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ParLe Figaro avec AFP.
Publié le 30/09/2021 8 03:47
: vote d'une loi protégeant les «neurodroits» ou droits du cerveau
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Letente vse protéger la adernre rontiére de tre humain: son esprit, aexpliqué le promoteur du texte. peshkova/stockedbe com
La Chambre des députés au Chill a approuvé mercredi 29 septembre une loi sur les «neurodroits» ou droits du
cerveau, devenant ainsi le premier pays au monde a légiférer sur les neurotechnologies. Ce projet de loi, déja voté &
unanimité au Sénat, pourrait constituer la base d'une jurisprudence a venir en matiére de droits humains face aux
avancées des technologies appliquées au mental et au cerveau,
«Nous sommes heureux que ce soit le début d'une évaluation au niveau mondial sur comment les technologies
doivent étre utilisées pour le bien de 'Humanité», s'est réjoui sur Twitter le sénateur de fopposition Guido Girardi, un
des promoteurs de cette loi, qui doit déboucher sur une révision de la Constitution. Cette réforme constitutionnelle
entend préserver «/'ntégrité physique et psychologique» du citoyen, de sorte qu'«aucune autorité ou individu» ne
puisse, par le biais des nouvelles technologies sur le cerveau humain, «augmenter, diminuer ou perturber cette
intégrité individuelle sans le consentement approprié». Le texte vise & protéger la «demmiére frontiére» de 'étre humain:
sson esprit, avait expliqué Guido Girardi lors des débats.
Le Chili s'efforce ainsi d’étre & favant-garde de réalités qui jusqu'a récemment passaient pour de la science-fiction,
mais que les progrés de la science rendent désormais plus concrétes. Interrogé par AFP, un des experts mondiaux en
la matiere, le scientifique espagnol Rafael Yuste, assure que des chercheurs sont déja parvenus a implanter dans le
cerveau de souris des images de choses qu’elles n'ont jamais vues, qu’elles assimilent a leurs propres idées et
incorporent dans leur comportement naturel. Les législateurs chiliens estiment de leur cté que les neurotechnologies
sont capables de mettre en place des procédés «de lecture» et «d'écriture» dans le cerveau permettant d'enregistrer
les données mentales d'une personne et, dans un avenir proche, les modifier ou en ajouter de nouvelles.
La loi «établit que le développement scientifique et technologique devra étre au service des personnes et quil sera
‘mené a terme dans le respect de la vie et de lintégrité physique et psychique», a indiqué de son cété la Chambre des
députés dans un communiqué. Elle entend intervenir dans quatre domaines fondamentaux: la sauvegarde des
données de esprit humain ou «neurodonnées», rétablissement des limites de la neurotechnologie de la lecture et
surtout de 'écriture dans le cerveau, la détermination d'une distribution équitable de l'accés & ces technologies et la
fixation des limites des «neuroalgorithmess.