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EAMAU
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1. LES METHODES D’INVESTIGATION DU SOCIOLOGUE............................................................... 3
1.1. L’OBSERVATION.............................................................................Erreur ! Signet non défini.
1.2. L’EXPERIMENTATION ............................................................................................................. 5
1.3. L’ENQUETE .............................................................................................................................. 8
1.3.1. L’enquête et l’observation .........................................................Erreur ! Signet non défini.
1.3.2. L’enquête et l’expérimentation...................................................Erreur ! Signet non défini.
2. LES FORMES D’ENQUETES SOCIOLOGIQUES............................................................................ 8
2.1. ENQUETE C A P....................................................................................................................... 8
2.2. ENQUETE DEMOGRAPHIQUE ................................................................................................ 9
2.3. ENQUETE SOCIO ECONOMIQUE........................................................................................... 9
3. PROCESSUS D'ENQUETE.............................................................................................................. 9
3.1. LA PREPARATION DE L'ENQUETE............................................................................................ 9
3.1.1. La connaissance du milieu ............................................................................................... 10
3.1.2. La définition des objectifs de l'enquête socio-économique............................................... 10
3.1.3. Les méthodes et techniques d’enquête socio-économique. ............................................. 11
3.1.3.1. Les techniques d’enquêtes ...................................................Erreur ! Signet non défini.
3.1.3.1.1 L’entretien..........................................................................Erreur ! Signet non défini.
3.1.3.1.2. L’enquête par questionnaire .............................................Erreur ! Signet non défini.
3.1.3.2. Le choix des méthodes et techniques....................................Erreur ! Signet non défini.
3.1.4. Le questionnaire............................................................................................................... 13
3.1.4.1. Formulation des questions.....................................................Erreur ! Signet non défini.
3.1.4.2. Présentation du questionnaire ...................................................................................... 17
3.1.5. L'échantillon ..............................................................................Erreur ! Signet non défini.
3.1.5.1. Les principes à respecter pour la constitution d’un échantillonErreur ! Signet non
défini.
3.1.5.2 Les techniques d’échantillonnage..........................................Erreur ! Signet non défini.
3.1.5.2.1. Le sondage aléatoire ............................................................................................... 15
3.1.5.2.2. Le tirage systématique............................................................................................. 15
3.1.5.3.3. Technique des itinéraires......................................................................................... 15
3.1.5.2.4. Sondage aréolaire ................................................................................................... 15
3.1.5.2.5. Sondage par degré .................................................................................................. 15
3.1.5.2.1. Echantillon par quota ............................................................................................... 15
3.1.5.3. Le choix de l’échantillon................................................................................................ 16
3.1.6. La formation des enquêteurs............................................................................................ 17
3.2. DEROULEMENT DE L'ENQUETE .......................................................................................... 18
3.2.1. Le repérage...................................................................................................................... 18
3.2.2. Les consignes .................................................................................................................. 18
3.2.3. Le contrôle ....................................................................................................................... 18
3.2.4. Conclusion, ...................................................................................................................... 18
3.3. EXPLOITATION DES RESULTATS ........................................................................................ 19
3.3.1. le codage et le dépouillement....................................................Erreur ! Signet non défini.
3.3.2. les tableaux des résultats................................................................................................. 21
3.2.2.1. Les tableaux simples .................................................................................................... 21
3.2.2.2. Les tableaux à double entrées...................................................................................... 21
3.3.3. La représentation graphique des résultats ....................................................................... 23
3.3.4. L’exploitation des données qualitatives .....................................Erreur ! Signet non défini.
3
La formation aux métiers d’architecte/urbanisme exige des connaissances minimales sur l’homme et la
société et la mise en pratique des acquis théoriques, c’est pourquoi en 1ère année, le cours ‘’Introduction
à la sociologie générale’’ a cherché à familiariser les étudiants avec des acquis théoriques en
sociologie.
Dans le cadre de ce certificat, il s’agit maintenant de fournir des éléments de base pour réaliser des
travaux de terrain en matière de sociologie.
Dans ce cours vous il s’agira de vous proposer une méthode en matière de pratique de terrain
ainsi que les technique qui y sont associées.
Pour analyser une situation sociale, il existe plusieurs méthodes d’investigation, notamment :
¾ l’observation,
¾ l’entretien de groupe (focus group),
¾ l’enquête.
1. L’OBSERVATION
Observer, c’est constater un fait à l’aide de moyens d’investigation appropriés, sans modifier ce qui est
observé. On peut distinguer deux types d’observations :
• l’observation indirecte ou observation différée ; elle intervient après que le phénomène se soit
produit ; elle ne s’intéresse donc qu’aux conséquences du phénomène, à travers l’analyse des
documents existants (rapports, statistiques, analyse, cartographique) ;
• l’observation directe, qui permet de porter un regard sur l’environnement marquant un fait social qui
sera observé ; le but visé est de recenser des faits sociaux, des informations qualitatives et
quantitatives générales.
La revue documentaire est une forme d’observation indirecte. Elle constitue un préalable pour
programmer une enquête, y compris l’élaboration du questionnaire ; mais peu d’élèves lui consacrent
suffisamment de temps.
La revue documentaire consiste à repérer les centres documentaires et à mettre en place une stratégie
de recherche documentaire permettant de faire le point sur le sujet d’enquête à partir des études et
documents statistiques existants.
Avant d’entreprendre ses propres enquêtes, il est opportun de consulter et d’exploiter les données
disponibles, notamment les données statistiques.
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Les données statistiques se présentent sous la forme de tableaux chiffrées ou graphiques. Elles
fournissent l’état d’une situation à un moment donné, un comparatif ou une évolution. Il faut les
exploiter en tenant compte du contexte dans lequel elles sont produites.
