparées en grande quantité au moyen d’un crible ou d’un tamis et se fait à l’aide d’un
appareil de classification hydraulique appelé cyclone.
Une fois à l’intérieur du cyclone, les particules les plus légères, entraînées par le vortex, sont
évacuées par le haut (surverse) afin d’être acheminées dans les réservoirs de lixiviation et
d’adsorption et les plus lourdes par le bas (sousverse) sur le tamis de gravité afin d’être
concentrées.
10
Les cyclones de l’usine de Bonikro sont situés au dernier niveau au-dessus du tamis de gravité et
sont disposés en grappe (groupe de cyclones). Ils sont au nombre de huit (08).
11
salissures inorganiques et rince tout acide résiduel ou boue. Le charbon propre chargé est ensuite
déposé dans la colonne d'élution où il est laissé reposer pendant que l'excès d'eau s'écoule.
L'or se charge sur le charbon dans les réservoirs dans un environnement à faible teneur en
cyanure, à basse température et à haute résistance ionique, le contraire se produit dans la colonne
d'élution. Ici, la température est élevée (≈120°C), la concentration élevée du cyanure
(≈5000ppm), une solution à faible résistance ionique (eau brute propre) et l’ajout de la soude
caustique pour le maintien du pH. Ce procédé consiste à extraire l'or du charbon et à envoyer la
solution chargée d'or (solution enceinte ou riche) à l'électrolyse.
Après l’élution, le charbon est une fois de plus rincé et est soit transféré au four de régénération
soit directement au tank 6 CIL.
▪ Régénération du charbon ;
L’or non seulement est adsorbé sur le charbon activé, mais aussi un certain nombre de
composants organiques, tels que les huiles et les réactifs de lixiviation, sont accumulés à
l'intérieur de la structure poreuse du carbone, bloquant la surface active. Une grande partie de
l'espèce organique reste à la surface après le processus d'élution. Le charbon perd également
l'activité au cours de l'adsorption de l'or et d'autres espèces. Afin de restaurer la surface active et
permettre la réutilisation du charbon dans le circuit de CIL, il subit une régénération thermique
dans un four chauffé au gaz horizontal à 750ºC.
▪ Goldroom
Le « Goldroom » (salle d’or) est la dernière étape du processus de récupération de l’or, elle
permet de passer de la solution d’or à des lingots d’or. Dans cette salle deux opérations majeurs
ont lieu : L'électroextraction et la fusion de l’or.
3. PRESENTATION DU THEME
3.1. Intitulé du thème
Dans le cadre de notre projet de fin d’étude, le thème qui nous a été soumis s’intitule « Etude et
automatisation du circuit de l’élution pour une amélioration de la maintenance et de l’efficacité
de l’élution ».
3.2. Contexte
C’est dans le souci de suivre en temps réel les paramètres du système de chauffage et de faciliter
sa maintenance que la section maintenance du département process nous a confié ce thème.
3.3. But
Le but de notre travail est de mettre un système de contrôle commande en vue de substituer la
logique câblée des installations à la logique programmée rendant ainsi plus flexible la production
12
et plus aisé la maintenance de l’unité. En outre le terminal graphique rapportera en temps réel les
informations provenant du process et permettra certaines commandes manuelles et un gain de
temps.
13
14
les filtres FL01 et FL02 puis par l’échangeur HX02 pour revenir dans le tank 50-TK-11. Aussi la
pompe 60-PP-26 démarre et la vanne AV574 s’ouvre pendant 03 min pour ajout de caustique.
Une fois la température à 100°C, la seconde étape commence.
Etape 2 : Le Strip ;
C’est l’étape d’ajout du cyanure et du caustique pour la récupération de l’or. Elle consiste
à ajouter de la caustique pendant 25 min et du cyanure pendant 15 min à la solution
préalablement chauffée. Pendant ces 25 min la solution du tank fait toujours le même circuit
fermer que pour le strip et récupère l’or présent dans le charbon.
Etape 3 : Le Water Wash Part1 ;
C’est l’étape de transfert de la solution riche en or. La solution du tank 50-TK-11 est
transférée au tank 50-TK-09. Une fois le transfert terminé, on complète le volume du tank 50-
TK-09 à 93% en ajoutant de l’eau.
Etape 4 : Le Water Wash Part2 ;
Le Water Wash Part2 consiste à rincer le circuit. Pour cela on fait circuler de l’eau dans
le circuit pendant 80 min. cette eau est ensuite stockée dans le tank intermédiaire 50-TK-11.
Etape 5 : Le Carbon Cool ;
C’est l’étape du refroidissement du circuit. Elle consiste à faire circuler de l’eau brute
fraîche dans le circuit puis à la stockée dans le tank 50-TK-11. On continue le refroidissement
jusqu’à ce que le tank intermédiaire 50-TK-11 soit rempli à 85% de son volume.
