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Baird I Cann Baird I Cann

Chimie de l’environnement

Cann
Chimie de
Accent sur la chimie atmosphérique Actualité de la Chimie verte
Cet ouvrage recouvre les principaux thèmes relevant de C’est avec un soin tout particulier que les auteurs présen-
la chimie de l’environnement, en particulier la chimie tent les découvertes et les états d’avancement de la

I
atmosphérique incluant la couche d’ozone, le trou « chimie verte », c’est-à-dire une chimie propre, douce,
d’ozone, la chimie liée à la pollution de l’air, à ses causes s’affranchissant des solvants « pétroliers », peu énergi-

Baird
anthropogéniques : dont les émissions de dioxyde de vore et respectueuse de l’environnement et de la santé.
carbone et ses conséquences sur la santé humaine,
animale et végétale, ainsi que sur l’effet de serre et sur
le changement climatique.

Pollution engendrée et production


Un livre pédagogique
Ce livre propose de nombreux exercices et problèmes avec
les solutions, et des recherches interactives sur Internet.
C’est un outil essentiel pour un étudiant, mais aussi pour un
l’environnement
énergétique professionnel de l’environnement et de la gestion du terri-

Chimie de l’environnement
Les problèmes que soulève la production énergétique, toire désirant actualiser ou approfondir ses connaissances
comme les énergies fossiles, les énergies alternatives dans un secteur particulier de la chimie de l’environnement.
et les technologies d’énergies renouvelables, ainsi que
l’énergie nucléaire constituent une part importante de
l’ouvrage. La chimie de l’eau avec sa pollution par les
Traduction de la 5e édition américaine
Jean-Paul Joseleau, PhD University of British Columbia,
métaux lourds et les pesticides est largement décrite,
Vancouver, Canada, Dr-ès-Science Université de
ainsi que les traitements de réhabilitation.
Grenoble, France et Professeur Emérite Université de
Un accent particulier est mis sur les composés organiques Grenoble
toxiques (dioxines, furanes, PCB, HAP…) ainsi que les Révision scientifique
problèmes de contamination des sols par les déchets, et Robert Perraud, Dr-ès-Science Université de Grenoble,
sur les approches pour y remédier. France, Professeur Émérite Université de Grenoble

Chez le même éditeur


a Mise en évidence des problèmes environne- I I Marshak

mentaux et de leur(s) solution(s)


Raven Berg Hassenzahl

Terre,
a Connaissances actualisées en chimie verte, Environnement portrait d’une planète
les énergies alternatives 2 e édition
Traduction d’ Olivier Evrard

a Exercices et problèmes
a Recherches interactives
Conception graphique : Primo&Primo®

s u p é r i e u r http://noto.deboeck.com : la version numérique de votre ouvrage


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illu : © Zoran Kolundzija

ISBN : 978-2-8041-9217-4
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Chimie de l’environnement
Chez le même éditeur

ATKINS, JONES, Principes de chimie, 3e éd.

BERG, HASSENZAHL, RAVEN, Environnement

BLIEFERT, Chimie de l’environnement. Air, eau, sols, déchets, 2e éd.

BURROWS, Chimie3

MCQUARRIE, GALLOGLY, ROCK, Chimie générale

VAN YPERSELE, Une vie au cœur des turbulences climatiques

VOET & VOET, Biochimie, 2e éd.

VOLLHARDT, SCHORE, Traité de chimie organique, 6e éd.


Colin Baird - Michael Cann

Chimie de
l’environnement

Traduction de la 5e édition américaine par Jean-Paul Joseleau


Révision scientifique de Robert Perraud
Baird & Cann, Environmental Chemistry, fith Edition, First published in the United States by W.H.
Freeman and Company, New York. Copyright © 2012 by W.H. Freeman and Company. All rights reserved.
Baird & Cann, Environmental Chemistry, 5e édition, première publication aux États-Unis par W.H.
Freeman and Company, New York. Copyright © 2012 chez W.H. Freeman and Company. Tous droits
réservés.

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Rue du Bosquet, 7 – 1348 Louvain-la-Neuve

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lement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque
forme et de quelque manière que ce soit.

Imprimé en Italie

Dépôt légal:
Bibliothèque nationale, Paris: avril 2016
Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles: 2016/13647/092 ISBN 978-2-8041-9217-4
Table des matières
Préambule à l’édition française xi

Avant-propos xii

Introduction aux problèmes de l’environnement,


au développement durable et à la chimie verte xix

PARTIE I Chimie atmosphérique et pollution de l’air 1


Chapitre 1 Chimie stratosphérique : la couche d’ozone 3
Introduction 3
Physique, chimie et biologie des UV 6
Activité personnelle 11
Chimie stratosphérique : la couche d’ozone 13
Processus catalytiques de la destruction de l’ozone 20
Encadré 1-1 Vitesse des réactions des radicaux libres 22
Encadré 1-2 Calcul des étapes des vitesses de la réaction 24
Encadré 1-3 Analyse de l’état stationnaire des réactions atmosphériques 30
Questions de révision 33
Problèmes additionnels 34

Chapitre 2 Les trous de la couche d’ozone 37


Introduction
Le trou de l’ozone et la perte d’ozone en moyenne latitude 37
Chimie de la diminution de l’ozone 40
Trous de l’ozone des pôles 49
Activité personnelle 49
Encadré 2-1 La chimie de la décroissance de l’ozone stratosphérique
en moyenne latitude 52
Les produits chimiques qui causent la destruction de l’ozone 54
Chimie verte : Remplacement des CFC et des agents gonflants hydrocarbonés
par le dioxyde de carbone dans la production de mousse polystyrène 56
Chimie verte : Technologie de Harpin – provoquer les propres défenses
de la nature contre les maladies 64
Questions de révision 66
Questions de chimie verte 66
Problèmes additionnels 67

Chapitre 3 La Chimie de la pollution atmosphérique 69


Introduction 69
Encadré 3-1 L’interconversion de la concentration des gaz 71
Ozone en milieu urbain : processus de la formation du smog atmosphérique 76
Activité personnelle 81
Amélioration de la qualité de l’air : smog photochimique 87
Chimie verte : stratégies pour réduire les COVs émanant des solvants organiques 102
Chimie verte : un additif coalescent pour la réduction des COVs
dans les peintures de latex 102
Chimie verte : le remplacement des solvants organiques par le dioxyde de carbone
supercritique et liquide ; développement de tensio-actifs pour ce composé 104
Encadré 3-2 Dioxyde de carbone supercritique 104
vi Table des matières

Chimie verte : utilisation de liquides ioniques pour remplacer les solvants organiques :
la cellulose, un polymère naturel pour remplacer
les polymères dérivés du pétrole 106
Amélioration de la qualité de l’air : émissions à base de soufre 109
Particules dans la pollution de l’air 118
Indices de qualité de l’air et caractéristiques de la taille des particules de matière 126
Encadré 3-3 Distribution de la taille des particules
dans un échantillon d’air urbain 129
Questions de révision 131
Questions de chimie verte 132
Problèmes additionnels 133

Chapitre 4 L’environnement et la santé :


conséquences de l’air pollué – à l’extérieur et à l’intérieur 135
Introduction 135
Pluies acides 137
Activité personnelle 143
Effets de l’air extérieur sur la santé humaine 145
Pollution de l’air à l’intérieur 152
Questions de révision 161
Problèmes additionnels 162

PARTIE II Énergie et changement climatique 163

Chapitre 5 L’effet de serre 165


Introduction 165
Le mécanisme de l’effet de serre 166
Activité personnelle 169
Encadré 5-1 Un modèle simple de l’effet de serre 173
Vibrations moléculaires : absorption d’énergie par les gaz à effet de serre 175
Les principaux gaz à effet de serre 177
Autres gaz à effet de serre 186
Encadré 5-2 Détermination des émissions de sources de méthane
de « carbone ancien » 190
Effets de modification climatique par les aérosols 197
Encadré 5-3 Refroidissement sur la Chine dû à la brume 202
Réchauffement global actuel 201
Géo-ingénierie climatique pour lutter contre le réchauffement global 210
Analyse du temps de résidence atmosphérique 217
Questions de révision 220
Problèmes additionnels 221

Chapitre 6 Utilisation de l’énergie, carburants fossiles,


émissions de CO2 et changement climatique global 223
Introduction 223
Utilisation de l’énergie globale 224
Carburants fossiles 230
Encadré 6-1 Gaz de schistes 233
Encadré 6-2 Raffinage du pétrole : distillation fractionnée 237
Encadré 6-3 La catastrophe de la fuite de mazout du Deep Horizon 242
Table des matières vii

Chimie verte : acide polylactique – production de polymères biodégradable


issus de ressources renouvelables ; réduction des besoins en pétrole
et des impacts sur l’environnement 249
Séquestration du CO2 252
Stockage du dioxyde de carbone 257
Activité personnelle 264
Autres schémas pour réduire les gaz à effet de serre 264
Encadré 6-4 Élimination du CO2 de l’atmosphère :
capture directe de l’air 265
Les émissions de dioxyde de carbone dans le futur 267
Activité personnelle 265
Importance et conséquences potentielles
du futur réchauffement climatique global 276
Questions de révision 289
Questions de chimie verte 290
Problèmes additionnels 290

Chapitre 7 Biocarburants et autres carburants


de remplacement 291
Introduction 291
Biomasse et biocarburants : les enjeux 292
Éthanol 295
Biodiesel d’huiles végétales et d’algues 303
Activité personnelle 310
Chimie verte : carburants liquides et produits chimiques d’origine biologique 310
Chimie verte : recyclage du dioxyde de carbone – une matière première
pour la production de produits chimiques et carburants liquides 311
Production thermochimique de carburants, incluant le méthanol 312
L’hydrogène – carburant du futur ? 320
Questions de révision 335
Questions de chimie verte 336
Problèmes additionnels 336

Chapitre 8 Technologies d’énergie renouvelable : hydroélectrique,


vent, solaire, géothermique, énergie marine, et leur stockage 337
Introduction 337
Énergie hydroélectrique 338
Énergie éolienne 340
Énergie marine : houlomotrice et marémotrice 348
Énergie géothermique 349
Énergie solaire directe 354
Stockage de l’énergie renouvelable – électricité et chaleur 369
Activité personnelle 371
Questions de révision 371
Problèmes additionnels 372

Chapitre 9 Radioactivité, radon et énergie nucléaire 373


Introduction 373
Radioactivité et gaz radon 374
Encadré 9-1 Analyse de l’état stationnaire
des séries de désintégrations radioactives 379
Énergie nucléaire 384
viii Table des matières

Problèmes environnementaux du carburant uranium 390


Encadré 9-2 Contamination radioactive
par la production de plutonium 395
Accidents et avenir de l’énergie nucléaire 398
Fusion nucléaire 402
Questions de révision 405
Problèmes additionnels 406

PARTIE III Chimie de l’eau et pollution de l’eau 407


Chapitre 10 Chimie des eaux naturelles 409
Introduction 409
Oxydo-réduction dans les eaux naturelles  413
Chimie verte : traitement enzymatique des textiles en coton 418
Chimie acide-base et solubilité dans les eaux naturelles : le système carbonate 430
Encadré 10-1 Dérivation des équations des courbes
du diagrammes d’espèces 433
Le système CO2-Carbonate 433
Encadré 10-2 Solubilité du CaCO3 dans les solutions tampon 436
Concentrations ioniques dans les eaux naturelles et les eaux potables 443
Activité personnelle 446
Questions de révision 452
Questions de chimie verte 453
Problèmes additionnels 453

Chapitre 11 Pollution et purification de l’eau 455


Introduction 455
Désinfection de l’eau 456
Encadré 11-1 Charbon actif 457
Encadré 11-2 Dessalement de l’eau salée 463
Encadré 11-3 Mécanisme de la production de chloroforme
dans l’eau potable 470
Eaux souterraines : source, contamination chimique, remédiation 478
Activité personnelle 491
Contamination chimique et traitement des eaux résiduaires et des eaux usées 498
Encadré 11-4 Variation des concentrations en fonction du temps
lors de l’oxydation en deux étapes de l’ammoniac 502
Chimie verte : L’iminodisuccinate de sodium,
agent chélatant biodégradable 505
Techniques modernes de purification des eaux usées et de l’air 510
Questions de révision 515
Questions de chimie verte 516
Problèmes additionnels 516

Chapitre 12 Métaux lourds toxiques 519


Introduction 519
Le mercure 521
Activité personnelle 531
Le plomb 537
Chimie verte : remplacement du plomb dans les revêtements
par électrodéposition 544
Activité personnelle 551
Table des matières ix

Le cadmium 552
L’arsenic 555
Encadré 12-1 Composés organostanniques 558
Le chrome 566
Chimie verte : élimination de l’arsenic et du chrome
des bois traités sous pression 568
Questions de révision 570
Questions de chimie verte 571
Problèmes additionnels 571

PARTIE IV Composés organiques toxiques 573

Chapitre 13 Pesticides 575


Introduction 575
Activité personnelle 579
DDT 580
L’accumulation des organochlorés dans les systèmes biologiques 584
Principes de toxicologie 588
Insecticides organophosphorés et carbamates 597
Activité personnelle 599
Activité personnelle 601
Insecticides naturels et verts et gestion de la lutte antiparasitaire intégrée 601
Chimie verte : insecticides sélectifs de certains insectes 603
Chimie verte : une nouvelle méthode de lutte contre les termites 605
Chimie verte : le Spinetoram, une amélioration d’un pesticide vert 606
Herbicides 608
Encadré 13-1 Plantes génétiquement modifiées 611
Réflexions finales sur les pesticides 616
Encadré 13-2 Distribution des polluants dans l’environnement 617
Questions de révision 620
Questions de chimie verte 621
Problèmes additionnels 622

Chapitre 14 Dioxines, furanes et PCB 623


Introduction 623
Dioxines 623
Encadré 14-1 Déduction des origines chlorophénoliques probables
d’une dioxine 628
PCB 631
Encadré 14-2 Prédiction des furanes qui se formeront
à partir d’un PCB donné 639
Autres sources de dioxines et de furanes 641
Chimie vertes : H2O2, un agent de blanchiment
respectueux de l’environnement dans la production du papier 643
Les effets sur la santé des dioxines, des furanes et des PCBs 646
Questions de révision 659
Questions de chimie verte 660
Problèmes additionnels 660
x Table des matières

Chapitre 15 Autres composés organiques toxiques


préoccupants pour l’environnement 663
Introduction 663
Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) 664
Encadré 15-1 Approfondissement du mécanisme
d’action des HAP cancérogènes 670
Œstrogènes environnementaux 672
Encadré 15-2 Le bisphénol-A 675
Transport à longue distance des polluants atmosphériques 683
Retardateurs de feu 686
Sulfonates perfluorés et composés dérivés 692
Questions de révision 695
Problèmes additionnels 695

PARTIE V Environnement et état solide 697


Chapitre 16 Déchets, sols et sédiments 697
Introduction 697
Ordures ménagères et commerciales : leur évacuation et leur réduction 698
Recyclage des déchets domestiques et commerciaux 705
Chimie verte : développement de toners biosourcés 710
Activité personnelle 715
Chimie verte : Développement de moquettes recyclables 717
Sols et sédiments 719
Déchets dangereux 742
Questions de révision 750
Questions de chimie verte 751
Problèmes additionnels 752

PARTIE VI Progrès dans la chimie atmosphérique 753

Chapitre 17 Chimie détaillée des radicaux libres


de l’atmosphère 755
Introduction 755
Encadré 17-1 Structures de Lewis de radicaux libres simples 756
Chimie troposphérique 757
Aspects systématiques de la chimie stratosphérique 772
Questions de révision 776
Problèmes additionnels 776

Appendice : degrés d’oxydation et révision des équilibres RedOx AP-1


Réponses à quelques problèmes de nombre impair AN-1
Index I-1
Préambule

Les modifications climatiques ont toujours eu lieu depuis que la Terre existe.
Par son rythme et son ampleur, le réchauffement climatique que nous obser-
vons ces dernières années fait partie des plus intenses. Il est maintenant
scientifiquement bien établi que les activités humaines ont depuis le début
de l’ère industrielle ajouté à ces causes naturelles de nouvelles causes de
variation. Les changements de composition de l’atmosphère qu’elles in-
duisent, les spectaculaires changements climatiques qui en résultent, im-
pactent notre environnement. La qualité de l’air et des eaux, la santé, la
biodiversité, la forêt et les ressources alimentaires sont menacées.
En étudiant les sources et le devenir des substances chimiques, d’origine
naturelle et liées à l’activité humaine, ainsi que leurs réactions dans l’atmos-
phère et les écosystèmes, la chimie environnementale peut aider à mieux
comprendre comment elles affectent la nature et à proposer des solutions
pour en maîtriser les effets.
Les solutions pour contrecarrer le réchauffement climatique passent par une
réduction des émissions de gaz à effet de serre, le développement durable, le
contrôle de la pollution, une conscience écologique plus importante, et cela
avec la mise en œuvre d’une coopération internationale efficace tant sur le
plan scientifique qu’économique et politique.
Le 12 décembre 2015, la Conférence des Nations unies sur les changements
climatiques, COP21, 21e Conférence des parties (Conference of Parties),
réunie à Paris sous l’égide de la France, a abouti à un accord international
sur le climat, applicable à tous les pays et validé par les 195 pays représentant
la quasi-totalité des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Cet accord
fixe comme objectif central une limitation du réchauffement mondial entre
1,5 °C et 2 °C d’ici 2020. Il adopte le principe d’un réexamen, tous les 5 ans,
à la hausse, des contributions nationales de chaque État (l’INDC) dans la
lutte contre les changements climatiques. Le texte prévoit aussi une aide
financière sous la forme d’une sorte d’assurance climat permettant aux pays
les plus vulnérables au changement climatique d’engager les investissements
nécessaires à leur adaptation aux effets du réchauffement climatique.

Jean-Paul Joseleau et Robert Perraud


Avant-propos

À l’étudiant
Il existe de nombreuses définitions de la chimie environnementale. Pour
certains il s’agit seulement de la chimie des processus naturels de la Terre,
dans l’air, l’eau et le sol. Plus communément, et c’est le cas dans ce livre, cela
concerne principalement les aspects chimiques de problèmes que l’humanité
a créés dans l’environnement naturel. Une partie de ces infractions à la
chimie naturelle de notre planète est le résultat de l’activité de notre vie de
tous les jours. De plus, à travers les produits qu’ils créent, et les procédés par
lesquels ils les fabriquent, les chimistes ont eu un impact significatif sur la
chimie de l’environnement.
La chimie a joué un rôle majeur dans les progrès de la société en rendant
nos vies plus longues, plus saines, plus confortables, et plus agréables. Les
effets des produits chimiques sont universels et dans de nombreux cas très
positifs. Sans la chimie il n’y aurait pas de produits pharmaceutiques, pas
d’ordinateur, pas d’automobile, pas de télévision, pas de DVD, pas de lampes,
pas de fibres synthétiques. Cependant, à côté de toutes les avancées positives
apportées par la chimie, de fortes quantités de substances toxiques et corro-
sives ont été produites et dispersées dans l’environnement. Historiquement,
les chimistes n’ont pas, dans l’ensemble, pris suffisamment garde aux consé-
quences de leurs activités.
Mais ce n’est pas seulement l’industrie chimique, ou même l’industrie
dans son ensemble, qui a émis des substances dans l’air, l’eau et le sol, qui est
source de problèmes. La très forte augmentation de la population et l’impor-
tante concentration humaine depuis la révolution industrielle a saturé notre
atmosphère en dioxyde de carbone et en composés toxiques, nos eaux avec
des résidus, et notre sol avec des déchets. Nous avons dépassé les capacités
naturelles de la planète à faire face aux déchets, et dans de nombreux cas
nous n’en mesurons pas les conséquences. Comme un personnage de la nou-
velle de Margaret Atwood, Oryx et Crake (McClelland & Stewart, 2003), le
disait : « Le monde est désormais une expérience incontrôlée ».
À travers les chapitres de cet ouvrage, vous constaterez que les scienti-
fiques ont une bonne maîtrise de nombreux problèmes posés par la chimie
de l’environnement et ont suggéré des façons – parfois très onéreuses – de
nous prémunir de l’héritage des tornades d’expérimentations incontrôlées
sur notre planète. Les chimistes sont devenus plus conscients de la contribu-
tion de leur industrie à la création de pollution et ont inventé le concept de
chimie verte afin d’aider à minimiser dans le futur son empreinte sur l’envi-
ronnement.
Pour illustrer ces efforts, des exemples de leurs initiatives ont été rappor-
tés dans le texte. Cependant, en prélude à ces études, l’Introduction aborde
quelques points de l’histoire des régulations de l’environnement – particuliè-
rement aux États-Unis – ainsi que ses principes. Quelques exemples d’appli-
cation du mouvement de la chimie verte tel qu’il s’est développé sont
également donnés. En ce qui concerne les problèmes tels que la nourriture,
l’eau, l’énergie, le changement climatique, et l’inflation de la production de
xii
Préface xiii

déchets, le concept de durabilité se déplace rapidement de la marge vers le


centre de l’agenda mondial. La durabilité est présentée dans l’Introduction
ci-après et les problèmes relevant de la durabilité sont sous-jacents tout au
long de l’ouvrage. Bien que la science sous-tendant les problèmes environ-
nementaux soit souvent extrêmement complexe, les aspects centraux
peuvent généralement en être compris et appréciés avec seulement une base
de chimie élémentaire. Cependant, les étudiants qui n’ont pas reçu d’intro-
duction à la chimie organique sont invités à se reporter au chapitre « Bases
de chimie organique » de l’appendice en ligne, particulièrement avant d’af-
fronter les chapitres 13 à 15. De plus, la liste des concepts de chimie générale
dans chaque chapitre devrait aider à identifier les sujets de cours antérieurs
qu’il serait bon de revoir.

À l’enseignant
Sous son titre Chimie de l’environnement, pour sa cinquième édition, l’ou-
vrage a été révisé, mis à jour et enrichi en fonction des commentaires et
suggestions formulés par des utilisateurs et évaluateurs de la quatrième édi-
tion. Dans la mesure où certains enseignants préfèrent traiter les chapitres
dans un ordre différent de celui que nous avons choisi, chaque début de
chapitre rappelle les concepts introduits précédemment qui seront à nou-
veau utilisés. Cela devrait leur faciliter le changement qu’ils pourraient
opérer dans l’ordre de présentation. En outre, nous avons subdivisé le
contenu en sous-sections et les avons numérotées. Le chapitre «  Chimie
détaillée de l’atmosphère » a été repositionné à la fin du livre, dans la mesure
où de nombreux enseignants ne l’utilisent pas dans leur cours, bien qu’il
puisse venir à la suite du chapitre 3. Suite à des discussions avec nos révi-
seurs, dans le chapitre 13 nous avons supprimé une partie de l’information
sur les pesticides qui ne sont plus utilisés à l’heure actuelle.
Nous avons développé le traitement des domaines relatifs au change-
ment climatique, spécialement la génération d’énergie durable et renouve-
lable – qui se trouve désormais traitée dans deux chapitres, le premier sur les
biocarburants et autres carburants alternatifs, et le second sur l’énergie so-
laire. En conséquence de quoi cette édition peut être utilisée pour de nom-
breux autres cours que celui de la chimie de l’environnement. Par exemple,
un cours d’un semestre « Énergie et environnement » pourrait reprendre les
chapitres 3 à 9. Les enseignants qui ne couvrent pas les domaines de l’impli-
cation politique de l’énergie et du changement climatique peuvent s’ils le
souhaitent sauter les premières et dernières parties du chapitre 6.
Comme dans les éditions précédentes, les connaissances de base requises
pour résoudre à la fois les problèmes exposés en cours de chapitre ou à la fin
sont soit développées dans le texte soit auront été traitées antérieurement
dans un cours général de chimie –  comme récapitulé au début de chaque
chapitre. Chaque fois que cela est approprié, des indices sont fournis pour
mettre les étudiants sur la voie de la solution.
xiv Avant-propos

Nouveau dans cette édition


Cette fois-ci, en révisant cet ouvrage, notre philosophie a été de le rendre
plus convivial (aussi bien pour l’enseignant que pour l’étudiant) et de l’ac-
tualiser. De plus, nous avons développé les parties relatives à la production
d’énergie (en particulier pour les biocarburants), la génération et l’élimina-
tion du CO2, ainsi que les voies innovantes pour lutter contre le changement
climatique.

Aspects nouveaux
• Texte en vert – souligne les données, les définitions et les conclusions
les plus importantes.
• Plus large utilisation des puces et de tableaux – pour développer des
points plus facilement traités dans une liste ou une séquence
• Numérotation des paragraphes – pour permettre aux enseignants de
désigner plus facilement les passages à étudier ou à laisser de côté, et aux
étudiants de se reporter plus aisément à des sujets donnés.
• Subdiviser le texte en sous-sections plus courtes et paragraphes plus
concis – afin de faciliter la compréhension pour les étudiants et permettre
une plus grande souplesse pour les enseignants.
• Plus de schémas – afin que les étudiants comprennent plus facilement
une chimie compliquée et fassent appel à diverses façons d’apprendre.
• Une « Activité personnelle » a été insérée dans de nombreux
chapitres – ces mini-projets liés à Internet – ou à une bibliothèque –
pourraient être assignés à des étudiants particuliers ou bien à des groupes
pour rédiger des rapports.
• Notes en marge – Pour compléter le texte principal avec du matériel
supplémentaire intéressant et pour indiquer quelle Question de révision est
en rapport avec le matériel concerné.
• Plus de conseils et de données fondamentales – ajoutés aux problèmes
les plus ardus, dans le texte et additionnels.
• Les parties III et IV ont été interverties – de telle sorte que la chimie
de l’eau apparaît plus tôt dans l’ouvrage, ainsi que de nombreux
enseignants l’ont souhaité.
• Le matériel mathématique a été repositionné – vers la fin du chapitre
dans de nombreux cas, de sorte que les enseignants y trouvent plus de
flexibilité.
• Les aspects internationaux ont été augmentés – afin de fournir aux
étudiants de meilleures perspectives sur les problèmes environnementaux
et leurs solutions dans le monde. Par exemple, il y a une couverture plus
large de la pollution gazeuse et des particules, des émissions de CO2, ainsi
que des normes sur la qualité de l’air dans les pays développés et
sous-développés.
Avant-propos xv

• Un appendice a été ajouté – pour revoir les équations d’équilibres


RedOx et l’attribution des nombres d’oxydation.
• L’appendice sur la chimie organique a été supprimé – se reporter au
site Web de l’ouvrage à www.whfreeman.com/envchem5e

Nouveaux cas de chimie verte


• Un réactif coalescent non volatil pour la réduction des COV dans les
peintures latex
• Développement de bio-toners
• Recyclage du dioxyde de carbone : une matière première pour la
production de produits chimiques et de carburants liquides
• Carburants liquides bio et produits chimiques
• Spinetoram, une amélioration des pesticides verts

Nouveaux matériels sur le changement climatique


et le CO2
Des paragraphes substantiels ont été ajoutés sur les sujets suivants :
• Géo-ingénierie du climat (par des moyens chimiques ou physiques)
• Intensité des paramètres sur l’énergie et le CO2 et prédiction des
évolutions globales
• Capture et stockage du carbone (CCS) – Séquestration du CO2
• Gaz de schiste et sables bitumineux d’Alberta
• La catastrophe du Deep Horizon
• Production de biodiesel à partir des algues et autres sources
• Stockage de l’énergie renouvelable (solaire, éolienne) par des moyens
chimiques
• Cellules solaires à pigments photosensibles
• L’accident nucléaire de Fukushima et le stockage du combustible
nucléaire irradié
Des additions significatives ont aussi été faites sur de nombreux autres sujets,
incluant :
• Un nouvel encadré rappelant le calcul des vitesses de réaction
• Fumées des poêles à bois et nouvelles technologies pour les pays en
développement
• Élimination du CO2 de l’air ambiant
• Plastiques biodégradables
• La théorie alternative au TGDPA (Transport à grande distance des
polluants atmosphériques)
• Élimination des déchets électroniques
xvi Avant-propos

Des mises à jour ont été faites dans l’ensemble de l’ouvrage, concernant en
particulier :
• La protection contre les niveaux de mélanomes et les UV-A dans les
écrans solaires
• Les trous de la couche d’ozone polaire et le déclin de la concentration
en substances qui appauvrissent la couche d’ozone (SACO)
• « Smog », émission de SO2, et normes de qualité de l’air dans le monde
• Pots catalytiques pour les véhicules diesel
• Pollution particulaire et nuages bruns atmosphériques
• Élévation du niveau des mers et fonte des glaciers
• Traitement de l’eau
• Encadré sur le dessalement – étendu pour introduire les avancées
récentes et nouvelles
• Développement et mise à jour sur les sous-produits de chloration,
concernant les piscines
• Mise à jour des données sur l’arsenic dans les eaux potables et extension
du point de vue géographique
• Origine du plomb dans les eaux potables à partir des conduites
• Nouvelles informations concernant les effets du plomb sur la santé des
enfants
• Nouveaux retardeurs de feux

Suppléments
L’ouvrage-compagnon du site web à www.whfreeman.com/envchem5e (en
anglais) offre des études de cas d’espèce qui permettent aux étudiants d’ex-
plorer les débats sur l’environnement et une section sur les bases de chimie
organique qui fournit une introduction nécessaire pour ceux qui n’auraient
pas reçu de formation dans cette discipline.

Remerciements
Les auteurs tiennent à exprimer leur gratitude et leurs remerciements à tous
ceux qui, de diverses façons, ont contribué à cette cinquième édition :
Aux enseignants et étudiants qui ont utilisé les éditions précédentes et
qui, à travers leurs revues et e-mails ont souligné les sous-sections et pro-
blèmes qui nécessitaient clarification et développement.
Au directeur éditorial de W.H. Freeman pour les troisième, quatrième et
cinquième éditions, Jessica Fiorillo ; aux éditeurs Vivien Weiss et Brittany
Murphy – pour leurs encouragements, leurs idées et suggestions, leur pa-
tience et leur capacité d’organisation. À Margaret Comaskey pour sa soi-
gneuse correction des épreuves et ses suggestions dans l’édition, à Cecilia
Varas pour avoir trouvé les photographies et obtenu les permissions pour les
Avant-propos xvii

figures et photos, à Diana Blume pour le dessin et à Susan Wein pour la


coordination de la production.

Colin Baird tient à exprimer ses remerciements :


À ses collègues de l’université de Western Ontario et qui ont fait de
précieuses suggestions et fourni des informations sur de nombreux sujets  :
Myra Gordon, Ron Martin, Martin Tillman, Garth Kidd, Duncan Hunter,
Roland Haines, Edgar Warnhoff, Marguerite Kane, Currie Palmer, Rob Lip-
son, Dave Shœsmith, Felix Lee, Peter Guthrie, Geoff Rayner-Canham, et
Chris Willis ;
À sa fille, Jenny, et ses petites-filles, Olivia et Sophie, pour qui, comme
pour tous ceux de leur génération, ce sujet est réellement important.

Mike Cann tient à exprimer ses remerciements :


À ses étudiants (en particulier Marc Connely et Tom Umile) et ses col-
lègues de l’université de Scranton, qui ont fait de pertinentes suggestions et
apporté leur contribution pour la compréhension de la chimie verte et la
chimie de l’environnement ;
À Joe Breen, qui a été l’un des pionniers de la chimie verte et l’un des
fondateurs de l’Institut de la chimie verte ;
À Paul Anastas et Tracy Williamson (tous deux de l’Agence pour la
protection environnementale), dont l’énergie sans limites et l’enthousiasme
pour la chimie verte sont contagieuses ;
À sa chère épouse, Cynthia, qui a supporté avec grâce et enthousiasme
les discussions sans fin sur ces sujets ;
À ses enfants, Holly et Geoffrey, et ses petits-enfants, McKenna, Alexia,
Alan Joshua, Samantha et Arik, qui, avec les générations futures, récolte-
ront les récompenses de la chimie du développement durable.

Les deux auteurs souhaitent remercier les relecteurs de la quatrième édition,


ainsi que des brouillons de la cinquième édition, pour leurs précieux com-
mentaires et suggestions :
Samuel Melaku Abegaz, Columbus State Kerry MacFarland, Averett University
University Matthew G. Marmorino, Indiana University –
John J. Bang, North Carolina Central University South Bend
James Boulter, University of Wisconsin – Eau Robert Milofsky, Fort Lewis College
Claire Jim Phillips, University of Wisconsin – Eau Claire
Georges P. Cobb, Texas Tech University Ramin Radfar, Wafford College
David B. Ford, University of Tampa A. Lynn Roberts, John Hopkins University
Chaoyang Jiang, University of South Dakota Kathryn Rowberg, Purdue University – Hammond
Joseph P. Kakareka, Florida Gulf Coast University John Shapley, University of Illinois
Michael E. Ketterer, North Arizona University Joshua Wang, Delaware Stae University
Cielito DeRamos King, Bridgewater State Darcey Wayment, Nicholls State University
University Chunlong (“Carl”) Zhang, University of Houston-
Rachael A. Kipp, Suffolk University Clear Lake
Min Li, California University of Pennsylvania
xviii Avant-propos
Introduction aux problèmes
environnementaux, la
durabilité, et la chimie verte
Dans ce livre, vous allez étudier la chimie de l’air, de l’eau et du sol, ainsi que les Si l’espèce humaine doit
survivre, nous devons
effets d’activités anthropogéniques sur la chimie de la Terre. De plus, vous appren-
exiger une façon
drez la durabilité et la chimie verte, dont la finalité est de concevoir des techno- fondamentalement
logies qui réduisent l’empreinte écologique de nos activités. nouvelle de penser.
Albert Einstein
La chimie de l’environnement traite des réactions, de la destinée, des mouve-
ments et des sources des produits chimiques dans l’air, l’eau et le sol. Sans les êtres
humains, la discussion serait limitée aux produits chimiques et aux processus se
produisant naturellement. De nos jours, avec la population bourgeonnante sur
Terre, associée aux technologies en progrès constants, les activités humaines ont
une influence croissante sur la chimie de l’environnement. Les premiers hommes,
et même ceux vivant il y a un plus d’un siècle, doivent avoir considéré que la Terre
était si vaste que l’activité humaine ne pourrait qu’à peine avoir autre chose que
des effets locaux sur le sol, l’eau et l’air. Aujourd’hui, nous réalisons que nos acti-
vités peuvent non seulement avoir des conséquences locales et régionales, mais
aussi globales.
La citation d’Einstein qui ouvre ce chapitre fait référence à l’aube de l’âge
nucléaire et des menaces concomitantes de la guerre atomique. Aujourd’hui, les
paroles d’Einstein sont tout aussi appropriées à propos des effets sur la Terre, de
notre consommation des ressources et de la production de déchets. L’impact envi-
ronnemental humain (I) peut être considéré comme fonction de la population (P),
de l’affluence (A), et de la technologie (T).
I5P3A3T
Les cent dernières années ont été témoins d’une croissance rapide dans tous
ces secteurs, conduisant à « l’orage environnemental parfait ». Ce n’est qu’en 1800
que la population humaine a atteint le chiffre d’un milliard. Depuis, on a vu sep-
tupler la population, avec une prévision de 9 milliards de personnes en 2050. À la
fin de la journée où vous lisez ce livre, il y aura eu une croissance de 200 000 per-
sonnes sur la planète, à nourrir, habiller et loger. Bien que de nombreuses per-
sonnes vivent encore dans une terrible pauvreté, on peut affirmer que, rien qu’en
considérant les chiffres, jamais autant de personnes n’ont si bien vécu. La Chine
et l’Inde, les deux pays les plus peuplés du monde avec un tiers de la population
mondiale, ont vu une croissance économique sans précédent, comme le montre
l’augmentation de leur PIB d’environ 10 % annuels depuis plusieurs années. Cela
a tiré de nombreuses personnes hors de la pauvreté et a élevé leur niveau de vie.
Malheureusement, leur modèle pour augmenter l’abondance suit le même para-
digme de consommation/déchets que dans les pays occidentaux. La consommation
qui accompagne ce développement, à la fois en ressources renouvelables et non

xix
xx Introduction aux problèmes environnementaux, la durabilité, et la chimie verte

renouvelables, ainsi que la production de pollution, ne sont simplement pas


durables pour d’aussi fortes populations sur le globe.
Nourries par l’ingénuité et l’inventivité humaines, les cent dernières
années ont aussi connu plus d’avancées technologiques que toute l’histoire
de l’humanité jusque-là. Nombreuses sont les découvertes telles que la
marche d’un homme sur la Lune il y a plus de quarante ans, les avancées
médicales et des médicaments qui ont aidé à augmenter notre espérance de
vie – de 47 ans en 1900 elle est passée à 79 ans aujourd’hui dans les pays
développés, les équipements électroniques que l’on ne pouvait même pas
imaginer il y a un siècle, les progrès dans l’agriculture qui nous permettent
de nourrir 7 milliards d’individus, les transports qui rendent possible de dîner
à New York et de déjeuner le lendemain matin à Paris, ou encore la décou-
verte de l’ADN et le projet sur le génome humain qui ont révélé nombre des
secrets de la vie. Cependant, la plupart de ces projets ont été réalisés sans
trop de prise en considération de leurs conséquences locales, régionales et
même globales sur l’environnement. Cette combinaison de croissance expo-
nentielle de la population, de l’augmentation formidable de l’abondance des
ressources et des progrès technologiques a laissé un héritage de décharges de
résidus, de zones dénudées, de forts changements climatiques, de ressources
naturelles épuisées, et d’extinction accélérée des espèces. Jamais un groupe
d’organismes vivants n’a eu un impact à long terme aussi déterminant sur
l’environnement de la Terre.
Il y a maintenant de nombreuses indications selon lesquelles nous avons
dépassé la capacité d’absorption de la Terre – c’est-à-dire la capacité de la
planète à reconvertir nos déchets en ressources (souvent appelées « les inté-
rêts de la nature ») aussi rapidement que nous consommons ses ressources
naturelles et produisons les déchets. Certains disent que nous vivons au-delà
des « intérêts » que la nature nous offre et que nous puisons dans le capital
de la nature. En résumé, nombre de nos activités ne sont pas durables.
Au moment où nous écrivons ces remarques introductives, nous sommes
interpellés par les conséquences des activités humaines qui portent atteinte
aux régions où nous vivons et même au-delà. Colin passe ses vacances sur
une petite île de la côte Atlantique de Nouvelle-Écosse, alors que Mike passe
chaque hiver quelques semaines sur la côte sud-ouest de la Floride, à quelques
kilomètres du golfe du Mexique. Bien que ces endroits soient à une grande
distance l’un de l’autre, si les prédictions sont correctes, ces deux zones se-
ront submergées de façon permanente avant la fin de ce siècle par le fait de
l’élévation du niveau des mers dû à l’augmentation du réchauffement global
(voir les chapitres 6 et 7). La passerelle publique qui relie l’île de Colin au
continent est traitée à la créosote, et les résidents ne récoltent plus les
moules qui se développent en dessous par peur de leur contamination par les
HAP (chapitre 15). Sur cette même île, le puits de Colin a été testé pour son
contenu en arsenic, polluant commun dans les zones de mines d’or abandon-
nées (chapitre 12). Au nord, l’anciennement florissante industrie de la
pêche à la morue de Terre-Neuve s’est effondrée à cause de la surpêche.
Mike vit dans le nord-est de la Pennsylvanie sur un lac où le bois du
ponton est traité avec des métaux lourds tels que l’arsenic, le chrome et le
cuivre (chapitre  12). À peu de distance se trouvent deux champs (cha-
pitre 16) qui reçoivent un excès de 8 000 tonnes de déchets par jour (prove-
Introduction aux problèmes environnementaux, la durabilité, et la chimie verte xxi

nant de municipalités situées jusqu’à 150  kilomètres à la ronde) ainsi que


deux sites de déchets dangereux (chapitre 16) et une centrale nucléaire qui
génère du plutonium et autres déchets radioactifs pour lesquels il n’y a pas
de plan d’élimination (chapitre 9). Plus encore, au cours des deux dernières
années, des puits de gaz naturel ont poussé comme des mauvaises herbes,
alors que les foreurs ont utilisé un procédé de fracture hydraulique, la fractu-
ration (chapitre  6) qui pourrait laisser en héritage des nappes phréatiques
contaminées dans de nombreux États des États-Unis.
La demeure de Colin à Londres, dans l’Ontario, est située à une heure
en voiture du Lac Érié, tristement célèbre pour être quasi « mort » à cause
de la pollution par les phosphates (chapitre 11) et des centrales nucléaires
du Lac Huron. Alentour, les fermiers cultivent du maïs pour approvisionner
une nouvelle usine de production d’éthanol pour le carburant alternatif
(chapitre 7).
Les jours ensoleillés, nous utilisons tous les deux des crèmes protectrices
à cause de l’amincissement de la couche d’ozone (chapitres 1 et 2) et souf-
frons chaque été des effets sur nos yeux et nos poumons de l’air au niveau du
sol pollué par l’ozone (chapitres 3 et 4). En Nouvelle-Écosse, trois des meil-
leures rivières à saumon d’Amérique du Nord doivent être réhabilitées à
chaque saison car les saumons ne migrent plus dans ces eaux acidifiées. De
nombreux lacs et cours d’eau de la magnifique région des Adirondack de
l’État de New York sont d’une limpidité à la clarté cristalline trompeuse,
simplement parce qu’ils sont virtuellement dépourvus de vie animale et vé-
gétale, là encore à cause de l’acidité des eaux (chapitre 4).
Des cas environnementaux comme ceux-là ont probablement leur paral-
lèle où vous vivez, et en apprendre plus à leur propos devrait vous convaincre
que la chimie de l’environnement n’est pas qu’un sujet d’intérêt académique,
mais touche votre vie de tous les jours, de façon tout à fait pratique. Nombre
de ces menaces environnementales sont la conséquence des activités hu-
maines durant les cinquante à cent dernières années.
En 1983, les Nations unies ont chargé une commission spéciale d’élabo-
rer un plan de développement durable à long terme. En 1987, le rapport
intitulé « Notre avenir commun » en a résulté. Dans celui-ci (plus couram-
ment connu sous le nom de rapport Brundtland), on trouve la définition
suivante du développement durable :
Le développement durable est le développement qui satisfait les
besoins du présent sans compromettre les possibilités des générations
futures à satisfaire leurs propres besoins.
Bien qu’il y ait de nombreuses définitions du développement durable (ou
durabilité), celle-ci est la plus largement utilisée. Les trois domaines de la
durabilité s’entrecroisant sont la société, l’économie et l’environnement.
Ensemble ils représentent les trois facteurs fondamentaux. Dans ces trois
domaines, la consommation (particulièrement des ressources naturelles) et
la production concomitante de déchets sont les questions centrales.
Le concept d’une « empreinte écologique » est une tentative pour mesu-
rer la quantité d’espace productif biologique nécessaire pour supporter un
mode de vie humain particulier. À l’heure actuelle il y a environ 4,5 acres
(environ 1,8 hectare) d’espace biologique productif par personne sur Terre.
xxii Introduction aux problèmes environnementaux, la durabilité, et la chimie verte

