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G.T.
La chaîne directe comprend une fonction du 1er ordre qui modélise le moteur à courant
continu.
La chaîne de retour est un capteur de vitesse de fonction de transfert constante G.T. Le
calcul de S(p) = F(E1(p), E2(p)) est menée comme suit :
(p) E1 (p)GT.S(p)
S(p)(p). k E2(p)
1 p
S(p)[E1 (p)GT.S(p)]. k E2(p)
1 p
Tout calcul fait S(p) est donnée par :
k 1 p
S(p) E1 (p) E (p)
1k.GT p 1k.GT p 2
Qui est de la forme S(p)=H1(p).E1(p) + H2(p).E2(p)
H1(p) étant une fonction du premier ordre classique. Quant à H2(p), elle est aussi du premier
ordre mais avec zéro.
5.1.2. Définition
Les systèmes du 1er ordre généralisés sont des S.L. régis par une équation du type :
k( e(t) '
ds(t) de(t)
s(t)
dt dt
S(p) 1 ' p
Soit : H(p) k
E(p) 1 p
On pose généralement ' , d’où :
1p
H(p)k
1p
Deux cas se présentent :
>1 : système à avance de phase.
<1 : système à retard de phase.
Réponse impulsionnelle
t(s)
1 p E 1
S ( p) k . kE , soit :
1 p p p (1 p) 1 p
t
t
s (t ) kE 1 ( 1)e .u (t )
s(t) s(t)
kE kE
kE kE
t(s) t(s)
Système à avance de phase (>1) Système à retard de phase (<1)
Figure 5.6 : Réponse à un échelon d’un système du 1er ordre avec zéro
R2 (1 R1 Cp )
H ( p) .
R1 R2 R R
1 1 2 Cp
R1 R2
Figure 5.7 : Système à avance de phase
R R
On pose 1 2 C et ' R1 C
R1 R2
' R1 C R R2
On vérifie bien que 1 1
R1 R2 R2
C
R1 R2
R1 1 1 R2 Cp
Soit Z R2 et
Cp Cp
Z
R2 H ( p)
e(t) s(t) Z R1
1 R2 Cp
H ( p)
C 1 ( R1 R2 )Cp
On pose ' R2 C
( R1 R2 )C
Figure 5.8 : Système à retard de phase
' R2
On vérifie bien que 1
R1 R2
s (t ) k 2e u (t ) s
5.1.3.6. Réponse harmonique (Analyse fréquentielle)
1 j
Soit H ( j ) k
1 j
Représentation de Nyquist
H ( j ) k
1 2 2 1 2 2
On pose : X Re( H ) k (1 2 2 ) (1 2 2 )
Y Im( H ) k ( 1) (1 2 2 )
k ( 1) k ( 1)
2 2
On obtient l’équation du cercle exprimée par : Y X
2
2 2
Cette équation se ramène aux deux représentations suivante selon la valeur de.
Im(H) Im(H)
=1/ k =1/ k
Re(H)
0
0
Re(H)
k k
>1 <1
e
Figure 5.9 : Diagramme de Nyquist d’une fonction du 1 ordre généralisée
Représentation de Bode
H2
H2
1/ 1/
20log k
H1 H1
1/ 1/
<1
>1
Arg(H) Arg(H)
1/ 1/
/2
-/2
1/ 1/
Figure 5.10 : Lieux de Bode de la fonction H(p)
Représentation de Black
On donnée ici uniquement les allure. Il est recommandé pour s’exercer de considérer des
exemples particuliers de fonctions, les calculer et de retrouver les formes suivantes :
20log|H| 20log|H|
20log k
20log k
0
20log k 0 20log k
ArgH ArgH
Figure 5.11 : Diagramme de Black
ds (t ) d 2 s (t )
a 0 s (t ) a1 a2 b e(t ) avec a 2 0
dt dt 2
Cette équation peut se mettre sous la forme :
d 2 s (t ) ds (t )
2
2
2 s (t ) k .u (t )
dt dt
1
: est la période naturelle d’oscillation du système ( )
0
: est le coefficient d’amortissement
k : est le gain statique
k k
H ( p)
1 2 p 2 p 2 2 p2
1 p
0 0
' ( 0 ) 2 02 02 ( 2 1)
Trois cas se présentent selon la valeur de (’>0, ’<0 et ’=0 ).