Etape 6 : Barren Carbon Transfert ;
Cette étape consiste à transférer le charbon dans le tank de stockage du four de
régénération ou dans le tank 6.
Etape 7 : Barren Solution.
Une fois l’électrolyse terminée, la solution riche du tank 50-TK-09 devient pauvre. Elle
est donc transférée dans le Barren Solution Tank 50-TK-10 puis par la suite dans le tank 1.
Les étapes de l’élution sont présentées à la figure 7.
16
Coffret de +
Détection ventilation
contrôle
Alimentation gaz
Electrovanne GAZ
+
Transformateur d’intensité Electrodes ETINCELLES
=
Détection de flamme FLAMME
18
Après le démarrage de la pompe, s’il n’y a pas de défaut, le brûleur démarre pour chauffer
l’huile. Les défauts provoquants l’arrêt du bruleur pendant et après son démarrage sont :
▪ Défaut de flamme ;
▪ Débit et pression faible de l’huile ;
▪ Niveau bas de l’huile ;
▪ Température très élevée de l’huile ;
▪ Température extra élevée de l’huile ;
▪ Pression faible du gaz.
3. ETUDE DU SCHEMA EXISTANT
3.1. Schéma de commande
19
20
21
22
23
25
26
1. GENERALITES
1.1. Automates programmables industriels
1.1.1. Architecture des automates
Les automates peuvent être de type compact ou modulaire.
▪ Les automates compacts
Il intègre le processeur, l'alimentation, les entrées et les sorties. Selon les modèles et les
fabricants, il pourra réaliser certaines fonctions supplémentaires (comptage rapide, E/S
analogiques ...) et recevoir des extensions en nombre limité. Ces automates ((Logo de Siemens,
Zelio de Schneider, Millenium de Crouzet), de fonctionnement simple, sont généralement
destinés à la commande de petits automatismes.
▪ Les automates modulaires
Le processeur, l'alimentation et les interfaces d'entrées / sorties résident dans des unités
séparées (modules) et sont fixées sur un ou plusieurs racks contenant le "fond de panier" (bus
plus connecteurs). Ces automates sont intégrés dans les automatismes complexes où la puissance,
la capacité de traitement et la flexibilité sont nécessaires.
1.1.2. Critère de choix d’un automate
Dans les projets en automatisme que ce soit dans des secteurs comme l’industrie minière,
l'agroalimentaire, les machines spéciales, l’automobile ou le traitement des eaux usées, nous
sommes souvent confrontés au problème de choix d'automates programmables. Pourquoi choisir
un tel automate et pas un autre ? Ainsi, le choix d'un automate va se faire suivant des critères qui
peuvent être différents suivant les personnes et suivant les projets. On peut citer entre autres :
▪ Le critère de familiarité : on est plus familier à une certaine marque d’automate, on a
donc tendance à choisir un automate car on le maitrise déjà ;
▪ Le temps de cycle : certains automates ont des temps de cycle plus rapides face à d'autres,
ce qui peut être important pour des systèmes nécessitant une certaine réactivité ;
▪ L'intuitivité de l'environnement de développement : certains automates ont des logiciels
de programmation plus aboutis comparés à d'autres. Cela permet un gain de temps
énorme lors des développements ;
▪ Le critère de standardisation : si on développe des standards de programme sur un type
d'automate particulier, on a intérêt à se focaliser sur un type d'automate spécifique ;
▪ La disponibilité en termes de SAV (Systèmes Après-Vente) et de composants de
rechange : certaines marques d'automates ont plus d'autorité ce qui leur permet d'offrir
des services après ventes et d'accompagnement clients meilleurs ;
27
▪ Le critère de renommé : certaines marques d'automates sont plus connues que d'autres ce
qui témoigne de leur qualité de service ;
▪ Le critère de coût : pour de petit projet d’automatisation, il est préférable de choisir des
micro ou mini automates ;
▪ Les bus industriels et interfaces de communication disponibles en natif sur l'API : si on
veut travailler sur un réseau de terrain spécifique, on a intérêt à choisir un automate qui
supporte ce mode de communication en natif ce qui va empêcher d'acheter des modules
supplémentaires.
En résumé : A part le critère de prix qui fait partie des critères les plus considérés lors du
choix d'un automate, le choix définitif dépendra du cahier des charges, de l’équipe de
maintenance et des spécificités techniques du projet.
1.1.3. Langage de programmation
On distingue les langages graphiques et les langages textuels
▪ Les langages graphiques :
− LD : (Ladder Diagram) Le LADDER utilise des symboles électriques qui
assemblés forment le programme. Ce type de programmation à l'avantage de
pouvoir être utilisé par du personnel électricien ou ayant une connaissance de la
schématique électrique sans pour autant apprendre un langage spécifique.
− FBD : (Function Block Diagram) Le FBD ou bloc fonctionnelle se présente sous
forme de diagramme qui est une suite de blocs reliables entre eux réalisant des
opérations simples et très sophistiquées.
