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Pr Mayacine DIAGNE
Introduction générale :
Il est important ici de situer la matière au sein des diverses branches du droit. Ensuite
déterminer le champ d’action de la discipline.
Le droit peut être défini comme l’ensemble des règles régissant la vie en société et
sanctionnées par la puissance publique. Selon notre conception du droit, ces règles peuvent
être distinguées selon qu’elles relèvent du droit public ou sinon du droit privé.
Le droit privé régit essentiellement les rapports entre les personnes physiques et les
personnes morales de droit privé.
Exemple : les sociétés, les associations. Le droit privé s’applique ici pour les activités d’une
personne.
Exemple : les collectivités locales (les communes). La règle applicable dépend de la nature de
la relation juridique. Ainsi, le droit public régit la constitution, l’organisation et le
fonctionnement des Institutions publiques, entre la puissance publique et les particuliers
(conditions d’octroi de l’autorisation de construire).
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Les principales branches du droit public sont : le droit constitutionnel, le droit administratif,
les finances publiques et le droit international public.
Pour conclure, l’étude des Institutions Administratives est une discipline qui relève du droit
public et qui s’inspire comme une branche du droit administratif.
- En premier lieu, la matière est souvent enseignée dès la première année des études
juridiques générales et elle est considérée comme une étape nécessaire pour tirer le
meilleur de l’enseignement du droit administratif.
- En second lieu, ce cours pourrait être sous-estimé par les étudiants simplement parce
que les modalités de son enseignement dans les universités ne la valorisent pas
toujours (25h). Il y a aussi le rapprochement de cette matière avec des matières
périphériques extra-juridiques comme le sport, l’économie, l’anglais. Dès lors, il est
donc nécessaire de souligner ici que, par la suite, tous les autres enseignements du
droit administratif reposeront sur celui-ci et même s’il est assorti d’un faible
coefficient à l’examen, il est en fait un enseignement fondamental. Aucun cours ne
viendra rafraîchir vos connaissances de base comme le fait ce cours, il faut alors que
nos connaissances soient dès l’origine solides.
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L’organisation administrative englobe non seulement l’étude des Institutions Administratives
mais aussi le système administratif c’est-à-dire l’administration mais aussi et surtout les
rapports que cette administration entretient avec les administrés.
- En troisième lieu cette matière reste d’autre part privilégiée dans de nombreux
concours administratifs, on serait surpris en consultant les annales de concours de
constater à quel point les sujets portants sur l’institution reviennent fréquemment. Ils
sont en fait aussi nombreux que celle portant sur le droit administratif général. La
maitrise de cette matière est non seulement indispensable à l’étudiant du premier cycle
qui entreprend des études juridiques mais aussi à celui qui prépare les concours.
Si l’on considère l’administration dans son ensemble, on peut la définir comme une
structure créée pour gérer les affaires publiques c’est-à-dire celles dans lesquelles une
intervention du pouvoir public a été décidée. Quant à la notion d’Institutions Administratives,
elle est plus étroite que celle d’administration car elle ne recouvre que les personnes morales
de droit public.
Parmi ces Institutions, il y’en a d’autres qui ne bénéficient pas de la personnalité morale
c’est-à-dire les Ministères, l’Assemblée nationale, les Autorités Administratives
Autonomes, les services déconcentrés de l’Etat (Services extérieurs).
Rappel Méthodologique :
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Elle est composée soit d’un seul responsable comme le Président de la République, le premier
ministre, le médiateur de la république, ou le maire ou au contraire d’une collectivité
responsable comme le gouvernement, le conseil régional, le conseil municipal. L’institution a
des compétences générales comme le premier ministre, le préfet ou le maire ou des
compétences spécialisées comme le ministre ou le chef de services. Ces institutions ou
administrations peuvent avoir une grande autonomie de fonctionnement pour être largement
indépendant de l’autorité centrale.
Les Institutions Publiques appartiennent à l’espace public, les Institutions Privés à l’espace
privé ou à la société civile. La différence entre ces catégories d’institution réside à la fois dans
leur fonction, leur mission et leur régime juridique.
Une institution publique a la plupart du temps pour mission la satisfaction d’un besoin
d’intérêt général. Elle vise l’intérêt de la collectivité. Au contraire, l’institution privée vise
un intérêt privé au profit généralement de ces membres comme la société commerciale qui
vise généralement la recherche de profit.