Ces espaces nous procurent les ressources dont nous avons besoin pour assu-
rer notre niveau de vie et pour recevoir les déchets que nous générons, puis
pour les convertir à nouveau en ressources. Si toute la population des 7 mil-
liards d’individus vivait comme Colin et Mike, plutôt comme des Nord-Amé-
ricains typiques, l’empreinte écologique totale requerrait plus de quatre fois
les terres de la planète. Bien évidemment, tout le monde ne peut pas vivre
dans une maison aussi grande et aussi peu économique, parcourir autant de
kilomètres dans une voiture aussi peu économique, consommer autant de
nourriture (en particulier de viande) et d’énergie, créer autant de déchets,
etc., que dans les pays développés.
Alors que les pays en voie de développement tels que la Chine et l’Inde
(avec un total combiné de 2  milliards d’individus et deux des économies
dont la croissance est la plus forte au monde) ont une économie en expan-
sion, ils se calquent sur le mode de vie du milliard d’individus qui vivent
dans les pays développés. Avec un facteur d’augmentation de la population
globale de 9 milliards en 2050, cela n’est pas du développement durable. La
population mondiale (et en particulier celle des pays développés), doit s’ef-
forcer de s’adapter à un mode de vie qui soit durable. Cela ne signifie pas
nécessairement un niveau de vie inférieur pour les gens du monde déve-
loppé, mais cela signifie de trouver des façons (technologies et protection de
l’environnement plus efficaces), de réduire notre consommation de res-
sources naturelles et notre production concomitante de déchets.
Il y a maintenant un large mouvement vers la croissance et la mise en
œuvre de technologies durables, ou vertes. Ces technologies visent à réduire
la consommation d’énergie et de ressources, à utiliser et étendre les ressources
renouvelables, et réduire la production de déchets. En chimie, ces développe-
ments sont connus comme  chimie verte, que nous décrirons plus loin dans
l’introduction et que nous verrons en thème tout au long de cet ouvrage.
Notre empreinte écologique dans de nombreux cas n’est pas limitée à
notre arrière-cour. Ainsi que nous l’avons mentionné plus haut, les consé-
quences de nos activités peuvent être régionales ou même globales. Comme
nous le verrons au chapitre 4, la combustion du charbon utilisé dans le Mid-
west des États-Unis produit des pluies acides qui tombent sur l’Ontario ; en
retour, les émissions en Ontario sont responsables de la plus grande partie
des pluies acides qui tombent sur le nord de l’état de New York. L’augmen-
tation des températures du globe (chapitres 5 et 6), due en partie à la com-
bustion des carburants fossiles ont des impacts néfastes notables sur ceux qui
n’utilisent pas, ou très peu, ces carburants fossiles.
Les Inuits sont l’un de ces groupes, qui habitent les confins du nord du
Canada, de la Russie, du Groenland et de l’Alaska. Ces peuples sont dépen-
dants de la pêche et de la chasse pour leur subsistance. Paradoxalement, les
latitudes du nord de la planète ont connu quelques-unes des élévations de
température les plus significatives du fait du réchauffement climatique – ré-
chauffement qui a entraîné des changements majeurs au niveau de la faune
et de la flore et qui a altéré de façon notable le mode de vie des Inuits. L’at-
mosphère de la planète est un des biens communs, ou peut-être de façon plus
appropriée une ressource accessible. Nous utilisons et bénéficions tous de ces
biens communs, mais personne n’en détient la responsabilité. Leur utilisa-
tion comme aire de décharge par les pollueurs affecte plus les autres que
Introduction aux problèmes environnementaux, la durabilité, et la chimie verte xxiii

ceux-là même qui effectuent ces décharges, un concept connu comme la


tragédie des biens communs.
Ce que l’on ressent comme normal est principalement ce que nous ren-
controns dans notre vie de tous les jours. Mais bien entendu, les choses
changent, parfois en quelques secondes après des millénaires. Pour l’œil non
averti, la plupart des changements environnementaux ne sont pas percep-
tibles. Mais ce que l’on pense être normal aujourd’hui ne l’était peut-être pas
il y a cent ans ou même il y a cinquante ans. Dans les années 1600, les pê-
cheurs anglais disaient que les bancs de morues à Terre-Neuve étaient « si
denses le long des côtes que nous ne pûmes qu’à peine les traverser à la
rame ». En 1951, la pêche industrielle a commencé, et en l’espace de cin-
quante années l’industrie de la morue sur les côtes de Terre-Neuve, dont
c’était l’industrie principale, était morte, conduisant non seulement à un
désastre environnemental, mais également à un désastre économique. Pour
les adolescents actuels de Terre-Neuve, cette situation est la norme, alors que
pour leurs parents et grands-parents c’est loin de ce avec quoi ils ont grandi.
Cela constitue un exemple de déplacement des repères, ainsi qu’un exemple
de tragédie des biens communs. La fonte des couches de glace et la perte

TABLEAU 0-1 Concept de durabilité


Triple Bilan (TB) : bien que les entreprises ne soient traditionnellement préoccupées que du bilan
économique (prospérité), un grand nombre d’entre elles (en cet âge de plus grande responsabilité sociale) ont
adopté une plus forte stratégie de gestion qui inclue les bilans social (principe d’égalité) et environnemental
(principe de qualité). Cela s’appelle aussi personnel, profits, et planète.
Tragédie des biens communs : en 1968, le biologiste Garrett Hardin a mis en avant l’argument qu’une
ressource commune (ex : eau, air, sols) utilisée par des individus égoïstes préoccupés de leur seul bénéfice
entrainerait une disparition de cette ressource.
Pensée systémique : nécessite de comprendre un système dans son entièreté et comment les différents
aspects du système sont interconnectés. Cette compréhension permet de réaliser que l’introduction
d’un changement peut avoir des conséquences non désirées bien au-delà de l’intention à l’origine de ce
changement. Cela est particulièrement vrai pour les systèmes environnementaux et est un thème majeur de
ce livre.
Évaluation du cycle de vie (ECV) : fournit un inventaire des matériaux et de l’énergie (consommations)
qui sont consommés, et des déchets et émissions produits au cours du cycle de vie complet d’un produit,
de l’acquisition du matériau (ex : origine minière) nécessaire à la fabrication du produit jusqu’à son
élimination ; c’est-à-dire, du berceau à la tombe ou mieux, du berceau au berceau. Après identification
de ce qui est consommé et de ce qui est rejeté à chaque étape du cycle de vie, une analyse de l’impact sur
l’environnement (dans certain cas, les impacts à la fois économiques et sociaux) permet de déterminer les
étapes où l’on pourrait minimiser consommations et rejets, et à partir de là, l’impact sur l’environnement.
Du berceau au berceau : à la fin du cycle de vie d’un produit, plutôt que de l’éliminer (comme dans le cas du
berceau à la tombe), le produit usagé devient un matériau pour la production d’un autre produit, reproduisant
l’approche régénérative naturelle.
Empreinte écologique : une mesure de l’espace biologique productif (à la fois sols et eau) nécessaire pour
assurer un mode de vie. Vous pouvez évaluer votre empreinte écologique sur http://myfootprint.org.

(suite p. xxiv)
xxiv Introduction aux problèmes environnementaux, la durabilité, et la chimie verte

TABLEAU 0-1 Concept de durabilité


Empreinte carbone : une mesure de la quantité de gaz à effet de de serre (équivalents dioxyde de carbone)
qui est produite à partir de nombreuses activités telles que transport, fabrication, production alimentaire,
ainsi que chauffage et climatisation.
Empreinte eau : appelée aussi eau virtuelle, une indication de la quantité d’eau nécessaire (directe et
indirecte) pour fabriquer un produit (ex : une tasse de café, une automobile, une puce d’ordinateur). Pour
plus d’information sur la façon dont l’eau est évaluée, reportez vous à http://www.waterfootprint.org.
Principe de précaution : même en l’absence de consensus scientifique, si une action ou une politique est
susceptible de provoquer un danger pour l’homme ou l’environnement, le faisceau de preuves que cette
action ne cause aucun danger incombe aux auteurs de cette action.
Coûts externes : appelés aussi externalités, ce sont les coûts (ou les bénéfices) qui ne sont pas reflétés par
le prix d’un objet ou d’un service. Un exemple pourrait être le coût environnemental pour l’émission d’un
polluant dans l’environnement au cours de la fabrication du produit. Ce coût environnemental est payé, non
par la personne qui utilise le produit, mais par toutes celles qui vivent dans les biens communs où le polluant
a été rejeté.

d’habitat des caribous que les Inuits subissent sont aussi un exemple de dé-
placement des repères.
Le triple bilan, empreinte écologique, tragédie des biens communs, et
déplacement des repères sont tous des exemples de concepts qui sont géné-
ralement utilisés lorsque l’on parle de durabilité. Nous les retrouverons ainsi
que d’autres concepts de durabilité tout au long de cet ouvrage. Nous vous
suggérons de faire une liste de ces concepts (Tableau  0-1) et d’en garder
trace au fur et à mesure que vous les rencontrerez et selon le contexte dans
lequel ils apparaîtront.

Bref historique des règles sur l’environnement


Aux États-Unis, plusieurs désastres survinrent dans les années 1960 et 1970.
En 1962, les effets délétères de l’insecticide DDT ont occupé le devant de
la scène par Rachel Carson dans un livre qui fit autorité Silent Spring,
(Houghton Mifflin, 1962). En 1969 la rivière Cuyahoga, qui traverse Cle-
veland, Ohio, fut tellement polluée par des déchets industriels qu’elle s’en-
flamma. Le lotissement du Love Canal aux chutes du Niagara, New York,
fut construit sur l’emplacement d’une décharge chimique, et, dans les an-
nées 1970, pendant une saison particulièrement pluvieuse, des déchets
toxiques ont commencé à se déverser dans les caves et entresols d’habitation
et des fûts de déchets ont fait surface. Le gouvernement américain a acheté
les terrains et condamné la totalité du Love Canal. Les Américains ont été
informés de ces évènements affligeants par les journaux du soir, et ces nom-
breux désastres environnementaux sont devenus des points de référence
pour des réformes environnementales.
Cette époque a vu la création de l’Agence américaine pour la protection
de l’environnement (US Environmental Protection Agency, EPA) en 1970,
la célébration du premier Jour de la Terre, également en 1970, et un nombre
abondant de lois environnementales. Avant 1960, il y avait environ 20 lois
sur l’environnement aux États-Unis ; maintenant il y en a plus de 120. La
Introduction aux problèmes environnementaux, la durabilité, et la chimie verte xxv

plupart d’entre elles visaient la conservation ou la mise de côté de terres


pour le développement. La cible des lois sur l’environnement a considéra-
blement changé depuis les années 1960. Quelques-unes des législations
américaines les plus familières comprennent le Clean Air Act, 1970 (la loi
sur la qualité de l’air) et le Clean Water Act (Loi sur la pollution de l’eau),
connu à l’origine sous le nom de Federal Water Pollution Control Act Amend-
ments de 1972 (Amendements de la loi fédérale sur la lutte contre la pollu-
tion de l’eau). L’une des principales dispositions de ces lois était d’établir des
programmes pour le contrôle de la pollution. En fait, ces programmes vi-
saient à contrôler les rejets dans l’environnement de substances toxiques et
dangereuses. Le Comprehensive Environmental Response, Compensation and
Liability Act (loi du Fonds spécial pour l’environnement des États-Unis)
aussi connu comme le Superfund Act, établit une procédure et fournit des
fonds pour la gestion des sites de déchets toxiques. Ces lois concernaient la
façon de traiter les polluants après leur production et sont connues comme
« solutions de fin de chaîne » et « lois de maîtrise et de contrôle ».
Le risque dû à une substance dangereuse est une fonction de l’exposition
à cette substance et de sa dangerosité :
Risque 5 f (exposition 3 dangerosité)
Les lois de fin de chaîne visent à contrôler le risque en évitant l’exposi-
tion à la substance. Cependant, les contrôles à l’exposition échouent inévi-
tablement, ce qui met en évidence la faiblesse de ces lois. Le Pollution
Prevention Act de 1990 (Loi sur la prévention de la pollution) est la seule loi
environnementale aux États-Unis qui porte sur le paradigme de prévention
de la pollution à la source : si aucune substance dangereuse n’est utilisée ou
produite, le risque est éliminé. Il n’y a alors aucun besoin de se soucier de
contrôler l’exposition, et la dispersion dans l’environnement, ni de nettoyer
les produits chimiques dangereux.

Chimie verte
La loi américaine de 1990 sur la Prévention de la pollution a ouvert la voie
à la chimie verte. La chimie verte est devenue un élément formel de
l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA) en 1991,
prenant une part intégrale dans le nouveau dispositif selon lequel l’EPA
travaillait avec les compagnies et les encourageait dans leur volonté de trou-
ver des voies pour réduire les conséquences environnementales de leurs
activités. Paul Anastas et John Warner définissaient la chimie verte comme
la conception de produits chimiques et de procédés qui réduisent ou élimi-
nent l’utilisation et la fabrication de substances dangereuses. En plus, la
chimie verte cherche à :
• réduire les déchets (spécialement les déchets toxiques)
• réduire la consommation des ressources existantes et idéalement utiliser
des ressources renouvelables
• réduire la consommation d’énergie
xxvi Introduction aux problèmes environnementaux, la durabilité, et la chimie verte

Anastas et Warner formulaient aussi les douze principes de la chimie verte.


Ces principes fournissent des lignes directrices aux chimistes en évaluant
l’impact environnemental de leurs travaux.

Les douze principes de la chimie verte


1. Il est préférable d’éviter de produire les déchets plutôt que de les
traiter ou de les détruire après leur formation.
2. Il faut concevoir des méthodes de synthèse telles qu’elles maximisent
l’incorporation dans le produit final de tous les matériaux utilisés dans le
processus.
3. Chaque fois que cela est faisable, il faut concevoir des méthodologies
de synthèse qui utilisent et génèrent des substances ne présentant que
peu, voire pas du tout de toxicité pour la santé humaine et
l’environnement.
4. Les produits chimiques doivent être conçus de telle manière que leur
efficacité et leur fonction soient préservées tout en réduisant leur
toxicité.
5. L’utilisation de substances auxiliaires (solvants, agents de séparation,
etc.) doit être évitée chaque fois que c’est possible et, s’ils sont utilisés, ils
doivent être rendus inoffensifs.
6. Les impératifs énergétiques doivent être pris en compte du point de
vue de leurs impacts environnementaux et économiques et doivent être
minimisés. Les méthodes de synthèse doivent être conduites à température
et pression ambiantes.
7. Une matière première doit être renouvelable plutôt qu’épuisable
chaque fois que cela est techniquement et économiquement possible.
8. L’utilisation de dérivés (groupes bloquants, protection/déprotection,
modification temporaire de processus physiques ou chimiques) doit être
évitée chaque fois que c’est possible.
9. Les catalyseurs (aussi sélectifs que possible) sont préférables aux
réactifs stœchiométriques.
10. Les produits chimiques doivent être conçus de telle sorte qu’à la fin
de leur fonction ils ne persistent pas dans l’environnement et se
dégradent en produits inoffensifs.
11. De nouvelles technologies doivent être développées pour le suivi et le
contrôle en temps réel en cours de fabrication avant la formation de
produits dangereux.
12. Les substances et la nature d’une substance utilisées dans un processus
chimique doivent être choisies de telle sorte que les risques d’accidents
soient minimisés, particulièrement les rejets, l’explosion, et les feux.
Dans la plupart des chapitres du livre d’authentiques exemples de chimie
verte sont discutés. Au cours de ces discussions vous devrez garder en mémoire
les douze Principes de la chimie verte et déterminer lequel d’entre eux est
Introduction aux problèmes environnementaux, la durabilité, et la chimie verte xxvii

illustré dans l’exemple particulier. Bien qu’à ce stade nous ne considérerons


pas tous les principes, une brève discussion de certains d’entre eux est utile.
• Le principe n° 1 est le cœur de la chimie verte et met l’accent sur la
prévention de la pollution à la source plutôt que de détruire les déchets
après qu’ils aient été formés.

• Les principes n° 2-5, 7-10 et 12 se concentrent sur les matériaux qui


sont utilisés dans la production de produits chimiques et des sous-produits.

ºº Au cours d’une synthèse chimique, en plus du (des) produit(s)


voulus, de nombreux sous-produits non désirés se forment souvent, qui
sont ensuite rejetés sous forme de déchets. Le principe n° 2 encourage
les chimistes à rechercher des voies de synthèse qui maximalisent la
production du produit voulu tout en minimisant la formation des sous-
produits non désirés (voir la synthèse de l’ibuprofène discutée plus
loin).

ºº Les principes n° 3 et 4 stipulent que la toxicité des matériaux et des


produits doit être minimisée le plus possible. Ainsi que nous le verrons
plus tard dans nos discussions de chimie verte, le Principe 4 est souvent
satisfait lorsque de nouveaux pesticides sont conçus avec une toxicité
réduite vis-à-vis des organismes non ciblés.

ºº Dans le courant d’une synthèse, les chimistes emploient non


seulement des composés qui sont en fait impliqués dans la synthèse (les
réactants) mais aussi des substances annexes tels que les solvants (pour
dissoudre les réactants et pour purifier les produits) ainsi que des agents
pour séparer et sécher les produits. Ces matériaux sont généralement
utilisés en beaucoup plus grandes quantités que les réactants, et ils
contribuent fortement aux déchets produits au cours de la synthèse.
Quand les chimistes conçoivent leur synthèse, le principe n° 5 leur
rappelle de considérer des voies minimisant l’utilisation de ces
substances annexes.

ºº De nombreux produits organiques sont issus du pétrole, qui est une


ressource non-renouvelable. Le principe n° 7 presse les chimistes de
considérer des voies de production de ces substances à partir de
ressources renouvelables telles que les plantes (la biomasse végétale).

ºº Comme nous le verrons au chapitre 13, le DDT est un pesticide


efficace. Cependant un problème environnemental majeur est sa
stabilité dans le milieu naturel. Le DDT ne se dégrade que lentement.
Bien qu’il ait été banni depuis les années 1970 dans la plupart des pays
développés (aux USA depuis 1972), on peut encore le trouver dans
l’environnement, particulièrement dans les tissus adipeux des animaux.
Le principe n° 10 stipule la nécessité de considérer des substances
(comme les pesticides) qui se dégradent rapidement dans
l’environnement en substances inoffensives.

• De nombreuses réactions chimiques requièrent du chauffage ou du


refroidissement ou encore des pressions plus hautes ou plus basses que la
xxviii Introduction aux problèmes environnementaux, la durabilité, et la chimie verte

pression atmosphérique. Conduire les réactions autrement qu’à


température et pression ambiantes nécessite de l’énergie ; le principe n° 6
rappelle aux chimistes de tenir compte de ces considérations lorsqu’ils
conçoivent une synthèse.

Presidential Green Chemistry Challenge Awards (Prix spéciaux de


chimie verte)
En reconnaissance d’exemples remarquables de chimie verte, les Prix spé-
ciaux de chimie verte ont été lancés en 1996 par l’U.S. Environmental
Protection Agency (EPA). En général, cinq prix sont donnés tous les ans au
cours d’une cérémonie à l’Académie des sciences à Washington, D.C. Les
prix sont donnés dans les trois domaines suivants :
1. L’utilisation de voies de synthèse alternatives pour la chimie verte, telles
que :
• catalyse/biocatalyse
• procédés naturels, tels que photochimie et synthèse biomimétique
• matières premières plus inoffensives et renouvelables (ex : biomasse)
2. L’utilisation de conditions réactionnelles alternatives pour la chimie
verte, telles que :
• solvants ayant un impact réduit sur la santé humaine et sur
l’environnement
• sélectivité accrue, déchets et émissions réduits
3. La conception de produits chimiques plus sûrs qui soient par exemple :
• moins toxiques que les voies alternatives courantes
• fondamentalement plus sûrs vis-à-vis d’accidents potentiels.

Exemples de chimie verte dans le monde réel


Pour vous initier au monde important et excitant de la chimie verte, des cas
d’espèces réels sont incorporés tout au long de l’ouvrage. Ces exemples sont
des lauréats des Presidential Green Chemistry Challenge Awards. En pre-
nant connaissance de ces exemples il vous apparaîtra que la chimie verte est
de grande importance pour diminuer l’empreinte écologique des produits
chimiques et des procédés dans l’air, l’eau et le sol.
Nous commencerons notre voyage dans ce sujet important en explorant
brièvement comment la chimie verte peut être appliquée à la synthèse de
l’ibuprofène, un médicament utilisé quotidiennement. Dans cette discussion
nous verrons comment une synthèse chimique reconsidérée peut éliminer
une grande quantité de déchets et de pollution et aussi réduire la quantité
de ressources utilisée.
Avant de discuter de la synthèse de l’ibuprofène, nous devons d’abord
considérer brièvement le concept d’économie d’atomes développée par
Barry Trost de l’Université Stanford qui lui valut de recevoir le Prix de la
chimie verte en 1998. L’économie d’atomes attire notre attention sur le
principe n° 2 de la chimie verte en posant la question : Combien d’atomes des
Introduction aux problèmes environnementaux, la durabilité, et la chimie verte xxix

réactants sont effectivement incorporés dans le produit désiré et combien se retrou-


vent dans les déchets  ? Comme nous le verrons dans notre discussion de la
synthèse de l’ibuprofène, lorsque les chimistes synthétisent un produit, tous
les atomes des réactants ne sont pas utilisés dans le produit désiré. Plusieurs
de ces atomes peuvent se retrouver dans des produits non souhaités (sous-
produits), qui, dans de nombreux cas, sont en fait des déchets. Ces déchets,
sous-produits, peuvent être toxiques et causer des dommages environnemen-
taux considérables si on ne s’en débarrasse pas de façon adéquate. Dans le
passé les déchets de procédés chimiques et autres ont été rejetés avec très peu
de considération, entraînant des désastres environnementaux tels que ceux
du Love Canal.
Avant de regarder la synthèse de l’ibuprofène, voyons une illustration
simple du concept d’économie d’atomes avec la production du produit
voulu, le 1-bromobutane (composé 4) à partir du butanol-1 (composé 1).
H3C2CH22CH22CH22OH 1 Na2Br 1 H2SO4 "
1 2 3
H3C2CH22CH22CH22 Br 1 NaHSO4 1 H2O
4 5 6
Si l’on examine la réaction, on voit que non seulement le produit voulu est
obtenu, mais également sont formés des sous-produits non voulus, hydrogé-
nosulfate de sodium et eau (composés 5 et 6). Dans le membre de gauche de
cette réaction nous avons inscrit en vert tous les atomes de la réaction qui
sont utilisés dans le produit désiré ; les autres atomes (qui se retrouvent en
partie dans les déchets sous-produits) sont imprimés en noir. Si l’on addi-
tionne tous les atomes en vert de la partie gauche de la réaction, on obtient
4 C, 9 H et 1 Br (ce qui est le reflet de la formule moléculaire du produit
désiré, le 1-bromobutane).
Globalement, la masse molaire de ces atomes est de 137 g mol21, qui est
la masse du 1-bromobutane. En additionnant tous les atomes des réactants,
soit 4 C, 12 H, 5 O, 1 Br, 1 Na, et 1 S, on arrive à une masse molaire totale
de tous les atomes de 275 g mol21. Si l’on prend la masse molaire des atomes
utilisés, divisée par la masse de tous les atomes et multipliée par 100, on
obtient le pourcentage d’économie d’atomes, dans le cas présent 50 %. Ainsi
nous voyons que la moitié de la masse molaire de tous les atomes des réac-
tants est perdue et seule la moitié est effectivement incorporée dans le
produit désiré.
% économie d’atomes 5 (masse molaire des atomes utilisés/
masse molaire des réactants) 3 100 5 (137/275) 3 100 5 50 %
C’est là une méthode pour calculer l’efficacité d’une réaction. Nanti de cette
information, le chimiste peut vouloir explorer d’autres méthodes pour
produire le 1-bromobutane avec un plus fort pourcentage d’économie
d’atomes. Nous allons voir maintenant comment le concept d’économie
d’atomes peut être appliqué à la préparation de l’ibuprofène.
L’ibuprofène est un analgésique commun et un anti-inflammatoire que l’on
trouve sous des marques telles que Advil, Motrin, ou encore Medipren. La
première commercialisation de l’ibuprofène fut faite par Boots Company
PLC de Nottingham, en Angleterre. Cette synthèse, qui a été utilisée depuis
les années 1960, est décrite dans la figure 0-1. Bien qu’une discussion détail-
lée de la chimie de cette synthèse soit au-delà de l’optique de ce livre, nous
pouvons en calculer l’économie d’atomes et obtenir une idée de la perte
xxx Introduction aux problèmes environnementaux, la durabilité, et la chimie verte

CH3 H

O
H3C H3C Étape 1
O
AlCl3 H3 C
O
O

CH3 CH3

H3 C
H
s
Étape 2
s COOC2H5
Cl 9999 NaOC2H5
s
H H3C O
H
CH3
CH3
CO2C2H5
CH3 COOH H3 C
Étape 3
H3C 
H 3O CH3
ibuprofène O
CH3

H3 C
H H
O9H O9H
Étape 6 NH2OH
Étape 4

CH3 CH3
N
CH3 C#N CH3 OH

H3C H3 C
Étape 5

FIGURE 0-1  Synthèse de l’ibuprofène par la Boots Company . [Source : M.C. Cann
and M. E. Connoly, Real-World Cases in Green Chemistry (Washington, D.C. : American
Chemical Society, 2000).]

produite. Dans la figure 0-1, les atomes imprimés en vert sont ceux qui sont
incorporés dans le produit final désiré, l’ibuprofène, alors que ceux figurant
en noir se retrouvent sous forme de sous-produits perdus.
Nous pouvons examiner la structure de chacun des réactants et déter-
miner que le total de tous les atomes des réactants est 20 C, 42 H, 1 N, 10 O,
1  Cl, et 1  Na. La masse molaire de tous ces atomes constitue un total
514,5 g mol21. Nous pouvons aussi déterminer que le nombre des atomes des
réactants utilisés dans l’ibuprofène (ceux imprimés en vert) est 13 C, 18 H
et 2 O (soit la formule moléculaire de l’ibuprofène). Ces atomes constituent
une masse molaire de 206,0 (la masse molaire de l’ibuprofène).
Le rapport de la masse molaire des atomes utilisés sur la masse molaire
de tous les atomes des réactants, multiplié par 100, donne une économie
d’atomes de 40 % :
% économie d’atomes 5 (masse molaire des atomes utilisés/
masse molaire des réactants) 3 100 5 (206,0/514,5) 3 100 3 40 %
Introduction aux problèmes environnementaux, la durabilité, et la chimie verte xxxi

Seulement 40  % de la masse molaire de tous les atomes CH3 H


des réactants finissent dans cette synthèse dans l’ibuprofène ;
60 % sont perdus. Dans la mesure où plus de 15 millions de
kilos d’ibuprofène sont produits chaque année, si tout H3C 
l’ibuprofène était produit selon cette synthèse, cela ferait plus
de 12,5 millions de déchets non voulus uniquement du fait de O
la faible économie d’atomes de cette synthèse. H3C
Étape 1
Une nouvelle synthèse (figure 0-2) de l’ibuprofène a été H3C
O HF

développée par la BHC Company (une société en joint ven-  O


ture entre Boots Company PLC et Hoechst Celanese Corpo-
O
ration), qui a reçu le Presidential Green Chemistry Challenge
Award en 1997. Cette synthèse comporte seulement trois CH3
étapes au lieu des six étapes de la synthèse de Boots et est plus CH3
économique à plusieurs titres. L’une des améliorations les plus
H3C 
évidentes est l’augmentation de l’économie d’atomes. La
masse molaire de tous les atomes des réactants est dans cette H2
synthèse de 266,0 g mol21 (13 C, 22 H, 4 O ; notez que HF, le Étape 2 Nickel de Raney

nickel Raney et le Pd dans cette synthèse ne sont utilisés
qu’en quantité catalytique et de ce fait ne contribuent pas à OH
l’économie d’atomes), alors que les atomes utilisés (en vert)
constituent encore 260,0 g mol21. Cela donne un pourcentage CH3 CH3
d’économie d’atome de 77 %. 
H3C
% économie d’atomes 5 (masse molaire des atomes utilisés/
masse molaire des réactants) 3 100 CO

5 (206,0/266,0) 3 100 5 77 % Étape 3 Pd

Un sous-produit de l’anhydride acétique (réactant 2)


utilisé dans la 1re  étape est l’acide acétique. Ce dernier est
isolé et utilisé, ce qui augmente l’économie d’atomes de cette CH3
synthèse à plus de 99  %. Des avantages additionnels de la
synthèse BHC comprennent l’élimination des matériaux CH3 COOH
annexes (principe n° 5), tels que les solvants et le promoteur

chlorure d’aluminium (remplacé par le catalyseur HF, principe H3C
n° 9), ainsi que des rendements plus élevés. ibuprofène
Donc, la chimie verte de la synthèse de BHC Company
diminue l’impact environnemental pour la synthèse de l’ibuprofène en rabais- FIGURE 0-2  Synthèse de
sant la consommation des réactants et des substances annexes tout en diminu- l’ibuprofène par la BHC
ant les déchets. D’autres synthèses améliorées qui ont gagné des prix spéciaux Company . [Source : M. C.
Cann and M.E. Connoly,
des Presidential Green Chemistry Challenge Awards concernent le pesticide Real-World Cases in Green
Roundup, l’agent antiviral Cytovene, et l’ingrédient actif de l’antidépresseur Chemistry (Washington ,
Zoloft. D.C. : American Chemical

La chimie verte offre un paradigme pour réduire à la fois la consomma- Society, 2000).]
tion de ressources et la production de déchets, allant ainsi vers la durabilité.
L’une des considérations premières dans la fabrication de produits chimiques
doit être l’impact environnemental du composé chimique et du procédé
selon lequel il a été fabriqué. La chimie durable doit devenir partie inté-
grante non seulement du mode de pensée des chimistes et des scientifiques,
mais aussi des chefs d’entreprises et des politiciens. C’est dans cet esprit et
avec cet objectif que des exemples réels de chimie verte ont été incorporés
tout au long de cet ouvrage afin de vous familiariser (vous nos futurs scien-
tifiques, chefs d’entreprise et politiciens) à la chimie durable.
xxxii Introduction aux problèmes environnementaux, la durabilité, et la chimie verte

Lectures Complémentaires

1. Anastas, P. T., and J. C. Warner, Green Chemistry 6. Ryan, M. A., and M. Tinnesand, eds., Introduction
Theory and Practice (New York: Oxford University to Green Chemistry (Washington, D.C.: American
Press, 1998). Chemical Society, 2002).
2. Cann, M. C., and M. E. Connelly, Real-World 7. Kirchhoff, M., and M. A. Ryan, eds., Greener
Cases in Green Chemistry (Washington, D.C.: Approaches to Undergraduate Chemistry Experiments
American Chemical Society, 2000). (Washington, D.C.: American Chemical Society,
2002).
3. Cann, M. C., and T. P. Umile, Real-World Cases in
Green Chemistry, vol. 2 (Washington, D.C.: American 8. World Commission on Environment and
Chemical Society, 2007). Development, Our Common Future [The “Bruntland
Report”] (New York: Oxford University Press, 1987).
4. Cann, M. C., “Bringing State of the Art, Applied,
Novel, Green Chemistry to the Classroom, by 9. Wackernagel, M., and W. Rees, Our Ecological
Employing the Presidential Green Chemistry Footprint: Reducing Human Impact on the Earth (Gabriola
Challenge Awards,” Journal of Chemical Education 76 Island, BC: New Society Publishers, 1996).
(1999): 1639–1641.
5. Cann, M. C., “Greening the Chemistry
Curriculum at the University of Scranton,” Green
Chemistry 3 (2001): G23–G25.
PARTIE I

CHIMIE
ATMOSPHÉRIQUE
ET POLLUTION DE L’AIR
Contenu de la partie I
Chapitre 1 Chimie stratosphérique : la couche d’ozone
Chapitre 2 Les trous de l'ozone
Chapitre 3 Chimie de la pollution de l’air troposphérique
Chapitre 4 Les conséquences environnementales et sur la santé
de l’air pollué – à l’extérieur et à l’intérieur

Introduction
Nous commencerons ce livre en considérant la preuve quand on introduit un nouveau produit ou
diminution de l’ozone stratosphérique, chrono- un nouveau procédé incombe au fabricant qui
logiquement le premier problème environne- doit s’assurer qu’il est sans danger pour les gens ou
mental véritablement global – un problème qui pour l’environnement. En fait, le remplacement
menace la vie dans le monde entier et dont la du gaz très toxique dioxyde de soufre dans les réfri-
solution nécessite une entente internationale. gérateurs par les CFC (chlorofluorocarbones) dans
On se tournera ensuite vers la pollution de l’air les années 1930 a été considéré comme un bien-
troposphérique, qui par contraste est essentiel- fait pour la sécurité publique. Ce n’est que quelques
lement un problème local ou régional. Dans la décades plus tard que de sérieux défauts liés à leur
partie II nous reviendrons sur les problèmes rôle dans la diminution de l’ozone stratosphérique
globaux – plus précisément, le changement du ont été découverts. Comme vous le verrez, la
climat dont les causes sont les concentrations connaissance de la chimie atmosphérique a tenu
en augmentation des gaz à effet de serre, et le un rôle primordial dans le développement du rem-
rôle de la production et de l’utilisation de placement des CFC.
l’énergie – des problèmes avec lesquels notre La production de smog et de pluies acides
société mondiale se bat à l’heure actuelle et qui fut une conséquence inattendue de la combus-
nécessitera pour les résoudre une myriade d‘ap- tion des carburants fossiles dans les centrales
proches. Dans tous les cas nous concentrerons électriques et les véhicules. Dans les chapitres 3
notre attention sur les solutions durables, et sur et 4 nous verrons comment les scientifiques ont
le fait qu’une connaissance de la chimie de l’en- identifié les réactions qui sont responsables de
vironnement est nécessaire pour les concevoir. la pollution de l’air et ont inventé des moyens
Quand vous étudierez les deux premiers cha- tels que les pots catalytiques qui, au moins dans
pitres, vous serez frappés par la difficulté de respec- les pays développés, ont réduit leur ampleur de
ter le principe de précaution : que la charge de la façon drastique. ●
1
Chimie stratosphérique
La couche d’ozone
Dans ce chapitre, les éléments suivants d’introduction
à la chimie sont utilisés :
m Moles ; unités de concentration y compris la fraction molaire
m Loi des gaz parfaits ; pressions partielles
m Thermochimie : DH, DHf ; Loi de Hess
m Cinétique : lois de vitesse ; mécanismes de réaction,
énergie d’activation, catalyse

Introduction
La couche d’ozone est une région de
l’atmosphère que l’on appelle « écran
protecteur naturel de la Terre » parce
qu’elle filtre les rayons ultraviolets (UV)
dangereux du soleil avant qu’ils n’at-
teignent la surface de notre planète et
causent des dommages aux hommes et
aux autres formes de vie. Toute réduc-
tion substantielle de la quantité de cette
couche pourrait menacer la vie telle que
nous la connaissons. En conséquence,
l’apparition dans le milieu des années
1980 d’un grand « trou » dans la couche Une jeune fille applique une crème solaire pour protéger sa peau contre les
rayons UV du soleil [Source : Lowell George/CORBIS.]
d’ozone au-dessus de l’Antarctique
représente une crise environnementale majeure. Bien que des mesures aient
été prises pour empêcher son expansion le trou va continuer à apparaître
chaque printemps au-dessus du pôle Sud. En fait, l’un des plus grands trous
de l’histoire est apparu en 2006. Il est donc important que nous compre-
nions la nature chimique de la couche d’ozone, objet de ce chapitre. Les
processus spécifiques mis en œuvre dans le trou de l’ozone, et l’histoire de
son évolution, sont présentés dans le chapitre 2.
Nous commencerons en considérant comment les concentrations des
gaz atmosphériques sont établies et la région de l’atmosphère où l’ozone est
concentré.