− SFC : (Sequential Function Chart) C'est l'équivalent du Grafcet qui lui est un
séquenceur.
▪ Les langages textuels :
− IL : (Instruction List) très proche du langage assembleur, cette programmation
s'effectue directement sur le processeur.
− ST : (Structured Text) ressemble au langage C utilisé pour les ordinateurs.
La programmation des automates peut s'effectuer de trois manières différentes :
▪ Sur l'A.P.I. lui-même à l'aide de touches ;
▪ Avec une console de programmation reliée par un câble spécifique à l’A.P. I ;
▪ Avec un PC et un logiciel approprié.
1.2. IHM ET SCADA
28
1.2.1. Présentation
Etant donné que les processus de production sont toujours plus complexes et que les machines et
installations doivent répondre à des spécifications de fonctionnalité toujours plus sévères,
l'opérateur a besoin d'un outil performant pour la commande et la surveillance des installations
de production. Un système IHM (Interface Homme Machine) constitue l'interface entre l'homme
(opérateur) et le processus (machine/installation). Une Interface Homme-Machine (IHM) est une
interface utilisateur permettant de connecter une personne à une machine, à un système ou à un
appareil. Ce terme définit globalement n’importe quel dispositif permettant à un utilisateur
d’interagir avec un appareil en milieu industriel.
L'interfaçage fait appel aux 3 principales fonctions d'interactions humaines :
• Le toucher (commande par boutons, écrans tactiles) ;
• Le regard (surveillance et contrôle sur écran, supervision de colonnes lumineuses) ;
• L’écoute (alarmes sonores, diffusion sonore).
Les IHM permettent de surveiller et/ou de contrôler les équipements auxquels ils sont reliés via
automate. Ils ont plusieurs rôles :
• Réglages et contrôle commande ;
• Surveillance et supervision ;
• Stockage d’historiques.
Un système de contrôle et d’acquisition de données en temps réel (SCADA) est un système de
télégestion à grande échelle permettant de traiter en temps réel un grand nombre de télémesures
et de contrôler à distance des installations techniques.
2. SCHEMAS DE L’INSTALLATION A REALISER ET CHOIX DES ELEMENTS DU
SYSTEME
2.1. Grafcet
L'acronyme grafcet signifie : GRAphe Fonctionnel de Commande Etape Transition.
D’après le fonctionnement du système, nous réalisons les grafcets présentés aux figures 9 et 10.
29
𝑎 𝑎ത
3𝑠 3𝑠 ሺ𝑡 𝑆𝑇𝑅𝐼𝑃 𝑇 𝑂𝐼𝐿
/ሺ𝑡 𝑆𝑇𝑅𝐼𝑃 /ሺ𝑡 𝑆𝑇𝑅𝐼𝑃 3𝑠/ሺ𝑡 𝑂𝐼𝐿 3𝑠/ሺ𝑡𝑂𝐼𝐿 തതതത + 3𝑠/ሺ𝐹𝐿𝑂𝑊
< 140℃ሻ. < 140℃ሻ. 𝑃𝐶 തതതതതതതതതതതതതത
𝑆𝑊
തതതതത
3𝑠/𝐿𝑇𝑆 തതതതതതതതതത
3𝑠/𝑆𝑇𝑆 തതതതതതതതതത 3𝑠/𝐿𝐺𝑃𝑆
3𝑠/𝐸𝐻𝑂𝑇𝑆 തതതതതതത 3𝑠/𝐹𝐹 ≥ 140℃ሻ ≥ 150℃ሻ ≥ 140℃ሻ ≥ 150℃ RESET RESET + തതതതതതത
𝐷𝐼𝐹𝑆 ሻ
Afficher Afficher Afficher Afficher Afficher sur Afficher Afficher Afficher Afficher Afficher Afficher Afficher
sur sur sur sur l’IHM sur sur sur sur sur sur sur
l’IHM l’IHM l’IHM l’IHM FLAME l’IHM l’IHM l’IHM l’IHM l’IHM l’IHM l’IHM
1 LOW HIGH EXTRA EXTRA FAILLURE HIGH HIGH HIGH HIGH HIGH HIGH NOW
TANK TEMP HIGH HIGH STRIP HIGH OIL HIGH STRIP OIL FLOW
STACK OIL OIL TEMP STRIP TEMP OIL TEMP TEMP