Une troisième précision concerne le constat selon lequel une institution publique fait
référence à la fois à des institutions politiques et administratives.
Cela explique que les manuels et ouvrages d’institutions publiques n’évoquent pas
directement les institutions publiques mais d’un côté, le droit constitutionnel et les institutions
politiques, la science politique, et de l’autre le droit administratif, la science administrative et
les institutions administratives.
Le terme institution renvoie à des réalités variées par exemple le mariage est une institution
vis-à-vis des tiers et de la société (au regard de la situation qu’elle créée vis-à-vis des tiers).
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Dans un tout autre registre, le parlement et la commune ont pareillement la qualité
d’institution. Le dénominateur commun entre ces institutions est qu’elles sont toutes issues
d’une manifestation créatrice et organisatrice de la volonté humaine. Elles ont, en ce sens, été
instituées par les hommes. La doctrine identifie en leur sein des institutions organes c’est-à-
dire des organismes dont le statut et le fonctionnement sont régis par le droit par exemple le
parlement et la commune.
A côté de ces institutions organes, toutes ne sont cependant pas des institutions
administratives.
En définitive, les institutions administratives peuvent être définies comme l’ensemble des
structures organisées, mises en place dans la société, pour assurer la gestion des affaires
administratives. On peut considérer les institutions administratives comme les collectivités
territoriales, les établissements publics, les circonscriptions administratives.
Après avoir résumé les notions clefs afférentes à toutes institutions administratives
dans un Etat unitaire décentralisé c’est-à-dire la centralisation, la déconcentration et la
décentralisation, nous mettrons l’accent sur les caractéristiques du modèle sénégalais actuel.
A- La centralisation :
B- La déconcentration :
C’est une mesure d’organisation interne à l’Etat. C’est une autre technique
d’agencement de l’organisation administrative de l’Etat qui consiste à conférer une partie du
pouvoir de décision à des agents répartis sur le territoire, ceux-ci étant hiérarchiquement
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subordonnés au pouvoir central (délégation de signature, de pouvoir). C’est le principe du
pouvoir hiérarchique.
Exemple:
C- La décentralisation :
C’est pourquoi au Sénégal, on a une fonction publique locale dotée de moyens techniques et
financiers (le budget de l’Etat est différent du budget des collectivités locales). Cependant, les
collectivités locales restent sous la surveillance juridique de l’Etat qui exerce sur elles un
contrôle de tutelle.
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l’ensemble du territoire national (l’Etat). Exemple : le premier ministre, les
services ministériels.
Les autorités des services déconcentrés ont un champ d’action courant sur une
partie du territoire. Exemple : l’arrondissement, on utilise le terme
circonscription administrative qui est une portion du territoire national servant
de cadre d’action aux différents services de l’Etat et ne bénéficiant pas de la
personnalité juridique.
Une collectivité locale est une portion du territoire nationale dotée de la personnalité juridique
et à ce titre le siège d’une administration locale est composé d’assemblées élues.
Il faut dire que la constitution évoque des règles importantes substantielles relatives
aux collectivités territoriales. On trouve dans la constitution le principe d’indivisibilité du
territoire. Il y a également dans la constitution la représentation des collectivités locales de la
république par le Sénat. Enfin, il y a le grand principe fondateur de la décentralisation qui est
celui de la libre administration des collectivités locales (article 102, 134 dans le projet de
constitution de MBOW).
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Orientation bibliographique :
Cette partie du cours comporte deux sections : les principes généraux de l’organisation
administrative (partie 1), les principes qui président à l’organisation des structures avant de se
consacrer à ceux qui sous-tendent à l’organisation des rapports entre les différentes
institutions.
Les structures administratives sont organisées autour de principes directeurs dont les
uns révèlent des tendances marquées par des traitements uniformes. Ce sont les éléments
d’uniformisation (section 1), alors que d’autres semblent suivre un chemin inverse en faveur
de traitement différenciés, ce sont les éléments de différenciation (section 2). La philosophie
qui anime ces structures va traduire la recherche d’un équilibre difficile entre la volonté de
traduire un Etat fort et le respect des particularismes locaux avec lesquels ils doivent
composer.
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La conjugaison de l’article 1 et de l’article 3 de la constitution sénégalaise montre que
le Sénégal est une république indivisible qui assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens.
Le principe de libre administration des collectivités locales (art 102) ne peut donc se déployer
que dans le respect de l’indivisibilité de la république (Paragraphe 1) et du principe d’égalité
(Paragraphe 2).
