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I- L’énergie cinétique
1- Notion de l’énergie cinétique
Un corps solide S, en mouvement acquiert une énergie qui dépend de sa masse et sa vitesse. En 1849 William
Thomson a nommé cette énergie acquise par le solide S énergie cinétique notée EC.
2- Expression de l’énergie cinétique d’un corps solide S lors d’un mouvement de translation
Dans un référentiel R, à un instant t, l’énergie cinétique EC d’un corps solide S en mouvement de translation
est égale au demi produit de sa masse m par le carré de sa vitesse :
1
EC = .m . v 2
2
-1
m en kilogramme (kg), v en métre par seconde (m.s ) et EC en joule (J).
3- Expression de l’énergie cinétique lors d’un mouvement de rotation autour d’un axe fixe
Dans un référentiel R, à un instant t, l’énergie cinétique EC d’un corps solide S en mouvement de rotation
autour d’un axe Δ fixe, est égale au demi produit de JΔ son moment d’inertie par rapport à l’axe Δ, par le carré
de la vitesse angulaire ω du solide :
1
EC = . J . ω2
2
JΔ en kilogramme fois métre au carré (kg.m2), ω en radian par seconde (rad.s-1) et EC en joule (J).
II- Exemple de moment d’inertie de quelques corps solides homogènes
Le tableau ci-dessous, représente les expressions des moments d’inertie de quelques corps solides homogènes
ayant des formes géométrique simples.
III- Théorème de l’énergie cinétique
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique ΔEC d’un solide en mouvement, est égale à la
somme algébrique des travaux des forces extérieures appliquées au solide S :
∆ E C =EC −E C =W ( ⃗
f i
F1 ) +W ( ⃗
F 2 ) +W ( ⃗
F 3) + … .
1 1
j ∆ . ω 2f − j ∆ . ω2i =∑ W ( ⃗
F ext )
2 2
CHAPITRE II
SERIE D’EXERCICES Travail et Energie cinétique
Exercice 1 :
Un autoporteur de masse m = 600g est lancé depuis un point A avec une vitesse initiale V A = 6 m.s-1 sur
un plan AB horizontal de longueur AB = 3 m sur lequel il glisse sans frottement, puis aborde un plan
incliné BD, de longueur BD = 4 m, sur lequel les frottements seront supposés négligeables.
L’autoporteur pourra être considéré comme un solide ponctuel. On prendra g = 10 N/Kg
1) Exprimer, puis calculer l’énergie cinétique de l’autoporteur en A.
2) Faire l’inventaire des forces extérieures agissant sur l’autoporteur au cours de la phase AB.
Définir ces forces et les représenter sur le dessin
D
3)
a) Donner la définition d’un système pseudo-isolé;
b) L’autoporteur est -il pseudo-isolé au cours de la phase AB, la
phase BD ?
A B = 30°
c) En déduire la vitesse du centre d’inertie du mobile en B ?
4) Soit C1 un point du plan incliné tel que BC1 = 1 m
Calculer le travail du poids de l’autoporteur et le travail de l’action R du plan sur l’autoporteur au cours
du déplacement BC1.
5) En appliquant le théorème de l’énergie cinétique au solide entre les instants tB et tC1 en déduire VC1
6) Soit C2 le point de rebroussement sur le plan incliné.
En appliquant le théorème de l’énergie cinétique au solide entre les instants t B et tC2, en déduire BC2 la
distance parcourue par le mobile avant de rebrousser chemin en C2.
Exercice 2 :
Une gouttière ABC sert de parcours à un mobile supposé ponctuel, de masse m = 0,1 kg. Le mouvement a
lieu dans un plan vertical.On donne g = 10 N/Kg.
r O
A
OA , OB) = /2 rad
(^
r = OA = OB = l m.
C x BC = L = 1,5 m.
M B
Sa partie curviligne AB est un arc de cercle parfaitement lisse où les frottements sont négligés.
Le mobile est lancé en A avec une vitesse V A = 5 m.s-1 verticale dirigée vers le bas et glisse sur la portion
curviligne AB.
1) Faire un bilan des forces s’appliquant sur le mobile au point M.
2) Exprimer pour chacune des forces son travail au point M en fonction de m, g, r et .
3) Appliquer le théorème de l’énergie cinétique au point M et établir l'expression littérale de la vitesse V M
du mobile en fonction de VA, g, r et .
4) Calculer numériquement VM en B (pour = 0).
La portion BC rectiligne et horizontale est rugueuse. Les frottements peuvent être assimilés à une force ⃗f
unique, constante, opposée au mouvement, d'intensité f.
5) Sachant que le mobile arrive en C avec la vitesse Vc = 5 m.s –1, déterminer littéralement puis
numériquement f.
Exercice 3 :
Un solide de masse m = 500g est abandonné sans vitesse initiale en un point A d’une glissière
(représentée ci-dessous). Le mouvement a lieu dans un trajet contenu dans un plan vertical.
- AB est un plan rugueux incliné d’un angle α = 30° par apport à l’horizontale
et de longueur AB = L = 4m.
- BC un plan horizontale rugueux de longueur L’.
- CD est un demi-cercle lisse de centre O et de rayon r = 0,5m.
1) Calculer l’intensité des forces de frottements équivalente à une force unique f s’exerçant sur le solide
sur le plan incliné, sachant que le solide arrive en B avec une vitesse VB =11,66m/s
2) Le solide aborde le plan BC dont les frottements ont pour valeur sur ce plan f’ = 0,5N ; et arrive en C
avec une vitesse VC = 6m/s. Calculer la distance L’.
a. Montrer que l’expression de la vitesse du solide en M peut s’ecrire comme :
V = √V 2B−2 g . r (1−cosθ ) .
b. Calculer la valeur de θmax
4) Avec quelle vitesse, le solide retombe-t-il sur le plan BC
Exercice 4 :
Fig 2
Fig 1
10
t(s)
1
1- Déterminer l’énergie cinétique de la poulie à l’istant t1=1s.
2- Entre les deux instants t0=0 rt t1, la poulie a effectué 3.19 tours. Déterminer la valeur de T, tension du fil.
3-Déterminer la distance d parcourue par le corps (S) entre les instants t0 et t1.
4-Déterminer la nature du contact entre le corps solide (S) et le plan incliné.
Exercice 3
On considère un corps solide (S), de dimensions négligeable et
de masse M=0.4kg, peut se déplacer sur une trajectoire ABC,
formée d’une partie rectiligne de longueur AB=2m
et d’une partie BC de forme circulaire de rayon r=1m.
(Voir le schéma ci-contre).
1- A partir du point A, on abandonne le corps (S) sans vitesse
Initiale.
On donne :θ=60° et g=10N.kg-1.
On considère que les frottements entre A et B sont négligeables.
1- Lors du passage du corps (S) par le point B ; montrer
que V B = √2 g . AB.sin θ et calculer sa valeur.
2- En supposant que les frottements sont négligeables entre B et C,
montrer que l’expression de la vitesse VC du corps (S), lors de son passage par le points C,