TEMP TEMP =1 TEMP =1 TEMP =0 =0
𝑎. 𝑅𝐸𝑆𝐸𝑇
ሺ𝑡 𝑆𝑇𝑅𝐼𝑃 ሺ𝑡 𝑂𝐼𝐿 3𝑠 3𝑠
< 140℃ሻ. < 140℃ሻ. /ሺ𝑡 𝑆𝑇𝑅𝐼𝑃 /ሺ𝑡 𝑂𝐼𝐿
RESET RESET ≥ 140℃ሻ ≥ 140℃ሻ
3𝑠/𝑎ത
30
KOUA BROU ANGE ARISTIDE, Elève Ingénieur en Electrotechnique et Automatisme Industriel
ETUDE ET AUTOMATISATION DU CIRCUIT DE L’ELUTION POUR UNE
AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET DE L’EFFICACITE DE L’ELUTION
10
Démarrer
11
pompe
12 Arrêter
pompe
On a :
− തതതത . ሺ𝑡 𝑆𝑇𝑅𝐼𝑃 < 150℃ሻ. ሺ𝑡 𝑂𝐼𝐿 < 150℃ሻ. 𝑃𝐶. ሺ𝐹𝐿𝑂𝑊 𝑆𝑊ሻ. 𝐷𝐼𝐹𝑆 ;
𝑎 = 𝐿𝑇𝑆. 𝑆𝑇𝑆. 𝐿𝐺𝑃𝑆. 𝐹𝐹
− 𝑅𝐸𝑆𝐸𝑇 = 𝑅𝐸𝑆𝐸𝑇 𝐵𝑈𝑇𝑇𝑂𝑁 + 𝑅𝐸𝑀𝑂𝑇𝐸 𝑅𝐸𝑆𝐸𝑇 + 𝑅𝐸𝑆𝐸𝑇 𝐼𝐻𝑀,
− LTS : détecteur du niveau bas du tank,
− STS : détecteur de la température élevée de l’huile ;
− LGPS : détecteur de la pression basse du gaz ;
− FF : défaut de flame ;
− t STRIP : température du strip ;
− t OIL : température de l’huile ;
− PC : contact à fermeture du contacteur de la pompe à huile ;
− FLOW SW : détecteur du débit de l’huile ;
− DIFS : détecteur de la différence de pression de l’huile.
2.2. Choix de l’automate
L’automate utilisé dans notre projet appartient à la gamme SIMATIC de Siemens. C’est un
automate S7 1500 (CPU 1511-1 PN). Ce choix est motivé par plusieurs raisons ; ce sont :
31
32
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
3. AUTOMATISATION DU SYSTÈME
3.1. Programmation de l’API
Nous programmons notre API à l’aide du logiciel TIA Portal. On commence d’abord par créer
notre projet. Pour créer un projet, il faut sélectionner l’action « Créer un projet ».
Nous donnons un nom au projet, choisissons un chemin ou il sera enregistré, indiquons un
commentaire et définissons l’auteur du projet.
Une fois que ces informations entrées, il suffit de cliquer sur le bouton « créer ». La figure 13
illustre cela.
47
49
Main
Nom Type de données Valeur par déf.
Input
Initial_Call Bool
Remanence Bool
Temp
Constant
EN ENO
EN ENO
EN ENO
EN ENO
EN ENO
50
EN ENO
FAULT
Nom Type de données Valeur par déf.
Input
Output
InOut
Temp
FLOW SW FAULT Bool
DIFS FAULT Bool
LTS FAULT Bool
STS FAULT Bool
EHOTS FAULT Bool
LGPS FAULT Bool
FLAME FAILLURE Bool
HIGH STRIP TEMP FAULT Bool
HIGH HIGH STRIP TEMP FAULT Bool
HIGH OIL TEMP FAULT Bool
HIGH HIGH OIL TEMP FAULT Bool
RESET Bool
Constant
Return
FAULT Void
51
%I1.4
"RESET BUTTON" #RESET
%I2.0
"REMOTE RESET"
"IHM DB".RESET
%DB1
"FLOW SW TIMER"
%M0.1
"FLOW SW %M0.0
#"FLOW SW FAULT ACK "FLOW SW
FAULT" LATCH" FAULT LATCH"
%M0.0
"FLOW SW
FAULT LATCH"
%M0.1
%M0.0 "FLOW SW
"FLOW SW FAULT ACK
FAULT LATCH" #RESET LATCH"
%M0.1
"FLOW SW
FAULT ACK #"FLOW SW
LATCH" FAULT"
%M0.0
"FLOW SW %M0.2
FAULT LATCH" "FLOW SW ALARM"
%M0.1
"FLOW SW
FAULT ACK
LATCH"
52
%I0.1 TON
"DIFS" Time #"DIFS FAULT"
IN Q
T#3S PT ET ...
%M0.4 %M0.3
"DIFS FAULT "DIFS FAULT
#"DIFS FAULT" ACK LATCH" LATCH"
%M0.3
"DIFS FAULT
LATCH"
%M0.3 %M0.4
"DIFS FAULT "DIFS FAULT
LATCH" #RESET ACK LATCH"
%M0.4
"DIFS FAULT
ACK LATCH" #"DIFS FAULT"
%M0.5
%M0.3 "DIFFERENTIAL
"DIFS FAULT PRESSURE
LATCH" ALARM"
%M0.4
"DIFS FAULT
ACK LATCH"
53
%I0.2 TON
"LTS" Time #"LTS FAULT"
IN Q
T#3S ...