Décentraliser n’est pas créer des Etats dans l’Etat. La conséquence du principe de
l’indivisibilité est que s’agissant des collectivités territoriales, celles-ci n’y disposent pas d’un
pouvoir normatif autonome. La tendance semble pourtant être différente dans plusieurs Etats.
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Cela se vérifie dans les Etats-fédéraux où il y a dans l’Etat fédéré la loi fédérée au profit de
l’Etat fédéré et la loi fédéral au profit de l’Etat fédéral. Mais également dans les Etats
régionalisés où il y a à côté de la loi nationale la loi régionale. En Espagne, on parle de loi
régionale ou nationale et les lois provinciales (pouvoir normatif autonome des collectivités
territoriales).
L’idée de traitement égalitaire apparaît tout d’abord par l’affirmation du code des
collectivités locales selon laquelle une collectivité locale ne peut établir ou exercer de tutelle
sous une autre collectivité locale : il n’y a donc aucun pouvoir hiérarchique entre les
catégories de collectivités locales existantes. Ensuite, le traitement égalitaire apparaît à travers
l’existence d’un droit commun institutionnel. Sous ce rapport, dans chaque collectivité locale,
il va y avoir deux catégories d’organe : l’organe délibérant et l’organe exécutif.
Enfin, l’égalité permet de doter la collectivité locale d’élus locaux qui vont avoir un véritable
statut pour mener à bien les missions que les électeurs leur ont confiées. Il faut rappeler que
les élus locaux sont appelés à devenir des gestionnaires et des techniciens.
Compte tenu du principe unitaire posé par la constitution, toutes les collectivités
locales doivent être traitées de manière égale. Mais l’idée d’un traitement particulier de
certaines institutions administratives, au regard des règles et principes du droit institutionnel
commun, s’est aujourd’hui imposée dans la pratique des pouvoirs publics.
En effet, le problème est de savoir s’il faut traiter à l’identique les populations vivant dans des
régions riches ou pauvres, des régions parfois à fort potentiel minier, des régions en crise
(banlieue/ville prospère). (Jean-Marie COXTIER, territorialisation/déterritorialisation de
l’action publique 1997 page 723).
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Paragraphe I : Les administrations centrales à statut particulier : l’exemple des autorités
administratives indépendantes
A- L’institution :
Les autorités administratives indépendantes (AAI) sont dotées d’un statut spécifique
différent des administrations classiques. Leur singularité réside d’une part dans leur
autonomie par rapport au système hiérarchique et d’autre part dans la variété de leurs
pouvoirs. Le recours de ces instances répond à des raisons à la fois d’ordre politique et
juridique. Elles permettent d’une part, d’éviter une intervention directe de l’administration
classique de l’Etat désormais jugée inopportune dans des secteurs considérés comme sensibles
comme la communication, l’information, la concurrence, les marchés publics et d’autre part,
d’assurer des actions mieux adaptés aux exigences de la régulation de ces secteurs grâce à
l’octroi de moyens diversifiés allant des pouvoirs juridiques classiques à des modes
d’expression plus souples et plus concernes (avis, observation…).
C’est une formule originale d’administration locale, formule originale en France venue des
USA sur le modèle des agences fédérales qui sont des organismes indépendantes vis-à-vis de
l’exécutif. On peut citer pour la France :
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B- Le statut des autorités administratives indépendantes :
--Ces autorités administratives indépendantes sont d’abord des autorités. L’autorité, c’est
quelqu’un qui a des pouvoirs de décision par voie individuelle mais aussi, c’est une autorité
faisant des propositions et des recommandations.
--Ce sont des institutions administratives : ce sont des autorités créées par l’administration
elle-même non seulement pour les contrôler mais aussi pour réguler ses rapports avec les
administrés, par exemple le médiateur de la république.
--Ce sont des autorités indépendantes et n’ont pas de personnalité juridique pour l’essentiel et
leur budget est rattaché à l’administration. Elles ne sont pas dans un pouvoir hiérarchique, ni
dans un pouvoir de tutelle.
Au Sénégal, les collectivités locales qui relèvent du statut du droit commun sont : la région,
les communes et les communautés rurales et bientôt le département avec l’instauration de
l’acte 3 de la décentralisation. Ce schéma signifie que ces collectivités locales sont marquées
ici par un certain nombre de caractéristiques fondamentales constitutives d’un droit commun
institutionnel. Dans cette catégorie de collectivité locale, on parle d’organe délibérant et
d’organe exécutif.