En Afrique, les sources classiques de production de données statistiques existent, mais généralement
elles ne tiennent pas à jour les données. Par contre il existe souvent des sources diffuses et
insoupçonnées existant dans différents services et organismes, il faut savoir les chercher. Pour ce faire
il faut commencer par chercher sur internet au niveau des données statistique des organismes comme
le PNUD et à partir de là on identifie d’autres sources potentielles.
Sur le terrain, souvent les documents disponibles sont mal tenues et sont souvent à tord, classer dans
les services ‘’secret défense’’. Il revient au chercheur de mettre en place sa stratégie pour accéder aux
études dans d’un service.
Collecter des données dans la plupart de nos pays est un parcours du combattant. Les règles écrites ne
sont pas souvent appliquées, alors que les pratiques néfastes sont érigées en règles. Dans ce contexte
pour réaliser un travail documentaire, il faut s’amer de courage, de ténacité, de patience voir de ruse
quand le terrain vous l’impose.
L’observation consiste à recueillir des informations sur les agents sociaux en captant leurs
comportements et leurs propos au moment où ils se manifestent.
Sur le terrain, le chercheur qui observe doit porter son attention sur des phénomènes restreints, souvent
perçus comme évidents, il doit saisir non seulement des évènements mais aussi une ambiance ;
autrement dit il doit être attentif aux propos tenus entre les personnes observées et aux propos que
ceux-ci lui adressent. Il existe deux types d’observations directes : l’observation participante, le
chercheur étudie un groupe tout en y participant à sa vie et à ses activités et l’observation non
participante, le chercheur porte son regard de l’extérieur, sans prendre part à la vie du groupe. Souvent
5
Pour réaliser une bonne observation, il d’abord choisir son terrain ; puis élaborer une grille
d’observation, qui comporte des thèmes permettant de rendre compte des réalités.
La finalité de l’observation est de préciser les thèmes de l’enquête et d’affiner ses objectifs.
L’observation permet également de formuler la première mouture du questionnaire. Autrement dit
l’établissement des faits, leur compréhension et leur interprétation est donc lié à l’observation directe et
indirecte de l’observateur. Il sera validé après par l’enquête ou d’autres méthodes d’investigation.
La discussion de groupe ou focus group est une méthode d’enquête qualitative rapide qui a été
développée en 1940 aux USA .
Un ‘focus group’ est un groupe de personnes avec des expériences ou un passé communs, constitué
de personnes rassemblées de façon formelle pour discuter d’un sujet d’intérêt pour un
enquêteur/chercheur.
Le focus group a été utilisé en sciences sociales à partir des années 1980.
Le focus group est généralement utilisé pour répondre aux objectifs suivants :
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¾ Collecter des opinions, des croyances et des attitudes concernant un sujet ou une
problématique précise, ou/et
¾ Confirmer des hypothèses ou/et
¾ Encourager la parole autour de problèmes particuliers
Un focus group produit plus d’informations plus rapidement et à un coût inférieur à celui des interviews
individuels. Il est une forme de discussion qui est moins envahissante que les interviews individuelles.
La tenue d’un focus group se planifie sur une période de 6 semaines au moins. Un planning standard
pourrait se décliner comme suit :
ACTIVITE CONTENU
Identifier les participants 6 à 8 est le nombre idéal de personnes dans une discussion
de groupe. Au-delà de 12, tous les participants ne pourront
pas prendre part aux discussions et il devient très difficile de
gérer les discussions, qui commencent à avoir lieu au sein de
sous groupes qui se créés.
ACTIVITE CONTENU
ACTIVITE CONTENU
3. L’ENQUETE
C’est une interrogation portée sur une situation comprenant des individus, dans le but de généralisation.
L’enquête en sciences sociales diffère des enquêtes policières, juridiques, historiques, géologiques, etc.
3.1.1. Enquête C A P
C’est une forme d’enquête qui permet d’obtenir des informations sur des faits sociaux à travers les
comportements, attitudes et pratiques (délinquance juvénile, criminalité, déperdition scolaire, etc.)
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C’est une forme d’enquête qui permet d’obtenir des données quantitatives et qualitatives sur les
caractéristiques d’une population (sexes, âges, groupes ethniques, catégorie socioprofessionnelle,
natalité, nuptialité, fécondité, mortalité, mouvement migratoire, etc.).
C’est la forme d’enquête qui a pour objet l’analyse d’un milieu humain concerné par une opération et
des caractéristiques démographiques, sociologiques et économiques (niveau de vie, revenue, condition
de vie, etc.) de sa population.
L’enquête socio-économique dans le cadre d’un projet urbain vise la collecte et l’analyse de données
relatives aux comportements attitudes et pratiques de la population concernée par le projet, y compris
ses besoins et ses priorités, en vue de fixer des normes et des niveaux de services comparables avec
les aspirations et les capacités financières des ménages.
Le questionnaire joue un rôle de premier plan dans la démarche de collecte de données. Bien conçu, il
permet de recueillir des données en toute efficacité et sans grand risque d'erreur. Il facilite le codage et
la saisie des données et permet généralement de réduire les frais et les délais de collecte et de
traitement des données.
Le plus grand défi dans l'élaboration d'un questionnaire consiste à traduire les objectifs de la collecte de
données en un cadre d'examen solide d'un point de vue conceptuel et méthodologique.
Avant de démarrer une enquête par questionnaire, on devrait se poser les questions suivantes :
• pourquoi mène-t-on cette enquête ?
• qu'ai-je besoin de savoir ?
• comment l'information sera-t-elle utilisée ?
• quel degré d'exactitude et de fiabilité de l'information doit-on viser ?
Préalablement à la conception d'un questionnaire, on doit prendre une foule de décisions qui influeront
sur le questionnaire et qui devront entrer dans le plan d'enquête qui comporte trois grandes phases :
¾ la préparation,
¾ le déroulement
¾ l’exploitation.