PT ET
%M0.7
"LTS FAULT ACK %M0.6
#"LTS FAULT" LATCH" "LTS FAULT LATCH"
%M0.6
"LTS FAULT LATCH"
%M0.7
%M0.6 "LTS FAULT ACK
"LTS FAULT LATCH" #RESET LATCH"
%M0.7
"LTS FAULT ACK
LATCH" #"LTS FAULT"
%M1.0
%M0.6 "LOW TANK
"LTS FAULT LATCH" ALARM"
%M0.7
"LTS FAULT ACK
LATCH"
54
%I0.3 TON
"STS" Time #"STS FAULT"
IN Q
T#3S ...
PT ET
%M1.2 %M1.1
"STS FAULT "STS FAULT
#"STS FAULT" ACK LATCH" LATCH"
%M1.1
"STS FAULT
LATCH"
%M1.1 %M1.2
"STS FAULT "STS FAULT
LATCH" #RESET ACK LATCH"
%M1.2
"STS FAULT
ACK LATCH" #"STS FAULT"
%M1.1 %M1.3
"STS FAULT "HIGH TEMP
LATCH" ALARM"
%M1.2
"STS FAULT
ACK LATCH"
55
%DB5
"EHOTS TIMER"
%I0.4 TON
"EHOTS" Time #"EHOTS FAULT"
IN Q
T#3S ...
PT ET
%M1.5 %M1.4
"EHOTS FAULT "EHOTS FAULT
#"EHOTS FAULT" ACK LATCH" LATCH"
%M1.4
"EHOTS FAULT
LATCH"
%M1.4 %M1.5
"EHOTS FAULT "EHOTS FAULT
LATCH" #RESET ACK LATCH"
%M1.5
"EHOTS FAULT
ACK LATCH" #"EHOTS FAULT"
%M1.4 %M1.6
"EHOTS FAULT "EXTRA HIGH
LATCH" ALARM"
%M1.5
"EHOTS FAULT
ACK LATCH"
56
%DB6
"LGPS TIMER"
%I0.5 TON
"LGPS" Time #"LGPS FAULT"
IN Q
T#3S ...
PT ET
%M2.0 %M1.7
"LGPS FAULT "LGPS FAULT
#"LGPS FAULT" ACK LATCH" LATCH"
%M1.7
"LGPS FAULT
LATCH"
%M1.7 %M2.0
"LGPS FAULT "LGPS FAULT
LATCH" #RESET ACK LATCH"
%M2.0
"LGPS FAULT
ACK LATCH" #"LGPS FAULT"
%M1.7
"LGPS FAULT %M2.1
LATCH" "LOW GAS ALARM"
%M2.0
"LGPS FAULT
ACK LATCH"
57
%DB7
"FLAME FAILLURE
TIMER"
IN Q
T#3S ...
PT ET
%M2.3 %M2.2
#"FLAME "FLAME FAILURE "FLAME FAILURE
FAILLURE" ACK LATCH" LATCH"
%M2.2
"FLAME FAILURE
LATCH"
%M2.3
%M2.2 "FLAME FAILURE
"FLAME FAILURE #RESET ACK LATCH"
LATCH"
%M2.3
"FLAME FAILURE #"FLAME
ACK LATCH" FAILLURE"
%M2.2 %M2.4
"FLAME FAILURE "FLAME FAILURE
LATCH" ALARM"
%M2.3
"FLAME FAILURE
ACK LATCH"
58
%DB8 "HIGH
STRIP TEMP
TIMER"
%IW4 TON #"HIGH STRIP
"STRIP TEMP" Time TEMP FAULT"
>=
Int IN Q
19354 T#3S PT ET ...
"HIGH STRIP
TEMP VALUE"
%M2.6 %M2.5
"HIGH STRIP "HIGH STRIP
#"HIGH STRIP TEMP FAULT TEMP FAULT
TEMP FAULT" ACK LATCH" LATCH"
%M2.5
"HIGH STRIP
TEMP FAULT
LATCH"
%M2.5 %M2.6
"HIGH STRIP "HIGH STRIP
TEMP FAULT TEMP FAULT
LATCH" #RESET ACK LATCH"
%M2.6
"HIGH STRIP
TEMP FAULT #"HIGH STRIP
ACK LATCH" TEMP FAULT"
%M2.5
"HIGH STRIP %M2.7
TEMP FAULT "HIGH STRIP
LATCH" TEMP ALARM"
%M2.6
"HIGH STRIP
TEMP FAULT
ACK LATCH"
59
%DB9
"HIGH HIGH
STRIIP TEMP
TIMER"
#"HIGH HIGH
%IW4 STRIP TEMP
"STRIP TEMP" FAULT"
>=
Int IN
T#3S PT ...