p1 0 0 2 1
p 2 0 0 2 1
k 02 A B
Alors : S ( p) k 02
( p p1 )( p p 2 ) p p1 p p 2
Par identification, on obtient :
A B 0 A B
1
Ap 2 Bp1 1 Ap 2 Ap1 1 A
p1 p 2
Avec p 1 p 2 2 0 2 1
k 02 1 1
Donc S ( p )
2 0 2 1 p p1 p p 2
t
Figure 5.12 : Réponse impulsionnelle
>1 D(p) a des racines complexes conjuguées les système sous amorti
p1 0 j 0 1 2 0 ( j 1 2 )
p 2 0 j 0 1 2 0 ( j 1 2 )
k 02 k 02 k 02
Alors S ( p )
p 2 2 0 p 02 ( p 0 ) 2 02 2 02 ( p 0 ) 2 02 (1 2 )
A mettre sous la forme :
On pose : 2 02 (1 2 ) 0 1 2 et a 0
k 0
S ( p)
1 2 ( p a) 0
2
=1 D(p) a une racine double et le système est dit critiquement amorti. Soit p1, 2 0
E0
On considère une entrée de type e(t) = E0.u(t) E ( p) .
p
k 02 E 0 kE0 02
S ( p ) H ( p) E ( p )
p 2 2 0 p 02 p D( p)
Trois cas sont à distinguer suivant la valeurs de .
Dans ce le dénominateur présente deux racines réelles qui sont : p1, 2 0 0 2 1 .et
kE0 02
on : S ( p)
p ( p p1 )( p p 2 )
D’après la table de la transformée de Laplace on a :
1
S ( p) avec a=0, b=-p1 et c=-p2.
( p a )( p b)( p c)
1 e bt e ct
s (t )
p1 p 2 ( p 2 p1 ).( p1 ) ( p 2 p1 ).( p1 )
Avec : p1 . p 2 0
2
p1 p 2 2 0 2 1
Soit s (t ) kE0 1 e 0 t (e 0 )
2 1 0 2 1 0 2 1 0 2 1
e ) 2 1(e e
0 t
s (t ) kE0 1 e ch( 0 1.t ) sh( 0 1.t )
2 2
1
2
1
En posant on obtient :
0
t /
s (t ) kE0 1 e ch( 1.t / ) sh( 1.t / )
2 2
1
2
Représentation
Si on calcule la dérivée, une caractéristique de s(t) est que la dérivée à l’origine est nulle. La
réponse démarre à plat. La dérivée passe par un maximum au point d’inflexion et on obtient la
forme générale indiquée ci-dessous. Elle servira à reconnaître un système du second ordre à
deux constantes de temps.
s(t)
kE0
Sortie
croissant
0 t
Figure 5.13 : Cas où >1
1
3
p1
t
Tout calcul fait, on obtient : (t ) k 1 e t / 1 .u (t ) s
Comme le montre la courbe de la figure 5.14, la courbe présente un point ‘inflexion au point
t .
s(t)
Point d’inflexion
0 t
Figure 1.14 : Cas où Cas où =1
2
1.
T0
1.
0
1.
S1 t1 t2
s(t)
0.
0.
0.
0.
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
2
La pseudo période : T p
0 1 2
La pseudo période : p 0 1 2
On définit t1 le temps du premier dépassement D1.
valeur max i valeur finale
Le premier dépassement : D1
valeur finale
Le dépassement D1 s’exprime en % de la valeur finale : D1 e e 1 2
k 02
Soit H ( p) avec p j
p 2 2 0 p 02
k 02
H ( j )
( 02 2 ) 2 j 0
k 02
H ( j )
( 02 2 ) (2 0 )
GdB 20 log k 02 10 log ( 02 2 ) 2 (2 0 ) 2
2 0
arctg
02 2
20
-20
-40
-60
-1 0 1 2
10 10 10 10
-50
-100
-150
-200
-1 0 1 2
10 10 10 10
Face à une réponse indicielle stable, sans retard et sans dépassement, l’observation de la
tangente à l’origine permet de déterminer si l’on a affaire à un système du premier ordre ou non.