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L’article 72 de la constitution énumère les catégories de collectivité locale de la
république (en France). Au sein de ces catégories, il convient de distinguer les collectivités de
droit commun c’est-à-dire les communes, les départements et les régions ; les collectivités à
statut particulier en France : Paris, Lyon, et Marseille et les collectivités d’outre-mer (Antilles,
Guyane, Martinique).
La forme de l’Etat au Sénégal est celle d’un Etat unitaire décentralisé. Celui-ci est
caractérisé par un centre d’impulsion politique et juridique auquel la population est
uniformément soumise sur tout le territoire. Toutefois, la taille de ce territoire conduit à le
diviser en collectivités géographiques dont l’autonomie à l’égard du centre pose problème.
Pour prendre la mesure de ces rapports entre le centre et la périphérie, nous nous proposons
dans ce chapitre d’étudier les techniques administratives mises en œuvre pour organiser les
relations qui s’établissent entre eux. Sur cet aspect, nous constatons d’abord que l’Etat central
a conçu différents types de mécanismes pour régler les rapports verticaux qui unissent les
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différentes autorités administratives établies au sein de l’Etat (section1), ensuite nous
étudierons les différents procédés auxquels il a recours pour encadrer les rapports horizontales
entre collectivités locales (section2).
Ils sont ceux qui établissent les rapports entre l’Etat et les autres institutions infra-
étatiques. Quels sont en premier lieu les cadres dans lesquels ces rapports s’organisent
(paragraphe 1), quelles sont en second lieu les techniques de contrôle qui ont été imaginées
afin de permettre au centre de s’assurer que la forme unitaire n’est pas remise en cause par les
différents autorités administratives inférieures (paragraphe 2).
A- La centralisation :
Elle suppose au Sénégal où dans le pays un centre administratif unique. Elle revêt
deux aspects, la concentration et la déconcentration.
1- La concentration :
2- La déconcentration :
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a- Définition :
B- La décentralisation :
Elle apparaît aussi comme un moyen de réaliser l’autonomie locale. En effet, elle
permet d’accorder une certaine autonomie aux structures concernées. La décentralisation est
un système d’organisation administrative qui reconnaît une existence juridique à des
collectivités secondaires qui sont dotées de la personnalité morale et qui sont appelées à gérer
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leur propres affaires par l’intermédiaire d’organes issus d’elle-même. Cf. Alain Bockel,
Ouvrage de droit administratif.
La libre administration des collectivités locales se définit comme une liberté de gestion de
celle-ci par l’intermédiaire d’organes issus d’elle-même (l’organe délibérant, le conseil et
l’organe exécutif, le maire).
En cela, c’est un procédé démocratique car elle fait participer le citoyen dans sa politique.
-La collectivité décentralisée doit être dotée la personnalité juridique, c’est-à-dire qu’elle sera
considérée comme un véritable sujet de droit qui aura des biens, des agents, un budget
autonome, la capacité d’agir en justice et de passer des contrats.
-Elle doit avoir vocation à gérer ses propres affaires en fonction de ses intérêts propres à la
reconnaissance d’affaires locales.
-Elle doit être administrée par des autorités qui lui sont propres et qui sont élues par la
population locale où désignées par les populations elle-même.
-Elle doit être soumise à un contrôle de l’autorité centrale, un contrôle de tutelle prévu par un
texte et différent du contrôle hiérarchique et progressivement le contrôle de légalité (pouvoir
de tutelle).
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donne naissance à des collectivités territoriales ayant compétence à mener une action
administrative générale.
Exemple : les communes, les communautés rurales et les régions, plus tard le département
avec l’acte 3.
-La décentralisation technique ou par service : Elle porte sur une tâche déterminée par sa
nature particulière et individualisable dont la charge est assurée par une personne publique
autonome. Elle consiste à détacher une collectivité, un service ou un ensemble de services
spécialisés et à les accorder à des établissements publics (c’est le cas des établissements
publics). Il s’agit donc d’un critère fonctionnel différent du critère organique utilisé dans
l’autre modalité. L’établissement public n’a pas une tâche général, ne poursuit pas une tâche
d’intérêt mais elle a une tâche administrative spécialisée. C’est une personne morale de droit
public spécialisé.
