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Le terme « réchauffement climatique » désigne le phénomène d’augmentation progressive

des températures de l’atmosphère et des océans de la Terre mesurées à l’heure actuelle, en


plus de son augmentation continue prévue dans le futur.
Personne ne remet en cause l’augmentation de la température globale, qui génère toujours des
controverses quant à son origine et ses raisons. Pourtant, une grande partie de la communauté
scientifique considère à 90 % que le réchauffement climatique est du à l’augmentation des
concentrations de gaz à effet de serre générés par les activités humaines, y compris la
déforestation et les combustibles fossiles tels que le pétrole et le charbon…

Le constat : ça chauffe pour la planète !


Si l’on étudie le graphique des températures de la surface de la Terre au cours des 100 dernières
années, on observe une augmentation d’environ 0,8 °C, principalement visible au cours des 30
dernières années. Les projections à partir de modèles climatiques ont été résumées lors du
quatrième rapport du GIEC en 2007. Elles indiquent que la température mondiale continuera
probablement d’augmenter au cours du XXIème siècle. Une augmentation comprise entre 1,1
°C et 2.9 °C, pour le scénario le plus optimiste, et entre 2.4 °C et 6.4 °C si les émissions sont
plus élevées.
La température terrestre mondiale se réchauffe depuis 1880. Une grande partie
du réchauffement climatique a eu lieu à partir de 1970, et les 10 années les plus chaudes
ont été enregistrées au cours des 12 dernières années.
La montée en température devrait être supérieure au niveau des pôles, en particulier dans
l’Arctique, où le recul des glaciers est largement observé. Mais ce n’est pas la seule preuve que
nous sommes en train de vivre un réchauffement climatique rapide…
L’élévation du niveau de la mer
Le niveau global de la mer a augmenté de 17 centimètres au cours du XXe siècle. L’élévation
durant la dernière décennie est presque deux fois supérieure à celle du siècle dernier…

Le réchauffement des océans


Les 700 premiers mètres des océans montrent une augmentation de 0,302 degrés Fahrenheit
depuis 1969.
La diminution des glaciers
Les plaques de glace du Groenland et de l’Antarctique diminuent, tout comme l’étendue et
l’épaisseur de la banquise, et le phénomène va en s’accélérant…

Le recul des glaciers est visible dans le monde entier, :

 dans les Alpes,


 dans l’Himalaya,
 dans les Andes,
 en Alaska,
 en Afrique…

Les événements météorologiques extrêmes


Les situations de chaleur extrême ont augmenté tandis que les périodes de froid ont diminué
depuis 1950. Sans compter les violentes tempêtes, les inondations…

Réchauffement climatique : l’Homme en cause…


La température moyenne de la planète dépend d’un processus atmosphérique délicat, basé
sur l’équilibre de certains composés gazeux. L’augmentation significative de l’un de ces gaz dans
l’atmosphère conduirait à un changement significatif dans l’équilibre climatique et donc de la
température de la planète. Mais quelles sont les origines d’un tel phénomène ?
L’effet de serre
Pour beaucoup, l’effet de serre est un concept nouveau voire inconnu, mais les scientifiques,
toutes disciplines confondues, ont commencé à l’étudier dès les années 1800.
L’effet de serre est un processus de changement thermique ou d’augmentation de la
température sur la planète produit par le flux de rayonnement solaire à travers notre
atmosphère.
En règle générale, ce type de radiation traverse l’atmosphère et atteint la terre où il libère une
certaine quantité d’énergie qui, à son tour, génère de la chaleur. Ce même rayonnement retourne
dans l’atmosphère pour se perdre dans l’espace. Ce processus maintient la température
moyenne de la planète et est un phénomène naturel nécessaire.
Cependant, avec l’accumulation des différents types de gaz (CO2, H2O, CH4, O3, CFC, NOx…),
connus comme gaz à effet de serre, ce procédé d’entrée et de sortie du rayonnement solaire est
modifié. L’activité humaine a contribué de manière significative à cette augmentation de
l’effet de serre, notamment dans l’industrie, l’agriculture et au cours de l’expansion des
centres urbains par le biais de la déforestation.