3
4 Chapitre 1  Chimie stratosphérique : la couche d’ozone

1.1 Régions de l’atmosphère

Le nom des composés


Les principaux composants (en ignorant la vapeur d’eau toujours présente
chimiques importants du mais variable) d’une version non polluée de l’atmosphère terrestre sont
chapitre sont en caractères l’azote diatomique N2 (environ 78 % des molécules) ; l’oxygène diato-
gras, avec leurs formules,
mique O2 (environ 21 %) ; l’argon Ar (environ 1 %) ; et le dioxyde de
lorsqu’ils sont donnés.
Le nom de composés carbone CO2 (à présent 0,04 %).
de moindre importance Ce mélange de molécules semble inerte dans la basse atmosphère même
dans le présent contexte à des températures ou des intensités de lumière solaire bien au-delà de celles
figure en italique.
naturellement rencontrées à la surface de la Terre.
Le manque de réactivité dans l’atmosphère est trompeur. En réalité, de
nombreux processus chimiques importants sur le plan environnemental se
passent dans l’air, qu’il soit propre ou pollué. Nous explorerons en détail ces
réactions dans le présent chapitre et le suivant. Dans les chapitres 3 et 4, les
réactions qui ont lieu dans la troposphère, la région du ciel qui s’étend du
niveau du sol jusqu’à une altitude d’environ 15 kilomètres, et qui con-
tient 85 % de la masse de l’atmosphère, sont discutées. Dans ce chapitre
nous considérerons les processus dans la stratosphère, la portion de
l’atmosphère approximativement entre 15 et 50 kilomètres d’altitude
(9–30 miles) qui se situe juste au-dessus de la troposphère. Les réactions
chimiques à considérer sont d’une importance vitale pour le maintien de la
couche d’ozone, qui se trouve dans la moitié inférieure de la stratosphère. Les
concentrations d’ozone et la température moyenne à des altitudes de
50 kilomètres dans l’atmosphère terrestre sont données dans la figure 1-1.

(a) (b)
60

50
Altitude (km)

40 Stratosphère
Couche d’ozone

30

20
FIGURE 1-1  Variation
avec l’altitude (a) de la
concentration de l’ozone
10
Troposphère
(dans les régions
de moyenne latitude), 0
et (b) de la température 1 2 3 4 5 –75 –50 –25 0 25
de l’air pour diverses
Concentration d’ozone en unités de 10 12 molécules/cm 3 Température (°C)
régions de la basse
atmosphère.
Introduction 5

La stratosphère est définie comme la région qui se situe entre les alti-
tudes où les évolutions de la température montrent des inversions : le bas
de la stratosphère se situe là où la température ne décroît plus avec
l’altitude et commence à augmenter, et le haut de la stratosphère est
l’altitude où la température s’arrête de croître avec l’altitude et commence
à diminuer. L’altitude précise où la troposphère se termine et où la stratos-
phère commence varie avec la saison et la latitude.

1.2 Unités de concentration environnementale


pour les gaz atmosphériques

Deux types d’échelle de concentration sont communément utilisés pour


les gaz présents dans l’air. Pour les concentrations absolues, l’échelle la
plus courante est le nombre de molécules par centimètre cube d’air.
La variation de la concentration de l’ozone avec l’altitude sur l’échelle en
molécules par centimètre cube est illustrée dans la figure 1-1a. Les con-
centrations absolues sont parfois aussi exprimées en termes de pression
partielle du gaz, qui est donnée en unités d’atmosphères ou kiloPascals ou
en bars. Selon la loi des gaz parfaits (PV = nRT), la pression partielle est
directement proportionnelle à la concentration molaire n/V, et donc à la
concentration moléculaire par unité de volume, lorsque différents gaz ou
composants d’un mélange sont comparés à la même température T (degrés
Kelvin). L’échelle de concentration absolue en moles par litres, familière à
tous les chimistes de par son utilisation pour les solutions liquides, est
rarement utilisée pour les gaz à cause de leur forte dilution.
Les concentrations relatives sont généralement basées sur l’échelle en
fractions molaires, familière aux chimistes (appelée rapports de mélange
par les physiciens), qui est aussi l’échelle des fractions molaires. Du fait que
les concentrations pour de nombreux constituants sont si petites, les scien-
tifiques atmosphériques et environnementalistes ré-expriment souvent la
fraction molaire en parties par million. Ainsi, une concentration de 100 molé-
cules d’un gaz tel que le dioxyde de carbone dispersé dans un million (106)
de molécules d’air serait exprimée comme 100 parties par million, c’est-à-
dire, 100 ppm, plutôt que comme une molécule ou fraction molaire de
0,0001. De la même manière, ppb et ppt signifient respectivement parties
par milliard (109) et parties par trillion (1012).
Il est important de souligner que pour les gaz, ces unités de concentra-
tion relative expriment le nombre de molécules d’un polluant (c’est-à-dire, le
« soluté » dans le langage des chimistes) présentes dans un million un bil-
lion ou un trillion de molécules d’air. Puisque, selon la loi des gaz parfaits, le
volume d’un gaz est proportionnel au nombre de molécules qu’il contient,
les « parties par » représentent aussi le volume qu’un polluant occuperait,
comparé au volume d’air indiqué, si le polluant devait être isolé et compressé
jusqu’à ce que sa pression égale celle de l’air. Afin de mettre en évidence que
l’échelle de concentration porte sur des molécules ou des volumes plutôt que
sur des masses, on ajoute un v (pour volume) à l’unité, ex : 100 ppmv ou
100 ppmv.
6 Chapitre 1  Chimie stratosphérique : la couche d’ozone

Physique, chimie, et biologie des UV


Pour comprendre l’importance de l’ozone atmosphérique, nous devons
considérer les divers types d’énergie lumineuse qui émanent du Soleil et
considérer comment la lumière ultraviolette en particulier est sélectivement
filtrée par les gaz de l’air. Cela nous amène à nous pencher sur les effets des
UV sur la santé humaine, et quantitativement comment l’énergie lumineuse
peut casser des molécules. Avec ce fonds de connaissances nous pourrons
nous intéresser aux processus naturels par lesquels l’ozone se forme et se
détruit dans l’air.

1.3 Absorption de la lumière par les molécules


La chimie de la diminution de l’ozone, comme de nombreux autres proces-
sus dans la stratosphère, est conditionnée par l’énergie associée à la
lumière du Soleil. Pour cette raison, nous commencerons par rechercher la
relation existant entre la lumière et son absorption par les molécules, ainsi
que l’activation énergétique qui en résulte et qui leur permet de réagir
chimiquement.
Un objet que nous percevons comme noir absorbe la lumière à toutes les
longueurs d’ondes du spectre du visible, qui s’étend d’environ 400 nm
(lumière violette) à 750 nm (lumière rouge) ; notez qu’un nanomètre (nm)
est égal à 1029  mètres. Les substances diffèrent énormément dans leur

FIGURE 1-2  Le spectre


électromagnétique.
Les échelles de plus grand
intérêt pour le présent
ouvrage sont figurées ici.
Physique, chimie, et biologie des UV 7

propension à absorber la lumière d’une longueur d’onde donnée à cause des


différences dans les niveaux d’énergie de leurs électrons. L’oxygène molécu-
laire diatomique 02 n’absorbe pas très fortement la lumière visible, mais par
contre il absorbe quelques types de lumière ultraviolette, qui présente des
longueurs d’ondes d’environ 50 à 400 nm.
La partie du spectre électromagnétique qui se rapporte le plus à l’environ-
nement est illustrée sur la figure 1-2. On notera que la région UV commence
à la limite du violet du spectre du visible, d’où le nom d’ultraviolet. La division
de l’ultraviolet en composants sera discutée plus loin dans ce chapitre. À
l’autre extrémité du spectre, au-delà de la portion rouge du visible se situe la
lumière infrarouge qui s’avèrera importante pour nous quand nous discuterons
de l’effet de serre au chapitre 5.
Un spectre d’absorption tel que celui présenté dans la figure 1-3 est une Le dioxyde d’azote est un
représentation graphique montrant la fraction relative de lumière qui est gaz qui n’absorbe pas le
absorbée par un type donné de molécule en fonction de la longueur rayonnement UV mais il est
d’onde. Ici, le comportement efficace en terme d’absorption de lumière par présent à une si faible
concentration dans l’air
les molécules d’O2 dans la région UV entre 70 et 250 nm est indiqué ; une propre que son absorption
quantité minuscule d’absorption se poursuit au-delà de 250 nm, mais de nette reste tout à fait faible.
façon continuellement décroissante (non donné sur la figure). On notera
que la fraction de lumière absorbée par O2 (donnée en échelle logarithmique
dans la figure 1-3) varie de façon tout à fait spectaculaire avec la longueur
d’onde. Ce type d’absorption sélective est observé pour tous les atomes et
molécules, bien que les régions spécifiques de forte absorption et d’absorp-
tion nulle varient beaucoup en fonction de la structure des espèces et des
niveaux d’énergie de leurs électrons.

10 –17

10 –19
Absorption relative

10 –21

10 –23

FIGURE 1-3  Spectre


10 –25 d’absorption de O2. [Source :
50 100 150 200 250 T. E. Graedel and P. J. Cruzen,
Longueur d’onde (nm) Atmospheric Change: An Earth
System Perspective (New York :
W. H. Freeman, 1993).]
8 Chapitre 1  Chimie stratosphérique : la couche d’ozone

1.4 Filtrage du composant UV de la lumière solaire par l’O2


et l’O3 atmosphériques
Du fait de ses caractéristiques d’absorption de la lumière, l’oxygène gazeux
qui se trouve au-dessus de la stratosphère filtre la plus grande partie des UV
du soleil de 120 à 220 nm, le reste de la lumière dans cette zone étant filtré
par l’oxygène à l’intérieur de la stratosphère. Aussi, et heureusement pour la
vie à la surface de la Terre, la lumière ultraviolette de longueur d’onde plus
courte que 120 nm est filtré dans et au-dessus de la stratosphère par l’O2 et
d’autres constituants de l’air tels que l’azote. Ainsi, aucun rayon UV ayant
des longueurs d’onde plus courtes que 220 nm n’atteint la surface de la
Terre. Cet écran protège notre peau et nos yeux, et en fait, protège toute vie
des gros dégâts que provoquerait cette zone du rayonnement solaire.
L’oxygène moléculaire filtre une partie, mais pas toute l’étendue des UV
solaires dans la région 2202240 nm. C’est principalement par les molécules
d’ozone (O3) réparties dans la basse et moyenne stratosphère que la lumière
ultraviolette est filtrée dans toute la zone 2202320 nm. Le spectre d’absorp-
tion de l’ozone dans cette région de longueurs
d’ondes est montré dans la figure 1-4. Comme
(a) sa constitution moléculaire, et donc son
1.0 ensemble de niveaux d’énergie, est différente
de celle de l’oxygène moléculaire, ses caracté-
0.8 ristiques d’absorption sont également très
différentes.
Absorption

0.6
Dans la zone des longueurs d’ondes les
0.4
plus courtes, l’ozone, aidé en cela par l’O2,
filtre la totalité de l’ultraviolet de la lumière
0.2 solaire dans la région 220-290 nm, qui recou-
vre la région 200-280 nm connue comme
200 210 220 230 240 250 260 270 280 290 300
étant celle des UV-C (voir figure 1-2).
Longueur d’onde (nm)
Cependant l’ozone ne peut absorber qu’une
fraction des UV du soleil dans la région
(b) 2902320 nm, car, comme vous pouvez le pré-
voir à partir de la figure 1-4b, sa capacité à
absorber la lumière à ces longueurs d’ondes est
très limitée. La quantité restante de telles lon-
gueurs d’ondes de la lumière solaire, 10213 %
selon la latitude, pénètre l’atmosphère jusqu’à
Absorption

la surface de la Terre. L’ozone n’est donc pas


complètement efficace pour nous protéger de
la lumière dans la région des UV-B, se situant
par définition de 280 à 320 nm. Puisque l’ab-
0
295 300 305 310 315 320 325
sorption diminue dans cette région de manière
Longueur d’onde (nm) presque exponentielle avec la longueur d’onde
(voir figure 1-4b), la fraction des UV-B solaires
FIGURE 1-4  Spectre d’absorption de O : (a) de 200 à 300 nm et
3
qui atteint la troposphère augmente avec la
(b) de 295 à 325 nm. On notera que dans les deux cas, des échelles longueur d’onde.
différentes sont utilisées pour l’étendue de l’absorption. [Source : Comme ni l’ozone ni aucun autre consti-
(a) redessiné à partir de M. J. McEwan and L. F. Philips, Chemistry of the
Atmosphere (London : Edward Arnold, 1975). (b) Redessiné à partir de J. B.
tuant de l’atmosphère n’absorbe de façon signi-
Kerr and C. T. McElroy, Science 262: 1032-1034. Copyright 1993 by AAAS.] ficative dans la région des UV-A, c’est-à-dire
Physique, chimie, et biologie des UV 9

3202400 nm, la plupart de ceux-ci, constituant le type


1.0 1012

Intensité lumineuse (photons/mm2 s par nm)


Sensibilité biologique relative par photon
d’UV le moins dangereux du point de vue biologique,
Rayonnement
pénètrent effectivement jusqu’à la surface de la Terre. solaire 1011

10–2 1010
1.5 Effets délétères des UV
sur la peau humaine 109

Une réduction dans la concentration de l’ozone stratos- 10–4 108


phérique permet à davantage d’UV-B de pénétrer ADN
jusqu’à la surface de la Terre. Une diminution de 1 % 107
de l’ozone dans le ciel se traduit par une augmentation
10–6 106
de 2 % de l’intensité des UV-B au niveau du sol. Cette 280 320 360
augmentation en UV-B est le principal souci environ- Longueur d’onde (nm)
nemental relatif à la diminution de l’ozone, car elle
conduit à des conséquences néfastes pour de nom-
breuses formes de vie, y compris pour les humains. L’ex-
position aux UV-B provoque sur la peau des coups de soleil et du bronzage ; FIGURE 1-5  Spectre
une surexposition peut entraîner des cancers de la peau, la forme de cancer d’absorption de l’ADN
et intensité du rayonnement
la plus fréquente. L’augmentation des UV-B peut aussi affecter de façon solaire à la surface du sol
négative le système immunitaire humain et la croissance de certaines en fonction de la longueur
d’onde. Le degré
plantes et animaux. d’absorption de l’énergie
La plupart des effets biologiques du soleil sont dus au fait que les lumineuse par l’ADN reflète
UV-B peuvent être absorbés par les molécules d’ADN, qui peuvent alors sa sensibilité biologique à
subir des réactions de dégradation. En comparant les variations de lon- une longueur d’onde
donnée. [Source : adapté
gueurs d’ondes des UV-B de différentes intensités arrivant sur la surface de de R. B. Setlow, Proceedings
la Terre avec les absorptions caractéristiques de l’ADN comme illustré sur la of the National Academy of
USA 71 (1974): 3363-
figure 1-5, on peut conclure que les effets néfastes majeurs de l’absorption de Science
3366.]
la lumière solaire (le produit des deux courbes) a lieu à environ 300 nm.
Effectivement, chez les individus à la peau claire, celle-ci montre une
absorption maximale des UV solaires vers 300 nm.
La plupart des cancers de la peau chez l’homme sont dus à une surex-
position aux UV-B du soleil, de sorte que l’on peut s’attendre à ce que
toute diminution de l’ozone conduise à une augmentation de l’apparition
de ces maladies. Heureusement, la grande majorité des cas de cancers de la
peau n’est pas le plus souvent mortelle – mélanome malin (25 % de mor-
talité) – mais il s’agit plutôt de l’un des types à diffusion lente, qui peut
être traité, et qui affecte globalement un Américain sur quatre et trois
Australiens sur quatre à un certain moment de leur vie. Le taux d’inci-
dence du cancer d’un type différent du mélanome est exponentiellement
relié à l’exposition aux UV.
On estime que l’incidence du cancer de la peau à mélanome malin, qui
affecte à un moment de leur vie à peu près un Américain sur cent, est relié
à de courtes périodes d’exposition à des UV de forte intensité, particulière-
ment tôt dans leur vie. Cette exposition pourrait annihiler la capacité de la
cellule à lutter contre la forte concentration des molécules très réactives
formées par la lumière solaire. Les individus à peau claire, les blonds, ceux à
taches de rousseur, dont la peau brûle facilement sont particulièrement sen-
sibles. En conséquence, les plus forts taux d’incidence de mélanomes malins
se trouvent aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud, en Australie et
10 Chapitre 1  Chimie stratosphérique : la couche d’ozone

Nouvelle Zélande, au Royaume-Uni, et dans les pays d’Europe occidentale,


y compris la Scandinavie.
Le taux de mélanomes malins est aussi lié à la latitude. Les hommes de
race blanche vivant dans des climats ensoleillés comme la Floride ou le
Texas sont deux fois plus susceptibles de mourir de ces maladies que ceux des
États situés plus au nord. Comme le montre la figure 1-6, les femmes austra-
liennes présentent un taux de mortalité dû au mélanome malin deux fois
plus fort que celui présenté par leurs homologues du Royaume-Uni et du
Canada, bien que les très fortes augmentations des années 1950 à 1990
semblent s’être arrêtées et même s’être inversées, tout au moins en Australie.
(Les taux concernant les hommes sont même plus élevés et ont montré éga-
lement une augmentation dans le temps). Curieusement, les gens qui tra-
vaillent à l’intérieur, – qui ont une exposition intermittente au soleil – sont
plus susceptibles de contracter un mélanome malin que les gens bronzés qui
travaillent à l’extérieur ! La période d’attente entre la première exposition
au soleil et l’apparition d’un mélanome est de 15 à 25 ans. Si le mélanome
malin n’est pas traité assez tôt, il peut s’étendre à des organes tels que le
cerveau et le foie via la circulation du sang.

3.0

2.5
Taux de mortalité pour 100 000 personnes

2.0 Australie

(Angleterre)
1.5

1.0
Canada

0.5

FIGURE 1-6  Taux de


mortalité due au mélanome
de la peau chez les femmes
0.0
(tous les âges). [Source : 1955 1965 1975 1985 1995 2005
International Agency for
Research on Cancer.] Année
Physique, chimie, et biologie des UV 11

ACTIVITÉ PERSONNELLE
En créant des graphes à l’aide de la base de données de l’Organisation mon-
diale pour la santé (http://www-dep.iarc.fr/WHOdb/WHOdb.htm), compa-
rez l’évolution du taux de mortalité avec le temps dans le cas de mélanome
malin dans votre pays et d’autres pays qui vous intéressent. Est-ce que le taux
décelé chez les hommes est supérieur à celui des femmes dans tous les cas
étudiés ? Les taux augmentent-ils ou diminuent-ils avec le temps ? Résumez
vos résultats dans un rapport d’une page ou de quelques diapositives en
PowerPoint.

1.6 Crèmes écran antisolaires


Le terme écran total est parfois utilisé pour désigner des produits antisolaires
qui bloquent aussi bien les UV-A que les UV-B. L’utilisation de produits
antisolaires qui bloquent les UV-B, mais pas les UV-A, peut en fait conduire
à une augmentation du cancer de la peau à mélanomes, car l’usage des pro-
duits antisolaires incitent les gens à s’exposer au soleil pendant des périodes
prolongées sans subir de brûlures. Les substances utilisées dans les lotions
antisolaires sont soit des particules qui reflètent ou dispersent les rayons (ex.
oxyde de zinc, oxyde de titane) ou des composés organiques complexes qui
absorbent la radiation UV avant qu’elle n’atteigne la peau. Les produits
antisolaires ont été parmi les tout premiers produits de consommation à
utiliser des nanoparticules, particules de très petites tailles de quelques dou-
zaines ou quelques centaines de nanomètres (1029 m).
Dans la mesure où ces particules sont très petites et n’absorbent pas ou
ne réfléchissent pas la lumière visible, les produits antisolaires paraissent
transparents. Un inconvénient potentiel de certains de ces ingrédients anti-
solaires est qu’ils peuvent produire des espèces activées de l’oxygène, telles
que OH, s’ils absorbent une partie de la lumière solaire plutôt que de la
réfléchir en totalité. En fait les particules d’oxyde de titane utilisées dans les
produits antisolaires sont recouvertes ou activées avec des matériaux qui
empêchent ce genre de processus.
Les produits proposés comme écrans solaires potentiels ne sont pas rete-
nus s’ils subissent une rapide réaction chimique irréversible lorsqu’ils
absorbent le rayonnement solaire, car cela réduirait rapidement l’efficacité
de leur application et parce que les produits de réaction pourraient être
toxiques pour la peau. Le composant d’écran solaire communément utilisé,
PABA (acide p-aminobenzoique) n’est pratiquement plus utilisé car il a été
prouvé qu’il pouvait lui-même causer des cancers.
Le FPS (facteur de protection solaire) d’un écran solaire mesure le fac-
teur de multiplication par lequel une personne peut rester exposée au soleil
sans subir de brûlures. Ainsi, un FPS de 15 signifie que la personne peut
rester au soleil 15 fois plus longtemps qu’en absence de protection solaire.
Cependant, pour que cette protection soit effective, l’écran doit être appli-
qué de nouveau au moins toutes les heures. Le système FPS mesure l’effica-
cité vis-à-vis des UV-B. Une nouvelle échelle, pas encore complètement
adoptée, classe l’efficacité des écrans solaires contre les UV-A en utilisant un
12 Chapitre 1  Chimie stratosphérique : la couche d’ozone

système d’étoiles : 4 étoiles correspond au plus haut niveau de protection


(donnant au moins 80 % de la protection correspondante pour les UV-B), 3
étoiles (haute protection), 2 étoiles (protection moyenne), 1 étoile (faible
protection) et 0 étoile (aucune protection).
À cause du long délai (30240 ans) entre l’exposition aux UV et les mani-
festations consécutives de cancers non-malins de la peau il est peu probable
que les effets de la diminution de l’ozone soient déjà observables. L’augmenta-
tion des cancers de la peau qui sont apparus dans de nombreux endroits du
monde – et qui continuent d’apparaître, surtout chez les jeunes adultes – est
probablement due au contraire à de plus longues périodes passées à l’extérieur
au cours des dernières décennies. Par exemple l’incidence de cancers chez les
résidents du Queensland en Australie dont la plupart sont des gens à la peau
claire, a augmenté jusqu’à atteindre environ 75 % de la population à mesure
que le changement de mode de vie les a exposés au soleil des années avant que
la diminution de l’ozone ne commence. Suite à cette expérience, l’Australie a
joué au niveau mondial un rôle de leader concernant la santé publique et le
besoin de protection contre les effets des UV.

1.7 Autres effets environnementaux du rayonnement UV


En plus du cancer de la peau, l’exposition aux UV a été associée à plusieurs
autres maladies humaines. Les cornées sont une partie de l’anatomie par
laquelle les rayons ultraviolets peuvent pénétrer. Cependant la cornée et le
cristallin filtrent environ 99 % des UV de la lumière avant qu’ils n’at-
teignent la rétine. Avec le temps les UV-B absorbés par la cornée et le cris-
tallin produisent des molécules hautement réactives, les radicaux libres, qui
attaquent les molécules structurales et peuvent entraîner une cataracte, une
opacification du cristallin conduisant à une perte de la vision des couleurs et
pouvant aller jusqu’à la cécité. En effet, on a des indices montrant que l’aug-
mentation du niveau des UV-B entraîne une augmentation de l’incidence
des cas de cataracte, surtout chez les gens peu âgés (voir figure 1-7). L’expo-
sition aux UV a aussi été reliée à une augmentation du taux de dégénéres-
cence maculaire, mort progressive des cellules du centre de la rétine. Une
exposition élevée aux UV-B conduit aussi à une suppression du système
immunitaire, vraisemblablement avec une plus forte incidence des maladies
infectieuses, bien que ceci ne soit pas encore complètement prouvé.

FIGURE 1-7  7 (a) Œil


humain normal et (b) œil
humain atteint de cataracte.
[Source : (a) Martin Dohm/
Photo Researchers ; (b) Sue
Ford/Photo Researchers.] (a) (b)
Chimie stratosphérique : la couche d’ozone 13

Cependant, le soleil a des effets positifs sur la santé humaine. La vita-


mine D, qui est synthétisée à partir de précurseurs chimiques par l’absorption
d’UV par la peau, est un agent anti-cancer. Une insuffisance en vitamine D
peut réduire la vitesse de croissance des os et leur régénération – car cette
vitamine est nécessaire pour l’utilisation du calcium par le corps – et de ce
fait conduit au rachitisme chez les enfants et à une augmentation de la fra-
gilité chez les adultes âgés. Il a été montré que de faibles niveaux de vita-
mine D conduisaient à un risque de cancer colorectal et du pancréas. Le
rayonnement solaire est si faible durant les mois d’hiver dans les pays de
moyenne et de hautes latitudes (qui incluent le Canada, les USA, et l’Eu-
rope du nord) que la vitamine D ne peut être synthétisée par le corps en
quantité suffisante pendant cette période.
En effet, une enquête canadienne de 2007 a montré qu’un pourcentage
élevé de personnes de couleur (dont la plus grande quantité de mélanine
qu’ils possèdent aurait dû davantage les protéger contre l’absorption d’UV)
possédait en fait des niveaux de vitamine D insuffisants dans le sang, au
même titre qu’un tiers des personnes d’origine européenne. On pense que
quelques-unes des plus fortes incidences de cancer dans les pays du nord
comparées à celles des pays du sud peuvent provenir d’un déficit en vita-
mine D plutôt que de la pollution.
Les humains ne sont pas les seuls organismes affectés par les UV. On pense
que des augmentations de l’exposition aux UV-B peuvent interférer avec l’ef-
ficacité de la photosynthèse, et les plantes peuvent y répondre par une
moindre production de feuilles, de graines, et de fruits. Tous les organismes qui
vivent dans les cinq premiers mètres au-dessous du niveau de la surface d’éten-
dues d’eau douce devraient aussi subir une exposition plus élevée aux UV-B
due à la diminution de l’ozone et peuvent donc être menacés. On craint que
la production de plantes microscopiques appelées phytoplancton à la surface
de l’eau de mer puisse présenter de forts risques dus à l’augmentation des
UV-B ; cela affecterait la chaîne alimentaire marine dont elles constituent la
base. Des expériences démontrent qu’il existe une interrelation complexe
entre la production des plantes et l’intensité des UV-B, car cette dernière
affecte la survie des insectes qui s’en nourrissent.

Chimie stratosphérique : la couche d’ozone

1.8 Variation de l’énergie lumineuse en fonction


de la longueur d’onde
Comme Albert Einstein l’a découvert, la lumière peut non seulement être
considérée comme un phénomène ondulatoire mais aussi comme ayant
des propriétés particulaires en ce sens qu’elle est absorbée (ou émise) par
la matière uniquement en quantité finie, appelée aujourd’hui les photons.
La quantité d’énergie, E, associée à chaque photon est reliée à la fréquence,
n, et la longueur d’onde, l, de la lumière par les formules
E = hn ou E 5 hc/l since ln 5 c
Ici, h est la constante de Planck (6,626218 Í 10234 Js) et c est la vitesse de
la lumière (2,997925 Í 108 m s21). À partir de l’équation, il suit que plus la
14 Chapitre 1  Chimie stratosphérique : la couche d’ozone

longueur d’onde est petite, plus grande est l’énergie qui est transférée à la
matière, quand la lumière est absorbée. La lumière ultraviolette est à haute
énergie, la lumière visible est de moyenne énergie, et l’infrarouge de faible
énergie. En plus, les UV-C sont de plus haute énergie que les UV-B, eux-
mêmes plus énergétiques que les UV-A. Par commodité, le produit hc dans
En termes d’énergie l’équation précédente peut être évalué sur une base molaire pour donner une
photonique, formule reliant l’énergie absorbée par 1 mole de matière quand chacune des
UV-C > UV-B > UV-A >
molécules absorbe un photon d’une lumière de longueur d’onde particulière.
Visible > Infrarouge
Si la longueur d’onde est exprimée en nanomètre, la valeur de hc est 119 627
kJ mol21 nm, de telle sorte que l’équation devient 
E = 119 627/ l
Où E est en kJ mol21 si l est exprimée en nm.
L’énergie des photons dans les régions de lumière UV et visible est du
même ordre de grandeur que la variation d’enthalpie (chaleur), ΔH0, des
réactions chimiques, y compris celles dans lesquels les atomes se dissocient
des molécules. Par exemple, on sait que la dissociation de l’oxygène molécu-
laire en ses formes mono-atomiques nécessite une variation d’enthalpie de
498,4 kJ mol21 :
O2 9: 2 O   H° 5 498,4 kJ mol21
En général on peut calculer les variations d’enthalpie de n’importe quelle
réaction en se souvenant des bases de thermochimie, à savoir que pour toute
réaction, ΔH0 est égal à la somme des enthalpies de formation, ΔHf0, des
produits moins celles des réactants :
H° 5 ∑Hf° (produits) 2 ∑Hf° (réactants)
Dans le cas de la réaction ci-dessus,
H° 5 2 Hf° (O, g) 2 Hf° (O2, g)
À partir des tables on trouve que ΔHf0 (O, g) = +249,2 kJ mol21, et l’on
sait que ΔHf0 (O2, g) = 0 car le gaz O2 est la forme de l’élément la plus stable.
En substituant,
H° 5 2 3 249,2 2 0 5 498,4
En bonne approximation, pour une réaction de dissociation, ΔH0 est égal
à l’énergie nécessaire pour effectuer la réaction. Puisque toute l’énergie
doit être fournie par un photon par molécule (voir ci-dessous), la longueur
d’onde correspondant au rayonnement nécessaire est
l 5 119,627 kJ mol21 nm/498,4 kJ mol21 5 240 nm
Ainsi toute molécule d’O2 qui absorbe un photon de lumière de longueur
d’onde 240 nm ou plus courte aura un excès d’énergie suffisant pour se
dissocier.
O2 1 UV photon (l , 240 nm) 9: 2 O
Les réactions qui sont initiées par une énergie sous forme de lumière sont
dites réactions photochimiques. La molécule d’oxygène dans les réactions
précédentes est dite photochimiquement dissociée ou photochimiquement décom-
posée ou encore avoir subi une photolyse.
Chimie stratosphérique : la couche d’ozone 15

Les atomes et molécules qui absorbent la lumière (dans l’ultraviolet ou


le visible) subissent immédiatement un changement dans l’organisation de
leurs électrons. On dit qu’ils existent temporairement dans un état excité, et
pour caractériser cet état, leur formule est affectée d’un astérisque (*).
Cependant, les atomes et les molécules ne restent généralement pas dans
l’état excité, et par conséquent ne conservent pas très longtemps l’excès
d’énergie apporté par le photon. En une fraction de seconde, ils doivent soit
utiliser cette énergie et réagir photochimiquement soit retomber à l’état
fondamental – l’arrangement de plus faible énergie (le plus stable) des élec-
trons. Ils retournent rapidement à l’état fondamental soit par eux-mêmes en
émettant un photon ou en convertissant l’excès d’énergie en chaleur qui est
partagée entre plusieurs atomes ou molécules avoisinants par suite de colli-
sions (« les molécules doivent l’utiliser ou la perdre »).
réaction
M  photon M* M  photon
M  chaleur

En conséquence, les molécules ne peuvent normalement accumuler


l’énergie de plusieurs photons tant qu’ils n’ont reçu l’énergie suffisante
pour réagir ; tout l’excès d’énergie requis pour réaliser la réaction doit en
général venir d’un seul photon. Ainsi, un rayonnement de longueur d’onde
de 240 nm ou moins peut provoquer la dissociation de la molécule d’O2,
mais un rayonnement de plus grande longueur d’onde ne contient pas assez
d’énergie pour favoriser la réaction, même si certaines longueurs d’ondes de
ce rayonnement peuvent être absorbées par la molécule (voir la figure 1-3).
Dans le cas d’une molécule d’O2, l’énergie d’un photon de longueur d’onde
supérieure à 240 nm, si elle est absorbée, peut temporairement l’élever à un
état excité, mais l’énergie est rapidement convertie en une augmentation
d’énergie de mouvement pour celle-ci et pour les molécules qui
l’entourent.
O2 1 photon (l . 240 nm) 9: O2* 9: O2 1 chaleur
O2 1 photon (l , 240 nm) 9: O2* 9: 2 O  or  O2 1 chaleur

PROBLÈME 1-1

Quelle est l’énergie, en kilojoules par mole, associée aux photons ayant les
longueurs d’ondes suivantes ? Quelle est la signification de chacune de ces
longueurs d’ondes ? [Indice : Voir la figure 1-2.]
(a) 280 nm     (b) 400 nm     (c) 750 nm     (d) 4000 nm ●

PROBLÈME 1-2

Le H° pour la décomposition de l’ozone en O2 et oxygène atomique est


de + 105 kJ mol21 :
O3 9: O2 1 O
Quelle est la plus grande longueur d’onde de la lumière qui pourrait dissocier
l’ozone de cette façon ? En référence à la figure 1-2, déterminer la région de la
16 Chapitre 1  Chimie stratosphérique : la couche d’ozone

lumière solaire (UV, visible, ou infrarouge) dans laquelle cette longueur d’onde
se situe. ●

PROBLÈME 1-3

En utilisant l’information sur l’enthalpie de formation donnée ci-dessous,


calculez la longueur d’onde maximale qui peut dissocier NO2 en NO et en
oxygène atomique. Recalculez la longueur d’onde dans le cas où la réaction
conduit à la dissociation totale en atomes libres (N + 2 O). Est-ce qu’une de
ces longueurs d’ondes existe dans la lumière solaire ?
Valeurs de Hf° (kJ mol21): NO2: 133,2; NO: 190,2; N: 1472,7; O: 1249,2 ●

Bien sûr, pour qu’un photon suffisamment énergétique puisse fournir


l’énergie capable de mettre en œuvre une réaction, il doit d’abord être absorbé
par la molécule. Comme vous pourrez le déduire des exemples de spectres d’ab-
sorption de O2 et O3 (figures 1-3 et 1-4), il y a de nombreuses régions de lon-
gueurs d’ondes dans lesquelles les molécules n’absorbent pas de quantité
significative de lumière. Donc, par exemple, puisque les molécules d’ozone
n’absorbent pas de lumière visible aux environs de 400 nm, les soumettre à un
rayonnement à cette longueur d’onde ne les fera pas se décomposer, quand bien
même les photons à 400 nm possèdent suffisamment d’énergie pour les disso-
cier en oxygène atomique et moléculaire (voir le problème 1-2). D’autre part,
comme on l’a discuté plus haut, ce n’est pas parce que des molécules d’une
substance absorbent des photons d’une certaine longueur d’onde et que ces
photons sont suffisamment énergétiques pour favoriser une réaction qu‘elle se
réalisera nécessairement ; l’énergie du photon peut être déviée par une molé-
cule vers d’autres processus subis par l’état excité. Ainsi, la disponibilité d’un
rayonnement pourvu de suffisamment d’énergie photonique est une condi-
tion nécessaire mais pas suffisante pour que la réaction se fasse avec une
molécule donnée.

1.9 Création de l’ozone dans la stratosphère


Dans cette section et dans la suivante, la formation de l’ozone dans la stra-
tosphère et sa destruction par des processus non-catalytiques sont analysés.
Comme nous le verrons, la réaction de formation génère suffisamment de
chaleur pour déterminer la température dans cette région de l’atmosphère.
Bien au-dessus de la stratosphère, l’air est fortement raréfié et la concen-
tration des molécules est si faible que la plupart de l’oxygène existe sous la
forme atomique, les molécules d’O2 ayant été dissociées par les photons
d’UV-C de la lumière solaire. La collision éventuelle des atomes d’oxygène
entre eux conduit à la reformation des molécules d’O2, qui se re-dissocient
ensuite photochimiquement lorsque plus de rayonnement est absorbé.
O2 1 UV-C 9: 2 O
O 1 O 9: O2
Dans la stratosphère elle-même, l’intensité des rayons UV-C est bien
moindre car la plupart d’entre eux sont filtrés par les molécules d’oxygène
diatomique qui se trouve au-dessus. De plus, comme l’air est plus dense qu’il
Chimie stratosphérique : la couche d’ozone 17

ne l’est à plus haute altitude, la concentration molaire en oxygène est beau-


coup plus forte dans la stratosphère. Pour toutes ces raisons combinées, la
plupart de l’oxygène stratosphérique existe sous la forme d’O2 plutôt que
d’oxygène atomique. Du fait que la concentration en molécules d’O2 est
relativement élevée et celle en oxygène atomique très faible, la destinée la
plus probable des atomes d’oxygène stratosphérique qui sont créés par la
décomposition photochimique de O2 n’est pas leur collision mutuelle pour
reformer les molécules d’O2. Plutôt, à cette altitude les atomes d’oxygène
ont plus de chance de se rencontrer et de réagir avec des molécules
d’oxygène diatomique non dissociées, ce qui conduit à la formation
d’ozone :
O 1 O2 9: O3 1 chaleur
Effectivement, cette réaction constitue la source de tout l’ozone de la
stratosphère. Pendant les heures diurnes, l’ozone est constamment formé
par ce processus, la vitesse de formation dépendant de la quantité d’UV et
en conséquence de la concentration en atomes et molécules d’oxygène à une
altitude donnée.
Dans la couche inférieure de la stratosphère, l’abondance de l’O2 est
beaucoup plus grande que dans celle du haut car la densité de l’air augmente
progressivement au fur et à mesure que l’on approche de la surface terrestre.
Cependant, l’oxygène est relativement peu dissocié à ce niveau et donc peu
d’ozone est formé car tous les UV de haute énergie de la lumière solaire ont
été filtrés avant qu’ils parviennent à cette altitude. Pour cette raison, la
couche d’ozone ne s’étend pas beaucoup en dessous de la stratosphère. En
fait, l’ozone présent dans la stratosphère inférieure est largement formé dans
les plus hautes altitudes et au-dessus des régions équatoriales, pour y être
transporté.
Par contraste, dans la haute stratosphère l’intensité des UV-C est plus
forte mais l’air est raréfié et de ce fait relativement peu d’ozone est produit,
car les atomes d’oxygène entrent en collision et réagissent entre eux plutôt
qu’avec le faible nombre de molécules d’O2 intactes. En conséquence, la
production d’ozone est au maximum là où le produit de l’intensité des UV-C
et de la concentration d’O2 est le plus grand. La densité maximale de l’ozone
apparaît plus bas – à environ 25 km au-dessus des zones tropicales, 21 km
au-dessus des moyennes latitudes, et 18 km au-dessus des régions subarc-
tiques – car la plus grande partie est transportée en dessous après sa produc-
tion. Globalement, la majorité de la concentration en ozone est située dans
la région comprise entre 15 et 35 km, soit la basse et la moyenne stratos-
phère, connue familièrement comme étant ce qu’on appelle la couche
d’ozone (voir figure 1-1a).
Une troisième molécule, que nous désignerons par M, telle que N2, ou
H2O ou encore une autre molécule d’O2, est requise pour transporter l’éner-
gie calorifique générée lors de la collision entre l’oxygène atomique et O2,
qui produit l’ozone. Ainsi, la réaction précédente s’écrit de façon plus
réaliste :
O 1 O2 1 M 9: O3 1 M 1 chaleur
18 Chapitre 1  Chimie stratosphérique : la couche d’ozone

Le rejet de chaleur par cette réaction a pour effet que la température de la


stratosphère dans son ensemble est plus haute que celle de l’air qui se
trouve en dessous ou au-dessus, comme on le voit sur la figure 1-b. Notez
à partir de cette figure qu’à l’intérieur de la stratosphère, l’air à une altitude
donnée est plus froid que l’air qui se trouve au-dessus. Le nom général
donné à ce phénomène est une inversion de température. Puisque l’air
froid est plus dense que l’air chaud (loi des gaz parfaits), il ne s’élève pas
spontanément du fait de la force de gravité ; en conséquence, le mélange
vertical de l’air dans la stratosphère est un processus très lent comparé au
mélange dans la troposphère. C’est pourquoi l’air est stratifié – d’où le nom
de stratosphère.
Au contraire de la stratosphère il y a un mélange vertical intense de l’air
dans la troposphère. Le soleil chauffe le sol, et donc aussi l’air qui est en contact
avec lui, beaucoup plus qu’il ne le fait avec l’air qui se trouve quelques kilomètres
plus haut. C’est pour cette raison que la température de l’air baisse avec l’aug-
mentation d’altitude dans la troposphère ; la vitesse de diminution de tempéra-
ture avec l’altitude est appelée le gradient adiabatique (lapse rate en anglais). L’air
chaud, moins dense, s’élève depuis la surface terrestre et provoque un intense
échange vertical d’air à l’intérieur de la troposphère.