- Les différences :
Quant à leur signification : la déconcentration est une réforme technique interne à une
personne publique qui est l’Etat. C’est un simple aménagement du pouvoir central, tandis que
la décentralisation est un choix politique permettant d’instaurer une certaine démocratie par la
participation des citoyens à la gestion de leurs affaires propres.
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- Relation entre décentralisation et déconcentration :
A- Le contrôle hiérarchique :
a- Définition :
L’administration centralisée présente l’aspect d’une pyramide d’agents reliés les uns aux
autres par les liens de la hiérarchie, c’est-à-dire qu’il existe entre les agents une superposition
de degré avec subordination de celui qui occupe le degré immédiatement supérieur. C’est le
pouvoir hiérarchique qui assure la subordination des organes locaux au pouvoir central. Le
pouvoir hiérarchique s’exerce au sein d’une même personne publique, l’Etat. C’est le pouvoir
qu’un chef de service exerce sur ses subordonnés. Exemple : le ministre de la république
exerce un pouvoir hiérarchique sur l’ensemble des agents de ses services concentrés ou
déconcentrés.
Quant aux organes : l’autorité supérieure dispose du pouvoir de nomination (le président de la
république prend des décrets nominatifs qui sont des actes administratifs unilatéraux) et de
mutation des agents placés sous son autorité. Cela lui permet de choisir les agents les plus
compétents. Elle dispose également de ce que l’on appelle le pouvoir disciplinaire c’est-à-dire
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que l’autorité note, récompense puis sanctionne les agents placés sous son autorité (radiation,
révocation).
Quant aux actes : d’abord, il y a le pouvoir d’instruction qui implique que l’autorité
supérieure peut donner des instructions à ses subordonnées. Ce pouvoir d’instruction permet
au supérieur hiérarchique de donner des directives générales aux subordonnés ou des ordres
de services individuels. Le supérieur dicte au subordonné le contenu des mesures à prendre, il
peut agir par circulaire ou instruction de service.
Il y a le pouvoir d’annulation qui permet au supérieur de faire disparaître pour le passé et pour
l’avenir une décision illégale ou inopportune prise par l’autorité subordonnée. Il y a ensuite le
pouvoir de réformation qui permet au supérieur de modifier la décision du subordonné sans
l’annuler complétement. Enfin, il y a le pouvoir de suspension : Ici, le supérieur peut décider
sans annuler ni modifier l’acte du subordonné qui ne sera pas appliqué provisoirement.
B- La tutelle :
La tutelle administrative est le contrôle que l’Etat exerce sur les collectivités
décentralisées. C’est donc un contrôle de l’extérieur opéré par une personne publique à
l’endroit d’une autre personne publique. C’est un contrôle nécessaire dans l’intérêt de l’Etat
lui-même qui doit sauvegarder son unité politique et veiller au respect de la loi dans l’intérêt
de la personne décentralisée pour éviter la mauvaise gestion et dans l’intérêt des individus
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vivants dans la collectivité décentralisée qui peuvent avoir besoin d’une certaine protection
contre l’autorité décentralisée.
Le contrôle de tutelle est nécessaire, c’est une surveillance pour assurer une bonne
administration. C’est le contrôle du représentant de l’Etat sur l’autorité décentralisée.
Comme pour le pouvoir hiérarchique, la tutelle s’exerce sur les organes et sur les actes.
Les autorités décentralisées sont en principe élues et la loi permet dans certains cas un
contrôle disciplinaire. Les autorités administratives décentralisées sont soit le maire, le
président du conseil rural... S’agissant du pouvoir disciplinaire, l’Etat détient un pouvoir de
suspension ou de révocation des autorités décentralisées. Exemple : la dissolution ou la
suspension du conseil municipal ou régional, la révocation du maire (décret présidentiel par
exemple).
L’autorité de tutelle peut demander au juge d’excès de pouvoir d’annuler les actes illégaux de
l’autorité décentralisée où dans les cas prévus par la loi les annuler elle-même. L’autorité de
tutelle dispose du pouvoir d’approbation (le représentant de l’Etat va approuver ou non).
L’autorité de tutelle dispose dans certains cas du pouvoir de substitution d’action c’est-à-dire
qu’elle peut accomplir un acte au lieu et place de l’autorité décentralisée. Pour que ce pouvoir
de substitution puisse s’exercer, il faut que l’autorité décentralisée refuse ou néglige
d’accomplir un acte prescrit par la loi et que l’autorité décentralisée préalablement mise en
demeure refuse de s’exécuter.