En effet, dans le cas d’un système du premier ordre décrit par l’équation différentielle suivante :
ds (t )
s (t ) k .e(t )
dt
k
Pente 1/
0.63 k
t(s)
Il existe une deuxième approche qui consiste à calculer les paramètres d’un modèle du premier
ordre en traçant k- s(t+T) en fonction de k –s(t), avec :
t /
s (t ) k (1 e ).
k représente le gain du système.
T étant un intervalle de temps donnée.
k-s(t+T)
0 k-s(t)
Figure 5.17 : Identification des paramètres d’un système du 1er ordre sans retard
( t T ) /
Soit k s (t T ) k k 1 e e t / T /
.e e
T /
k s(t ) ak s(t )
T /
Par conséquent la pente a de la droite est donnée par : a e . Cette pente permet facilement
T
de calculer la constante du temps du modèle. Soit .
Log (a)
De façon analogue, on peut montrer que pour un modèle du deuxième ordre, la sortie vérifie
l’équation suivante : s (t ) a1 s (t T ) a 2 s (t 2T ) 0
En effet, un modèle apériodique est caractérisé par deux constantes de temps réelles que nous
noterons 1 , 2 et que nous supposerons différentes.
t
t
s (t ) k 1 e 1 2 e 2
s (t T ) s (t 2T )
Pour se faire, on trace en fonction de . En utilisant l’équation
s (t ) s (t )
s (t ) a1 s (t T ) a 2 s (t 2T ) 0 , on montre facilement que ces points sont sur la droite
a 2 1
d’équation z x .
a1 a1
(ii) Calculer les racines x1 et x2 de l’équation a 2 x 2 a1 x 1 0 .
(iii) Calculer les constantes de temps 1 et 2 .
T T
1 ; 2
Log ( x1 ) Log ( x 2 )
Remarque : cette méthode est sensible au bruit.
s(t)
0 t
t1 t2
r
Figure 5.18 : Identification des paramètres d’un système du 1er ordre avec retard
(iii) : Une approche analogue consiste à considérer les instants t3 et t4 aux quels la
réponse atteint respectivement 35,5% et 85,3% qui présente l’intérêt d’être plus
nettement séparés que dans le cas précédent. On alors :
r 1,3 t 3 0,29 t 4
0,67(t 4 t 3 )
Soit H ( p) e . Ce type de modèle ne pourra convenir que pour une réponse ayant une
(1 p) n
allure telle que présentée par la figure 5.19.
s(t)
Point d’inflexion
0 t
Tu Ta
Figure 5.19 : Identification des paramètres par la méthode Strejc
Le principe de la méthode est la suivant :
(i) : Tracer la tangente au point d’inflexion afin de déterminer les grandeurs Tu et Ta.
T
(ii) : Calculer le rapport u .
Ta
T
(iii) Chercher dans la table suivante le rapport u immédiatement inférieur à la valeur
Ta
calculée . Cette ligne permet d’obtenir l’ordre n du modèle. La constante de temps
est calculée à partir de la 3ème colonne.
T
Soit : .Ta mesurée et r Tu mesurée u .Ta mesurée
Ta Table Ta Table
Tu Ordre du
modèle Ta
Ta
0 1 1
0,105 2 0,37
0,22 3 0,27
0,32 4 0,22
0,41 5 0,20
0,49 6 0,18
0,57 7 0,19
0,64 8 0,15
0,71 9 0,14
0 t
1
Figure 5.20 : Réponse indicielle d’un
intégrateur pur
k s(t)
Soit H ( p) . La réponse indicielle
p2
k t2
s (t ) . Dans la pratique, connaissant
2
l’allure de la réponse indicielle d’un
système, on désirera obtenir la forme
mathématique de la transmittance. Pour
cela, on cherche à approcher les formes
définies précédemment en groupant des
blocs élémentaires sous forme parallèle ou
en cascade. 0 t
Figure 5.21 : Réponse indicielle d’un
intégrateur double
t / T
s (t ) k (t T ) kT e
t(s)
T
-kT
Figure 5.22 : Réponse d’un intégrateur à
retard
Exemple :
s(t)
0 t
Figure 5.23 : Exemple d’une identification paramétrique
s1(t) s2(t)
0 t 0 t
k k'
H ( p)
1 p p