PROBLÈME 1-4

Considérant que la concentration des molécules dans l’air diminue lorsque


l’altitude augmente, vous attendriez-vous à ce que la concentration relative
en ozone, en échelle ppb, atteigne un pic à une plus haute ou une plus basse
altitude, ou à la même altitude comparé au pic de la concentration absolue
des gaz ? ●

1.10 Destruction de l’ozone stratosphérique


Les résultats du problème 1-2 montrent que des photons de la lumière dans
le visible et même dans des portions de l’infrarouge de la lumière solaire
possèdent suffisamment d’énergie pour détacher un atome d’oxygène d’une
molécule d’O3. Cependant, ces photons ne sont pas efficacement absorbés par
les molécules d’ozone, et par conséquent la dissociation de ces dernières par
un tel rayonnement n’est pas importante, sauf dans la basse stratosphère où
peu d’UV pénètre.
Comme nous l’avons vu précédemment, l’ozone absorbe efficacement les
rayons UV avec des longueurs d’ondes plus courtes que 320 nm, et l’état
excité produit de la sorte subit une réaction de dissociation. Ainsi l’absorp-
tion d’un photon UV-C ou UV-B par une molécule d’ozone dans la stratos-
phère a pour résultat la décomposition de cette molécule. Cette réaction
photochimique justifie une grande partie de la destruction de l’ozone dans la
C’est la première réaction
moyenne et la haute stratosphère :
de destruction de l’ozone.
O3 1 UV photon UV (l , 320 nm) 9: O2* 1 O*
Les atomes d’oxygène produits dans la réaction de l’ozone avec le rayonne-
ment UV ont une configuration électronique qui diffère de la configuration
Chimie stratosphérique : la couche d’ozone 19

de plus basse énergie, et de ce fait existent dans un état électroniquement


excité ; les molécules d’oxygène issues de cette réaction sont également dans
un état excité.

PROBLÈME 1-5

En se reportant à l’information relevée dans le problème 1-2, calculez la plus


grande longueur d’onde du rayonnement qui décompose l’ozone en O* et
O2*, connaissant les données thermochimiques suivantes :
O 9: O*  H° 5 190 kJ mol21 C’est la seconde réaction de
destruction de l’ozone
O2 9: O2*  H° 5 95 kJ mol21
[Indice : exprimez la réaction de la décomposition de l’O3 comme une somme
de réactions pour lesquelles les valeurs de ΔH0 sont disponibles, et combinez
leur ΔH0 selon la loi de Hess, qui établit que le ΔH0 pour la réaction globale
est la somme des ΔH0 des réactions plus simples qui sont ajoutées les unes
aux autres.] ●
La plupart des atomes d’oxygène produits dans la stratosphère par décom-
position photochimique de l’ozone ou de l’O2 réagissent ensuite avec des
molécules d’O2 intactes pour reformer de l’ozone. Mais quelques-uns des
atomes d’oxygène réagissent avec des molécules d’ozone et par ce processus les
détruisent, les convertissant en O2 :
O3 1 O 9: 2 O2
En effet, l’atome d’oxygène non lié extrait un atome d’oxygène de la molécule
d’ozone. Cette réaction est inefficace en elle-même, bien qu’exothermique,
avec une énergie d’activation de 17 kJ mol21, une énergie assez importante
pour les réactions atmosphériques. En conséquence, peu de collisions entre
O3 et O se font avec une énergie suffisante pour assurer la réaction.
Les processus de production et de destruction de l’ozone discutés au-des-
sus constituent ce que l’on appelle le mécanisme de Chapman (ou cycle),
montré dans la figure 1-8. Souvenez-vous que la série d’étapes simples de
réaction qui expliquent comment un processus chimique global, tel que la
production ou la destruction de l’ozone, se passe au niveau moléculaire est
appelé mécanisme de réaction.
Pour résumer les processus, dans la stratosphère l’ozone est constam-
ment formé, décomposé, et reformé pendant les heures diurnes par une
série de réactions qui ont lieu simultanément, quoiqu’à des vitesses dif-
férentes selon l’altitude. L’ozone est produit dans la stratosphère parce
qu’il y a suffisamment d’UV-C provenant de la lumière solaire pour dis-
socier un certain nombre de molécules d’O2 et de là produire des atomes
d’oxygène, dont la plupart entrent en collision avec d’autres molécules
d’O2 pour former de l’ozone. Celui-ci filtre les
UV-B et les UV-C du rayonnement solaire mais O
est détruit temporairement par ce processus ou
en réagissant avec des atomes d’oxygène. La UV-C O2
O2 O O3
durée de vie moyenne de la molécule d’ozone à
une altitude de 30 km est d’environ une demi-
heure, alors qu’elle est d’un mois dans la basse UV-B
stratosphère. FIGURE 1-8  Mécanisme de Chapman.
20 Chapitre 1  Chimie stratosphérique : la couche d’ozone

L’ozone ne se forme pas en dessous de la stratosphère à cause du


manque d’UV-C nécessaires pour produire les atomes d’O conduisant à la
formation d’O3, car cette fraction du rayonnement solaire a été absorbée
par O2 et O3 dans l’atmosphère. Au-dessus de la stratosphère, les atomes
d’oxygène prédominent et en général entrent en collision avec d’autres
atomes d’oxygène pour reformer par la suite des molécules d’O2.
Peut-être que le nom écran
Même dans la portion dite couche d’ozone de la stratosphère, O3 n’est pas
d’ozone est plus approprié
que couche d’ozone. le gaz le plus abondant ni même l’espèce dominante contenant de l’oxy-
gène ; sa concentration relative n’excède jamais 10 ppm. Le terme couche
d’ozone est donc quelque peu mal choisi. Néanmoins, cette toute petite
concentration d’ozone est suffisante pour filtrer tous les UV-C restants et
une grande part des UV-B de la lumière solaire avant qu’elle n’atteigne la
basse atmosphère.
Comme dans le cas de l’ozone atmosphérique, il n’est pas rare de consta-
ter que la concentration d’une substance, naturelle ou synthétique, dans un
organisme ou dans quelque compartiment de l’environnement que ce soit,
ne change pas beaucoup avec le temps. Cela ne signifie pas forcément qu’il
n’y ait pas d’apport ou de destruction de la substance. Le plus souvent, la
concentration ne varie pas beaucoup avec le temps car la vitesse d’apport et
la vitesse à laquelle la substance disparaît ou est éliminée du compartiment
de l’environnement sont devenues égales : on dit alors que la substance a
atteint un état stationnaire. L’équilibre est un cas particulier de l’état sta-
Les Questions de révision
5 à 11 sont basées sur le
tionnaire ; il se produit quand le processus de disparition est l’opposé exact
matériel de la section de celui de l’apport. Les implications mathématiques de l’état stationnaire
précédente. dans des situations communes comprenant des substances réactives sont
étudiées dans l’encadré 1-3, à la fin de ce chapitre.

Processus catalytiques
de la destruction de l’ozone
Au début des années 1960, on a réalisé qu’il existait dans la stratosphère des
mécanismes de destruction de l’ozone en plus des processus décrits dans le
mécanisme de Chapman. Ces processus additionnels impliquent tous des
catalyseurs qui sont présents dans l’air. Dans ce qui suit nous étudierons deux
mécanismes de réaction généraux par lesquels l’ozone stratosphérique est
détruit catalytiquement, en portant une attention particulière au rôle du
chlore et du brome.

1.11 Destruction de l’ozone par le mécanisme I


Ceci est le premier Il y a un nombre d’espèces moléculaires et atomiques, désignées en
mécanisme de destruction général par X, qui réagissent efficacement avec l’ozone par abstraction
catalytique de l’ozone. (enlèvement) d’un atome d’oxygène :
X 1 O3 9: XO 1 O2
Dans ces régions de la stratosphère où la concentration en atomes d’oxygène
est appréciable, les molécules XO réagissent ensuite avec un atome
d’oxygène pour produire O2 et reformer X :
XO 1 O 9: X 1 O2
Processus catalytiques de la destruction de l’ozone 21

La réaction globale correspondant à ce mécanisme s’obtient en faisant la


somme algébrique des étapes successives qui se passent dans l’air et se repro-
duisent un nombre égal de fois. Dans le cas des étapes additionnelles du
mécanisme, les réactants dans les deux étapes s’ajoutent et deviennent les
réactants de la réaction globale, et il en est de même pour les produits :
X 1 O3 1 XO 1 O 9: XO 1 O2 1 X 1 O2
Les molécules communes aux deux membres de l’équation, ici X et XO,
s’éliminent, et les termes communs sont réunis pour donner l’équation glo-
bale équilibrée :
O3 1 O 9: 2 O2  réaction globale
Ainsi, les espèces X sont des catalyseurs pour la destruction de l’ozone
dans la stratosphère, car elles accélèrent la réaction (ici, entre O3 et O),
mais sont ensuite reformées intactes et sont capables de recommencer un
cycle – avec, dans le cas présent, la destruction de nouvelles molécules
d’ozone.
O3  X O XO  O2

O2

Comme nous l’avons vu (cycle de Chapman), la réaction globale pré-


cédente peut se produire selon une simple réaction entre une molécule
d’ozone et un atome d’oxygène même en absence de catalyseur, mais
presque toutes ces réactions directes s’avèrent inefficaces. Le catalyseur X
augmente notablement l’efficacité de la réaction et de ce fait diminue la
concentration de l’ozone à l’état stationnaire. Toutes les inquiétudes
environnementales à propos de la diminution de la couche d’ozone vien-
nent de ce que nous avons augmenté sans nous en rendre compte les
concentrations stratosphériques de nombreux catalyseurs X par le rejet
de certains gaz au niveau du sol, spécialement ceux qui contiennent du
chlore et du brome. Une telle augmentation de la concentration en cata-
lyseurs entraîne une réduction de la concentration d’ozone dans la stratos-
phère par le mécanisme vu au-dessus et un autre discuté plus loin.
La majeure partie de la destruction de l’ozone par le mécanisme cataly-
tique (combinaison d’étapes séquentielles) décrit précédemment, désigné
par la suite mécanisme I, survient dans la moyenne et la haute stratosphère,
où, pour commencer, la concentration de l’ozone est faible. Chimiquement,
tous les catalyseurs X sont des radicaux libres, qui sont des atomes ou des
molécules contenant un nombre impair d’électrons. Compte tenu de ce
nombre impair, il subsiste un électron non apparié avec un autre électron de
spin opposé (comme cela arrive pour tous les électrons dans presque toutes
les molécules stables). Les radicaux libres sont normalement très réactifs,
car il y a une force motrice incitant leur électron non apparié à s’apparier
avec un autre électron de spin opposé même si celui-ci est situé sur une
molécule différente.
Une analyse des réactions qui sont réalisables ou non dans l’air est don-
née dans l’encadré 1-1.
22 Chapitre 1  Chimie stratosphérique : la couche d’ozone

ENCADRÉ 1-1 Vitesse de réactions des radicaux libres

L a vitesse d’une réaction chimique quel-


conque est soumise à nombre de para-
mètres, plus particulièrement à la grandeur
Cl 1 O3 9: ClO 1 O2
Ici l’énergie d’activation n’est que
2 kJ mol21.
de l’énergie d’activation requise pour que la
Les réactions impliquant la combinaison
réaction puisse se faire. Ainsi, les réactions
de deux radicaux libres sont généralement
qui ont une énergie d’activation appré-
exothermiques, car une nouvelle liaison est
ciable sont de fait des processus très lents et
formée, de sorte qu’elles aussi se font rapide-
peuvent généralement être négligeables par
ment avec peu d’énergie d’activation, à
rapport à d’autres, qui sont plus rapides
condition que les concentrations en radi-
pour les produits chimiques impliqués.
caux soient suffisamment élevées pour que
Dans les réactions en phase gazeuse impli-
les réactants puissent entrer en collision
quant des radicaux libres en tant que réac-
avec assez de rapidité.
tifs, les énergies d’activation excèdent
Au contraire, les réactions endother-
celles imposées par leur endothermicité
miques dans l’atmosphère seront beaucoup
d’une faible quantité seulement. Nous pou-
plus lentes puisque par nécessité leur barrière
vons donc supposer, à l’inverse, que les
d’activation doit être beaucoup plus grande
réactions exothermiques de radicaux libres
(voir figure 1b). Aux températures atmos-
n’auront qu’une faible énergie d’activation
phériques, peu de collisions entre les molé-
(figure 1a). En définitive, les réactions exo-
cules, s’il y en a, auraient suffisamment
thermiques de radicaux libres sont d’ordi-
d’énergie pour surmonter cette forte barrière
naire rapides (à condition, bien entendu,
et permettre à la réaction de se faire. Un
que les réactants soient en concentrations
exemple est la réaction endothermique :
raisonnables dans l’atmosphère). Un
exemple d’une réaction exothermique de OH 1 HF 9: H2O 1 F
radicaux libres avec une faible barrière
d’énergie est :

(a) (b)

Ea
ΔH > 0

Ea
Énergie potentielle

ΔH < 0

FIGURE 1  Profils
d’énergie potentielle
de réactions typiques
de radicaux libres, Réactants Produits Réactants Produits
(a) exothermiques
et (b) endothermiques.
Développement de la réaction
Processus catalytiques de la destruction de l’ozone 23

Son énergie d’activation doit être au troposphérique, sachant que la réaction est
moins égale à son H° = 69 kJ mol21, et de endothermique d’environ 69 kJ mol21. Sur
ce fait la réaction serait si lente à la tempé- le même diagramme, montrez le profil
rature de la stratosphère que nous pouvons la d’énergie pour la réaction de O* avec l’H2O
négliger complètement. pour donner les mêmes produits, sachant
que O* se trouve au-dessus de l’oxygène
PROBLÈME 1 atomique troposphérique de 190 kJ mol21.
À partir de ces courbes, prévoyez pourquoi
Tracez un diagramme de profil d’énergie, l’abstraction par O* se passe rapidement
c’est-à-dire un profil similaire à celui de la alors que celle par O est extrêmement lente
figure 1b, pour l’abstraction d’un atome dans l’atmosphère.
d’hydrogène de l’eau par l’oxygène

1.12 Destruction catalytique de l’ozone par le monoxyde


d’azote et le radical hydroxyle
La destruction catalytique de l’ozone survient même dans une atmosphère
propre (non polluée par des contaminants artificiels) car de petites quantités
de catalyseurs X ont toujours été présentes dans la stratosphère. Un exemple
important « naturel » de X – c’est-à-dire l’une des espèces responsables de
la destruction catalytique de l’ozone dans une stratosphère non polluée –
est le radical libre monoxyde d’azote, NO. Ce dernier est produit quand
les molécules de protoxyde d’azote, N2O, s’élèvent de la troposphère jusqu’à
la stratosphère, où elles pourront entrer ensuite en collision avec un atome
d’oxygène excité produit par décomposition photochimique de l’ozone. La
plupart de ces collisions donneront comme produits N2 + O*, mais quelques-
unes d’entre elles conduiront à la formation de monoxyde d’azote :
Cette réaction est à l’origine
N2O 1 O* 9: 2 NO du NO stratosphérique

On peut ignorer la possibilité de migration du NO produit dans la tro-


posphère vers la stratosphère ; comme expliqué dans le chapitre 3, le gaz est
efficacement oxydé en acide nitrique, qui est ensuite immédiatement éli-
miné de l’air troposphérique, avant même que ce processus puisse arriver.
Les molécules de NO qui sont les produits de la réaction précédente
détruisent catalytiquement l’ozone en extrayant un atome d’oxygène de
l’ozone et en formant le dioxyde d’azote, NO2, c’est-à-dire qu’ils agissent
comme X dans le mécanisme I :
NO 1 O3 9: NO2 1 O2
NO2 1 O 9: NO 1 O2
Réaction globale   O3 1 O 9: 2 O2
Le calcul des vitesses des étapes de la réaction, comme celles de ce méca-
nisme, est discuté dans l’encadré 1-2.
24 Chapitre 1  Chimie stratosphérique : la couche d’ozone

ENCADRÉ 1-2 Calcul de la vitesse des étapes de la réaction

L a vitesse à laquelle les réactions se


passent en générant des produits et en
consommant les réactants peut être calcu-
Ainsi, environ 20 millions de molécules
d’ozone réagissent avec le même nombre de
molécules de monoxyde d’azote par centi-
lée à partir des constantes numériques mètre cube et par seconde.
expérimentales déterminées auparavant Les constantes de vitesse des réactions
pour le processus. peuvent être calculées à n’importe quelle
À titre d’exemple, considérons la réac- température si les valeurs pour l’équation
tion en phase gazeuse entre le monoxyde d’Arrhénius en sont connues. En particu-
d’azote et l’ozone pour produire le dioxyde lier, la variation de k avec la température T
d’azote et l’oxygène moléculaire : en degrés Kelvin est donnée par :
NO 1 O3 9: NO2 1 O2 k 5 A e2E/RT  Équation d’Arrhénius
Comme il s’agit d’une réaction simple à Le facteur pré-exponentiel A a les mêmes
une seule étape, nous savons par les prin- unités que k, car le terme exponentiel dans
cipes généraux que sa vitesse est proportion- son ensemble n’a pas d’unités. Le terme E
nelle au produit des concentrations des est l’énergie d’activation de la réaction, en
réactants, chacun élevé à la puissance égale unités de joules par mole (pas en kilojoules)
à son coefficient (ici les deux sont de 1). quand R est exprimé en unités de joules par
Ainsi la loi de vitesse pour ce processus est : mole par degré Kelvin :
vitesse 5 k [NO] [O3] R 5 8,3 J K21 mol21
Le paramètre k est la constante de vitesse Pour la réaction entre NO et O3, nous
de la réaction. disposons des valeurs expérimentales :
Expérimentalement nous savons qu’à
une température atmosphérique d’environ A 5 1,8 3 10212 molécules21 cm3 sec21
–50 °C, la valeur de k 5 6.5 3 10215 molé- et
cules21 cm3 sec21. Les concentrations stra-
E 5 10,4 kJ mol21 5 10 400 J mol21
tosphériques typiques, dans les mêmes unités
que celles dans lesquelles k est exprimé, Ainsi on pourrait, par exemple, recalculer
sont : la valeur de la constante de vitesse lorsque
[NO] 5 1,0 3 109 molécules cm23 la température se trouve à 230 °C.

et T 5 273 1 t 5 273 2 30 5 243 K


[O3] 5 3,0 3 1012 molécules cm23 Donc à cette température, la valeur de l’ex-
posant est :
En substituant ces valeurs numériques dans
la loi de vitesse pour la réaction, on obtient  : 2E/RT 5 210400 J mol21
/(8.3 J K21 mol21 3 243 K)
Vitesse 5 
5 25,16
(6,5 3 10215 molécules21 cm3 sec21)
3 (1,0 3 109 molécules cm23) Et donc la valeur de la constante de vitesse
3 (3,0 3 1012 molécules cm23) est :
D’où, k 5 (1,8 3 10212 molécules21 cm3 sec21)
3 exp(25,16)
vitesse 5 2,0 3 107 molecules cm23 sec21 5 1,0 3 10214 molécules21 cm3 sec21
Processus catalytiques de la destruction de l’ozone 25

Comme attendu, la valeur de k – et donc de concentrations respectives en NO et O3 de


la vitesse de réaction – a augmenté avec 5,0 3 109 et 5,0 3 1012 molécules cm23.
l’augmentation de température.
PROBLÈME 2
PROBLÈME 1
En utilisant les mêmes concentrations
Calculez la vitesse de la réaction entre NO qu’au problème 1, recalculez la vitesse de
et O3 à –30 °C en utilisant la valeur déter- réaction à –60 °C.
minée ci-dessus pour k et en supposant des

PROBLÈME 1-6

Toutes les molécules de XO telles que NO2 ne survivent pas assez long-
temps pour réagir avec les atomes d’oxygène ; quelques-unes sont décom-
posées photochimiquement en X et en oxygène atomique, qui réagit alors
avec O2 pour reformer l’ozone. Ecrivez les trois étapes (comprenant une
réaction pour la destruction de l’ozone) pour ce processus et ajoutez-les
ensemble pour donner la réaction globale. Est-ce que cette séquence
détruit la totalité de l’ozone, ou bien est-ce un cycle nul, qui est défini
comme un cycle qui comprend une séquence d’étapes avec au final aucun
changement chimique ? ●
Un autre catalyseur X dans la stratosphère est le radical hydroxyle,
OH. Il tire son origine de la réaction des atomes d’oxygène excités, O*, avec
les molécules d’eau ou de méthane, CH4 :
O* 1 CH4 9: OH 1 CH3
Le méthane provient d’émissions à la surface terrestre, dont une petite frac-
tion survit suffisamment longtemps pour migrer vers la stratosphère.

PROBLÈME 1-7

Écrire le mécanisme à deux étapes par lequel le radical libre hydroxyle


détruit catalytiquement l’ozone selon le mécanisme I. En additionnant les
étapes, déduire la réaction nette. ●

PROBLÈME 1-8

Par analogie avec sa réaction avec le méthane, écrire une équation équili-
brée pour la réaction par laquelle O* produit OH à partir de la vapeur d’eau.
 ●

1.13 Destruction de l’ozone sans oxygène atomique :


mécanisme II
Un facteur qui minimise la destruction de l’ozone catalysée en phase gazeuse
par le mécanisme I est la nécessité pour l’oxygène atomique d’achever le cycle
26 Chapitre 1  Chimie stratosphérique : la couche d’ozone

en réagissant avec XO afin de permettre la régénération du catalyseur X sous


une forme utilisable.
XO 1 O 9: X 1 O2
Ainsi que nous l’avons vu plus haut, la concentration d’atomes d’oxygène est
très basse dans la basse stratosphère (15 à 25 km d’altitude), de telle sorte
que la destruction de l’ozone par des réactions qui nécessitent des atomes
d’oxygène est particulièrement lente à cet endroit.
Il existe une autre séquence catalytique générale, et donc appelée méca-
nisme II, qui appauvrit l’ozone dans la basse stratosphère, particulièrement
quand les concentrations de catalyseurs X sont relativement fortes. Il
représente la majorité de l’appauvrissement de l’ozone par les produits chi-
miques d’origine humaine, particulièrement dans les trous d’ozone. D’abord,
deux molécules d’ozone sont détruites par le catalyseur vu précédemment et
par la même réaction initiale :
X 1 O3 9: XO 1 O2
X 1 O3 9: XO 1 O2
Nous avons utilisé X’ pour symboliser le catalyseur dans la seconde équation
pour indiquer qu’il n’a pas besoin d’être chimiquement identique à X, le
catalyseur de la première équation. Soit X, soit X’ doit être un atome de
chlore, alors que l’autre peut être du chlore ou du brome atomique. Le méca-
nisme II n’est pas connu pour se réaliser si X ou X’ est NO.
Dans les étapes qui suivent la première, les deux molécules XO et X’O qui
ont un oxygène additionnel réagissent l’une avec l’autre. En conséquence, les
catalyseurs X et X’ sont régénérés à la fin, généralement après que la molécule
combinée, mais instable, XOOX’ se soit formée et soit décomposée par la cha-
leur ou par la lumière :
Par convention en chimie,
une espèce entre crochets XO 1 XO 9: [XOOX] 9: X 1 X 1 O2
est une espèce transitoire.
Quand on fait la somme de ces étapes, la réaction globale est :
2 O3 9: 3 O2
Nous verrons plusieurs exemples de mécanisme II catalytique se produisant
dans les trous d’ozone (chapitre 2) et dans la basse stratosphère de latitude
moyenne. En fait, la plupart des pertes d’ozone dans la basse stratosphère se
produisent selon cette réaction globale. Les Mécanismes I et II sont résumés
dans la figure 1-9.
Enfin, nous noterons qu’alors que la vitesse de production d’ozone à
partir de l’oxygène ne dépend que des concentrations d’O2 et d’O3 et du

Mécanisme II
Mécanisme I
X  O3 : XO  O2
X  O3 : XO  O2 X  O3 : XO  O2
FIGURE 1-9  Résumé des
réactions catalytiques de XO  O : X  O2 XO  XO : : X  X  O2
destruction de l’ozone par
les mécanismes I et II. O3  O : 2 O2 global 2 O3 : 3 O2 global
Index
Note : les numéros de pages suivis par f, t ou b indiquent des figures, des tableaux ou des encadrés.

Absorption des particules, 150, 150f concentrations à l’intérieur, 156 composition, 119, 121-122, 136-
Accidents nucléaires, 398-402 pluies acides, 137-138 137, 136f
Chernobyl, 399-400 production de nylon, 193 définition, 119
Fukushima, 400-402 retraitement des barres durée de vie atmosphérique, 205
Three Mile Island, 402 de combustible, 394 effet de refroidissement, 197-202,
Accord de Copenhague, 286 stratosphère, 23 201f, 204, 205, 206-207
troposphère, 767 neutralisation de l’acidité, 122-125
Accumulateurs de stockage au plomb,
369, 539, 546 Acide phénoxyacétique, 613 particules, 119
Acide polylactique, 249-252, 250f sulfates, 123-124, 199-200
Acétaldéhyde, du carburant à l’éthanol,
296-297 bioplastiques, 715 Aérosols de sulfate
Acide propionique, 614 artificiels, 213-214, 216t
Acétone, 154
Acide sulfureux, 116-117, 117f ozone, 214
dans la fumée de tabac, 159
précipitation, 214
dans les eaux souterraines, 488t Acide sulfurique, 110, 421, 421t
effet de refroidissement, 123, 199-
Acétonitrile, dans les cellules solaires activation du chlore, 41 201, 204, 205, 206-207
à colorant photosensible, aérosols, 122-123
364-365 Affection cognitive (perte)
réchauffement global, 201
empoisonnement par l’arsenic, 560
Acétylcholine neutralisation, 122-123
empoisonnement par le plomb,
Acide (s) dans la destruction de l’ozone, 52e
548-549
carbonique. Voir acide carbonique dans les accumulateurs
empoisonnement par les PCB, 647,
chlorhydrique. Voir acide au plomb, 539
648-650
chlorhydrique masse critique, 142
par oxydation du dioxyde Affections de la peau, reliées à l’arsenic,
concentrations à l’intérieur, 156 560
cyanhydrique, 508 de soufre, 116-118, 771-772
pluies acides, 137-139 Affluence humaine, xix-xx
dans le smog, 769
fulvique, 723 sources, 138-139 Afrique du Sud, prédictions climatiques,
Acides alkyl perfluorés (PFAAs), 284t
humique, 723
neutralisation, particules fines, 123 693-694 Agence Internationale de l’Énergie
nitreux Acides carboxyliques, issus (AIE), 225
nitrique. Voir acide nitrique d’hydrocarbures naturels, 91 Agence pour la protection
sulfureux, 117, 116f Acides gras, 304 de l’environnement.
sulfurique. Voir acide sulfurique Voir Environmental Protection
Acides perfluoroalkylés, 694 Agency (EPA)
Acide 2,4-dichlorophénoxy acétique Acidification
(2,4-D), 613-614 Agent alcalins quaternaires pour la
des eaux naturelles, 138-144 protection du bois, 568-569
dans l’Agent Orange, 624-625 Voir aussi pluies acides
dioxine, 624-625 Agent de gonflement, en remplacement
aluminium ; 143-144, 144f, 417
des CFC, 57
Acide acétique, santé des poissons, 144-450
solubilité du plomb, 544-546 Agent orange, 624-625
Acide adipique, 193
due au drainage des mines, Agents chélatants, 504
Acide borique, insecticide, 578
42-424 empoisonnement par l’arsenic, 560
Acide carbamique, 600 empoisonnement par le plomb,
échelle pE, 424-428
Acide carbonique, 253 548-549
présence d’acide sulfurique,
dans l’eau, 431-432, 432f, 433e. Voir 138-139, 141-142 empoisonnement par les PCB, 647,
aussi Système dioxyde 648-650
des sols, 139, 143
de carbone-carbonate Agents de blanchiment, et désinfection
dans la pluie, 137 Activité microséismique, énergie
géothermique, 354 de l’eau, 474, 475
Acide chlorhydrique Agents de blanchiment, pour l’industrie
pluies acides, 137 Additifs pour l’essence, 247-249, 248t
éthers, 319-320 du papier, 641-643, 709
séquestration du dioxyde Agents de protection du bois
de carbone, 261-262 méthanol, 318-319
MTBE, méthyl-tertiobutyl éther, chlorophénol, 627-628
Acide chloroacétique, 611 composés alcalins quaternaires
248, 248t, 249, 319-320
Acide dichloroacétique, chloration, 469 (CAQ), 569
Adjuvant de détergent, 503-505, 503f
Acide méthane sulfonique, 201 créosote, 667
ADN, 9
Acide nitreux cuivre-chrome arsenic –CCA),
spectre d’absorption, 9, 9f
concentrations à l’intérieur, 156 568-569
effets du rayonnement UV, 9, 9f
smog, 769 perméthrine, 644
Adsorption
Acide nitrique Agglomérations
Aération de l’eau, 456-457 ozone, 76-87, 766
activation du chlore, 41
aérosols, neutralisation, 122-124 Aérosols

I-1
I-2 Index

pollution de l’air, taux de morbidité, hydrocarbures aromatiques Anhydrides d’acides, 253


151-152 polycycliques, 672 Animaux, effets du réchauffement
Agriculture métaux lourds, 510 global, 285
biocarburants, 291-293, 305 méthylmercure, 533-536, 534f Anion méthyle, diméthylmercure, 531
boues, 443 nitrosamines, 484-485 Anion oxyde, piles à combustible, 332
cadmium, 553-554 PCP(s), 654-656, 655f
Anion peroxydisulfate, dans l’oxydation
cadmium, 553-554 pesticides autorisés, 594-596
chimique directe, 514
eaux salines, 443 Alliages lanthane-nickel, stockage
Anion peroxymonosulfate, dans
eaux souterraines, 478-480 d’hydrogène, 326
l’oxydation chimique directe,
effets de la pollution de l’air, Alligators, effets des œstrogènes, 678 514
144-145 Alpha (particules α) 374, 375f. Voir aussi Anion phénoxyde, 613
engrais Radiation
irrigation Anomalies à la naissance
américium, 387-388
oxyde nitreux, 193-194, 293 défauts congénitaux, causes, 589
effets sur la santé, 375
pesticides. Voir Pesticides dues à la chloration, 472
Alumine, dans l’élimination de l’arsenic
plantes transgéniques, 611b-612b Antarctique
de l’eau, 563-564
production d’éthanol, 297,299 glaces de la banquise (calotte
Aluminium glaciaire) de l’Antarctique, 284
réchauffement global, 283 dans l’eau, 143-144, 144f, 417,
utilisation de l’eau, 409-410 Anthracène, 664
449-450
Air, dans le sol, 723 dans le sol, 450 Anthropogéniques (composés),
Air comprimé, stockage d’énergie 29, 54-59
fusion, 666
éolienne, 370 hydrocarbures, 89-90
recyclage, 707
Air stripping, 511 Antilles, prévision du climat, 284t
Aluminosilicates de calcium, dans la
Alachlore, 610 séquestration du dioxyde de Antimites, 579, 664
Alanate (ion), transporteur d’hydrogène, carbone, 261 Anti-moisissures, chlorophénols, 627
327 Aluminosilicates, 442 Aplasique. Voir Anémie aplasique, 155
Albédo, 167, 197-198 Alzheimer (maladie d’) et aluminium, Appareils à gaz
Alcalinité 450 dioxyde d’azote, 156
carbonate, 446 Amalgame dentaire, 522-523 monoxyde, 156-157
de l’eau, 445 Amalgames de mercure, 522-524 Aquifères
dureté, 448 Américium-241, 387 confinés (artésiens), 478
définition, 445-446 Amérique du nord. Voir Canada ; diminution, 478-479
indices d’alcalinité des eaux États-Unis due à fracturation hydraulique,
naturelles, 445-448 233e-234e
Ames (test d’), 594
phénolphtaléine, 446 pollution. Voir Contamination
Amiante, 160-161 des nappes phréatiques et eaux
sols, 140-141,140f, 724
unités, 446 Amidon, dans la production d’éthanol, souterraines
297, 299 séquestration du CO2 dans les
Alcalinité phénolphtaléine, 447
Amines (séquestration du dioxyde saumures, 259f, 263
Alcalinité totale, 446 de carbone), 253-254, 265 phytoremédiation, 740-742, 740f
Alcanes Ammoniac, 73 stockage du carbone, 180-181, 183,
élimination du gaz naturel, 232 chloration, 468,473 183f
gaz naturel, 232, 241 dans les décharges, 701 Aquifères confinés, 478
pétrole, 236-240, 239e dissous, oxydation, 414 Aquifères salins, séquestration du
Alcènes élimination dans le traitement des dioxyde de carbone, 259t, 263
smog, 78 eaux égouts, 501 Arbres. Voir aussi Forêts ; Plantes
Alcool neutralisation des aérosols acides, carbone, 265e-266e
éthanol. Voir Éthanol 123 effets de la pollution, 145
de bois. Voir Méthanol nitrite, 430 fertilisation par le dioxyde
Alcool tertio-butylique, 318 production (Procédé Haber), 320, de carbone, 184
Alcool-essence, mélanges, 295-296, 295f. 327 séquestration du dioxyde
Voir aussi Bioéthanol; Éthanol Ammonium quaternaires (CAQ) dans la de carbone, 264
Aldéhydes, dans le smog, 78, 766 protection du bois, 568-569 Arbres à carbone, 265e
Aldicarb, 599 Ammonium, dissous, oxydation, 414 Arctique, région
Aldrine, 579t bicarbonate pour dessalement, 464e dépôt de polluants, 683-685
bisulfate, 123 prédictions climatiques, 284t
Algues
engrais ammoniaqués, 194-195 réchauffement, 204-205, 204f, 279
biodiesel, 308-310
nitrate, 123 trou de l’ozone, 50-52, 53f
prolifération, 482-483
perchlorate, 485 Argile bentonite, pour décharges,
Algues, particules d’iode, 122 sulfate, 123 700f, 703
Aliments Amosite, 161
arsenic, 560, 565-566 Argon, 4
Anastas, Paul, xxv supercritique, 747-749, 747f, 748t
bioaccumulation, 587
cadmium, 554 Androgènes, 673 Aromatiques, Voir Hydrocarbures
dioxines, 630-631, 654-656, 655f Anémie, aplasique, 155 Arséniate, ion, 555-556, 560
furanes, 654-656, 655f Angine de poitrine, due à la fumée Arséniate de calcium, 557
de tabac, 159
Index I-3

Arséniate de cuivre chromé, 557 prédiction climatique, 284t Benzo[a]anthracène, 669