Le cadre local n’est vraiment pas adapté aux exigences du développement. Le nombre
trop important du niveau d’administration au Sénégal entraine une dispersion des ressources
ainsi que des moyens financiers et matériels des collectivités décentralisées (régions,
communes, communautés rurales…). Leur incapacité à assumer certaines missions les a alors
conduites à se regrouper sous diverses formes. Cette collaboration entre collectivités existe
entre les collectivités d’un même pays, il s’agit d’une collaboration interne. La coopération
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inter-collectivité locale revêt deux formes. Il s’agit d’abord de la coopération locale encore
appelée coopération interne et la coopération décentralisée appelée coopération externe.
A- Définition :
Le principe de spécialité signifie que la structure intercommunale ne peut exercer que les
compétences qui lui ont été attribuées par les collectivités membres (mission spéciale à
assortir à un organisme).
Il y en a six :
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- Les communautés urbaines
- La CAR et la CADAK
A- Définition :
En France comme au Sénégal, elle est définie comme les relations de développement,
d’échange et de partenariat entre un ou plusieurs collectivités locales nationales avec un ou
plusieurs collectivités étrangères.
Elles permettent à des pays ou organisation du nord de financer les collectivités locales
sénégalaises par un appui budgétaire, financier.
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d’abord. Ensuite l’administration participe à la création et à la gestion des services publics
nécessaire à la collectivité surtout lorsque l’initiative privée est défaillante. Cela amène la
puissance publique à intervenir d’une part grâce à des activités qualifiées de régaliennes
(défense, sécurité, justice) et beaucoup d’autres domaines (culturel, social, économique).
L’administration publique contribue à réguler aussi l’ensemble des activités privées, par
exemple la production des actes réglementaires. Au plan spécialisé, chaque administration a
sa propre fonction et son propre fonctionnement. Cette forte spécialisation fonctionnelle est
visible aussi bien au niveau des ministères ou des administrations nationales qu’à celui des
collectivités des services déconcentrés de l’Etat ou des collectivités territoriales.
Dans ce contexte, le champ d’étude des institutions administratives est particulièrement vaste
aussi bien au niveau central qu’à celui du territoire. C’est la raison pour laquelle les structures
administratives sénégalaises comportent des institutions administratives de l’Etat et une
administration locale décentralisée.
Elle est constituée par la présidence de la république, les services du premier ministre,
les départements ministériels et certaines structures de coordination et de consultation.
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Paragraphe I : Les autorités administratives centrales
1- Le président de la république :
a- En période normale :
b- En période exceptionnelle :
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Au titre l’article 52 de la constitution « lorsque les institutions de la république…le
président dispose de pouvoirs exceptionnels ». Ainsi, il peut prendre toutes les mesures
exigées par les circonstances exceptionnelles y compris des mesures administratives à portée
générale et impersonnelle.
C- Le premier ministre :
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1- Les attributions administratives du président de la république :
Ils comprennent ici aussi le cabinet, les services qui lui sont rattachés et le secrétariat
général du gouvernement.
En premier lieu, le cabinet du premier ministre est composé outre le directeur de cabinet
de conseillers techniques, de chargés de mission, d’un chef de cabinet et d’un chef du
secrétariat particulier. Tous les membres du cabinet sont nommés par arrêté du premier
ministre. Ils bénéficient des avantages prévus en faveur des membres du cabinet ministériels
par la réglementation en vigueur. En 2nd lieu, les services rattachés au cabinet sont par
exemple la cellule de communication, l’agence nationale pour la relance des activités
économiques et sociales en Casamance (ANRAC) qui sera remplacée par l’agence de
développement territorial. On peut y ajouter le conseil national de la sécurité alimentaire.
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verbal. Il est chargé d’assister également à toutes les réunions interministérielles, d’en établir
ou d’en faire établir le procès-verbal. Il peut participer également sous l’autorité du premier
ministre à la coordination des départements ministériels. Sous ce rapport, il recueille toutes les
observations des départements ministériels intéressés par les projets de lois, d’ordonnances ou
de décret et convoque s’il y a lieu toutes les réunions et tous les arbitrages nécessaires. Enfin,
il est chargé d’assurer l’enregistrement, la publication et la notification après le contrôle des
lois, des ordonnances, des décrets et des arrêtés.
A- La composition du gouvernement :
Dans un gouvernement, on peut avoir un ministre, on peut aussi avoir un ministre délégué, on
peut aussi avoir un ministre d’Etat comme on peut avoir des secrétaires d’Etat.