20736
"HIGH HIGH
STRIP TEMP
VALUE"
%M3.1
"HIGH HIGH %M3.0
#"HIGH HIGH STRIP TEMP "HIGH HIGH
STRIP TEMP FAULT ACK STRIP TEMP
FAULT" LATCH" FAULT LATCH"
%M3.0
"HIGH HIGH
STRIP TEMP
FAULT LATCH"
%M3.1
%M3.0 "HIGH HIGH
"HIGH HIGH STRIP TEMP
STRIP TEMP FAULT ACK
FAULT LATCH" #RESET LATCH"
%M3.1
"HIGH HIGH
STRIP TEMP #"HIGH HIGH
FAULT ACK STRIP TEMP
LATCH" FAULT"
%M3.0 %M3.2
"HIGH HIGH "HIGH HIGH
STRIP TEMP STRIP TEMP
FAULT LATCH" ALARM"
%M3.1
"HIGH HIGH
STRIP TEMP
FAULT ACK
LATCH
60
%DB10
"HIGH OIL
TEMP TIMER"
%IW6 TON #"HIGH OIL
"OIL TEMP" Time TEMP FAULT"
>=
Int IN Q
19354 T#3S PT ET ...
"HIGH OIL
TEMP VALUE"
%M3.4 %M3.3
"HIGH OIL "HIGH OIL
#"HIGH OIL TEMP FAULT TEMP FAULT
TEMP FAULT" ACK LATCH" LATCH"
%M3.3
"HIGH OIL
TEMP FAULT
LATCH"
%M3.3 %M3.4
"HIGH OIL "HIGH OIL
TEMP FAULT TEMP FAULT
LATCH" #RESET ACK LATCH"
%M3.4
"HIGH OIL
TEMP FAULT #"HIGH OIL
ACK LATCH" TEMP FAULT"
%M3.3
"HIGH OIL %M3.5
TEMP FAULT "HIGH OIL
LATCH" TEMP ALARM"
%M3.4
"HIGH OIL
TEMP FAULT
ACK LATCH"
61
%DB11
"HIGH HIGH
OIL TEMP
TIMER"
#"HIGH HIGH
%IW6 TON OIL TEMP
"OIL TEMP" Time FAULT"
>=
Int IN Q
T#3S PT ET ...
20736
"HIGH HIGH
OIL TEMP
VALUE"
%M3.7
"HIGH HIGH %M3.6
#"HIGH HIGH OIL TEMP "HIGH HIGH
OIL TEMP FAULT ACK OIL TEMP
FAULT" LATCH" FAULT LATCH"
%M3.6
"HIGH HIGH
OIL TEMP
FAULT LATCH"
%M3.7
%M3.6 "HIGH HIGH
"HIGH HIGH OIL TEMP
OIL TEMP FAULT ACK
FAULT LATCH" #RESET LATCH"
%M3.7
"HIGH HIGH
OIL TEMP #"HIGH HIGH
FAULT ACK OIL TEMP
LATCH" FAULT"
%M3.6 %M4.0
"HIGH HIGH "HIGH HIGH
OIL TEMP OIL TEMP
FAULT LATCH" ALARM"
%M3.7
"HIGH HIGH
OIL TEMP
FAULT ACK
LATCH"
%M3.2 %M4.0
"HIGH HIGH "HIGH HIGH %M4.1
STRIP TEMP OIL TEMP "PROCESS HIGH
ALARM" ALARM" HIGH TEMP"
62
CONV
Int to Real
EN ENO 1
%IW26 OUT #"FLOW 1"
"OIL FLOW" IN
MUL DIV
Real Real
1 EN ENO EN ENO 2
#"FLOW 1" IN1 OUT #"FLOW 2" #"FLOW 2" IN1 OUT #"FLOW 3"
CONV
Real to Int
2 EN ENO
#"FLOW 3" IN "IHM DB"."OIL
OUT FLOW PV"
MOVE
EN ENO
%IW2
%QW10
"OIL FLOW" IN "OIL FLOW
TRANSMIT TO
SCADA"
OUT
63
EN ENO 1
MUL DIV
Real Real
1 EN ENO EN ENO 2
#"TEMP 1" IN1 OUT #"TEMP 2" #"TEMP 2" IN1 OUT #"TEMP 3"
200.0 IN2 27648.0 IN2
CONV
Real to Int
2 EN ENO
#"TEMP 3" IN "IHM DB".
OUT "STRIP TEMP PV"
64
EN ENO 1
OUT #"TEMP 4"
%IW22
"STRIP TEMP SP
WRITE BY
SCADA" IN
MUL DIV
Real Real
1 EN ENO EN ENO 2
#"TEMP 4" IN1 OUT #"TEMP 5" #"TEMP 5" IN1 OUT #"TEMP 6"
200.0 IN2 32000.0 IN2
CONV
Real to Int
2 EN ENO
#"TEMP 6" IN
#"STRIP TEMP
SP WRITE BY
SCADA
CONVERT"
OUT
MOVE
EN ENO
"TEMP DB".