Arséniate de plomb, 543, 557 Automobiles. Voir Véhicules Benzo[a]pyrène, 668-670
Arsenic, 519, 555-556 Avogadro, Nombre d’, 71e Bequerel (Bq), 380
agent protecteur du bois, 568-569 Azinphos-méthyl, 595t, 607 Biamplification, 586-587, 586f, 587f
blanc, 555 Azote Bicarbonate, ion
cancérogène, 558-563 absorption par les plantes, 430 dans l’eau, 431-443, 431f.
cofacteurs, 559 aérosols, 122 Voir aussi Système dioxyde
dans l’eau potable, 540t, 559-565 diagramme pE-pH, 428-430, 430f de carbone-carbonate
élimination, 563-565 diatomique, 4 dans la neutralisation
normes, 540t, 561-563 eaux naturelles, 429-431 des pluies acides, 139
sources, 559-561 extraction lors du traitement des salinité des sols, 725-726
dans les eaux souterraines, 559-561 eaux usées, 501 Bicarbonate de calcium
dans les pesticides, 556-557 moléculaire, 429, 429t système dioxyde de carbone-
élimination des bois traités oxydation, 75, 429, 429t carbonate, 439-441
sous pression, 568-569 Azote diatomique, 4. Voir aussi Azote stockage du CO2 au fond des mers,
formes organiques, 565-566 260-261, 260f
Bactéries
fumée de tabac, 559 Bicarbonate de sodium,
bioremédiation, 736-738.
méthylation, 565 dans la chloration, 468
eau, désinfection, 458-459
rayonnement UV, 559 Bilan énergétique, de la Terre, 174-175,
sélénium, 559 Ballastes, PCB, 743-744
174f
sources Bangladesh, empoisonnement par
l’arsenic, 559-561 Biobutanol, 302-303
alimentation, 556
Barrage des Trois Gorges en Chine, Biocarburants, 292-314, 368t
anthropogéniques, 556-557
339-340 avantages, 292-293
naturelles, 557, 559-561
Barrages, 339 – 340 biodiesel, 303-310
sources, 559-561
pollution au mercure, 339, 536 bioéthanol, 297-302
toxicité, 555-566, 566t
– 537 biomasse, 292-312, 368t
trivalent, 555
résidus miniers, 730 biométhanol, 317
Arsenic blanc (III), oxyde, 555 butanol, 302-303, 312
Arsenic trivalent, 555-556 Barres de combustible, 386-387, 386f
radioactivité, 388-390, 389 définition, 292
Arsénicose, 560 déforestation, 293, 305
refroidissement, 389, 397
Arsénite, ion, 555 stockage. Voir Déchets nucléaires, dette de carbone, 293, 294
Arsénite de sodium, 557 stockage éthanol, 295-305
Arsine, 565 gaz à effet de serre, 293, 294, 294f,
Barres de contrôle, dans les réacteurs à
Artésien, aquifères, 478 299-301, 306-307
fission nucléaire, 385
inconvénients, 293
Aspartate, D,L-N- (1,2-dicarboxyéthyl) Baryum période de remboursement, 293
tétrasodium, 505-506,505f fission de l’uranium, 385 première génération, 301
Asphaltènes, 243, 243b, 243f nitrate, dans les convertisseurs production de dioxyde de carbone
Assisse rocheuse granitique, acidification catalytiques pour diesel, 98 au cours du recyclage, 311-312
du sol, 140, 140f oxyde, dans les convertisseurs procédé LS9, 310-311, 310f
Asthme catalytiques pour diesel, 98
seconde génération, 301-302
fumée de tabac secondaire, passive, Batteries
Bioconcentration, 584-586, 585t
158-160 d’oxydo-réduction, (batteries de
flux), 370 Biodégradable
fumées des cuisinières, 158, 162
lithium-air, 334 polymères, 249-252, 714-715
pollution de l’air, 146, 148
lithium-ion, 333-334, 369 Biodégradation, Voir Bioremédiation
Atlantique, Océan, mode des
circulations, 282 lithium-soufre, 370 Biodégradation aérobie, 737-738f
Atmosphère (de la Terre) nickel-cadmium (nicad), 552-553 Biodégradation anaérobie, 737, 738-739,
composants, 4 nickel-hydrure métallique, 334 739f
environnement oxydant, 70 pour stockage d’électricité à grande drainage minier, 424
régions de , 4-5. Voir aussi échelle, 369-370 Biodiesel, 303-310
Stratosphère ; Troposphère pour véhicules électriques, 333-334 algues, 308-310
ressource accessible, xxii plomb, 539, 546 avantages et inconvénients,
sodium-soufre, 370 306-307, 307t
Atmosphère (unité de mesure), 70-73
stockage plomb-acide, 369, 539, constituants, 304-305
Atomes d’oxygène faiblement liés, 773- 546 fraction dans le carburant diesel,
775, 773t
Batteries pour véhicules 306
Atrazine, 487, 608-610 gaz à effet de serre, 306, 307t
Bentonite, 398
effets sur la reproduction, 679 production, 305
Benzène
Atténuation naturelle, décontamination évolution, 298f, 306
des eaux souterraines, 494, dans l’essence, 236
dans la fumée de tabac, 159 méthanol, 304-306
495t-496t procédé LS9, 310-311
dans les eaux souterraines,
Atwood, Margaret, 539-540 Bioéthanol, production, 297-302.
488t, 489
Australie et essence, 248-249 Voir aussi Éthanol
acidité du sol, 142 indice d’octane, 247, 248t Bioéthanol cellulosique, 301-302
émissions de CO2 per capita, 273- solubilité, 412-413 Biogaz, 702
274, 273f
I-4 Index

Bio-huile, production pyrolytique, Brome élimination de l’eau, 457-458


313-314 dans l’eau, ozone, 465-466 remplacement par le strontium, 389
Biomasse, 292 dans les halons, 55f, 60, 62 Camion, poids lourds.
à partir de cultures, 297, 299, 305, destruction de l’ozone, 29-30, Voir sous Véhicules
306 54-55, 55f, 60, 62-63. Canada
à partir du bois, 301-302 Voir aussi destruction/ accord sur la qualité de l’air, 101,
algues, 308-309 diminution de l’ozone 114-115
biocarburants, 292-312. puits, 54, 55 émissions de CO2 per capita, 273-
Voir aussi Biocarburants Bromobutane-1, synthèse, xxix 274, 273f
brûlage, 294-295 Bromodichlorométhane, dans la nappe prédictions climatiques, 283, 284t
méthane , 189 phréatique, 488t sables bitumineux de l’Alberta,
cellulose, 105-109 Bromoforme, dans la nappe phréatique, 245-247
décomposition, 188-189, 191-192 488t Canards, empoisonnement par le plomb,
hydrogène, 321 Bromure d’hydrogène, 29-30 538-539
séquestration du dioxyde Bromure de méthyle Cancer. Voir aussi Effets sur la santé ;
de carbone, 264 destruction de l’ozone, 29, 57f, sites spécifiques et types
Biométhane, 702 62-63 1,3-butadiène, 156
Biométhanol, 317 remplacements, 63, 64-65 Agent Orange, 625
Bioplastiques, 715 Bromure mercurique, 529 amiante, 161
BioPreparation, 418-419 Bromure, dans l’eau, l’ozone, 465-466 arsenic, 558-559, 560, 562-563
Bioréacteurs, 308, 309 atrazine, 609-610
Bronchite, due à la pollution de l’air,
benzène, 155
Bioremédiation, 735-739 147,148
benzo[a]pyrène, 668-672, 670e
aérobie, 737, 738f Brouillard, 119
causes. Voir Cancérogènes
anaérobie, 729f, 737, 738-739 acide, 145
chloration, 469, 470-472
bactéries, 736 Brûlage du mazout à la surface des chloroforme, 470-472
champignons, 736-738, 741-742 océans, 244e-245e DDT, 592
composés récalcitrants, 736 Brume, particules, 119, 136-137, 136f, déficience en vitamine D, 13
contamination des eaux 202e. Voir aussi Particules dioxine, 625, 656-658
souterraines, 493-494 BTEX, 248-249, 248t dioxyde de soufre/sulfates, 146,
contamination par les dans les eaux souterraines, 494, 147-148
organochlorés, 738-739, 739f 495t, 734 formaldéhyde, 153
définition, 244e, 736 dans les sols, 734 fumée de tabac, 158, 159, 160
marée noire, 244e
Butane, dans le gaz naturel, 232 furanes, 656-658
Biosurfactants, 733
Butanone-4, 154 hydrocarbures aromatiques
Biphényles polybromés (PBB), 691 polynucléaires, 668-672, 670e
Butènes, 85
Biphényles polychlorés. Voir PCB nitrates, 483-485
Butoxyde de pipéronyle, 602
Bismuth, provenant du radon, 378f, 381 nitrosamines, 484-485
Cadmium, 519, 552-555
Bisphénol-A BPA), 674f, 675-677, 675e particules,
barres de contrôle, 385
Bisulfate, particules, 123 PCBs, 647
batteries, 552-553
Bisulfite, ion, 117-118, 117f peau, 9-12, 10f, 150
cellules solaires, 363
perchloréthène, 489
Bitumes, 245-247 hydroxyde, 552
phytooestrogènes, 682
Bois ingestion humaine, 540t, 553-554
plutonium, 393-397
biocombustible, 294, 294f. Voir aussi pigments, 553
radiation, 399-400
Biocarburants, hydrocarbures sols et sédiments , 728
radon, 381, 382-383
aromatiques solubilité, 553
smog photochimique, 148, 149
polycycliques, 664, 666 sources, 552-553
thyroïde, après l’accident nucléaire
granulés de bois, 294, 294f toxicité, 554-555
de Tchernobyl, 399-400
Bois aggloméré, formaldéhyde, 153 Calcaire. Voir aussi Carbonate tritium, 392
Bombes de calcium
Cancer colorectal. Voir aussi Cancer
sales, 393 calcium aqueux, 448
chloration, 471-472
plutonium, 395t extraction, 457-458
pollution de l’air, 148
uranium, 392 décontamination
des sédiments, 735 Cancer de la peau, 9-12, 10f.
Bombes sales, 393 Voir aussi Cancers
drainage des mines acides, 424
Borane d’ammonium (borazane), 327 pollution de l’air, 150
eaux calcaires, 433-434
Bore, transporteur d’hydrogène, 327 magnésium aqueux, dolomitique, prévention, 11-12
Borohydrure, 327 449-450 Cancer du poumon. Voir aussi Cancer
Boues, 499, 499f réduction du dioxyde de soufre, arsenic, 559-560
élimination, 509-510 111-112 fumées, 158, 382, 671
BPA (bisphénol-A), 674f, 675e-677e séquestration du dioxyde de hydrocarbures aromatiques
Brésil, production d’éthanol, 297, 299 carbone, 261-262 polycycliques, 671
Calcaire dolomitique, source de radon, 381, 382-383
Bromate, ion, dans l’eau, l’ozone,
465-466 magnésium 448-449 Cancer du rectum
Bromation, 474 Calcium chloration, 471-472
émissions de mercure, 529-530 dureté de l’eau, 448-449 pollution de l’air, 148
Index I-5

Cancer du sein. Voir aussi Cancer Carbonate Looping, 255t, 257 gaz de pétrole liquéfié, 236
DDT, 592 Carbone gaz naturel, 235-236
perchloroéthylène (PCE), 487-489 accroissement par déforestation, propane, 236
pollution de l’air, 148 180-181, 183, 183f Carpette Ecoworx, 717-718
Cancérogènes, 589. Voir aussi Cancer activé Carson, Rachel, xxiv, 630
définition, 154 décontamination des sédiments, Catalyseurs
eau potable, 668, 669t 735 définition, 78
fumée de tabac, 159, 160 émissions de mercure, 529 électrolyse, 322
initiateur, 589 purification de l’eau, 457e, 511
Cataractes, 12, 12f
promoteur, 590 séquestration du dioxyde de
carbone, 256t Cations, dans le sol, 722, 722f
seuils, 562
carbone organique dissous, 143, 417 capacité d’échange cationique,
test d’Ames, 593 723-724
Canette pour boisson, recyclage, 707 émissions par les véhicules, 121
Cavités
fixé, 180
Canettes, recyclage, 707 amalgame dentaire, 522
organique total, 417
Canne à sucre, dans la production de exposition au plomb, 548
organique, dans les eaux naturelles,
bioéthanol, 297, 299 Cellules photovoltaïques. Voir Cellules
143, 417
Capacité d’absorption, xx sols, 722, 723 solaires
Capture directe du dioxyde de carbone Carbone élément, émission Cellules PV. Voir Cellules solaires
de l’air, 265e -266 e par les véhicules, 121 Cellules solaires à colorant, 363-365,
Capture et stockage du carbone, 252. Carbone organique dissous (COD), 143, 364f
Voir aussi Séquestration 417 Cellulose
du dioxyde de carbone décomposition dans les décharges,
Carbone organique total (COT), dans
Capture par le carbonate, 255t l’eau, 417 700-701
Carbamates, insecticides, 599-601 Carbone organique, dans les eaux production d’éthanol, 301-302
toxicité, 600-601 naturelles, 143, 417 remplacement de polymère dérivé
Carbaryl, 599 du pétrole, 106-109, 106f
Carburant diesel. Voir aussi Biodiesel
Carbofurane, 599 solubilité, 107
faible teneur /très faible teneur
dans les liquides ioniques, 108
Carbohydrates, Voir Hydrates de carbone en soufre, 98
structure, 106f
Carbonatation, séquestration du dioxyde hydrogène, 331-332
utilisations potentielles, 108-109
de carbone, 261, 263 issu du pétrole, 240
source de gaz à effet de serre, Cendres volantes, 704
Carbonate
306-307, 307t Cendres, des incinérateurs, 704-705
Carbonate de calcium
viscosité, 303 Centrales électriques
calcium aqueux, 448
Carburant modulable, 296 énergie de la houle, 349
élimination, 457-458
Carburants de remplacements hydroélectriques, 338-340
capture directe du CO2 de l’air,
265e (alternatifs) piles à combustible, 332-333
dans l’eau, 433 biocarburants, 292-314. Voir aussi Centrales thermo-solaires, 356-358,
décontamination des eaux Biocarburants 356f, 357f
souterraines, 497 bio-huile, 313-314 sites, 357-358
décontamination des sédiments, gaz de synthèse, 314-317, 317f Céramiques émaillées, plomb, 543
735 hydrogène, 320-323 Césium, 389
dureté, 448-449 méthanol, 317-319, 317f Cétones, 154
élimination, 457-458 perte de chaleur,321 CFC-11, 62, 65f
neutralisation des effluents miniers production thermochimique, 313-
CFC-12, 62, 65f
acides, 423 320. Voir aussi Combustible
neutralisation des pluies acides, 140 thermochimique CFC-22, 58
réduction du dioxyde de soufre, sources de gaz à effet de serre, Chaîne alimentaire
111-112 293,295, 294f, 299-301 biomagnification, 586-587, 587f,
séquestration du dioxyde de Carburants fossiles, 230-252 636-637, 636f
carbone, 261 charbon, 230-231. Voir aussi définition, 586
solubilité, 434-441, 437e, 438f Charbon Chaînes polymériques, réticulation par
Carbonate de magnésium, séquestration gaz naturel, 231-236. Voir aussi Gaz auto-oxydation, 102-103, 103f
du dioxyde de carbone, naturel Chaleur
261-262 pétrole, 236-252. Voir aussi Pétrole chaleur de réactions, 14
Carbonate de plomb, solubilité, 545 source d’hydrogène, 320-321 déchets, de la conversion de
Carbonate de sodium Carburants liquides d’origine biologique, combustible, 321, 355,
adjuvant, 504 310-311 359-361
dans la captation direct de l’air, Carburants pour véhicules effet de serre, 169-175
265e éthanol, 295-302. Voir aussi Champignons, bioremédiation, 736-738,
dans la purification de l’eau, Bioéthanol ; Éthanol 741-742
457-458 gaz de pétrole liquéfié, 236 Champignons de la pourriture blanche,
dans le recyclage du papier, 708 gaz naturel, 235-236 en bioremédiation, 738
dureté de l’eau, 448-449 hydrogène, 324-327. Voir aussi Changement climatique. Voir
dans la purification de l’eau, Hydrogène carburant Réchauffement global
457-458 dans les cellules à combustible,
328-332
I-6 Index

Charbon actif agents de blanchiment effets sur la santé, 469-472


décontamination des sédiments, respectueux de extraction de l’arsenic, 563-564
735 l’environnement en papeterie, hypochlorite de calcium, 467, 474
émissions de mercure, 529 643 hypochlorite de sodium, 468
purification de l’eau, 457e, 511 carburants liquides et produits inconvénients, 472
séquestration du dioxyde de chimiques bio-sourcés, 310-311 piscines, 467-472
carbone, 256t cellulose comme en sites d’utilisation, 474, 475
Charbon actif et réchauffement global, remplacement des polymères sous-produits, 469-472
198-199 dérivés du pétrole, 105-109, traitement des eaux usées, 499-500,
capture du dioxyde de carbone, 106f 499f
256t dioxyde de carbone, agent de
Chlordane, 578, 579t
décontamination des sédiments, gonflement, 56
iminodisuccinate de sodium, Chlordécone, 579t
735
chélateur, 505-506, 505f Chlore
émissions de mercure, 529
insecticides spécifiques, 603-604 atomique, 27-29, 43
purification de l’eau, 475b, 511
moquette recyclable, 717-718 catalytiquement activé, 27-29
Charbon, 230-231 catalytiquement désactivé,
pesticide contre les termites,
Combustion 28-29, 41
604-605
arsenic, 556 activation, 41-43, 42f
pesticide spinosyne, 605-607, 606f
cadmium, 552 combiné, 473
pesticides à risque mineur, 604-607
dioxyde de carbone, 269 destruction de l’ozone, 27-29,
préparation enzymatique des
dioxyde de soufre, 109-110, 109f, tissus en coton, 418-419 43-47, 42f. Voir aussi
231 Destruction de l’ozone/
réduction des COV des solvants
énergie, 231 organiques, 101 déplétion
hydrocarbures aromatiques remplacement du plomb dans émissions de dioxines, 644-646
polycycliques, 664, 666 l’électrodéposition, 543-544 moléculaire, 42, 42f
hydrogène, 320-321 remplacement du solvant organique chloration, 467
mercure, 527-530 par le dioxyde de carbone procédé chlore-soude, 524
polluants, 231 liquide et supercritique, sources, 28, 54-59
suies, 231 103-105 synthétiques, 29, 55-56, 57f. Voir
formation, 231 synthèse de l’ibuprofène, aussi Chlorofluorocarbones
proportion utilisée, 228, 229f, 230 xxviii-xxxi (CFCs)
réserves, 230-231 technologie de l’Harpine, 64-65 stratosphérique, 27-29
technologies propres, 112-113, 231 toners d’origine biologique, 710 concentration, 44-45, 44f, 54-55,
tendances d’utilisation, 231 les douze principes, xxv-xxvii 57f, 63-64
Chauffage Presidential Chemistry Challenge latitude, 44-45, 44f
eau Awards, xxvii, xxviii troposphérique, concentration,
énergie géothermique, 352-353, Chimie Verte, les Douze Principes, 61-62
368t xxv-xxvii Chlore atomique, dans la destruction de
solaire, 354-355, 368t Chine l’ozone, 27-29, 43-44
espace barrage des Trois-Gorges, 339-340 Chlore élément, blanchiment du papier,
biomasse, 368t consommation énergétique, 226, 641
énergie géothermique, 352-353, 227t, 228t, 229f Chlorhydrique. Voir acide chlorhydrique
368t émissions à partir des centrales Chlorite de sodium, dans la purification
solaire, 368t électriques, 114f, 115 de l’eau 466
Chauffage à l’eau émissions de dioxyde de carbone, Chlorites, purification de l’eau, 466
géothermique, 352-353 268, 268f Chloroacétamides, 611
solaire, 354-355 émissions de mercure, 527
Chlorobenzénes, migration vers les
Chaux intensité carbone, 271
régions polaires, 683, 684t
alcalinisation des sols, 725 pluies acides, 139f, 140
pollution de l’air, 128, 127t, 128f Chloroéthènes, nappes phréatiques,
décontamination des sédiments, 488t, 493f, 494
735 effets du refroidissement, 202e
sévérité, 146 Chlorofluorocarbones (CFCs), 29, 55-56
réduction du dioxyde de soufre, 112
prédictions climatiques, 284t agents gonflants, 57
Chem-Mod, 530
utilisation du charbon, 52 décomposition, 55-56
Chémohétérotrophes, décomposition des décroissance de la concentration,
pesticides, 615 Chloracné, 589, 647, 658, 659f
61, 65f, 63
Chimie acide-base. Voir aussi pH Chloramines, purification de l’eau, 473 gaz à effet de serre, 195-196
dans les eaux naturelles, 144,411, Chlorate de sodium, herbicide, 608 puits, 54, 55
430-442 Chlorates, purification de l’eau, 466 remplacements, 56-60, 196
Chimie verte Chloration, 467-475 restrictions, 61-64
définition, xxii, xxv acide hypochloreux, 467-469 temps de résidence, 195
exemples effectifs, xxviii-xxxii ammoniac, 468, 473 Chloroforme
élimination du chrome et de avantages, 467, 473-474 chloration, 470-472, 470e
l’arsenic du bois traité sous avec coagulation, 475, 477t effets sur la santé, 470-472
pression, 568-569 chlore combiné, 473 extraction dans le traitement
acide polylactique (polymère désavantages, 469-473 des eaux usées, 500
biodégradable), 249-252 dioxyde de soufre, 473 nappes phréatiques, 488t
Index I-7

Chlorophénols, 627-629, 628e-629e Combustion. Voir aussi En-dessous de Condition de conservation de masse,
Chlorpyrifos, 595t feux 617e
Chlorure d’hydrogène, 28 charbon. Voir Charbon, combustion Conduites d’eau, plomb, 540-542
hydrogène, 327-328 Conduites, en plomb, 541-542
Chlorure de didécyldiméthylammonium,
protection du bois, 569 incomplète Congénères
benzo[a]pyrène, 668-670 définition, 626
Chlorure de diméthylbenzylammonium,
hydrocarbures aromatiques dioxines, 626
569
polycycliques, 668 furanes, 638
Chlorure de magnésium, séquestration produits, 746
du dioxyde de carbone, PCBs, 632
lit-fluidisé, 113, 746
261-262 Constante d’ionisation acide (Kb),
oxyde d’azote, 82-84. Voir aussi
Chlorure de méthyle, destruction 435-436
Smog
de l’ozone, 55f, 56, 62, 62f, 65f particules, 121 Constante d’ionisation des bases (Kb),
Chlorure de méthylène, nappes sel fondu, 746 435-436
phréatiques, 488t, 489, 484, Constante de capacité de fugacité Z,
Combustion propre, 112-113
495t 617e
Combustion, efficacité, 328
Chlorure de polyvinyle (PVC), 712 Constante de dissociation acide (Ka),
Composés du lithium, séquestration du 117
Chlorure mercurique, 528-529, 530-531
dioxyde de carbone, 255t
Chlorures Constante de Planck, 13
Composés organiques volatiles (COV)
dans l’eau, 444 Constantes d’équilibre (K), 435-436
dans le smog, 76-79
décontamination des nappes produit de solubilité, 434
définition, 77
phréatiques, 496 Contrôle de pollution, basés sur les effets
élimination des eaux usées, 510-511
Choléra, 285, 473 oxydation catalytique, 511 plutôt que sur les sources, 142
Chromate de plomb, 543 particules, 121-122 Conversion des combustibles, chaleur
Chromates, 566 premiers polluants, 78 perdue, 321, 355, 359-361
Chrome, 519, 566-569 réduction, 87-94 Conversion du charbon, 113
agents de réduction, 567 convertisseurs catalytiques, Conversion énergétique, perte de
eau potable, 540t 91-94, 96-98 chaleur, 321, 355, 359-361
hexavalent, 566-568 solubilité, 412-413 Conversion thermique de l’énergie
protection du bois, 568-569 sources, 77, 77f solaire, 354
sources, 567-568 Composés organostanniques, 558e limites, 355, 359-361
spéciation, 566-567 Comprehensive Environmental Convertisseurs catalytiques
Chrysotile, 160-161 Response, Compensation à deux voies, 91
Cimenteries, émissions de dioxyde and Liability Act, xxv à trois voies, 91, 194
de carbone, 257 Concentration moteurs à essence, 91-94, 92f
Cinabre, 525 équilibre, 617e-619e moteurs diesel, 97-98
Circulation globale, modélisation, létale, 594 poêles à bois, 124
206-207 période de demi-vie, 217 Corps noirs, 166
Citrate de sodium, adjuvant, 504 puits, 217-219 émission de lumière, 169-170
CL50, 593-594 unités, 70-73, 71e-73e, 412 Côtes de bords de mer, champs
vitesse d’entrée, 217-219 d’éoliennes, 344-345
Clathrates, 192
Concentration d’ozone, dans l’air, 4, 4f Couche d’ozone, 3, 4f
gaz naturel, 233
aux États-Unis, 84-87, 84f, 86f définition, 17
stockage du CO2 dans l’océan profond, état stationnaire, 20, 27, 30e-33e densité, 17
259, 259f
mesures, 37-38 trous. Voir Destruction/Trous
Clean Air Act, xxv, 114-115 niveaux globaux, 84-87, 84f d’ozone ; Trou(s) d’ozone
Clean Water Act, xxv normes gouvernementales, 84-85 Couches d’argile, décharges, 700f, 703
Climats extrêmes et réchauffement variations normales, 85-87, 86f Coûts externes, de la pollution,38
global, 207-208, 208f Concentration des gaz, facteurs de impact environnemental, xix-xx
Coagulation, chloration, 475, 477t conversion, 71e-73e utilisation de l’énergie, 226-228,
Coefficient de partage (Koe) Concentration létale (CL), 594 227t
bioconcentration, 585-586, 585t Concentration maximale de Croissance de la population
Coefficient de partage octanol-air, 586 contaminants (CMC), 466 Cuisinières à bois, fumées, 124-125, 125f
Coefficient de partage octanol-eau, 585, Concentrations ioniques de l’eau, Cuivre, protection du bois, 569
585t 442-450 Cyanure de sodium, 509
Cognement des moteurs, 247 dans l’eau de mer, 445 Cycle du combustible nucléaire, 390,
Colburn, Theo, 672 en fluorure, 443-445 390f
Colle pour papier peint, arsenic, 566 les plus abondantes, 442-443
Cycle soufre-iode, 323
Collecteurs d’égouts, 498 sources, 42-443
concentré d’uranium, 389 DBO. Voir Demande biologique
Collins, Terry, 643 en oxygène, 414-416
Combustible d’oxydes mixtes (MOX), Concepts de durabilité, xxiii-xxiv
DDD, 588
394-395, 397 Condensateurs, PCBs, 743-744
DDE, 581 – 584. Voir aussi DDT
Combustibles avancés, pour fusion Condensateurs environnementaux, œstrogène dans, 678-679
nucléaire, 402, 403 634-635
I-8 Index

DDT, 580-584. Voir aussi DDT incinération, 705, 744-747 Défrichement des terres, déforestation,
analogues, moins persistants, procédés non oxydants, 749-750 293
587-588 réduction en circuit fermé, 749 biocarburants, 293, 305
cancérogène, 592 stratégies, 743 cultures, 293
chez l’homme, 582,584 substances toxiques, 743-744 source de dioxyde de carbone, 180,
débats controversés, 658-659 Déchets inflammables, 742-750. Voir 183, 183f
détection, 630-631 aussi Déchets dangereux Dégraissage (Décreusage), dans le
échelle TEQ, 653, 654t Déchets médicinaux, incinération, 705 traitement des textiles, 418
échelles de concentration, 583-584, Déchets nucléaires Déhalogénase, 741
583f hautement radioactifs, 394 DEHP (phtalate de di-2-éthylhexyle),
effets sur la reproduction, 679 plutonium, 395, 396-397. Voir aussi 677-678
malaria, 582, 583 Plutonium demande biologique en oxygène,
mécanisme d’action, 587 stockage 414-416
métabolisme, 581 argile bentonite, 398 traitement des égouts, 499-501
migration à longue distance, 684 fûts de stockage, 397 Demande chimique en oxygène, 416-417
nourriture, 654-656, 655f au-dessus des réacteurs du Demande en oxygène
oestrogène, 679 complexe de Fukushima, 401 biologique, 414-416
œstrogènes environnementaux, géologique, 397-398 chimique, 416-418
673-675, 674f, 680-681. sites intermédiaires, 398
Voir aussi œstrogènes Demi-vie, des noyaux radioactifs, 378
combustible d’oxydes mixtes, Demi-vie, période, 217
environnementaux 396-397
persistance, 578-579, 579t, 582, 583 Dengue (fièvre), 209
sous-sol, 397-398
poids corporel, 656 vitrification, 397 Dénitrification, 430
pollution de l’eau, 580, 630-631 amalgames, 522-523
Déchets radioactifs, 391. Voir aussi
propriétés, 581-582 au cours de la destruction
Déchets dangereux
restrictions, 582-584 de l’ozone, 43, 47, 50, 52e
sédiments, 727 Déchets solides municipaux (DSM) dents
sources héritées, 583 décharges, 699-703. Voir aussi effets du plomb, 548
Décharges
structure, 581, 582, 587, 674f oxyde nitreux, 193-194, 194f
incinération,703-705
temps de demi-vie, 582 Déplacement de l’air des pores, 478
recyclage, 705-718. Voir aussi
toxicité, 581, 651-659 Dépolymérisation, des plastiques,
Recyclage
transport à longue distance, 683, 715, 716
684t Déchets solides, 698-719. Voir aussi
Ordures Déposition sèche, de polluants, 138
Déblais miniers, 730. Voir Résidus Dépôt par voie humide, 138
miniers Déchlorane Plus, 691
Déchloration, dans la gestion des Dépoussiérage
Deca, 668  par voie humide, 99, 112
déchets dangereux, 749-750
Décabromodiphényléther (PBDE-209), par voie sèche, 111-112
668 Déchloration chimique, 749-750
Décomposition anaérobie DES (diéthylstilbestrol), 680
Décane, 156
méthane, 188-189 Désalinisation. Voir Dessalement
Décharges, 699-703
oxyde nitreux, 193 Désalinisation thermique à basse
cendres d’incinérateurs, 704 température, 463e-464e
Décomposition photochimique
déchets dangereux, 743 Désastre de Minamata, 535-536
atomes d’oxygène faiblement liés,
décomposition, 700-702
773 Déserts, réflecteurs de, 215-216, 216t
étape aérobie, 701
pesticides, 615 Désherbants. Voir Pesticides
étape anaérobie acide, 701-702
étape anaérobie (méthanogène), Décontamination des eaux souterraines, DeSimone Joseph, 105
701-702 492-498. Voir aussi Désinfection de l’eau sur le site
Purification/ désinfection de d’utilisation, 474-478
émissions de méthane, 188-189,
l’eau
191, 419 Désinfection de l’eau, 458-477. Voir aussi
atténuation naturelle, 494,
liners, 700, 700f, 703 Purification de l’eau/
495-496t
lixiviats, 700, 702-703 désinfection
bioremédiation, 493-494
sanitaires, 699-700, 699f Désinfection de l’eau. Voir aussi
dégradation réductrice, 497
structure, 699-701, 700f purification/décomposition
hydrogénation, 497
Déchets alimentaires dans les ordures oxydation chimique, 734 Désinfection solaire de l’eau, 476, 477t
ménagères, 699, 699f remédiation in situ, 494-498, 734 Désintégration radioactive, 378-380,
Déchets dangereux, 742-750 systèmes de pompage et traitement, 378f, 379e
définition, 742 492-493 radon, 378f, 379-380, 381
gestion, 743-750 Décontamination des sols par lavage, analyse de l’état stationnaire, 379e
toxiques, 742, 743-744 733 Désorption thermique, 731t, 732
types, 742 Déforestation Dessalement, 462, 463e-464e
Déchets dangereux, gestion, 743-750 agriculture, 293 traitement des eaux usées,
décharges, 743 biocarburants, 293, 305 506-507, 506f
déchloration chimique, 749-750 dioxyde de carbone, 180-181, 183, Destruction/Trou d’ozone, 3.
émissions dans l’air, 745-747 183f Voir aussi Trou de l’ozone
fluides supercritiques, 747-749, acide sulfurique, 52e-53e
747f, 748t
Index I-9

augmentation des UV au niveau Dibenzo-p-dioxine, 625 quantités des émissions et des


du sol, 51-54 Dibromoacétonitrile, 466 dépôts, 644-646,645f
brome, 29-30, 54-55, 57f Dibromodichlorométhane, dans les eaux réglementation, 646
cancer de la peau, 9-11, 10f souterraines, 488t sources, 641-644
catalytique, 20-30 Dicamba, 614 composés chlorophénoliques, 623-
mécanisme I, 20-25, 26f, 28 625, 627-628, 628e-629e
Dichloroamine, chloration, 468
mécanisme II, 25-27, 26f, 44-47 feux et incinérateurs, 643-644
causes chimiques, 54-60 Dichlorobenzene, 579-580, 664 production de pesticides, 623-625
chimie, 40-48, 52e-53e Dichlorobiphényles, numérotation, 633 usines de pâtes et papiers, 641-643
chlore, 27-30, 41-47 dichlorodiphényldichloroéthène (DDE), structure, 624, 626
activation, 41-43, 42f 581-584. Voir aussi DDT système de numérotation, 625-627
chlorofluorocarbures, 29, 55-56, 57f. oestrogène, 678-679 taux de chlore, 644-646, 645f
Voir aussi Chlorofluorocarbures Dichloroéthane, dans les eaux toxicité, 624-625, 647, 651-659,
(CFCs) souterraines, 488t 654t
cycles réactionnels, 41-47, 47f, 48f, Dichloroéthène, dans les eaux aiguë, 656-657
50f, 51-54 souterraines, 488t chronique, 657-658, 651
dénitrification, 43, 47, 50-51, Dichloroiodométhane, dans les eaux échelle de toxicité, 653-654, 654t
52e-53e souterraines, 488t effets sur la reproduction, 651
effets environnementaux, 21 Dichloroperoxyde, lors de la destruction incertitudes, 658-659, 682
éruptions volcaniques, 52e-53e de l’ozone, 45 substitution du chlore, 651
état stationnaire, 20, 27, 30e-33e Dichlorprop, 613-614 transport à longue distance,
fluor, 60-61 683, 684t
Dichloropropane-1,2, dans les eaux
hydrofluorocarbures, 57f, 59 souterraines, 488t Dioxyde d’azote
inversion, 40, 40f, 43 activation du chlore, 41
Dichlorvos, 595t
moyenne altitude, 37-40, 52e-53e concentrations à l’intérieur, 156
oxyde nitrique, 23-25. Voir aussi Dichromate, ion, 566
dépoussiérage par voies humides, 99
Oxyde d’azote détermination de la demande
formation, 23, 24e-26e
radicaux libres hydroxyles, 25, en oxygène, 416
normes de qualité de l’air, 95-97,
73-76 ? Voir aussi Radicaux Dieldrine, 487, 579t 95t
libres hydroxyles structure, 674f NOx, 83
réactions, 18-20, 43-47, 50f Diesel, moteurs 303 oxydation, 75-76
stratosphère, 18-20 biodiesel, 304. Voir aussi Biodiesel radicaux peroxy, 760
température, 41-43, 50-54 convertisseurs catalytiques, 97-99 smog, 80-83, 81f, 83f
vitesse, 26-27, 40, 40f, 46-47 efficacité, 329 réduction, 87-95
zones tempérées, 40, 40f émissions, 97-99. Dioxyde d’uranium, 391
Détecteurs de fumée, et américium-241, Voir aussi Véhicules
Dioxyde de carbone
388 cancérogènes, 672
absorption infrarouge, 177- 179,
Détergents, polyphosphates, 503-504, particules, 121
178f, 179f
503f viscosité, 303-304
absorption par le rayonnement
Deutérium, 392 Diéthanolamine, capture du dioxyde de solaire, 167
fission nucléaire, 392 carbone, 253-254 agent de gonflement, 57, 311
fusion nucléaire, 403, 404 Diéthylstilbestrol (DES), 680 apports et pertes, 182-184, 182f
Développement durable, xxi Diffraction, de la lumière, 198 atmosphérique, 4
Développement durable, xxi-xxii Diffusion, 198 matière première chimique,
DFPCs (dibenzofuranes polychlorés), Difluorure de calcium, dans l’eau, 443 311-312
640-641. Voir aussi Furanes Digesteurs, 419 concentration
Diagramme pE-pH, 427f, 428 Dimethoate, 595t fluctuations saisonnières, 179-180
débats, 658-659 prédictions, 275-276
Diméthylbenzène-1,4, dans l’essence,
échelle TEQ, 653-654, 654t profils de croissance, 274-275, 275f
248t. Voir aussi Xylène
empoisonnement par mégarde, dans l’eau, 431-432, 431f.
Diméthylmercure. Voir aussi Mercure Voir aussi Système dioxyde
647-648 formation et devenir, 531-532, 532f
exposition prénatale, 648-650 de carbone-carbonate
Dioxines, 623-631 dans la troposphère, 757
substitution des chlores, 651
bioaccumulation, 630 diagramme de phase, 104e, 104f,
Diagrammes d’espèces, 431, 432f, 433e cancérogènes, 625, 656-658 257-258, 257f
Diazinon, 595t charge corporelle, 656 durée de vie atmosphérique, 181-
Dibenzodioxines polychlorées (DDPC). congénères, 626 182, 274
Voir Dioxines dans les aliments, 630-631, 654- effets cumulatifs, 205
Dibenzofuranes polychlorés (DFPC), 656, 655f états physiques, 257-258, 257f
640-641. Voir aussi Furanes détection, 630-631 gaz, 257, 257f
Dibenzofuranes. Voir aussi Furanes évolutions des concentrations , 646 gaz à effet de serre, 171, 177-184
congénères, 638 œstrogènes environnementaux, liquide, 257f, 258, 259f
contamination des PCB, 638-641, 673-675, 674f, 679. Voir aussi solvant, 104-105,104e ,104f, 105f
638e- 639e Œstrogènes environnementaux oxydation du méthane, 761-763,
polychlorés, 640-641 persistance, 623,653 763f
sources, 641-644 puits, 630 oxydation, radical libre hydroxyle,
structure, 638 74
I-10 Index

production d’isobutanol, Distillation due au drainage minier, 422-424


puits, 181-183, 182f, 183f, 274 fractionnée, dans le raffinage échelle de pE, 422-424
recyclage, 312 du pétrole, 237, 237e -239e santé des poissons, 144, 450
refroidissement de la stratosphère, production d’éthanol, 298, 299 solubilité du plomb, 544-546
174, 174f thermique, dans le dessalement, pH, 441
sensibilité de la température, 278 463e-464e chimie, 409-450
sources, 179-181 Distillation fractionnée, raffinage du composés chimiques organiques,
supercritique, 104e, 104f, 257f, 258, pétrole, 237, 237e-239e 490, 490F
747-749, 747f, 748t Distillation globale, hypothèse, 683-686 chimie d’oxydoréduction, 413-430.
en remplacement des solvants Distillation thermique, dans le Voir aussi Réactions d’oxydo-
organiques, 104-105, 104e, dessalement, 463e-464e réduction dans les
105f composés soufrés, 421, 421f
Disulfure de carbone, 122
vibrations moléculaires, 175-176 concentrations ioniques, 442-
Disulfure, ion, oxydation, 422-423 450. Voir aussi Concentrations
Dioxyde de carbone liquide,
remplacement de solvant DL50, 591-594, 593t ioniques
organique, 104-105, 104e arsenic, 565, 566t conditions aérobies et anaérobies,
Dioxyde de carbone supercritique, 257f, dermique, 594 419-420, 420f
258, 747-749, 747f, 748t orale, 592, 593t dioxyde de carbone, 431-432, 431f.
substitut de solvants organiques, Dobson. Voir Unités Dobson Voir aussi Système
103-105, 104e Dose dioxyde de carbone-
Dioxyde de chlore définition, 590 eaux naturelles
blanchiment du papier, 641-642 létale, 592-594 décomposition, 419-420
désinfection de l’eau, 466, 473 arsenic, 565, 566t demande biologique en oxygène,
dermique, 594 414-416
Dioxyde de silicium, dans la
orale, 592-594, 593t demande chimique en oxygène,
séquestration du dioxyde de
416-417
carbone, 261-262 Dose journalière Admissible (DJA), 594
équilibre acide-base, 144, 411,
Dioxyde de soufre, 52e, 73, 109-118 Dose orale létale, 592, 593t 430-442
agent de fumigation, 577 Dose seuil, 592, 594-596 équilibre des masses, 635-636 ,
conversion catalytique, 92 Doses d’irradiation 635f
dans la chloration, 473 échelles, 381 fer, 419-420, 420f, 422-424
dans la réaction de Claus, 111 moyenne annuelle, 380-381 fermentation, 419
dans la troposphère, 757 DSEO, dose, 592-593, 594 flux, 410, 410f
dans le cycle soufre-iode, 323 Durée de vie atmosphérique, Voir Temps hydrocarbures aromatiques
dans le smog, 147-148 de résidence polynucléaires, 667
dans les aérosols, 122 indices d’alcalinité, 445-448
Dureté des eaux
dépôt sec, 138 indices de dureté, 448-449
définition, 449
effets sur la santé, 147-150, 152 matière organique dissoute,
indice, 448-449
issu du traitement du pétrole, 110- 414-417
11, 240 Eau
mercure, 536, 532f
méthodes pour le diminuer, 111-112 carbone organique dissous, 143
méthane, 419-420, 420f,
normes de qualité de l’air, 94-96, centrales et énergie
hydroélectriques, 338-340 œstrogènes, 679
95t oxygène dissous, 413-414
oxydation dans la production d’éthanol,
300-301 des gaz et des COV, 412-413
dans l’eau, 116-118 PCB, 635-637, 635f-637f
dans la troposphère, 771-772 décomposition photochimique
densité en fonction de la pH, 144, 411, 441
en acide sulfurique, 116-118, phosphates, 501-505
771-772 température, 280, 281f
eau douce plomb, 544-546
pluies acides, 138 rareté, 411
réduction réserves et consommation, 409-
411, 411f rayonnement UV, pénétration,
dans le traitement du pétrole, 143
110-111 sources, 410, 410f
eau naturelle recyclage, 635-636, 635f
en fonderie, 110-111 ruissellement, 410-411
évolution, 114-115, 114f, 201 acide sulfurique, 138-139,
141-142 saumâtre, 443
objectifs gouvernementaux, solubilité, 412
113-115 acidification, 138-144. Voir aussi
Pluies acides unités, 412
par la technologie d’épuration du système dioxyde de carbone-
charbon, 111-113 aluminium, 143-144, 144f, 417,
449-450 carbonate, 432-442
répartition régionale, 113-115, 114f eaux souterraines, 410, 410f, 478-
arsenic, 557
solubilité, 116-117 498. Voir aussi Nappe
azote, 428-430, 428f
Diphényléthers polybromés, 687-688 bicarbonates, 442-443 phréatique
Dispersants chimiques pour gros calcaires, 433, 441 électrolyse, dans la production
agglomérats de pétrole, 244e calcium, 442 d’hydrogène, 321-322
Dispersants pour déversements carbonate expansion thermique, 280, 280f,
accidentels de pétrole, 244e carbone organique, 143, 417 282f
Disques dans l’espace, 211, 211f, 216t carbone organique dissous, 143, extraction du gaz de schiste,
413 233e-234e
irrigation
Index I-11