Cette phase est importante, parce qu’elle détermine la qualité de l'enquête. Elle comprend six étapes :
1. la connaissance du milieu,
2. la définition des objectifs,
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Durant cette phase de l’enquête, une collaboration entre tous les membres du intervenants de l’équipe
du projet urbain (urbanistes, architectes, ingénieurs, économistes, etc.) s’impose, pour définir les
thèmes qui préoccupent chacun. Leurs discussions permettent d'orienter l'enquête pour :
¾ dégager les priorités en matière d'infrastructures et d'équipements,
¾ définir les normes et niveau de services souhaitables,
¾ évaluer les capacités de contributions financières envisageables par les bénéficiaires.
Pour atteindre les objectifs d'une enquête, on doit rédiger un plan d’enquête, qui est un document qui
énonce clairement et distinctement les buts de l'enquête, les besoins en données et le plan d'analyse.
¾ La définition des variables devant être mesurées et détermination des questions et des réponses
possibles.
¾ Le plan d'analyse précise les objectifs et les besoins en données, décrit le groupe cible aussi
clairement que possible.
¾ La période de réalisation de l’enquête.
¾ La description de l'échantillonnage.
¾ Les méthodes de collecte de données qui seront utilisées.
¾ Le processus d’élaboration du questionnaire et de réalisation de la pré-enquête ainsi que les
procédures de formation des enquêteurs.
¾ Les méthodes de traitement des données (codage et mise en forme des données).
¾ Les tableaux de sortie,
¾ Le temps e le budget requis pour réaliser l'enquête.
Cette étape de la conception des questionnaires comporte la détermination et l'élaboration des méthodes de collecte de
données. Il s'agit d'une étape importante, car elle détermine les coûts, les ressources matérielles et le temps requis pour
mener une enquête. Autrement dit la méthode choisie aura des conséquences directes sur les coûts et la qualité des
données.
Dans le cadre de l’enquête par questionnaire, il y a plusieurs moyens de recueillir les réponses. Mais
généralement en Afrique, on utilise deux méthodes :
¾ l’auto-administration, c’est le cas où le questionnaire est remis à l’enquêté qui le remplit lui-même ;
¾ l’administration du questionnaire, dans ce cas, les questions sont posées par l’enquêteur qui note
les réponses sur le questionnaire. cette dernière méthode offre au moins trois avantages, on n’est
pas confronté à la difficulté du taux d’analphabète élevé en Afrique, on n’élimine le risque de
questionnaire mal rempli et enfin on a la certitude de disposer au fur et à mesure des fiches
d’enquête.
¾
3.2.5. L’élaboration du questionnaire
Cette étape est marquée par la formulation des questions. Pour élaborer des questions pertinentes et
informatives, il est conseillé au chercheur examiner les questions d'autres enquêtes portant sur le
même sujet ou sur des thèmes semblables. Cette précaution est toujours un point de départ utile.
Pour la formulation des questions, il faut veiller à ce que chaque question soit pertinente et qu’elles
correspondent aux objectifs de l'enquête et aux besoins en données. Par ailleurs, il faut s’assurer que
l’on utilisera effectivement l'information émanant de ces questions.
¾ les questions hypothétiques doivent être évitées (Exemple de question hypothétique : si vous
n'aviez pas de l’eau courante dans votre logement, seriez vous prêt à payer un loyer plus cher ?) ;
¾ il faut prévoir une série de questions pour aider l’enquêteur à recueillir des réponses concernant
des thèmes délicats et difficiles à saisir comme le revenu ;
¾ il faut étudier l’ordre des questions de façon à susciter et retenir l’intérêt.
Le chercheur dispose de trois types de questions pour recueillir des informations sur le terrain :
¾ les questions fermées,
¾ les questions ouvertes,
¾ les questions semi-ouvertes.
Les réponses possibles sont prévues à l’avance et sont présentées pour que l’enquêteur note
rapidement l’information en cochant les cadres réservés à cet effet.
Le nombre de réponses possible varie suivant les situations existantes sur le terrain et identifiées au
cours de la préparation de l’enquête. On gagne en précision, mais aussi en complexité, ce qui peu
gêner l’enquête et le dépouillement.
Exemple 2.
Statut d’occupation du logement.
Question : être-vous
3. propriétaire avec permis d’occuper ?
4. propriétaire avec titre foncier ?
5. Locataire ?
6. Sous locataire ?
7. Locataire en contrat vente ?
8. Logé par votre employeur ?
9. Hébergé gratuitement ?
Les questions fermées permettent de collecter très rapidement les informations et facilitent le
dépouillement des questionnaires et la codification ; mais elles ne sont pas adaptées aux problèmes qui
demandent des réponses longues, réfléchies et personnelles, elles ne peuvent pas exprimer la nuance,
les opinions.
Exemple
Question : Pourquoi êtes-vous installés dans ce quartier plutôt que dans l’autre ?
Réponse : Parce que c’est sur la route de mon village.
Les questions ouvertes permettent d’enregistrer les réponses spontanées sans influencer la personne
et peuvent faire ressortir :
¾ des préoccupations réelles face aux problèmes posés,
¾ des besoins prioritaires et aspirations.
Mais leur administration nécessite des enquêteurs confirmés ; elles sont plus longues et plus complexes
à dépouiller.
C’est un compromis entre les questions ouvertes et les questions fermées. Leur choix suppose qu’une
pré-enquête a déterminé l’éventail de réponses possibles.
La question est fermée mais avec une liste de réponses que l’enquêteur peu lire ou non, suivant la
consigne donnée.
Exemple 1.
Question : Pourquoi êtes-vous installés dans ce quartier plutôt que dans l’autre ?
Réponse : (Instruction à l’enquêteur : cocher toutes les réponses, mais ne pas lire les réponses
proposées)
Il se trouve sur la route de mon village.