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1- Les fonctions du ministre :
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Paragraphe II : Les institutions administratives d’accompagnement :
Elles sont nombreuses, de rang et de compétence divers. Elles ont une vocation
interministérielle. Elles permettent la confrontation des points de vue des différents
départements ministériels afin d’harmoniser les actions, de réglementer les différends et
mettre au point les décisions pour permettre aux autorités de trancher. Parmi ces structures de
coordination, on peut citer :
Il est dirigé par le président qui le réunit toutes les semaines. Il dispose d’un secrétariat
qui joue un rôle important de coordination. Il s’agit du secrétariat général du
gouvernement.
Elles ont un rôle, celui d’éclairer les autorités sur un certain nombre de décisions à
prendre. Elles donnent des avis aux autorités.
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2- Le conseil supérieur de la fonction publique :
C’est un organe paritaire regroupant les représentants des syndicats des fonctionnaires et
des ministres intéressés. C’est également un organe consultatif, il est consulté sur les projets
des statuts particuliers des fonctionnaires.
Il regroupe les syndicats des ouvriers, des patronats et le gouvernement. Le comité est
consulté sur les textes intéressants le droit du travail et la sécurité sociale.
Il s’agit d’une assemblée consultative qui examine les évolutions en matière économique,
sociale et environnemental et qui propose des adaptations nécessaires pour un certain nombre
de réformes structurelles et institutionnelles.
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composés de représentant des populations, ce sont les conseils départementaux et
d’arrondissement.
Il faut noter que le village constitue aussi une cellule administrative de base. Le chef de
village représente l’Etat. Le chef de village représente l’Etat. Il est chargé de l’exécution des
lois et des règlements dans le village.
Il faut étudier ici le statut et les attributs des chefs de circonscription administrative.
A- Le statut :
Les gouverneurs, préfets et sous-préfets sont nommés par décret sur proposition du
ministre de l’intérieur. Le gouverneur est un fonctionnaire de la hiérarchie A c’est-à-dire qu’il
appartient aux corps de l’Etat recrutés parmi les diplômés de l’enseignement supérieur. Il est
assisté de deux adjoints : un adjoint administratif et un adjoint au développement.
Les départements et arrondissements sont confiés aux administrateurs civils sauf s’il y a
des dérogations. Les chefs de circonscription administrative disposent d’un certain nombre
d’avantages (indemnités de fonction, droit au logement, et à l’ameublement).
B- Les attributions :
Les chefs des circonscriptions sont les délégués du président et de chacun des ministres de
la circonscription. Ils veillent à la sauvegarde des intérêts nationaux et au respect des lois de la
république. Ils ont une autorité sur les services déconcentrés de l’Etat dans leurs
circonscriptions administratives.
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au niveau régional. Le préfet assure le rôle de commissaire du gouvernement auprès du
conseil départemental et préside les travaux du comité départemental de développement.
Le sous-préfet préside le centre d’appui au développement local (CADL) qui est une équipe
polyvalente (agents de la santé, agriculture, eaux et forêt, élevage etc…).
A- Le conseil départemental :
1- La composition :
Le conseil départemental est composé des représentants élus des communes, des conseils
d’arrondissement choisis parmi les représentants élus des communautés rurales ainsi que des
représentants des groupement à caractère économique et social désignés par arrêté du
gouverneur sur proposition des organes les plus consultatifs.
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Le conseil départemental siège au chef-lieu de région qui tient deux sessions annuelles,
l’une en mars et l’autre en octobre.
Il dispose d’un pouvoir de décision. Il délibère sur la fixation du taux de la taxe rurale
chaque année. Toutefois, ces délibérations ne sont exécutoires qu’après approbation de
l’autorité compétente. Le conseil départemental donne son avis à l’occasion des travaux
préliminaires à l’élaboration des programmes départementaux et régionaux de développement
comme sur les comptes d’exécution de ces programmes. Il intervient également en donnant
son avis sur les priorités à fixer entre les investissements publics destinés à des actions de
développement local. Enfin, il va émettre des vœux sur toutes les questions ayant un intérêt.
B- Le conseil d’arrondissement :
1- La composition du conseil d’arrondissement :
Il est composé de représentants élus des communautés rurales et des représentants des
mouvements coopératifs désignés par arrêté du préfet sur proposition des coopératives de
l’arrondissement réunie en assemblée générale. Les dispositions concernant le mandat, la
vacance, les inéligibilités sont les même que concernant les conseils régionaux et
départementaux.