eaux saumâtres, 443 par le plomb, 540-542 mécanisme, 166-175


eaux souterraines,478-479 par les composés organiques, 487- modèle simplifié, 172-174, 173e
potable. Voir Nappe phréatique 490, 488t, 490f, 492, 493f photosynthèse, 184
aluminium, 450 puits , 492 rayonnement infrarouge thermique,
arsenic, 540t, 559-565, 563f par les goudrons, 736-737 169-171, 170f
atrazine, 609-610 par les herbicides triaziniques, refroidissement stratosphérique,
cadmium, 540t, 553-554 609-610 174-175
crystosporidium, 474 par les ions nitrate, 480-485, 480f Effet de serre augmenté, 171
dioxines, 630-631 par les liquides denses non aqueux, Effet photovoltaïque, 361
fluorure, 443-445 492 Effet rebond, 266
hydrocarbures aromatiques par les médicaments et produits
pharmaceutiques, 490, 490f, Effets sur la santé, Voir aussi Toxicité
polynucléaires, 667 et toxines spécifiques
ions nitrate, 481-485 679
par les PCB, 634-637 aldéhyde formique, 153-154
manganèse, 560 amiante, 160-161
nitrosamines, 484-485 par les perchlorates, 485-487, 486f
par les pesticides, 609-610 arsenic, 557-559
plomb, 540-542 asthme, 147-148
présence de cancérogènes, 668, remédiation, 492-498. Voir aussi
Décontamination des eaux benzène, 155
669t BPA, Bisphénol A, 675e-677e
présence de médicaments, 491 souterraines
Eaux usées, traitement. Voir aussi butadiène-1,3, 155-156
purification, 455-477. Voir aussi cancer, 148, 150, 152. Voir aussi
Purification/désinfection de Purification/désinfection
de l’eau Cancer
l’eau
dessalement, 506-507 chloration, 469-472
sources, 410, 410f, 478
destruction des COV, 510-511 cuisinières, 157-158
taux maximum de contaminants,
élimination de l’arsenic, 563-565 dioxyde d’azote, 156
466, 471
élimination des phosphates, dioxines, 651
supercritique, 747-749, 747f, 748t
501-505 eaux dures et eaux douces, 450
virtuelle, xxiv, 410
élimination du cyanure, 508-509 émissions par les véhicules, 149-
Eau de mer. Voir aussi Océans 150, 155-156
concentration en ions, 445 marais artificiels, 507-508
méthodes avancées d’oxydation, exposition au radon, 381-383
densité en fonction de la exposition de faible niveau, 383
température, 280, 281f 511-513
oxydation chimique directe, 514 fœtal. Voir Grossesse
expansion thermique, 280, 280f fumée de cigarette, 158-160, 382-
marées noires, 242e-245e procédés catalytiques, 513-514
traitement biologique, 507-508 383. Voir aussi Fumée de tabac
modes de circulation, 282 hydrocarbures de l’essence, 155-156
puits de dioxyde de carbone, 181- Ébullition, pour la désinfection de l’eau,
477-477t hypothèse de la relation linéaire
182, 182f sans seuil, 383
puits de méthane, 192 Échange d’anions, pour l’arsenic dissous, ion nitrate, 483-484
Eau de surface. Voir Eau naturelle 565
magnésium, 449
Eau douce, 448-449 Échange d’ion, dessalement de l’eau, mercure, 521-528, 533-552
effets sur la santé, 449 506-507 métaux lourds, 520-521. Voir aussi
Eau potable. Voir Eau Échappement. Voir Émissions par les Métaux lourds
véhicules monoxyde de carbone, 157-158
Eau virtuelle, xxiv, 410
Échelle pE, 424-428 œstrogènes environnementaux
Eaux calcaires, 433
Échelles de concentration, 5, 70 par l’ozone, 149
Eaux dures
gaz, 5 par le smog photochimique,
effets sur la santé, 450
Échelles en parties par, 5, 70-73, 71e- 149-150
élimination du calcium, 457-458
73e, 412 par les particules, 119, 150-153
Eaux saumâtres, 443 par les suies et le dioxyde de soufre
milieux condensés, 412
Eaux souterraines. Voir aussi Nappe du smog, 147-148
Écoœstrogènes. Voir Œstrogènes
phréatique particules, 119, 150-153
environnementaux
appauvrissement, 478-479, PCB, 646-659, 654t
Écrans solaires, 11-12
définition, 478 phtalates, 677-678, 681
nature et source, 478-479, 478f E-déchets, recyclage, 707-708
plomb, 521, 549-552
Eaux souterraines et nappe phréatique, EDTA, détermination de la dureté de
plomb, 548-549
contamination, 479-497 l’eau, 448
plutonium, 396
densité de contaminants, 492 Effet de serre, 165-220. Voir aussi pollution extérieure, 148-153
distribution des contaminants, 492, réchauffement global
pollution intérieure, 150-161
493f aspect général, 165-166
produits de désinfection, 470-472
panaches d’eau, 493f définition, 171
purification/désinfection de l’eau,
par l’arsenic, 559-565 emballement de l’effet, 193 469-472
par l’atrazine, 609-610 émissions d’énergie de la Terre, radiations, 375-377, 399-400
par la fracturation hydraulique, 169-172
radicaux libres, 376-377
233e-234e énergie solaire, 166-167, 166f
radon, 381-383
par le cadmium, 553-554 évolution des températures, 167-
rayonnement UV, 9-13, 12f
par le chrome, 567-568 169, 168f
réchauffement climatique, 209, 285
par le manganèse, 560 feedback, réaction en retour, 185
reproductrice. Voir aussi Grossesse
par le mercure, 339, 523, 536-537 manifestation naturelle, 171
I-12 Index

œstrogènes environnementaux, matière organique dissoute, 419 Empoisonnement par l’arsenic, dans le
678-682 per capita, 273-274, Delta du Bengale, 559-561
seuils de concentrations, 146 prédictions du GIEC, 275-285 Empoisonnement par le plomb, 549-552
smog photochimique, 149-150 production d’hydrogène, 320-321 enfants, 549-552, 550f
sur la faune, 678-679 production de biocarburants, 292, munitions, 538-539
sur les humains, 679-682 293, 294f, 299-300 perspectives historiques, 540
Efficacité de destruction et profils de croissance des soudures, 539-541
d’élimination, 744 concentrations, 274-275, 275f vernis et peintures, 542-543
Efficacité énergétique, améliorations, quotas nationaux, 287 Empoisonnement par les PCB, en
226 réduction Belgique, 647-648
Einstein, Albert, 13 séquestration, 262-264. Voir aussi Empreinte carbone, xxiv, 271-272
Séquestration du dioxyde
EkaJoule(EJ), 224 Empreinte écologique, xxi-xxii, xxiv
de carbone
El Chichon, éruption, destruction sources, 179-181 Émulsions, dues aux marées noires, 245e
de l’ozone, 52e système de plafonnement Endocrine, système, 673. Voir aussi
Électricité, conversion de l’énergie, et d’échange, 287 Œstrogènes environnementaux
perte de chaleur, 360-361 taxes carbone, 288 Endosulfan, 578-579t
Électricité, génération. Voir aussi tendances Endothermiques, réactions, 22e-23e
Centrales électriques tensioactifs, 104-105, 105f Endrine, 579t
à partir d’énergie nucléaire, 383-405 Émissions de mercure. Voir aussi Énergie
à partir d’énergie renouvelable, 337- Vapeurs de mercure d’activation, 22e-23e, 24e
371. Voir aussi amalgames dentaires, 522-523
Énergie renouvelable intensité carbone, 270-272, 272f
centrales électriques, 526-531 longueurs d’onde de la lumière,
stockage, 369-371 combustion du charbon, 526-528 13-16
piles à combustible, contrôle, 522 marine, 348-349, 368e
pour centrales électriques, dispersion et répartition, 528-529,
332-333 moléculaire
530f de rotation, 177
pour véhicules, 328-332 évolutions futures, 526-528 de vibration, 177
Électrocinétiques, méthodes, pour la gaz, 528, 529 nucléaire, 383-402
décontamination des sols, procédé chlore-soude, 524
734, 734f avantages, 383-384
production d’or et d’argent, 523-524 de fission, 384-402. Voir aussi
Électrodéposition, remplacement recyclage, 526 Fission nucléaire
du plomb, 544 usines hydroélectriques, 339, avenir du nucléaire, 398-402
Électrodialyse, dessalement de l’eau, 536-537 Voir aussi Accidents nucléaires
466e, 506, 506f Émissions des centrales électriques recyclage. Voir Recyclage de
Électrolyse déposition à sec, 111-112 l’énergie
procédé chlore-soude caustique, 524 dépoussiérage par voie humide, 100, renouvelable
production d’hydrogène, 321-322 112 solaire
Électromagnétique, spectre, 6-7, 6f dioxyde de soufre, 109-116 sources, 228, 229f
Électron(s), 374 mercure, 526-528, 529-531 utilisations, 224-230
état excité et état fondamental, 15 méthane, 187, 189 augmentation de la population,
Électroniques, objets oxydes d’azote, 99-100 226-227, 226t
recyclage, 707-708 pluies acides, 140, 142 déterminants, 226-228, 228t
Élévation du niveau des océans, 280-281 réductions, tendances, 114f, développements économiques,
115-116 227-228, 228t, 229f, 230, 230f
Élimination des déchets
technologie du charbon propre, évolution, 224-226, 225f
dans les décharges, 699-703. Voir
111-113 industrialisation, 224-226, 225f
aussi Incinérateurs
Émissions par les avions, 203 intensité d’énergie, 227-228,
évaluation du cycle de vie, 718-719,
Émissions par les véhicules 228t, 229f
719f
cancérogènes, 672 par région, 230, 230f
par bioremédiation, 735-738
carbone dans les émissions, 121 énergie d’activation, 22e-23e,
par incinération, 703-705.
convertisseurs catalytiques, 91-94, 24e, 403
Élimination différentielle, hypothèse,
96-98. Voir aussi Pots Énergie de rotation, 177
685-686
catalytiques Énergie éolienne, 340-347
Émissions de dioxyde de carbone
diesel, 96-98 à grande échelle, 341-342
amélioration de l’efficacité
diminution, 94-96 aspect économique, 346, 367
énergétique, 266
effets sur la santé, 149-150, 155-156 avantages et inconvénients, 345-
carburants fossiles, 269
futures réductions, 100-101 346, 348t
cellules solaires, 366
liées à l’âge des véhicules, 94, 94f considérations pratiques, 345-346
culture des sols, 293
monoxyde de carbone, 157 impact environnemental, 346-347,
déforestation, 180, 293
oxyde nitreux, 195 348t
distribution globale, 267-268, 268f
particules, 121, 128 potentiel et utilisation, 341-342,
effet de serre, 171, 174
réglementation, 85, 93-96, 95t 341f, 342f, 344, 367-369, 368t
élimination de l’atmosphère, 264-
source de smog, 81-83, 85-87 rendement énergétique, 342-343,
265, 265e-266e
Empoisonnement au mercure, 520-523, 343f
intensité carbone, empreinte-
531-534 sites, 344-345, 347
carbone, 269-272, 272f
désastre de Minamata, 535-536 stockage, 370
issues des décharges, 701-702
Index I-13

taille des éoliennes, 342-344, 343f Engrais phosphatés, cadmium, 553-554 Ester du propylène glycol et de l’acide
variabilité du vent, 346 Enthalpie, 350 linoléique, dans les peintures,
vitesse du vent, 342-344, 343f dans les réactions chimiques, 14 102-103, 102f
vue d’ensemble, 340 Entropie, 360 Esters méthylés, production de biodiesel,
Énergie globale, 224-230. Utilisation de 304
Environmental Protection Agency
l’Énergie (EPA), xxiv-xxv, 95, 97 Esters méthyliques d’acides gras, dans la
Énergie marine, 348-349, 368t contrôles avant mise en fabrication, production du diesel, 304-305
Énergie marine, houlométrice et 580 Esters, 304
marémotrice, 348-349 normes d’émission par les véhicules, Estradiol, structure, 674f
Énergie moléculaire 93 Étain
rotationnelle, 177 réglementation sur les carcinogènes, composés organostanniques, 558e
vibrationnelle, 177 596 dans les soudures, 537
Énergie nucléaire, 384-402 réglementation sur les pesticides, pesticides, 558e
595-596 État excité, 15
avantages, 384
fission, 384-402. Voir aussi Fission Éoliennes, zones côtières, 344-345 État fondamental, 15
nucléaire Éoliennes/champs d’éoliennes, 341-342 État stationnaire des réactions
fusion, 384, 402-405 bruit, 347 atmosphériques, 30e-33e
futur, 398-402. Voir aussi Accidents oppositions aux éoliennes, 347
État stationnaire, 20, 27, 30e-33e
nucléaires taille et capacité, 343-345
État stationnaire, calcul des
Énergie renouvelable, 337-371 Épidémiologie, 589 concentrations, 30e-33e
aspect économique, 367 Épilimnium, 420-421 États-Unis
biomasse, 292-312 Époxydation, dans la décomposition des accord sur la qualité de l’air,
éolienne, 340-347, 348t pesticides, 615-616 100, 114
géothermique, 349-354, 350f, 351f Épuration par voie humide, 112 consommation de l’énergie, 226,
hydroélectrique, 338-340 Épuration sèche, 112 227t, 228t
marine, 348-349 émissions de CO2 per capita, 273-
Équilibres, concentrations, 617e-619e
potentielle et capacité, 367-369, 274, 273f
368t Équilibres, constantes (K). Voir
Constantes d’équilibre (K) empreinte carbone, 271
solaire, 166-167, 166f, 354-369 énergie éolienne, 342, 342f
stockage, 369-371 Éruption, El Chichon, 52e
énergie géothermique, 351, 351f
variabilité/inaccessibilité, 338 Éruptions volcaniques
prédictions climatiques, 283, 284t
Énergie solaire, 166-167, 166f, 354-369 acide chlorhydrique, 137
aérosols de sulfate, 212-213 Éthane, dans le gaz naturel, 232, 234
à faible température, 354-355
destruction de l’ozone, 52e-53e Éthanol, 295-302. Voir aussi Bioéthanol,
aspects économiques, 357-358, avantages et inconvénients,
366- 369 dioxyde de soufre, 109, 115, 122
effets thermiques, 199-200, 212-213 299-301
avantages, 366-367, 368 biocarburant de première
concentrée, 355-359 noir de carbone, 198-199
génération, 301-302
application thermochimiques, particules, 121
cause de gaz à effet de serre, 293,
358-359 et réchauffement global, 198-200
294, 294f, 299-301
conversion thermique, 354 pluies acides, 137
efficacité, 296
énergie éolienne, 340 précipitations, 214
hydraté, 298
énergie hydroélectrique, 338 Essence, 247-249. Voir aussi émissions indice d’octane, 248t
inconvénients, 366, 368-369 par les véhicules
pollution de l’air, 296-297
passive, 354-355 au plomb, 247-248, 546-548
pression de vapeur, 295-296, 295f
photoconversion, 354, 361 cognement du moteur, 247
production à partir de, 297-302
photovoltaïque. Voir Cellules composé organique volatile, 77
algues, 309
solaires contamination des nappes
cellulose, 301-302
potentiel et capacité, 366-369, 368t phréatiques, 489-490
distillation, 298, 302
pour la production d’hydrogène, atténuation naturelle, 494, 495t
équilibre énergétique, 299-301
322 dioxyde de carbone, 269
évolution, 298-299, 298f
pour le chauffage de l’eau, 354-355 formulations, 247
fermentation, 297
seconde Loi de la hydrocarbures et leurs effets sur la
procédé LS9, 310-311
thermodynamique, 355, santé, 155-156
sucres, 297, 299
359-361 hydrogène, 331-332
production d’hydrogène, 331-332
sites, 358 indice d’octane, 247, 248, 248t
stockage, 356-357, 356f, 357f, 370 pression de vapeur, 295-296, 295f Éthanol hydraté, 298
Énergie solaire concentrée, 355-359 raffinage. Voir Traitement Éthanol-essence, mélanges, 295-296,
Pétrochimique 295f
Enfants
concentration des BPA, 677e reformulée, 249 Éthers diphényles polybromés,
soufre, 92-93 polybromodiphényléthers
effets des pesticides, 577, 598
synthétique, 314-315 (PBDE), 687-690
empoisonnement par l’arsenic, 559
taux de plomb, 548-551, 550f Essence de synthèse, 314-315 Éthers diphényliques bromés, 687-690
Engrais, Essence reformulée, 249 Éthers, dans l’essence, 319-320
boues, 510 Essence-méthanol, mélanges, 329 Éthoxylates, 675
cadmium, 553-554 Ester du propylène glycol et de l’acide Éthylbenzène, 155
oxyde nitreux, 193-195, 293 linoléïque, 102-103, 102f dans l’essence, 248-249, 248t
I-14 Index

dans la nappe phréatique, 488t dioxyde de carbone, 184 Fluorotrichlorométhane, dans les eaux
Éthylène, 232, 765 fer, 264 souterraines, 488t
éthanol, 297 Fertilisation par le CO2, 183 Fluorure d’hydrogène, destruction de
Éthylènediamine-tétracétique, Fertilisation par le fer, 264 l’ozone, 60
acide (EDTA), détermination Feu(x). Voir aussi Combustion des Fluorure de sodium, 444
de la dureté de l’eau, 448 dioxines et furanes, 643-644 dans les insecticides, 578
Eutrophisation, 503-505 à la surface des mers, 244e-245e Fluorure stanneux, 444
Évaluation des risques, 594-596 bromés, 55f, 60, 686-691 Fluorure, ion, dans l’eau, 443-445
Évaluation du cycle de vie (ECV), xxiii, dioxines et furanes, 643-644 Fluorures, inorganiques, insecticides, 578
300 dioxyde de carbone, 180-181 Fonderies
Évaporation extincteurs de feux, halons, 55f, 60 arsenic, 556
dans le dessalement, 463e halons, 55f, 60 cadmium, 552, 554
des polluants, 683 non bromés, 691 particules, 121
Evelyn, John, 150 particules, 125-126, 152 hydrocarbures aromatiques
retardateurs de feux, 686-691 polycycliques, 666
Exothermique, réactions, 22e-23e
Feux de forêt Fonderies de plomb, cadmium, 552, 554
Expansion thermique de l’eau de mer,
dioxines et furanes, 643-644 Fonderies de zinc, et cadmium, 552, 554
280, 280f, 281f
dioxyde de carbone, 180-181
Expédition de Franklin, 540 Fongicides,
particules, 125-126, 152
Extincteurs de feux, halons, 55f, 60 composés organostanniques, 558e
Filtres mercure, 536
Extraction de l’or, mercure, 523-524 diesel, 98
Extraction des sols à la vapeur, 731t, 732 Forêt(s)
eau, 549, 460-462, 461f
aluminium dans les sols acidifiés,
Exxon Valdez, marée noire, 242e-245e céramique, 576-477, 477t 450
Facteur de protection solaire (FPS), des filtre à sable bio, 477, 477f, 477t carbone stocké, 180-181, 183, 183f
écrans solaires, 11-12 pour l’arsenic, 564 effets de la pollution de l’air, 145
Facteur pré-exponentiel, 24e filtres à manches, 151, 705, 744 fertilisation par le dioxyde de
Farman, Joe C., 38 lit bactérien, 499 carbone, 184
Faune traitement des eaux usées, 500 séquestration du carbone, 264
effets du DDT, 580-582 Filtres à lit bactérien, 499 Formaldéhyde, 153-154
empoisonnement par le plomb, Filtres à manches, (Sacs filtrants), 151, oxydation du méthane, 762, 763,
538-539 705, 744 763f
réchauffement global, 228 Filtres à sable biologique, 477, 477f, 477t réactivité, 759
Fausses couches, 472 Filtres d’eau en céramique, 476, 477t Formique, acide, transporteur
Feedback, effet en retour, 185 Fischer-Tropsch, synthèse de, 315 d’hydrogène, 327
Feldspath de potassium, potassium Fission de l’uranium, 385-386, 387-388. Fosses septiques, 508
aqueux, 443-444 Voir aussi Fission nucléaire Fourneaux
Fenêtre atmosphérique, 186 Fission nucléaire, 384-402 fumées, 157-158
Fenton, réactif de, 734 définition, 384 à bois, fumées, 124-125, 125f, 671
Fer énergie libérée, 384-385, 388, Fourneaux à bois. Voir Cuisinières à bois
arsenic dissous, 560-561 404-405 Fours. Voir aussi Incinérateurs
dans les eaux naturelles, 419-420, produits, 385 Fours à ciments, 744
420f, 422-424 actinides, 387-388 de type rotatif, 744, 745f
élimination au cours du traitement plutonium, 387-393-398.
Voir aussi Plutonium Fours à microondes, réactions chimiques
des eaux usées, 501 et procédés, 108
élimination de l’arsenic, de l’eau, riches en neutrons, 388
produits de fission, 385 Fraction molaire, échelle, 5
563-564
élimination du chrome, de l’eau, actinides, 387-388 Fracturation hydraulique
567 plutonium, 387-393-398. activité micro-sismique, 354
Voir aussi Plutonium énergie géothermique, 354
Fermentation
radioactivité, 388 gaz de schiste, 233e-234e
acide, dans les décharges, 701
eaux naturelles, 419-420 riches en neutrons, 388 Fugacité, 617e-719e
production de bioéthanol, 297-298 réacteurs. Voir Réacteurs de fission Fukushima, catastrophe nucléaire,
nucléaire 400-402
Fermentations acides, dans les décharges,
701 réaction, 385-386 Fulviques, acides, 723
réaction en chaîne, 385 Fumée
Ferrate, ion, dans l’oxydation directe,
514 Fixation du carbone feux de forêt, 125-126, 152
carbone fixé, 180 fourneaux et cuisinières,
Ferreux, ion,
dégradation réductrice, 496-497 Flavonoïdes, 677 157-158,671
élimination de l’arsenic de l’eau, Fluide(s) supercritique(s), 104e, 747 hydrocarbures aromatiques
563-564 gestion des déchets dangereux, 746- polycycliques, 671
élimination du chrome de l’eau, 567 749, 747f, 748t poêles à bois, 124-125, 125f
Fluore, destruction de l’ozone, 60 tabac. Voir Fumée de tabac
Ferreux, oxyde, dans la production
thermochimique de carburant, Fluoroapatite, 444 Fumée de cigarette environnementale.
358-359 Fluorosilicique, acide, 444 Voir Fumée de cigarette
Fertilisation Fluorotélomères, alcools, 694 Fumée de cigarette. Voir Fumée de tabac
Fumée de tabac secondaire, 158
Index I-15

Fumée secondaire, 159-160 budget national alloué, 287-288 méthanol, 316-317


Fumées issues des fourneaux et caractéristiques communes, 186 piles à combustible, 333
cuisinières, 157-158 chlorofluorocarbones, 29, 55-56, sulfure d’hydrogène, 111
hydrocarbures aromatiques 195-196. Voir aussi utilisations proportionnelles, 228,
polycycliques, 672 Chlorofluorocarbones (CFC) 229f
Fumigation, agents de, 577 de l’énergie géothermique, 353 Gaz naturel comprimé, 235
Furanes des carburants alternatifs, 293, 294, Gaz naturel liquéfié, 236
bioaccumulation, 630 294f
Gaz naturel, pipelines, 235
cancérogènes, 656-658 biodiesel, 294f, 306-307, 307t
fuite de méthane, 189, 190, 190e,
charge corporelle, 656 bioéthanol, 293, 294, 294f, 233
congénères, 638 299-301
dioxyde de carbone, 171, 177-184. Gaz naturels liquides, 232, 236, 241
contamination par les PCB, 638- Gaz parfaits, loi. Voir Loi des gaz parfaits,
841, 639e-640e, 647, 648 Voir aussi Dioxyde de carbone
énergie d’absorption, 175-177, 175f 5, 71e
dans les aliments, 654-656, 655f gaz, 5
détection dans aliments et eau, fenêtre atmosphérique, 186
gaz à effet de serre, 171, 179f, 184- Gazéification, 313-314
630-631
échelle d’équivalence de toxicité 187, 198f, 199-200 Gazéification de l’hydrogène, dans la
TEQ, 653-654, 654t hexafluorure de soufre , 196 séquestration du dioxyde de
hydrogène, 331 carbone, 256-257
émissions de dioxine, 644-646
feux et incinérateurs, 643-644 importance relative, 202-203, 203f Gazéification intégrée à cycle combiné,
incertitudes, 658-659 méthane, 187-193, 267 314-315
œstrogènes environnementaux, oxyde nitreux, 179f, 193-195, 194f Gazohol, 295-296. Voir aussi Bioéthanol ;
680-681. Voir aussi œstrogènes ozone troposphérique, 197 Éthanol
environnementaux réduction Génistéine, 674f, 677, 681-682
persistance, 623, 653 pour le dioxyde de carbone, 252- Géoingénierie, 210-216
puits, 630 266. Voir aussi Séquestration contrôle des radiations solaires,
quantités émises et déposées, du carbone 211-216
644-646,645f pour le méthane, 267 définition, 210
réduction, 646 système des quotas, 287 Géomembrane, dans les décharges, 700,
réglementation, 623, 646 taxe carbone, 288 700f
sources, 641-644 temps de résidence, 181-182, 187,
Géothermie, énergie géothermique, 349-
structure, 638 195, 205, 216-219
354, 350f, 351f
substitution par le chlore, 651 tragédie des biens communs, 277,
aspects économiques, 352
teneur en chlore, 644-646, 645f 287
efficacité, 351
toxicité, 644-645, 647, 648, 651- vapeur d’eau, 171, 179f, 184-186,
187, 198f, 199-200 pollution, 353, 414
659, 654t potentiel et capacité, 351-352, 351f,
transport à longue distance, Gaz à l’eau, réaction, 315, 316 368, 368f
683,684t Gaz de combustion, désulfuration, 112 source de chauffage, 352-353
usines de pâtes et papiers, 641-643 Gaz de pétrole liquéfié, 234e, 236 Gestion des radiations solaires (GRS),
Fusion nucléaire, 384, 402-405 Gaz de synthèse, 314-317, 317f, 736 211-216
énergie libérée, 404-405 méthanol, 315-317 augmentation des aérosols de
réacteurs, 404-405 Gaz de ville. Voir Gaz de synthèse sulfate, 212-214, 216t
Fûts de stockage, pour déchets Gaz des marais, 419 méthodes, 211f, 216, 216t
nucléaires, 397 Gaz hilarant. Voir Oxyde nitreux miroirs et réflecteurs orbitaux, 211f,
Gamma, particules (rayons), 375, 375t. 212, 216t
Gaz naturel, 232- 236. Voir aussi
Voir aussi Radiation Procédés pétrochimiques systèmes au sol, 214
effets sur la santé, 376 carburant, 235-236 Gestion des radiations solaires au niveau
Gaz carburant de substitution, 269 du sol, 214-216, 216t
à effet de serre. carburant pour véhicules, 235-236 Glace marine, fonte, 204-205, 205f, 209,
Voir Gaz à effet de serre composants, 232-234, 241 279, 280-282
concentration comprimé, 235 Glace polaire, perte, 204-205, 205f, 209,
absolue, 4f, 5 émissions de dioxyde de carbone, 280-282
échelles, 5 269 Glace, formation de cristaux lors de la
relative, 5 extraction, 232, 232f, 233e-234e destruction de l’ozone, 42-43,
unités, 70-73, 71e-72e extraction d’alcanes, 232 50-51
devenir chimique, 73-76 gisements, 232, 232f Glaces, fonte. Voir Fonte des glaces et
idéal, 5 séquestration du dioxyde de Réchauffement global, 204-25,
infrarouge, absorption, 171-172, carbone, 259f, 262-263 205f, 209, 279-282
177, 179f permafrost, 233 Glaciers, fonte, 204-205, 205f, 209
pression partielle, 5 schistes, 234,233e-234e élévation du niveau des océans,
solubilité, 412-413 sédiments océaniques, 192, 233 280-281
synthèse, 314-317, 317f, 736 hydrate de méthane, 192, 233 Glucose
temps de résidence, 181-182, 187, hydrocarbures, 232-235 à partir de l’hydrogène, 321
195, 205, 216-219 hydrogène, 320-321 dans la production d’éthanol, 297
Gaz à effet de serre, 170-172, 177-197. liquéfié, 236, 241 Glycérol
Voir aussi les gaz spécifiques méthane, 232-234 à partir de l’hydrogène, 321
accords internationaux, 285-288
I-16 Index

dans la production de biodiesel, Hexafluorure de soufre, gaz à effet de sources anthropogéniques, 89-90
304-305 serre, 196 Hydrocarbures aromatiques
Glyphosate, 611 Hexane, dans la production de biodiesel, dans le pétrole, 236-240, 245
Gothenburg, Protocole de, 101 305 polycycliques, bitumineux, 245
Goudron de charbon, cancérogène, 671 HFC-134a, 59 polynucléaires, 664-672, 665. Voir
Goudrons Hivers, durée et réchauffement global, aussi Hydrocarbures
208-209 aromatiques polycycliques
de fumées de cigarette, 159
hydrocarbures aromatiques Hormèse, 383 Hydrocarbures aromatiques polycycliques
polycycliques, 736-737 Hormones sexuelles féminines, 672. Voir (HAP), 664-672
aussi Œstrogènes à l’état gazeux, 665-667
Gouttelettes d’eau. Voir aussi Pluie et
réchauffement global, 198f, environnementaux adsorption de particules, 666
199-200, 206 Hormones sexuelles masculines, 673 cancérogènes, 668-672, 670e
absorption infrarouge, 185-186, 206 combustion incomplète, 668
Hormones sexuelles, 673-683. Voir aussi
oxydation du dioxyde de soufre, dans les aliments, 672
Œstrogènes environnementaux
116-118 graphite, 666-667
Hormones, 672. Voir aussi Œstrogènes
Gradient adiabatique, 18 polluants de l’air, 665-667
environnementaux
polluants de l’eau, 667
Graisse corporelle, pesticides, 582, 585 Huile de palme, production de biodiesel, sables bitumineux, 245
Grands lacs, équilibre massique, 635- 305
sédiments, 726-727
636, 635f Huile végétale brute (SVB), sols, bioremédiation, 736-738
Grands lacs, qualité des eaux, 503 biocarburant, 303-304. Voir sources, 666, 667
Granulés de paille, 294, 294f aussi Biodiesel
structure, 664-665
Graphite, 666-667 Huiles polyinsaturées, 308 suies, 666-667
stockage de l’hydrogène, 325-326 Huiles végétales transport à longue distance,
Grätzel, cellule de, 364-365, 364f biocarburants, 303-310. Voir aussi 683, 684t
Biodiesel Hydrocarbures non-méthane (NMHCs),
Grenouille, et Atrazine, 679
contamination par les PCB, 647- 764
Groenland, fonte de la calotte glaciaire, 648, 658
281 Hydrocarbures oxygénés, 95
hydrogénation, 308-309
Grossesse Hydrocarbures réactifs, 90.
exposition au DES, 680 Humiques, acides, 723
oxydation, 764-771. Voir aussi Smog
exposition au mercure, 535,536 métaux lourds et, 727 photochimique
exposition au PCB, 648-650 Humus, 723 Hydrochlorofluorocarbures (HCFC)
exposition au plomb, 548-549 Hydrates de carbone destruction de l’ozone, 55f, 58-59,
Groupe d’experts intergouvernemental dans l’eau, 417 61, 62f
sur l’évolution du climat, 207 production de bioéthanol, 297, 299 réchauffement global, 196
scénarios démission du dioxyde de Hydrate de méthane, 192 remplacement des CFC, 58-59,196,
carbone, 275-276, 276f gaz naturel, 233 Hydrodésulfuration, 93
Guilette, Louis, Jr, 678 Hydrazine, et carburant hydrogène, 327 Hydroélectrique, énergie, 338-334
Gypse, 112 Hydrocarbures. Voir aussi émissions émissions de méthane, 188
décomposition des éléments, 735 par les véhicules impact environnemental, 339-340,
Gyre, dans le Pacifique Nord, 714 agents de gonflement, 57 536-537
Haloacétaldéhydes, de la chloration, 469 aromatiques mercure, 536-537
dans le pétrole, 236-240, 245 utilisations et potentiels, 338-339,
Halons, 55f, 60, 62
polycycliques, dans les bitumes, 367-369, 368t
Hardin, Garett, xxiii 245 Hydrofluorocarbures (HFC)
Harpine, technologie de l’, 64-65 polynucléaires, 664-672. Voir destruction de l’ozone, 55f, 59
HBCD hexabromocyclododécane), 691 aussi Hydrocarbures réchauffement global, 196
HCHC-22, 59, 61, 62f aromatiques polynucléaires remplacement des CFC, 59, 196,
Hélium dans l’essence, 247
Hydrogénation, dans la décontamination
fusion nucléaire, 403 contamination des eaux des eaux souterraines, 497
noyau d’, 374, 375t souterraines, 489-490, 494
Hydrogène
Hémicellulose, pour la production effets sur la santé, 155-156
comprimé, 323-324, 325
d’éthanol, 301 dans la fumée de tabac, 159
dans l’hydrodésulfuration, 93
dans le gaz naturel, 231-232
Hémoglobine, et monoxyde de carbone, dans la production de biodiesel,
157 dans le pétrole, 231, 236-240, 245
308-309
marées noires, 244e
Henry, loi de, 413 en tant que carburant, 320-332.
dans le smog, 76-77
constante de la loi de Henry (KH), Voir aussi Hydrogène carburant
dans les aérosols, 122
116,117 gaz à effet de serre, 331
en tant que VOC, 77. Voir aussi
Heptachlore,579t inflammabilité, 328
Composés organiques volatils
Herbicides, 608. Voir Pesticides liquide, 323, 325f
(VOC)
herbicides phénoxy, 613-614 moléculaire, dans le gaz de synthèse,
non méthylés, 764
Hexabromocyclododécane (HBCD), 690 314-315
oxygénés, 95
provenant du réacteur nucléaire de
Hexachlorobenzène (HCB), 579t réactifs naturels, 89-90
Fukushima, 401
Hexaflumuron, 605, 605f réduction, 87-94
radical libre par abstraction d’,
Hexafluorure d’uranium, 391 convertisseurs catalytiques, 759-561
91-94, 96-98
Index I-17

dans l’oxydation du méthane, dans l’oxydation du méthane, Incinérateurs à plasma, 747


761, 763, 763f 761, 763, 763f Inde
Hydrogène carburant, 320-332 acide nitrique, en tant que puits, émissions de dioxyde de carbone,
avantages et désavantages, 320, 767, 769 268,268f
330-331 concentration dans la troposphère, empoisonnement par l’arsenic,
combustion, 327-328 75, 757 559-561
monoxyde de carbone, 331 destinée, 758f, 756-756, 759 prédictions climatiques, 284t
piles à combustible, 328-334. Voir destruction de l’ozone, 25 Indice d’octane, 247, 248, 248t
aussi Piles à combustible pour durée de vie, 73-74 Indices d’alcalinité des eaux naturelles,
électricité, 3328-331 émissions et déposition de dioxines 445-448
à partir de combustibles liquides, et de furanes, 643-646, 645f
Indices de qualité de l’air, U.S.-Canada,
331-332 formation du smog, 78-79, 767-770
126-129, 127t, 128f
pour centrales électriques, oxydation, 73
oxydation du dioxyde de soufre, Indices PM, 126-129
332-333
pour la génération d’électricité, 771-772 Industrialisation, utilisations de l’énergie,
328-333 procédés d’oxydation avancés, 513 224-226, 225f
pour voitures, 324-326, 328-332 production, 73-74 Inflammables, substances, gestion,
production purification de l’eau, 512 742-750
à partir de combustibles fossiles, réactivité, 757-761 Infrarouge (IR), 6f, 7
320-321 transitoire, 74 Infrarouge (IR), 6f, 7. Voir Lumière
à partir de combustibles liquides, troposphère, 757-761 infrarouge (IR)
331-332 Hydrure de magnésium, carburant absorption, 169-175
difficultés, 320 hydrogène, 327 par les nuages, 185-186
par décomposition Hydrures métalliques, stockage émissions et, 169-175
photochimique de l’eau, 322, d’hydrogène, 325-326, 325f par les gaz, 171-172, 177. Voir
323 aussi Gaz à effet de serre
Hypobromeux, acide, désinfection de
par électrolyse, 331-332 l’eau, 474 par la vapeur d’eau, 184-186
procédé de reformage, 331 fenêtre atmosphérique du spectre,
Hypochloreux, acide, 42-43, 47, 53e, 186
thermochimique, 323, 358-359
chloration de l’eau, 467-469
sources, 320-321 par le soleil, 166f, 167
sous forme d’hydrure métallique, Hypochlorite de calcium, désinfection de réflexion, 198
325-326, 325f l’eau, 468, 474, 475 thermique, 169-171, 170f
stockage, 323-327, 325f Hypochlorite de sodium, dans la vibrations moléculaires, 175-177,
sous forme de composé, 326-327 chloration, 468, 475 175f
sous forme de gaz comprimé, 323- Hypochlorite, ion, chloration, 467-468 Ingénierie génétique, des plants,
324, 325f Hypoiodeux, acide, désinfection de l’eau, 611e-612e
sous forme liquide, 323, 325f 474-475 Injection de vapeur, procédé, sables
vecteur d’énergie, 320 Ibuprophène, synthèse, xxviii-xxxii bitumineux, 246
Hydrogène liquide, 323-324, 325f Iles du Pacifique, prédictions Inondations, par les barrages, libération
Hydrogène moléculaire, gaz de synthèse, climatiques, 284t de mercure, 339, 536
314-315 Impact environnemental Insecticides organophosphorés (OPs),
Hydrolyse, des pesticides, 614-615 de l’augmentation de population, 597-599
Hydroperoxyle, radical libre, 74-76, xix-xx absorption par l’homme, 598
756e, 760 des progrès techniques, xix-xx classification, 595t, 598, 598f
dans la formation du smog, 78-79 Imprimantes décomposition, 598
Hydrophobe, substances, 692 recyclage, 707-708 malathion, 595t, 599
Hydroxyde de carbone toners bio, 710 mécanisme d’action, 597
capture directe du CO2 de l’air, Incendies de tourbe, particules, 125 structure, 597, 598, 598f
265e Incinérateurs, 703-705 toxicité, 595t, 597-599, 600-601
neutralisation dans les lacs, 141 à four rotatif, 744, 745f types, 595t
Hydroxyde de magnésium déchets dangereux, 705, 744-747 utilisations, 597-598
retardateur de feu, 692 dioxines et furanes, 643-644 Insecticides. Voir Pesticides
extraction de l’eau, 458 efficacité de destruction et Intelligence
Hydroxyde de potassium, déchloration d’élimination, 744 empoisonnement par l’arsenic, 549
chimique, 750 émissions dans l’air, 745-747 empoisonnement par le plomb, 549
Hydroxyde de sodium émissions de mercure, 526 empoisonnement par les PCB,
dans la capture directe du CO2 émissions fugitives, 746 647-650
de l’air, 265e filtres à manche, 151, 705, 744 Intensité carbone, 269-270, 272f
dans le procédé chlore-alcali, 524 four à injection liquide, 744 Inversion de températures, 18
dans le recyclage du papier, 708 lit fluidisé, 112-113, 746 Iode
dans le traitement des textiles, plasma, 747 dans les particules, 122
418-419 plastiques, 714 pour la désinfection de l’eau,
nitrite de sodium, 99 produit final, 704 474-475
Hydroxyle, ion, 73-76 type modulaire, 704 Iodure de méthyle, 63
à partir du méthane, 187 unités d’incinération en vrac, 704
Iodure, ion, dans les piles solaires à
abstraction d’hydrogène, 759-761 Incinérateurs à four rotatif, 744, 745f colorant, 365
Incinérateurs à injection liquide, 745
I-18 Index