La présence de parents ou d’amis dans le quartier,
Le terrain est bon marché,
Le loyer est bon marché,
On y trouve facilement une parcelle,
Il est à proximité du lieu de travail,
Le quartier bien équipé,
Autres (préciser).
Exemple 2.
(Instruction à l’enquêteur : lire entièrement la question.)
Je vais lire une liste d’équipements ou de services et vous me direz par ordre d’importance, ceux
qui manquent le plus dans votre quartier :
¾ école
¾ dispensaire
¾ moyens de transport
¾ marchés
¾ bornes fontaines
¾ autres (à préciser)
Une population observée n’est pas toujours une population cible. Toute enquête vise une population
cible, c'est-à-dire une population que l’on veut observer (ex., des élèves, des hommes de 20 à 35 ans,
etc.). Durant le processus de préparation de l'enquête, il faut définir rapidement cette population cible,
qui condition non seulement la durée et le coût de l’enquête, mais aussi le la population observée, c’est
dire la population que l’enquête peut effectivement observer ou échantillon (la population faisant
partie de l'enquête).
La base de sondage
La base de sondage est l'outil qu'on utilise pour avoir accès à la population. Il existe deux types de
bases de sondage :
Il existe trois types d'unités qu'il faut identifier correctement afin d'éviter des problèmes durant les
stades de la sélection, de la collecte des données et de l'analyse des données. Ce sont :
– L'unité d'échantillonnage, qui fait partie de la base de sondage et qui peut donc être sélectionnée.
– L'unité déclarante, qui fournit l'information qu'exige l'enquête.
– L'unité de référence ou l'unité d'analyse – c'est-à-dire l'unité au sujet de laquelle de l'information est
fournie – qui sert à analyser les résultats de l'enquête.
La taille de l'échantillon
Le degré de précision nécessaire pour les estimations découlant de l'enquête aura des répercussions
sur la taille de l'échantillon.
Puisque les enquêtes sont toutes différentes, il n'existe pas de règles rigoureuses pour déterminer la
taille d'une enquête.
Les facteurs décisifs quant à l'ampleur des opérations d'enquête sont les suivants : le temps, les coûts,
les contraintes opérationnelles et la précision désirée des résultats.
En évaluant chacun de ces facteurs, on pourra prendre une décision plus facilement par rapport à la
taille de l'échantillon. S'il existe des variations considérables au sein de la population, la taille de
l'échantillon devra être plus grande afin d'obtenir un degré de fiabilité précis.
La méthode d'échantillonnage
On établit une base de sondage en numérotant toutes les unités (dans notre cas les parcelles sur un
plan) de 1 à n. On choisit au hasard chaque unité jusqu’à atteindre la taille de l’échantillon. L’échantillon
que l’on obtient obéit parfaitement aux lois de la probabilité.
Pour pratiquer cette technique il faut disposer de renseignements précis sur la population à enquêter
(carte à jour, effectif de ménages connus, etc.)
On établit une base de sondage en numérotant toutes les unités de 1 à n. On choisit au hasard chaque
unité à intervalle régulier jusqu’à atteindre la taille désirée.
Le choix de l’échantillon s’effectue sans base de sondage ni renseignements chiffrés sur les unités
statistiques. On peut l’utiliser si la zone à enquêter dispose de voiries structurées.
Les enquêteurs reçoivent la consigne stricte sur l’itinéraire à suivre et choissent les parcelles à enquêter
par tirage systématique. On réintroduit ainsi le hasard.
Dans l’espace à enquêter la voirie est inexistante, mais on dispose d’une photo aérienne ou d’une
carte. On divise la zone à enquêter en secteurs de dimension à peu près égale. On choisit les secteurs
à enquêter par tirage systématique. Dans chaque secteur choisi, l’enquêteur doit interroge
systématiquement toutes les unités.
On procède au découpage de la zone à enquêter en îlots de taille à peu près égale. On choisit au
hasard un certain nombre d’îlots suivant le même principe que dans le sondage par aréolaire ; mais
dans ce cas, le nombre d’îlots est moins élevé. A l’intérieur d’un îlot, on procède à un second tirage des
unités à enquêter. Cette technique est utile quand la zone à enquêter est très vaste.
Il consiste à choisir les unités d’échantillonnage en fonction des catégories que l’on cherche à
représenter. L’enquêteur est libre d’interroger qui il veut, à condition de respecter le quota.
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Les quotas sont choisis de façon à représenter les proportions de catégorie existant dans la population
parente. Cette technique est utilisée, quand on connaît la structure de la population parente.
La fiabilité des résultats se repose essentiellement sur le choix de l'échantillon à enquêter. Dans un
processus de constitution d’échantillon, il ne faut pas perdre de vue que :
¾ la base de sondage doit être facilement identifiable ; ainsi, dans les pays où plusieurs ménages
cohabitent dans une même concession, la parcelle sera la base de l’échantillon ;
¾ le choix des ménages doit se faire de façon systématique ; si on décide de sélectionner des
ménages en fonction de critères définis au préalable (activités, statut…), l'ensemble de l'échantillon
doit répondre à ces critères ;
¾ le degré de confiance à accorder à un échantillon dépend de sa taille (un échantillon de 1000 sur
6000 est plus représentatif qu’un échantillon de 1000 sur 1.000.000) ;
¾ si l’on veut analyser les résultats suivants différents facteurs (type habitat, statut, d’occupation,
revenus, etc.), dans le cas d’un projet urbain, il faudrait veiller à ce que les effectifs des sous
échantillons ne descendent pas au-dessous d’une trentaine.
¾ dans une enquête urbaine, si l'habitat est diversifié, on établira d'abord sa typologie pour mieux
répartir l'échantillon.