"STRIP TEMP SP" %QW6
IN
"STRIP TEMP SP
TRANSMIT TO
SCADA"
OUT1
65
"TEMP DB".
"DETECT NEW
STRIP SP WRITE
OUT BY SCADA"
66
EN ENO 1
MUL DIV
Real Real
1 EN ENO EN ENO 2
#"TEMP 1" IN1 OUT #"TEMP 2" #"TEMP 2" IN1 OU #"TEMP 3"
200.0 IN2 27648.0 IN2 T
CONV
Real to Int
2 EN ENO
#"TEMP 3" IN "IHM DB"."OIL
OUT TEMP PV"
MOVE
EN ENO
%IW6
%QW4
"OIL TEMP" IN "OIL TEMP
TRANSMIT TO
SCADA"
OUT1
CONV
Int to Real
EN ENO 1
OUT #"TEMP 4"
%IW24
"OIL TEMP SP
WRITE BY
SCADA" IN
MUL DIV
Real Real
1 EN ENO EN ENO 2
#"TEMP 4" IN1 OUT #"TEMP 5" #"TEMP 5" IN1 OUT #"TEMP 6"
200.0 IN2 32000.0 IN2
CONV
Real to Int
2 EN ENO
#"TEMP 6" IN
#"OIL TEMP SP
WRITE BY
SCADA
CONVERT"
OUT
MOVE
EN ENO
"TEMP DB"."OIL
TEMP SP" %QW8
IN
"OIL TEMP SP
TANSMIT TO
SCADA"
OUT1
67
"IHM DB"."OIL
#"OIL SP WRITE
TEMP SP"
BY IHM LATCH"
<>
Int
"TEMP DB"."OIL
TEMP SP"
#"OIL SP WRITE
BY IHM LATCH" MOVE
EN ENO
"IHM DB"."OIL "TEMP DB"."OIL
TEMP SP" IN OUT1 TEMP SP"
#"OIL SP WRITE
BY IHM LATCH" MOVE
EN ENO
#"DETECT NEW
OIL SP WRITE
BY SCADA"
OUT
68
"IHM DB".
"STRIP PID
MANUAL"
"IHM DB".
"STRIP PID
AUTO"
69
"IHM DB".
"STRIP PID
MANUAL" MOVE
EN ENO
4 #"STRIP PID
"STRIP PID OUT1 MODE"
MANUAL VALUE" IN
"IHM DB".
"STRIP PID
AUTO" MOVE
EN ENO
3 #"STRIP PID
OUT1 MODE"
"STRIP PID
AUTO VALUE" IN
%DB13
"STRIP PID_Temp"
PID_Temp
EN ENO
"TEMP DB". OutputHeat ...
"STRIP TEMP SP" Setpoint OutputCool ...
0.0 Input
%MW2
%IW4 OutputHeat_ "STRIP TEMP
"STRIP TEMP" Input_PER PER CONTROL"
OutputCool_
"IHM DB".
PER ...
"STRIP TEMP CV" ManualValue
OutputHeat_
#"STRIP PID PWM ...
MODE ACTIVATE" ModeActivate OutputCool_
PWM ...
#"STRIP PID
MODE" State ...
Mode
Error ...
ErrorBits ...
70
"IHM DB"."OIL
PID MANUAL"
"IHM DB"."OIL
PID AUTO"
"IHM DB"."OIL
PID AUTO
SELECT"
71
"IHM DB"."OIL
PID MANUAL" MOVE
EN ENO
OUT1 #"OIL PID MODE"
4
"STRIP PID
MANUAL VALUE" IN
"IHM DB"."OIL
PID AUTO" MOVE
EN ENO
OUT1 #"OIL PID MODE"
3
"STRIP PID
AUTO VALUE" IN
%DB14
"OIL PID_Temp"
PID_Temp
EN ENO
"TEMP DB"."OIL OutputHeat ...
TEMP SP" Setpoint OutputCool ...
0.0 Input OutputHeat_
PER ...
%IW6 OutputCool_
"OIL TEMP" Input_PER PER ...
"IHM DB"."OIL
%M4.2
TEMP CV" ManualValue
OutputHeat_ "CONTROL OIL
#"OIL PID PWM TEMP"
MODE ACTIVATE" ModeActivate OutputCool_
#"OIL PID MODE" PWM ...
Mode
State ...
Error ...
ErrorBits ...
%M4.2
"CONTROL OIL
TEMP" MOVE
EN ENO
%MW2 %QW12
"STRIP TEMP "DAMPER
CONTROL" IN OUT CONTROL"
72
PROCESS INTERLOCK
Nom Type de données Valeur par déf.
Input
Output
InOut
Temp
PROCESS OK Bool
Constant
Return
PROCESS INTERLOCK Void
%I2.1
"REMOTE START
PUMP"
"IHM DB".