Ion, échange d’ Ligands tétraamido-macrocycliques Maladies dues à l’eau, prévention, 473,


dans la dessalement, 506-507 (TAML), pour le blanchiment 474
pour les perchlorates, 487 du papier, 643, 643f Maladies dues à l’irradiation, 377
Irrigation Lignine, 231 Maladies dues aux moustiques
cadmium, 553-554 humus, 723 Malaria
eaux saumâtres, 443 papèteries, 641-642, 642f DDT, 582
utilisation des eaux souterraines, production d’éthanol, 301 réchauffement global, 209, 285
479-480 structure, 641, 642f malathion, 599
Islande, énergie géothermique, 351, 352 Limonène, 90 réchauffement global, 209, 285
Isobutane, dans l’énergie géothermique, Limons, 721, 721f Maladies respiratoires. Voir aussi Effets
351 Lindane, 579t sur la santé
Isobutanol, 312 Liquides pollution de l’air extérieure,
Isobutène, 312 147-153
Liquides denses de la phase non-aqueuse,
dans les eaux souterraines, 492 pollution de l’air intérieure,
Isocyanurique, acide, dans la chloration,
150-161
469 Liquides ioniques, 105-107, 107f
Manganèse
Isooctane, 247 Lit fluidisé, incinérateurs, 112-113, 746
dans l’essence, 248
Isopentane, énergie géothermique, 351 Lits sableux, dans la décontamination toxicité, 560
Isoprene, 90 des eaux souterraines, 494-498,
Manioc, production de bioéthanol, 297
Itai-itai, maladie, 554 496f
Marais, artificiels, 507-508
ITER, Réacteur thermonucléaire Loi de 1990 sur la prévention de la
pollution, xxv Marée noire du Deepwater Horizon,
expérimental international 
242e-245e
(International Thermonuclear Loi de Henry, 413
Experimental Reactor), 404 constante de la loi de Henry (KH), Matière organique. Voir aussi Biomasse
116,117 sols, 722-723
Jacobson, Joseph, 648-651
Loi de Stoke, 119 Matières humiques, dans l’eau, 417
Jacobson, Sandra, 648-651
Loi de vitesse, 24e Matières premières
Japon
Lois de maîtrise et contrôle, xxv biomasse, 294-295
catastrophe nucléaire de Fukushima,
400-402 chimiques, 249
Longueurs d’onde, 6-7, 6f
contamination par le cadmium, transfert d’énergie, 13-16 Matières premières chimiques, 249
554, 555 dioxyde de carbone, 311-312
LS9, 303, 310-311
contamination par le mercure, MCPA, 614
Lumière
535-536 Mécanisme de Chapman (cycle), 19, 19f
absorption, 6-7, 7f, 8f
contamination par les PCB, 640 analyse de l’état stationnaire,
rétrodiffusion, 198
prédictions climatiques, 284t 30e-32e
Luminaires à éclairage fluorescent, PCB,
Joule, 24e 74 Mécanisme de réaction, 19
Journée internationale de la Terre, xxiv mécanisme en phase gazeuse
Lutte antiparasitaire intégrée, gestion des
Kaya, identité, 270 homogène, 771-772
parasites, 602-603
Keeling, courbe de, 179, 180f Mécanisme I, destruction de l’ozone,
Lyase, procédés textiles, 419
20-25, 26f, 28
Képone, 579f, 673, 674f Lymphome
Mécanisme II, destruction de l’ozone,
Kérosène, chauffage au nitrates, 483 25-27, 26f, 44-47
dioxyde d’azote, 156 non-Hodgkinien, nitrates, 483
monoxyde de carbone, 156-157 Mecoprop, 614
non-Hodgkinien, 1,3- butadiéne,
Krypton, 388 156 Médicaments
par fission de l’uranium, 385 dans les eaux souterraines, 490,
Mâchefer, 704
490f, 491, 679
Kyoto, Accords de, 286 Magnésium synthèse, économie d’atomes,
L’île mystérieuse (Jules Verne), 320 dans l’eau, 444 xxiii- xxxii
Lac Ontario, PCBs, 636-637, 636f-637f dureté, 450
Médicaments prescrits, nappes
Lac Supérieur, PCBs, 635-636, 635f, 636f effets sur la santé, 450 phréatiques, 490, 490f, 491
extraction, 457-458
Laccase, 108 Mélanome, 9-11, 10f
stockage d’hydrogène, 325-326
Lacs. Voir aussi Eau naturelle Mélanome malin, 9-11, 10f
Magnétite
acide sulfurique, 138-139, 141-142 Membrane de bioréacteurs, 500
cycle thermochimique, 358-359
acidification, 138-144. Voir aussi Membrane échangeuse de protons, dans
Pluies acides extraction de l’arsenic de l’eau, 563,
564 les piles à combustible, 329-
aluminium, 143-144, 144f, 414 330, 329f
carbone organique, 143, 417 Maladies. Voir Effets sur la santé
Membrane pour séparation, séquestration
conditions aérobies et anaérobies, Maladie bleue du nourrisson, syndrome,
du dioxyde de carbone, 255t,
419-420, 420f 483
256-257
équilibre des masses, 635-636, 635f Maladie ouch-ouch, 554
Mercure, 519, 520-537
pénétration de la lumière UV, 143 Maladie pulmonaire obstructive accumulation, 534
pH, 144, 411, 431-442 chronique, fumées générées
agriculture et industrie, 536-537
phosphates, 501-505 par la cuisson, 158
cycle dans l’eau, 532, 532f, 729
Lavage des sols, 732-733, 732t Maladies cardiaques, et tabagisme, 159, désastre de Minamata, 535-536
LD50 dermique , 594 160
diététique, 533-536, 534f
Liao, James, 312 diméthylmercure, 531-532, 532f
Index I-19

eau potable, 540t eaux naturelles, 419 Microorganismes


exposition prénatale, 535, 536 fuites de pipelines, 189, 190, 190e, bioremédiation, 736-738
gaz élémentaire, 528, 529 233 eau, désinfection, 458-459
gaz réactif, 528-529 gaz à effet de serre, 186-192 milieux condensés, 412
inorganique, 525 gaz naturel, 232-235 Milieux humides. Marais artificiels
ion, 524-526 hydrate de méthane, 192, 233 construites, 507-508
liquide, toxicité, 522 méthanol, 316 émissions de méthane, 188, 340
méthylmercure, 531-535, 532f matière organique dissoute, 419 mercure, 532
naturelles, 526, 536 oxydation en dioxyde de carbone, Minerai d’uranium, extraction minière
niveaux corporels 761-763, 763f et traitement, 391
oxydé, 528 ozone, 89 Minéralisation, 615
particulaire, 528,529 permafrost, 192 polluants, 511-513
poissons, 533-536, 534f piégé dans les veines de charbon,
189, 234 Minéraux, dans le sol, 721-722, 721f,
propriétés, 521-522 722t
recyclage, 526 puits, 187, 191-192
séquestration du dioxyde de Minéraux argileux, 721-722, 721f, 722t
sécurité, 535
sols et sédiments, 728, 729, 729f carbone, 259f, 262 Mines
sources, 521, 526 sources, 188-189 charbon. Voir Charbon
toxicité, 520-523, 531-534 sources de « carbone ancien », 190e drainage acide, 422-423
stratégies de réduction, 267 drainage alcalin, 424
Mercure élémentaire gazeux, 528, 529
temps de vie atmosphérique, 187, incendies, particules, 125
Mercure élémentaire gazeux (MEG) métaux précieux, émissions de
205
réactif, 528-529 mercure, 523-524
veines de charbon, 234
Métabolites, 581 vibrations moléculaires, 176-177 sables bitumineux, 245-246
Métallothionéines, cadmium, 554-555 vitesse d’émission, 191-192 Mines d’argent ; émissions de mercure,
Métaux zones humides, 188, 340 523-524
dans les déchets solides, 699, 699f Méthane arsonate, ion, 557 Mines d’or, émissions de mercure,
fonderies Méthanol 523-524
arsenic, 556 biomasse, 317, 317f Mines de charbon
cadmium, 552, 554 carburant alternatif, 317-319 incendies, particules, 125-126
particules, 120-121 gaz de synthèse, 315-317, 317f méthane, 189, 234, 259f
lourds. Voir Métaux lourds hydrogène, 331-332 Mirex, 578, 579t
recyclage, 707-708 indice d’octane, 248t MMT (méthylcyclopentadiènyle
Métaux de transition, cations, piles à combustible, 333 manganèse tricarbonyle), 248
élimination des eaux usées, porteur d’hydrogène, 327 Modérateurs, réacteurs de fission
507 production de biodiésel, 304, 306 nucléaire, 385
Métaux lourds, 519-569. Voir aussi traitements d’eaux usées, 501 Molécules par centimètre cube, échelle,
métaux spécifiques
Méthémoglobinémie, 483 5
arsenic, 555-566
cadmium, 552-555 Méthode ozone/H2O2, 513 Moles, 71e
chrome, 566-569 Méthodes d’oxydation avancées, Moles par litre, échelle, 5, 70
dans l’eau potable, normes, 540t, 511-514 Molina, Mario, 61
561-562 Méthoxychlor, 588, 674f Moments dipolaires, 176-177
dans les boues, 510 Méthylcobalamine, 531 Monochloramine, chloration, 468
dans les sols et les sédiments, 727- Méthylcyclopentadiènyle manganèse Monoéthanolamine, capture du dioxyde
729, 729f tricarbonyle (MMT), 248 de carbone, 253-254
remédiation, 730-738 Méthylcyclopentane, pétrole, 236 Monofluorophosphate de sodium, 444
bioremédiation, 735-739 Méthyle éthyle cétone, 154 Monométhylmercure. Voir
phytoremédiation, 740-742 nappes phréatiques, 488t Méthylmercure
définition, 519 Méthyle isobutyle cétone, nappes Monoxyde d’iode, 122
densité, 520 phréatiques, 488t
effets sur la santé, 520-521 Monoxyde de carbone, 73
Méthyle tertiobutyle éther (MTBE), carburant hydrogène, 331-332
élimination dans le traitement des 248, 248t, 319
ordures, 501 dans la troposphère, 757
mercure, 520-537 Méthylmercure. Voir aussi Mercure émissions par les véhicules, 95-96,
plomb, 537-552 chaîne alimentaire aquatique, 533- 95t, 97
536, 534f, 729 gaz de synthèse, 314-315
puits, 519, 727-729
toxicité, 531-533 normes de qualité de l’air, 95-97,
spéciation, 520
toxicité, 520-521 Metolachlor, 611 95t
Metribuzin, 610 oxydation du méthane, 761-762,
Méthane, 25, 73
Mexico, pollution de l’air, 146 763f
absorption infrarouge, 179f, 188
taxes carbone, 288
clathrates, 192 Micelles, 105, 105f, 244e
dispersants de pétrole, 244e Monoxyde de chlore, 28, 43, 52e
concentration, évolution, 189-192,
191f, 267 Microalgues, biodiésel, 308-309 Mont Pinatubo, éruption
décharges, 188-189, 191, 419, Microfiltration, de l’eau, 460-461, 461f Moquettes, recyclables, 717-718
701-702 Microgrammes par gramme, échelle, 412 MOR, déchloration chimique, 750
dépôts sous l’eau, 192 Mortalité des poissons
Microgrammes par mètre cube, 70, 72e
I-20 Index

Mortalité en zone urbaine due à la Nitrates, fertilisants, oxyde nitreux, modèles de circulation, 282
pollution, 151-152 193-194 pH, 283
moteur à allumage par compression Nitrates, particules, 123, 124 stockage du dioxyde de carbone,
à charge homogène, 98 Nitrification 260
Moteurs oxyde nitreux, 193-194, 194f puits pour le dioxyde de carbone,
allumage par compression d’une réactions d’oxydo-réduction, 430 181-182, 182f
charge homogène (HCCI), 98 traitement des eaux usées, 500 rejet des déchets miniers, 730
diesel. Voir Moteurs diesel renversement de pétrole, 242e-245e
Nitrilotriacétate (NTA), 504, 504f
efficacité, 329 réservoirs de gaz naturel, 192, 233
Nitrites, 429, 429t
Moteurs à essence, efficacité, 329 séquestration du dioxyde de
méthémoglobinémie, 483 carbone, 258-261, 259f, 260f
MOX (combustible d’oxydes mixtes),
394-395, 397 Nitrosamines, 484-485 fertilisation par le fer, 264
MTBE (méthyle tertiobutyle érher), 248, Niveau de contamination maximal Octa, 689
248t, 319 (NCMG), 471
Octachlorodibenzo-p-dioxine (OCDD),
nappes phréatiques, 490, 734 Niveau des mers, augmentation, 210, 627-628, 644, 645-646, 651.
210f, 279-283, 280f, 282f Voir aussi Dioxines
Mur de décontamination des eaux
souterraines, 494 N-nitrosodiméthylamine (NDMA), Octylphénol, 675
Voir Paroi de fer cancérogène, 484
Œil, effet du rayonnement UV, 12, 12f
pour le chrome, 567 NOEL. Voir DSEO
Œstrogènes, 673
Mutagènes, 589 NOEL, dose, 593, 594-596 analogues, 680, 683
Nanofiltration, de l’eau, 461, 461f relation dose-réponse, 590-591, courbes dose-réponse, 683, 682f
591f dans les eaux naturelles, 679
Nanogrammes par gramme, échelle, 412
seuil, 593, 594-596 définition, 673
Nanoparticules, 11, 127 toxicité de référence, 595
Naphtalène, structure, 664 effets de la chaleur sur la faune,
Noir de carbone, issu de la pyrolyse des 678-679
Naphtènes, dans le pétrole, 236 pneus, 711 effets de la chaleur sur la santé
Nappe phréatique, 478, 478f Nombre de masse, 374 humaine, 679-682
Nations Unies, Programme Nonylphénol, 674f, 675 environnementaux, 672-683
sur l’environnement, Normes de Qualité de l’Air, 95-97, 97t, esters de phtalates, 674f, 677-678
liste des Polluants Organiques 100, 114, 127t éthoxylates, 675
Persistants, 578-579, mécanisme d’action, 672-673
579t, 623, 689 Notification préalable à la fabrication,
580 phénoliques, 674f, 675, 675e-677e
Nature works, 250-251 phytoœstrogènes, 681-682
Nourrissons. Voir aussi Enfants
n-Butanol, biocarburant, 302-303 BPA, concentration, 677, 676e types, 673-678, 674f
NDMA, cancérogènes, 484 Nouvelle Zélande, prédictions Oiseaux
Neige. Voir Précipitation climatiques, 284t DDT, 581
Neptunium-237, 387 NOx (nox) empoisonnement par le plomb,
Nettoyage à sec, produits chimiques éthanol /essence, 297 538-539
utilisés, 105, 489 réduction, 88-95 Oiseaux aquatique, gibier d’eau,
Nettoyage en post-combustion, 113 convertisseurs catalytiques, empoisonnement par le plomb,
91-95, 97-99 538-539
Nettoyage en précombustion, 112
sources, 82-83, 83f Or du fou, oxydation, 422-423
Neutralisation des pluies acides
et sols rocheux, 139 Noyaux, radioactivité, perte, 378-380, Orages, réchauffement global, 207-208,
378f 208f, 278t, 279, 283, 284t
Neutron(s)
fission nucléaire, 385-386 Nuages Orange de méthyle, mesures d’alcalinité,
rapide, 396 absorption infrarouge, 185-186 447
Neutrons rapides, 396 blanchissement, 214-215, 216t Ordinateurs
brun atmosphérique, 125, 199 piles à combustible, 333
Nicotine, insecticide, 592, 593t, 601
effets thermiques, 171-172, 185- recyclage, 707-708
Nitrate de brome, 29-30
186, 199, 206 Ordures ménagères, 698-719
Nitrate de chlore, 28, 42, 42f réchauffement global, 185-186 Organisation de coopération et de
Nitrate de peroxyacétyle (PAN), stratosphériques polaires, 42, 43, 50 développement économiques
dans le smog, 769 Nuages noyaux de condensation, 215 (OCDE), 244
Nitrate de potassium, tours solaires, 356 Nuages bruns atmosphériques, 126, 199 Organisation Mondiale pour la Santé
Nitrate de sodium Nuages polaires stratosphériques, 42, 43, (OMS)
production, 99 50 classification de toxicité, 592-593,
tours solaires, 356 593t
Nuisances, éoliennes, 347
Nitrates normes d’ozone, 84
OCDD (octachlorodibenzo-p-dioxine),
algues nuisibles, 482-483 normes de particules, 127, 127t
627-628, 644, 645-646, 651
contamination des eaux normes pour l’eau potable, 540t,
Océans 561-562
souterraines, 480-484, 480f
blanchissement des nuages, 215, Osmose
effets sur la santé, 483-484
216t directe, désalinisation, 464e
neutralisants dans les lacs, 142
effets de la lumière UV, 13
nitrosamines, 484-485 Osmose inverse, 461-462
effets du réchauffement global, 209
oxydation de l’ammoniac, 415 arsenic dissous, 565
énergie, 348-349
dessalement, 463e, 506
Index I-21

purification, 463e, 506 émissions dans les centrales Para-Dichlorodiphényldichloroéthane


Our Stolen Future (Colburn), 672 électriques, 99-100 (DDD), 588
Oxycombustion, séquestration du pollution de l’air, 81-83 Para-dichlorodiphényltrichloroéthane.
dioxyde de carbone, 254-256 smog, 76-84, 81f, 83f, 122 Voir DDT
Oxydation thermique, 82-84 Paraquat, 615
atmosphérique, 70 Oxygène Parathion, 595t
catalytique, 511 absorption de la lumière, 7, 7f, 8f Paris Green, 557
chimique directe, 514 abstraction d’hydrogène, 759-761 Paroi de fer, 494, 496, 496f.
décharges, 701 abstraction, de l’ozone, 774 Voir mur de décontamination
eau supercritique, 748 concentration dans l’état
Particules, 118-131.Voir aussi Polluants
hydrocarbures réactifs, 764-771 stationnaire, 30e-33e
absorption/adsorption, 150, 150f
incinération, 703 diatomique, 4, 17
aérosols, 119
par voie humide, 748-749 radicaux libres, 759-774
dans le brouillard, 119, 136-137,
radicaux libres hydroxyles, 73-76. absorption par la lumière solaire,
136f
Voir aussi Radicaux libres 167
dans les gouttes de pluie, 120
hydroxyles dissous, 413-414
définition, 118-119
réactions dans le smog, 78-79, 149, pE, 430
des incinérateurs, 704-705
764-771 filtration des UV, 8-9
dimension, 119-120, 120f
troposphère, 757-767, 758f formation d’ozone, 16-18
échelles de concentration, 5, 70-73
Oxydation catalytique, 511 haute pression, blanchiment du
papier, 642, 643 effets sur la santé, 119, 150-153
Oxydation chimique directe, 514 émissions des véhicules, 121,
sols, 723
Oxydation dans l’eau supercritique 128-129
Oxygène diatomique, 4, 17. Voir aussi émissions issues du diesel, 97-98
(SCWO), 748
Oxygène
Oxydation par voie humide, 748-749 éruptions volcaniques, 122, 199-200
absorption de la lumière solaire, 167
Oxyde d’azote carburant, 82, 240 fines
radicaux libres, 759-780
Oxyde d’azote thermique, 82-83 composition, 136f
Oxygène haute pression, blanchiment effets sur la santé, 150-152
Oxyde de calcium, dans la capture du du papier, 642, 643 dimension, 119-120, 120f
dioxyde de soufre, 112 Ozone sources, 120f, 121-123
Oxyde de magnésium, 112 abstraction d’oxygène, 774 fumée au-dessus des grandes
Oxyde de plomb, dans les vernis, 542 aérosols de sulfates, artificiels, 214 superficies, 125-126
Oxyde mercurique, 525 blanchiment du papier, 642 fumée de tabac, 158-159
Oxyde nitreux, 23 désinfection de l’eau, 465-466, 512 fumées de poêles à bois, 124-125,
engrais, 193-194, 293 effets sur la santé, 148-150, 152 125f
gaz à effet de serre, 179f, 193-195, filtration des UV, 8-9, 19-20, 150, grosses
194f 167 composition, 120-121
sources, 193-194, 194f formation, 16-20, 19f dimension, 119, 120f, 126-127
stratosphère, 23, normes de qualité de l’air, 95-97, effets sur la santé, 150-152
troposphère, 770 95t sources, 120-121, 120f
Oxyde nitrique, 73, 138 oxydation du dioxyde de soufre, indices PM, 126-129
116-117, 116f
atomes d’oxygène faiblement liés, inhalables, 127
774 production, 76, 196-197
interactions avec la lumière, 197-
carburant, 82 réduction, 88-90 200, 198f
combustion, 80-84, 91-94, 96-98 remédiation des sols, 734 neutralisation des acides, 123-124
centrales électriques, 99-100 smog photochimique, 76-102. Voir précipitations, dans l’eau, 459-460
aussi Smog
conversion catalytique, 91-94, primaires/secondaires, 120
96-98 spectre d’absorption, 8, 8f
réglementation, 127-128, 127t
dépoussiérage par voies humides, troposphérique, 76-88. Voir aussi
répartition, 127-129, 128f,
100 Smog photochimique
129e-131e, 130f
destruction de l’ozone, 23, 24e-25e gaz à effet de serre, 196-197
respirables, 127, 150
NOx, 83. Voir aussi NOx unités Dobson, 38
sédimentation, 119-120
oxydation, radical libre hydroxyle, vibrations moléculaires, 197
seuil de concentrations, 146
74-76 zones rurales, 86-87, 86f
totales en suspension, 127
pluies acides, 138 zones urbaines, 76-88, 766
ultrafines, 127
polluant primaire, 78 Panaches, contamination des nappes
Particules béta, 374, 375t.
production, 23 phréatiques, 492, 493f
Voir aussi Radiation
radicaux peroxy, 760 Panic raide (Panicum virgatum), effets sur la santé, 374, 375t
smog, 76-84, 81f production d’éthanol, 302 produits de fission, 387
sources, 80-84, 83f Papeteries totalement sans chlore, Particules colloïdales, extraction
réduction, 87-95 (TCF : Totally Chlorine Free), de l’eau, 459-460
thermique, 82-84 642-643
Particules de mercure (PM), 528, 529
Oxyde(s) d’azote. Voir aussi oxyde Papeteries, dioxines et furanes, 641-642
Particules en suspension totales, 127
nitrique ; dioxyde d’azote ; Papiers
oxyde nitreux ; NOx (nox) composants d’ordures, 699f, 700 Particules inhalables, 126
carburant, 82, 240 recyclage, 708-709 Particules respirables, 126, 150
combustion, 80-84 Particules ultrafines, 127
I-22 Index

Pâte à papier et papèteries, dioxines et Pentoxyde d’azote, lors de la destruction carbamates, 600-601
furanes, 641-643 de l’ozone, 52e perspectives historiques, 577-578
Pathogènes, dans l’eau, désinfection, Perchlorates, 485-487, 486f organochlorés, 578-588, 630-631.
458-459 Perchloroéthylène (perchloroéthène) Voir aussi DDT ; Pesticides
Pays en voie de développement, (PERC), 105 organochlorés
utilisation de l’énergie, 224- nappes phréatiques, 487, 488t, 489 organophosphates, 597-600. Voir
226, 225f, 227t décontamination, 494, 497 aussi Insecticides
PBDE (Diphényléthers polybromés), remplacement du dioxyde de organophosphates
687-688 carbone, 105 termites, 605
traditionnels, 577-578
PCB(s), 631-641 Perfluorooctane sulfonate (PFOS), 692
utilisations et intérêts, 577
aliments, 654-656, 655f Période de demi-vie, 217
interdits, 577-578, 579t
bioaccumulation, 631 Permafrost les douze produits sales « dirty
biomagnification, 636-637, 636f fonte, 279 dozen », 579t, 587, 634
bioremédiation, 738-739, 738f, 739f gaz naturel, 233 mercure, 536
concentrations des congénères, 637 Permanganate, ion, dans les sols, nappes phréatiques, 487, 490f
condensateurs, 743-744 remédiation, 734 objectifs, 576t
condensateurs environnementaux, Perméthrine, 593t, 602 pénétration chez l’homme, 577,
635
protection du bois, 644 580, 582, 587
contamination par les furanes, 638-
Peroxyde d’hydrogène dose journalière acceptable, 594
641, 639e-640e, 647, 648
blanchiment du papier, 642-643 limitations, 594-596
cycles, 634-637, 635f, 637f
élimination du cyanure, 509 persistance, 614-616
débats, 658-659
oxydation du dioxyde de soufre, plomb, 543-544
déchets dangereux, 743-744
116-117 problèmes relatifs, 577
diminution des concentrations,
636-637, 637f dans la troposphère, 769 protection du bois, 568-569,
par combustion de l’hydrogène, 627-628
échelle TEQ, 653-654, 654t
328 réduction du risque, 604
empoisonnement par mégarde,
647-648 purification de l’eau, 509, 512 réglementation, 616, 620
équilibre des masses, 635-636, 635f remédiation des sols, 734 solubilité, 585t
exposition prénatale, 648-650 smog, 116, 769 technologie de Harpin, 64-65
interdits, 623  Pesticides, 575-620 toxicité, 577, 616
œstrogènes environnementaux, agents de fumigation, 577 classification, 592, 593t
674f, 675, 679, 680-681. arsenic, 556-557 dose létale/concentration, 591-
Voir aussi Oestrogènes bioconcentration, 584-586 594, 593t
environnementaux biomagnification, 586-587, 586f, types, 575-576, 576t
persistance, 623, 631, 634-637, 652  587f Pesticides à risques réduits, 604
réglementation, 623,624 chlorophénols, 627-628, 628e-629e Pesticides diacylhydraziniques, 603-604,
sédiments, 727 coefficient de partage, 585-586, 603f
solubilité, 633, 634 585t Pesticides organochlorés, 578-580, 579t
structure, 631-632 composés organostanniques, 558e accumulation
substitution des chlores, 651 concentration à l’équilibre, bioaccumulation, 584-588
système de numérotation, 632-633 617e-619e, 620 bioremédiation, 737-739, 739f
toxicité, 646-659 dans l’eau, 580 DDE, 580-584
transport à longue distance, 683, de sources naturelles, 593t, 601-603 Pétrodiesel, 240, 303-306, 307t
684, 684t, 685 définition, 575
Pétrole, 236-245
utilisations commerciales, 633-634 diacylhydrazine, 604, 604f
alternatives, 240
utilisations libres/restreintes, 634 dioxines, 623-631
biocarburants, 303-309. Voir aussi
PCCDs (dibenzodioxines polychlorées). distribution, 617e-619e
biodiésel
Voir Dioxines effets sur les enfants, 577
brut. Voir pétrole
Pectine lyase, procédés textiles, 419 étain, 558e
composition, 236-240
extension des utilisations, 576
Peinture au plomb, 542-544 distillation fractionnée, 237,
fugacité, 617e-619e 237e-239e, 240
Peinture des véhicules, remplacement du gestion de lutte antiparasitaire
plomb, 543-544 doux/acide, 240
intégrée, 602-603
Peintures latex, réduction des COV, émissions de dioxyde de carbone,
herbicides, 575, 607-616 269
102-103 atrazine, 608-610
Peintures, pigments essence, 247-249
définition, 608 extraction, 240-242, 241f
cadmium, 553 extension des utilisations, 608
plomb, 542-544 fractions, 237
glyphosate, 610-611 hydrogénation, 309
réactif coalescent, 102-103, 102f perspectives historiques, 607-683
réduction de COV, 102-103 hydrogène, 320-321
phénoxy, 613-614 léger, 241
Pensée systémique, xxiii, 59, 210 phosphonates, 611 lourd, 241
évaluation du cycle de vie (ECV), résistance, 611, 612e plantes
300 triazines, 608-610 biocarburants, 303-309. Voir aussi
Penta, 668, 689, 690 insecticides, 575 biodiésel
Pentachlorobenzène, 579f à large spectre, 603, alternatives, hydrogénation, 309
Pentachlorophénol (PCP), 627-628 603-604 raffinage, 237
Index I-23

renversements de pétrole, carbonate fondu, 330f, 332 moquettes, 717-718


242e-245e diagramme, 329 polymères, 711-713
réserves, 240-242, 241f efficacité, 329 recyclage, 250-251, 711-718
source d’énergie dominante, 228, membrane échangeuse de proton, classifications, 711-713, 712t
229f 329-330 combustion, 715, 716
Pétrole léger, 241 méthanol, 333 débats, 713-714
Pétrole lourd, 241 ordinateurs portables, 333 dépolymérisation, 715, 716
pH pour centrale électrique, 332-333 moquettes, 717-718
eaux naturelles, 144, 411, 442 réactions, 328-329, 329f retraitement, 712t, 715-716
océans, 283 véhicules électriques, 328-332 système de numérotation, 711-
stockage de dioxyde de carbone, Piles au mercure, 525 712, 712t
261 Piles bouton, 526 taux, 713-714
pE, 427-430, 427f, 429f Piles d’oxydoréduction, 370 techniques, 715-716
pluie, 137, 138, 139f. Voir aussi types, 711-713, 712t
Piles solaires au silicium, 362. Voir aussi
pluies acides transformation, 715, 716
Piles solaires
sols, 724 versus biodégradation, 714-715
Piles solaires, 361-367
système dioxyde de carbone- versus bioplastiques, 714-715
avantages, 366-367
carbonate, 432-442 versus incinération, 714
cadmium, 363
Phénanthrène, 664 Plastiques polycarbonates, 675e-677e
colorants sensibles, 364-365, 364f
Phénate. Voir Phénolate, 613 composants, 361-362, 362f Plateforme de glace LARSEN-B,
Phénolate, 613. Voir Phénate efficacité, 362 effondrement, 281
Phénols inconvénients, 365-366 Plomb, 519
chlorés, 469 matériaux, 361-364 atmosphérique, 537
herbicides phénoxy, 613-614 organiques, 364 blanc, 543
structure, 613 silicium, 362 dans l’eau potable, 541-542, 540t
Pinène, 90 dans l’essence, 247-248, 546-548
Phénomène NIMBY, 347
dans les eaux naturelles, 545-546
Phosphate, ion Pipelines
dans les pesticides, 543-544
eaux naturelles, 501-505 gaz naturel, 235
dans les sédiments, 729, 729f
extraction dans les traitements fuites de méthane, 189, 190,
dans les vernis et pigments, 542-543
d’eaux usées, 501-505 190e, 233
désintégration de l’238U, 379
neutralisation des lacs, 141 stockage de CO2 au fond
des océans, 258-259 effets sur la santé, 548-552
Phosphate de plomb, 542 élémentaire, 539
Phosphates Piscines
exposition prénatale, 548-549
addition à l’eau potable, 542 bromation, 474
ion +2, 539-540
arsenic, 556, 564 chloration, 467-469, 472.
Voir aussi Chloration ion +4, 539
Phosphonates, 611 dans les batteries de voitures, 546
Plantes
Photo-bioréacteurs, 308, 309 munitions, 538-539
absorption d’azote, 430
Photoconversion, 361 niveaux environnementaux,
acidité des sols, 724 tendances, 537-538, 538f, 547-
énergie solaire, 354
albédo, 294 548, 548f, 549-551, 550f
Photolyse, 14 biocarburant. Voir aussi organique tétravalent, dans
Photons, 13-16 Biocarburants l’essence, 546-548
Photosynthèse effets de la pollution de l’air, 145 perspectives historiques, 537-538,
densité de puissance, 292 effets du réchauffement global, 209 539-540
lumière UV, 13 éthanol, du bois, 301-302 propriétés, 537
vitesse, effet de serre, 183 fertilité, alcalinité, 447 radon, 378f, 379, 381
Phtalate de di-2-éthylhexyle (DEPH), génétiquement modifiées, recyclage, 546
677-678 611e-612e revêtements par électrodéposition,
Phtalate de diisononyle, 678 hyper-accumulatrices de métaux, 544
Phtalates, 674f, 677-678, 681, 717 741 rouge, 543, 544
lumière UV, 13 soudures, 537, 539-541
Phytooestrogènes, 682
phytoremédiation, 740-742, 740f spéciation, 539
Phytoplancton, lumière UV, 13 séquestration du dioxyde de
Phytoremédiation, 740-742, 740f taux isotopiques, 537-538, 538f
carbone, 264 toxicité, 520, 548-552
Pièges à particules, 99 Plantes génétiquement modifiées, Plomb blanc, 543
Pigments 611e-612e
Plomb dans les munitions, 538-539
Piles à combustible Plastifiants
à membrane électrolytique en PCB, 633 Plomb rouge, 542-543, 544
polymère, 330, 330f, 331 phtalates, 674f, 677-678, 681, 717 Plomb triméthyle, 547-548
à oxyde solide, 330f, 332 Plastiques. Voir aussi Polymères Plomb-tétraéthyle, 247-248, 546-548
acide phosphorique, 330f, 332 biodégradables, 249-252, 714-715 Plomb-tétraméthyle, 247-248, 546-548
alcalines, 330f, 331 bioplastiques, 715 Pluie
avantages et inconvénients, composants des décharges, 699f, acide. Voir Pluies acides
330-331 700, 713-714 particules, 120
caractéristiques de fonctionnement, constitution, 711 pH, 137, 139f
330f incinération, 714 Pluies acides, 137-143
I-24 Index

acidification des sols, 139, 143, 724 fugacité, 617e-619e futures orientations, 100-101
anthropogénique, 137-139 minéralisation, 511-513 normes de Qualité de l’Air, 95-97,
coûts externes,138 normes de qualité de l’air, 95-97, 95t, 100-101
définition, 138, 139f 95t par diminution des réactants, 87-94,
dommages causés aux arbres et aux organiques persistants, 578-580, 88f
récoltes, 144 579t, 623, 690 par les convertisseurs catalytiques,
effets environnementaux points sources, 110, 505 91-94, 92f, 96-100
mobilisation de l’aluminium, 450 primaires/secondaires, 78 zones rurales, 86-86f
naturelles, 137 principe de précaution, 1, 61, 277, zones urbaines, 76-87
neutralisation 288, 620 taux de mortalité, 151-152
par actions anthropogéniques, seuil critique, 142 Pollution de l’eau, 455-514
141-142 seuil de concentrations, 146 concentration de polluants, 412
par les sols, 139-141,140f transport à longue distance, drainage acide minier, 422-424
pH, 138 683-686 exploitation des sables bitumineux,
seuil critique, 142 unités de concentration, 70-73, 246-247
sources des acides, 138-139 71e-72e fracturation, 234
Plutonium, 387 utilisations libres, 634 herbicides, 609-610
bombes, 395e Polluants Organiques Persistants (POPs), métaux lourds, 520, 540t, 558e,
combustible d’oxydes mixtes, 394- 578-579, 579t, 623, 690 727-729, 729f
395, 396-397 Polluants primaires, 78 arsenic, 559-565
contamination, 395e Polluants secondaires, 78 cadmium, 553-554
détournements, 396 pollution de l’air, 69-130 chrome, 567-568
effets sur la santé, 396 brumes, 119, 136-137 mercure, 339, 523, 536-537
élimination, 396-397 carburants de remplacement, plomb, 540-542
produit de fission, 387, 393 293, 294 nappe phréatique, 478-498. Voir
qualité armement, 395 biodiesel, 294f, 306-309,307t aussi Contamination des
qualité réacteur, 396 bioéthanol, 294f, 299-301 nappes phréatiques
retraitement des barres de centrales électriques, 99-100 par le MTBE, 319-320
combustible, 393-395 conséquences environnementales PCB, 634-637, 635f-637f
retraitement, 393-395 et sur la santé, 135-161 pesticides, 580-609-610, 630-631
vitrification, 397 distribution globale, 84-87 radon, 380
Plutonium « qualité réacteur », 396 dommages causés aux arbres sources directes, 505
« qualité armement », 396 et récoltes, 144-145 sources indirectes, 505
effets sur la santé humaine, thermale, 414
Plutonium pour armement, 395
145-161. Voir aussi énergie géothermique, 353
Pneus, recyclage, 710-711
Effets sur la santé tributyline, 558e
Points sources, 110, 505 état de développement, 146 usines hydroélectriques,
Poissons hydrocarbures polynucléaires 339, 536-537
barrages, 339-340 aromatiques, 665-667 pollution intérieure de l’air,
cadmium, 554 intérieure, 152-161 379-380, 382-383
dans la chaîne alimentaire, 586- par l’amiante, 160-161 Pollution thermique, 414
587, 587f par le 1,3-butadiène, 155-156 par l’énergie géothermique,
dans les eaux acidifiées, 144,450 par le benzène, 155 353, 414
dioxines, 630-631, 655, 655f par le formaldéhyde, 153-154 Polonium, issu du radon, 378f, 381
féminisation, 679 par le monoxyde de carbone, Polyéthylène
furanes, 630-631, 655, 655f 157-158 haute-densité, 711
méthylmercure, 533-536, 534f par le radon, 379-380, 382-383 basse-densité, 711
mortalité des poissons par les cuisinières, 156-158 remplacements par
cyanure, 509 par les toxiques de l’air, 155 cellulose, 106-109, 106f
eutrophisation, 503 par le dioxyde d’azote, 156 acide polylactique, 249-252
roténone, 602 syndrome des bâtiments malsains, structure, 711-712
PCB(s), 655, 655f 154
Polyéthylène faible densité, 711
pesticides, 580-585 métaux lourds, 520
bioconcentration, 584-585 migration des polluants, 638-686 Polyéthylène haute densité (PEHD),
biomagnification, 586-587, 587f 711, 712t
oxyde d’azote, 81-83. Voir aussi
DDT, 582 oxyde nitrique ; dioxyde Polyéthylène téréphtalate (PET), 712t
pollution thermique, 353 d’azote ; NOx recyclage, 712-713, 712t. Voir aussi
ozone et pollution. Voir Ozone Plastiques, recyclage
Pôle nord. Voir Région arctique
par le carburant éthanol, 296-297 Polylactique, acide,249-252, 250f
Pôle Sud. Voir Amérique
par les incinérateurs, 704-705 bioplastiques, 715
Polluants
par les véhicules, 81-83, 81f. Voir Polymère CH2O, 179
concentrations à l’équilibre,
617e-619e aussi Émissions par les Polymères
véhicules biodégradables, 249-252, 714-715
coûts externes, 138
particules. Voir Particules cellulose, 106-109, 106f
déposition sèche, 138
pluies acides, 137-143. Voir aussi acide polylactique, 249-252
dépôts par voie humide, 138
Pluies acides d’addition, 711-712
distribution, 616, 617e-619e
réduction de la pollution, 87-98 condensation, 716
DL50. Voir DL50
échelles de concentration, 5, 70-73
Index I-25