Il s'agit du processus servant à convertir les réponses du questionnaire en données de sortie. Les
tâches à accomplir durant l'étape de traitement des données sont les suivantes : le codage, la saisie de
données, la mise en forme des données. Bref, l'objectif de cette étape est de produire un fichier de
données exempt d'erreurs.
XXXX Budget
Parfois, on détermine la conception d'un questionnaire selon le montant d'argent alloué pour mener une
enquête.
Il s'agit d'une étape fondamentale dans l'élaboration d'un questionnaire. L'essai du questionnaire aide à
découvrir des anomalies dans la formulation ou l'ordre des questions; il permet de trouver les erreurs
dans la présentation ou les instructions d'un questionnaire; il permet aussi de cerner les problèmes
occasionnés par l'incapacité des répondants ou leur refus de répondre aux questions ; il permet de
proposer des catégories de réponses complémentaires qui peuvent être précodées dans le
questionnaire et il fournit une indication provisoire de la durée de l'interview et des cas de refus.
Le questionnaire est esquissé et mis au point, après plusieurs ébauches successives.
Pour* être définitif, le questionnaire doit être testé sur le terrain. C'est l'occasion d'ajuster les questions
pour qu'elles soient comprises par tous les enquêtés ; c'est aussi l'occasion d'adapter la formulation des
questions au langage habituel.
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Après le test, le questionnaire est revu et corrigé, toujours avec un souci constant de clarté.
La présentation des questions, le type d’enregistrement des réponses choisi et la place réservée à leur
transcription, le format du questionnaire doivent être conçus de façon à faciliter le travail des enquêteurs
et celui des codificateurs.
Cette formation vise l’explicitation détaillée des questionnaires et tests sur le terrain. A cet effet, on peut
recourir à un moyen audiovisuel pour faciliter cette explicitation des questionnaires.
Il faut détailler aux enquêteurs les objectifs de l'enquête, insister sur la manière de remplir les
formulaires.
18
Les questions sont analysées, les unes après les autres, ainsi que les réponses prévisibles. L'intérêt est
porté plus particulièrement sur les questions les plus délicates (les revenus et les dépenses).
Il importe de consacrer un temps minimum pour familiariser les enquêteurs à administrer les
questionnaires sur le terrain. La familiarisation des enquêteurs peut se faire en salle de formation par le
truchement de jeu de rôle ou sur le terrain où ils assisteront à l’administration de quelques
questionnaires à des ménages ne figurant pas dans l'échantillon.
3.2.1. Le repérage
Le repérage se fait quotidiennement sur le terrain. Tous les îlots et concessions (parcelles) de
l'échantillon sont identifiés avec l'enquêteur, au début de la journée.
Les consignes à l'enquêteur sont explicitées pendant la période de formation, mais il peut s'avérer utile
de les rappeler les premiers jours de l'enquête ; elles portent sur :
¾ la façon de conduire l'enquête et de mettre en confiance son interlocuteur en expliquant clairement
les objectifs de l'enquête, tout en évitant des commentaires superflus et s'abstenant de faire
"miroiter" des aménagements de quartiers, non encore officiellement décidés.
¾ la durée de l'enquête, qui ne doit pas dépasser, en général une demi-heure, sinon on risque
d'égarer l'attention de l'interlocuteur.
¾ le choix de l'interlocuteur, qui doit être de préférence au chef de ménage, sans qui il est souvent
impossible d'obtenir certaines informations tels que le revenu, les dépenses ; on peut aussi
s'enquérir de l'opinion et du comportement des femmes, surtout en ce qui concerne le budget, les
problèmes du logement, les équipements du quartier ; il faut prévoir, si besoin est, des entretiens
complémentaires dans ce sens.
3.2.3. Le contrôle
le contrôle des questionnaires s'effectue quotidiennement par les responsables de l'enquête, afin
d'éviter les risques de "rejets" des questionnaires, insuffisamment ou mal remplis.
3.2.4. Conclusion,
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3.3.1. le codage
Avant de multiplier les questionnaires, il faut pré-coder l’original, c’est à dire prévoir un chiffre pour
chaque réponse afin de faciliter sa saisie dans un ordinateur. Ainsi, les réponses obtenues lors d’une
enquête sont libellées au moyen de codes numériques.
Le codage des données est important, parce qu'il facilite la saisie et le traitement des données.
La première qui consiste à coder à l’avance les réponses, s’applique aux questions fermées dont le
nombre de réponses est prédéterminées. A
CODE
REPONSE
colonne
Quel est votre statut 1. Locataire 1
G dans cette 2. Propriétaire 2
concession 3. Hébergé gratuit 3
La seconde approche est s’applique aux questions ouvertes, c'est-à-dire une question pour laquelle
toutes les réponses sont permises ; ce qui complique le codage. Pour coder une question ouverte,
l’enquêteur doit échantillonner un nombre de réponses, puis concevoir une structure de codes qui inclut
toutes les réponses possibles. Les réponses à ces questions influent sur le type de codage réalisé.
CASE A
REPON
REPONSE
QUESTION CODE
SE
20
Ne rien
écrire dans
cette
colonne
DICTIONNAIRE ETHNIE
1 KABYE/LOUBA
2 COTOCOLI/TEM
3 TCHAMBA
4 LOSSO/NAWDEM
5 ANOUFO/TCHOKOSSI
6 GOURMA
7 EWE
8 LAMBA
9 BASSAR
10 HAOUSSA
11 TEMBERMA/BARBA/BARIBA
12 KONKONBA
13 AKPOSSO
14 ADLELE
15 ADJA
16 AGNAGA
17 AHLON/AHLON-BOGO
18 ANLO/ANLOGAN
19 AKEBOU
20 ANA/ANA-IFE/IFE
21 BASSILA
22 EHOUE
23 FON
24 MOBA
25 KPESSI
26 GUIN/MINA
28 MOSSI
29 ANAGO/NAGO
30 N'GAMGAM
31 OUATCHI
32 PEDA/PLA
33 PEUL
34 TOUALAMBA
35 YANGA
36 YOROUBA
37 TAMMARY
38 ALLOUM
39 ZERMA
21
40 SOLLA
NON REMPLI/IMPRECIS/TOGOLAIS/SANS
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PRECISION
La prochaine étape du traitement des données consiste à saisir les données codées dans une base de
données informatisée. Cette étape s'appelle la saisie de données.