"START PUMP"
%Q0.2
"PUMP RUN"
73
%M0.5
"DIFFERENTIAL
%I1.0 %M0.2 PRESSURE "IHM DB".
"PC_NO" "FLOW SW ALARM" ALARM" "FLOW OK"
Réseau 5 : PROCESS OK
%Q1.4
"PROCESS OK
#"PROCESS OK" TRANSMIT"
%Q0.4
#"PROCESS OK" "ALARM BELL"
%I1.0 %M0.2
#"PROCESS OK" "PC_NO" "FLOW SW ALARM"
%M0.5
"DIFFERENTIAL
PRESSURE
ALARM"
74
%I1.2
"LOCAL BUTTON"
"IHM DB".
"LOCAL MODE"
%I1.3
"REMOTE BUTTON"
"IHM DB".
"AUTO MODE"
75
%M1.0
"LOW TANK "IHM DB"."LOW
ALARM" TANK"
%M3.2
"HIGH HIGH "IHM DB".
STRIP TEMP "HIGH HIGH
ALARM" STRIP TEMP"
%M4.0
"HIGH HIGH "IHM DB".
OIL TEMP "HIGH HIGH
ALARM" OIL TEMP"
76
77
78
79
80
81
82
83
84
85
CONCLUSION
L’objectif de notre projet est d’automatiser la chaudière du circuit d’élution et d’intégrer des
éléments pour un meilleur suivi du système de chauffage.
Pour atteindre cet objectif, nous avons d’abord présenté l’entreprise AFRIQUE GOLD, sa chaine
de production et le thème qui nous a été confié, ensuite nous avons fait une étude du circuit de
l’élution. De cette étude, nous avons choisi l’automate S7 1500 de Siemens pour l’automatisation
du système et nous avons ajouté un débitmètre pour le suivi du débit de l’huile. Nous avons aussi
rapporté la température de l’huile et du strip au SCADA. Pour finir nous avons estimé le coût du
projet qui revient à 6 094 317.16 FCFA.
Enfin ce stage nous a beaucoup enrichis sur le plan professionnel par des confrontations directes
et pratiques au réalités du terrain, nous permettant par la même occasion d’acquérir diverses
notions et connaissances sur le process d’extraction de l’or en général et sur le processus
d’élution en particulier.
86
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
Bibliographie
[1] SIEMENS, système d’automatisation
[2] LGL Mines (2010), Opération de concassage et de transport, guide de l’opérateur, 64p.
[3] LGL Mines (2010), Broyage et cyclonage, guide de l’opérateur, 50p.
[4] LGL Mines (2010), Manuel de lixiviation, guide de l’opérateur,50p.
[5] Automates programmables : présentation
Webographie
https://www.cairn.info/revue-realites-industrielles-2018-4-page-10.htm, consulté le 22 juin 2020
https://support.industry.siemens.com/cs/start?lc=en-FR, consulté le 04 septembre 2020
https:/ /mall.industry.siemens.com/goos/WelcomePage.aspx?regionUrl=/be&language=fr,
consulté le 19 octobre 2020
ANNEXES
ii
iii
iv
vi
vii
viii
ix
TABLES DE MATIERES
DEDICACE ..................................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ....................................................................................................................... II
SOMMAIRE ................................................................................................................................. III
AVANT-PROPOS ........................................................................................................................ IV
SIGLES ET ABREVIATIONS...................................................................................................... V
LISTE DES TABLEAUX............................................................................................................. VI
LISTE DES FIGURES ................................................................................................................. VI
RESUME ..................................................................................................................................... VII
INTRODUCTION .......................................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DU THEME....................... 2
1. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE................................................................................. 3
1.1. Historique ......................................................................................................................... 3
1.2. Organisation et fonctionnement d’Afrique Gold ............................................................. 3
2. CHAINE MINIÈRE DE LA SOCIETE AFRIQUE GOLD .................................................... 6
2.1. Situation géographique et géologique de la zone d’étude ................................................ 6
2.1.1. Localisation ............................................................................................................... 6
2.1.2. Géologie locale ......................................................................................................... 6
2.2. Process de récupération de l’or ........................................................................................ 7
2.2.1. Communition ............................................................................................................ 8
2.2.2. Circuit CIL .............................................................................................................. 10
2.2.3. Elution, régénération du charbon et « Goldroom »................................................. 11
3. PRESENTATION DU THEME ............................................................................................ 12
3.1. Intitulé du thème............................................................................................................. 12
3.2. Contexte ......................................................................................................................... 12
3.3. But .................................................................................................................................. 12
3.4. Travail demandé ............................................................................................................. 13
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE L’EXISTANT .................................................................... 14
1. FONCTIONEMENT DE LA ZONE DE L’ELUTION ........................................................ 15
1.1. Présentation de l’élution ................................................................................................. 15
1.2. Etapes de l’élution .......................................................................................................... 15
xi
xii