dérivés du pétrole, remplacements, Procédé Haber, 320, 327 pour les contaminants d’eaux
106-109, 106f, 249-252 Procédé par boues activées, 500 souterraines, 492
plastiques, 711-713 Procédés pétrochimiques pour les métaux lourds, 519,
Polymères dérivés du pétrole, dioxyde de soufre, 110-111 527-529
remplacements par la cellulose, distillation fractionnée, 237, pour le méthane, 187, 192
104-109, 106f, 107f 237e-239e, 240 la Terre, puits de chaleur, 353
Polyphosphates, 503-504, 503f sulfure d’hydrogène, 111 temps de résidence, 216-219
Polypropylène, 712, 712t torchères, 111  troposphériques, 54
Polystyrène, 712 Procédés photocatalytiques, traitement Puits de chaleur, La Terre en tant que,
agents de gonflement, 57 des eaux usées, 513-514 353
recyclage, 712, 712t Production thermochimique de Puits tubulaires, 559-561
remplacements carburant, 313-320 Puits tubulaires, arsenic, 559-561
cellulose, 106-109, 106f énergie solaire, 358-359 Purification/désinfection de l’eau. Voir
acide polylactique, 249-252 gazéification, 313-314 aussi Décontamination des
Polyvinyle, chlorure de, (PVC), 712 hydrogène, 323 nappes phréatiques ;
moquettes, 717-718 pyrolyse, 313-314 Traitement
combustion, 714 Produit intérieur brut (PIB) aération, 456-457
constituants, 717 intensité carbone, 270-272, 272f air stripping, 511
dioxines, 644 quotas d’émissions, 287 bromation, 474
recyclage, 712, 712t utilisation de l’énergie, 227-228, charbon actif, 457e-511
remplacements 228t, 229f chloramines, 473
cellulose, 106-109, 106f Produit intérieur brut mondial, intensité chloration, 47-474. Voir aussi
acide polylactique, 249-252 carbone, 270-272, 272f Chloration
Crystoporidium, 474
Pompes à chaleur, 352-353 Produits chimiques biosourcés, 310-311,
demande biologique en oxygène,
Potassium, césium, 389 310f
414-416
Potassium, ion, dans l’eau, 443 Produits coalescents, dans les peintures, demande chimique, 416-417
Poussée massive de plancton, 102-103, 102f
dessalement, désalinisation, 462,
fertilisation par le fer, 264 Produits d’activation, 389 463e-464e, 506-507, 506f
Poussières, 119, 130f. Voir aussi Produits de fission riches en neutrons, dioxyde de chlore, 465-467
Particules 388 ébullition, 477
Poussières de plomb, 543 Produits de refroidissement effets sur la santé, 469-472
Précipitations chlorofluorocarbones. Voir élimination du calcium, 457-458
aérosols sulfates artificiels, 212,214 Chlorofluorocarbones (CFCs) élimination du magnésium, 457-458
changements projetés, 278t, 279, hydrochlorofluorocarbones, 57f, filtration, 459-462, 461f, 476-477,
283, 284t 58-59 477f, 477t
éruptions volcaniques, 214 hydrofluorocarbones, 59 méthodes avancées d’oxydation,
purification de l’eau, 457-458, 507 pour les réacteurs à fission 511-514
nucléaire, 386 niveau maximum de contaminants,
réchauffement global, 207, 278t,
279, 283, 284t Produits électroniques courants 466
Prédictions climatiques en Amérique piles à combustible, 333 niveau maximum de désinfectants
centrale, 284t recyclage, 707-708 résiduels, 467, 473
Produits issues d’une combustion objectif, 471
Prédictions climatiques, pour l’Europe,
incomplète (PCI), 746 osmose inverse, 461-462
248t
Produits organiques oxydation catalytique, 511
Premier ordre, relations du, 217
eaux de surface, 490, 490f oxydation chimique directe, 514
Préservation, agent de, 569 ozone, 465-466, 512
émissions par les véhicules, 121
Presidential Green Chemistry Challenge précipitation de particules
nappes phréatiques et eaux
Awards, xxviii. Voir aussi colloïdales, 459-460
souterraines, 487-490, 488f,
Chimie verte, exemples dans le procédé photocatalytique, 513-514
490f
monde réel radicaux libres hydroxyle, 465,
puits, 492, 493f
Presidential Green Chemistry Challenge 512-513
Promoteurs, 589-590
Awards, xxvii-xxviii rayonnement UV, 462-465, 512-514
Propane, 236
Pression de vapeur, mobilité des solaire, 476, 477t
polluants, 683-684, 684t combustible, 235-236
sous-produits, 466, 469-472
gaz naturel, 232, 235
Pression partielle, gaz, 5 sur le site d’utilisation, 474-477,
Propriétés liées aux particules, 13-16 477t
Principe de Le Chatelier, 82, 436e
composants, 702-703 Protocole de Montréal, 61-64 technologie des membranes, 460-
contrôle, 703 Protozoaires, dans l’eau, désinfection, 462, 461f
décharges, 700-703 458-459 PVC. Voir Chlorure de polyvinyle (PVC)
Principe de précaution, xxiv, 1, 61, 277, Publicité (allégations), 444-445 Pyrène, 668
288, 616, 620 Puits Pyréthroïdes, 602
Printemps silencieux (Carson), 630 pour le dioxyde de carbone, 181- Pyrétrhines, 593t, 602
183, 182f
Problèmes environnementaux Pyrite, soufre pyriteux, 112, 723
pour les dioxines, 630
exemples du quotidien, xx-xxi Pyrites de fer, oxydation, 422-423
pour les furanes, 630
Procédé chlore-soude, émissions de Pyrolyse
mercure, 524
I-26 Index

pneus, 711 longueurs d’ondes, 166-167, 166f demande biologique en oxygène,


production de bio-huile, 313-314 réfléchie, 167, 197-198 414-416
R-410a, 59 ultraviolet, 166f, 167. Voir aussi demande chimique en oxygène,
Rad, 377 Rayonnement ultraviolet (UV) 416-417
Rayons X, 376 diagramme pE-pH, 427, 427f
Radiation, 373-405
longueurs d’onde, 6f drainage acide des mines,
absorbée, 377-378
Réacteur CANDU, 391,392 422-424
définition, 375
échelle pE, 424-428
effets sur la santé, 375-377, 399-400 Réacteurs à eau lourde, 392
fermentation, 419
à faibles niveaux de radiations, Réacteurs de fission nucléaire, 384-402 nitrification, 430
383 accidents associés. Voir Accidents recyclage des plastiques, 715-716
dus à l’exposition au radon, 381, nucléaires
382-383 Réactions du smog, 78-148
activité des produits, 389
théorie-linéaire-sans-seuil, 383 barres de combustible, 386-387, Réactions nucléaires, 374
filles du radon, 381 386f Réactions photochimiques. Voir aussi
ionisante, 375 barres de contrôle, 385 Réactions chimiques
origine, 377 CANDU, 391, 392 définition, 14
unités capacité, 384t destruction de l’ozone, 18-19
Radiations ionisantes, 375 eau lourde, 392 variations enthalpiques, 14
Radical libre méthyle, 28, 78, 760, 761- enrichissement d’uranium, 391 Réchauffement global, 165-220. Voir
763, 763f radioactivité, 388-390, 389f aussi Effet de serre
Radical nitrate, 770 refroidissement, 388-389, 397 aérosols, 197-202, 201f
retraitement, 393-395 apparition naturelle, 171
Radicaux libres, 21, 22e-23e, 755-756.
stockage. Voir Déchets nucléaires, artificiel, 171
Voir aussi les types spécifiques
stockage causes anthropogéniques, 177-197.
abstraction d’hydrogène, 759-761
modérateur, 385-386 Voir aussi Gaz à effet de serre
effets sur la santé, 376-377
problèmes environnementaux, causes naturelles, 202-203, 203f
notation, 756
390-398 climats extrêmes, 207-208, 208f
produit non-radicalaire, 767
production d’électricité, 385-386, diffusion des maladies véhiculées
réactivité, 757-761
386f par les moustiques, 209
smog photochimique, 764-771, 768f
réactions nucléaires. Voir Fission effets sur la santé, 209, 285
structures de Lewis, 756e
nucléaire, produits élévation du niveau des mers, 210,
Radicaux peroxy, 760, 761-762 refroidissants, 385-386 210f, 278t, 279-283
Radioactivité, 373-405 succession d’évènements, 385-386, endommagement des récifs
barres de combustible irradié, 388- 386f coralliens, 209
390, 389f surgénérateurs, 396 raccourcissement des hivers, 207-
produits de fission, 388, 389f Réacteurs de fusion nucléaire, 402-405 208, 208t
vue d’ensemble, 373-374 évidences, signes, 207-210
Réaction de Claus, 111
Radon, 379, 383 augmentation des précipitations,
Réactions atmosphériques,
« norme de radioactivité », 382-383 207
Voir Réactions chimiques
effets sur la santé, 381, 382-383 évolution des températures, 167-
Réactions autocatalytiques, 767 169, 204-205, 204f, 207-208,
mesures de remédiation, 383
pollution intérieure de l’air, Réactions chimiques. 208f, 268f, 277-279, 278t
379-380, 382-383 Voir aussi sous Réaction évolution et tendance
série de décomposition, 378f, 381 autocatalytiques, 767 actuelle et future, 202-210
constante d’équilibre, 435 historique, 167-168, 168f
Raffinage du pétrole, 237, 237e-239e,
dans la stratosphère, 772-774 inévitable, 192-193
dioxyde de soufre, 110-111, 240
dans la troposphère, 757-772 géoingénierie, 210-216. Voir aussi
Raffinage du pétrole. Voir aussi état stationnaire, 20, 30e-33e
Procédés pétrochimiques Géoingénierie ; contrôle des
exothermiques/endothermiques, radiations solaires
distillation fractionnée, 22e, 22f
237, 237e-239e modélisation de circulation globale,
notation,26 206-207
sulfure d’hydrogène, 111
photochimiques. Voir sous noir de carbone, 198-199
Rapport des sexes, œstrogènes Photochimie nuages, 206
environnementaux, 680-681 variations d’enthalpie, 14 orages, 207-208, 208f, 278t, 279,
Rapports de mélange, 5 vitesse, 22e-23e 283, 284t
Rayonnement infrarouge thermique, calculs, 24e-25e perte des glaces de mer, 204-205,
169-171, 170f dans l’état stationnaire, 30e-32e 205f, 209, 279, 280-282
Rayonnement solaire Réactions d’oxydoréduction principe de précaution, 207, 278t,
absorbé, 167 décomposition des pesticides, 279, 283, 284t
attaque de la peau, 9-11 614-616 tragédie des communs, 277, 287,
diffraction, par les aérosols de eaux naturelles, 413-431 686
sulfate artificiels, 212-214, composés azotés, 428-431, 429t vitesse, 169, 277
216t composés sulfurés, 421-424, 421t variations
formation du smog, 78 conditions aérobie et anaérobie, d’une année sur l’autre, 167-169,
infrarouge, 166f, 167 419-421, 420f 168f
interaction avec les particules, 197- décomposition de la matière géographique, 204-205
200, 198f organique, 419-421 Réchauffement global artificiel, 171
Index I-27

Récupération assistée de pétrole, 259f, affaissement du sol, 353-354 par les sulfites, 728-729
262-263 Résidu carbonisé, pyrolyse des pneus, phytoremédiation, 740-742, 740f
Recyclage, 705-719 711 remédiation, 734-742
après consommation, 706 Résidus, 730 Sédiments contaminés des masses d’eau
aspect économique, 707 évacuation, 730 naturelles, 726-727, 726f
aspects généraux, 706 extraction des sables bitumineux, Sel
avant consommation, 706 246 fondu, dans les tours solaires, 356
circuit fermé, 717-718 extraction d’uranium, 391 mers, dans le blanchissement
déchets dangereux, 743 Résidus miniers des nuages, 215
des moquettes, 717-718 de mines d’uranium, 391 Sel liquide. Voir Sel en fusion
e-déchets, 707-708 de sables bitumineux et de mines, Sélénium, arsenic et, 559
énergie, 715, 716 246 Sels de plomb
évaluation du cycle de vie, 718-719 élimination, 730 dissolution, 543-546
métaux, 707-708 Résidus miniers alcalins, 423 vernis et pigments, 543-544
papier, 708_709 Résidus miniers radioactifs, 391 Sels fondus, combustion, 746
plastiques, 711-718. Voir aussi
Ressource accessible, atmosphère, xxii Sels fondus, tours solaires, 356
Plastiques, recyclage
pneus, 710-711 Retardants de flamme à base de Semi-conducteurs, pour piles solaires,
phosphore, 692 362-363
verre, 707-708
Retardateurs de feu bromés, 686-691 Sentricon, 605, 605f
Recyclage de l’énergie, 715, 716
Retardateurs de feux, 686-691 Séquestration du dioxyde de carbone,
Recyclage de moquettes, en circuit
fermé, 717-718 Réticulation par auto-oxydation, 103, 252-264, 255t
103f absorption chimique, 253
Réduction, réactions de. Voir aussi
Réactions d’oxydoréduction Rétroaction négative, 185 adsorption sur charbon actif, 256t
gestion des déchets dangereux, 749 Rétroaction positive, 185 capture directe de l’air, 265e-266e
Rétrodiffusion, 198 capture et concentration, 252-253
Réduction catalytique sélective, 99
capture par le carbonate, 255t
Réflecteurs Rivières Voir aussi Eau, concentration
naturelle en ions, 443 capture réversible, 253
déserts, 215-216, 216t
carbonatation, 261
en orbite lointaine, 211f, 212, 216t Rogers, Robin, 108
carbonate looping, 255t, 257
Réflexion, 167, 197-198 Roténone, 593t, 602 composés du lithium, 255t
Réflexion, rayonnement solaire, 167, Roundup, 611, 612e coûts, 253
197-198 Rowland, Sherwood, 61 extraction par solvant, 255t
gestion des radiations solaires, 211- Rubidium, 388 fertilisation par le fer, 264
216, 211f. Ruminants, méthane, 189 gazéification en hydrogène, 256-257
Réfractaires, substances, 736 Russie, émissions de dioxyde de carbone, océan neutre/ océan acide, 439
Réfrigérants 268, 268f oxycombustion, 254-256
chlorofluorocarbones. Voir Sable, 721 plantes, 264
Chlorofluorocarbones (CFC) récupération assistée du pétrole,
Sables bitumineux et extraction
hydrochlorofluorocarbones, 55f, 259f, 262-263
de pétrole, 241-242
58-59 séparation sur membrane, 255t,
hydrofluorocarbones, 55f, 59 Sables bitumineux, 241-242
256-257
Régime. Voir Aliments d’Alberta, Canada, 245-247 sites de stockage, 257-264, 259f,
et pluies acides, 140 260f
Règlementation sur la protection de la
qualité des aliments, 596 Saccharose, dans la production CO2 neutralisé, 260f, 261-262
de bioéthanol, 297, 299 profondeur dans l’océan, 258-
Règlements environnementaux, calcul
des coûts, 596 Sacs en plastique, 713-714 261, 259f, 260f, 264
contrôle des risques, calcul des Safrole, 602 sous-sol, 259f, 262-263
coûts, 596 Salinité, du sol, 725-726 veines de charbon, 259f, 262
vues historiques, xxiv-xxv salinité des sols, 725-726 Sievert (Sv), 577
Rem, 377 séquestration du dioxyde Silent Spring (Carson), xxiv, 630
Renversement de pétrole, 242e-245e de carbone, 261-262 Silicate de plomb, vernis, 543
bioremédiation, 736 structure, 720f, 721 Silicate de sodium, adjuvant, 504
Reproduction, santé. Voir Effets sur la Santé dentaire, effets du plomb, 548 Silicates. Voir aussi Sols
santé ; Gestation Saumure, de dessalement, 464e Silicone amorphe, dans les cellules
chloration, 472 Sauterelle, effet, 686, 685f solaires, 363
dioxines, 651 Schistes bitumineux, 241-242 Silicone cristallin élément, 362
œstrogènes environnementaux, Sécheresse, augmentations prévisibles, Silvex, 614
678-682 278t, 279, 283, 284t
plomb, 548-549 Sites de faiblesse dans les plastiques
Sécurité, facteur de, 594 biodégradables, 715
Réserve d’acidité des sols, 725
Sédiments, 726-729 Sites Superfund, remédiation des sols et
Réserves de pétrole, 240-242, 241f contamination des sédiments, xxv, 730-734,
Réservoirs de pétrole, séquestration du bioremédiation, 735-739 731, 736
dioxyde de carbone, 259f, dans les masses d’eau, 726-727, Smith, Angus, 137
262-263 726f Smog, 76-101
Réservoirs géothermiques, 350, 352 par les métaux lourds, 727-729 acide nitreux, 769
I-28 Index

acide nitrique, 767 bioremédiation, 730-734 chlorés, 469-472


brume, 119, 136-137 confinement in situ, 732 effets sur la santé, 470-472
COV, 76-79, 87-94 désorption thermique, 732 Spéciation, 520
définition, 76 extraction à la vapeur, 731t, 732 Spectre d’absorption
dioxyde d’azote, 79-83, 81f, 83f lavage des sols in situ, 731t, 732 définition, 7
effets sur la santé, 147-150 méthodes électrochimiques, 733- de l’oxygène, 7,7f,8f
en zone rurale, 86, 86f 734, 734f de l’ozone, 8,8f
en zone urbaine, 76-87 oxydation chimique, 731t, 734 de l’ADN, 9, 9f
épisode, 79-81, 80f, 770 par l’arsenic, 560 Spectre infrarouge, fenêtre
formation, 76-77 par le cadmium, 728 atmosphérique, 186
conditions de, 79 par le chrome, 567-568
Spinetoram, 605-607, 606f
étapes, 79-81 par le cyanure, 730
par le mercure, 536-537, 728, Spinosad, 605-607
NOx, émissions, 81-83, 83f
oxydation, 149, 764-771 729, 729f Spinosynes, 605-606, 606f
destinée des radicaux libres, par les dioxines, 657 Stéroïdes, dans les nappes phréatiques,
767-771, 768f par les métaux lourds, 727-729, 490, 490f
ozone, Voir Ozone 729f Stratosphère, 772-775
particules, 121-130. Voir aussi par les PCB, 634-637 atomes d’oxygène faiblement liés,
Smog photochimique phytoremédiation, 740-742, 740f 773-775, 773t
peroxyde d’hydrogène, 769 remédiation , 730-734 chimie en phase gazeuse, 3-33
radical nitrate, 770 sites Superfund (USA), 730-734, concentration d’ozone, 4, 4f, 37-38
radicaux libres hydroxyles, 731t condensation, 41-42
78-79, 767-770 vitrification, 732 définition, 4
réactants, 76-79 dioxyde de carbone, 181, 182f destruction de l’ozone, 18-30,
réduction, 87-101 neutralisation des pluies acides, 37-64. Voir aussi Ozone,
Normes de Qualité de l’Air, 139-141, 140f destruction/diminution
94-96, 95t, 100-101 zones d’aération, 478, 478f formation de l’ozone, 16-18
convertisseurs catalytiques, Solubilité, produits de (Kps), 434 inversion de température, 18
91-94, 88f, Solvants réactions dans, 772-775
régulation, 84 chlorés, dans les eaux souterraines, refroidissement, effet de serre,
répartition globale, 84-87 487-490, 488t, 490f 174-175
suies-soufre-dioxyde, extraction par, dans la séquestration température, 4f, 17-18, 41-42
effets sur la santé, 147-148 du carbone, 255t Strontium, 388-390
Smog photochimique, 76-84, 81f. organiques, remplacement, 103-109 Structures de Lewis, radicaux libres, 756e
Voir aussi Smog par dioxyde de carbone, 103-105, Substances détruisant l’ozone, 56-59.
distribution globale, 84-87 105e Voir aussi Chlorofluorocarbures
effets sur la santé, 148-150 par liquides ioniques, 105-109, (CFCs)
oxydation, 764-772 106f, 107f limitations, 61-64
destinée des radicaux libres, pollution intérieure, 154, 155 Substances oléophobes, 692
767-772, 768f Solvants chlorés, nappes phréatiques, Substances résistantes à la dégradation,
réduction, 87-102 487-490, 488t, 490f 736
Socle rocheux de quartz, acidification Solvants ioniques, 105-109, 107f Suies, 119, 130f, 231, 666-667. Voir aussi
des sols, 140, 140f Solvants organiques, remplacement Particules
SODIS (désinfection solaire), 476, 477t par le dioxyde de carbone, 104-105, cancérogènes, 671
Sodium, ion, dans l’eau, 443 104e effets sur la santé, 147-148
Soja, pour biodiesel, 305-306 par les liquides ioniques, 106-108, Sulfate, ion, 421, 421t, 772
Soleil 107f oxydation de l’ion disulfure en,
corps noir, 166 Sommet de Rio sur l’Environnement, 422-423, 772
énergie. Voir Énergie solaire, 286 Sulfate, particules, 123-124
température de surface, Soudure, 537 dépôt humide, 141, 141f
166-167, 166f empoisonnement par le plomb, effets sur la santé, 152
Solides amorphes, 363 539-541 Sulfate d’aluminium, 459-460
Solides amorphes, 363 Soufre Sulfate de calcium
Sols, 719-741 comme pesticide, 577
Sulfate de fer
neutralisation des pluies acides, dans l’essence, 92-93
dans la décontamination des
139-141, 140f dans le pétrole, 240 sédiments, 735
acidification, 139, 143. Voir aussi dans les aérosols, 122, 123, 199-201 de l’or du fou, 423
Pluies acides dans les eaux naturelles, 421-424, élimination des particules
aluminium , 450 421t colloïdales, 459-460
acidité, 723-725 degrés d’oxydation, 421t
Sulfhydryles, groupements, toxicité des
alcalinité, 724 élément, 111
métaux lourds, 520
capacité d’échange de cation, pyrétique, 112, 723
totalement réduit, 111 Sulfite, ion, 110, 421, 421t
723-725 dans les sédiments, 728-729
chimie, 721-726 Soufre, réduit total, 111, 421
Sulfite de calcium, 112
composants, 720f, 721-723, 721t Sources indirectes, 505
décontamination des sédiments,
contamination Sous-produits de désinfection, 466 735
Index I-29

production, 112 TCDD (tétrachlorodibenzo-p-dioxine), dans les piles solaires à colorant,


Sulfite de sodium, 112 624-626. Voir aussi Dioxines, 364, 364f
élimination du chrome de l’eau, 567 toxicité, 651, 656-658 dans la production d’hydrogène,
Sulfonates perfluorés, 692-693 TDCPP, 692 322
Sulfure acide volatile, 728 TDE, 588 Titane, stockage de l’hydrogène, 326
Sulfure d’hydrogène, 73, 421-422, 420f, Technologies de charbon propre, 112- Toits blancs, réflexion du rayonnement
421t 113, 231 solaire, 215
dans le gaz naturel, 232 Téléphones mobiles, recyclage, 707-708 Tokamak, 404
de l’énergie géothermique, 353 Téléphones, recyclage, 707-708 Toluène
réduction du dioxyde de soufre en, Températures. Voir aussi Températures avec l’essence, 248-249
92-93 à la surface du globe, dans la fumée de tabac, 159
solubilité des sels de plomb, évolution, 167-169, 204-205, dans le pétrole, 236
545-546 204f, 207-208, 208f, 277-279, dans les eaux souterraines,
sources, 110-111 278t. Voir aussi 488t, 489
toxicité des métaux lourds, 520 Réchauffement global. en remplacement du benzène, 155
Sulfure de carbonyle, 122 destruction de l’ozone, 41-43, 50-52 indice d’octane, 248t
destruction de l’ozone, 52e inversion, 18 transporteur d’hydrogène, 327
Sulfure de diméthyle, 122, 201 sensibilité au dioxyde de carbone, Toners à base de bio, 710
278 Torchère de gaz, 111
Sulfure de plomb, solubilité, 545-546
Tempêtes de sable, 121 Totally Chlorine Free (TCF), 642-643.
Superfund Act, xxv
sur la santé, 147-148 Temps de résidence Voir Papeterie
définition, 195 Tours solaires, 323, 356-357, 356f, 357f
Surfactants fluorés, 692
dioxyde de carbone, 181-182, 205 Toxaphène, 579t
Surgénérateur, 396 gaz à effet de serre, 181-182, 187,
Syndrome de la mort subite Toxicité. Voir aussi Effets sur la santé
205, 216-219
du nourrisson, aigue, 589
méthane, 18, 205
et fumée passive, 160 chronique, 589
oxyde nitreux, 205
Syndromes des bâtiments malsains, 154 des cancérogènes, 589, 590
puits, 216-219
des mutagènes, 589
Système Cd-Te, 363 Temps de résidence, analyse, 216-219 des tératogènes, 589
Système dioxyde de carbone – carbonate, Tensioactifs, surfactants évaluation des risques, 594-596
431-442 dioxyde de carbone, 103-105, 105f seuil, 592
bicarbonate de calcium, 440 fluorés, 692, 693
diagramme d’espèces, 431, 432f, Toxicité, doses de référence, 595
pour l’extraction du pétrole, 240
433e Toxicité, échelle d’équivalents (TEQ),
pour la décontamination des sols,
pH des eaux, 441 653, 655f
733
réactions, 433, 434f, 434t Toxicité, facteurs d’équivalence (TEF),
Tératogènes, 589
solubilité du carbonate de calcium, 653-654, 654t
Terre, capacité, xx
434-441, 436e-437e, 437f Toxicologie, 589-596
dans les solutions tampon, Tétrabromobisphénol-A, (TBBPA), 690 définition, 589
436e-437e Tétrachlorodibenzo-p-dioxine), 624-626. environnementale, 589
effets du dioxyde de carbone, Voir aussi Dioxines, toxicité, exposition aigues et chroniques, 589
439-440 651, 656-658
Toxicologie environnementale. Voir aussi
tri-phasique, 432f, 439-440 Tétrachloroéthane-1,1,2,2, dans les eaux Toxicologie
Système photo-électrochimique, 364 souterraines, 488t
Toxines. Voir aussi Polluants
Systèmes cylindro-paraboliques, 357 Tétrachloroéthène. Voir distribution, 616, 617e-619e
Perchloroéthylène (PCE) LD50, 565
Systèmes de plafonnement et d’échange,
287 Tétrachlorophénol-2,3,4,6, 627 principe de précaution, 1, 61, 277,
Systèmes de pompage et traitement, Tétrachlorure de carbone 288, 616
492-493 dans la nappe phréatique, 488t Toxiques de l’air, 155
Systèmes géothermiques améliorés, 352 destruction de l’ozone, 56, 57f, 62, Tragédie des communs, xxii, xxiii, 210,
65f 277, 287, 526
Tabac, fumées, 158-160
Textiles, coton, préparation enzymatique, Traité de Stockholm, 578
arsenic, 559
418-419
cadmium, 553 Traitement de l’eau. Voir aussi Eaux
cancer du poumon, 160, 382, 559, Théorie linéaire sans-seuil, hypothèse, usées, traitement ; Purification/
671 radiation, 383 désinfection de l’eau
constituants, 159 Thermodynamique, seconde Loi, Traitement des égouts, 499-501.
formaldéhyde, 153, 159 351, 355, 359-361 Voir aussi Traitement des eaux
hydrocarbures aromatiques Thorium, 379 usées ; Purification/
polycycliques, 668, 671 Thyroïde, cancer, 399-400. Voir aussi désinfection de l’eau
monoxyde de carbone, 157, 159f Cancer Traitement du bois sous pression.
radon, 382-383 Thyroïde, maladies et perchlorates, 486 Voir Préservation du bois
Taiwan, empoisonnement par les PCB, Tirs avec des plombs, 538-539 Transfert de chaleur, dans la production
647 Titane, dioxyde de, traitement de l’eau d’ozone, 17-18
Taxes de carbone, 288 de mer, 513-514 Transformateurs électriques, PCB,
TBBPA (tétrabromobisphénol-A), 690 Titane, oxyde de 633, 634
Tchernobyl, accident nucléaire, 399-400 Transformateurs, PCB, 633, 634
I-30 Index

Transgéniques, plantes, 611e-612e Trou(s) d’ozone, 3, 27. Voir aussi retraitement des barres de
Tremblements de terre, énergie Destruction/Trou d’ozone combustible, 393-395
géothermique, 354 au niveau du pôle Nord, 50-53, 53f Uranium appauvri, 392
Triazine, herbicides, 608-610 au niveau du pôle Sud, 3 Uranium-238, séries de désintégration,
Tributylétain, 558 découverte, 3, 38-39, 55 378-380, 378f
formation, 38-39, 39f, 40f, radon, 378f, 379-380, 381
Trichloroéthylène, (TCE), dans les eaux
43-47, 55 Urée, émissions du diesel, 97
souterraines, 487, 488t, 489
évolution saisonnière et déclin,
Trichlorophénol-2,3,6, 629 Usines marémotrices, 349
41-47, 47f, 48f
Trichlorophénoxy acétique-2,4,5, acide, latitude, 44-45, 44f Utilisations libres, 634
(2,4,5-T), 613 résorption, 43 Vaisselle, plomb, 542-543
agent orange, 624-625 taille, 49 Vanadium, dans les batteries redox, 370
idoxine, 623-625 Trous de l’ozone, 3, 37 Vapeur d’eau
Trichlorure d’azote, chloration, 468 Antarctique, 37-55 gaz à effet de serre, 171, 179f, 184-
Triclosan, 472 découverte, 38-39 187, 198f, 199-200
Trifluoroacétique, acide (TFA), 59, 693 dépôt de polluants, 683 Vapeurs de mercure, 526. Voir aussi
Trifluorure de plutonium, 394 évolution saisonnière, 41-47, Émissions de mercure
Triglycérides 47f, 48f amalgames, 522-523
dans la production de diesel, 304- formation, 38-39, 39f, 40f, 43-47-55 toxicité, 521-522
305, 308-309 latitude, 44-45, 44f Vecteur d’énergie, 320
hydrogénation, 308-309 taille, 41, 49 Vecteurs énergétiques, 320
Triglycérides hydrogénés, 308-309 vortex, 47, 51 Véhicules électriques
Trihalométhanes (THM), par chloration, Typhoïde, 473 batteries, 329, 333-334
470-472 Ukraine, accident nucléaire efficacité du moteur, 329
Triméthylarsine, 565-566 de Tchernobyl, 399-400 piles à combustible, 328-332
Triméthylbenzène-1,2,4, 155 Ultrafiltration, de l’eau, 460-461, 461f Véhicules hybrides, 333-334. Voir aussi
Triméthylpentane-2,2,3, 247 Ultraviolet (UV), 6-13 Véhicules électriques
arsenic, 559 Vent
Triméthyl-2,2,4-pentanediol-1,3-
monoisobutyrate (TMB), dans augmentation au niveau du sol, définition, 340. Voir aussi Énergie
les peintures, 102-103, 102f destruction de l’ozone, 53-54 éolienne.
définition, 7 génération, 340
Tri-n-butyl phosphate, dans le
dégradation de l’ADN, 9, 9f Verne, Jules, 320
retraitement des barres de
combustible, 394 désinfection de l’eau, 462-465, Vernis de poterie, plomb, 542-543
512-514
Triodure, ion, dans les piles solaires à Verre
du Soleil, 166f, 167.
colorant, 365 dans les ordures, 699f, 700
Voir aussi Rayonnement solaire
Trioxyde d’azote, destruction de l’ozone, recyclage, 707-708
endommagement de la peau, 9-11
52e filtrage, 8-9, 20, 150 Vessie, cancer. Voir aussi Chloration
Trioxyde de soufre, 110, 771-772 interaction avec les particules, 197- cancer, 471-472
Tripolyphosphape, ion, 504 200, 198f ion nitrate, 483-484
Tripolyphosphate de sodium, 503-504, pénétration dans les lacs, 143 Vibration, énergie de, 177
503f photosynthèse, 13 Vibrations d’élongation, 175-177, 175t
Tritium réflexion, 167, 197-198 Vibrations de déformation, 175-178,
dans la fission nucléaire, 392 région des UV-A, 6f, 9 175f
dans la fusion nucléaire, 403-404 région des UV-B, 6f, 8-9 Vibrations moléculaires, 175-177, 175f
Troposphère, 4, 757-772 région des UV-C, 6f, 8 Vie marine. Voir aussi Poissons
concentrations de CFC, 62-64, 62f vie aquatique, phytoplancton, 13 rayonnement UV, 13
mécanisme en phase gazeuse vitamine D, 13 Vinyle, chlorure de
homogène, 771-772 Ultraviolet. Voir Rayonnement dans l’endos des moquettes, 717
oxydations, 757-767, 758f ultraviolet (UV) dans les eaux souterraines, 488t,
du méthane, 761-764, 763f Unités d’incinération en masse, 704 494
dioxyde de soufre, 771-772 Unités de mesure, pour la concentration Virus, désinfection des eaux, 458-459
hydrocarbures réactifs, 764-767 de gaz, 5 Virus du Nil occidental, et
smog photochimique, 764-771 Unités Dobson (DU), 38 réchauffement global, 209
ozone, 79-87 Uranium, 391 Vitamine D
gaz à effet de serre, 196-197 appauvri, 392 déficience et cancer, 148
pollution, 69-134 bombes, 392 rayonnement UV, 13, 148
principes de réactivité, 757-761 combustibles d’oxydes mixtes, 394, Vitesse de la lumière, 13
puits, 54 396-397
radical hydroxyle, réactivité, Vitesse de réaction, 22e-23e
matière de qualité militaire, 391
757-761 calcul, 24e-25e
réacteurs nucléaires, 385-387. Voir
réactions dans, 757-772 état stationnaire, 30e-32e
Enrichissement des réacteurs
température, 4f, 18 à fission nucléaire, 391 Vitesse du vent, 342-344
Trost, Barry, xxviii Vitrification
Vitrification, et plomb, 542-543
Voitures. Voir sous Véhicules
Index I-31

Vortex Zinc, dans la production


autour du Pôle Nord, 42,51 thermochimique de carburant,
autour du Pôle Sud, 41-43 358
définition, 41 Zirconium, 386, 388
Warner, John, xxv dans les barres de combustible,
Xénon, supercritique, 747-749, 747f, 386, 401
748t dans les piles à combustible, 332
Xylène, 155 Zones urbaines, ozone, 76-87, 766
dans l’essence, 248-249
dans le pétrole, 236
dans les nappes phréatiques, 488t,
489
indice d’octane, 248t
Yttrium, 388
Yttrium oxyde, en remplacement du
plomb dans les peintures, 544
Yucca Mountain, site de stockage, 398
Yuschenko, Viktor, 658, 659f
Z, valeur de, 619e
Zéolites, 504-505
I-32 Index
Baird I Cann Baird I Cann

Chimie de l’environnement

Cann
Chimie de
Accent sur la chimie atmosphérique Actualité de la Chimie verte
Cet ouvrage recouvre les principaux thèmes relevant de C’est avec un soin tout particulier que les auteurs présen-
la chimie de l’environnement, en particulier la chimie tent les découvertes et les états d’avancement de la

I
atmosphérique incluant la couche d’ozone, le trou « chimie verte », c’est-à-dire une chimie propre, douce,
d’ozone, la chimie liée à la pollution de l’air, à ses causes s’affranchissant des solvants « pétroliers », peu énergi-

Baird
anthropogéniques : dont les émissions de dioxyde de vore et respectueuse de l’environnement et de la santé.
carbone et ses conséquences sur la santé humaine,
animale et végétale, ainsi que sur l’effet de serre et sur
le changement climatique.

Pollution engendrée et production


Un livre pédagogique
Ce livre propose de nombreux exercices et problèmes avec
les solutions, et des recherches interactives sur Internet.
C’est un outil essentiel pour un étudiant, mais aussi pour un
l’environnement
énergétique professionnel de l’environnement et de la gestion du terri-

Chimie de l’environnement
Les problèmes que soulève la production énergétique, toire désirant actualiser ou approfondir ses connaissances
comme les énergies fossiles, les énergies alternatives dans un secteur particulier de la chimie de l’environnement.
et les technologies d’énergies renouvelables, ainsi que
l’énergie nucléaire constituent une part importante de
l’ouvrage. La chimie de l’eau avec sa pollution par les
Traduction de la 5e édition américaine
Jean-Paul Joseleau, PhD University of British Columbia,
métaux lourds et les pesticides est largement décrite,
Vancouver, Canada, Dr-ès-Science Université de
ainsi que les traitements de réhabilitation.
Grenoble, France et Professeur Emérite Université de
Un accent particulier est mis sur les composés organiques Grenoble
toxiques (dioxines, furanes, PCB, HAP…) ainsi que les Révision scientifique
problèmes de contamination des sols par les déchets, et Robert Perraud, Dr-ès-Science Université de Grenoble,
sur les approches pour y remédier. France, Professeur Émérite Université de Grenoble

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a Mise en évidence des problèmes environne- I I Marshak

mentaux et de leur(s) solution(s)


Raven Berg Hassenzahl

Terre,
a Connaissances actualisées en chimie verte, Environnement portrait d’une planète
les énergies alternatives 2 e édition
Traduction d’ Olivier Evrard

a Exercices et problèmes
a Recherches interactives
Conception graphique : Primo&Primo®

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illu : © Zoran Kolundzija

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