Les résultats d’une collecte sont souvent présentés sous forme de tableaux. Ils sont exprimés en effectif
et/ou en pourcentage. Un tableau doit toujours comporter un titre complet. Il y a deux types de
tableaux :
¾ les tableaux simples,
¾ les tableaux à double entrée.
Ils récapitulent l’ensemble des réponses à une question, ventilées suivant les différentes catégories de
réponses. Ils doivent être présentés très clairement et fournir tous les éléments utiles à sa
compréhension.
Exemple
Question : faites-vous partie d’une tontine ?
Réponse %
Oui 30%
Non 67%
Nsp 3%
Total 100%
Effectif 1600
Les réponses peuvent être présentées de façon à faire ressortir les variables qui permettront d’expliquer
les résultats.
¾ deux variables (les connaissances, les attitudes et/ou les pratiques avec le revenu, l’âge, le sexe, le
statut d’occupation, etc.)
¾ deux réponses.
Exemple
Question faite vous partie d’une association ?
Les tableaux de résultat permettent donc de synthétiser les informations et de mettre en rapport
certaines données.
Les tableaux doivent être conçus au moment où l’on décide des hypothèses à vérifier ou des
particularités à faire ressortir, d’une part, et où l’on prépare le questionnaire pour recueillir des données.
La liste des tableaux doit être établie, avant de commencer l’enquête, ainsi, on s’assure que rien ne
sera oublié au moment de croiser les données.
23
Types de diagrammes
Les diagrammes sont des outils visuels efficaces; ils présentent l'information de façon rapide et facile. Il
n'est donc pas surprenant que les diagrammes soient employés fréquemment par les médias écrits et
électroniques. Parfois, les données peuvent être mieux comprises lorsqu'elles sont présentées dans un
graphique plutôt que dans un tableau, car le diagramme peut montrer une tendance ou faire une
comparaison.
Les élèves considèrent habituellement les diagrammes faciles à utiliser parce qu'ils sont constitués de
lignes, de points et de blocs – des formes géométriques simples qu'ils peuvent rapidement dessiner.
Dans le monde des statistiques, les diagrammes montrent les relations entre des variables ou l'étendue
des valeurs d'une variable ou d'un phénomène donné.
Un diagramme est, entre autres, une représentation visuelle d'une relation entre deux variables.
Posez-vous les questions suivantes pour savoir quel est votre message et pourquoi il est important
: que montrent les données?
• Y a-t-il plus d'un message principal?
• Quel aspect du message doit être souligné?
• Tous les messages peuvent-ils être diffusés dans un même diagramme?
4. Faites des essais avec les différents types de diagrammes et choisissez le plus
approprié.
• diagramme par secteurs (description des composantes)
• diagramme à barres horizontales (comparaison des éléments et relations, série
chronologique)
• diagramme à barres verticales (comparaison des éléments et relations, série
chronologique, distribution statistique)
• diagramme linéaire (série chronologique et distribution statistique)
• nuage de points (analyse des relations)
Diagrammes à barres
Le diagramme à barres verticales doubles est un autre moyen efficace de comparer des ensembles de
données sur les mêmes endroits ou éléments.
Figure 2. Utilisation d'Internet à l'école secondaire des Bois-Francs, selon le sexe, 1995 à 2002
27
Un désavantage des diagrammes à barres verticales, cependant, est le manque d'espace pour les
étiquettes sous chacune des barres.
Lorsque les étiquettes des catégories sont trop longues, il se peut qu'un diagramme à barres
horizontales soit préférable pour présenter l'information.
Figure 3. Nombre d'élèves du collège Diversité qui sont immigrants, selon le dernier pays de
résidence
28
Diagrammes à secteurs
=
Un diagramme à secteurs est une façon de résumer un ensemble de données nominales ou pour
présenter les différentes valeurs d'une variable donnée (p. ex., répartition en pourcentage).
Les diagrammes à secteurs montrent habituellement la partie d'un tout. Souvent, un segment sera
séparé du reste du cercle afin de souligner l'importance de l'information.
29
Figure 1. Réponse des élèves et de la faculté à la question « Est-ce que l'école Avenue devrait
adopter les uniformes pour les élèves? »
La figure 6 montre deux diagrammes à secteurs côte à côte, alors qu'un diagramme à barres double
(deux barres côte à côte) aurait mieux présenté l'information. Un utilisateur pourrait éprouver des
difficultés à comparer les segments d'un diagramme à ceux de l'autre. Par contre, dans un diagramme à
barres doubles, les segments deviennent des barres mises l'une à côté de l'autre, ce qui facilite la
comparaison.
La figure 7 montre comment un diagramme à barres doubles serait un meilleur choix pour présenter
l'information comparativement à deux diagrammes à secteurs. Le point principal pour la préparation de
ce type de diagramme est de s'assurer d'utiliser la même échelle pour les deux côtés du diagramme.
Vous verrez que l'information est beaucoup plus claire dans la figure 7 que dans la figure 6.
Figure 7. Revenus dans Utopie, selon le sexe
Diagrammes linéaires
Comparer deux variables liées
Diagrammes linéaires multiples
Les diagrammes linéaires sont plus fréquemment utilisés que tous les autres types de diagrammes
ensembles, parce que leurs caractéristiques visuelles révèlent clairement les tendances dans les
données de façon claire et qu'il s'agit d'un type de diagramme facile à créer. Les diagrammes linéaires,
surtout employés en statistique et en science, constituent l'un des outils les plus fréquemment utilisés
pour présenter les données.