Le conseil d’arrondissement est obligatoirement consulté par le sous-préfet sur toutes les
matières ayant des répercussions directes sur l’arrondissement et notamment sur toutes les
opérations comportant des investissements et sur toutes les actions de développement
intéressant la circonscription. Le conseil d’arrondissement examine le compte rendu
d’exécution des programmes et actions de développement concourant l’arrondissement et
notamment sur les questions ayant un intérêt économique et social. Il peut émettre des vœux
sur toute question ayant un intérêt pour l’arrondissement et notamment les questions ayant un
intérêt économique et social
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La décentralisation territoriale consiste à remettre à un groupe d’habitants liés par une
solidarité d’intérêt et une proximité géographique la gestion de certaines affaires qui leur sont
propres. Jusqu’en 1996 les collectivités locales décentralisées étaient la commune et la
communauté rurale. Depuis 1996, les régions ont été érigées en collectivités locales. Le
mouvement de la décentralisation a connu au Sénégal une évolution en trois étapes. La
première étape remonte de 1960 à 1972 et est caractérisée par une décentralisation limitée qui
concernait les communes. C’est la loi 66-64 du 30 juin 1966 portant code de l’administration
communale. Cette décentralisation qui concernait uniquement les communes était limitée
fortement dans leur autonomie. Il y a également en 1972 la décentralisation à la campagne
c’est-à-dire la création des communautés rurales.
Section I : La région
Il est l’organe exécutif de la région élu pour une durée de 5 ans. Il peut se faire assister par
deux vices présidents.
B- Le conseil régional :
C’est un organe délibérant élu pour 5 ans et sa composition varie selon 42 et 66 (Saint-
Louis et Dakar) conseillers.
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D- Le gouvernement de la région :
Il est composé de personnes dont leur compétence est avérée dans les domaines
économiques et sociales.
A- Les compétences :
La région en tant que collectivité locale utilise des moyens d’ordre financier (argent) et
d’ordre matériel (siège, voiture de fonction, équipement), d’ordre humain (personnel des
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collectivités locales) et d’ordre juridique (différents actes que la collectivité locale prend à
savoir les arrêtés et les délibérations).
Section II : Le département
Le département est une collectivité locale, une personne morale de droit public. Il est
administré par un conseil départemental élu au suffrage universel direct.
Le département pourrait assister les communes comme en Espagne. Il pourrait aussi avoir
une compétence en matière d’équipement et d’infrastructures.
On veut :
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- Deuxièmement la place du département dans l’organisation territoriale.
Elle peut être définie comme un groupement d’habitants d’une même localité unis par
une solidarité résultant du voisinage et désireux de traiter de leurs propres affaires et capables
de trouver les ressources nécessaires à une action qui leur soit particulière au sein de la
communauté nationale.
Nous verrons d’une part la désignation des organes et d’autre part les attributions des
organes de la commune.
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rémunération fixée par décret. De plus, les maires adjoints et le président de délégation
spéciale sont protégés par le code pénal contre les menaces et outrages.
B- Les attributions des organes de la commune :
1- Les attributions du conseil municipal :
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commune d’arrondissement est dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière.
La loi 96-09 du code des collectivités locales ancienne version détermine les compétences
financière des communes d’arrondissement et ses rapports avec la ville.
La communauté rurale est une collectivité locale qui dispose de l’autonomie financière
et d’organes représentatifs qui exercent des attributions qui lui sont conférées par la loi. Le
conseil rural est l’organe délibérant. Sa composition varie entre 20 à 32 conseillers. Il va en
son sein un bureau constitué d’un président de la communauté rurale et de deux vice-
présidents. Le conseil rural a 19 compétences d’attribution (affectation et réaffectation des
terres, plan d’occupation et d’affectation des sols, vote du budget). A côté, il y a le président
du conseil rural qui est l’autorité chargée de l’administration de la collectivité locale. Mais il
est également un représentant de l’Etat parce qu’il est chargé de l’application et de l’exécution
des lois. C’est aussi un officier d’Etat civil et peut déléguer ses fonctions. Il est élu par le
conseil rural à la majorité absolue. Le président de la communauté rurale ne peut pas cumuler
son mandat avec celui des responsables d’une coopérative au chef du village et l’article 204
du code exige que celui-ci réside obligatoirement dans la communauté rurale.
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