Les combustibles fossiles


Les combustibles fossiles sont ceux qui résultent de la décomposition de matière organique
pendant des milliers d’années, et dont la combustion génère de grandes quantités d’énergie. Ce
sont principalement :

 l’huile et tous ses dérivés (essence, gazole, diesel, kérosène)


 le charbon
 le gaz naturel (principalement du méthane)
 le gaz liquide de pétrole (propane, butane).
Ces combustibles sont la pierre angulaire du développement de l’activité humaine. Cependant,
ce développement a un coût car l’utilisation de ces carburants libère de grandes émissions de
gaz à effet de serre, principalement du CO2 et du CH4.

La déforestation
L’exploitation forestière intensive et le brûlage de grandes zones forestières ont eux aussi
largement contribué à l’accumulation des gaz à effet de serre, et donc au réchauffement
climatique.
Les forêts tropicales et autres zones boisées agissent comme un immense purificateur d’air
pour notre planète. Grâce à la lumière du soleil, les plantes absorbent le dioxyde de carbone de
l’atmosphère et émettent de l’oxygène, aidant ainsi à réguler la température de la planète. Mais
l’augmentation des zones urbaines, l’agriculture et l’élevage, ont conduit à la destruction de ces
zones forestières…

Réchauffement climatique : des conséquences


dramatiques à venir
L’augmentation des températures entraîne des changements déjà observés dans le monde entier
:

 élévation du niveau de la mer,


 structure et quantité de précipitations,
 expansion des déserts subtropicaux…
Si nous ne parvenons pas à contrôler les émissions de gaz à effet de serre rapidement et si leur
niveau double par rapport au niveau constaté avant la révolution industrielle, la situation empirera
:

 Une planète de plus en plus chaude, surtout la nuit et au cours des hivers.
Cela aura une incidence à la fois positive et négative dans certains domaines comme le
tourisme notamment. De manière générale, ce réchauffement aura un impact négatif sur la
production agricole et provoquera l’augmentation de la mortalité par des vagues de
chaleur extrêmes et de sécheresse…
 Le niveau des mers toujours plus élevé…
La dernière fois que la température de la Terre était 3 °C supérieure à la température
moyenne actuelle, la mer comptait 6 m de plus que le niveau actuel. À ce rythme-là, des
terres comme les Maldives disparaîtront de la surface du globe, englouties par les
eaux…
 Une météo déboussolée avec un cycle de sécheresse plus intense et des inondations
plus prononcées
Les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront plus fréquents. Cela aura
une incidence sur la disponibilité en eau potable de nombreuses régions du monde.
 Les écosystèmes soumis à un stress important
De nombreuses espèces, en particulier dans les zones polaires, dans les montagnes et
sous les tropiques, doivent adapter leur mode de vie. Mais pourront-elles le faire ? La liste
des animaux en voie de disparition ou menacées d’extinction va s’allonger…

Les projets et solutions de l’OMPE : comment


lutter contre le réchauffement climatique ?
La Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), signée
lors du Sommet mondial en 1992 par 162 gouvernements, s’était spécifiquement penchée sur le
problème.
L’objectif principal de la convention était de parvenir à une stabilisation des gaz à effet de serre
dans l’atmosphère. La Convention exigeait que tous les pays ayant signé le traité réduisent
leurs émissions de gaz à effet de serre pour atteindre les niveaux de 1990 d’ici 2000…
Plus récemment, en 2015, la COP21 a permis de conclure un accord engageant 195 Eétats pour
permettre de stabiliser le réchauffement climatique « nettement en dessous » de 2°C d’ici à 2100.
 Au Royaume-Uni, un programme vise à atteindre cet objectif par la promotion
d’une utilisation efficace de l’énergie, un moyen de réduire la production de dioxyde de
carbone dans tous les secteurs
 Le développement des énergies renouvelables : énergie solaire (thermique ou
photovoltaïque), énergie éolienne, énergie hydraulique (marées, courants sous-marins,
énergie thermique des océans, vagues, cours d’eau…) et énergie géothermique.
 La biomasse et les matières organiques (bois, plantes, excréments d’animaux…) peuvent
être converties en source d’énergie.
Toutes les mesures ne seront efficaces que si les gouvernements œuvrent vraiment en ce sens,
sans céder à la pression des lobbying puissants… Et si chacun d’entre nous à son échelle prend
conscience de la portée de ses actes au quotidien…

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