Un diagramme linéaire est une comparaison visuelle des relations entre deux variables — placées sur
l'axe des x et l'axe des y. Il montre les liens entre les informations en plaçant un trait continu entre les
points d'une grille. Pour de l'information sur la forme des diagrammes linéaires, voir le chapitre sur
l'Organisation des données.
Les diagrammes linéaires comparent deux variables : l'une est placée sur l'axe des x (horizontal) et
l'autre sur l'axe des y (vertical). L'axe des y dans un diagramme linéaire indique habituellement une
quantité (p. ex., dollars, litres) ou un pourcentage, alors que l'axe des x horizontal sert souvent à
mesurer les unités de temps. C'est pourquoi le diagramme linéaire est souvent considéré comme un
diagramme de séries chronologiques. Par exemple, si vous vouliez montrer dans un diagramme la
hauteur d'un lancer de baseball, vous pourriez placer la variable du temps sur l'axe des x et la hauteur
sur l'axe des y.
Même s'ils ne présentent pas les données spécifiques aussi bien que les tableaux, les diagrammes
linéaires peuvent montrer les relations plus clairement que les tableaux. Les diagrammes linéaires
31
peuvent également montrer les séries multiples qui conviennent habituellement mieux aux séries
chronologiques et à la distribution statistique.
Les diagrammes à barres et à colonnes et les diagrammes linéaires ont un objectif commun. Le
diagramme à colonne présente un changement d'amplitude, alors que le diagramme linéaire est
employé pour montrer un changement d'orientation.
En résumé, les diagrammes linéaires :
• montrent bien les valeurs de données spécifiques
• révèlent les tendances et les relations entre les données
• comparent les tendances de différents groupes de variables
Les diagrammes peuvent donner une figure déformée des données. Si les échelles employées pour les
axes d'un diagramme font paraître les données d'une certaine façon, alors le diagramme peut faire
ressortir une tendance autre que celle désirée. Cela signifie que les intervalles entre les points
adjacents d'un axe peuvent être inégaux ou que la même donnée, placée dans deux échelles
différentes, semblera différente.
Exemple 1 – Extraire une tendance avec le temps
La figure 1 montre une tendance évidente, la variation de la population active de janvier à juillet. Le
nombre d'élèves de l'école d'Olivier qui font partie de la population active est échelonné à l'aide
d'intervalles sur l'axe des y, alors que la variable du temps se trouve à l'axe des x.
Le nombre d'élèves qui font partie de la population active était de 252 en janvier, 252 en février, 255 en
mars, 256 en avril, 282 en mai, 290 en juin et 319 en juillet. En examinant le diagramme plus
attentivement, on s'aperçoit que la participation des élèves était constante pour les quatre premiers
mois du diagramme (janvier à avril) et que pour les trois autres mois (mai à juillet) le nombre s'est accru
de façon constante.
Figure 1. Participation à la population active de l'école
d'Olivier
Exemple 2 – Comparer deux variables liées
La figure 2 est un diagramme linéaire simple qui compare deux éléments; dans cette situation, le temps
n'est pas un facteur. Le diagramme compare le nombre de dollars donnés selon l'âge des donneurs.
Selon la tendance dans le diagramme, plus le donneur est âgé, plus il donne un montant important. Le
donneur de 17 ans donne, en moyenne, 84 $. Chez les donneurs âgés de 19 ans, le don moyen est
supérieur de 26 $, soit 110 $.
Figure 2. Nombre moyen de dollars donnés à l'école Bois-Verts, selon l'âge des donneurs
32
L'utilisation d'une échelle de 350 à 430 (figure 3) met l'accent sur un petit éventail de valeurs. Elle ne
permet pas de montrer clairement la tendance en ce qui a trait aux contrevenants reconnus coupables
entre janvier et mai, puisqu'elle exagère la tendance et qu'elle n'est pas liée à la figure générale.
Cependant, le choix d'une échelle de 0 à 450 (figure 4) montre mieux à quel point le déclin des
contrevenants reconnus coupables est réellement minime.
Les diagrammes linéaires multiples permettent de comparer efficacement des éléments semblables
pour une même période (figure 5).
Figure 5. Utilisation des téléphones cellulaires à Touteville, 1996 à 2002
La figure 5 est un exemple d'un très bon diagramme. Le message est énoncé clairement dans le titre et
chaque ligne du diagramme est identifiée correctement. Il est facile de voir dans ce diagramme que
l'utilisation totale des téléphones cellulaires s'est accrue de façon constante depuis 1996, sauf pendant
une période de deux ans (1999 et 2000) pendant laquelle le nombre a diminué quelque peu. La
tendance d'utilisation pour les femmes et les hommes semble être très semblable, malgré quelques
différences mineures.
Nuages de points
Relations positives ou directes
Points dispersés
Données grandement dispersées
En science, le nuage de points est grandement utilisé pour présenter la mesure de deux ou plusieurs
variables liées. Le nuage de points est particulièrement utile lorsque les variables de l'axe des y
dépendent des valeurs de la variable de l'axe des x (habituellement une variable indépendante).
Dans un nuage de points, l'origine (le point où se rencontrent les axes) est toujours (0,0). Chaque unité
représente un point dans le nuage. Les points sont placés sans être reliés; la tendance qui en résulte
indique le type et la force de la relation entre deux ou plusieurs variables (voir la figure 1 ci-dessous).
34
revenu
La possession d'une voiture augmente avec le revenu, ce qui montre une relation positive entre ces
variables.
La tendance des points du nuage montre la relation entre les variables. Les nuages de points peuvent
montrer différentes tendances et relations, par exemple :
• dépendance statistique
• relation positive ou directe entre les variables
• relation négative ou inverse entre les variables
• points dispersés
• tendances non linéaires
• répartition des données
• valeurs aberrantes.
Dépendance statistique
Lorsque les points forment une ligne droite dans le diagramme, la relation linéaire entre les variables est
plus forte, tout comme la dépendance (figure 1).
Figure 1. Relation linéaire forte entre les variables
la valeur de x a de fortes chances d'être liée à une augmentation de la valeur de y. Plus les points sont
en ligne, plus la relation est forte.
Figure 2. Relations positives ou directes entre les
variables
Relations négatives ou inverses
Si les points sont regroupés près d'une ligne qui va du coin supérieur gauche au coin inférieur droit du
diagramme, la relation entre les variables est négative ou inverse (figure 3).
Figure 3. Relations négatives ou inverses
Points dispersés
Si les points sont dispersés de façon aléatoire, il n'y a pas de relations entre les variables; cela signifie
que la dépendance entre les variables est faible ou nulle (figure 4).
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Figure 4. Points
dispersés
Tendances non linéaires
Une dépendance très faible ou nulle peut être due à une relation non linéaire entre les variables. Si la
relation est bien non linéaire (c.-à-d., les points sont regroupés en forme de courbe au lieu d'une ligne
directe), le coefficient de corrélation ne sera pas une bonne mesure de la force (figure 5).
Figure 5. Dépendance très faible ou nulle
Valeurs aberrantes
En plus de montrer une relation non linéaire entre deux variables, un nuage de points peut également
montrer si des valeurs aberrantes existent (figure 8).
Figure 8. Valeurs aberrantes
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Un diagramme à barres verticales diffère d'un histogramme de par les éléments suivants :
• Dans un histogramme, la fréquence est mesurée par la surface de la colonne.
• Dans un diagramme à barres verticales, la fréquence est mesurée par la hauteur de la barre.
Caractéristiques de l'histogramme
En règle générale, l'histogramme possède des barres d'une largeur égale, même si ce n'est pas le cas
lorsque les intervalles des classes sont de tailles différentes. Choisir la bonne largeur de barre pour
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l'histogramme est important. Comme vous pouvez le voir dans l'exemple ci-dessus, l'histogramme
consiste simplement en un ensemble de barres verticales. Les valeurs de la variable étudiée sont
mesurées selon l'échelle arithmétique de l'axe des x. Les barres sont de largeur égale et correspondent
à des intervalles de classes égales, alors que la hauteur des barres correspond à la fréquence de la
classe qu'elle représente.
L'histogramme est utilisé pour les variables dont les valeurs sont numériques et mesurées dans une
échelle d'intervalle. Il est habituellement employé pour de grands ensembles données (plus de 100
observations). Un histogramme peut également faciliter la détection d'observations inhabituelles
(valeurs aberrantes) ou tout manque dans les données.
Polygones statistiques
Un polygone statistique est un diagramme formé en reliant les points médians des colonnes d'un
histogramme. Ces diagrammes sont utilisés seulement pour présenter des données concernant des
variables continues d'un histogramme.
Le polygone statistique aplanit les changements abruptes pouvant être visibles dans un histogramme. Il
est utile pour montrer la continuité de la variable à l'étude. Les figures 2 et 3 sont de bons exemples de
polygones statistiques.
Figure 2. Distribution des salaires de la société Acme
Contrairement à la figure 2, ce polygone statistique comprend des espaces entre les barres. En
regardant la figure, le lecteur peut immédiatement dire que les espaces signifient que les variables sont
discrètes. De cette façon, les polygones statistiques permettent au lecteur de déterminer plus facilement
le type de variables utilisées.
Résumé
Si vous décidez que le diagramme est le meilleur moyen de présenter votre information, peu importe le
type de diagramme choisi, vous devez vous souvenir des 10 conseils suivants :
Dix conseils pour que vos diagrammes soient impressionnants!
• choisissez un message important
• ayez un objectif précis
• mettez l'accent sur le message, pas sur la source
• essayez différentes possibilités et différents types de diagrammes
• utilisez un design simple pour les données complexes
• faites « parler » les données
• adaptez la présentation du diagramme au public cible
• assurez-vous que la perception visuelle est facile et précise
• évitez les déformations et les ambiguïtés
• optimisez le design et intégrez le style dans le texte et les tableaux
Résumé
Types de diagrammes Description
pyramide des âges Représente la structure de l'âge d'une population.
Compare des valeurs importantes. Montre les données d'une meilleure
diagramme à barres
façon que le diagramme à barres horizontales et il est préférable de
verticales
l'utiliser si possible.
Montre un grand nombre de catégories lorsque l'ordre de ces
diagramme par points dernières n'est pas important. Plus utile pour la présentation de
valeurs de catégories en ordre décroissant.
Montre les données de variables discrètes ou continues d'une façon
histogramme similaire aux diagrammes à colonnes, mais sans l'écart entre les
colonnes.
Montre les données de variables continues. Aplanit les changements
polygone statistique
abrupts pouvant être visibles dans un histogramme.
diagramme à barres Compare des données importantes. Utile lorsque le nom des
horizontales catégories est trop long pour être inscrit au bas de la colonne.
diagramme linéaire Montre les données sur une période précise.
Préféré des graphistes, mais les élèves peuvent également créer des
diagramme figuratif présentations figuratives simples. Les comparaisons doivent être
représentées de façon exacte et respecter l'échelle.
Compare un nombre plus petit de catégories. Les valeurs doivent être
inscrites comme étant différentes, ou les différences pourraient être
difficiles à trouver. Apposer la valeur des segments dans le diagramme
diagramme à secteurs
règle ce problème. Lorsque des points de données sont semblables, le
message du diagramme à secteurs pourra être mal compris. Un
diagramme à barres pourrait être plus approprié.
nuage de points Mesure deux ou plusieurs variables qui semblent liées.
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